lundi 30 mai 2011 - par FRIDA

Les intellectuels faussaires

C'est le nouveau livre de P. Boniface, faisant une critique de certains intellectuels omniprésents et omniscients dans les divers médias français. D'après sa chronique et son interview à France culture chez H. Huertas, il osé attaquer nommément certains de ces faussaires, le Grand A. Adler, C. Fourest, M. Sifaoui entre autres. Il reproche notamment à ces faussaires d'user et d'abuser de non arguments pour défendre leurs thèses et leurs choix personnels. En résumé, il leur reproche ce que beaucoup d'internautes leur reprochaient depuis bien longtemps, à savoir d'être au service d'une cause.

Donc la neutralité et l'objectivité intellectuelles ne sont plus de mises chez eux. D'aucuns diront sans complexe, qu'ils sont des agents aux services d'intérêts sauf la vérité intellectuel et la justice et encore moins la cause nationale. Qu'ils le fassent sincèrement ou non n'est pas une circonstance atténuante de leur responsabilité. Quand on se sait trop proche d'une cause pour être objectif, il vaut mieux dans ce cas avancer à visage découvert, et on est qualifié de militant pour la cause en question. Ce qui est fondamentalement différent d'être pris pour un expert.

Le Finkielkraut en est aussi un exemple de par son acharnement sur l'islam et la culture arabo-musulmane, incapable de faire la part entre ceux qui instrumentalise l'islam, et les gens ordinaires vivant tranquillement leurs croyances. Sa haine de la banlieue et le mépris qu'il affiche pour la génération des descendants de l'immigration maghrébine le disqualifie de tout débat cherchant une solution aux problèmes sociaux que vit la France. Je suis personnellement moins tendre envers lui que l'est P. Boniface.

Je n'ai pas encore lu le livre et je ne vais pas tarder à l'acheter. J'espère que l'auteur ne limite pas ses critiques aux seuls défenseurs d'Israël ou ceux qui font une obsession de l'islam, en qualifiant tout ce qui est de près ou de loin avec l'islam d'islamo-faschisme, islamo-gauchisme et autres néologismes.

Les journalistes, les économistes et autres spécialistes (dans le domaine médical), ont gangréné l'espace médiatique et font oeuvre de propagande sous couvert d'informer et de donner un avis averti.

N'oublions pas les politiques, qui nous gouvernent et nous empoisonnent la vie, par leurs mensonges, et par leurs décisions imposées par fourberie et tromperie. On nous mène dans des situations impossibles. Une fois le fait est accompli, on nous fait l'injonction de l'accepter parce que c'est trop trad de revenir en arrière. Vous vous rappelez un tube qu'un homme politique a agité sous nous yeux comme preuve d'armes de destruction massive ?? Mais entre sa prestation et la découverte de la supercherie le mal est fait. Le monde s'est retrouvé en train de gérer une autre supercherie, présentée par les médias comme un événement majeur et travaillant pour que l'opinion soit formater à une prise de décision qui va dans l'intérêt des oligarques.

Dernièrement, la guerre faite à la Libye est une honte pour les agresseurs. Mais qu'a fait la presse ? Et notamment française ?

Un des faussaires journalistes est le bien nommé Ch. Barbier. Il a souvent raconté n'importe quoi, et il continue de le faire. Mais sa chronique intitulée « les risques qu'il faut courir en Libye »,à elle seule est un condensé de lâcheté et de mauvaise foi, où il montre le fond d'une personne en complète déconnexion avec les attentes des gens. La guerre pour lui n'est qu'un jeux stratégique appris dans les livres, vu au cinéma, et dans les jeux vidéos. Du haut de sa tour, il se permet, avec un tel manque d'humanité, que cet article lui vaudra une condamnation à l'indignité de toucher un stylo ou d'ouvrir la bouche. Et croyez-moi ce n'est pas un acte contre la liberté d'expression.

En effet, quand il y a agression, mort de civils et partage d'un pays par des agresseurs, ceux qui les soutiennent par la parole et la propagande y sont complices et de ce fait ils sont coupables. On n'est plus au niveau de la parole mais des actes terroristes meurtriers. Ils exhortent et encouragent au meurtre. Ce n'est même pas la parole sur une guerre déjà terminée, qui suscite un débat d'idée. C'est un appel au crime tout simplement. Et si il a le droit de soutenir des tueries par sa plume. Moi aussi, j'ai le droit de soutenir par mes mots ma position en le mettant au même rang que des criminels de guerre. Et je ne fais qu'user de ma liberté d'expression.

