jeudi 30 mai 2019 - par Bernard Mitjavile

Où va la droite ?

L’explosion de la droite avec un résultat pour LR inférieur à 10% est, avec la montée des écologistes, le résultat significatif des européennes aboutissant à des remises en cause douloureuses.

Laurent Wauquiez a voulu défendre une politique à la fois identitaire de droite concernant les questions d'immigration et de sécurité et libérale sur le plan économique, proposant de meilleurs contrôles de l’immigration au niveau national et européen et une politique économique ouverte et libérale assez proche de celle d'E. Macron. L’idée n’était pas mauvaise en soi mais l’époque ne s’y prêtait plus à cause de la perte de crédibilité des hommes politiques de droite au fil des ans.

En effet l’électeur de droite a été trop roulé dans la farine dans le passé, que ce soit par J. Chirac puis N. Sarkozy, concernant les promesses de contrôle de l’immigration, de fin du laxisme judiciaire, de nettoyage de la racaille « au karcher » en Seine-St-Denis pour reprendre une expression de N. Sarkozy, ceci sans que les réformes économiques et de la fonction publique aient tellement avancé.

Aussi sur les questions de sécurité et d'immigration, cet électeur ne fait plus confiance à la droite classique et préfère voter directement Rassemblement National. Etre trompé une fois avec J. Chirac qui avait un certain charisme, cela se comprend, deux fois avec la bonne campagne présidentielle de Sarkozy en 2007, cela peut encore passer mais trois fois, cela ne passe plus. De l’autre côté ce n’était pas plus brillant et la présidence de Hollande a porté un coup sévère à la gauche.

Concernant les questions économiques, l'électorat traditionnel de droite plutôt libéral et pro-européen, conscient que la France a besoin de réformes économiques de fond, est plus attiré par LREM que par le RN, l'affrontement Marine Le Pen - Macron à la dernière présidentielle ayant déjà montré qu’il n’était pas prêt à avaler la pilule d’un retrait brutal de l’Euro et d’autres propositions économiques assez farfelues avancées par Florian Philippot, le numéro 2 du FN à l’époque, se rapprochant de celles de Jean-Luc Mélenchon.

Une question se pose, comment en est-on arrivé là ? Tous ces brillants énarques qui ont truffé les directions des partis de droite (RPR, UMP, LR) n'ont-ils rien vu venir ? En fait, la raison profonde de cette situation remonte à un blocage, un interdit pseudo-moral initié par F. Mitterrand, un fin politicien, lui-même loin d'être un exemple moral repris par toute la classe journalistique, les « autorités morales » du landernau médiatique ainsi que des "intellectuels" comme BHL ou Julien Dray eux aussi loin d'être des parangons de vertu, l’interdit de passer tout accord avec le FN de Jean-Marie Le Pen au nom de la défense de la République contre un nouveau fascisme fantasmé.

Un homme politique pouvait avoir donné dans toutes sortes de combines, détournements d’argent, surfactures ou autres lors de campagnes électorales, tout passait sauf le crime de négocier avec le FN lors d'élections pour les présidences de régions ou autres. Aussitôt les leaders de la droite, Chirac ou ses successeurs, envoyaient un oukase à l'homme politique tenté par ce rapprochement, même s’il s’agissait de quelqu’un de relativement honnête par rapport au milieu politique comme ce fut le cas de Charles Millon en 1998 lors des régionales.

Mitterrand prenait la posture du commandeur dans Don Juan devant ces écarts par rapport à la ligne fixée tout en aidant en sous-main au développement du FN, un peu comme aujourd'hui Macron avec Marine Le Pen, entre autres en introduisant de la proportionnelle aux élections législatives pour permettre au FN d’avoir un groupe substantiel à l'Assemblée Nationale. Cela a permis au PS de se maintenir malgré sa baisse de popularité et d’éviter la formation d’une large coalition gouvernementale de droite. Les grands professeurs de morale de gauche toujours prêts à dénoncer toute alliance avec le FN, ne trouvaient pas grand-chose à redire contre l’installation d’un système racket des municipalités par le biais d’un organisme centralisant les fausses factures au niveau national pour financer le PS (Urba Gracco). Concernant une éventuelle coalition de partis de droite avec le FN, quelques rares voix faisaient remarquer que Mitterrand dans le passé n'avait pas hésité à passer un accord de gouvernement avec les communistes dont il était loin de partager toutes les opinions, s'étant montré assez combattif face aux communistes en tant que ministre de l’Intérieur de la 4ème République, aussi pourquoi interdisait-on à droite ce que la gauche n’hésitait pas à faire.

