Politique économique et migratoire de M. Macron, pommade et violence : le Grand Bond en avant
"Essayer. Rater. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux."
— Samuel Beckett
La France commence à être très sérieusement mise à mal par l’action et les réformes qui lui sont infligées depuis quelques années mais nous n’avons encore rien vu.
Le pays est à la veille de subir les conséquences d’une Longue Marche et du Grand Bond en avant que son Petit Timonier a décidé de lui faire faire en un ébranlement massif qui est tout simplement en train de nous conduire vers une sorte de guerre civile ethnique, sociale et religieuse.
Il est infiniment regrettable que M. Macron, de retour d’une Chine dont on imagine qu’il connaît un peu l’histoire contemporaine, ne refléchisse pas plus, pour la France, aux conséquences de toutes ces politiques économiques et sociales qu'il lui inflige et ne peuvent que rencontrer un échec inéluctable comme celles qui furent expérimentées dans la RPC et pour lesquelles celle-ci a payé un coût humain et économique inimaginable.
M. Macron ignore, feint d’ignorer ou oublie peut-être une donnée fondamentale qui préside à toute organisation ou politique gouvernementale : vient un moment où l’immigration économique considérée comme un processus de décision imposé par une élite doit, par prudence, prendre en compte les intérêts et la volonté du peuple qui se la voit imposer sans en avoir discuté avec lui préalablement.
Certes, nous ne sommes pas ou plus en Chine.
Il n’y a pas en France à l'heure actuelle, de manière visible, comme ce fut le cas en Chine, de Peng Dehuai ni de Deng Xiaoping susceptibles d’être écoutés pour éviter le pire ni même de Hua Guofeng soutenu par l’armée pour arrêter la Bande des Quatre, rétablir un Deng Xiaoping ou encore introniser un Xi Jiping qui saurait déclencher une lutte massive contre les cadres corrompus ou non, grands et petits, ces « tigres » et ces « mouches », selon une formulation faisant écho au discours maoïste, ces dirigeants - comme on le voit en France -, imbus d'eux-mêmes et aveugles aux réalités (crimes, délinquance, incendies de bâtiments publics, incendies industriels, sabotages, déstabilisation sociale, entrisme religieux, tensions raciales) qui croient encore pouvoir agir tout seul en toutes circonstances, qui ne comprennent pas que ce qui importe par-dessus tout consiste tout simplement et préalablement, pour leurs concitoyens (vous, nous, vos parents, vos enfants, vos familles) dont tout montre qu'ils n'ont que faire, à rétablir de manière ferme, intelligente, constante, efficace, la sûreté des biens et des personnes sur l’intégralité du territoire pour le bien commun et le bien-être général, celui du pays, de la nation, de la France.
Grand Bond en avant vers le désastre complet, donc, insécurité et désordre partout en France avec un choix délibéré de mesures plus ineptes les unes que les autres et un chef de l’Etat, escorté de son Premier ministre, qui n’ont pas compris qu’il eût mieux valu ne pas lier le projet d’immigration économique présidentiel à la politique d’immigration mais plutôt à la politique économique tout court.
Le pays est depuis bientôt un an en état d’insurrection « basse tension », avec un mouvement de Gilets Jaunes qui est en train de redécouvrir après un an de remous et de détresse réelle le fonctionnement des Soviets[1] (il est vrai que le constitutionnalisme jacobin a fortement inspiré le constitutionnalisme soviétique[2]) et qui emplafonne allègrement Hobbes, Bagehot, Sieyès , Carré de Malberg et Carl Schmitt[3]pendant qu’ailleurs, partout sur le territoire, on vole, on assassine, on incendie et cambriole des églises, on met le feu à des écoles et des institutions publiques devant l’impuissance de pouvoirs régaliens qui se lient les mains, se trompent d’ennemis au point d’être eux-mêmes frappés au cœur comme l’a montré l’attentat criminel perpétré par l’un de ses membres au sein de la préfecture de Police de Paris.
Faciliter l’accès à l’emploi des personnes issues de l’immigration afin de pallier les problèmes de manque d’effectifs dans certains secteurs d’activité est l’un des objectifs affichés du gouvernement. A l’issue d’un comité interministériel, 20 mesures ont donc été dévoilées ce 6 novembre 2019. Parmi elles l’instauration de « quotas », ou d’« objectifs chiffrés » d’immigrés « professionnels » (soyons sérieux, vous avez bien lu) pour que la « France recrute » en fonction de ses besoins, selon des propos tenus par Muriel Pénicaud le 5 novembre.
Le MEDEF veut donc plus que jamais des salariés à bas coût et demande une nouvelle filière d'immigration économique, déjà largement pourvue par l'immigration illégale régularisée en masse et les étudiants étrangers. M. Macron s'empresse de répondre à la demande... Mais on nous présente cela comme une reprise du contrôle des flux, bien évidemment, puisque l'immigration de masse va à l'encontre de la volonté d'une large majorité de français qui ont compris que ceux qui sont entrés de manière illégale ne repartiront plus jamais et constitueront comme ils le sont déjà, une écharde de plus dans l’identité et l’unité nationales et un poids sans cesse accru pour la collectivité.
