jeudi 19 juin 2014 - par Robert Bibeau

Manifeste du Parti Ouvrier (2)

Nous poursuivons la publication d’une série de neuf (9) articles portant spécifiquement sur quatre questions fondamentales pour le mouvement ouvrier mondial

1) Le problème du sectarisme cette maladie qui sévit depuis des décennies dans le mouvement ouvrier. Le premier article est paru ici. 2) Ensuite, nous aborderons la question de l’unité des forces ouvrières. 3) Nous présenterons les trois instances de la lutte de classe. 4) Nous présenterons cinq leçons apprises de la Révolution d’Octobre

LE SECTARISME MALADIE SÉNILE DU GAUCHISME (la suite-2)

Le sectarisme c’est…

Le sectarisme, c’est s’émouvoir de l’opinion d’un ouvrier parce qu’elle diffère du consensus imposé à l’assemblée. Le sectarisme, c’est brimer le droit de parole dissidente au nom de l’unicité de la pensée soporifique et de la ligne politique unique. Le sectarisme, c’est refuser de participer à une assemblée, à un colloque, à un débat, à un forum, sous prétexte que des représentants anarchistes, révisionnistes, sociaux-démocrates, opportunistes, réformistes, altermondialistes et écosocialistes prendront la parole pour fabriquer du consentement stérilisant.

Depuis dix ans nombre d’organisations de la gauche bourgeoise et leurs militants ont refusé de discuter avec nous, de débattre avec nous. Ces grands « démocrates » (sic) nous ont interdits à leurs colloques et leurs forums populaires. Ils nous ont rayés de leurs listes de diffusion et de leurs médias sociaux. Ils ont refusé de recevoir notre littérature militante et nos analyses politiques de principe, manifestant ainsi leur sectarisme et exprimant leur étroitesse d’esprit et leur allergie envers une confrontation idéologique de principe. Les sectaires psalmodient « Vive la démocratie » et ils lancent les mêmes querelles et ils appliquent la même censure que les médias et les organisations bourgeoises.

Le sectarisme est unilatéral et chimérique

Le sectarisme se caractérise par la mesquinerie qui porte les associations sectaires à analyser les événements historiques et les luttes de classe d’un point de vue unilatéral et chimérique. Une secte se demandera toujours jusqu’à quel point tel ou tel combat lui aura permis de progresser et de recruter de nouveaux affidés, alors que les marxistes se demanderont plutôt jusqu’à quel point cette bataille a aidé la classe à progresser dans sa conscience vers l’émancipation.

Le sectarisme c’est juger un camarade ou un groupe par association en se basant sur des rumeurs, des « on dit que » et autres flagorneries. Le sectarisme c’est suivre aveuglément un chef de bande et citer Marx, Engels, Lénine et d’autres classiques et se donner raison par comparaison. Ce que tu écris et comment tu agis parlent si fort camarade que je n’entends plus ce que tu dis.

Le sectarisme c’est renoncer à défendre une position politique prolétarienne sous prétexte de préserver l’unité de la secte. Un exemple : L’« embourgeoisement » (gentrification) du tissu urbain est inacceptable pour les ouvriers et pour les pauvres chassés de leurs foyers. Mais pas question de démontrer comment ce phénomène se répand et s’épand dans un quartier et dans une ville s’il faut mettre en cause le gouvernement, l’État et le système capitaliste décadent, ce qui bien entendu risquerait de froisser leurs agents qui subventionnent généreusement l’organisation sectaire. Le sectarisme c’est soutenir un point de vue erroné par solidarité communaliste avec un ami ou un membre de sa fratrie.

Le sectarisme est une tactique politique petite-bourgeoise qui origine de la faiblesse théorique des gourous des sectes éclectiques. Le sectarisme surgit quand un parangon désire maintenir son emprise sans partage sur ses catéchumènes. Il les éloigne ainsi des influences prolétariennes « malsaines » (sic). Le sectarisme a complètement contaminé tous les cercles de la gauche depuis que l’Opposition de Gauche a été chassée de la IIIe Internationale. Même l’Opposition de gauche, par réaction grégaire, est tombée dans ce travers.

Partout où notre classe sue et peine, argumente et débat, cherche sa voie et s’interroge sereine, les ouvriers marxistes révolutionnaires seront présents et interviendront chaque fois que nécessaire. Ainsi, en Bretagne, des régionalistes bretons se sont amenés aux manifestations de notre classe avec leur drapeau nationaliste. À nous, ouvriers marxistes, de proposer notre drapeau internationaliste et nos slogans anticapitalistes. Au Québec, quand les étudiants ont hissé le carré rouge de la résistance sur le front économique de la lutte des classes, des nationalistes chauvins sont apparus, avec leur fanion Fleur de lys royaliste et ont perturbé les échauffourées, ce qui n’a pas fait fuir les marxistes révolutionnaires qui au contraire sont demeurés au cœur de la lutte avec nos frères, les étudiants progressistes.

Pourquoi les ouvriers révolutionnaires abandonneraient-ils le soutien à l’organisation et éventuellement la direction (au moment de l’insurrection et pas avant) du mouvement de révolte prolétarien et populaire aux différents contingents bourgeois nationalistes et aux crétinistes parlementaires ? Le sectarisme serait ici de capituler, de quitter le champ de bataille et d’abandonner notre classe à l’ennemi irrédentiste.

Le nécessaire travail militant dans les assemblées populaires

Défendre le point de vue ouvrier marxiste et promouvoir la lutte de classe sur le front économique, politique et idéologique dans les organisations de masse, les syndicats et les forums populaires et de quartier ne signifie nullement adhérer aux idées petites-bourgeoises conspiratrices propagées dans l’une ou l’autre de ces assemblées. C’est plutôt refuser d’abandonner notre classe à la propagande bourgeoise. Ce n’est pas au contingent de rejoindre son adjudant, mais au sergent de rejoindre son régiment.

Il faut être conscient qu’en société bourgeoise, la classe capitaliste possède l’hégémonie en tout et sur tout, c’est la classe dominante, ce qui est lourd de conséquences. Un partisan marxiste risque de se retrouver isolé, ostracisé et démuni s’il s’exclut lui-même des réunions syndicales ou de quartiers et des événements politiques organisés par la gauche bourgeoise où inévitablement des idées erronées, puériles, contres-révolutionnaires, réformistes, opportunistes, économistes, anarcho-syndicalistes ou électoralistes seront propagées. Le 1er mai, organiser une manifestation séparée de celle appelée par les centrales syndicales et par les partis de la gauche bourgeoise est un exemple de comportement sectaire. C’est parmi notre classe que nous devons être présents et pas isolés avec quelques lumpens prolétaires libertaires dans un cul-de-sac pour être incarcérés par les policiers.

Comment les camarades marxistes apprendront-ils à renforcer leurs liens avec notre classe ? Comment apprendront-ils à contrer les arguties de la petite bourgeoisie ? Comment apprendront-ils à polémiquer, argumenter, démontrer, étayer, prouver la vérité à propos de ces choses masquées par les agents de la bourgeoise infiltrés dans nos rangs ?