A l’époque, le FN et la droite gouvernementale étaient plus compatibles qu'aujourd’hui sur le plan économique. Contrairement à ce qu'écrivait récemment Yvan Rioufol dans le Figaro, prônant un rapprochement entre le RN et LR en arguant que Marine Le Pen contrairement à son père, n’était pas « infréquentable », en économie Le Pen était beaucoup plus proche des positions de la droite que sa fille aujourd'hui : il admirait le président américain Ronald Reagan qu'il avait rencontré en 1987 aux USA, se présentant comme un Reagan français et dénonçait les dépenses de l'Etat. Le RN d'aujourd'hui a soutenu la défense du statut de cheminot lors de grèves difficilement justifiables à la SNCF et défend un Etat interventionniste et dépensier en prenant comme bouc émissaire la Commission Européenne pour les difficultés économiques rencontrées par la France sans proposer grand-chose pour la réduction de la dépense publique.

En conclusion, que peut-on espérer pour la droite ? Une évolution des positions antilibérales et anti-européennes du RN ? Cela est possible, après tout, Marine Le Pen avant la présidentielle réclamait la sortie de l'Euro pour changer sa position juste avant le débat avec E. Macron suite à une alliance rapide avec Nicolas Dupont-Aignan et depuis elle a encore évolué. D’autre part, les élus LR ont compris que l’immigration était aux yeux d’une majorité de Français une question prioritaire passant même avant le réchauffement climatique. D’autre part, les municipales vont sans doute amener pas mal de rapprochements entre élus RN et LR au niveau local sans qu'il y ait cette fois-ci de caciques pour les interdire, les hommes politiques se montrant très créatifs quand il s'agit de sauver leur siège.

Finalement, il est peu probable que la droite politique disparaisse avalée par le RN et LREM, ceci d'autant plus que les idées de droite pour une application plus stricte de la loi, un meilleur contrôle de l'immigration et la nécessité de réformes économiques progressent dans l’opinion publique comme les idées écologiques mais si l’avenir est loin d’être bouché pour la droite, une chose de sûre, elle aura perdu pas mal de temps en se soumettant à une pseudo-morale prônée par des Tartuffes de gauche avec la complicité de responsables de droite.



26 réactions


  • Jonas Jonas 30 mai 2019 12:48

    "Finalement, il est peu probable que la droite politique disparaisse avalée par le RN et LREM, ceci d’autant plus que les idées de droite pour une application plus stricte de la loi"

    Elle ne disparaîtra pas, mais elle sera réduite comme le PS aux alentours de 5%, puisque, comme vous le soulignez, son créneau d’économie libérale est déjà pris par Macron, et son créneau identitaire et civilisationnel est pris par le RN.

    La stratégie politique de Macron est absolument exemplaire. Le système est maintenant totalement verrouillé, les élections opposeront dorénavant LaREM et le RN, avec victoire systématique pour LaREM.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 30 mai 2019 16:13

      @Jonas C’est ce que disent pas mal d’analystes politiques mais les Français ne vont peut-être pas se contenter d’un choix si pauvre.


    • Jonas Jonas 30 mai 2019 17:39

      @Bernard Mitjavile « C’est ce que disent pas mal d’analystes politiques mais les Français ne vont peut-être pas se contenter d’un choix si pauvre »

      Il n’y a plus que deux choix possibles :
      soit l’Europe des nations, dans le but de reprendre son indépendance, pour arrêter l’hémorragie de la fuite de nos entreprises livrées à la concurrence mondialisée, et stopper l’immigration de masse (RN)
      soit l’Europe mondialiste économique et libérale de Macron désirée par les classes sociales aisées et les patrons d’entreprises qui ramasse les centristes, la gauche et la droite (LaREM).

