mardi 16 mai 2017 - par Jules Elysard

Macron est-il fasciste ?

Historiquement, non, Macron n’est pas fasciste. Et ses laudateurs s’insurgeront qu’il a été porté au pouvoir par un front anti-fasciste. Oui, aujourd’hui, même la droite est anti-fa.

Le fascisme, c’est la violence organisée, le parti de masse puis le parti unique, le culte du chef, le viol des foules par propagande politique...

La violence est encore à venir, mais elle viendra.

Le reste est déjà là, même la tendance de « La République En Marche  » à devenir un parti unique. Ce nouveau nom, c’est un détournement de Zola. Mais cette idée de « marcheurs » traîne avec elle depuis le début des souvenirs de « grande marche », de « marche sur Rome », et des « marcheurs blancs » de Game of Throne.

Quant au « chef », dans une grande tradition de dictateurs ou d’apprentis dictateurs, il s’est affiché sans vergogne avec sa moitié indissociable : Brigitte, c’est un peu Eva Peron et beaucoup Cécilia et Carla, les compagnes successives de ce Sarkozy qui est, après Hollande, l’autre modèle de Macron.

 

 

Mais tout cela ne fait qu’un fascisme d’opérette. Le capitalisme a su utiliser le fascisme réel quand il lui était utile pour contenir ou détruire le mouvement ouvrier ; il a su s’en débarrasser quand il devenait trop coûteux. 

Les années trente dont on nous rebat les oreilles, disant qu’elles reviennent, il faut préciser qu’elles reviennent en farce sous l’apparence du Front National. En revanche, les méthodes des fascismes (allemand, italien et japonais), comme celles d’un prétendu « communisme » (russe ou chinois), ont été reprises dans la gestion des entreprises, et des « ressources humaines » que sont aux yeux des « managers » les populations laborieuses.

La bonne conscience humaniste qui règne en Occident dénonce, sous le nom de « systèmes totalitaires », les « dictatures fascistes » qui ont sombré en 1945 et les « dictatures communistes » qui se sont écroulées en 1989. Mais ces « systèmes totalitaires » ont survécu, et pas seulement en Chine où la « culture chinoise » a réussi la synthèse remarquable d’un capitalisme dirigée par un parti communiste. Ils ont survécu aussi dans les grandes entreprises dont « le management des ressources humaines » s’est inspiré grandement des méthodes de propagande, de contrôle des esprits, d’obtention de l’assentiment et de la servitude volontaires. Qui n’a pas remarqué, dans la publicité commerciale et la propagande d’entreprise, l’emploi convulsif de la notion de « révolution culturelle » ?

Le « management », ce n’est pas seulement des méthodes de gestion de ressources, humaines et inhumaines. C’est aussi une idéologie qui règne dans le « monde entrepreneurial »  : le « totalitarisme démocratique », que parfois l’on nomme « gouvernance ».

 

 

Comme les méthodes du totalitarisme politique étaient passée dans le monde de l’entreprise après la seconde guerre mondiale, les méthodes managériales sont passées dans les « démocraties » à partir des années septante. On y a considéré les nations comme des entreprises, les populations comme des ressources humaines à qui il fallait arracher un assentiment au changement.

L’Union Européenne a été pionnière en ce domaine. En 2005, les gouvernements qui ont choisi de soumettre un nouveau traité à référendum l’ont fait à la manière des « consultations d’entreprises ». L’assentiment seul était raisonnable et possible aux yeux des gouvernants. C’était ce que disait déjà Margaret Thatcher en 1985  : « There is no alternative ».

En France, la dernière séquence électorale, commencée en 2007 et qui vient de se terminer, est une autre manifestation de cette « démocratie totalitaire ». Macron est bien le digne héritier de la sarkhlollandie.

https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/08/macron-cible-par-la-cia/

Le Front National tient le rôle du repoussoir nécessaire dans cette opération. Sarkozy se flattait de s’être fait élire en piquant les voix de Le Pen : ces langues qui se déliaient pour exprimer la xénophobie et le la peste identitaire. Les gazettes lui en savaient gré. Dix ans de politique antisociale ont abouti à faire progresser année après année le vote « protestataire » et « populiste » porté par ce Front National. Les « gestionnaires » estampillés PS ou UMP ont convenu aisément qu’il leur était impossible de se succéder les uns aux autres sans le « secours » de ce « parti d’extrême droite », dirigé désormais par la fille de son fondateur. Il était nécessaire que La Pen La Peste soit qualifiée au second tour en 2017,pour y être opposée soit au remède raisonnable, soit Macron, soit Fillon.