La lutte de classe sur le front de la pensée, de la propagande, de la théorie et de l’idéologie est une composante essentielle de la lutte de classe du prolétariat. La participation à cette lutte nous incombe à nous ouvriers marxistes au même titre que le combat sur le front économique et politique de la lutte des classes. Cette lutte idéologique doit être menée dans toutes les assemblées et dans toutes les organisations, sur les médias sociaux, dans les manifestations ouvrières, les assemblées et forums populaires. Le gauchiste qui refuse de polémiquer, d’argumenter, d’étudier et de débattre avec des militants sur les grands événements de notre temps est un sectaire qui doit être dénoncé pour tel.

Contre l’entrisme

Polémiquer, débattre scientifiquement, rigoureusement, argumenter dans une assemblée populaire de quartier, dans une rencontre d’ouvriers, dans un colloque de militants, dans un congrès universitaire ou un forum populaire, dans un regroupement de syndiqués et une assemblée étudiante ne constitue pas de l’entrisme sectaire, mais bien plutôt un travail d’agitation et de propagande légitime et nécessaire pour un ouvrier marxiste révolutionnaire.

L’entrisme est une tactique petite-bourgeoise qui consiste à infiltrer les organisations populaires, populistes, de quartier, syndicales, sociales, communautaires, étudiantes afin d’en prendre la direction.

Dans les années 1970-1980, au plus fort de la précédente vague opportuniste-réformiste, certaines organisations de la gauche bourgeoise ont tenté de s’emparer du contrôle d’associations populaires, d’assistés sociaux, de regroupements de sans-abris, de comités de locataires et d’ONG féministes. Un groupe trotskyste avait pris le contrôle d’un grand syndicat d’enseignants de la région de Montréal, alors que deux groupes maoïstes se sont concertés pour s’emparer de la direction d’une section régionale d’une centrale syndicale nationale. Seule une mésentente sectaire sur le partage des postes de bureaucrates syndicaux à pourvoir a empêché les deux sectes de se hisser sur la chaise de capitaine syndical régional.

Nous vivons sous la dictature de la bourgeoisie qui possède la totale hégémonie sur les organes de pouvoir politique et économique. Quiconque tente de s’emparer de la direction d’une association populiste, d’une organisation féministe, d’une mairie, d’un conseil municipal, d’une association caritative, d’un club de l’âge d’or, ou d’un club de bridge doit présenter patte blanche et manifester son ferme propos de s’amender et de ne rien perturber du fonctionnement normal de la société bourgeoise et surtout jurer fidélité à l’ordre établi.

Si les magouilleurs entristes-sectaires respectent l’ordre établi et gèrent la succursale qui leur a été temporairement confié, comme le ferait un bureaucrate syndical ou un administrateur d’ONG subventionné, ou comme le ferait un président d’association croupion, alors rien à craindre, le parangon sectaire pourra faire carrière bien payée dans cette organisation. Il chaut peu à l’État bourgeois que le petit potentat se coiffe d’un béret de Che Guevara ou d’un bonnet d’âne pourvu qu’il fasse le travail comme l’entend l’État bourgeois. Si d’aventure, le chef de la clique entriste ne respecte pas la loi bourgeoise et ne se soumet pas aux préceptes capitalistes il sera répudié, rejeté, écarté par la direction régionale, provinciale, nationale, fédérale ou internationale, quand ce ne serait pas par la base populiste elle-même, une fois revenue de sa torpeur, suite à ce coup de force à la tête de l’organisation moron. Les chefs des grandes centrales syndicales nationales québécoises, qui avaient temporairement oublié ce précepte fondateur de la légitimité bourgeoise, ont échoué en prison le temps de leur faire entendre raison… Ce qui ne fut pas long !

Il faut comprendre que ce n’est qu’au moment de l’insurrection ouvrière et populaire, quand l’ordre bourgeois craquera de toute part, que l’État bourgeois dépassé et désarticulé volera en éclats, que la population refusera d’être gouvernée par ces impotents, que les ouvriers révoltés chercheront une alternative au pourvoir bourgeois, que l’hégémonie idéologique, théorique, politique, et surtout que l’immense pouvoir économique capitaliste se sera effondré, dans une crise anarchique sans précédent ; ce n’est qu’à ce moment que la conscience de classe en soi et pour-soi du prolétariat, faisant un bond prodigieux, aura atteint un niveau suffisant pour concevoir et vouloir tout le pouvoir pour les soviets ouvriers, comme forme spécifique de la dictature du prolétariat. Alors il sera temps, et alors seulement, pour la classe (et non pas pour les apparatchiks d’un parti politique) de s’emparer de la direction des organes du pouvoir politique, militaire et économique (surtout).

Les ouvriers marxistes seront-ils prêts à fournir l’expertise pour suggérer les voies de l’édification socialiste ? La prochaine fois que l’ordre bourgeois éclatera, la société capitaliste à son stade impérialiste aura atteint le plein développement de ses forces productives et de l’évolution de ses rapports de production, au point de ne pouvoir survivre à son effondrement. Deux modes de production opposés et contradictoires ne peuvent ni ne doivent coexister. L’avènement de l’un signifie l’achèvement de l’autre. Où alors, ce sera partie remise, et il faudra comme la dernière fois (1917) attendre la prochaine opportunité révolutionnaire. Ce n’est pas pour s’emparer de quelques postes de direction et pour jouer les fonctionnaires de la gauche à la solde du capital que doivent s’activer les militants marxistes, mais pour se préparer à soutenir la classe dans sa conquête de tout le pouvoir politique et économique. Ce n’est pas la classe qui est au service du parti, mais le Parti révolutionnaire qui est au service de la classe révolutionnaire (le prolétariat).

Il n’est d’aucun intérêt de pratiquer l’« entrisme » dans les organismes bourgeois pour aller y vendre ses services aux opportunistes et aux réformistes gauchistes qui se soumettent à l’idéologie dominante avec un petit côté revendicateur, hargneux et coléreux. Ils réclament plus de réformes dans l’espoir de sauver le capitalisme, ce qui est absolument impossible. La bourgeoisie ne le peut pas et son aile gauchiste en est tout aussi incapable. Ce n’est pas pour réparer les injustices du système capitaliste que nous œuvrons à sa destruction, mais simplement parce que ce mode de production est rendu au bout de son évolution. Il est devenu inopérant. Il ploie sous ses contradictions et ne parvient plus à assurer sa reproduction élargie. Il est paralysé, ne peut plus se développer et il se traîne de crise en crise à la recherche d’une chimérique solution à ses contradictions insolubles.

Ainsi, à l’élection des députés à l’assemblée de l’Union européenne, une secte de gauche revendiquait une hausse généralisée du SMIC, alors qu’une autre clique réclamait l’augmentation des salaires, tandis qu’une troisième secte exigeait un emploi pour tous les travailleurs. C’est devant les usines en grève que ces revendications doivent être menées et gagnées (si elles le peuvent). La bourgeoisie vit de l’exploitation du travail salarié. Si elle pouvait mettre tous les salariés au travail pour leur arracher de la plus-value elle le ferait. Ces sectes d’opportunistes croient qu’il suffit d’exiger des hausses de salaire pour les obtenir. De fait, ces sectes gauchistes savent que ces revendications électoralistes futiles ne visent qu’à accaparer le vote de quelques désespérés, pour s’enfuir ensuite avec le poste de député. N’allez pas débattre de tout cela avec ces sectaires, ils refuseront de rendre compte de leur trahison.

