samedi 9 novembre 2019 - par Renaud Bouchard

Politique économique et migratoire de M. Macron, pommade et violence : le Grand Bond en avant

"Essayer. Rater. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux."

— Samuel Beckett

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La France commence à être très sérieusement mise à mal par l’action et les réformes qui lui sont infligées depuis quelques années mais nous n’avons encore rien vu.

Le pays est à la veille de subir les conséquences d’une Longue Marche et du Grand Bond en avant que son Petit Timonier a décidé de lui faire faire en un ébranlement massif qui est tout simplement en train de nous conduire vers une sorte de guerre civile ethnique, sociale et religieuse.

Il est infiniment regrettable que M. Macron, de retour d’une Chine dont on imagine qu’il connaît un peu l’histoire contemporaine, ne refléchisse pas plus, pour la France, aux conséquences de toutes ces politiques économiques et sociales qu'il lui inflige et ne peuvent que rencontrer un échec inéluctable comme celles qui furent expérimentées dans la RPC et pour lesquelles celle-ci a payé un coût humain et économique inimaginable.

M. Macron ignore, feint d’ignorer ou oublie peut-être une donnée fondamentale qui préside à toute organisation ou politique gouvernementale : vient un moment où l’immigration économique considérée comme un processus de décision imposé par une élite doit, par prudence, prendre en compte les intérêts et la volonté du peuple qui se la voit imposer sans en avoir discuté avec lui préalablement.

Certes, nous ne sommes pas ou plus en Chine.

Il n’y a pas en France à l'heure actuelle, de manière visible, comme ce fut le cas en Chine, de Peng Dehuai ni de Deng Xiaoping susceptibles d’être écoutés pour éviter le pire ni même de Hua Guofeng soutenu par l’armée pour arrêter la Bande des Quatre, rétablir un Deng Xiaoping ou encore introniser un Xi Jiping qui saurait déclencher une lutte massive contre les cadres corrompus ou non, grands et petits, ces « tigres » et ces « mouches », selon une formulation faisant écho au discours maoïste, ces dirigeants - comme on le voit en France -, imbus d'eux-mêmes et aveugles aux réalités (crimes, délinquance, incendies de bâtiments publics, incendies industriels, sabotages, déstabilisation sociale, entrisme religieux, tensions raciales) qui croient encore pouvoir agir tout seul en toutes circonstances, qui ne comprennent pas que ce qui importe par-dessus tout consiste tout simplement et préalablement, pour leurs concitoyens (vous, nous, vos parents, vos enfants, vos familles) dont tout montre qu'ils n'ont que faire, à rétablir de manière ferme, intelligente, constante, efficace, la sûreté des biens et des personnes sur l’intégralité du territoire pour le bien commun et le bien-être général, celui du pays, de la nation, de la France.

Grand Bond en avant vers le désastre complet, donc, insécurité et désordre partout en France avec un choix délibéré de mesures plus ineptes les unes que les autres et un chef de l’Etat, escorté de son Premier ministre, qui n’ont pas compris qu’il eût mieux valu ne pas lier le projet d’immigration économique présidentiel à la politique d’immigration mais plutôt à la politique économique tout court.

Le pays est depuis bientôt un an en état d’insurrection « basse tension », avec un mouvement de Gilets Jaunes qui est en train de redécouvrir après un an de remous et de détresse réelle le fonctionnement des Soviets[1] (il est vrai que le constitutionnalisme jacobin a fortement inspiré le constitutionnalisme soviétique[2]) et qui emplafonne allègrement Hobbes, Bagehot, Sieyès , Carré de Malberg et Carl Schmitt[3]pendant qu’ailleurs, partout sur le territoire, on vole, on assassine, on incendie et cambriole des églises, on met le feu à des écoles et des institutions publiques devant l’impuissance de pouvoirs régaliens qui se lient les mains, se trompent d’ennemis au point d’être eux-mêmes frappés au cœur comme l’a montré l’attentat criminel perpétré par l’un de ses membres au sein de la préfecture de Police de Paris.

Faciliter l’accès à l’emploi des personnes issues de l’immigration afin de pallier les problèmes de manque d’effectifs dans certains secteurs d’activité est l’un des objectifs affichés du gouvernement. A l’issue d’un comité interministériel, 20 mesures ont donc été dévoilées ce 6 novembre 2019. Parmi elles l’instauration de « quotas », ou d’« objectifs chiffrés » d’immigrés « professionnels » (soyons sérieux, vous avez bien lu) pour que la « France recrute » en fonction de ses besoins, selon des propos tenus par Muriel Pénicaud le 5 novembre.

Le MEDEF veut donc plus que jamais des salariés à bas coût et demande une nouvelle filière d'immigration économique, déjà largement pourvue par l'immigration illégale régularisée en masse et les étudiants étrangers. M. Macron s'empresse de répondre à la demande... Mais on nous présente cela comme une reprise du contrôle des flux, bien évidemment, puisque l'immigration de masse va à l'encontre de la volonté d'une large majorité de français qui ont compris que ceux qui sont entrés de manière illégale ne repartiront plus jamais et constitueront comme ils le sont déjà, une écharde de plus dans l’identité et l’unité nationales et un poids sans cesse accru pour la collectivité.

"Doublement du nombre d'étudiants étrangers" dont une grande partie restent en France à la fin de leurs études et activent le regroupement familial qui est maintenu ! Et le tour est joué.