"Doublement du nombre d'étudiants étrangers" dont une grande partie restent en France à la fin de leurs études et activent le regroupement familial qui est maintenu ! Et le tour est joué.
Filières consulaires pour tenter de maîtriser en amont les flux migratoires, etc... alors que parallèlement le ministre de l'Intérieur promet la "mobilisation en 2020 de 16000 logements du parc privé social pour les réfugiés statutaires" (Cf. -Immigration:Philippe veut "reprendre le contrôle"-, Les Echos, jeudi 7 novembre 2019, p. 4), assurant que "pour les mineurs non accompagnés en apprentissage" (traduisez : le nuage de sauterelles de vagabonds internationaux entrant de manière illégale en Europe et en France), "la délivrance d'un titre de séjour lorsqu'ils deviennent majeur serait facilitée". Peut-être M. le ministre a-t-il omis, mais ce sera pour bientôt, rassurons-nous, d'ajouter que le droit au regroupement familial avec les familles restées au pays et qui n'attendent que le feu vert pour venir en France dans d'autres logements sociaux, d'autres villes, d'autres villages, leur sera accordé en même temps que la nationalité française, sous les vivats d'une foule en liesse.
Lisez, relisez le Rapport Tuot sur la refondation des politiques d'intégration du 29 avril 2013, "La grande nation pour une société inclusive" : Rapport Tuot - intégration - février 2013 (PDF - 1.7 Mo), un document officiel démentiel qui préfigure ce que nous allons connaître jusqu'à l'explosion complète : https://www.cnle.gouv.fr/rapport-tuot-sur-la-refondation.html
Il me semble pour ma part que je préfèrerais loger 16000 familles françaises qui attendent d'être logées ou relogées depuis des années plutôt qu'un ramassis de "réfugiés statutaires", i.e. des gens qui ont par définition vocation à quitter le pays et aller ailleurs, tant il est vrai que lorsque l'on se réfugie quelque part on ne s'y installe pas à demeure.
Moratoire pour les aides médicales.
Mais qui, qu'est-ce donc qui nous obligerait à accueillir, installer, loger, soigner, fournir du travail à tous ces gens qui ont déserté leurs pays d'origine ?
Mais qui de sensé peut avoir envie de croire à cette histoire et à ces mesures démentielles ?
Cette histoire va très mal se terminer, l'annonce d'une "reprise de contrôle" signifiant que ce même contrôle a été perdu et que les moyens de le reprendre ne correspondent pas à la réalité du mal constaté mais l'aggravent sans cesse.
M. Macron a déclaré son refus de "commenter les commentaires et les états d'âme", manière de casser le thermomètre pour refuser de voir la fièvre monter, d'éteindre le dosimètre pour ne surtout pas connaître le niveau létal de radiations, ou de couper les alarmes incendie qui retentissent partout et lui cassent les oreilles.
La réalité est simple : M. Macron a littéralement la trouille qu’une guerre civile, ethnique et religieuse éclate sous son mandat.
Il ne voit pas - ou ne veut pas admettre, tout comme la camarilla qui l'entoure -, que cette guerre, ce processus de libanisation, de somalisation générale du pays sont pourtant commencés et que les signaux faibles deviennent chaque jour de plus en plus forts.
Malgré tout, et pour gagner du temps, il tente encore de donner le change, il recourt à la fuite en avant, au Grand Bond vers le désastre en prenant des mesures cosmétiques auxquelles il ne peut sérieusement croire lui-même, sauf à se leurrer, mais qui ne leurrent personne.
L'équipe au pouvoir ressemble aux zombies d'un Sigmaringen qui se distribuaient les portefeuilles ministériels et tiraient des plans de travail alors qu'ils n'étaient plus rien et n'avaient prise sur rien.
Aujourd'hui, en France, on dégrade, on vole, on frappe, on pille, on tue, on incendie.
M. Macron est en visite diplomatique en Chine tandis qu'une partie de la France est dans les combats de rue.
Des effectifs de police se battent contre des pompiers. Des policiers sont attaqués dans des zones urbaines qui n'ont plus aucun contact avec les représentations de services publics qui, d'ailleurs, n'existent plus, sauf lorsqu'il s'agit d'y recourir pour en recevoir des prestations sociales.
Et on passe de la pommade alors qu'il faudrait aseptiser les plaies à vif.