Toutes ces expériences ratées d’« entrisme » dans les organisations de masses et communautaires, syndicales, d’ONG subventionnées et d’associations populaires, doivent-elles amener le militant marxiste révolutionnaire à se retirer sur ses terres pour construire sa ferme bio sur une commune rurale, où à s’assembler en micro cellule dans la cave de son condo et fuir toute organisation, assemblée, colloque, forum, association ou manifestation gauchiste tel un esthète monastique ?

Certainement pas ! Partout où notre classe est niée, diffamée, exploitée, rejetée, aliénée, galvaudée, trompée, partout où elle résiste farouchement, confusément, chancelante, hésitante nous y serons. Pas devant la parade –pas pour le moment– mais parmi eux, en plein milieu, écoutant, analysant et fournissant les mots d’ordre unificateurs appropriés qui font avancer le combat et fructifier la conscience de classe. Menant le coup de pierre et érigeant la barricade parmi eux. Le sectarisme, maladie sénile du gauchisme, c’est d’abandonner notre classe aux charlatans de la misère et de la guerre mortifère.

À SUIVRE… VIENT DE PARAÎTRE MANIFESTE DU PARTI OUVRIER http://www.publibook.com/librairie/...

 



45 réactions


  • lsga lsga 19 juin 2014 18:36

    « Il faut comprendre que ce n’est qu’au moment de l’insurrection ouvrière et populaire, quand l’ordre bourgeois craquera de toute part, que l’État bourgeois dépassé et désarticulé volera en éclats, que la population refusera d’être gouvernée par ces impotents, que les ouvriers révoltés chercheront une alternative au pourvoir bourgeois, que l’hégémonie idéologique, théorique, politique, et surtout que l’immense pouvoir économique capitaliste se sera effondré, dans une crise anarchique sans précédent ; ce n’est qu’à ce moment que la conscience de classe en soi et pour-soi du prolétariat, faisant un bond prodigieux, aura atteint un niveau suffisant pour concevoir et vouloir tout le pouvoir pour les soviets ouvriers, comme forme spécifique de la dictature du prolétariat. Alors il sera temps, et alors seulement, pour la classe (et non pas pour les apparatchiks d’un parti politique) de s’emparer de la direction des organes du pouvoir politique, militaire et économique (surtout). »

     
    vivement !

  • lsga lsga 19 juin 2014 18:40

    Ainsi, à l’élection des députés à l’assemblée de l’Union européenne, une secte de gauche revendiquait une hausse généralisée du SMIC, alors qu’une autre clique réclamait l’augmentation des salaires, tandis qu’une troisième secte exigeait un emploi pour tous les travailleurs. C’est devant les usines en grève que ces revendications doivent être menées et gagnées (si elles le peuvent). La bourgeoisie vit de l’exploitation du travail salarié. Si elle pouvait mettre tous les salariés au travail pour leur arracher de la plus-value elle le ferait. Ces sectes d’opportunistes croient qu’il suffit d’exiger des hausses de salaire pour les obtenir. De fait, ces sectes gauchistes savent que ces revendications électoralistes futiles ne visent qu’à accaparer le vote de quelques désespérés, pour s’enfuir ensuite avec le poste de député. N’allez pas débattre de tout cela avec ces sectaires, ils refuseront de rendre compte de leur trahison.

     
    ça me rappelle mes débats avec les militants du NPA qui réclament « l’interdiction des licenciements ».... L’économisme (au sens de Lénine) n’a pas fini de faire des ravages, les mencheviks en Europe sont partout...
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  • lsga lsga 19 juin 2014 18:42

    ça fait vraiment du bien de vous lire. 

     
    j’avoue que moi-même je peux faire preuve de sectarisme, et que je vais de moins en moins dans les assemblées, car partout je ne trouve que des keynésiens qui se prétendent marxistes... Mais vous avez raison : il faut se battre, encore et encore.

  • lsga lsga 19 juin 2014 18:55

    Bon, les critiques maintenant :

     
    1. Tout d’abord, quelle définition donnez-vous au terme « ouvrier » ? Ce terme pour vous est-il strictement équivalent à « prolétaire », ou bien excluez vous les cadres et les ingénieurs de l’ensemble des ouvriers pour ainsi le réduire au travailleur manuel en usine ?
     
    2. « L’« embourgeoisement » (gentrification) du tissu urbain est inacceptable pour les ouvriers et pour les pauvres chassés de leurs foyers. » : sommes nous bien d’accord que la gentrification n’est pas un embourgeoisement, puisque les salariés aisés qui viennent vivre en centre ville sont eux-mêmes des prolétaires ? Le problème est celui de la gestion scientifique de l’habitat, pas celui de la catégorie socio-professionnelle des habitants.
     
    3. Sur l’entrisme : je suis assez d’accord avec vous, en France d’ailleurs, Jospin l’entriste Trotskiste est au finale le 1er ministre français a avoir le plus privatiser. Toutefois, la technique que vous mêmes recommandez, à savoir d’aller dans toutes les assemblées pour débattre, c’est précisément de l’entrisme : de l’entrisme à drapeau déployé. Je suis personnellement très fier de le pratiquer, et autant que je peux, je vais débattre avec le prolétariat réactionnaire pour tenter de le convaincre. 
     
    4.«  Les ouvriers marxistes seront-ils prêts à fournir l’expertise pour suggérer les voies de l’édification socialiste ?  » Rappelons quand même que le rôle du prolétariat révolutionnaire est de faire la Révolution, beaucoup plus que de construire le Socialisme. La Révolution ne se produit pas toute seule, et le rôle du Révolutionnaire n’est pas de rêver de prendre les commandes une fois que la Révolution se produit, mais de réussir à déclencher la Révolution. 
     
    Enfin, une question : existe-t-il une internationale aujourd’hui ? Une quatrième, une cinquième ? Où en est-on ? 
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    • César Castique César Castique 20 juin 2014 10:05
      « 1. Tout d’abord, quelle définition donnez-vous au terme « ouvrier » ? »

      Si elles ne veulent pas être déshonorées, les mouches ont intérêt à se tenir le dos au mur 

       smiley smiley smiley

      « ...je vais débattre avec le prolétariat réactionnaire pour tenter de le convaincre. »

      En fait, il n’y a rien de spontané dans votre orientation politique. 

      Si on ne bourre pas le crâne des gens, ils ne savent même pas qu’’ils appartiennent à une classe sociale, ils n’aspirent pas du tout à l’émancipation que vous leur promettez - dont ils n’ont rien à cirer, parce que personne, ni vous, ni eux, ni moi, ne sait à quoi ça correspond - et leur solidarité avec le prolétariat du tiers monde, ou issu d’icelui, ne les empêche nullement d’estimer qu’il y a beaucoup trop de minoritaires visibles dans l’Hexagone, et qu’ils ne sont plus chez eux, parce que si « les ouvriers n’ont pas de patrie », selon les deux autres truffes, ils ont un « chez eux » et ils tiennent d’abord à y être entre eux.
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    • lsga lsga 20 juin 2014 15:37

      alors, en effet, un bonne partie des ouvriers sont réactionnaires. Ça a toujours été le cas. L’exploitation produit l’aliénation, pas la conscience de classe. C’est la lutte des classes qui produit la conscience de classe. Les travailleurs sont donc le plus souvent aliénés, seuls ceux qui luttent, et qui sont minoritaires, ont une conscience de classe. 