Ce raisonnement est valable également pour ceux qui défendent bec et ongles un système financière qui détruit les solidarités citoyennes et instaure la loi du plus fort. D'ailleurs nos libertés sont en train de disparaître sous de prétextes fallacieux de jours en jours, et ces mêmes faussaires, avec une mauvaise foi inébranlable continuent de louer et de chanter des politiques indignes, menteurs et tricheurs.



29 réactions


  • Francis, agnotologue JL 30 mai 2011 13:51

    Au sujet de la Libye, il y a en ce moment en modération un articlede Véronique qui apporte des éléments très importants et qui expliquent (aussi) cette guerre infâme.

    J’espère qu’il sera publié.


    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 14:13

      @A. Wartemez et JL

      Merci pour votre intervention,

      il est moins difficile en politique de faire berner les gens, ils arrivent, même tardivement à faire la part des choses, par contre et pour des sujets techniques, ils se font rouler dans la farine, par des experts en tous genres. Avec des arguments d’autorité, et des cv impressionnants, ils procèdent plus par intimidation de fait de leur prétendu savoir pour faire adhérer le plus de nombre, et ceux qui résisitent sont traités d’extremistes.
      voici un exemple d’enfumage de spécialistes, aves une audience très large, et dont la parole est entendue par les politiques,
      http://www.ifrap.org/RMC-Un-eleve-du-prive-vaut-2000EUR-de-moins,12070.html

      Concernant Lagarde, voici également un échantillon de mauvaise foi d’un journaliste des Echos qui fait d’après Mediapart « réussit le tour de force – il faut du talent pour cela ! – de n’évoquer aucun des griefs pointés par la Cour des comptes, ce qui lui permet de se faire l’agent de communication de la ministre » http://blogs.lesechos.fr/dominique-seux/l-affaire-tapie-l-obstacle-de-lagarde-a5826.html


    • Fergus Fergus 30 mai 2011 19:06

      Bonjour, Frida, et bravo pour ce coup de gueule.

      Sur le précédent commentaire, je souhaitais rebondir pour exprimer mon écoeurement de la manière dont les journalistes de premier plan servent la soupe aux politiques, sinon en vantant ouvertement leur action (ils sont malins pour cela), du moins en évitant soigneusement les questions qui fâchent.

      Vous citez Barbier. Sous des dehors courtois, son discours est souvent manipulateur ou, lorsqu’il ne peut faire autrement, récupérateur. Il est l’un des plus beaux exemples du journalisme de salon au service de l’oligarchie. Omniprésent dans les médias, il est d’autant plus nocif que son verbe est docte et policé.


    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 20:05


      @Fergus

      Merci pour votre intervention

      Loin de moi de défendre uniquement ceux qui vont dans mon sens. Mais je supporte de moins en moins cette présence à outrance, partout, chacun à au moin deux interventions par jours sinon plus. Leurs propos sont parfois sensés, c’est la moindre des choses venant de personnes de leur rang, mais dans l’ensemble, c’est de l’enfumage et de la propagande. Le mot n’est pas fort à mon avis, les méthodes de la propagande sont les mêmes, excepté qu’elles sont utilisées non par un organisme, une structure d’Etat, mais d’une manière officieuse associant les outils de la manipulation mental et de la séduction. Il n’y a jamais de contrainte visible, et c’est ce qui les rend plus dangereux. On adhère à leurs thèses sans saisir le fond du problème, séduits par le verbe et la facilité du discours.

