mercredi 28 novembre 2018 - par Franck ABED

Les vérités cachées de la guerre d’Algérie par Jean Sévillia

                              FRANCK ABED ECRIVAIN CATHOLIQUE ET ROYALISTE

Jean Sévillia est journaliste, essayiste et historien. Il a commis, entre autres, Le Terrorisme intellectuelHistoriquement correctHistoriquement incorrect, et Histoire passionnée de la France. Il est également chroniqueur au Figaro Magazineet membre du conseil scientifique du Figaro Histoire. Avec son nouvel opus, il revient sur cette déchirure dramatique entrée dans l’Histoire sous l’appellation Guerre d’Algérie.

FRANCK ABED {JPEG} La dédicace introductive donne le ton de l’ouvrage : « ce livre est dédié à tous ceux qui ont aimé la France et l’Algérie, et que les déchirures de l’histoire ont placés dans des camps adverses ». Malheureusement, lorsque certains parlent de la Guerre d’Algérie les nuances n’existent plus : «  crime contre l’humanité ? Barbarie ? Ce sont les accusations les plus graves ». L’auteur précise que « ces mots sont à manier avec prudence, à bon escient en étant sûr de sa cible. Le risque, sinon, est de prononcer des jugements partiellement inexacts, ou totalement erronés, et de déclencher une tempête de protestations  ». 

Sévillia rappelle, dès la première page, que le candidat Macron en 2017 avait subi de plein fouet les justes critiques qui lui furent adressées, après avoir déclaré le 14 février à Alger : « la colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant nos excuses  ». Apparement, le président Abdelaziz Bouteflika ne garde aucune rancune envers l’ancien ennemi colonisateur, puisqu’il vient très souvent se faire soigner en France… D’une manière générale, l’ancien employé de la banque Rothschild & Cie n’aurait pas du employer des mots ne témoignant nullement de la vérité historique.

Ceci étant dit, nous posons la questions suivante : la République et les républicains de toutes tendances auraient-ils la mémoire sélective ? Le 22 juillet 1885 à la Chambre des députés, Jules Ferry, le père de l’école gratuite, laïque et obligatoire «  vantait le devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures ». Qui sait que le 9 juillet 1925 Léon Blum, militant socialiste, « saluait le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture »  ? Peu de monde et c’est regrettable.

Sévillia écrit en historien sérieux : « on ne saurait oublier qu’une certaine tradition se revendiquant de l’humanisme et de l’universalisme révolutionnaire, philosophie qui n’est pas étrangère à Emmanuel Macron, a souvent vu dans l’entreprise coloniale un vecteur de diffusion, outre-mer, des Lumières et des idées de liberté et d’égalité ». Il s’agit d’un rappel salutaire : en France, le projet colonial fut porté par la gauche républicaine. Les monarchistes se prononcèrent naturellement contre ce projet insensé. Albert de Broglie, sénateur royaliste, déclara à la tribune le 11 décembre 1884 : « Les colonies affaiblissent la patrie qui les fonde. Bien loin de la fortifier, elles lui soutirent son sang et ses forces ». Il avait raison comme le démontreront par la suite toutes les études historiques et économiques sur le sujet.

L’auteur observe que « depuis l’indépendance de l’Algérie, en 1962, il n’y a jamais eu, en France, de consensus national sur l’histoire de l’Algérie française, et encore moins sur l’histoire de la guerre d’Algérie ». L’explication est simple : « plus que la mémoire, c’était l’amnésie qui prévalait ». Certains voulaient définitivement tourner la page, pendant que d’autres dissertaient sur le colonialisme, en oubliant les faits et le contexte. Cela provoqua remous, incompréhension et haine. Sévillia remarque que « l’anachronisme, le réductionnisme, le mensonge par omission, le manichéisme, les indignations sélectives et l’occultation » provoquent « une vision déformée par les clichés, les préjugés et les a priori idéologiques au sujet de l’histoire d’Algérie sous souveraineté française et de la guerre d’Algérie ». De fait, il précise que « ce livre répond au projet de présenter une synthèse de l’histoire de la guerre d’Algérie qui échappe aux travers dénoncés ci-dessus  ». Nous pouvons dire qu’il a réussi ce délicat exercice, car il ne cède jamais aux sirènes du militantisme politique et reste constamment au plus près des sources documentaires. 


Afin de respecter la réalité historique, il convient de rappeler qu’avant la présence française, l’Algérie n’existait pas. Charles-Robert Ageron, spécialiste critique de l’Algérie coloniale rappelle « qu’avant la conquête française, les habitants de l’Algérie ne se sentaient pas algériens. Aucune révolte généralisée (contre les Turcs) n’eut jamais lieu qui permettrait de parler de sentiment national algérien  ». Effectivement, quand les Français prennent Alger « le mot Algérie n’existait pas, ou du moins n’était pas usité. En France, on parlait de la Régence d’Alger, du royaume Barbaresque d’Alger ou encore de l’Alger, traduction littérale de l’arabe El-Djazaïr. Algérie était une dénomination plus courte, plus simple et en même temps plus précise que toutes les autres  ». 