       
      Le prolétariat n’a pas de patrie : c’est un fait, indépendant de ce que pensent les prolétaires réactionnaires.
       
      L’idée est très simple à saisir :
       
      Prenez un bourgeois, qu’il soit Russe ou qu’il soit Américain, son intérêt est que les salaires baissent pour pouvoir plus facilement embaucher, que le temps de travail augmente pour rentabiliser ses embauches, que le code du travail se durcisse pour asseoir son pouvoir dans l’entreprise, que les impôts baissent pour simplifier sa vie.
       
      A l’inverse, prenez un prolétaire, qu’il soir Russe ou Américain, son intérêt est que les salaires augmentent, que le temps de travail diminue, que le code du travail lui donne plus de pouvoir dans l’entreprise, qu’il accès à un maximum de service public gratuit pour simplifier sa vie. 
       
      Les bourgeois ont donc les mêmes intérêts, quels que soit leur nationalité.
      Les prolétaires ont donc les mêmes intérêts, quels que soit leur nationalité.
       
      D’ailleurs, la vie d’un prolétaire français ressemble trait pour trait à celle d’un prolétaire arabe ou russe ou chinois ou américain : il se lève tous les matins, va travailler pour engraisser un bourgeois, rentre chez lui le soir et tente de se divertir et de profiter de sa famille avec le peu de temps et d’argent qu’il lui reste, va se coucher, et recommence le lendemain.
       
      De la même manière, la vie d’un bourgeois français ressemble beaucoup plus à celle d’un bourgeois américain qu’à celle d’un prolétaire français. 
       

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    • César Castique César Castique 20 juin 2014 18:27
      « ... en effet, un bonne partie des ouvriers sont réactionnaires. Ça a toujours été le cas. L’exploitation produit l’aliénation, pas la conscience de classe. C’est la lutte des classes qui produit la conscience de classe. Les travailleurs sont donc le plus souvent aliénés, seuls ceux qui luttent, et qui sont minoritaires, ont une conscience de classe. »

      Réactionnaires, aliénation, lutte des classes, conscience de classe, tout ça, c’est du sabir d’intello, qui n’a jamais rien fait de ses mains et qui a décidé, arbitrairement, ce que doivent être les salariés et ce à quoi ils doivent aspirer pour être prolétairement corrects.
       
      « Prenez un bourgeois, qu’il soit Russe ou qu’il soit Américain, son intérêt est que les salaires baissent pour pouvoir plus facilement embauche :.. »

      Ça, ça joue pour les manoeuvres-balai et les techniciennes de surface. Mais les emplois sont nombreux, où il faut de l’intelligence, de la compétence, du savoir-faire, de l’esprit d’initiative, de l’habileté, du talent même dans certains cas - cela, les deux pignoufs du Manifeste, ils ne pouvaient pas l’imaginer -, et ces qualités se paient.

      « ...’il lui reste, va se coucher, et recommence le lendemain. »

      Et alors ? Personne n’y croit, que le boulot sera facultatif dans votre chimérique paradis ! Si c’était le cas, vos scores au fond des urnes seraient nettement plus consistants.

      « De la même manière, la vie d’un bourgeois français ressemble beaucoup plus à celle d’un bourgeois américain qu’à celle d’un prolétaire français. »

      Qu’est-ce que vous en savez ? Le vrai patron* - que vous caricaturez en bourgeois pour suggérer qu’il vit de ses rentes - tel que le décrivait Jaurès dans La Dépêche de Toulouse du 28 mai 1890, existe encore, et c’est grâce à lui que nous avons passé de la machine à écrire au traitement de textes sur des ordinateurs de plus en plus puissants et rapides, et de la bande magnétique au CD, pas grâce à des Soviets d’enculeurs de mouches dissertant à l’infini sur les choix stratégiques de l’entreprise.

      * Et quand il ne joue pas à fond le rôle d’exploiteur que lui a attribué l’idéologie, alors l’intello l’appelle « paternaliste », en croyant vexé quelqu’un... Le c... ! smiley

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    • lsga lsga 20 juin 2014 19:13

      Tu n’as pas répondu.

       
      Je t’ai dit : Le prolétariat n’a pas de nation, car 2 prolétaires de nations et de cultures différentes ont un mode de vie plus semblable qu’un prolétaire et un bourgeois de même nationalité. Deux prolétaires de nations différentes ont les mêmes intérêts, qui sont strictement contradictoires avec ceux de la bourgeoisie, quels que soit la nationalité du bourgeois. 

       
      Va : contredit. 
       


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    • Aristoto Aristoto 20 juin 2014 20:14

      César croit à la Reconquista de la race blanche sur les territoire ’français’ souillé par la vermine aux sang impure des anciennes colonie !!!!!!!!!!!

      c cela ou me trompe-je ?!

      César dis moi est ce que Yannick Noah mérite d’être ’français’ ? Réellement est ce que l’assimilé à plus du deux tiers blanc Yannick Noah mérite son titre de citoyen/sujet/serf de république/royaume/féodalité de France !

      Allez réponds nous donc : Oui ! Non !...C’est un peu plus compliqué que ça !!!


    • César Castique César Castique 20 juin 2014 23:25

      « Tu n’as pas répondu. »

       C’est comme quand on est en face d’un prédicateur itinérant des Témoins de Jéhovan. Qu’est-ce qu’on peut répondre à un mec qui récite un catéchisme, à partir de deux prolétaires parfaitement abstraits, dont la seule chose qu’on peut dire est que leurs salaires respectifs sont dans un rapport de 1 à 20 en faveur du Français, qui a, lui, un appartement tout confort, une bagnole et une caravane et qui appartient aux 60 % d’Hexagonaux ayant prévu de partir en vacances cette année, tandis que l’autre doit envoyer son môme de douze ans au turbin, pour que la famille puisse finir le mois sans danser devant le buffet ?


    • César Castique César Castique 20 juin 2014 23:27

       « César dis moi est ce que Yannick Noah mérite d’être ’français’ ? » 

      Le sens de la question m’échappe, puisqu’il est né de mère Française. Le mérite n’a donc rien à voir dans son acquisition de nationalité. Et comme il est en train de faire un bide avec son dernier disque, on ne va pas l’accabler pour quoi que ce soit.

      Cela dit, par rapport aux *NOUS* caucasiens, il reste un *EUX* allogène. Mais enfin, ça tu le savais déjà, j’imagine.

       


    • Aristoto Aristoto 21 juin 2014 03:06

      Qu’est ce qu’on leur a foutu comme branlé à ces suisse !!! On les a pas laissé respirer !! Et l’autre con de Blanc qui nous gonflait avec ses petit gabarit technique qu’il disait ( on sait tous que Viera est un petit caucasien d’1 m 30) alors que rien ne vaut le bon vieux grand black à l’ancienne physique et puissant ! On les a bouffé je te dis ce pays qui serte de lessiveuse géante à tous les cartels mafieux du monde !

      ... !!!!

      Qu’en as tu pensé toi ???


    • César Castique César Castique 21 juin 2014 09:51

      « Qu’est ce qu’on leur a foutu comme branlé à ces suisse !! »

       Quels Suisses ????

       "Qu’en as tu pensé toi ???"