Filières consulaires pour tenter de maîtriser en amont les flux migratoires, etc... alors que parallèlement le ministre de l'Intérieur promet la "mobilisation en 2020 de 16000 logements du parc privé social pour les réfugiés statutaires" (Cf. -Immigration:Philippe veut "reprendre le contrôle"-, Les Echos, jeudi 7 novembre 2019, p. 4), assurant que "pour les mineurs non accompagnés en apprentissage" (traduisez : le nuage de sauterelles de vagabonds internationaux entrant de manière illégale en Europe et en France), "la délivrance d'un titre de séjour lorsqu'ils deviennent majeur serait facilitée". Peut-être M. le ministre a-t-il omis, mais ce sera pour bientôt, rassurons-nous, d'ajouter que le droit au regroupement familial avec les familles restées au pays et qui n'attendent que le feu vert pour venir en France dans d'autres logements sociaux, d'autres villes, d'autres villages, leur sera accordé en même temps que la nationalité française, sous les vivats d'une foule en liesse.

http://www.leparisien.fr/societe/paris-saint-denis-le-camp-de-migrants-en-cours-d-evacuation-07-11-2019-8188062.php

Lisez, relisez le Rapport Tuot sur la refondation des politiques d'intégration du 29 avril 2013, "La grande nation pour une société inclusive" : Rapport Tuot - intégration - février 2013 (PDF - 1.7 Mo), un document officiel démentiel qui préfigure ce que nous allons connaître jusqu'à l'explosion complète : https://www.cnle.gouv.fr/rapport-tuot-sur-la-refondation.html

Il me semble pour ma part que je préfèrerais loger 16000 familles françaises qui attendent d'être logées ou relogées depuis des années plutôt qu'un ramassis de "réfugiés statutaires", i.e. des gens qui ont par définition vocation à quitter le pays et aller ailleurs, tant il est vrai que lorsque l'on se réfugie quelque part on ne s'y installe pas à demeure.

Moratoire pour les aides médicales.

Mais qui, qu'est-ce donc qui nous obligerait à accueillir, installer, loger, soigner, fournir du travail à tous ces gens qui ont déserté leurs pays d'origine ?

Mais qui de sensé peut avoir envie de croire à cette histoire et à ces mesures démentielles ?

Cette histoire va très mal se terminer, l'annonce d'une "reprise de contrôle" signifiant que ce même contrôle a été perdu et que les moyens de le reprendre ne correspondent pas à la réalité du mal constaté mais l'aggravent sans cesse.

M. Macron a déclaré son refus de "commenter les commentaires et les états d'âme", manière de casser le thermomètre pour refuser de voir la fièvre monter, d'éteindre le dosimètre pour ne surtout pas connaître le niveau létal de radiations, ou de couper les alarmes incendie qui retentissent partout et lui cassent les oreilles.

La réalité est simple : M. Macron a littéralement la trouille qu’une guerre civile, ethnique et religieuse éclate sous son mandat.

Il ne voit pas - ou ne veut pas admettre, tout comme la camarilla qui l'entoure -, que cette guerre, ce processus de libanisation, de somalisation générale du pays sont pourtant commencés et que les signaux faibles deviennent chaque jour de plus en plus forts.

Malgré tout, et pour gagner du temps, il tente encore de donner le change, il recourt à la fuite en avant, au Grand Bond vers le désastre en prenant des mesures cosmétiques auxquelles il ne peut sérieusement croire lui-même, sauf à se leurrer, mais qui ne leurrent personne.

L'équipe au pouvoir ressemble aux zombies d'un Sigmaringen qui se distribuaient les portefeuilles ministériels et tiraient des plans de travail alors qu'ils n'étaient plus rien et n'avaient prise sur rien.

Aujourd'hui, en France, on dégrade, on vole, on frappe, on pille, on tue, on incendie.

M. Macron est en visite diplomatique en Chine tandis qu'une partie de la France est dans les combats de rue.

Des effectifs de police se battent contre des pompiers. Des policiers sont attaqués dans des zones urbaines qui n'ont plus aucun contact avec les représentations de services publics qui, d'ailleurs, n'existent plus, sauf lorsqu'il s'agit d'y recourir pour en recevoir des prestations sociales.

Et on passe de la pommade alors qu'il faudrait aseptiser les plaies à vif.

Surtout ne rien faire et pousser de hauts cris lorsque, de la manière la plus sensée qui soit, et à propos des violences urbaines commises à Mantes-la-Jolie le 24 octobre 2019, dans la cité du Val-Fourré, une femme courageuse comme Zineb El Rhazoui appelle la Police attirée dans un guet-apens (on rêve !) par des gens qui montent au contact, à se défendre, répliquer et tirer à balles réelles. https://www.ladepeche.fr/2019/11/05/violences-en-banlieue-il-faut-que-la-police-tire-a-balles-reelles-lance-zineb-el-rhazoui-sur-cnews,8524516.php

Paix sociale ? Voici une réaction : https://francais.rt.com/france/67660-protectzeracaille-rappeur-booba-appelle-pourrir-vie-zineb-el-rhazoui

La solution est pourtant simple. Elle présente tous les aspects d’un extincteur et d’une mesure prophylactique :

-Déclaration officielle portant arrêt complet et immédiat de toute immigration intra- européenne et extra-européenne musulmane.

-Arrêt complet de toutes les prestations à caractère économique, social, sanitaire, éducatif nationales accordées et versées aux immigrants, immigrés, réfugiés, demandeurs d’asile, etc. relevant ou présentant les caractéristiques d’une immigration extra-européenne musulmane.

-Arrêt complet de l’ aide à la coopération étrangère.

-Interdiction du droit du sol, du regroupement familial, du droit d’établissement et de propriété sur le territoire.

-Révocation de toutes les régularisations effectuées depuis 1970, de toute naturalisation ou de toute assimilation effectuées à titre étranger ou au titre de la départementalisation (Mayotte, Antilles cf. ci-après : https://la1ere.francetvinfo.fr/2013/09/27/antillais-et-musulmans-ils-se-sont-associes-73021.html) pour toutes populations musulmanes auxquelles aura été consentie la nationalité française.

