Qui a demandé au gouvernement de nous imposer le port du masque en été ?
Tous les ans, depuis que nous vivons et travaillons dans des abris confortables, nous devons tous profiter de la belle saison pour nous aérer un maximum. C’est ainsi que nous nous immunisons contre les coronavirus qui sévissent l’hiver, quand nous sommes confinés. C'est pourquoi je considère comme une aberration l’obligation de porter un masque en cette fin d’épidémie, jusque dans les espaces verts et sur le littoral, en dépit des avis scientifiques les plus prestigieux. Le masque est un confinement individuel. Tous les confinements sont mortifères.
A ce sujet on peut lire cet excellent article dans francesoir. fr
« La croyance dans l’efficacité du masque ne repose sur aucun élément scientifique »
Pour Anders Tegnell, l’épidémiologiste qui a mis en place la stratégie suédoise « il n’est pas prouvé que la généralisation de son port dans la société ait un effet sur la propagation du virus. “J’ai hâte que [cette preuve] arrive”. « Il est très dangereux de croire que le port du masque puisse changer l’évolution de l’épidémie COVID-19 »
Et pour le Professeur G. Desuter, laryngologue aux cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles), qui a mis en garde contre les effets nocifs du port permanent du masque par les enseignants : « Les faits avérés mettent donc fortement en doute l’intérêt sanitaire de l’obligation généralisée des masques, faisant même craindre un effet pervers imprévu, le masque augmentant éventuellement les contaminations. Le masque inutile chez l’enfant est dangereux et peut même tuer »
A cela il convient de citer l’Avis de l’Anses Saisine n° « 2015-SA-0218 »
du 30 Mai 2018. Extrait de la conclusion (avis, page 17) :
« L’Anses souligne l’insuffisance des données disponibles en vue de pouvoir attester d’un bénéfice sanitaire lié au port de masques dits antipollution en conditions réelles d’utilisation par la population générale, considérant de surcroît que les dispositifs disponibles sur le marché revendiquent majoritairement une protection vis-à-vis des particules. Or, la pollution de l’air est également constituée de mélanges complexes gazeux contre lesquels de tels dispositifs sont inopérants. Ainsi, l’Agence ne dispose donc pas de bases scientifiques suffisantes pour recommander aux pouvoirs publics d’encourager le port de tels dispositifs par la population générale. »
Nonobstant tous ces avis circonstanciés parmi des milliers d’autres, on peut lire sur le site caducee.net :
« L’association Victimes Coronavirus France, réunissant plus de 200 personnes qui ont perdu leurs proches ou ont été malades du covid-19, saisit ce 17 septembre la Cour de Justice de la République pour comprendre pourquoi la France échoue là où d’autres pays européens, à commencer par l’Italie, ont réussi à maîtriser la situation.au mois de juillet, si le gouvernement a annoncé le port du masque en lieux clos, il ne l’a fait que sous la pression du recours du cabinet Di Vizio devant le Conseil d’État. »
Qui est le Cabinet Di Vizio, capable de faire plier le gouvernement contre l’avis des institutions habilitées et des scientifiques les plus distingués ? Que l’on en juge : c’est un Cabinet d’avocats dirigé par un certain Fabrice Di Vizio qui se présente ainsi : « avocat au barreau de Nanterre et de Rome. J’ai été à la tête, pendant des années, d’un important cabinet d’avocats entre l’Europe et les USA, partageant mon temps entre les audiences et mon activité d’enseignant à la Faculté de Médecine »
La profession de foi dudit Cabinet :
extrait : « Défendre les médecins. J’ai défendu un grand nombre de centrales syndicales médicales et suis intervenu dans des affaires à fort retentissement national, du Médiator à l’affaire des gélules amaigrissantes. J’ai défendu des centaines de praticiens devant les juridictions disciplinaires, pénales, ou civiles. J’ai accompagné des médecins français dans leur expatriation outre-Atlantique, ou encore au sein de l’Union européenne, et j’ai aidé des praticiens étrangers à s’installer en France, fort de mon activité d’orateur dans les plus grands congrès de médecine. De New York à Tel Aviv, en passant par Rome, j’ai rencontré des centaines de soignants mais c’est en France que les médecins ont exprimé le plus clairement le besoin d’être défendus et reconnus. J’ai donc choisi de revenir définitivement en France en 2017 où je partage mon temps entre mes écuries et mon cabinet pour me consacrer entièrement à la défense des médecins libéraux. J’ai constitué une équipe restreinte de juristes de pointe, aidés « d’experts » médicaux choisis parmi les meilleurs de leur spécialité dans différents pays. L’objectif est de vous offrir une défense globale et à 360°. Notre méthode a pris le meilleur de chaque pays où j’ai vécu et exercé, sans négliger la grande tradition française de la défense de rupture, qui ne concède rien. »
Epilogue
Nous nous sommes érigés en vain contre les accords internationaux, dont notamment le CETA qui permettent à des multinationales de faire condamner un gouvernement qui aurait pris des mesures nuisant aux intérêts économiques des multinationales.
J’ignore quel sont les intérêt objectifs de ceux qui, en dépit de la communauté scientifique sensée, prônent contre tout bon sens le port du masque en tous lieux en toutes saisons, mais je constate que le gouvernement n’a pas besoin du CETA pour nous trahir, puisque en l’occurrence il ne lui a pas été demandé par une institution privée de retirer une loi mais, le plus fort du plus fort, d’en voter une au profit d’intérêts particuliers !
Avec de tels dirigeants, n’importe quelle organisation maffieuse pourrait en vertu de son pouvoir de nuisance, dicter la politique de notre gouvernement.