      Que la Suisse a battu la France à plate couture dans la catégorie « Sélection nationale la moins représentative de son pays »

      Renseignement pris à l’instigation de Cohn-Bendit, il s’avère que l’équipe de Suisse, sur les treize joueurs alignés hier soir, ne comptait que deux de souche – Lichsteiner et von Bergen (le second nommé a été envoyé à l’hôpital par Olivier Giroud, ça fera une anomalie de moins pour la prochaine fois).

      Pour le reste, cette équipe est aussi suisse qu’une Rolex fabriquée à Chengdu dans le Sichuan smiley Non seulement elle comptait onze joueurs d’origine étrangères, mais encore évoluant tous dans des clubs étrangers, ce qui les rend doublement mercenaires :

      Benaglio, Italien (VFL Wolfsburg) – Senderos, Hispano-Serbe  (Aston Villa) - Djourou, Ivoirien (Hambourg SV) - Rodriguez, Hispano-Chilien (VfL Wolfsburg) - Behrami, Kosovar (SSC Naples) Dzemaili, Albanais (SSC Naples) - Inler, Turc (SSC Naples) - Shaqiri, Kosovar (Bayern de Munich) - Xhaka, Kosovar (Borussia Mönchengladbach) - Mehmedi, Macédonien (SC Freiburg) - Seferovic, Bosniaque (Real Sociedad) - (Drmic 69’), Croate (Bayer Lerkusen)

      Quant au sélectionneur, Ottmar Hitzfeld, il n’a pas jugé utile de renoncer à sa nationalité allemande…

      Il y a du Guiness dans l’air.

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    • Aristoto Aristoto 21 juin 2014 14:31

      De souche .... !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      qu’est ce que té ras la paquerette dis donc !


    • César Castique César Castique 21 juin 2014 14:40

      « De souche . »


      Il faut bien que j’utilise des termes que tu es censé comprendre, aristotroll...

  • simplesanstete 20 juin 2014 00:44

    Prolétaires de tous les pays supprimez vous !
    C’est pas une classe, renseignez vous Isgaga et l’auteur, l’ouvrier,le salarié, c’est quelqu’un qui s’exécute lentement mais surement et fièrement....l’atomisé sans réseaux
    http://leuven.pagesperso-orange.fr/enquete.htm


  • Christian 20 juin 2014 06:22

    Ce n’est que lorsque les habitants de tous les pays, toutes classes confondues, arriveront à vivre en paix à l’intérieur de leur pays, qu’alors la paix s’étendra dans tous les pays. Mais pour que la paix règne dans un pays, il faut que les habitants aiment leur pays, cela s’appelle le patriotisme. Et si cette paix règne, alors aucun habitant de ce pays n’envisagera la moindre agressivité à l’encontre d’autres pays. Le patriotisme réunit toutes les classes sociales, il ne monte pas ces classes les unes contre les autres et surtout il donne la liberté à l’ouvrier de devenir patron, donc de changer de classe. Oui la liberté de changer de classe tout comme le patron qui en a marre de patronner a la liberté d’aller garder des moutons. 
    Et que les communistes qui désignent la victoire sur le nazisme comme la leur, ne viennent pas dire que le patriotisme, dont a usé Staline, n’y est pour rien, ni que les communistes français dans la résistance ne sont pas devenus patriotes.


  • eric 20 juin 2014 14:02

    Cela me rappelle ma jeunesse....on cherchait au millimètre prêt, on sentait presque ses propres empreintes digitales sur la molette du poste, c’était difficile, subtil, on risquait a tout moment de perdre la bonne fréquence, mais quant on y arrivait... ! La récompense. C’était le fou rire assuré. Ici, on n’en est pas tout a fait à l’effet comique de Radio Tirana en langue française, mais on en s’en rapproche.
    Bon, j’étais jeune à l’époque, je ne mesurai pas entièrement l’ampleur des dégâts humains causés aux peuples et aux individus par ce genre de discours.


  • soi même 20 juin 2014 19:05

    Blabla du néomarxiste , ouvre les écoutilles, tu ne sortiras pas de ce bourbier tant que tu nieras qu’il faut s’ouvrir à une compréhension spirituel du problème !


    • lsga lsga 20 juin 2014 19:13

      oui oui, c’est en faisant des prières qu’on est passé de la Monarchie au Capitalisme.... ou pas. 


    • soi même 20 juin 2014 20:18

      @ lsga, avec un raisonnement de cave on comprend pourquoi la révolution Française à été un échec !
      Une vision spirituel va au delà d’une simple causalité des faits, elle apporte aussi une compréhension et une véritable réponse.
      il ne s’agit de te transformer en crétin, tu as fait tes preuves, il s’agit se s’ouvrir à d’autre champs de réflexion pour comprendre les jeux de forces à l’œuvre !


    • soi même 20 juin 2014 20:20

      @ lsga, avec un raisonnement de cave on comprend pourquoi la révolution Française à été un échec !
      Une vision spirituel va au delà d’une simple causalité des faits, elle apporte aussi une compréhension et une véritable réponse.
      il ne s’agit pas de te transformer en crétin, tu as fait tes preuves, il s’agit se s’ouvrir à d’autre champs de réflexion pour comprendre les jeux de forces à l’œuvre !


    • lsga lsga 21 juin 2014 14:38

      la Révolution française a renversé l’Aristocratie. En cela, elle a été un succès. A part les sans-culotte, il n’y avait pas de prolétaires en France à cette époque, la Révolution Français ne pouvait donc pas être une révolution prolétarienne. 


    • soi même 21 juin 2014 15:48

      ( la Révolution française a renversé l’Aristocratie ) à bon expliquer moi se fait : LE DUC D’ORLEANS, PHILIPPE EGALITE

      PHILIPPE EGALITE VOTE LA MORT DU ROI ?

    • soi même 21 juin 2014 15:56

      Et oui lsga, le marxisme n’a aucune justification à revendiquer la révolution française pour justifier son idéologie !

      Pour preuve , je vous invites à lire, Les Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme de Schiller et vous verrais du coup comme Marx-léniniste à fait de la révolution Française une fable convenue !

       


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 juin 2014 19:29

    @ isga

    Est- ce que je me trompe si je dis que vous êtes PCF ou ex-PCF ou proche PCF ??? Vous mêlez des tas d’idées et de concepts dans une sauce nationaleuse - gauchiste.

    1) Classe ouvrière = Tout individu travaillant contre salaire et dont la production constitue une marchandise - commercialisée (ce qui signifie que la plus-value qu’il aura produite lui sera confisquée et qu’elle sera récupérée via la vente par le capitaliste) Les deux éléments sont nécessaires - travailler contre salaire mais aussi produire de la plus-value - spoliée.

    2) L’embourgeoisement de certains quartiers est un concept nouveau que je commence à étudier - et je me rends compte qu’il est truffé de danger d’après les remarques et les questions que vous présentez. Je vais compléter mes études avant de vous répondre.

    3) NON se mouvoir dans - parmi notre classe pour la connaitre - connaitre ses luttes et sa misère ce n’est pas de l’entrisme. Nous sommes chez-nous dans une assemblée de notre syndicat. Mais je recommande de ne surtout pas tenter de prendre un poste de direction dans ce syndicat ou cette association populaire de quartier ou autre car vous seriez alors avaler par le système ou rejeter et briser. (relire mon texte) NON JE N’AIME PAS DU TOUT VOTRE REMARQUE SUR LE PROLÉTARIAT RÉACTIONNAIRE. L’autre monsieur a raison de vous taxer d’intello et de petit-bourgeois. Le prolétariat n’est pas réactionnaire - C’est la go-gauche qui raconte ces balivernes pour culpabiliser le prolétariat de ne pas votre PS ou Front de Gauche ou PCF ou NPA ce qui serait en effet RÉACTIONNAIRE. Le prolétariat français est beaucoup trop expérimenté pour voter pour ces gauchistes petits-bourgeois. DE fait il ne vote pas le prolétariat et c’est preuve d’une grande sagesse de classe.