-Suppression des double-nationalités, annulation des passeports, titres identitaires ou consulaires et réattribution des nationalités d’origine.https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/double-nationalite-identite-nationale/

Cf. https://www.prechi-precha.fr/vikash-dhorasoo-notre-dame-de-paris-ou-larc-de-triomphe-ca-ne-me-parle-pas-ce-nest-pas-mon-histoire/

-Rémigration immédiate de toute personne relevant d’une immigration intra-européenne et extra-européenne musulmane âgée de 5 à 70 ans et retour au choix vers l’un des 57 pays de l’Organisation de la Coopération Islamique.

-Purge (i.e. retour dans leurs pays d'origine) ou relégation de tous les éléments allogènes relevant de l’origine migratoire précitée et figurant dans les centres pénitentiaires.

-Suppression de toutes les allocations chômage pour favoriser et inciter les Français à l’exercice des activités et le retour aux emplois non-pourvus, moins bien payés, mal payés ou dont « les Français ne veulent pas », actuellement occupés par la main-d’œuvre immigrée, étant précisé que les emplois concernés seront valorisés par une rémunération attractive.

-Obligation pour toute personne au chômage d’accepter toute offre de travail qui lui sera proposée afin d’acquérir une mise à niveau ou d’être en mesure d’occuper les emplois précités qui auront été libérés par les populations allogènes.

-Appel à l’immigration de populations de tradition, civilisation chrétienne, prouvant la volonté et la capacité de s’assimiler aux civilisations européenne et française.

-Dénonciation immédiate unilatérale et renégociation de tous les accords migratoires natio naux et internationaux contraires aux intérêts de la France et de ses citoyens.

Quand le chef de l'Etat va-t-il comprendre que l’avenir de la France, sa souveraineté pleine et entière, la sûreté des biens, des personnes qui l’habitent, la préservation de ses traditions, de son identité et de ses institutions sont à ce prix ?

La France est au bord du gouffre.

Elle n’est pas obligée de suivre les ordres, les incitations et les mesures ineptes qui lui sont signifiées par des dirigeants dont tout le comportement montre qu'ils contribuent volontairement à sa ruine et à son désastre.

 

Sources et notes :

[2] MESTRE (Achille), GUTTINGER (Philippe). — Constitutionnalisme jacobin et constitutionnalisme soviétique. Préface d'A. Hauriou. — Paris, P.U.F., 1971. ln-8°

[3] SCHMITT (Carl), « Même le prince absolu n’est qu’un représentant (Repräsentation) de l’unité politique il représente l’État à lui seul selon le mot de Hobbes, l’État est « united in the Person of one Sovereign ». L’unité n’est créée que par la représentation, mais ce n’est jamais que l’unité d’un peuple à l’état politique que crée la représentation. L’élément personnel de l’État ne réside pas dans la notion d’État mais dans la représentation ».

C. Schmitt, Théorie de la Constitution, trad. L. Deroche, préface O. Beaud, PUF, Léviathan, 1993, Verfassunglehre, Duncker & Humblot, Berlin, 1928 et 1989, p.352

Voir aussi : CAPORAL, Stéphane. Gouvernement révolutionnaire et représentation In : Le concept de représentation dans la pensée politique [online]. Aix-en-Provence : Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2003. https://books.openedition.org/puam/170?lang=en#ftn146



28 réactions


  • Lonzine 9 novembre 2019 12:11

    tu sais, camarade, que "La France est au bord du gouffre.

    " je l’entends depuis 60 ans ?


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 9 novembre 2019 12:52

      @Lonzine
      Certes, Camarade, tu as l’oreille fine. Alors, écoute ce que dit l’écho :

      Je n’aimerais pas être à la place de l’intéressé et il me semble que la Météo annonce un avis de grand frais. Personnellement, j’arrêterais les frais et j’irais à la plage avec Maman, pour dire les choses clairement.

      La crise des Gilets jaunes (des gens qui ont une assez bonne idée des conditions générales de vie en France), la conjoncture économique médiocre et tout ce contexte international tendu font que le gouvernement préfère continuer à dépenser plutôt que de remplir les engagements du candidat Macron, lequel promettait de réduire la dépense publique et de tailler dans les déficits. Raté. Il promettait de remettre les comptes sociaux dans le vert. Raté.

      C’est l’impasse. Avec ces chiffres, le chef de l’État n’a plus aucune chance de remplir ses promesses de campagne en matière de finances publiques. Lui qui pensait être différent de ses prédécesseurs, de ceux à qui il faisait face, ce lundi, pendant l’hommage à Jacques Chirac « gangster suave », http://defusie.net/jacques-chirac-de-suave-gangster/). Si, au bout de deux ans, il se met à leur ressembler, pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.

      Effectivement.

      Emmanuel Macron a-t-il perdu le fil de son quinquennat ? Selon le baromètre Elabe pour « Les Echos »

      et Radio Classique, la cote de confiance du président de la République enregistre une forte baisse en novembre. Il perd 5 points pour tomber à 28 %, retrouvant son niveau d’août dernier et repassant par la même occasion sous la barre symbolique des 30 %.

      A cette chute, une raison principale :  la réforme à venir des retraites

      . Elle est présentée comme la réforme majeure de l’acte II du quinquennat, mais, pour l’instant, les Français sont plus inquiets que convaincus. « Le flou sur les retraites a un double effet. Il désarçonne le socle électoral d’Emmanuel Macron et inquiète les actifs », explique Bernard Sananès, le président d’Elabe. Le temps que veut se donner le gouvernement a un effet pervers dans la mesure où, loin de rassurer les Français, il alimente les inquiétudes.

      La cote de confiance du président français  s’était pourtant stabilisée à 33 %

      depuis deux mois après une rentrée jugée réussie qui lui avait  permis de regagner 5 points

      . Mais la réalité du chantier, ô combien anxiogène des retraites, rattrape l’exécutif. La cote de confiance du Premier ministre, Edouard Philippe, suit exactement la même courbe puisqu’il enregistre lui aussi une baisse de 5 points de sa cote de confiance, qui tombe à 26 %.