Sevillia énonce que « le 14 octobre 1838, à l’occasion du huitième anniversaire de la prise d’Alger, une instruction du ministère de la Guerre a prescrit l’intitulé Algérie pour désigner le pays dont la ville est la capitale ». La dénomination Algérie entre dans l’histoire par la seule volonté du gouvernement français d’alors. Il est intéressant de noter que jusque cette date le territoire qu’occupait la France « était désigné sous le nom de Possessions françaises dans le nord de l’Afrique ou ancienne régence d’Alger  ».

Le péché originel des relations ambiguës entre la France et l’Algérie, qui n’avait donc aucune existence en tant que telle au moment de la conquête de 1830, tient sûrement -en grande partie - dans l’explication donnée par Jean-Jacques Jordi : « jamais conquérant ne fut plus surpris par sa conquête dont il ne savait trop que faire, puisque jamais l’idée d’une colonisation n’avait été avancée pour justifier cette expédition ». 

Rappelons aussi que Charles X engage les forces militaires au Maghreb à la fois pour répondre à un incident diplomatique, la fameuse affaire de l’éventail, détourner les attaques de l’opposition républicaine et libérale, redonner du prestige à l’armée et sécuriser la mer Méditerranée des actes de piraterie. Comme chacun sait, le dernier Bourbon de la branche aînée est chassé par les Trois Glorieuses (27, 28 et 29 juillet 1830) alors que la campagne se montre bien engagée mais non terminée. Louis-Philippe d’Orléans prend alors « le relais des Bourbons qui ont mis fin à trois siècles de souveraineté de l’Empire ottoman sur Alger ». Quatre de ses fils y rencontrent la gloire des armes : le duc d’Orléans, le duc de Nemours, le prince de Joinville et le duc d’Aumale.

Quand les Français décident d’organiser leur nouveau territoire, ils sont surpris par l’état de délabrement avancé de cette contrée. Victor Hugo, piètre politique mais poète et conteur génial, s’enthousiasme pour les projets français en Afrique du Nord, au point qu’il confie au gouverneur général de l’Algérie le général Bugeaud : « c’est la civilisation qui marche sur la barbarie. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les grecs du monde, c’est à nous d’illuminer le monde ». Bugeaud, quant à lui, exprime ses réserves à l’encontre de l’occupation complète de l’Algérie : «  en bon terrien, il juge que la Régence n’est pas cultivable ». Son propos se veut plus complet et il rédige un rapport au gouvernement dans lequel « ildéconseille de s’investir plus en avant en Algérie, déplorant une possession onéreuse dont la nation serait bien aise d’être débarrassée  ».

Sévilla dresse avec pédagogie toutes les étapes de la conquête, en prenant soin de toujours éviter la dualité primaire et les raccourcis tendancieux qui tronquent les faits. Ainsi, les torts ne peuvent pas être imputés à un seul camp. A ce sujet, l’auteur énonce la réflexion suivante : « il est néanmoins vrai que cette symétrie dans la cruauté de la guerre n’abolissait pas la dissymétrie de l’affrontement : les Français étaient les envahisseurs ; les indigènes, les envahis. Mais, sur la très longue durée de l’Histoire, les Arabes subissaient ce qu’ils avaient eux-mêmes effectué, des siècles auparavant, lorsqu’ils avaient occupé l’Afrique du Nord, cette terre où les invasions et les empires se sont succédé  ».

L’auteur revient sur le fameux décret promu par Isaac-Jacob Adolphe Crémieux, dignitaire de la franc-maçonnerie et promoteur de l’Alliance israélite universelle, qui « instaure une différence de traitement » entre les juifs et les musulmans d’Algérie. Suite à sa promulgation, déjà évoquée sous la Monarchie de Juillet, les juifs deviennent immédiatement citoyens français. En revanche, pour les musulmans la donne se révèle différente : la citoyenneté ne s’acquiert pas automatiquement et « ne peut être obtenue que sur demande et à l’âge de 21 ans  ». A titre personnel, nous comprenons le ressenti du moment des autochtones musulmans face à cet acte, foncièrement injuste et illégitime, institué par le Gouvernement de la Défense Nationale. L’application du décret « introduit une contradiction avec les principes républicains officiellement revendiqués par le colonisateur et qui se révéla intenable dans la durée ». En effet, l’échec final coûtera très cher à la France et nous en payons encore le prix aujourd’hui.