      Tous les autres choix se cassent la figure, l’UPR faisait plutôt rigoler, et NDA aurait mieux fait de se rallier au RN.
      Les politiques de Hamon, LFI, PS, UDMF,... qui jouaient sur le soutien des minorités (arabes, musulmans, noirs, LGBTQ+,...) et leur surenchère sur la chasse à l’homme blanc ne semble guère faire recette.
      Seuls les Verts peuvent faire temporairement illusion, jusqu’à ce que d’ici moins de 5-10 ans, on s’aperçoive qu’ils jouent le jeu des grands groupes industriels, en faisant la promotion de projets pharaoniques conduisant à la destruction d’écosystèmes naturels.
      Comme les parcs éoliens, des machines de dizaines de tonnes chacune, dispersées sur des centaines de km² en pleine campagne qui massacrent la vie animale et végétale, sans compter les milliers de tonnes de béton injectés dans le sol pour les stabiliser (une simple éolienne de 300 tonnes nécessite plus de 1 000 tonnes de béton enfouis dans le sol : pour donner un ordre de grandeur, cela correspond à 40 camions toupies de 25 tonnes de béton chacun), ni les milliers de kilomètres de câbles pour acheminer le courant électrique produit.

      Non content de s’attaquer aux paysages naturels de nos terroirs, les écologistes prévoient également de détruire la faune et la flore sous-marine, en introduisant ces gigantesques machines en plein océan.
      On sait à quel point les prédateurs marins sont sensibles aux vibrations des ondes émises dans l’eau, le bruit produit par un parc éolien peut avoir des effets dévastateurs sur l’écosystème aquatique sur des milliers de km².


    • baldis30 30 mai 2019 19:09

      @Jonas

      bonsoir
      « Le système est maintenant totalement verrouillé »
       Verrouillé ... parfait pour un système politique.... mot composé de Ver et rouillé  !

      Dans toute construction l’expérience montre que la rouille ne se développe pas seulement en surface mais en profondeur jusqu’à la limite de rupture du matériau !
      C’est le ver dans le fruit ..... Et l’expérience sociale montre aussi que les apports successifs s’ils ne proviennent que de l’opportunité de l’instant et non d’une franche adhésion ne sont que des systèmes instables .... 
      A cet égard la Constitution de la cinquième République a prévu un moyen à double détente ... encore faut-il avoir le courage de s’en servir parce qu’il est à double détente donc pas à la portée de l’amateurisme dont la classe politicienne française dans son ensemble montre tous les jours l’étendue.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 30 mai 2019 20:02

      @Jonas L’Europe des nations d’accord, ceci dit, si l’on regarde la Pologne, la Hongrie ou l’Autriche, on peut tout à fait être pour un patriotisme clairement affiché, une opposition à l’immigration tout en défendant le marché libre, un certain libéralisme économique et un Etat n’intervenant pas partout au lieu de notre Etat obèse et dépensier.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 30 mai 2019 20:06

      @baldis30 Pas mal le jeu de mot, effectivement je crois que ce système qui paraît verrouillé ne le sera qu’un certain temps (certain temps, c’est vrai, c’est facile à dire, cela rappelle la blague de Fernand Raynaud sur le temps de refroidissement d’un canon).


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 mai 2019 20:11

      @Bernard Mitjavile

      Sur pour la Hongrie et la Pologne qui ne se développent qu’avec notre pognon.en nous crachant dans la gueule . L’ Allemagne , elle , bande .


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 30 mai 2019 20:23

      @Aita Pea Pea C’est une analyse un peu simplifié de la situation. En fait l’Europe de l’Est attire surtout des capitaux allemands ce qui en fait entre autres le centre de la construction automobile. Ce pognon allemand a permis à l’Allemagne de maintenir sa position de leader dans l’automobile et d’autres secteurs. Le pognon va là où il peut produire des profits aussi bien pour le pays qui le reçoit que pour le pays qui l’investit, il y a en Europe de l’Est des techniciens qualifiés et bien formés et les salaires sont encore nettement en dessous des salaires allemands ou français surtout si l’on compare les salaires avec charges sociales même s’ils montent rapidement.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 mai 2019 21:22

      @Bernard Mitjavile

      Pour ce qui est de la formation ...lol


    • Jonas Jonas 30 mai 2019 21:24

      @Bernard Mitjavile "on peut tout à fait être pour un patriotisme clairement affiché, une opposition à l’immigration tout en défendant le marché libre, un certain libéralisme économique et un Etat n’intervenant pas partout au lieu de notre Etat obèse et dépensier."