    4) Réviser vos positions sur la mission des révolutionnaires responsables de déclancher la révolution dites-vous FAUX.

    Les millions de prolétaires que compte la France et dans l’Europe aussi devront se mettre en marche - totalement dégoûter du sors qui leur sera réservé - comme lors de la 1ere guerre - ecoeuré de mourir au front ou sous les bombes - vont se mettre en marche et rejeté toute cette société d’un bloc parce que insatisfaisante - meurtrière - dégénérée ce n’est que pendant ce soulèvement pour lequel les révolutionnaires auront bien peu à faire que la question de la direction - organisation de ce mouvement - sa consolidation - son orientation anti-réformiste mais révolutionnaire se posera rapidement et que l’avant-garde bénéficiera d’une petite fenêtre d’opportunité

    Les classes sociales font l’histoire pas quelques héros révolutionnaires. Notre rôle aujourd’hui est de bien étudier et comprendre ces choses - de diffusés - débattre se raffermir - nous lier à la classe et réparer les conditions subjectives. Les conditions objectives nous n’avons aucun contrôle sur elles.

     

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    • lsga lsga 20 juin 2014 19:52

      Non, on ne s’est pas compris. Je ne vous en veux pas de réagir agressivement, moi aussi, à force de débattre avec les Keynésiens nationalistes, je fini par m’énerver et parfois par taper à tord sur des camarades.

       
      Donc :
       
      0. Je n’ai jamais été encarté dans aucun parti. Je considère le PCF comme un parti nationaliste, raciste, qui a été le véritable créateur du FN version Marine Lepen (voir : Les propos racistes de George Marchais et de Robert Hue)
       
      1. Parfait. C’est aussi ce que je me tue à expliquer. Comme je ne vous ai pas beaucoup lu, je voulais simplement m’assurer de votre position. En France, des partis comme le NPA exclue les cadres et les ingénieurs du prolétariat, et font croire que la classe ouvrière, se sont uniquement les gens qui travaillent en usine.
       
      2. Vous avez raison d’être perplexe. Il faut en effet éviter d’utiliser le terme bourgeois à tord et à travers. Bourgeois n’est pas une catégorie socio-professionnel, c’est une Classe. Les cadres et les ingénieurs, le salariat aisé de manière générale, devient progressiste. Quand une usine est délocalisée : ils prennent conscience qu’ils sont des prolos comme les autres.
       
      3. Je suis désolé que cela vous chagrine, mais je vis dans un pays ou les fascistes font 25% aux élections, sur un continent où le prolétariat à voter pour Hitler. Matériellement, en Europe, nous sommes confrontés à un prolétariat réactionnaire et raciste qui appelle à plus d’Impérialisme Français. Je ne peux donc pas faire dans l’angélisme : la réalité à laquelle je suis confronté m’en empêche. En France, l’immense majorité du prolétariat est raciste et réactionnaire. Voilà un article que j’ai écrit sur le sujet, je serais intéressé d’avoir vos critiques (qui seront virulentes, je n’en doute pas) :
       
      Si vous voulez critiquez l’entrisme (et je vous suis à 100% sur votre critique), prenez la peine d’étudier ce qui se nomme « entrisme à drapeau déployé », et qui est le strict inverse du premier entrisme. 

      4. Je ne comprends pas ce que vous m’avez répondu. Je pense que réduire le rôle du révolutionnaire à guider le prolétariat vers le Socialisme est une position idéaliste. Il me semble que le rôle du révolutionnaire, c’est de faire la Révolution, c’est à dire de transformer les luttes syndicales désunies visant de petits progrès économique vers une lutte unie visant le renversement de la bourgeoisie et l’abolition de la propriété des moyens de production. Je voulais m’assurer que c’était aussi votre position, car votre propos peut porter à confusion ( suggérer les voies de l’édification socialiste)

      Historiquement, les révolutions ont toujours été réalisées par une minorité progressiste, par l’avant-garde du prolétariat. Encore aujourd’hui, en Tunisie par exemple, les progrès démocratiques se sont traduit par la victoire de la Réaction qui était largement majoritaire (comme en France en 1848 avec Napoléon 3). Peut-être cela changera-t-il à l’avenir ? Nous verrons. Pour l’instant, en Europe, ça sent le Fascisme à plein nez, et les prolétaires sont plus racistes que jamais. 
       
      Quoi qu’il en soit, j’apprécie beaucoup vous lire. C’est incontestablement ce que j’ai lu de plus révolutionnaire sur ce site. 
       
       
       

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    • soi même 20 juin 2014 20:42

      ( Je suis désolé que cela vous chagrine, mais je vis dans un pays ou les fascistes font 25% aux élections ) t’es pas mathématicien pour un sou, tu oublie 60% d’astention en France !
      Et je parle pas d’autre pays qui ont atteins 92% .
      C’est avoir un esprit borner de prendre qu’un aspect de la réalité et non pas l’ensemble des faits !


    • lsga lsga 21 juin 2014 12:37

      50% des électeurs du FN se sont abstenus. Leur score aurait dut être bien supérieur.

       
      De toute manière, le racisme et le fascisme en France vont BIEN AU DELÀ des électeurs du Front National. À chaque fois que j’entends « on ne peut pas dire que tous les électeurs du FN sont racistes et fascistes », je répond « il y a bien plus que les électeurs du FN qui sont racistes et fascistes ».
       
      Une grande partie des électeurs de l’UMP sont aussi négrophobes et islamophobes. 
      Une grande partie des électeurs dit « de gauche » sont totalement américanophobes (au Front de Gauche, c’est même devenu un argument de campagne officiel), antisémites (sous couvert de lutte contre Israël et contre la finance, ils soutiennent l’extrême droite nationaliste palestinienne, jusqu’au NPA), et tous sont totalement condescendant vis à vis des immigrés.  Au FdG, à la télévision, Jean-Luc Mélenchon n’hésite pas à dire qu’il faut « permettre » aux immigrés de rester chez eux. 
      i> et la défense des droits sociaux nationaux. Le gouvernement PS peut se permettre de taper sur les ROMS, car l’immense majorité de la population française DÉTESTE LES ROMS. Les Français, dans leur immense majorité, soutiennent une politique racialiste qui consiste à envoyer des milices tabasser des hommes, des femmes et des enfants sans défense. 
       


       
      La vérité, c’est que si nous n’arrivons à déclencher un mouvement de grèves et de manifestation à échelle européen dans les 10 ans, l’Europe va sombrer dans le fascisme, et la France dans le Nazisme. Pas besoin de coup d’État : c’est le prolétariat réactionnaire qui les soutiendra. 
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    • lsga lsga 21 juin 2014 12:38

      tin ça a buggué et ça m’a coupé une grosse partie du texte. Peu importe. 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 21 juin 2014 12:46

      Tain Isga ,tu viens de lire l« idéologie française » de BHL ?
      Tu l’a trouvée chez Emmaus ou dans une déchetterie ?