D’aucuns parlent souvent, sans connaître le sujet, d’une dette de la France envers l’Algérie. Pourtant des économistes et des historiens ont démontré que les colonies avaient plus coûté à la France que le contraire. Xavier Yacono, Français d’Algérie, professeur à l’université d’Alger puis de Toulouse souligne que « de toutes les terres soumises à la souveraineté française, c’est l’Algérie qui a reçu en hommes et en capitaux le plus d’investissement. L’héritage laissé par la France est considérable  ». Sévilla poursuit cette analyse factuelle : « en 1954, avec ses 570 000 habitants, Alger est alignée sur les grandes cités de la métropole avec son université, son Ecole de médecine, ses lycées, son Institut Pasteur, sa Bibliothèque nationale, son Musée national, ses sociétés savantes, ses quartiers bourgeois, sa Bourse, ses pôles économiques, son opéra, ses théâtres, ses hôpitaux et même ses embouteillages… »

L’action salvatrice de la France ne se limite pas aux villes : « avant la conquête, certes, l’Algérie était loin d’être un désert : les relations des voyageurs européens montraient des cultures, des verges. Mais les Français ont importé sur ce territoire des techniques modernes, un réseau d’irrigation, des barrages, des puits artésiens. Des vignobles ont été plantés, les champs de céréales se sont étendus. Le vin et le blé : une manne inconnue depuis la fin de l’Empire Romain ». Il faut aussi parler de la médecine qui « a été l’une des grandes richesses dont la France a fait profiter ce pays qui était jadis la proie des fièvres et des épidémies ».

Sévillia rappelle que « Daniel Lefeuvre, après Jacques Marseille, a prouvé que la France n’a pas pillé ses départements d’Afrique du nord : au contraire, elle les a secourus. Des années 1930 aux années 1960, l’Algérie étant incapable de subvenir à ses besoins, c’est elle qui a eu besoin de la France et non l’inverse ». Il pose le lucide constat suivant : « la France n’a donc pas de dette imprescriptible envers ses ex-colonies  ». 

Il poursuit son étude en expliquant les différents événements qui conduisent au drame de la Guerre d’Algérie et de ses conséquences multiples : attentats, enlèvements, fusillades, actes de guerre, rancoeurs, mensonges et trahisons. Sans céder au mépris, sans succomber au sentimentalisme, Sévillia part du principe « qu’il faut dire la vérité. Le bien, le mal. Les enjeux dans chaque camp. Sans rien cacher, mais sans manichéisme ni anachronisme. La colonisation n’a pas été un crime en soi : elle a été un moment de l’histoire, une modalité de la mondialisation ». Nous citons une réflexion de bon sens, parce qu’il nous paraît important de la rappeler : « la guerre d’indépendance a été violente des deux côtés : quelle guerre n’a pas été violente ? ». Reprocher à la France la violence de la guerre est aussi intelligent que vouloir arrêter la pluie…

A l’heure où le passé reste souvent décrié par les tenants de la repentance perpétuelle, méprisé par les partisans de la table rase, ou vanté voire magnifié pour de mauvaises raisons, Sévillia écrit un propos que nous trouvons très juste : « la souveraineté française sur l’Algérie, de 1830 à 1862 est cependant une histoire commune entre Français et Algériens. Cette histoire, il faut la regarder en face, sans l’embellir ni la noircir ». Ce livre, remarquablement bien écrit et documenté, vous permettra de saisir Les vérités cachées de la guerre d’Algérieloin de tous les partis pris idéologiques et de combattre les jugements réducteurs qui empêchent l’objectivité historique…

 

Franck ABED



21 réactions


  • Hervé Hum Hervé Hum 28 novembre 2018 09:40

    L’auteur use de la technique de la confusion, consistant à parler d’objectivité pour soutenir un livre subjectif.

    Mais disons que l’argument de civiliser les peuples pour les coloniser, fut le même utilisé pour massacrer voir génocider et déposséder les peuples premiers colonisateurs d’Amériques. C’est à dire, leur inculquer la vrai religion, qui coûta aussi ses forces et son sang et méritait donc bien comme récompense, de prendre possession de ces contrées.

    Notons d’ailleurs que c’est le même argument pour justifier la richesse des uns et la pauvreté des autres, avec le principe de ruissellement ou de premiers de cordée.

    C’est donc le genre d’arguments fallacieux fait par des esprits malins pour tromper, manipuler les benêts.

    Vu que l’auteur se présente comme « catholique, royaliste et intellectuel indépendant », il faut le ranger dans la catégorie des esprits malins. D’autant qu’être catholique, royaliste, est incompatible avec toute indépendance intellectuelle.


