vendredi 8 mars 2013 - par Samuel Moleaud

Quand la presse française dresse le bilan du Venezuela d’Hugo Chávez...

Mercredi 6 mars 2013, le Venezuela, l'Amérique Latine et des milliers de sympathisants-militants de gauche sur cette Terre, se sont réveillés orphelins.

Ce mot est un peu fort, certes, il est à l'image de l'Homme qu'ils venaient de perdre la veille : un Grand Homme de l'Histoire. Un Grand Homme qui a su redonner à son peuple une citoyenneté digne de ce nom malgré les ingérences de la CIA, du FMI et des capitalistes occidentaux pour qui démocratie rime avec hégémonie et oligarchie. Un qui a sur redonner une place géopolitique et stratégique forte au Venezuela. Je n'ai pas toujours été un fervent admirateur d'Hugo Chávez. Mais ce personnage fut l'une des icônes majeures de cette décennie dans la résistance à l'ordre néolibéral en Amérique Latine. Il aura réussi à montrer qu'une Révolution pacifique est possible en appliquant un "socialisme du 21ème siècle", posé en rupture avec les anciens modèles et en alternative citoyenne à la marchandisation du monde et de l'humain. Rien n'est moins sur que l'Histoire, qui se plait à ternir l'image des Hommes de Bien, attribue à cet homme l'aura d'un Simon Bolivar, d'un Emiliano Zapata, d'un Ernesto Che Guevara ou d'un Pancho Villa.

 Hugo Chávez a(vait) bien des défauts. Une sorte de Grand Homme de l'Histoire s'est éteint. Je vois les critiques de la presse française : 14 ans de règne démagogique et populiste (1), un culte de la personnalité (2), du clientélisme (3), du népotisme (4), de l'autoritarisme étatique sur fond d'inflation galopante (5). Un contrôle des médias (6), une économie soviétique, que sais-je d'autre, un dictateur anti-démocratique loin du respect des Droits de l'Homme (7). Les scribes de l'Empire célèbrent en fait la mort d’un ennemi idéologique et barbotent comme des canards gavés en faisant éclabousser leur encre dans le caviar à la table des pontes bedonnants de la mafia du Capital.

 1. En France, on ne dit pas 14 ans de règne démagogique, on dit "Deux courts septennats pour F. Mitterrand" ou "Deux mandats rapides de J. Chirac". Je lis dans l'Express, en date du 7 mars 2013, que le Venezuela a vécu "14 ans de démagogie". Les journalistes sont lauréats de science politique et pourtant, ils semblent avoir oublié le sens initial du concept de Démagogie en Théorie Politique. Rappel concis : la Démagogie, dans la Grèce Antique, signifie le pouvoir que les dirigeants obtiennent en flattant le peuple, en le séduisant sur ses peurs et ses frustrations. Hugo Chávez n'a pas exercé le pouvoir simplement en flattant le peuple, il l'a sorti de la dictature, de l'analphabétisme et de la pauvreté extrême. Quelle démagogie ! Quant au populisme, il flatte le peuple en l’opposant aux élites, pointées du doigt comme ennemi. Cela fait bien de dire que les autres en font et pas nous. Lorsqu'un président de 2007 à 2012 drague les classes exploitées pauvres et précaires avec la peur de l'étranger, la presse, complaisante, nomme cela presque du réalisme. N'entendit-on pas du populisme en 2012 lorsque le président sortant, maître dans l'art de la manipulation, proposa plus de référendums populaires en critiquant la démocratie représentative, souffrant d'un malaise, gérée par trop de bureaucratie et de corporatisme élitistes ? Les journaux ne se sont pas inquiétés qu'en France, nous aussi avons nos populistes modernes.

 2. Le culte de la personnalité fait, de fait, renvoi à la vieille U.R.S.S, référence aux despotes staliniens et aux dictateurs Turkmènes ou Nord-Coréens ou autres. Ah, c'est pas bon ça ! Mais lorsqu'un Général résistant de la 2nde Guerre Mondiale accède à la présidence et fonde une Constitution, ce qui est un putsch déguisé en réforme constitutionnelle, cela ne choque pas la France de voir son nom sur la pancarte de tous les grands boulevards des villes françaises, ou bien de voir plantée dans l'herbe la croix de son parti politique. Donc Mr. Charles De Gaulle a fondé une Cinquième République où la croix gaulliste comme symbole national devait être vue partout. Là, on dit que c'est un Grand Homme de l'Histoire. On dit en revanche que Mr. Hugo Chávez organisa un Coup d'Etat imposant, tel un dirigeant soviétique, un culte de la personnalité. Là, c'est un despote. Plus récemment, cela ne choque pas un seul journaliste de savoir que chaque mairie comporte une photo du Président de la République encadrée dans tous les bureaux administratifs "hauts de gamme".