      Ils ne se rendent même pas compte de l’outrance de leurs propos, de leur agressivité. J’ai pris l’habitude d’écouter France Musique, tôt le matin, de lire les Echos, (certains chroniqueurs sur l’économie officient dans les deux médias) mais je me suis rendue malade. C’est comme s’empoisonner quotidiennement. La mauvaise foi est telle qu’il vaut mieux éviter de se faire mal, ils n’ont personne en face pour les contredire.
      le matin où Boniface s’expliquait sur son livre, la voix d’Adler fut chagé d’émotion, et sa chronique fut une critique de la politique administrative américaine antifrançaise,
      http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-4259811#reecoute-4259811

      Ils découvrent une Amérique antifraçais et dédaigneuse, alors que jusqu’à présent, on nous cassait les oreilles par l’antiaméricanisme primaire des Français. Une indignation bien tardive.
      j’espère un vent nouveau, avec notamment internet, apportera un air de liberté médiatique plus importante et plus durable.


    • xray 30 mai 2011 20:59


      Un intellectuel, c’est un mec. … Il est capable d’expliquer de long en large, de haut et de travers, comment la machine elle marche ! … Y-a pas de machine. Le mec ! 


      - Dis papa ! C’est bien payé, le métier d’intellectuel ? 
      Assurément, mon fils ! Dans un monde en pleine accélération face à un mur, le métier de menteur,  c’est ce qui gagne le mieux ! 

      http://conquistador-space.over-blog.fr/ 



    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 21:23

      @Xray

      Certains intellectuels sont des sophistes des temps modernes, capables de haïr ce qu’ils ont adoré il n’y a pas si longtemps,


  • paul 30 mai 2011 14:14

    Sur une vidéo d’AgoraTV ce jour, Pascal Boniface dit qu’il a essuyé 14 refus d’éditeurs avant de pouvoir faire publier son livre, ce qui en dit long sur les connivences dans le monde de la presse et de l’édition . A l’origine de ce boycott, un livre publié en 2003 :« Est il permis de critiquer Israël ? » .
    Quand on parle de médiacrates et d’éditocrates, ce ne sont pas de vains mots .


  • non667 30 mai 2011 14:30

    pour moi frida enfonce des portes ouvertes . ce qui me sidère c’est qu’il s’en trouve pour la moinser !


    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 14:45

      @Paul et non667
       Oui effectivement il explique le refus des éditeurs sur son blog et un article dans le Nouvel Obs. j’ai abordé ce sujet il bien longtemps

      le 16 avril 2010
      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/internaucratie-outil-aux-mains-du-73216

      et notamment le 23 avril 2010
      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/madoff-et-le-systeme-de-protection-73789
      en relevant une sorte de collusion entre certains pseudo experts, les médias et les politiques c’est un aspect assez grave pour le souligner, il menace ce qui reste de démocratique dans notre société, le libre choix des citoyens.


    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 15:15

      @Bertrand

      Merci pour votre commentaire,

      Il est très difficile de se faire une idée quand il s’agit de sujets techniques ou scientifiques : le réchauffement climatique, le nucléaire, le vaccin H1N1, etc. Des experts disent une chose, et d’autres son contraire, certains plus médiatiques que d’autres, mais où est la vérité dans tout cela.
      On ne peut pas être calé en tout. On ne sait à quel saint se vouer. C’est pareil en politique et en économie. Vous prenez l’exemple de la dette publique, cela devient un dogme comme quoi il faut la réduire, sans se soucier de son origine et les causes qui ont fait qu’elle soit importante, on ne se pose pas la question de savoir est-ce que le remède (diminuer la dette) sera plus catastrophique que le mal (la dette). Il nous reste notre intuition, le bon sens, et la méfiance vis à vis des gens qui ont plus à gagner on nous vendant une politique tout à leur avantage, rien ni désinterressé chez eux.


    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 20:26

      @Bertrand,

      J’aime Soral, mais je suis en désaccord avec lui sur pas mal de point, mais le plus important et son antiféminisme.
      En effet, il a un abhorration du féminisme, il lui attribut tous les maux de la société (il se trompe lourdement) et notamment la dissolution du lien familial et que le féminisme est une servitude aux capitalisme. Il pensent que le féminisme est un outil aux mains des capitalites pour détruire le monde ouvrier et les syndicats. Il a beaucoup de préjugés là dessu. En outre il pense que la femme n’a aucune créativité, elle copie tout au plus, (d’ailleurs c’est un argument typiquement raciste que les blancs utiliser pour justifier l’esclavagisme (contre les noirs) et plus tard le colonialisme)
      http://www.dailymotion.com/video/x58xtl_les-femmes-ne-creent-pas-alain-sora_news
      De moment que cela reste de l’orde d’idée, cela ne me dérange nullement. Par contre un Zemmour qui sévit tout le temps dans les médias, je le trouve nuisible.