      Le pourcentage des personnes interrogées ne faisant « pas confiance du tout » à Emmanuel Macron remonte de 4 points à 36 %. Au total, près de deux Français sur trois (65 %, en hausse de 5 points) ne lui font pas confiance : Emmanuel Macron reste un président majoritairement impopulaire.

      Il perd des soutiens dans son électorat (-8 points) et à droite (-9 points chez les électeurs de François Fillon du premier tour de la présidentielle). Il décroche aussi chez les actifs (-8 points), notamment les cadres chez qui la chute atteint 13 points.

      Rarement la cote de confiance d’Emmanuel Macron avait chuté de manière aussi brutale, sur un mois, depuis le début du quinquennat. Il faut remonter à  l’affaire Benalla

      pendant l’été 2018 ou encore la baisse de 5 euros des APL à l’été 2017 pour retrouver des baisses aussi spectaculaires. A l’automne dernier, entre août et décembre 2018, Emmanuel Macron avait chuté de 13 points en quatre mois au plus fort de la crise des « gilets jaunes » pour tomber à 23 % d’opinions favorables, avant de progressivement se rétablir.

      A mi-mandat, la cote de confiance d’Emmanuel Macron mesurée par Elabe affiche 17 points de baisse. Cette baisse est plus proche de celle de Nicolas Sarkozy à la même époque (-19 points) que de celle de François Hollande (-40 points).

      Source : https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/macron-decroche-dans-lopinion-1146290 parGrégoire Poussielgue

      Publié le 7 nov. 2019 à 15h34. Mis à jour le 7 nov. 2019 à 18h21

      Cordialement, Renaud Bouchard

  • rogal 9 novembre 2019 13:20

    Plus beaucoup d’offres d’emplois non satisfaites à satisfaire ’’de force’’ quand la Grande Récession déferlera.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 9 novembre 2019 21:32

      @rogal
      Bonsoir et merci pour votre commentaire.
      La Grande Récession est commencée.

      1,5 million de personnes pauvres ont été accueillies l’an dernier par le Secours catholique, dont près de la moitié sont des enfants. Selon l’Insee, 9 millions de personnes vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté.

      https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-12h30/journal-de-12h30-jeudi-9-novembre-2017

      Illustration de la situation.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/09/un-etudiant-gravement-blesse-apres-s-etre-immole-par-le-feu-devant-le-batiment-du-crous-a-lyon_6018629_3224.html

      Lire les commentaires d’une population qui n’a rien compris à la détresse qui a poussé ce pauvre garçon à mettre fin (salement) à ses jours.

      Bien à vous,

      RB


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 9 novembre 2019 22:43

      @Cadoudal

      Bonsoir.
      Ce malheureux garçon a conspué tout ce qu’il pouvait avant de se donner la mort.

      Je ne dirais rien de son geste qui demeure affreux, pour lui et ses proches.

      Une vie qui disparait pour cause de misère a quelque chose d’insupportable.

      Tout y est, dans cet article : le discours politique indigent, l’écriture inclusive, les thèmes usés jusqu’à la trame d’une gauche imbécile et mortifère qui aura renié tous ses principes vertueux qui la rendaient intéressante et porteuse d’espoir pour ceux qui lui faisaient confiance.

      Le gauchisme tue.
      Stupidement.
      Comme toutes les idéologies réchauffées par des esprits tarés, dépourvus de la moindre culture politique qui pourrait leur donner l’illusion de réfléchir intellgemment.

      Quant aux personnes qui trouvent chaleur et réconfort auprès du Secours catholique, je ne dirais qu’une chose : tant mieux.

      Puissent-elles un jour quitter cette trappe à pauvreté.

      La France compte davantage de pauvres, du moins, à en croire l’Insee. Dans sa dernière étude annuelle provisoire (qui ne sera définitivre qu’en septembre 2020) portant sur l’année 2018, le taux de pauvreté, dans l’Hexagone, avoisine les 14,7 % de la population, estime l’Institut national de la statistique et des études économiques. Un chiffre qui ne cesse de grimper : en 2017, la France comptait 8,9 millions de personnes en situation de précarité (14,1 % de la population), soit 0,4 % de plus par rapport à l’année 2016.

      cf. ci-après ; https://www.lunion.fr/id101823/article/2019-10-16/la-france-compte-93-millions-de-pauvres

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 9 novembre 2019 21:49

    Correction : connaitront ...


  • Un des P'tite Goutte un des P’tite Goutte 9 novembre 2019 21:58

    Bonjour,

    Félicitations et merci à René Bouchard mais aussi à Cadoudal, et autres premiers commentateurs.

    Je n’adhère pas à l’ensemble de l’article*, mais les faits sont admirablement exposés, cela fait du bien. Quant aux propositions, oui, du grand plaisir et soulagement à lire enfin, par exemple : fin d’innombrables allocations et aides (quel scandale : nous, contribuables, soignons, scolarisons, logeons parfois, etc. d’innombrables étrangers n’ayant jamais cotisé, pendant que le chômage, la pauvreté, l’injustice déciment la population), fin du regroupement familial etc. Fin de « l’effet aspirateur ».

    [L’ARABIE SAOUDITE, et d’autres pays musulmans richissimes, EXEMPLAIRES, CLEMENTS ET MISERICORDIEUX emploient une gigantesque quantité de main-d’oeuvre obligée de se séparer de sa famille pendant trois ans par exemple ! (ou plus car venant de très loin).

    Pendant leurs congés, après combien de mois, d’années, des Magrhébins ou Roumains pourront-ils, inversement, retrouver leurs famille ?

    De nombreux exemples proches me donnent la réponse : quasiment à chaque vacances scolaires, un petit tour dans la famille.] 

    Le tout découle d’une logique naturelle et d’un bon sens imparable.

    A porter haut ! A partager !

    Cordialement.