Quand une autre option s’est dessinée à la gauche, non pas de la gauche, mais de la droite LSD (Libérale, Sociétale et Démocratique), née dans le PS et représentée désormais par Macron, il a fallu intervenir d’urgence. Mélenchon semblant pourvoir perturber ce jeux à trois, il a été dénoncé comme un Choléra aussi grave, voire plus grave, que la Peste.

Les candidats sélectionnés pour le second tour sont ceux qu’avaient choisis la banque, Gattaz, Hollande et la plupart des gazettes. Sachant pertinemment que l’élection était jouée, ils ont fait donner l’artillerie médiatique, non pas pour faire barrage à un invraisemblable danger fasciste, mais pour assurer à leur messie un score de plus de 60%. Ils ont proclamé sans vergogne qu’il fallait mettre dans l’urne un bulletin Macron, même si l’on ne soutenait pas son programme.

Une fois, la chose acquise, les courtisans n’ont pas eu des pudeurs de gazelle, comme ce Bourlanges qui sur France Inter, dès le lundi matin, enfilait perles, insultes et contre-vérités :

« deux électeurs sur trois... le meilleur pourcentage jamais obtenu depuis Jacques Chirac en 2002 »

« les ordonnances, c’est prévu par la constitution...... c’est une procédure normale pour l’élaboration des lois en période d’urgence quand on doit faire des choses »

« Là nous avons quelqu’un qui est particulièrement bien élu. »

« Les gens qui se sont abstenus n’étaient pas contre Mme Le Pen. »

« L’élection négative, ça serait vrai s’il avait été élu à 55%, mais il a été élu à 66%. »

https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-08-mai-2017

 

 

Macron n’aura peut-être pas la majorité « La République En Marche » qu’il semble souhaiter. Mais la souhaite-t-il vraiment ? Une majorité de droite « Repus » pourrait mettre en œuvre une politique de régression sociale en lui laissant le loisir de poser comme un modérateur.

Pour reprendre une expression d’Emmanuel Todd, on pourrait dire de cette élection a été un « flash totalitaire ». Mais cela ne devrait pas surprendre. Depuis longtemps déjà, aux Etats-Unis, le taux moyen d’abstention tourne autour de 45%. C’est une façon pour les classes possédantes de rétablir le vote censitaire, puisque ce sont les classes défavorisées qui, majoritairement, renoncent à voter.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/09/elections-americaines-l-abstention-en-hausse-par-rapport-aux-annees-obama_5027949_4355770.html

En France, le discours tenu sur l’abstention a été particulièrement pervers. Elle a été confortée, valorisée, ainsi que le vote blanc, pour le premier tour, au motif que l’offre aurait été insuffisamment diversifiée. Au second tour, l’abstention comme le vote blanc ont été stigmatisés par les mêmes commissaires politiques. Les populations défavorisées qui se sont déplacées, parfois deux fois, pour voter ont des raisons de se sentir abusées et de se tourner vers des solutions violentes.

http://www.leparisien.fr/economie/creuse-des-salaries-de-gm-s-sous-traitant-de-psa-et-renault-disent-avoir-piege-leur-usine-11-05-2017-6938700.php

Le « hold-up » opéré par Macron n’est pas celui dont se repaissent les journaux et dont auraient été victimes un sinistre Fillon ou un PS en décrépitude. C’est celui dont ont été victimes une fois de plus les oubliés de la mondialisation heureuse qui se sont vu confisqué leur vote. Il y quelque chose d’Arturo Ui chez le président élu.

https://www.franceinter.fr/politique/emmanuel-macron-ou-le-hold-up-du-siecle

Le « flash totalitaire » risque de se poursuivre dans les urnes en juin, puis dans la rue. Et cette fois, la répression policière aura l’assentiment de la population, si elle a donné à ces deux droites (« LSD » et « Repus ») la majorité nécessaire.