      La France a atteint un point de non retour avec l’immigration de masse.
      La notion de patriotisme, de défense du patrimoine identitaire très vivace en Pologne, en Hongrie et en Autriche que vous citez, car ce sont des populations encore blanches très homogène, n’a plus lieu d’être sur notre territoire, et fait rigoler dans les chaumières aujourd’hui.
      Le RN, un équivalent du parti Fidesz en Hongrie par exemple, ne peut plus accéder au pouvoir par les urnes, il sera toujours perdant face à la REM ou équivalent.


    • Jonas Jonas 30 mai 2019 21:31

      @baldis30 « Dans toute construction l’expérience montre que la rouille ne se développe pas seulement en surface mais en profondeur jusqu’à la limite de rupture du matériau ! ...A cet égard la Constitution de la cinquième République a prévu un moyen à double détente ... »

      Si c’est vraiment très rouillé, oui, vous pouvez prendre des mesures radicales et défoncer la porte. Mais là, vous partez dans l’inconnu.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 31 mai 2019 08:02

      @Jonas Vous êtes bien pessimiste concernant la France.


    • Jonas Jonas 31 mai 2019 09:24

      @Bernard Mitjavile
      Pessimiste, non, simplement réaliste.


    • Albert123 1er juin 2019 11:45

      @Bernard Mitjavile

      « si l’on regarde la Pologne, la Hongrie ou l’Autriche » 

      on se dit que la France, elle, est perdue à tout jamais.


    • mmbbb 2 juin 2019 13:27

      Bernard Mitjavile   on peut être optimiste lorsque l on vit a l ecart . Vous prenez le train, vous avez la police férroviere , vous allez aux urgences, celles ci sont aussi protégees par des vigiles , Les services publiques doivent aussi faire appel a des services de securite . Les profs demandent eux aussi des policiers dans certains etablissement alors que leurs aieux crachaient sur les flics . Il faut admettre que la paix s achete desormais par l argent . Hollande a ecrit dans son bouquin « un president ne devrait pas dire cela » , il craignait a terme la sécession du territoire francais. Pour qu un soss ecrive de tel propos, il faut qu il y est le feux dans la maison . Propos repris par « un extrémiste » ,, Gerard Collomb , ministre de l intérieur lorsqu il quitta son poste pour rejoindre sa ville de Lyon . Un jeune en situation irréguliere a fait peter une bombe dans le centre il y a une semaine . ll s est plante sur la charge Cela aurait pu etre un carnage

      . Ce n est pas la sociéte dans laquelle j imaginais vivre jeune. Vous êtes naif ? 


  • Arogavox Arogavox 30 mai 2019 16:02

    Ma foi qui souhaite une démocratie ne saurait vouloir l’anéantissement total de « La Droite », autant que de « La Gauche », du « Centre » , des « en-avance », des « rétrogrades » et de ceux qui veulent passer par les quatre coins, par le haut ou par le bas.

     Que ceux qui ont abusé de déséquilibres et de fausseté pour imposer et étaler leurs boursouflures soient ramenés à une humilité plus harmonieuse ne pourrait être qu’une bonne nouvelle si ces boursouflures n’avaient pas seulement changé de camp pour en créer une encore pire ... ou dans l’espoir de prendre le relai au plus tôt de celle où ils n’ont plus de place. 

    Bis repetita placent : 

    « Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, & particulière par rapport à l’Etat ; on peut dire alors qu’il n’y a plus autant de votans que d’hommes, mais seulement autant que d’associations. Les différences deviennent moins nombreuses & donnent un résultat moins général. Enfin, quand une de ces associations est si grande qu’elle l’emporte sur toutes les autres, vous n’avez plus pour résultat une somme de petites différences, mais une différence unique ; alors il n’y a plus de volonté générale, & l’avis qui l’emporte n’est qu’un avis particulier.

    Il importe donc, pour avoir bien l’énoncé de la volonté générale qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’Etat, & que chaque citoyen n’opine que d’après lui »


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 30 mai 2019 16:19

      @Arogavox Effectivement, les politiques ne vont pas si facilement être « ramenés à une humilité plus harmonieuse ». Bonne citation, ceci dit « que chaque citoyen n’opine que d’après lui » ne me semble pas réaliste, on est toujours influencé par d’autres.