 3. Ah oui, Chávez fit aussi du clientélisme. Quel dictateur atroce. Faut-il rappeler aux faiseurs d'opinion qu'à chaque élection qu'ils veulent démocratique, cantonale, municipale, régionale, législative, présidentielle et européenne, les élus usent du clientélisme auprès des "citoyens" pour les séduire et faire pleuvoir dans leurs urnes les bulletins comportant leur nom ? "Si vous votez pour moi, je vous sortirai de la précarité"...demandez à n'importe quel élu politique français ce qu'est le clientélisme, ils en sont experts. Mr François Hollande ne fait-il pas du clientélisme lorsqu'il se prend un bain de mains serrées sur un marché en Corrèze en disant que le changement c'est maintenant, qu'en votant pour lui, les méfaits de Sarkozy (il a le dos large) seront finis ? Le clientélisme en France, on dit que c'est une stratégie politique électorale. Lorsque le groupe industriel PPR, dont le PDG F. Pinault est un proche de N. Sarkozy, finance le film "Home" de Yann Arthus Bertrand en 2009, juste avant les élections européennes où l'UMP reprend à son compte les thèses écologistes, on parle de marketing politique. Mais un Chávez anti-impérialiste qui accorde des cachets (certes énormes) à des réalisateurs partisans-sympathisants de son régime pour faire des films, c'est du clientélisme honteux.

 4. Mr. Chávez était aussi népotique ? Dans notre si bon pays d'arrogance journalistique, on ne dit pas que l'ancien président avait mis en place une République bananière, avec son frère vice-président du Medef, et les deux conjointement gérant un cabinet privé de retraites par capitalisation. On ne parle pas du placement du fils Jean au Conseil Général des Hauts de Seine à 21 ou 22 ans il y a quelques années, alors que la loi fixe l'âge de 23 ans au minimum pour être légalement un élu politique. Chez nous, il s'agit de cooptation, tandis que le même comportement chez les sauvages et les barbares de l'outre-mer est népotique. Ah oui, c'est vrai, tout cela n'est qu'une broutille de quelques gauchistes perdus en furie. Quand-même ! C'était un président d'une république irréprochable. Ah bon ok.

 5. Et puis ce Hugo Chávez dont le linceul se fait lapider de pierres verbales était autoritaire aussi selon nos médias. La volonté de l'Etat n'appartient pas au peuple en France, mais lorsque celui-ci décide de faire ce que la finance lui impose, il n'est pas autoritaire de réprimer. D'envoyer des cordons blindés de CRS décervelés prêts à casser du manifestant sans distinction de taille (môme, jeune, homme, femme ou bien faible retraité) comme un bouledogue mordrait son maître. On peut citer aussi la répression brutale qui sévit contre les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes en Loire-Atlantique. Ce n'est pas de l'autoritarisme, c'est du maintien de l'ordre public. Dites-moi, journalistes, à quelles occasions Mr Chávez a fait déployer l'armée dans la rue pour étouffer une manifestation citoyenne pacifique ?

 Et puis il avait la mainmise sur les entreprises qu'il a nationalisées. Quel crime ! Voler des dollars aux multinationales qui auparavant, exploitaient les ressources pétrolières et autres, en rapatriant les capitaux en Occident ! Mr Chávez enfin quel homme culotté. On n'exproprie pas les riches dans ce monde voyons ! Nationaliser permet à l'Etat de se réattribuer la souveraineté de l'économie et de reprendre son rôle de garant de son peuple souverain. Notre "initiative privée" à nous, c'est tellement mieux, surtout lorsque l'Etat, par l'entremise de la Dette publique, appartient à des traders fous, ça rassure ! Accessoirement, l'accès aux infrastructures devient plus démocratique puisque les prix des services publics baissent (car pas de rente privée exorbitante à engraisser). Et puis dévaluer la monnaie ! Cela créé de l'inflation ! Ah diantre il avait tous les défauts cet homme là. Au Venezuela, le taux d'inflation oscille autour de 25%, 26,7% en 2012. Et bien dans le même temps, le taux de chômage est passé de 11,3 % en 1998 à 7,8 % en 2008. Près de 3 millions d'emplois ont été créés, et l'emploi dans l'économie informelle est tombé de 54,6 % à 48,2 %. La dette publique vénézuélienne a chuté de moitié, de 30% du PIB à 14% alors que l'Etat augmentait constamment les dépenses publiques (en dix ans, le nombre de bénéficiaires des allocations sociales a été multipliée par 4). Ceci pourrait être un bon pied-de-nez aux chantres de l’Austérité en Europe, qui souhaitent réduire la dépense publique (ralentir l’activité économique) pour s’absoudre de la Dette.

Le Venezuela devenait (selon l'indice Gini) le pays d'Amérique du Sud le moins inégalitaire. Dans le même temps, les écarts sociaux se creusent en Europe. Faut-il rappeler aux journalistes que c'est en partie à cause de l'inflation maintenue à 2-3% par l'Union Européenne, que le chômage augmente en Europe de façon insupportable, et que l'inflation permet la hausse de l'indice des salaires, et in fine celle du niveau de la consommation, du niveau de vie ?

 6. Je me rappelle par contre de ce moment où la France faisait reculer l'âge légal du départ à la retraite de 60 ans à 62 ans, réduisant les chances pour un ouvrier de profiter de sa retraite (l'espérance de vie d'un ouvrier à 40 ans ne dépassant pas 25 ans) et que de ce fait, de plus en plus de gens perdent leurs droits à la retraite s'ils se font licencier avant l'âge légal.