    * Je reste fier si le pays dans lequel je vis porte assistance à de réels réfugiés, capables de le prouver sur dossier, qui, s’ils rentraient dans leur pays seraient immédiatement trucidés illégitimement (selon la loi du pays - Je suis contre la peine de mort). Honte donc à ces innombrables « réfugiés économiques », ces chasseurs d’avantages gratuits en fait, bien souvent, ces faiseurs de gamins pour allocs, qui finalement tuent indirectement ceux qui n’ont plus nulle part où aller.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 9 novembre 2019 23:05

      @un des P’tite Goutte
      Assistance à de réels réfugiés, certainement. Sans discussion possible.
      Question ; que faire lorsque ce sont des populations entières qui sont menacées ?
      On ne quitte jamais son pays par hasard, surtout lorsque l’on découvre que la vie peut être agréable et sans danger ailleurs.
      La solution est sous nos yeux se débarrasser des régimes politiques qui martyrisent leurs populations.
      Quid si les régimes politiques qui sont pourris et peu recommandables servent de rempart à plus criminels qu’eux ?

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


    • Un des P'tite Goutte un des P’tite Goutte 10 novembre 2019 00:36

      @Renaud Bouchard
      Re-bonjour,
      Je suis peut-être naïf, mais... il y a déjà de nombreuses années, j’ai appris qu’un accord multinational, européen je crois, avait été pris de telle sorte que chaque pays (relativement) riche reverse une partie minime de son PIB, de l’ordre de quelques pourcents aux pays dits du « tiers-monde ».
      Seule la France a daigné, sauf erreur, debourser un peu (moins que promis).
      Si tous avaient respecté leurs engagement, après des décennies, on n’en serait pas là. Je sais bien qu’avec des « si »...
      Pas de volontés politiques d’amélioration du niveau de vie et donc de la sécurité de ces pays... et corruption de leurs élites, aussi, ... parcequ’ils sont pillés ainsi plus facilement ?
      Vision simpliste. Lorsque je pense à Gandhi, qui prônait un retour à une vie profondément ancrée dans la mentalité indienne, qui fut désavoué, sauf erreur encore, par Nehru, tourné vers le matérialisme occidental, quand je revois la Chine remplie de vélos... 
      Coups manqués, il reste peut-être de l’espoir par un retour de petite unités territoriales indépendantes, où que ce soit, fédérées uniquement pour les besoins factuels tels une armée, un réseau ferré, l’énergie, etc. Dans plusieurs decennies, aussi.


  • Odin Odin 10 novembre 2019 14:40

    Bonjour,

    Constat sur la situation de notre pays que je partage totalement ainsi que sur les solutions

    « un chef de l’Etat, escorté de son Premier ministre, qui n’ont pas compris »

    « devant l’impuissance de pouvoirs régaliens » 

    « Il ne voit pas - ou ne veut pas admettre, tout comme la camarilla qui l’entoure »

    Pour moi, ce ne sont que des marionnettes mis en place par l’État profond avec l’aide de la quasi intégralité des médias qu’ils contrôlent et dont le parcours passe via la FAF (young leader) Bilderberg GODF GLDF etc…et qui doivent suivre les directives de commissaires de l’UE non élus à travers les GOPÉs pour une paupérisation toujours croissante afin de faire accepter « leur solution », un gouvernement mondial, comme indiqué par Bush, Attali… et Micron lui-même..

    Ces marionnettes, qui ne sont en réalité que des renégats, ne peuvent faire autrement en raison « des dossiers » de malversations, turpitudes collectés lors de leur ascension.

    Et ceci va dans le sens de votre conclusion.

    « Elle n’est pas obligée de suivre les ordres, les incitations et les mesures ineptes qui lui sont signifiées par des dirigeants dont tout le comportement montre qu’ils contribuent volontairement à sa ruine et à son désastre ».


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 10 novembre 2019 21:15

       @Odin
      Bonsoir et merci pour votre visite et votre commentaire.

      Très bonne analyse à laquelle je souscris pleinement.

      Le propre d’une marionnette est qu’elle peut voir ses fils s’emmêler ( nous y sommes) et qu’il faille les couper (patience).

      Il peut aussi arriver que le public soit fatigué du spectacle.

      Quant au gouvernement mondial ou à l’UE, il est possible que les choses ne se passent pas comme prévu.

      L’arrivée de Miss America à la BCE va être très drôle.

      Pour le reste, il y a ceci en France :

      La somalisation du pays :
      https://francais.rt.com/france/67728-mobilisation-paris-pour-dire-stop-islamophobie
      et cela en Iran, avec la découverte d’un sacré bonus :
      https://francais.rt.com/economie/67729-petrole-iran-annonce-avoir-decouvert-gisement-colossal

      Et en France ?
      150.000 SDF
      9.000.000 de gens sous le seuil de pauvreté.
      La France continue de s’endetter. La dette publique de l’État s’est accrue de 16,6 milliards d’euros au deuxième trimestre, pour s’établir à 2.375,4 milliards d’euros. Elle représente actuellement 99,5% du PIB.
      Tout va bien.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


  • microf 11 novembre 2019 11:13
    Franc CFA : avec l’annonce de Patrice Talon, « c’est un tabou qui est brisé »

    Par Stanislas Ndayishimiye Publié le 08-11-2019 Modifié le 08-11-2019 à 18:13

    « Nous restons ouverts à une réforme ambitieuse » du franc CFA, a déclaré le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, mais « il y a une condition… C’est que la proposition vienne des États membres de la zone franc ». Or justement, le président béninois Patrice Talon a évoqué ouvertement, pour la première fois, le retrait de France des réserves de change. L’analyse de l’économiste Martial Ze Belinga au micro de Stanislas Ndayishimiye.

    RFI : Le président béninois Patrice Talon vient d’annoncer le retrait des réserves de change du CFA de la Banque de France. Et c’est la première fois qu’un chef d’État des pays concernés en parle ouvertement. Est-ce que c’est un tabou qui est brisé ?