Surtout ne rien faire et pousser de hauts cris lorsque, de la manière la plus sensée qui soit, et à propos des violences urbaines commises à Mantes-la-Jolie le 24 octobre 2019, dans la cité du Val-Fourré, une femme courageuse comme Zineb El Rhazoui appelle la Police attirée dans un guet-apens (on rêve !) par des gens qui montent au contact, à se défendre, répliquer et tirer à balles réelles. https://www.ladepeche.fr/2019/11/05/violences-en-banlieue-il-faut-que-la-police-tire-a-balles-reelles-lance-zineb-el-rhazoui-sur-cnews,8524516.php
Paix sociale ? Voici une réaction : https://francais.rt.com/france/67660-protectzeracaille-rappeur-booba-appelle-pourrir-vie-zineb-el-rhazoui
La solution est pourtant simple. Elle présente tous les aspects d’un extincteur et d’une mesure prophylactique :
-Déclaration officielle portant arrêt complet et immédiat de toute immigration intra- européenne et extra-européenne musulmane.
-Arrêt complet de toutes les prestations à caractère économique, social, sanitaire, éducatif nationales accordées et versées aux immigrants, immigrés, réfugiés, demandeurs d’asile, etc. relevant ou présentant les caractéristiques d’une immigration extra-européenne musulmane.
-Arrêt complet de l’ aide à la coopération étrangère.
-Interdiction du droit du sol, du regroupement familial, du droit d’établissement et de propriété sur le territoire.
-Révocation de toutes les régularisations effectuées depuis 1970, de toute naturalisation ou de toute assimilation effectuées à titre étranger ou au titre de la départementalisation (Mayotte, Antilles cf. ci-après : https://la1ere.francetvinfo.fr/2013/09/27/antillais-et-musulmans-ils-se-sont-associes-73021.html) pour toutes populations musulmanes auxquelles aura été consentie la nationalité française.
-Suppression des double-nationalités, annulation des passeports, titres identitaires ou consulaires et réattribution des nationalités d’origine.https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/double-nationalite-identite-nationale/
-Rémigration immédiate de toute personne relevant d’une immigration intra-européenne et extra-européenne musulmane âgée de 5 à 70 ans et retour au choix vers l’un des 57 pays de l’Organisation de la Coopération Islamique.
-Purge (i.e. retour dans leurs pays d'origine) ou relégation de tous les éléments allogènes relevant de l’origine migratoire précitée et figurant dans les centres pénitentiaires.
-Suppression de toutes les allocations chômage pour favoriser et inciter les Français à l’exercice des activités et le retour aux emplois non-pourvus, moins bien payés, mal payés ou dont « les Français ne veulent pas », actuellement occupés par la main-d’œuvre immigrée, étant précisé que les emplois concernés seront valorisés par une rémunération attractive.
-Obligation pour toute personne au chômage d’accepter toute offre de travail qui lui sera proposée afin d’acquérir une mise à niveau ou d’être en mesure d’occuper les emplois précités qui auront été libérés par les populations allogènes.
-Appel à l’immigration de populations de tradition, civilisation chrétienne, prouvant la volonté et la capacité de s’assimiler aux civilisations européenne et française.
-Dénonciation immédiate unilatérale et renégociation de tous les accords migratoires natio naux et internationaux contraires aux intérêts de la France et de ses citoyens.
Quand le chef de l'Etat va-t-il comprendre que l’avenir de la France, sa souveraineté pleine et entière, la sûreté des biens, des personnes qui l’habitent, la préservation de ses traditions, de son identité et de ses institutions sont à ce prix ?
La France est au bord du gouffre.
Elle n’est pas obligée de suivre les ordres, les incitations et les mesures ineptes qui lui sont signifiées par des dirigeants dont tout le comportement montre qu'ils contribuent volontairement à sa ruine et à son désastre.
[1] https://www.20minutes.fr/societe/2643023-20191103-gilets-jaunes-montpellier-assemblee-assemblees-appelle-rejoindre-greve-5-decembre
[2] MESTRE (Achille), GUTTINGER (Philippe). — Constitutionnalisme jacobin et constitutionnalisme soviétique. Préface d'A. Hauriou. — Paris, P.U.F., 1971. ln-8°
[3] SCHMITT (Carl), « Même le prince absolu n’est qu’un représentant (Repräsentation) de l’unité politique il représente l’État à lui seul selon le mot de Hobbes, l’État est « united in the Person of one Sovereign ». L’unité n’est créée que par la représentation, mais ce n’est jamais que l’unité d’un peuple à l’état politique que crée la représentation. L’élément personnel de l’État ne réside pas dans la notion d’État mais dans la représentation ».
C. Schmitt, Théorie de la Constitution, trad. L. Deroche, préface O. Beaud, PUF, Léviathan, 1993, Verfassunglehre, Duncker & Humblot, Berlin, 1928 et 1989, p.352
Voir aussi : CAPORAL, Stéphane. Gouvernement révolutionnaire et représentation In : Le concept de représentation dans la pensée politique [online]. Aix-en-Provence : Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2003. https://books.openedition.org/puam/170?lang=en#ftn146