    • Monarque31 Monarque31 28 novembre 2018 10:51

      @Hervé Hum
      Sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, je ne vois pas en quoi la description de votre profil est plus exempte de dépendance intellectuelle que toute autre idéologie. La seule chose que vous exposez par votre commentaire est votre suffisance et votre mépris de toute personne ayant un point de vue différent du votre. Je vous souhaite de vous ouvrir aux autres, et non pas uniquement à ceux qui pensent comme vous et qui espère passivement « la porte d entrée d une nouvelle dimension de conscience d être » qui ne sera pas plus ouverte demain qu’elle ne s’est ouverte « fin 2012 ».


    • Hervé Hum Hervé Hum 28 novembre 2018 13:06

      @Monarque31

      Se décrire comme catholique royaliste, implique sa dépendance intellectuelle à sa propre croyance.

      Cela vaut bien évidemment aussi pour moi. Toutefois, certaines croyances laissent plus ou moins place à ce qu’on appelle l’honnêteté intellectuelle. Mais je ne vois pas où est l’honnêteté intellectuelle consistant à juger le monde uniquement sous le prisme de son propre égocentrisme, en l’occurrence dire que la civilisation occidentale soit supérieure pour justifier de massacrer et exploiter les autres. Tout autant affirmer développer le mode de vie occidental pour son propre plaisir et d’affirmer, sans rire, le faire pour ceux qu’on exploite et asservit. C’est le même raisonnement qui fait la théorie du ruissellement ou du premier de cordée de Macron. Selon cette même « théorie », un violeur peut toujours dire avoir seulement voulu procurer du plaisir à sa victime, cette dernière n’ayant pas su goûter le plaisir qu’il voulait lui donner.

      L’honnêteté consiste simplement à reconnaître le faire dans un but égocentrique et non fallacieux, comme le soutient l’auteur de l’article et du livre lui servant de référence.

      Aussi, avant de parler de l’auteur, j’ai bien commencé par faire la critique de son article et ne vous en déplaise, la critique d’un point de vue, n’est pas l’interdit du point de vue, mais seulement exprimer son désaccord. C’est l’interdit d’exprimer son désaccord qui est l’interdit d’un point de vue.
       


    • Monarque31 Monarque31 28 novembre 2018 15:50

      @Hervé Hum
      "Vu que l’auteur se présente comme « catholique, royaliste et intellectuel indépendant », il faut le ranger dans la catégorie des esprits malins. D’autant qu’être catholique, royaliste, est incompatible avec toute indépendance intellectuelle.« 
      Je ne parlais pas de vos arguments à propos de l’article mais de votre suffisance au sujet de la supériorité de vos croyances par rapport aux croyances des autres.
      Je suis curieux de savoir quels arguments vous permettent d’affirmer :  »Toutefois, certaines croyances laissent plus ou moins place à ce qu’on appelle l’honnêteté intellectuelle."


    • Alren Alren 28 novembre 2018 19:03

      @Hervé Hum

      Je suis athée, républicain et souhaitant ardemment un gouvernement France Insoumise.

      Cela ne m’empêche pas d’approuver l’auteur de l’article et l’auteur du livre qui énonce des faits exacts comme la modernisation de l’Algérie avec l’argent métropolitain, le fait que l’Algérie à davantage coûté que rapporté.

      Bien sûr il y a des bémols : si Alger était une capitale du niveau des métropoles européennes en matière d’équipement, celui-ci profitait essentiellement aux pieds-noirs. On ne voyait aucun arabe de la Casbah dans le musée !

      Dans le bled, les conditions de travail des ouvriers agricoles arabes étaient très dures. Ce qui explique que la guerre civile soit partie dans les campagnes plutôt que dans les villes où un certain modus vivendi régnait entre « petits-blancs », fonctionnaires, petits commerçants, enseignants et arabes urbanisés.

      Il a fallu de gros efforts au FLN pour contraindre les habitants des villes au combat, il lui a fallu utiliser la terreur sur les arabes et l’amorçage du cycle attentats-répression collective.

      Ces urbains ont d’ailleurs connu une baisse sévère de la qualité de la vie après l’Indépendance.


      Il est certain que Blum, par exemple, ne parlerait plus de « races supérieures » mais de civilisations plus avancées, plus de confort et moins de peine pour les citoyens, davantage de soins médicaux et d’éducation générale et culturelle.

      Et je suis sûr que Victor Hugo pensait la même chose en utilisant le vocabulaire de son temps.


      Une étude semblable pourrait être faite sur l’Indochine : son développement nous a sans doute davantage coûté qu’il n’a rapporté.




    • CN46400 CN46400 28 novembre 2018 20:53

      @Alren
      "Une étude semblable pourrait être faite sur l’Indochine : son développement nous a sans doute davantage coûté qu’il n’a rapporté."
      Ca dépend du point de vue, posez la question à la famille Michelin, il vous parlerons des plantations d’hévéas.....