Et bien au même moment, en octobre 2012, le gouvernement "autoritaire" de Mr. Hugo Chávez votait l'avancée de l'âge légal de départ à la retraite de 60 ans à 57,5 ans. Les médias ont bien pris soin d'occulter cette réforme simultanée au moment où les semelles battaient le pavé dans les rues de France. C'est sans doute parce que nous jouissons d'un système médiatique absolument libre et impartial, contrairement à ces pays soviétiques ou l'Etat contrôle les médias et les journalistes, condamnés à l'autocensure. Nos journalistes à nous, sont libres aussi. Je suis sûr que Denis Robert, lorsqu'il investiguait sur le rôle de Clearstream dans le système bancaire et qu'il dût abandonner tellement les pressions et les menaces étaient lourdes, je suis certain qu'il versait dans la calomnie et le scoop. Les journalistes français sont tellement libres que lorsqu'on leur demande s'ils se sentent libres dans leur profession, ils fuient ou se taisent. Il est vrai que la totalité des organismes de presse dans les mains des cinq plus gros industriels français (Dassault, Lagardère, Bolloré, Pinault, Arnault), de connivence avec le Pouvoir Politique, c’est un gage d’indépendance d’un journalisme hors-pair.

 7. Vient en dernier point, l'argument suprême. L'hérésie majeure de nos temps féodaux qui suffirait à elle seule pour engager les troupes dans une nouvelle croisade : la notion de respect de la Démocratie et des Droits de l'Homme.

Selon les tribuns de la presse à sensation occidentale, le régime d'Hugo Chávez ne respectait pas la démocratie. Car sous nos latitudes, respecter la démocratie signifie ne pas écouter son peuple qui crie dans la rue, et passer en force des traités européens votés à huis-clos qui ont été refusés par les citoyens quelques années auparavant. Respecter les Droits de l'Homme est compatible en Europe avec les licenciements boursiers massifs, les sans-logis sur le trottoir entre deux cartons, le taux de chômage volontairement maintenu, les milliers d'emplois à temps partiels qui précarisent la vie des gens de classe moyenne, ainsi que la délocalisation de nos entreprises dans des pays d'exploitation à bas salaires ou encore le bombardement d'innocents en Libye, contre l'avis de la population.

 Les pays membres de l'Union Européenne qui se font les apôtres de la démocratie sont bien mal placés pour donner des leçons de démocratie au Venezuela. En arrivant au pouvoir, Hugo Chávez facilita l'accès et la lecture de la nouvelle Constitution afin qu'un grand nombre soient intéressés de savoir ce qu'elle contient. Il mena une politique d’éducation visant à lutter contre l’analphabétisme. Dans la cinquième puissance mondiale, il reste 3 millions d’illettrés. Il inclut dans la nouvelle Constitution la possibilité de révoquer à mi-mandat le Président et n'importe quel haut fonctionnaire sur référendum populaire et à condition de réunir suffisamment de signatures. Ainsi, le 15 Août 2004, un référendum révocatoire a lieu, organisé par l'opposition contre Chávez. 58% des votes exprimés sont contre la destitution de celui-ci. En 2006-2007, Chávez annonce une réforme constitutionnelle pour 2010 afin d'inscrire le socialisme dans la Constitution, ce qui en France a été critiqué par les relations publiques comme étant une atteinte au pluralisme démocratique. Il est étonnant de constater que ces mêmes relations publiques n'aient pas crié gare au déni de démocratie que représente la retranscription de la règle d'Or (Politique de rigueur comme seule et unique politique économique de l'Etat) dans chaque constitution des Etats membres de l'UE. Et nous ne sommes pas prêts là encore de voir un référendum révocatoire des hauts-fonctionnaires à mi-mandat en France.

On reproche au "Commandante" d'avoir usé une fois des pleins pouvoirs le 18 Janvier 2007. Charles De Gaulle ne l'a-t-il pas usé une fois ? N'existe-t-il pas un article 49-3 dans la Constitution Française qui a été utilisé par D. De Villepin en mars 2006 pour passer en force le Contrat Première Embauche (déclaré plus tard illégal par le Bureau International du Travail) ?

 La propagande antisocialiste qui déferle sur les esprits occidentaux n’en finit plus de trahir l’Histoire et d’insulter les peuples dont les vénézuéliens aujourd’hui en deuil. Si la presse veut critiquer le régime d’Hugo Chávez en l’accusant d’avoir fait du discours démagogique, du népotisme, du clientélisme ou de l’autoritarisme, qu’elle ait au moins la décence de respecter le décès d’un tel personnage et de reconnaître que les gouvernements libéraux usent encore beaucoup plus de ces mécanismes. C’est autant paradoxal qu’inédit et très surprenant, je n’ai lu qu’un article qui rendait hommage au Président défunt sans ternir son image, il s’agit, soulignons-le, d’un bel article du Figaro (1).

Je n'aime pas les Chefs ni leurs gouvernements. Mais Hugo Chávez fait partie d'un des rares Hommes d'Etat respectables. Et cette semaine, j’aurais aimé être un citoyen vénézuélien pour être fier d’avoir eu un jour un tel Président, autrement plus Humaniste que nos hommes d’affaires affublés en dirigeants démocrates. Il incarnait un modèle de résistance nouveau, une Résistance pour l'Amérique Latine contre son piétineur impérialiste nordique. Une révolte citoyenne impulsée dans le bon sens et l'intelligence collective, dont l'Europe devrait s'inspirer. Une sorte de Grand Homme de l'Histoire s'est éteint. Mais l'idéal et l'esprit, eux, ne meurent pas.