    • lsga lsga 21 juin 2014 13:18

      c’est ça, continuez à fermer les yeux sur ce qui se passe en France et en Europe...


    • jaja jaja 21 juin 2014 13:24

      @ Isga : « En France, des partis comme le NPA exclue les cadres et les ingénieurs du prolétariat, et font croire que la classe ouvrière, se sont uniquement les gens qui travaillent en usine. »
      Encore une fois tu confonds tout... Classe ouvrière et prolétariat sont deux choses distinctes. Et la position du NPA que tu ne connais manifestement pas (ce qui ne t’empêche pas de délirer) n’est pas du tout celle que tu lui prêtes. Il y a un site du NPA qui reprend les positions défendues par ce parti. Avant de dire de monstrueuses conneries prière de t’y reporter en respect pour celles et ceux qui nous lisent que ta prose assomme d’âneries jour après jour...

      « S’affirme ainsi le paradoxe suivant : jamais le prolétariat – au sens minimal de l’ensemble des individus qui n’ont que leur force de travail, manuelle ou intellectuelle, pour vivre – n’a été aussi fort numériquement dans la population active en France, et jamais peut-être il n’a été aussi marginalisé en tant que force politique. Or il faut bien reconnaître que cela n’est pas seulement vrai en France mais dans tous les pays du centre de l’économie-monde capitaliste (notamment aux Etats-Unis, en Allemagne, et en Grande-Bretagne). »
      http://npa2009.org/content/d%C3%A9c...

      Dossier « où en est le prolétariat » qui convaincra chacun qu’Isga divague et prête à autrui des positions qui servent son discours d’idiot (au mieux)... Mais qu’attendre d’un défenseur du TAFTA et de l’UE, telle qu’elle est, du droit à Israël de coloniser et massacrer les Palestiniens, du pourfendeur des grèves des cheminots, du dénonciateur de la classe des « manouvriers », c’est-à-dire des travailleurs sans qualifications, et du « lumpenprolétariat » auquel il assimile les habitants des banlieues alors qu’il défend les populations embourgeoisées des nouveaux quartiers branchés...
      http://npa2009.org/node/39876

      Isga n’est qu’un réac qui mène le jeu du casseur des luttes existantes, sociales ou anti-impérialistes (comme en Palestine) au profit, que ce soit conscient ou non, de ses maîtres de l’oligarchie capitaliste...Qu’il sache aussi que lorsqu’il discute avec un militant du NPA et pour critiquer ce parti, cela ne le dispense pas de connaître la position du NPA reflétée dans ses textes et sa presse, et pas seulement de ce militant particulier qui est tout à fait libre d’appartenir à telle ou telle tendance du NPA.
      Ce n’est pas toujours simple et surtout pas pour l’éléphant dans un jeu de quilles qu’est notre ami Isga, le faux marxiste petit bourgeois, qui n’a jamais été foutu de s’organiser nulle part ni de créer autre chose que le bordel autour de lui... 

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    • lsga lsga 21 juin 2014 13:40

      « Classe ouvrière et prolétariat sont deux choses distinctes.  »

      C’est toi qui ne comprend rien. Et heureusement, l’auteur de cet article ne tombe pas dans ce genre de confusion. 
       
      Il le dit en point 1 :
      « Classe ouvrière = Tout individu travaillant contre salaire et dont la production constitue une marchandise - commercialisée  »
      et c’est très bien dit. 
       
      Vous, vous divisez la classe ouvrière en Catégorie sociaux-professionnelles, c’est à dire qu’au lieu d’unir le prolétariat, vous le divisez. 
       
      Encore une fois, votre site est rempli d’article à phraséologie marxiste, mais aux élections, où même dans les débats (y compris sur ce site), vous défendez un « ouvriérisme » mièvre (comme tu viens de le faire à l’instant), un keynésianisme imbécile (votre programme « d’urgence ») et même un nationalisme peu assumé (défense des droits sociaux en France, de l’industrie néo-coloniale en France, défense des leaders nationalistes à l’étranger)
       
      bref : aucun des articles marxistes du site du NPA ne reflètent les positions réelles du NPA. Ils vous servent, comme tu le fais avec moi en ce moment, de cache nez. Votre programme aux élections est Keynésien, nationaliste et populiste ; vos positions officielles prises dans les médias sont keynésiennes, nationalistes et populistes. Ce n’est pas parce que vous avez 3 articles à la phraséologie marxistes qui sont perdus au fin fond de votre site que cela y change quoi que ce soit. 
       
      Tu peux me traiter de réac si ça te chante : moi je soutiens les communistes Israéliens, pas les nationalistes palestiniens ; moi je soutiens l’union des prolétariat européen et américain, pas la lutte contre « l’Europe américaine » ; moi je soutiens l’union des prolétariats européens, pas la lutte pour la défense du système social-national gaulliste ; moi j’appelle à l’abolition de la propriété privée des moyens de production , pas à l’interdiction des licenciements.
       
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    • jaja jaja 21 juin 2014 13:58

      Tu peux lécher le cul à Bibeau vous êtes loin d’être sur les mêmes positions...ça a l’air de t’échapper...
      Bon j’ai dit ce que j’avais à dire je ne vais pas aujourd’hui faciliter ton trollage de petit bourge réac... j’ai mieux à faire


    • lsga lsga 21 juin 2014 14:02

      désolé, mais sur le fait que la Classe Ouvrière est constituée par l’ensemble des personnes dont les revenus proviennent de la vente de leur force de travail : on est d’accord ; et c’est un de mes points d’oppositions principaux avec toi, qui considère que « Classe ouvrière et prolétariat sont deux choses distinctes.  ».

       
      Après, lui aussi semble soutenir les nationalistes palestiniens, et c’est précisément pour cela que j’en ai parlé : je ne lèche le cul de personne, je cherche la confrontation d’idée avec tous. 
       
      En tout cas, tu abandonnes l’argumentation pour passer à l’insulte, et tu refuses d’admettre que la défense du Keynésianisme National est une stratégie qui mène la classe ouvrière à l’échec. 

    • soi même 21 juin 2014 16:04

      @ JAJA lève le pouce et assis toi de dessus !


  • Norbert 20 juin 2014 20:26

    @Eric, vous avez sûrement tourné finement la molette, mais il arrive parfois qu’au bout du compte on ait rien appris. Ce sont rarement les discours ou les idées qui causent les dégâts aux peuples. Les idées, les plans sont une chose, la réalité une autre. On accorde beaucoup trop d’importance et de pouvoir aux idées d’un groupe quel qu’il soit. Le Stalinisme, la bureaucratie, les morts du « communisme » (puisque c’est de cela que vous voulez parler)  ne proviennent pas d’un quelconque vice de forme contenu dans des idées marxistes pas plus que le terrorisme dit islamique par exemple ne prend ses sources dans les versets du Coran ni les guerres de religion dans la Bible. Probablement que l’Ancien testament fourmille d’appels au meurtre (il faut exterminer les peuples idolâtres et leurs enfants jusqu’à la septième génération) mais le Nouveau testament qui a première vue semble beaucoup plus tolérant et prône le pacifisme, n’a pas empêché les catholiques irlandais d’employer la force (et je ne juge pas).  Il serait facile également de montrer que les actions des maoïstes s’écartent à 180 degrés des idées fondamentales du marxisme. 