    • Hervé Hum Hervé Hum 28 novembre 2018 21:17

      @Alren

      Relisez mon commentaire précédent, il répond déjà au votre...

      Pour le redire d’une autre manière, vous ne pouvez pas prendre comme argument le fait de faire les choses dans votre seul intérêt, utiliser les autres dans votre seul intérêt et affirmer le faire dans l’intérêt de celui que vous exploitez pour justifier son exploitation, sans que cela ne relève pas de la mauvaise foi et uniquement de la mauvaise foi. De la malhonnêteté intellectuelle.

      De plus, affirmer que la colonisation à plus coûté qu’elle n’a rapportée, ne vaut éventuellement que pour le prolétaire français qui servait aussi de chair à canon pour coloniser les pays, mais certainement pas pour ceux qui l’ont décidés et fait financer par les deniers publics.

      Non, si la colonisation n’avait pas rapporté infiniment plus qu’elle a coûté, la France et l’Europe, emmenées par leur élite capitaliste, n’auraient pas été des empires dominant du XIXème siècle. A savoir que la colonisation fut un moteur très puissant pour soutenir l’effort industriel et technique des capitalistes européens.

      Bon, il y aurait encore beaucoup à dire... Notamment avec le néo colonialisme.

      Ne vous méprenez pas, la colonisation est le fait majeur de l’histoire de l’humanité et tous les pays sont le fait d’une colonisation. Mais affirmer coloniser pour le bien du colonisé est de la pure fumisterie intellectuelle.

      Tenez, c’est le même argument utilisé pour justifier les guerres faites au moyen orient. On a juste remplacé le mot civiliser par démocratiser.


    • Hervé Hum Hervé Hum 28 novembre 2018 22:03

      @Monarque31

      Ma croyance ne m’oblige pas à faire dépendre mon jugement d’un autre comme le pape ou le roi, mais uniquement du respect des relations de causalités. C’est la seule manière d’être intellectuellement honnête, à condition de ne pas se tromper de relations !!!

      Ainsi, je peux admettre que la colonisation a plus coûté aux prolétaires français que cela lui a rapporté, mais certainement pas à ceux qui ont décidés de la conquête.

      Or, c’est eux qu’il faut regarder en premier lorsqu’on étudie la chaîne de relations de causalité, les autres étant des conséquences en tant que moyen humain servant les intérêts d’une petite classe. Et la cause de toute colonisation est la recherche de profit, que l’entreprise ait plus ou moins bien réussie ne change pas la cause, seulement la conséquence. Mais cela ne peut servir d’argument pour se dédouaner de son intention première.

      Surtout lorsque les colonisés ne demandaient pas de l’être, surtout de perdre leur territoire et de devoir travailler pour le colon... A moins que vous souteniez que les habitants du lieu n’attendaient que cela !!!


    • Monarque31 Monarque31 29 novembre 2018 10:13

      @Hervé Hum
      J’imagine que personne ne vous a parlé de l’ouverture d’une porte de conscience fin 2012, vous l’avez deviné tout seul.
      Pour le reste vous parlez pour ne pas répondre directement à mes questions et m’amener sur un terrain que je ne contredis pas. Ce qui m’irrite chez vous est simplement le fait que vous regardez ceux que vous ne comprenez pas de haut, en mettant bien évidemment ces personnes dans des cases. Catholique ou royaliste ne signifie pas forcément fanatique ou soumis.


    • Hervé Hum Hervé Hum 29 novembre 2018 12:55

      @Monarque31

      J’imagine que personne ne vous a parlé de l’ouverture d’une porte de conscience fin 2012, vous l’avez deviné tout seul.

      Disons que d’un coté il y a une « théorie » expliquant la réalité physique sur la base d’une compréhension des relations de causalité quelque peu différente de celle connue jusqu’alors et de l’autre, l’influence accepté d’ami-e-s, croyant en la prophétie du calendrier Maya. Mais la base fondamentale reste le principe de relations de causalité, qui montre effectivement la nécessité d’une prise de conscience générale et explique très concrètement pourquoi et comment.

      Sinon, je ne vois pas où je ne répond pas directement à vos questions, reformulez les  !

      Ce ne sont pas tant les gens que je regarde éventuellement de haut, mais leur raisonnement et si c’est le mien qui est faux, on peut et doit de la même manière me regarder de haut.

      Quand à mettre les gens dans des cases, désolé, mais pour le cas ici présent, c’est l’auteur qui le revendique et non moi qui l’y met. S’affirmer catholique et royaliste implique le principe de la soumission, sans cela, cela ne veut rien dire. Tout simplement parce que ce sont des systèmes pyramidaux, basé sur l’infaillibilité du chef suprême.