(1).http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/07/01003-20130307ARTFIG00689-caracas-dit-adieu-a-chavez-avec-devotion.php

 

Samuel Moleaud.

7 mars 2013.

http://sam-articles.over-blog.com



44 réactions


  • Ariane Walter Ariane Walter 8 mars 2013 14:10

    Excellent Samuel ! Je partage en tous points.


  • benedicte_gab 8 mars 2013 14:13

    Très bel article remettant les pendules à l’heure ... merci 


  • Citoyen85 8 mars 2013 15:16

    Amen ! Vous pourrez aller le voir, il va être embaumé et exposé comme Mao et Lénine !
    25% d’inflation n’est pas une réussite économique. On ne parle jamais de ses réformes agraires. Vu la manne pétrolière ça me semble normal de diminuer l’endettement, il aurait dû le supprimer tant qu’a faire.


    • pilhaouer 8 mars 2013 18:38

      A vomi ! ....


    • CHIMERE 9 mars 2013 01:17

      @Citoyen85


      Et 300% d’inflation sur la baguette de pain depuis l’introduction de l’Euro (c.a.d. en dix ans...de deux francs à plus d’un euro...)

      C’est quoi.... ? un désastre économique.... ?

      Allez,pour vous faire cracher le reste de votre haine,je vous ai adapté une petite chanson,je sais pas faire grand chose,mais c’est ma façon de rendre hommage à ce resistant à l’Empire....



                            COMMANDANTE HUGO CHAVEZ



      Aprendimos a quererte
      Desde la historica altura
      Donde el sol de tu bravura
      Le puso un cerco a la muerte

      Aquí se queda la clara
      La entrañable transparencia
      De tu querida presencia
      Comandante Hugo Chavez 

      Vienes quemando la brisa
      Con soles de primavera
      Para plantar la bandera
      Con la luz de tu sonrisa 

      Aquí se queda la clara
      La entrañable transparencia
      De tu querida presencia
      Comandante Hugo Chavez 

      tu amore revolucionario
      Que conducía nueva empresa
      Donde espera la firmesa
      De tu brazo libertario 

      Aquí se queda la clara
      La entrañable transparencia
      De tu querida presencia
      Comandante Hugo Chavez

      (hablado)
      Seguiremos adelante
      Como junto a tí seguimos
      Y con Fidel te decimos
      Hasta siempre Comandante 

      Aquí se queda la clara
      La entrañable transparencia
      De tu querida presencia
      Comandante Hugo Chavez


      Voila,r.i.p. Hugo


  • 59jeannot 8 mars 2013 15:22

    à faire circuler un max ; bravo


  • Louna 8 mars 2013 15:51

    Magnifique article, merci !


  • lessonless 8 mars 2013 16:02

    Excellent article . Merci.
    De nombreux chefs d’Etats se sont déplacés au Vénézuela.
     Mais la France n’a même pas envisagé la présence de M. Fabius ! C’est édifiant n’est-ce pas ?


    • bigglop bigglop 8 mars 2013 18:13

      @lessonless,

      Victorin Lurel, ministre des outremers a gagné le pompon, car l’agenda de Mr Fabius ne lui permettait pas....

      Bon, Hollande aurait pu faire faire l’effort d’envoyer le sous-sous-secrétaire d’état contrôleur des travaux terminés (Montebourg)


    • escoe 8 mars 2013 18:56

      > Mais la France n’a même pas envisagé la présence de M. Fabius ! C’est édifiant n’est-ce pas ?


      Chavez se battait pour l’émancipation du peuple et le socialisme. Qu’est ce que M. Fabius a à voir avec ça ?

  • AmonBra AmonBra 8 mars 2013 17:23
    Pour les ordures prétendant diriger nos consciences, Hugo Rafael Chavez Frias est au nombre de ceux qui sont plus dangereux morts que vivant. 

    Ils peuvent donc baver tant qu’ils veulent sur sa mémoire, tels des chacals et autres hyènes sur un cadavre, ils ne pourront jamais empêcher ce génial « Sambo » Vénézuélien de faire partie de la légende des hommes libres.

    Nos petits enfants parleront encore de lui, quand le vent de l’histoire aura balayé jusqu’à la trace de leur minable existence.

    Merci à l’auteur pour la sincérité & la qualité de l’article, ainsi qu’à tous ceux que la disparition de Chavez à touché.


    • escoe 8 mars 2013 18:49

      > Nos petits enfants parleront encore de lui, quand le vent de l’histoire aura balayé

      > jusqu’à la trace de leur minable existence.

      Qui se souviendra encore de Barbier, Zemmour, Joffrin, Calvi, Pujadas dans trente ans ? Bon je vais reboire un Diplomatico à la mémoire de Chavez en écoutant une vieille version de « Hasta la victoria siempre »




    • Le Yeti Le Yeti 9 mars 2013 11:22

      Qui se souviendra encore de Barbier, Zemmour, Joffrin, Calvi, Pujadas dans trente ans ?

      (MDR. On est bien d’accord...)

      Sérieux, je ne sais pas qui sont Barbier ni Joffrin. (On ne peut pas tout être partout.)
      Est-ce que ça vaut le coup que je leur consacre deux minutes sur Google ou est-ce bien la même (dé)veine que les autres escrocs de l’information ?