     Y a-t-il moins de peuples opprimés, moins de guerre, moins de désastres depuis que le « communisme » officiel a été vaincu ?

    Regardez ces misérables enfants russes (certains n’ont pas 10 ans) exemptés d’école, et en remplacement, passer leurs jours à laver les luxueuses voitures des nouveaux milliardaires. Et puisque vous parlez de Tirana allez voir en Albanie maintenant.

     Les idées  ont d’autant plus d’impact qu’elles s’appliquent à travers l’action sur un petit champ de l’expérience. En cuisine le goût de votre mixture est directement lié à sa recette. La réussite d’une  expérience de laboratoire dépend directement de l’adéquation des idées scientifiques qui la sous-tendent. D’une mauvaise idée tactique peut résulter la perte d’une bataille. En monarchie les idées du roi et ses excentricités peuvent peser lourd sur le régime mais s’il s’avérait que ses idées aillent à l’encontre de la monarchie il est peu probable que ce souverain ait une longue vie. On voit déjà apparaître des forces matérielles que les simples idées ne peuvent plus contrôler. Le nazisme n’est pas un catalogue de « mauvaises idées » qui se sont répandues dans le peuple et que rien ne peut arrêter. Ce fascisme n’aurait eu qu’un pouvoir de nuisance très limité si la classe bourgeoise et les industriels allemands résignés ne s’étaient pas décider à le financer pour se sauver. Et le maintien du capitalisme allemand était devenu incompatible avec le moindre des droits démocratiques et nécessitait justement le recours au fascisme.La Révolution russe reste à mon sens un précieux phare. Les discussions quant à sa dégénérescence continuent. Le plus grand crime de la bureaucratie stalinienne est d’avoir tué  les révolutionnaires et d’avoir trahi cette révolution. Cette bureaucratie a gagné en raison d’un rapport de force sur l’arène internationale et il n’y avait pas de formule ou d’idée magique pour s’en prémunir. Cependant je n’identifie nullement le Stalinisme au Nazisme comme ces histrions qui ont fabriqué leur cholestérol sur un mensonge qui paie bien. Les militants communistes de base, même dans l’ignorance des machinations staliniennes, se sont toujours battus pour un idéal universaliste pas pour la suprématie de la race blanche. En ce sens je me rapproche ici de l’auteur du texte ainsi que d’Isga  qui me semblent tous deux bien plus avisés que vous, même si je salue les préoccupations humanistes qui vous habitent.

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    • soi même 21 juin 2014 13:15

      ( Ce sont rarement les discours ou les idées qui causent les dégâts aux peuples ) A bon, que faites vous du cas, Lénine ?


  • jaja jaja 21 juin 2014 13:22

    @ Isga : « En France, des partis comme le NPA exclue les cadres et les ingénieurs du prolétariat, et font croire que la classe ouvrière, se sont uniquement les gens qui travaillent en usine. »
    Encore une fois tu confonds tout... Classe ouvrière et prolétariat sont deux choses distinctes. Et la position du NPA que tu ne connais manifestement pas (ce qui ne t’empêche pas de délirer) n’est pas du tout celle que tu lui prêtes. Il y a un site du NPA qui reprend les positions défendues par ce parti. Avant de dire de monstrueuses conneries prière de t’y reporter en respect pour celles et ceux qui nous lisent que ta prose assomme d’âneries jour après jour...

    « S’affirme ainsi le paradoxe suivant : jamais le prolétariat – au sens minimal de l’ensemble des individus qui n’ont que leur force de travail, manuelle ou intellectuelle, pour vivre – n’a été aussi fort numériquement dans la population active en France, et jamais peut-être il n’a été aussi marginalisé en tant que force politique. Or il faut bien reconnaître que cela n’est pas seulement vrai en France mais dans tous les pays du centre de l’économie-monde capitaliste (notamment aux Etats-Unis, en Allemagne, et en Grande-Bretagne). »
    http://npa2009.org/content/d%C3%A9clin-m%C3%A9tamorphoses-ou-%C3%A9clipse%E2%80%89-le-prol%C3%A9tariat-comme-sujet-politique

    Dossier « où en est le prolétariat » qui convaincra chacun qu’Isga divague et prête à autrui des positions qui servent son discours d’idiot (au mieux)... Mais qu’attendre d’un défenseur du TAFTA et de l’UE, telle qu’elle est, du droit à Israël de coloniser et massacrer les Palestiniens, du pourfendeur des grèves des cheminots, du dénonciateur de la classe des « manouvriers », c’est-à-dire des travailleurs sans qualifications, et du « lumpenprolétariat » auquel il assimile les habitants des banlieues alors qu’il défend les populations embourgeoisées des nouveaux quartiers branchés...
    http://npa2009.org/node/39876

    Isga n’est qu’un réac qui mène le jeu du casseur des luttes existantes, sociales ou anti-impérialistes (comme en Palestine) au profit, que ce soit conscient ou non, de ses maîtres de l’oligarchie capitaliste...Qu’il sache aussi que lorsqu’il discute avec un militant du NPA et pour critiquer ce parti, cela ne le dispense pas de connaître la position du NPA reflétée dans ses textes et sa presse, et pas seulement de ce militant particulier qui est tout à fait libre d’appartenir à telle ou telle tendance du NPA.
    Ce n’est pas toujours simple et surtout pas pour l’éléphant dans un jeu de quilles qu’est notre ami Isga, le faux marxiste petit bourgeois, qui n’a jamais été foutu de s’organiser nulle part ni de créer autre chose que le bordel autour de lui... smiley

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    • jaja jaja 21 juin 2014 13:23

      Post mal placé j’en remets une copie sous le post d’Isga... désolé...


    • lsga lsga 21 juin 2014 13:42

      ça aurait été pas plus mal de faire le débat ici... maintenant si l’auteur veut répondre à ma réponse... ça va être un peu bordélique...

       


    • lsga lsga 21 juin 2014 13:45

      et encore une fois, ce n’est pas par gaité de coeur que lutte contre le NPA en ce moment. Jamais, il y a une dizaine d’année, j’aurais pu croire qu’un jour je lutterais contre le NPA. Durant des décennies, j’écoutais les paroles de Besancenot comme celle du grand maître à penser.

       
      Le fait est que depuis, j’ai lu, je me suis instruit ; et je dois le reconnaître : il devient extrêmement urgent de faire une Révolution Européenne, c’est une question de la plus haute importance, si nous n’en sommes pas capables, l’Europe va sombrer dans le fascisme. 
       
      En vous trompant de méthode et de discours, vous n’êtes pas simplement dans l’erreur, vous repoussez le prolétariat français d’une lutte de Classe authentiquement révolutionnaire. 

  • scylax 21 juin 2014 23:27

    Parti ouvrier ? On croit rêver ; d’ailleurs les commentaires ne viennent que des ouvriers en chambre qui ne savent même pas se servir d’un marteau. Pitoyable. 

    Le communisme a été vaincu en Europe par trois grandes grèves générales en Pologne, Allemagne de l’Est et Tchécoslovaquie en 1988 et 1989.

  • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 juin 2014 02:11

    En effet c’est très bordélique cet échange et je ne sais plus à qui et sur quoi répondre - sorry - désolé.


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