      Perso, je reconnais et affirme ma soumission au principe de relations de causalité, à sa raison, logique supérieure. Vous pouvez même y voir une forme de fanatisme, mais avec le grand avantage qu’elle permet de ne pas se laisser abuser par d’autres êtres humains, qu’il soit pape ou roi. C’est même la seule solution pour avoir un système politique et économique équitable et démocratique. Seule la raison le permet et la passion l’interdit, à condition de ne pas les confondre !


    • Monarque31 Monarque31 29 novembre 2018 15:38

      @Hervé Hum
      Chacun a sa propre compréhension du principe de causalité, certains diront que si la technologie est arrivée aussi vite sur Terre c’est obligatoirement à cause des aliens, d’autres diront que si Dieu nous punit c’est obligatoirement à cause des femmes, chacun voit midi à sa porte, tout le monde est persuadé que sa théorie est aussi juste que 2+2 font 4 et c’est ce que j’essaye de vous expliquer depuis le début.
      A propos des cases dont je parlais, un exemple facile à comprendre ce sont les rois, qui sont tout ce qu’il y a de plus royalistes, mais à qui sont-ils soumis ? Et encore ce n’est qu’un exemple simpliste, mais le royalisme, ou même le catholicisme, est compris différemment dépendant des personnes, et on ne peut préjuger des valeurs d’une personne avec ses étiquettes. Dire qu’une personne doit absolument avoir telle ou telle valeur parce qu’elle a une idéologie que mon petit orgueil comprend d’une certaine façon est tout ce qu’il y a de plus puéril.


    • Hervé Hum Hervé Hum 29 novembre 2018 16:34

      @Monarque31

      je ne vais pas vous expliquer sur le pouce comment le principe de relations de causalité me parle. Cela dit, j’ai mis les parenthèses, car je ne considère pas qu’il s’agit d’une théorie, mais plutôt d’une méthode d’analyse logique. j’ai utilisé le mot théorie pour faire court. Mais disons qu’on s’accorde pour dire que ce sont les causes qui produisent des effets et les effets qui donc répondent aux causes, pas l’inverse

      Le principe tel que je le suis (suivre), dit, entre autres choses, que l’être n’a de choix que des finalités, des buts, mais ne décide pas des moyens, ceux ci sont déterminés par la réalité physique. Autrement dit, la fin ne justifie pas tant les moyens, elle les nécessites. Différence subtile, mais fondamentale. Où, si les moyens n’existent pas, il faut les créer, sinon, cela reste une utopie. Etc...

      ceci pour vous dire que je ne parle pas du principe dans son application à des cas particulier comme vos exemples, mais du principe dans ses conditions fondamentales et qui n’ont que peu à voir avec le principe de causalité d’Aristote.

      Mais faisons donc un petit cas pratique avec votre petit exemple.

      A qui est donc soumis le roi ? Normalement à lui même ! Sauf si sa fonction n’est plus que symbolique, sinon, en tant que souverain, il ne répond de ses actes qu’à lui même.

      Maintenant, indépendamment de la personne, être catholique implique l’obéissance à la doctrine de la foi et au pape, en tant que souverain pontifie où sa fonction est tout, sauf symbolique. Celui qui refuse l’autorité papale, fait sédition et on appelle cela un schisme, tel que les protestants et autres évangélistes. Idem si vous êtes royalistes au sens propre et non figuré, c’est dire symbolique, cela implique l’obéissance au roi ou militer pour son retour sur le trône. Cela implique aussi un système pyramidal de gouvernance et la division de la société en classes sociales distinctes, sans cela, se dire royaliste est une formule creuse. Alors bien sûr, on peut se dire un peu catholique ou un peu royaliste, mais cela n’a qu’une seule conséquence, l’absence réelle d’adhésion. On est alors royaliste comme on pourrait se dire anarchiste le lendemain. Les mots n’ont alors aucune valeur, vide de sens.

      Le principe de relations de causalité implique la cohérence de ses idées, sans cela, il n’y a pas relation de causalité et alors, on est dans le seul domaine de l’imaginaire, son propre imaginaire où on peut être catholique protestant bouddhiste avec un zeste d’hindouîsme, ou royaliste anarchiste et républicain. Il peut être midi et minuit en même temps au même endroit. Mais dans la réalité, cela ne fonctionne pas, parce que le propre de la réalité, c’est de parler du particulier dans l’espace-temps commun, alors que l’imaginaire fait l’inverse !

      Or, c’est par la technique de la confusion que les tenants du capitalisme actuel font passer un système structurellement inique et violent (par définition, il ne peut pas être pacifique) pour un système juste et pacifique. Donc, en trompant les gens sur les relations de causalités en jeu. Ici, voir midi à sa porte, indépendamment du respect du principe de causalité permet de diviser pour mieux régner.