      (Et pendant que j’y suis, n’oublions la catégorie des oscarisés du bobard avec Lenglet, Sapin, ...)


  • travelworld travelworld 8 mars 2013 17:37

    Connaissant ce pays vous pouvez trouver une description de son économie assez équilibrée (la description pas le pays)

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/video-venezuela-les-defis-economiques-de-l-apres-chavez_375655.html

    Le commerce et l’industrie sont moribonds.....Tout est importé !!!
    Le pays exporte son pétrole (lourd) et importe son essence.....
    La quantité d’armes qui circule est ahurissante, c’est un peu le Far West !!!!!
    La santé et l’éducation ont progressé, les créations d’emploi sont uniquement ou presque des fonctionnaires....Bref le bilan est globalement mauvais s’il était bon vous iriez peut être en vacances dans ce beau pays !

    https://www.amnesty.org/fr/region/venezuela


    • escoe 8 mars 2013 18:51

      > Bref le bilan est globalement mauvais s’il était bon vous iriez peut être en vacances

      > dans ce beau pays !

      Il y a de super spots de planche à voile et beaucoup de français les fréquentent.

    • pilhaouer 8 mars 2013 18:59

      L’insécurité ne date pas de Chavez, le pétrole non plus d’ailleurs.

      Qu’ont fait les régimes précédents ?

      Ce qui gêne, avec Chavez c’est qu’il y a deux fois moins de pauvres et qu’on ne les tue plus comme des chiens.

      Si l’économie ne sert qu’à enrichir un peu plus ceux qui le sont déjà, quel intérêt ?

      Le Caracazo sous Carlos Andres Perez, suppôt du FMI, c’est 3000 morts en 4 jours !

      Au fait, la sécurité au Mexique, en Colombie ? Le bilan économique de ces pays ? La santé et l’éducation, les créations d’emploi en France progressent ?

      Que signifient ces millions de gens qui se pressent aux obsèques de Chavez ?


    • millesime 9 mars 2013 01:23

      @travelworld
      je ne crois pas que quelqu’un puisse rester 14 ans au pouvoir avec un bilan « globalement mauvais » ce qui doit être comparé, c’est avant Chavez et depuis qu’il a été au pouvoir quels sont les changements pour « l’ensemble » de la population sachant fort bien que tout ne peux pas être parfait.


  • Robert GIL ROBERT GIL 8 mars 2013 17:58

    Les medias aux ordres racontent ce qu’ils veulent, la realité c’est que la majorité des vénézuéliens et vénézuéliennes a pu constater de grandes améliorations au niveau de leur qualité de vie et, en conséquence, ils ont constamment défendu leurs intérêts à travers leur vote. Une raison de plus pour comprendre que la Révolution Bolivarienne va survivre à la présidence du leader vénézuélien.

    voir : CHAVEZ POUR TOUJOURS


  • joletaxi 8 mars 2013 18:02

    Paraît que sa momie fera une tournée dans les parcs Disney ?
    Les produits dérivés risquent d être intéressants

    le microcosme de la gauche révolutionnaire(de claviers, faut pas non plus exagérer) pleure ,et dans la clandestinité, on recycle les teeshirt du Che.
    Paraît que l’on a besoin de biodiversité ?


  • Dwaabala Dwaabala 8 mars 2013 22:26

    Les dirigeants qui sont réellement pleurés par tout un peuple sont rares. Ce qui suffit à répondre aux dénigreurs de tout poil, sauf s’ils considèrent que les Vénézuéliens sont aussi conditionnés qu’eux-mêmes par les médias.
    Un point que n’aborde peut-être pas l’article :
    Il est reproché (par BFM entre autres) à H. Chavez de n’avoir pas su s’affranchir de la dépendance vénézuélienne à « la manne pétrolière ».
    Ici, par contre, si à défaut de pétrole, on avait des idées (?), le rêve s’est réalisé : il y a longtemps qu’on s’en est affranchi, des éventuelles idées, ce qui s’exprime dans ses paroles de notre inénarrable Président de la République :
    « Le président défunt exprimait au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas... une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement. »


  • le moine du côté obscur 8 mars 2013 22:37

    Un proche a écrit ceci :


    Adieu Commandante 

    Hugo, tu n’étais qu’un homme mais à présent tu es beaucoup plus

    Toi qui as redonné espoir à des millions de personnes

    Dans ton pays et même au de là de l’Amérique du Sud

    Tu as montré aux pauvres, les bonnes habitudes et la bonne attitude

    Même si comme d’habitude l’occident t’a vomi dessus

    Mais dans la lutte contre la misère qu’ont-ils réussie de plus ? 

    Aigris de voir un indien réussir là où eux-mêmes échouent

    A ton enterrement il y avait des centaines de milliers de personnes tristes et abattues

    Signe qu’ils ont perdu un être cher, un frère, un père et un ami

    Courage, humour, volonté, inspiration, ces mots résument ta vie

    Tu es une des rares personnes qui m’a redonné foi en l’homme

    Je ne te connaissais pas personnellement mais les faits parlent pour toi

    Et ceux qui les nient sont de mauvaise foi

    Alors quoi ils seraient mensongers ces bons chiffres émis par l’ONU ?

    Cette organisation qui est pourtant mondialement reconnue ?