    Martial Ze Belinga : De fait, c’est un tabou qui est brisé, mais qui est en réalité inéluctable. De la même façon que la fin du franc CFA est inéluctable, il fallait bien commencer par quelque chose. Et je pense que les réserves sont l’élément le plus saillant et qui cristallisent le plus les attentes. Donc, c’était fatal qu’on en arrive là.

    Il n’a en revanche pas annoncé le calendrier. Est-ce que cela va se faire dans quelques mois, dans un an ?

    Oui, cela dépend de plusieurs facteurs, parce qu’il y a un cadre juridique qui fixe des obligations de remonter au moins 50% des réserves au Trésor public français. Maintenant, il y a une décision politique. Il va falloir donc négocier, entrer en discussion pour sortir les réserves africaines du Trésor public. Donc, cela peut prendre un certain temps, mais la démarche est en cours.

    Si je comparais avec les derniers statuts de la Biac [la Banque internationale pour l’Afrique au Congo, ndlr] par exemple, en Afrique centrale, les statuts de 2017, on voit que la quotité est de 50%, qu’on peut aller jusqu’à 40%. On voit que les pays peuvent placer aussi une partie de la réserve à la BRI [la Banque des règlements internationaux]. Donc, cette possibilité de toute façon, elle existe et ce sera une négociation politique. Mais il n’y a pas de problème technique à proprement parler.

    Les politiques français disent que finalement, la France ne profite pas de ces réserves. Est-ce que c’est vrai ?

    Si le Trésor public français peut rémunérer les réserves, c’est bien que lui-même va trouver cet argent quelque part. Ces réserves sont rémunérées à des taux relativement bas. C’est autour de 0,75%. Donc si un trésorier vous rémunère 0,75%, c’est bien qu’il gagne plus que 0,75% lui-même. C’est le fonctionnement normal des marchés financiers aujourd’hui. C’est parce que ces réserves sont placées sur les marchés financiers, marchés monétaires, marchés de court terme et marchés financiers qui sont des marchés de long terme. Ça, ça va échoir désormais aux banques centrales africaines. C’est important. Ce sera leur responsabilité, sous le contrôle des sociétés africaines désormais.


  • microf 11 novembre 2019 11:14

    Franc CFA : avec l’annonce de Patrice Talon, « c’est un tabou qui est brisé »


    Par Stanislas Ndayishimiye Publié le 08-11-2019 Modifié le 08-11-2019 à 18:13


    Il s’agissait en fait d’un blocage politique ?

    C’est un blocage politique, c’est une rente ancienne, c’est une rente historique. Pendant longtemps, 100% des réserves de la zone étaient conservées au Trésor public français. Et même quand on est passé à 65% dans les années 1970, les banques centrales africaines continuaient de verser quasiment 100% au Trésor public français. Donc, de toute façon, c’est une rente et ça fait partie des rentes coloniales indubitablement.

    Une rente coloniale... À un moment donné, il faut que les sociétés s’expriment - et là les sociétés africaines se sont exprimées - il faut que les sociétés politiques africaines s’expriment. C’est encore à mon sens un petit peu insuffisant parce qu’il faut savoir que la monnaie est aussi du ressort des Parlements. On l’a oublié. On pointe le regard sur les chefs d’État africains, soit, mais dans les Constitutions africaines, les Parlements africains ont leur mot à dire.

    On est très surpris de voir par exemple, et moi à titre personnel, que les oppositions politiques [ne se sont pas] empressées de prendre la parole sur ce point-là. Alors qu’elles n’ont pas été consultées pour la dévaluation, elles ne sont pas consultées pour les mouvements de l’euro qui impactent le franc CFA. Donc, en fait, on est à un stade où il va falloir effectivement que les hommes politiques prennent leurs responsabilités, de la même façon qu’un certain nombre d’auteurs, d’intellectuels et un mouvement social ont pris [les leurs].

    Mais je crois que pour aller plus loin, puisqu’on est dans un processus de décolonisation économique, il s’agit aussi pour les sociétés coloniales, et là on parle de la France en particulier, de comprendre son intérêt, l’intérêt que les sociétés coloniales vont avoir à générer un nouveau rapport avec le monde. Et ce rapport doit être un rapport qu’en théorie des jeux, on appelle des jeux à somme positive, gagnant-gagnant. Il faut construire des jeux gagnant-gagnant désormais. Et les anciens modèles ne fonctionneront pas. Ils ne fonctionneront plus entre les Africains et l’Europe, entre les Africains et le reste du monde, mais ils ne fonctionneront plus non plus entre une partie des élites africaines et les peuples africains. Et le franc CFA en fait n’est qu’une partie de ces questions-là.

    Chronologie et chiffres clés

  • microf 11 novembre 2019 11:24

    Bientôt plus d´immigration des ressortissants de pays l´Africophones «  ramassis de »réfugiés statutaires« en France.

    Dès que les pays utilisants le Franc CFA auront repris leur Souveraineté monétaire en sortant du Franc CFA cette monnaie coloniale imposée á eux par la France, leurs ressortissants ces » ramassis de réfugiés statutaires " rentreront sans problèmes chez eux, car leurs pays auront enfin des moyens permettant au développement de leurs pays.


    • foufouille foufouille 11 novembre 2019 11:48

      @microf

      Donc ceux qui n’ont pas le CFA ont une super industrie avec des routes partout ?


    • Odin Odin 11 novembre 2019 12:27

      @microf

      Bonjour,

      « Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile…
      Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois… »

      William Lyon Mackenzie King, ex-premier ministre du Canada

      Cette situation sur le Franc CFA est valable aussi pour las pays de l’UE avec l’€.

      J’espère que le président béninois Patrice Talon n’ait pas le même sort que celui de Kadhafi qui voulait remplacer le Franc CFA et le Dollar par le Dinar/or pour les échanges entre les pays africains. 