  • criticaldistance 30 mai 2011 15:31

    excellent article

    le milieu politico-médiatique parisien est une mafia

    un prétendu philosophe défend un assassin contre l’Etat de droit : BHL et l’affaire Battisti

    un éditeur vient au secours d’un plagiaire : affaire PPDA

    Duhamel : cas unique au monde, les citoyens qui ont 35 ans n’était pas nés que déjà ce Duhamel lénifiait depuis environ 10 ans, l’arrogance de ce mediacrate aux dandinements grotesques est à la mesure de ses chroniques partisanes


    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 15:48

      @Criticaldistance

      Merci pour votre commentaire ;

      Comme vous le soulignez, le monde médiatico-intellectuel est presque un monde qui fonctionne en huis clos, où l’endogamie est la règle. Il faut être casse cou et suicidaire pour aller dans le sens contraire du courant. Il y a une sélection naturelle qui se fait, pour perduer la caste et son pouvoir.


  • latortue latortue 30 mai 2011 16:19

    source
    http://oumma.com/Pascal-Boniface-denonce-les
    Son actualité livresque va faire couler de l’encre, après avoir donné des sueurs froides au petit monde de l’édition, 14 courageux éditeurs ayant préféré botter en touche à la lecture d’une quête de vérité corrosive : Pascal Boniface, directeur de l’Iris, dénonce cet aréopage d’intellectuels omniprésents, et un peu trop omniscients pour être honnêtes dans son ouvrage « Les intellectuels faussaires ».

    Au micro de RMC, c’est notamment à l’un de ses rhéteurs les plus puissants et retors que Pascal Boniface s’en prend vertement, au « Botuliste » préféré des médias, qui prospère sur le mensonge avec d’autant plus d’agilité que le ridicule ne tue plus tant son influence est grande et crainte : l’incontournable BHL...

    Caroline Fourest, experte en contrevérités, est démasquée également : "Caroline Fourest (...) elle ment, elle attribue des propos aux gens pour s’en offusquer, le problème c’est que les gens n’ont pas tenu les propos qu’elle leur attribue." déclare-t-il sans détours.

    « Les Intellectuels faussaires » de Pascal Boniface, une réflexion passionnante, étayée, et édifiante sur le torpillage du débat intellectuel organisé par une élite qui se croit au-dessus de tout soupçon, sur laquelle nous reviendrons plus largement très prochainement.


    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 16:31

      @latortue

      Je pense qu’il y a « l’effet » internet, qui permet de confondre les mensonges des uns et des autres, de sortir et de rappeler les bêtises dites de bonne foi, mais aussi souvent de sciemment, la parole dite experte qui s’avère avec le temps une désinfromation, internet permet de faire véhiculer l’information à ce sujet. Il devient moins facile de faire taire les vérités, ou de faire porpager des mensonges. Auparavant, ce n’était pas possible, les adversaires ont été mis à l’écart tout simplement. J’espère que la tendance, d’autres que Boniface, feront en sorte d’inverser la vapeur.

      Ce n’est pas pour rien qu’ils veulent civiliser internet poubelle. Leur parole n’est plus sacrée, elle est discutée et souvent discutable à juste titre.


  • DANIEL NAESSENS 30 mai 2011 17:05

    J’ai entendu l’émission de Huertas et l’interview de Boniface.
    Je suis assez d’accord sur son propos sur BHL et Fourest.
    Ceci dit il y a là quelque chose de la délation entre « gens bien nés »dans son propos qui me heurte un peu.

    Boniface précise d’ailleurs que ce ne sont pas tant les idées des auteurs qu’il incrimine dans son ouvrage que leur malhonnéteté intellectuelle.
    Ce qui explique son estime pour Finkelkrault ou Goldanel (qualifiés de gens honnêtes) , avec lesquel il est tout de même en désaccord quasi complet. Par ailleurs les sympathies (et plus) de Boniface pour l’Islam lui interdisent lui-même une vision claire des choses.
    Avoir des convictions ne garantit en rien que celles-ci soient les seules et les plus valables....