    Toutes les élections victorieuses tu les aurais en réalité perdues ?

    Comment mentent-ils ainsi toute honte bue ?

    Mais Commandante ceux qui sont épris de vérité le savent

    Ils savent à quel point tu as été honnête, courageux et brave

    Nous n’écoutons pas les aigris et les désœuvrés

    Qui ont tant manœuvré pour essayer de masquer la réalité

    Aujourd’hui tu es parti et nous l’espérons que Dieu t’accueillera

    Alors certes tu as fais des erreurs et des faux pas

    Mais que celui qui n’en a jamais fait te jette la première pierre

    Et ce ne peut être l’occident dont la population sombre dans la misère

    De toi les pauvres et sans voix peuvent être totalement fiers

    Tu as eu une vie bien remplie et ton nom restera à jamais dans l’histoire

    Toi qui as crié son amour d’avoir des traits physiques de l’homme noir

    Oui commandante je te rends hommage, homme sage

    Aujourd’hui nous devons comme tant de fois tourner la page

    Pour moi tu n’es pas mort car tu seras vivace dans nos mémoires

    Oui je pourrais dire que j’ai perdu un ami et un frère

    Un modèle et un repère, un homme qui m’a redonné foi en l’humanité

    Merci commandante, merci pour tout au nom de ceux nombreux qui t’ont aimé 


  • tf1Goupie 8 mars 2013 23:11

    Chavez va être embaumé ... canonisé dans quelques mois sans doute.

    Avant sa résurrection et son ascension au panthéon des idoles .

    Ces socialistes qui n’aiment pas la religion , qui disent que tous les hommes sont égaux, sont des faux-culs de compétition.

    J’ai la gerbe, que je dépose sur la dépouille du mec suprême, du génie de la nation, du demi-dieu, du guide qu’on vénére parce qu’il est au-dessus de tout le monde. Sa famille doit être bourrée de thunes et lui devait être bourré de complexes de supériorité.


    • Dwaabala Dwaabala 8 mars 2013 23:22

      Les stars, les idoles, les grands hommes sont et doivent-ils rester l’apanage des nantis à destination des gogos décavés qui les suivent ?
      Il est sain pour le mouvement de libération que les masses aient leurs héros, leur histoire, qu’elles aient le sentiment de ne former qu’une immense famille dans laquelle on honore la mémoire de ceux qui ont tout donné pour qu’elle avance dans la voie de sa libération.
      Vous êtes à plaindre de ne pouvoir entendre cela.
       


    • jak2pad 9 mars 2013 03:16

      @ tf1Goupie :


      parfaitement d’accord avec vous.

      Quand on lit les autres « commentaires », on se croirait revenu en 1950. Ou en 1920.
      Il est d’ailleurs assez étonnant de voir ces gauchos surexcités, qui ne rêvent que de brûler des églises ou les transformer en garages de tracteurs, faire embaumer tous leurs dictateurs pour pouvoir les contempler longtemps.

      Moi, le Chavez, je pense qu’on aurait dû l’empailler et le mettre sur la cheminée, comme on faisait autrefois pour les écureuils.


    • sam turlupine sam turlupine 9 mars 2013 11:47

      Par jak2pad (xxx.xxx.xxx.20) 9 mars 03:16


      Moi, le Chavez, je pense qu’on aurait dû l’empailler et le mettre sur la cheminée, comme on faisait autrefois pour les écureuils.

      Va le dire aux Vénézueliens ; tu vas faire un triomphe !
      Ce qui est sûr, c’est que toi, pas besoin de t’empailler ; tu l’es déjà !


    • tf1Goupie 9 mars 2013 11:57

      Dwaabala,

      Vous parlez de votre « liberateur » comme d’un Messie.
      Quand on idolatre ainsi un homme politique c’est qu’on n’a aucune lucidité car tout homme politique à sa part d’ombre.
      Donc vous ne serez jamais libre car vous serez toujours aveugle à propos des humains, confondant prophètes et tribuns.

      On peut admirer, respecter, commémorer des hommes comme DeGaule par exemple sans sombrer dans la passion béate.
      Je suis d’ailleurs heureux qu’on n’ait pas embaumé le général.


    • Maha Drayo Mouyaya Maha Drayo Mouyaya 9 mars 2013 12:01

      C’est pour pas qu’il ne nous embaume...


  • RBEYEUR 9 mars 2013 00:13

     

    Parmi tous les baisés du monde de quelle couleur politique sont les plus pathétiques ? 


    • Le Yeti Le Yeti 9 mars 2013 09:23

      Parmi tous les baisés du monde de quelle couleur politique sont les plus pathétiques ?

      Bonne question en apparence mais en fait on s’en fout totalement . Pour deux raison :
      - Les faits jugent l’homme. De droite comme de gauche, un salop reste un salop (Brassens le formule beaucoup mieux.) et un grand homme reste un grand Homme (égard à ce qu’il a fait, l’erreur étant aussi humaine).
      - Droite, gauxche, centre, milieu et autres, non seulement les idées se mélangent mais la plupart des propos ne sont que des entubages. Sarko devait êtrze le président du pouvoir d’achat et & a fait le contraire ; Hollande était sensé être l’ennemi de la finance et idem ...
      Sans oublier l’industrie et la finance qui œuvrent bien entendu pour « le meilleur des mondes » !