30 réactions


  • pipiou 16 mai 2017 17:52

    J’ai aussi :
    Macron est-il trotskyste ?
    Macron est-il dentiste ?
    Macron est-il anarchiste ?
    Macron est-il vichyste ?
    Macron est-il véliplanchiste ?
    Macron est-il philatéliste ?
    Macron est-il assurancetourix ?
    Macron est-il ventriloque ?


  • Sergio Sergio 16 mai 2017 18:48

     ’ C’est celui dont ont été victimes une fois de plus les oubliés de la mondialisation heureuse qui se sont vu confisqué leur vote ’


    Si Mr Macron s’est retrouvé au 2ème tour, c’est bien grâce aux votes de ses propres électeurs du premier tour. Du coup les oubliés seraient plutôt les battus du premier tour, et j’en suis. Maintenant en dehors de se plaindre et de refaire le monde, qu’est ce qu’on fait ? Parce que là, je vous rappelle qu’on est en 5ème République, que la proportionnelle est un mirage, et que ça complote pour les pleins pouvoirs à l’Assemblée, qu’il aura d’une façon ou d’une autre, vu que son premier ministre est de droite. 
    Qui dans l’opposition aura l’assentiment du peuple ? Serait-ce celui qui nous enverra au charbon en nous demandant de sortir dans la rue ? 
    A la question est-il fasciste, la réponse est non, à la question, sommes-nous responsables, la réponse est oui. 

    • babelouest babelouest 16 mai 2017 19:19

      @Sergio
      Il EST fasciste, de la pire espèce, celle qui sait déclencher les guerres mondiales (la finance), et je n’en suis pas responsable, puisque j’ai voté aux deux tours CONTRE lui (non, je ne me suis pas abstenu, c’eût été criminel).


    • Sergio Sergio 16 mai 2017 19:58

      @babelouest


      C’est bien dommage qu’on se détermine au premier tour à voter contre, plutôt que pour un candidat. Je vous comprends car, j’imagine que les politiciens ont du mal avec la décroissance et la démondialisation, c’est surtout pas rentable pour eux, en terme d’image, il va de soi que pour nous .... je vous laisserai nous l’expliquer, serait-ce trop tard ou trop tôt ? 

    • babelouest babelouest 16 mai 2017 20:09

      @Sergio
      Soyons optimistes, disons trop tôt....

      Mais viendra notre temps, viendra notre heure ! C’est alors, je le crains, qu’on pourra regretter : il est trop tard.


    • baldis30 18 mai 2017 10:59

      @Sergio
      «  au premier tour ».... ?

      Mais quel candidat valait-il la peine qu’on glissât son bulletin dans l’enveloppe ? 

      Onze nullités ... incapables de faire une synthèse même partielle entre les besoins de la France ( et non pas les désirs de puissants lobbies discrets


  • izarn izarn 16 mai 2017 22:13

    les oubliés de la mondialisation heureuse

    Vous etes sérieux ou vous fumez la moquette ?
    Peut-on etre heureux avec une économie mondiale qui reste à un niveau d’il y a 15 ans, sans aucun espoir visible de redémarrer...
    http://investmenttools.com/images/wfut/crb/bdi.gif

    Peut-etre que des connards sont heureux de profiter de la planche à billet, mais à part ça...


  • troletbuse troletbuse 16 mai 2017 22:55

    Macaron est un fasciste. Rothschild est un fasciste.


  • JBL1960 JBL1960 16 mai 2017 23:46

    Le fascisme est déjà dans la place non ? Précisément depuis Nicolas le Mauvais, qui est la référence de MacDeRoth comme on l’avait compris, tant il en a les tics de langage, qui fait que parfois on a l’impression d’être face à Sako jeune. Avec EnMarche on a vraiment l’impression de faire marche arrière toute. Alors c’est clair qu’avec ce Macaron là, on va tous se faire péter les gencives qu’on veaute ou pas, pour le moins. Le gars qui devant les ouvriers de Whirlpool affirmait qu’il n’était ni de gauche, ni de droite et qui nomme un Bilderberger comme lui, du reste, comme PM. Les Zélites sont dans la place avec Macron sur le trône Élyséen et franchement tout a été organisé afin que ce soit lui, et personne d’autre. La Marine s’est couché lors du faux-vrai débat, a certainement été grassement récompensé, et hop, circulez y’a rien à voir... Comme d’hab. Bof, de toute façon on sait qu’il n’y a pas de solutions au sein de ce système, qu’il n’y en a jamais eu et qu’il n’y en aura jamais. Comme l’a dit Thomas Moreau le 9 mai dans la Revue Ballast « Soyons le peuple qui manque » c’est en 2ème partie de ma publication du jour qui traite précisément du « sacre » de ce nouveau Napoléon. L’instant Meurice d’hier fut savoureux qui parlait de L’investiture d’Emmanuel Macron « On n’a un nouveau roi » et c’est tout à fait ça ; https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=RfZQPFjBtMA