    @FRIDA Pour Finkelkraul il n’est pas « contre » les jeunes immigrés, mais contre le racisme pervers qui consiste à légitimer une idéologie de la violence et de la haine au nom de principes qui se parent du qualificatif « d’anti racisme ».
    Il s’insurge aussi contre les démissions de l’Etat et en particulier de l’Education Nationale. La conséquence de cette démission étant la « sous éducation » , la « sous culture » , 
    de nombre de nos jeunes de banlieues. L’idée serait d’avoir une Ecole digne de ce nom qui assure à ces jeunes une véritable éducation.
    Bon je n’insiste pas sur Fink d’autant que je n’ai pas aimé ses attitudes sur l’affaire Polanski ou la réforme des retraites.





    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 17:35

      @Daniel Naessens

      Merci pour votre intervention,
      Mon article n’est pas un blanc-seing à Boniface, ce que vous relevez sur son côté propalestinien et proislam ne m’echappe pas, mais il ne monopolise pas le champs médiatique au contraire des autres, et en soi tant mieux. Que les autres aient des thèses à défendre pourquoi pas, ce n’est pas cela qui me dérange, c’est le monopole qu’ils nous imposent, et l’oustracisme fait aux autres thèses. Le débat démocratique doit permettre à toutes les tendances de s’exprimer. Je ne suis pas dupe sur ses préférences, il ne les cache pas non plus, au contraire des autres qui avance masqués.
      Finkielkaut était moins dogmatique et moins sectaire, puis et au fil du temps, et des problèmes de banlieue, il a fait sa spécialité, non la critique de ce qui ne va pas (Malika Soral entre autres le fait mieux que lui), mais d’insinuer quasiment que les gens issus de l’immigration sont dotés d’un atavisme qui les empêche de s’intégrer, voire ils constituent une menace à la République. C’est quand même fort. il maîtrise, les concepts, philosophiques et politiques, mais il devient quand même très approximatif, voire tendancieux quand il aborde ce sujet-là, de la banlieue.


  • brakoi 30 mai 2011 21:33

    Comment ne pas être d’accord sur bien des points : ce sont presque des évidences.
    Seulement vous manquer de cohérence : Finkielkraut lui, contrairement aux autres, n’a pas d’agenda caché. Il dit ouvertement, et très bien, ce qu’il pense, (c’est son métier de penser) et là vous rétorquer qu’il va trop loin, qu’il est obsessionnel tout simplement parce que vous n’êtes pas d’accord.
    Il ne fait pas d’enfumage, il s’appuie sur des faits, des études et enquêtes.
    De plus vous reconnaissez que Boniface ne le met pas en cause comme vous le faite alors qu’il serait lui plutôt pro-islam.
    J’ai l’impression que vos sentiment parle plus fort que votre raison.


    • FRIDA FRIDA 30 mai 2011 22:02

      @Brakoi

      Vous déformez mon analyse.
      Le problème n’est pas d’être d’accord ou en déssacord.
      Le problème est de se servir d’une position dominante, donnant une tribune, pour véhiculer des thèses.
      Je ne suis pas d’accord avec Boniface sur certains sujets, et quand il aborde le problème palestinien ou l’islam, je sais d’avance qu’il défend une thèse, un point de vue, une orientation, tout ce que vous voulez. Après, le débat peut avoir lieu en confrontant les arguments.
      Le cas de Finkielkraut, et comme vous le prétendez abusivement, [(son métier c’est de penser), les autres aussi sont capable de penser, même s’ils en font pas un métier], il ne s’appuie pas sur les faits, des études et des enquête, il fait oeuvre d’interprétation libre pour que les faits collent à sa théorie, c’est en cela qu’il est coupable.
      Ce n’est pas par ce que son métier est de penser qu’il a un droit supérieur sur les autres. En outre, quand cette pensée est, en permanence, vise une catégorie de personne, cela s’appelle de l’acharnement et non plus la pensée, il doit aller consulter, sa pathologie devient grave. Parce qu’il met au service de cette pathologie l’outil de service public, (France culture), et fait croire que sa parole est neutre alors que ce n’est pas vrai. 