      A chaque fois qu’on va nous « biaiser », on nous l’annonce en prétendant le contraire, droite comme gauche ...


  • jak2pad 9 mars 2013 03:19

    cette avalanche de commentaires mi-larmoyants, mi-haineux est affligeante.

    elle permet de mesurer l’incroyable pérennité de la bêtise humaine.

  • Le Yeti Le Yeti 9 mars 2013 09:14

    Entre les réputation et crédibilité de Chavez et celles des merdias, je n’ai plus vraiment d’inquiétude ! smiley
    Ces derniers ne cachant même plus leur bouffonnerie.

    L’AFP pris en flag de mensonge sur Chavez & Ahmadinedjad.


  • spartacus spartacus 9 mars 2013 09:20

    Il n’avait rien fait contre la corruption, qu’il n’aurait pu d’ailleurs éradiquer sans s’en prendre à ses propres parents, à ses amis, à ses compagnons. 

    Il n’avait rien fait contre l’insécurité, résigné comme à une maladie endémique à la guerre permanente des favelas contre les beaux quartiers et à la redistribution anarchique des richesses qui en résulte. 

    Il avait fait modifier la Constitution de façon à pouvoir se représenter indéfiniment à la présidence et l’on ne saura jamais ce qu’il aurait fait en cas de désaveu des électeurs. 

    Il imposait aux chaînes de télévision la retransmission de ses interminables interventions mais il tolérait le pluralisme des médias et des partis. 

    Il laisse les esprits, les finances et la société vénézuéliens dans le désordre, mais il est vrai qu’il avait déversé sans compter la manne pétrolière sur les plus pauvres et que s’il avait en quelque sorte acheté leur vote, ce n’était pas pour une bouchée de pain. Une sorte de bouillie anti-américaine des plus primaires lui tenait lieu de politique, d’alibi et de pensée, mais les masses adoraient en lui le héros qui, depuis l’effacement obligé de Fidel Castro, incarnait la fierté et l’indépendance latino-américains face à l’arrogance et aux ingérences des États-Unis.

    Rien d’étonnant, donc, si la foule sentimentale, les yeux aussi rouges que la chemise, est descendue dans les rues de Caracas pour pleurer le Comandante, le père du petit peuple, l’Orénoque de la pensée, comme en d’autres temps et en d’autres lieux elle avait pris le deuil de Marat, l’ami du peuple, de Staline, « géant de l’action et de la pensée », ou de Kim Jong-Il, « le cher dirigeant ». Pas un chef d’État sud-américain ne manquait à l’appel. 

    Quant aux vrais amis, ceux du moins qui se sentaient assez sûrs de leurs arrières pour retrouver leur pays dans l’état où ils l’ont laissé après vingt-quatre heures d’absence, l’autre Castro, Ahmadinedjad, Lukachenko, ils avaient bien entendu fait le déplacement. Comme les prolétaires et les socialistes, les dictateurs ont leur Internationale.

    Nicolas Maduro, successeur désigné de Chavez — le régime néo-bolivarien n’est pas encore assez installé pour qu’on s’y transmette le pouvoir de père en fils comme à Pyong-Yang, de frère en frère comme à La Havane, ou par cooptation comme à Pékin ou Hanoï — a annoncé que le Caudillo mort serait embaumé, comme les anciens pharaons, et que son corps resterait exposé à la vénération de la foule, comme ceux de Lénine, Ho Chi Minh, et Mao, peut-être aux côtés du père de l’indépendance du sub-continent, Bolivar, dans un monument encore à construire, « pour l’éternité ».

    Toute la question est de savoir combien de temps durera cette éternité. C’est une sage précaution que de laisser s’écouler un délai minimal entre la disparition d’un « grand homme » ou supposé tel, et l’hommage que doit lui rendre la postérité.

    Le grand, l’immense Staline lui-même, après avoir eu droit à toutes les surenchères d’une adulation à la fois grotesque et scandaleuse, a été proprement expulsé, dès 1961, du mausolée où repose toujours son prédécesseur plus ou moins bien momifié. Chez nous, Mirabeau, puis Marat, après avoir eu droit aux honneurs hâtifs du Panthéon, ont été jetés à la voirie. Le culte de la personnalité conduit naturellement à des excès contraires. Que restera-t-il de Chavez, de sa pensée, de ses discours, de sa démagogie ? On en reparlera dans dix ans.


    • escoe 9 mars 2013 10:10

      Vous connaissez bien mal les société d’Amérique latine pour débiter des âneries avec une pareille assurance.


    • jak2pad 12 mars 2013 17:55

      @ spartacus :


      Excellente analyse.

      Il est vrai qu’il existe chez les gens intellectuellement simples, dont font partie nos gauchos contemporains, une envie irrésistible de se trouver un modèle à admirer,.
      Avec quelques schémas élémentaires, on explique le monde.
      Ensuit, il ne reste plus qu’à insulter copieusement tous ceux qui pensent autrement, et si l’époque le permet, les enfermer, les déporter ou les exterminer par toute manière appropriée.

      Chavez ne pouvait pas se le permettre par les temps qui courent.
      Il s’est donc borné à faire de son pays une filiale de Cuba, et à recevoir ses fidèles amis : Khadafi, Ahmadinedjab, Loukatchenko, et autres.