      Tenez, lisez mon article « petite analyse du mécanisme confusionnel, intentionnel et non intentionnel », vous aurez une idée plus précise


    • Monarque31 Monarque31 29 novembre 2018 16:59

      @Hervé Hum
      Le roi est dépendant de lui-même ? Vous signifiez par là que vous êtes indépendant de vous-même ? Le reste n’est que confusion, vous êtes une caricature de ce que vous critiquez vous-même dans votre article. Sous couvert de bonnes intentions vous entretenez votre propre confusion pour des raisons qui vous sont propres. Vous noyez votre incompréhension dans un flot de mots pour vous rassurez. Méditez sur la métaphore de la brindille et de la poutre, et arrêtez de vous prendre trop au sérieux, nous sommes tous si peu de chose.


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 novembre 2018 09:31

      @Monarque31

      C’est votre lecture qui est confuse, non ce que j’écris.

      Le roi est souverain, cela veut dire qu’il est juge et partie et donc, n’est dépendant que de sa propre conscience. Lorsque le roi doit répondre de ses actes envers ses sujets, du moins, envers ceux qui peuvent lui disputer le pouvoir, alors, il perd d’autant de sa souveraineté et celle ci est transféré vers ceux qui en ont la réalité effective. Mais étymologiquement, être souverain, c’est être juge et partie, sans cela, on parlera de représentation symbolique de la souveraineté (cas de la reine d’Angleterre). Mais on ne peut pas se dire souverain sans en avoir les attributs.

      Vous avez donc mis une confusion là où il n’y en a pas pour soutenir votre affirmation comme quoi je suis confus. C’est ce qu’on appelle de la mauvaise foi ou malhonnêteté intellectuelle. C’est d’ailleurs quasiment toujours la même technique qui m’est opposée. A défaut de pouvoir me contredire, faire une lecture biaisé, me faire dire l’inverse de ce que j’écris pour pouvoir affirmer que je me trompe. C’est imparable ! C’est ce genre de méthode sophiste que je dénonce et qui m’irrite le plus.

      ensuite, fort de votre confusion que vous avez projetez sur moi, vous la généralisé à tout ce que je dis, par facilité et pour pouvoir tout rejeter en bloc, selon le but initial que vous vous êtes fixé dans notre échange.

      Enfin, ici, il ne s’agit pas de savoir si ce que j’écris est « sérieux » et si nous sommes « peu de choses », mais de savoir si ce que j’écris est valide sur le plan logique. J’ai publié 14 articles, vous avez donc tout loisir pour démontrer que ce que j’ai écris est « confus » et noie cette confusion avec des mots.

      A vous lire !!!


  • Decouz 28 novembre 2018 10:41

    heu, vérités cachés, c’est un titre accrocheur, ceux qui s’intéressent à la question connaissent un peu ces problèmes, rien d’extraordinairement nouveau.

    Les motivations de Charles X étaient en effet multiples et ne concernaient pas que la piraterie et le coup d’éventail, il y aussi le pillage du trésor de la Régence, dont analysé minutieusement par Pierre Péan, ce trésor a été acheminé par différentes voies pour servir les conspirations carlistes.

    L’aide de la France a servi ...quelques familles qui ont fait fortune, les équipements d’infrastructure étaient financés par les impôts..locaux. La conquête initiale a permis la constitution de la fortune de certaines familles françaises, du fait des marchés truqués ou inexistants, les petits artisans ou industriels qui comptaient bénéficier des commandes de l’armée ou de l’administration ont été écartés.

    Marx disait que l’agriculture de l’Algérie n’était pas aussi « développée » que celle de la France, mais qu’elle était suffisante pour les habitants, il y avait de grandes surfaces collectives occupées extensivement par des tribus ou servant aux nomades.

    Un des buts ou des effets de la colonisation a été de « privatiser » la terre, d’en faire un bien marchand conformément au droit romain et nom un bien collectif conformément au droit musulman (même si il y avait des propriétés privées), certes cette privatisation a aussi bénéficié à certains autochtones qui ont pu devenir des grands propriétaires, mais le mouvement général a été de repousser les populations vers les terres moins fertiles, de déposséder les tribus et les nomades de grandes superficies, soit par séquestre de guerre, soit par décision administrative (territoire d’une tribu divisé, une partie devenant bien privé).


    • Monarque31 Monarque31 28 novembre 2018 11:01

      @Decouz
      On en revient finalement à la problématique de la vision de ce qu’est une civilisation et de son progrès. On ne juge une influence (ici celle de la France sur un territoire d’Afrique du Nord) qu’à partir de sa petite personne auto-centrée sur ce qu’elle considère comme étant bien pour elle et donc pour tout le monde. Jugement qui finalement ne concerne que l’opinion publique (et donc le bétail passif) puisque ceux qui dirigent n’en ont cure et ne regardent que leur propres intérêts. Considération à mettre en perspective avec ce qui se passe actuellement et qui permettrait d’arrêter de croire que les choix politiques et économiques sont une question d’idéologies, mais bien uniquement une question d’intérêts de ceux qui ont le pouvoir de prendre des décisions et de les faire appliquer. Tout n’est qu’une histoire d’intérêt et de rapport de force. Nous ne sommes pas beaucoup plus « civilisés » que n’importe quel animal sauvage, et je suis persuadé que Jules Ferry et Léon Blum en étaient très bien conscients.