  • chapoutier 17 mai 2017 04:20

    un projet, une personne, un peuple ---- macron

    Un peuple, un empire, un chef -----hitler

    après c’est vous qui voyez

    petite déclaration de macron en juillet 2015

    ’’“Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu.”


    • babelouest babelouest 17 mai 2017 04:28

      @chapoutier
      macron semble oublier que la constitution le précise (article 3) : le seul souverain est le peuple dans son entier.


    • Legestr glaz Ar zen 17 mai 2017 06:13

      @babelouest

      Le président élu est aussi le garant du respect des traités (article 5 de la constitution). JLM semble l’oublier. Peut-il « désobéir » babelouest ? 

    • baldis30 18 mai 2017 11:00

      @babelouest
      mais il s’en contrefout de la Constitution ....


  • Jeff Parrot Jeff Parrot 17 mai 2017 07:08

    Vous rigolez j’espere, au 21 siecle c’est le fascisme 2.0, loin de la personalisation des annees 30, la technologie fait le boulot, la collaboration est indolore, masquee par la technologie, la bureaucratie et la novlangue. Pas d’ideologie, juste sauver ses fesses avant la decroissance qui aura lieu quand tous les moyens de production et toute la connaissance technologique seront possedees par un cercle plus reduit.
    Oui la decroissance aura bien lieu, mais pas comme l’imaginent les decroissants smiley


  • baldis30 17 mai 2017 10:43

    bonjour,

    l’expression que j’attendais depuis longtemps :

    « le viol des foules par propagande politique... »

     avec le mot qu’il faut « viol » car c’est bien de cela qu’il s’agit par toutes les propagandes dont nous subissons tous les jours la violence !

    Et on n’hésite pas à violer les consciences ... sur le danger fasciste policier, sur les techniciens et ingénieurs dont les dénonciateurs se servent comme des boucs émissaires de leurs propres carences, sur les géniaux petits inventeurs présentés comme des victimes de ces abominables ingénieurs,..... 

    En matière scientifique le viol est devenu à la mode : violons le principe de conservation de l’énergie, violons le principe de Carnot, violons les lois de l’électrotechnique, violons l’usage des antibiotiques, et il s’en fallut de peu pour que Einstein ne fût lui-même violé avec des neutrinos supraluminiques... mais on fera mieux la prochaine fois...

    L’ère des violeurs s’est installée au grand jour, progressivement, instillée subrepticement ....


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 17 mai 2017 10:54

    Le reste est déjà là, même la tendance de « La République En Marche  » à devenir un parti unique. Ce nouveau nom, c’est un détournement de Zola. Mais cette idée de « marcheurs » traîne avec elle depuis le début des souvenirs de « grande marche », de « marche sur Rome », et des « marcheurs blancs » de Game of Throne.

    Cela rappelle aussi le maréchal Pétain et le nom du parti d’Ariel Sharon, Kadima.


  • zzz999 17 mai 2017 10:56

    La plupart des régimes fascistes sont nés de l’avènement soudain d’un quasi inconnu poussé au pouvoir à vitesse grand V par la grande industrie ou la finance.....ça ressemble furieusement à Macron.

    On attend avec effroi l’avènement des jeunesses macronniennes !


  • Claire29 Claire29 17 mai 2017 11:35

    Macron n’aura peut-être pas la majorité « La République En Marche »

    Je pense qu’il aura la majorité parce qu’il bénéficiera de la propagande médiatique comme il en a bénéficié pour arriver au pouvoir !
    « Diviser pour mieux régner » semble être la devise de Macron !
    Le PS est en miettes et maintenant il se donne beaucoup de mal pour diviser LR dans l’espoir que ce parti ne survivra pas à ses manoeuvres !
    Sa stratégie qui consiste à épargner certains candidats LR ou PS qui vont à la gamelle et n’auront pas de candidat REM face à eux et au contraire mettre des bâtons dans les roues à ceux qu’il veut éliminer est particulièrement vicieuse,j’y vois plus une entreprise de destruction que la volonté de rassembler et de construire !