    • microf 11 novembre 2019 13:55

      @Odin

      Merci.
      @odin restez tranquille, désormais la Russie veillera.
      Vous avez certainement suivi le Forum de Sotchi il ya quelques jours et ce qui a été dit entre l´Afrique et la Russie, sinon, consultez sur le net oú il ya toutes ces informations.

      Ce qui s´est passé en Lybie, ne se passera plus jamais.
      Le Président Poutine l´a dit qu´ il n´acceptera plus jamais que ces pays belliqueux destabilisent d´autres, on le voit déjá á l´oeuvre en Syrie ou en République Centrafricaine pour ne citer que ces deux lá oú depuis qu´il y est allé, la situation á changé, et ceci n´est qu´un début.


    • microf 11 novembre 2019 16:48

      @Cadoudal

      Je n´ai jamais habité un HLM, je n´ai jamais touché de RSA, je ne connais pas ce que celá veut dire CMU.
      Mais je connais le Franc CFA cette monnaie calquée par la France sur le modèle nazi que l´Allemagne nazi avait imposée á la France pour saper son économie, modèle que la France a calqué pour saper l´économie des pays africaains qui utilisent le Franc CFA. Franc CFA imprimé á Chamalière pour les billets, et á Pessac pour les pièces, lá au moins, vous ne nierez pas que l´Afrique aide la France en faisant créer des emplois aux francais qui travaillent dans ces deux villes francaises pour frapper cette monnaie nazi. 


    • microf 11 novembre 2019 16:54

      Il faut vous entendre mes chers @Cadoudal et @foufouille, vous les deux inséparables, jamais l´un sans autre.

      Un de vous dis qu´il ya de la mendicité au Sénégal, l´autre dit que le Sénégal

      s´en sort mieux, je dois donner raison á qui ?


    • foufouille foufouille 11 novembre 2019 17:21

      @microf

      Mieux que les autres pays africains évidemment.

      Mais il est sur place et pas mois.


    • foufouille foufouille 11 novembre 2019 17:25

      @microf

      Ces pays sont juste incapable de fabriquer de la monnaie peu falsifiable.


    • microf 11 novembre 2019 18:08

      @foufouille

      Entièrement d´accord avec vous que ces pays ne peuvent pas frapper leurs monnaie, c´est pourquoi ils laissent la France le faire, et celá crée des emplois pour les francais et l´immigration des ressortissants de ces pays qui auraient trouvés d un emploi dans leurs pays en travaillant dans les usines qui frappent leurs monnaie, immigrent vers la France, lá il ya égalit, ce que perd l´un dans un côté, il le récupère dans l´autre et vice versa.

      Toutefois, il n´y bientôt aura plus de monnaie liquide. Tous sera payé en ligne, par carte, celá se fait déjá dans ces pays, demandez á votre homonyme @Cadoudal qui est au Sénégal il va le confirmer.
      Comment feront les francais qui travaillent dans ces usines qui frappent cette monnaie nazi qui plombe es économies des pays africains qui l´utilisent ?


  • microf 11 novembre 2019 14:03

    @Cadoudal, @foufouille, 

    Bonjour, j´espère, pense et souhaite que vous vous portez très bien tous les deux qui allés toujours ensembles, jamais l´un sans l´autre, c´est très bien.

    Mais ne vous en prenez pas á moi, ce n´est pas moi @microf qui est l´auteur de   l´article que vous avez lu sur la sortie du Franc CFA cette monnaie coloniale calquée sur le modèle nazi que l´Allemagne nazi avait imposée á la France, et que la France a reprit le concept pour l´imposer aux pays africains qui l´utilisent.


    • foufouille foufouille 11 novembre 2019 14:28

      @microf

      Tu nous le dit à chaque fois que c’est de la faute des blancs.

      Le Sénégal a le FCFA et s’en sort mieux que les autres.

      Ce n’est pas pas en dévaluant que tes smic de 40 à 150€ que tes pays vont s’améliorer vu les crédits faits aux chinois.


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 11 novembre 2019 18:06

    Aux Lecteurs.

    En lisant avec intérêt les réactions relatives au Franc CFA (consécutive à la décision du président du Bénin de rapatrier ses réserves dans son pays), il faut donc se féliciter de ce qu’un affreux résidu colonial laisse la place à un autre colonisateur accueilli avec des louanges.

    Bienvenue au Yuan, donc, qui permettra à Tchang de faire entrer l’Afrique dans une vaste zone de co-prospérité sino-africaine.

    Fin mai 2018 quatorze pays d’Afrique et dix-sept Banques centrales se sont réunies à Harare, capitale d’un pays autrefois florissant, la Rhodésie, dont je conserve le souvenir d’un pays riche parce que dirigé par des Blancs (Ian Smith etc.) pour faire du yuan l’une de leurs monnaies officielles de réserve. Ces pays situés pour l’essentiel dans le sud et l’est du continent sont déjà hyperdépendants de la Chine pour leurs échanges commerciaux. Se convertir au yuan leur permettra donc de limiter les risques de change et d’approfondir des relations avec leur premier partenaire économique chinois.

    Pas de doute, il va y avoir approfondissement et le beurre de karité va manquer.

    C’est la première fois qu’un chef d’État parle ouvertement de la question des réserves de change que les pays de la zone CFA déposent à la Banque de France. Rien n’indique qu’une décision a été déjà prise. Il s’agirait plutôt d’une déclaration qui anticipe sur quelque chose d’inéluctable, à savoir la disparition du franc CFA.

    Politiquement, le détachement du franc CFA de l’euro a été enclenché cette année avec l’annonce officielle de l’éco, le nom de la monnaie qui remplacera le franc CFA en Afrique de l’Ouest. La zone CFA d’Afrique centrale n’étant pas concernée pour le moment. Début octobre, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, avait déclaré que Paris était ouverte à une « réforme ambitieuse » du franc CFA et que c’était aux pays qui partagent cette monnaie de décider ce qu’ils souhaitent.