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 28 novembre 2018 12:56

    Ceci étant dit, nous posons la questions suivante : la République et les républicains de toutes tendances auraient-ils la mémoire sélective ? Le 22 juillet 1885 à la Chambre des députés, Jules Ferry, le père de l’école gratuite, laïque et obligatoire «  vantait le devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures  ». Qui sait que le 9 juillet 1925 Léon Blum, militant socialiste, « saluait le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture »   ? Peu de monde et c’est regrettable.


    Ben au moins à cette époque on ne tortillait pas du luc pour … droit

    Deux exemples frappants entre deux nations : France/Allemagne, 3 guerres conséquences :des millions de morts, mais deux peuples qui grâce à leurs intelligences ont su tourner la page.

    France:Algérie, deux peuples qui se méprises ,.. chercher l’erreur


    Ensuite la stratégie des pieds noir : faire suer le burnous, des musulmans ben tout simplement a été l’embryon de la rébellion !


    @+ P@py ( ancien d’AFN )



  • julius 1ER 28 novembre 2018 18:15

    s’il faut parler de la colonisation comme d’un mouvement historique, il faudrait plutôt parler « des colonisations » car la colonisation de l’Algérie n’est pas le même mouvement que la colonisation de Saint Pierre et Miquelon par ex ou de la Réunion ....

    L’ Algérie avait déjà été colonisé par l’Empire ottoman or les français succèdent aux Ottomans et là il est clair que l’apport n’a pas été le même mais c’est plusieurs siècles plus tard et c’est avec dans les bagages les fruits de la révolution industrielle

    et en termes d’infrastructures quantitativement les français ont fait beaucoup plus que les ottomans ... on peut dire qu’après leur départ les français ont laissé un pays développé avec des routes, un réseau ferroviaire, des installations portuaires, des écoles, des hôpitaux, des réseaux d’eau, etc ...en bref l’Algérie était devenue un pays moderne et c’est sur ces bases là qu’il s’est développé !!!

    alors c’est vraiment le côté institutionnel et politique qui n’a pas suivi le mouvement l’arabe local étant considéré comme un sous citoyen et c’est bien cela qui a précipité la fin de l’Algérie française !!!


  • mmbbb 28 novembre 2018 20:19

    a l auteur " Ce sont les accusations les plus graves ». L’auteur précise que « ces mots sont à manier avec prudence, à bon escient en étant sûr de sa cible.

    «  Les propos de Macron ne sont pas si graves, Je ne défends pas Macron, mais ils inscrivaient ces actes de barbarie dans le cadre de l evolution du droit international. la torture est désormais classée comme crime contre l humanite dans le droit international . Nous serions condamnes si nous procédions a de tels actes . Toutes les personnes arc-boutées dans leurs idees n ont pas su evaluer ses propos . La France s est perdue dans cette guerre qui n en etait pas une puisqu il s agissait de pacification. On peut remercier Lyautey de s etre oppose a la departementalisation du Maroc , nous aurions eu deux guerres Quant au titre, de la part d un historien, je le trouve racoleur . Etrange que l auteur est oubie le duc d Aumale , extrai d Herodote » e 16 mai 1843, un escadron de 500 cavaliers commandé par le duc d’Aumale, fils du roi Louis-Philippe, enlève la smala d’Abd el-Kader. Cet exploit est le point d’orgue de la guerre de conquête menée par les Français en Algérie.

    " . Il s agissait des le depart deja d une guerre de conquête . Que cet auteur arr^te avec ses circonlocutions . L auteur est coutumier de ce type d article .

     


  • benamri 29 novembre 2018 00:00

    qu’avant la conquête française, les habitants de l’Algérie ne se sentaient pas algériens. Aucune révolte généralisée (contre les Turcs) n’eut jamais lieu qui permettrait de parler de sentiment national algérien  ».

    les Algeriens ont fait appel a la turquiepour les proteger des espagnols

    la France elle est intervenu pour coloniser

    toute la difference est la


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 29 novembre 2018 17:22

    Il n y a plus rien de caché maintenant : « France CFLN »-« Algérie FLN » = La fin !

    « LE RÉGIME A TORD DE ME NÉGLIGER »

    https://www.facebook.com/notes/mohammed-madjour/le-regime-a-tord-de-me-negliger/2893625317329529/


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