  • sweach 17 mai 2017 12:06

    *Macron est-il fasciste ?*


    Ce terme n’est pas adapté, pour décrire notre gouvernement que nous avons depuis toujours pour moi et il ne correspond pas non plus au FN.

    Le terme qui qualifierait le mieux nos gouvernant serait Oligarchie capitaliste, (j’englobe les médias et les patrons.)

    Oligarchie car seul un petit groupe de personne décide pour le plus grand nombre, capitaliste car le but de ce petit nombre est la quête du profits.

    Par contre la notion de république est allègrement bafoué, les privatisations, les inégalités en droits, la money, la langue, la composition des citoyens, tout est progressivement détruit.

    Sommes-nous vraiment dans une république ?

    Le principe républicain le plus bafoué est la notion de « représentant du peuple », car les dirigeants que nous avons ne représentent pas le peuple avec leur actes, ils représentent la manipulation de masse, ils représentent l’Oligarchie, mais à aucun moment ils ne peuvent prétendre représenter le peuple.

    Quand les lois ne sont pas faite pour le bien du plus grand nombre, on peut se poser la question si on est dans une république.

    • Lugsama Lugsama 17 mai 2017 13:29

      @sweach

      On est dans une République, ce n’est même pas une question. Ce n’est pas parce que vos idées minoritaires ne sont pas au pouvoir que ça change quoi que ce soit, c’est même plutot le contraire.

    • sweach 17 mai 2017 14:50

      @Lugsama
      *On est dans une République, ce n’est même pas une question.*


      Ce n’est pas parce que tu l’affirme que c’est vrai pour autant


      - Elle est accessible à tous ses citoyens : 
      Pas vraiment, beaucoup de chose publique deviennent de plus en plus payante, voir privatisé, regardez nos monuments, nos musés, nos routes, nos plages, etc ... 
      Certain aspect comme devenir un représentant ou un fonctionnaire n’est pas vraiment accessible à tous, beaucoup de fonction et de poste sont réservés et fléchés.

      - Le mot « république » ... signifie au sens propre « chose publique » et désigne l’intérêt général puis le gouvernement, la politique et enfin l’État
      Si on juge les actions de nos dirigeants, ce n’est pas l’intérêt général qui prime, on peut ne pas être d’accord avec une décision mais si elle est faite pour le profits d’un petit nombre cette décision n’est pas républicaine.

      - Par la suite, en français, le mot s’est confondu avec le mot démocratie par opposition au despotisme 
      Ce sens du terme a tendance a disparaître

      Si toi tu ne pose pas la question, moi je me la pose.

      Qu’est-ce qu’une république ?
      Sommes nous dans une république ?

      Après s’être posé des questions, tu analyse des faits, des actes et tu en tire des conclusions.



  • Lugsama Lugsama 17 mai 2017 13:26
    Dire que Macron est fachiste ça montre surtout que l’on a affaire à des petits occidentaux gatés adepte de la relativité historique et intellectuel. Une bande de tocards et de looser insignifiants en sommes.

  • cétacose2 17 mai 2017 13:54

    Désormais ,les crétins ,les crapules et autres résidus sociaux ainsi que les employés de banque ont leur saint patron......


  • aimable 18 mai 2017 09:47

     la classe ouvrière de par son droit de vote ,a mis son destin dans l’urne  !
    nous en sommes là , par sa volonté .


  • Phalanx Phalanx 18 mai 2017 16:45

    Le globalisme est une édéologie fasciste (totalitaire) et raciste (migration de masse avec remplacement cultruel et physique). Il ne peut y’avoir de globalisme démocratique (la guerre contre Trump en est une preuve)


    Macron est un globaliste acharné, il sert une idéologie totalitaire. 

    Il a été élu pour finir la liquidation de la France ... sous les applaudissement des français. C’est ça le pouvoir de la propagande totalitaire.

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