  • lloreen 31 mai 2011 09:37

    Voilà une info intéressante à faire tourner autour de vous
    http://www.dailymotion.com/video/xfkxkh_quart-d-heure-de-celebrite-de-jean-luc-nobleaux_news
    Je ne sais pas si c’est « intellectuel », mais au moins, c’est d’intérêt public...


  • brakoi 31 mai 2011 09:51

    Je crois que dans votre réponse c’est vous qui êtes proche de la pathologie. Vous confondez le débat d’idée avec la vitupération, la mise en cause de la santé mantale de votre contradicteur. Vous auriez été très à l’aise en URSS ou l’on internait les dissidents.
    Ce vilain penchant est déjà perceptible dans l’article ou vous suggerer de condamner certains au silence. D’ailleurs vous utilisez sans arrêt des termes tel que « gangrener », « empoisonner », vous dites que cela vous rend malade. Je crois que c’est votre propre malaise que vous projeter sur certains personnages publiques.


  • FRIDA FRIDA 31 mai 2011 10:51

    @llroen

    Merci pour le lien, très intéressant.

    @brakoi
    C’est possible que j’aie des problème,
    quant aux termes utilisés, je ferai l’effort d’utiliser d’autres plus appropriés à votre goût, mais cela ne changera pas le fond du problème.

    Cordialement


  • armand armand 31 mai 2011 14:04

    Et les accointances peu recommandables de Pascal Boniface, dénoncées par Sifaoui :
    http://www.mohamed-sifaoui.com/article-25132569.html

    Frida,

    L’omniprésence de certains intellectuels n’est que le pendant de la starisation qui affecte le monde du spectacle. On a du BHL à la louche comme il ne saurait y avoir la moindre production cinématographique française sans les trois ou quatre acteurs et actrices en vue. Les autres étant condamnés au silence ou à la paupérisation.

    Quant à vos indignations devant Netanyahu, donnez-moi une bonne raison pour qu’il fasse confiance aux Palestiniens, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent ? Et pourquoi les USA devraient-ils être tendres avec des mouvances qui s’indignaient, il y a peu, de l’exécution de Ben Laden. Quand on est en guerre, on est en guerre. Et celle-ci dessine de nouvelles réalités.


    • FRIDA FRIDA 31 mai 2011 16:37

      @Armand

      « il ne saurait y avoir la moindre production cinématographique française sans les trois ou quatre acteurs et actrices en vue. Les autres étant condamnés au silence ou à la paupérisation »
      vous avez raison sur ce point, mais c’est un moindre mal. Je ne vais pas regarder les producitons des starsystem, je passe mon chemin et n’achète pas les magazines poeple, et ceux qui en raffolent ne me dérangent pas de tout, comme l’a dit quelqu’un, il n’y a pas mort d’hommes.
      Mais en ce qui concerne la politique et l’économie, c’est une autre affaire. Des vies humaines sont en jeux. Si vous, vous jouez perso, où l’humanité se résume au groupe qui défend la même cause que vous, alors il vaut mieux ne pas se lancer dans le débat. On finira par se traiter par toutes sortes de noms d’oiseaux, et c’est fort désagréable.

      En effet, la justice, l’équité et autres notions touchant à l’humain, à l’humanité, vous les limitez à un groupe plutôt qu’à un autre. Si les Israëliens vivent aux détriments des Palestiniens, cela ne vous fait ni chaud ni froid, vous trouvez au contraire tout à fait naturel, c’est dans l’ordre des choses. Ce n’est pas étonnant que par la suite que vous voyiez dans celui, qui encourage et oeuvre pour la spoliations de terres palestiniennes, et de faire vivre des millions de personnes dans une prison à ciel ouvert, une figure de chef de guerre, n’ayant aucune confiance envers les Palestiniens. Si je faisais la même politque que lui, je n’aurai pas non plus confiance dans les gens que je vole et tue. A moins de les faire disparaître de sur terre, il ne doit pas dormir tranquille, un jour ou l’autre ils auront leur revanche. Le peuple juif en sait quelque chose.
      En attendant, soyez moins belliqueux et oeuvrer pour la paix au lieu d’encourager la haine et l’assassinat ciblé. Cela s’appelle lynchage, exécution sommaire, et après on ose se targuer d’être une démocratie.