      Rien qui puisse choquer nos gauchos bavant d’admiration.
      Je pense qu’ils ont un problème de père non-résolu.

  • bluerider bluerider 9 mars 2013 10:12

    Les médias oublient la poutre dans l’oeil de l’occident, qui lui contrôle 80% du PIB de la planète.

    idem en Syrie :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bachar-el-assad-stop-a-la-131996?pn=1000#forum3655584


  • Jean-Louis CHARPAL 9 mars 2013 10:42

    A de très rares et précieuses exceptions près, nous n’avons plus de journaux mais des feuilles de choux.

    Quant à « l’idiot visuel » il ne vaut pas plus cher.

    La France n’est plus une démocratie digne de ce nom puisque la liberté de la presse n’ existe plus.

    Dans notre pays, il n’ y plus d’information des citoyens, mais une désinformation massive des moutons de Panurge.

    Il n’ y aura pas d’autre solution pour les citoyens encore debout, que d’occuper les locaux des médias, comme cela fut fait en 44 lors de la Libération de Paris, afin d’imposer un pluralisme qui a quasiment disparu depuis le triomphe de l’utra libéralisme déjanté.


  • RBEYEUR 9 mars 2013 11:52

    De @escoe, le 9 mars à 10h10 :

    « …Vous connaissez bien mal les société d’Amérique latine pour débiter des âneries avec une pareille assurance… ».

    L’âne est celui qui traite autrui comme tel sans aucune démonstration !

    Pour que la « contribution » (hum !) d’@escoe  puisse être considérée comme autre chose que l’une des déjections mélenchouillardes  habituelles, il serait nécessaire qu’@escoe nous donne au moins un exemple précis et argumenté de l’une de ces « âneries » qu’auraient débitées @spartacus.  

    Mais bon,  nous savons bien que ces crachats mélenchouillards, qui ne font en réalité qu’éclabousser leurs émetteurs, sont des preuves effectives de la pertinence des contributions qu’ils visent….


  • Ricquet Ricquet 9 mars 2013 12:08

    « Mais l’idéal et l’esprit, eux, ne meurent pas. »

    Ta dernière phrase est optimiste, mais c’est une utopie qui tient peut-être la route...

    (Orwell la traite autrement, puisqu’il n’y a même plus d’utopie dans son monde fictif en devenir.)

    Pourquoi ? Parce que le jour où l’internet sera filtré, les dissidences seront + esseulées : (Le projet indect peut être une première étape (organique) vers un internet ultérieur soumis à une dictature de la pensée encadrée et bien formatée)

    Hugo Chavez était plus qu’un dirigeant, il était une flamme d’espoir pour un monde plus juste, une moralité, une droiture (comme Charles De Gaulle), et malgré toutes les perversions ennemies, il a su tenir et incarner cette identité pour réconcilier le peuple et le politique.

    (Qui en occident peut en dire autant ?)

    Pour tout cela : Merci !

    À contrario, honte et malheurs aux détracteurs perfides servant la connivence d’intérêts au service d’une intelligence dévastatrice (pour la raison) qui s’approprie la vertu, la moralité et la vérité.

    (Sans même donner voix au chapitre à qui de droit…)

    « La raison du plus fort est toujours la ... »


  • sam turlupine sam turlupine 9 mars 2013 12:16

    La gauche française, et européenne, il y a longtemps qu’elle a fait allégeance au capitalisme libéral, qu’elle essaie de gérer au mieux.

    Le monde entier est sous le joug et la dictature des marchés financiers. La Chine, un peu moins con, conserve la maîtrise de son argent et de ses banques ; d’où la croissance (qui ne profite guère, cependant, à la majorité des Chinois, hélas), et l’absence de la fameuse « dette », qui justifie la paupérisation de tous les pays européens et US.

    Il n’y a que d’Amérique latine que se lèvent les espoirs
    de voir de véritables démocraties reconquérir la maîtrise de leur argent, de leurs entreprises, de leur destin : le Venezuela, l’Equateur, la Bolivie, le Brésil (à un autre degré), l’Argentine, le Chili, l’Uruguay...

    Alors, pensez bien : ce ne sont pas les médias de Big Brother qui vont vous les citer en exemple. Une manoeuvre de diabolisation est largement opérée, partout en Occident, par tous les médias aux ordres, pour ne surtout pas donner des idées qui pourraient entraîner les peuples européens, sous le joug, à une légitime révolte.

    Pourtant, c’est bien de cet exemple latino-américain que nous avons à nous nourrir, pour espérer, un jour, bientôt, reprendre en nos mains les rênes de nos destinées.

    Hasta la victoria siempre, hermanos !


  • sam turlupine sam turlupine 9 mars 2013 12:28

    Victorin Lurel : « Le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Chavez »

    Le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, qui représentait la France aux obsèques du président vénézuélien, a tenu des propos qui, de son aveu même, ne plairont pas à tout le monde. Il affirme notamment que le « monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Chavez ».

    Pour une fois qu’il y en a UN pour dire les choses comme elles sont !
    Il va se faire souffler dans les bronches !


    • jak2pad 12 mars 2013 17:59

      @ sam ... :


      Arrêtez de vous moquer aussi méchamment de Victorin.
      Chaque fois qu’il ouvre la bouche, il en sort une ânerie, mais cet homme est bien brave, et il a droit à la parole, autant que vous.


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