    L’éco

    La naissance prochaine de l’éco signifie donc que la zone monétaire ouest-africaine n’aurait plus besoin de déposer la moitié de ses réserves de change à la Banque de France. Le retrait devrait mettre fin à l’arrimage du franc CFA à l’euro. Ces réserves étant une assurance qui garantit la stabilité du CFA et donc la maitrise de l’inflation.

    La future monnaie de la Cédéao, l’éco, pourra néanmoins avec des relations avec l’euro sans qu’elles soient exclusives. Ce qui va donc changer, c’est que les banques de la zone CFA d’Afrique de l’Ouest devront gérer la totalité de leurs réserves de change. Une sorte d’indépendance monétaire que réclame une partie de l’opinion dans la région.

    A quand l’Eco-Yuan ?

    ps. Quant au CFA d’inspiration nazie, l’universitaire qui débite ces sornettes ne devrait plus exercer ses activités à l’université de Saint-Quentin. Comment peut-il supporter de travailler dans un pays nazi ?


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 11 novembre 2019 21:26

      @Cadoudal et aux lecteurs.

      Voici l’origine des sornettes relatives à l’origine nazie du Franc CFA :

      https://www.seneweb.com/news/Economie/le-fcfa-est-une-monnaie-d-rsquo-origine-nazie-selon-un-universitaire-africain_n_78879.html

      "Le FCFA, une monnaie commune à 15 pays africains, est d’origine nazie a déclaré jeudi à Dakar M. Nicolas Agbohou Professeur de gestion à l’Université Saint Quentin en France dans le cadre d’une rencontre internationale sur le thème « Les pays africains et la zone franc : rester à l’intérieur du piège ou opter pour l’indépendance monétaire » organisée par le Codesria basé à Dakar."

      Ci-après un article intéressant consacré à un autre financier, qui, en cherchant bien (sait-on jamais), pourrait bien (qui sait ?) avoir inspiré le système financier colonial français : le Dr Hjalmar Schacht.

      https://www.20minutes.fr/economie/1563175-20150316-hjalmar-schacht-banquier-adolf-hitler-genie

      (Note : je ne connais pas l’auteur de l’article)

      Au point où nous en sommes, tous les coups sont permis, d’autant plus que le papier ne refuse pas l’encre.

      Peut-être devrions-nous encore creuser plus profond :

      Le Franc CFA a une longue histoire. En effet, le franc CFA est le produit de la création de la Banque du Sénégal en 1855, banque créée grâce aux ressources versées par la métropole française aux esclavagistes en guise de réparations après l’abolition de l’esclavage le 27 avril 1848. Cette banque deviendra, au début du XXe siècle, la Banque de l’Afrique de l’Ouest (BAO), qui aura le privilège d’émission de la monnaie ancêtre du franc CFA qui naîtra officiellement le 26 décembre 1945, dix ans avant la création de l’Institut d’émission de l’Afrique occidentale française (AOF) et du Togo, qui deviendra la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) quelques années plus tard.

      Je pose la question : la Banque du Sénégal n’abritait-elle pas déjà en son sein, en 1855, quelques graines vénéneuses de cette plante nazie qui allait donner naissance à ce Franc CFA honni par M.Nicolas Agbohou, Professeur de gestion à l’Université Saint Quentin en France ?


       


  • microf 12 novembre 2019 13:41
    Franc CFA : avec l’annonce de Patrice Talon, « c’est un tabou qui est brisé »


    Par Stanislas Ndayishimiye Publié le 08-11-2019 Modifié le 08-11-2019 à 18:13


    Les politiques français disent que finalement, la France ne profite pas de ces réserves. Est-ce que c’est vrai ?

    Si le Trésor public français peut rémunérer les réserves, c’est bien que lui-même va trouver cet argent quelque part. Ces réserves sont rémunérées à des taux relativement bas. C’est autour de 0,75%. Donc si un trésorier vous rémunère 0,75%, c’est bien qu’il gagne plus que 0,75% lui-même. C’est le fonctionnement normal des marchés financiers aujourd’hui. C’est parce que ces réserves sont placées sur les marchés financiers, marchés monétaires, marchés de court terme et marchés financiers qui sont des marchés de long terme. Ça, ça va échoir désormais aux banques centrales africaines. C’est important. Ce sera leur responsabilité, sous le contrôle des sociétés africaines désormais.



    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 13 novembre 2019 00:42

      @microf
      Bonsoir et merci pour votre commentaire.
      Je sais que cette histoire de Franc CFA vous chagrine mais la véritable question est désormais de savoir quelle sera le destin de l’Eco ?
      « La Chine m’inquiète » écrit M. Proust en prêtant ce propos à l’un de ses personnages.
      Le Yuan m’inquièterait si j’étais en Afrique.
      Je vous pose une question très simple : préférez-vous une Zone Franc CFA ou une zone Yuan ?
      Le renminbi, monnaie du peuple Africain...

      L’internationalisation du yuan, la monnaie chinoise, a franchi un nouveau cap avec son adoption par l’Angola comme deuxième devise officielle du pays. Même s’il n’est pas encore librement convertible, il monte peu à peu en puissance dans les échanges internationaux. Il est déjà une monnaie de règlement et de réserve pour plusieurs pays africains, tandis que Pékin a noué des accords d’échange de devises avec de nombreuses banques centrales. Au cours des années 2020, la libre circulation et convertibilité du yuan à l’international devraient s’imposer.

      Le billet rouge est déjà utilisé comme monnaie de règlement et de réserve dans plusieurs pays africains : le Ghana, le Nigeria, l’île Maurice, le Zimbabwe, et l’Afrique du Sud.

      Et vive la ZLECA, n’est-ce pas.


      Cordialement,

      Renaud Bouchard


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