  • armand armand 31 mai 2011 18:53

    Frida,

    Un conflit ne peut se comprendre que si l’on considère sa chronologie. Si les Palestiniens ont souffert, c’est bien parce qu’à l’origine ils entendaient prendre la totalité des terres pour eux. D’ailleurs il n’était aucunement question d’une Palestine laïque, multinationale, ou que sais-je, mais d’une province d’un Etat pan-arabe. Par la suite leurs « frères » ont entendu maintenir cet abscès de fixation, qui marche si bien soixante ans après pour faire pleurer dans les chaumières. Pourquoi l’Allemagne ne réclame-t-elle pas un Etat pour les Allemands des Sudètes, chass&és par les Tchèques, ou les Prussiens Orientaux, spoliés par les Polonais ?

    Les Arabes s’en sont remis aux fortunes de la guerre, et ont perdu. Et dans aucun pays, pas même ceux qui leur ont été servis sur un plateau comme l’Algérie, ont-ils donné l’exemple de cohabitations harmonieuses ou de démocratie.
    Plus de souplesse et de générosité en face seraient certainement une qualité bienvenue, mais ce n’est pas moi qui vais dire comment il faut agir à des gens qui ont affaire à des organisations sanguinaires qui passent leur temps à s’étriper les uns les autres quand ils n’ont pas un Israëlien à se mettre sous la main.
    Quant aux formules toutes faites comme « prison à ciel ouvert », vous êtes trop intelligente pour faire coeur avec les partisans du Hamas, dont on sait le sort qu’il réserve aux idées féministes que vous exprimez par ailleurs.


    • armand armand 31 mai 2011 18:58

      Oh... j’allais dire, sur le premier point, que bien entendu il serait préférable que le monde de la politique ou du journalisme ne succombe pas aux mêmes travers que celui du spectacle. Cela tombe sous le sens. Mais là où Boniface est, pour moi, de mauvaise foi, c’est que tout le monde, ou presque, pratique sinon l’art du faux, du moins un raisonnement simpliste, exprimé dans des « pitch » qu’on balance dans l’urgence. Soit par souci de l’effet à produire, soit par manque de temps pour procéder à une vérification sérieuse, soit parce qu’on ne sert plus du langage que comme « parade guerrière » avec quelques noms clé et expressions qu’on se balance.


  • FRIDA FRIDA 31 mai 2011 19:47

    @Armand

    « Si les Palestiniens ont souffert, c’est bien parce qu’à l’origine ils entendaient prendre la totalité des terres pour eux. D’ailleurs il n’était aucunement question d’une Palestine laïque, multinationale, ou que sais-je, mais d’une province d’un Etat pan-arabe »
    Je ne discute pas ce point, Il y a eu beaucoup d’erreurs de la part des leaders palestiniens, de part leur suivisme, et notamment dépendance de l’aide arabe. Ils n’avaient suffisamment de descirement, soit. Maintenant, ils ont bien pays le prix fort de leur naïveté. Ils furent plus des marionnettes aux mains de dirigeants qui n’ont rien a faire d’une solution durable, soit. Mais la donne a changé, Ils sont bien seuls, et ils tendent la main. Mais que fait Israël, il refait la même chose, il veut la terre à lui tout seul. C’est une grave erreur, s’il ne saisit pas l’occasion de faire la paix avec les Palestiniens coupés de l’influence des autres pays arabes.

    Quant à Boniface, je n’ai jamais dit que je lui accorde un blanc-seing, je connais ses a priori. Ce que je dénonce c’est le monopole, et le fait de prétendre pour certains, une sorte d’ojectivité, et en dehors de la poltique, les tromperies concernent l’économie, le climat, et bien d’autres thèmes scientifiques ou techniques. Beaucoup d’experts dans le domaine médical ont des liens avec des groupes pharmaceutiques ou des laboratoires de recherches, c’est rare quand on nous fait connaître les liens entre un tel expert et un tel groupe, cela peut relativiser leur position quant à un médicament par exemple.


  • Antoine 1er juin 2011 00:57

     Désolé mais j’aime bien (en général) Finkielkraut qui le plus souvent s’insurge contre les modes bébêtes du moment et s’oppose opportunément à la bien pensance irritante et très intolérante de nos contemporains.


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