    • Arogavox Arogavox 30 mai 2019 19:06

      @Bernard Mitjavile
      "toujours influencé par d’autres

      «  ?
        selon vous serez misérable ou ’puissant’ vous le serez d’autant plus facilement que l’on vous aura (éduqué ?) intimé, dès le plus jeune âge, à obéir sans rechigner et à rester »humble« , tandis que, au contraire ceux devant qui vous vous courbez auront vu vanter leur force de caractère, leur ambition et l’audace par laquelle ils auront appris à faire passer leurs caprices, leurs approximations et libertés devant la logique et la droiture, et leurs lubies pour des inspirations divines. (jupiteriennes, par exemple)
          
       L’honnêteté supposée par le  »Contrat social« n’ignore certainement pas cette vertu de savoir se laisser imprégner par des influences culturelles positives, mais, au temps des Lumières (durant lequel a été conçu ce texte), une des influences bien réputées est celle du ’sapere aude’ que Kant traduisait par :  »Ose te servir de ton propre entendement" !
          
       Sommes-nous certains, sur ce plan au moins, de ne pas avoir involué depuis ces Lumières ?


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 30 mai 2019 20:03

      @Arogavox D’accord, c’est vrai qu’il faut replacer cette citation dans son contexte historique.


  • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 31 mai 2019 07:25

    Bon débarras ! Qui va pleurer cette « droite » bâtarde américanophile et eurolâtre ?

    Pas moi !

    Vivement 2072 pour l"élection de M. Porte-avions !

    Mais par contre la néo-droite complexée (comprendre macron et ses suces boules de la rem) est bien plus préoccupante à s’accrocher, telle la moule sur son rocher, au néo-conservatisme multiculturel copié collé made in USA ze bèste counne-tri inne ze oueurld.


  • Julot_Fr 31 mai 2019 11:48

    Ca devenait evident que gauche et droite font la meme chose et travaillent pour les memes gens : les oligarques (banques, multinationales, finances internationale).. Donc passer a LREM en remplacement a le merite de nous simplifier les chose.

    La ou ce n’est pas claire est qu’il nous reste a trouver un vrai parti nationaliste . nationaliste = qui travaille pour les gens = qui veut nous sortir de l’UE. Ce n’est pas le RN de la couille molle blondasse qui fera ca. Faut dire q’avec la strangulation financiere et l’acharnement judiciaire, ce n’est pas facile non plus.


  • zygzornifle zygzornifle 31 mai 2019 12:43

    La droite est Macron compatible hormis certains cadres qui veulent garder leur job et ne pas devenir subalterne elle va se faire absorber petit a petit par LaREM ....


  • Khal Khal 31 mai 2019 16:32

    Pour qu’un parti politique résussisse il faut réunir 2 éléments fondamentaux,

    1. Défendre les bonnes idées sur la base d’un bon argumentaire, sentir les préoccupation de l’époque, l’air du temps.

     2.Avoir le bon leader.

    Force est de constater qu’aujourd’hui, la droite Française n’a ni l’un, ni l’autre.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 31 mai 2019 19:08

      @Khal Le problème n’est pas tant une question de bonnes idées que de crédibilité, or les leaders de la droite classique comme ceux du PS ont un sérieux problème de crédibilité. 


  • baldis30 31 mai 2019 18:32

    bonsoir,

    après une élection manquée .... et donc une perte de crédibilité du président vers quoi se dirige-t-on ....

    dans une élection à deux tours il est coutume de dire et maintenant le troisième tour en général social ....

    Or le social n’existe plus ... plus de syndicat sauf encore un syndicat patronal de patronage et des bribes d’un syndicat américanisé .... que peut faire le reste des syndiqués ? pas grand-chose ... Alors la suite ou si l’on veut le deuxième tour, que sera-t-il pour permettre au pouvoir de réapparaitre ...

    Il sera écolo-dur ! afin d’essayer de récupérer quelque pourcentage de 13 %  !

    ça marchera, et c’est même déjà en marche ...

    Ô ils ont vite réagi par une fuite en avant,.... avant les vacances, et pendant le tour de France .... car de qui sont les premières déclarations et sur quel sujet ..... c’est le départ du troisième tour


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