lundi 19 septembre 2016 - par ddacoudre

Sommes-nous encore capable de réflexion

L’été va s’achever, des foules de vacanciers se sont regroupés dans des sites de villégiatures où des aires de circulation et des espaces de transport, sans qu’apparemment le risque terroriste ne soit venu troubler la quiétude des touristes, malgré celui politique du 14 juillet. Il ne manquait pas de lieu de rassemblement de population où pouvoir commettre un carnage, car les services de sécurité ne peuvent tout couvrir, et la population doit obligatoirement accepter la réalité d’un risque terroriste qui fait certainement moins de morts que le tabac ou la route. Le terrorisme a mis bas l’ineptie qu’avait vendu la droite, de l’intolérance, du risque zéro et du principe de précaution. Je ne rappelle pas l’histoire de ces options politiciennes au delà de la réalité des événements qui y ont conduit.

Ils ont servi de marche pied à une surenchère permanente de n’importe quel sujet du quotidien, de société et de politique pourvu qu'ils soient sécuritaire. Souci qui existait de toujours dans toutes les sociétés. L’intolérance, la sécurisation maximale et la prévention sont devenues un champ de bataille politicien et un sujet prégnant des populations qui ne veulent pas mourir et ne s’entretiennent que des risques qu’elles en courent, tout en faisant l’apologie des élites qui en prennent et conduit la population à en faire autant par mimétisme. La gestion du risque est devenue le sujet majeur avec le paradoxe de citoyens sans cesse invités à connaitre tous les risques qu’ils encourent au quotidien, par la sélection médiatique ciblée, débouchant sur des lois liberticides afin de rassurer une population qui baigne dans une l’ambiance générale apeurée, bien que la réalité soit tout autre.

Les citoyens malgré les risques dont ils sont abreuvés ne meurent pas d’angoisse et vaquent à leur quotidien et vivent, même si certains d’entre-deux seront effectivement victime d’un événement malchanceux ou dramatique. Notre société a dû prendre et prend la mesure des risques qu’engendrent les évolutions technologiques dans la consommation et les mœurs. Il y a belle lurette qu’existe des organismes publics ou privé qui veillent à cela. Des associations, des revues, des scientifiques, des particuliers ou des études, tous lanceurs d’alertes au point que notre existence semble dépourvue de bonheur, ce que démentent les études comparatives, avec une particularité amusante, les sympathisants FN se donnent une note de 5.7 sur 6 en moyenne pour le pays. Mais également apparait une dépendance du bonheur en fonction du revenu, les plus riches se donnent 6.3 les plus pauvres 5.3.

Tous ces risques sociétaux inhérents aux développements technologiques se heurtent au mode de vie frénétique qu'ils engendrent et qui génèrent une prolifération de lois protectrices et sécuritaires. Elles assurent aux citoyens en responsabilité politique de ne pas se trouver mis en cause judiciairement, depuis que la « judiciarisation » de la société est devenu un moyen de recours pour tout un chacun. Pour mémoire je rappelle l’affaire du maire mis en examen pour un panier de basket qui avait blessé ou tué un habitant, les chirurgiens qui demandent une décharge pour se couvrir lors de leurs interventions etc. Cela pour dire que se protéger est une nécessité humaine et le propre de l’homme qui est conçu pour survivre, ce qui l'a conduit à tous les développements culturels inégaux que nous connaissons à travers le monde. Il n’y aurait donc pas de raisons intellectuelles d’y faire face avec circonspection, comme s'il s'agissait d'un comportement exceptionnel. c'est ce que font généralement ceux qui ont cette charge, car les intérêts économiques et politiques viennent brouiller les cartes, mais l’on ne peut pas attendre de ces gens le risque zéro, un principe de précaution sans failles et une intolérance là où doit s’exercer l’analyse. Je donne pour cela en référence ce bus qui a brulé en Gironde sur une route secondaire, faisant 44 morts. Des propositions de politiques et de citoyens ont été de demander l’interdiction des bus sur les routes secondaires, plutôt que l’élargissement du réseau routier qui aurait fourni de l’emploi productif. l'on comprend que l'interdit vient en remplacement des investissements qui seraient sécurisant. Dans la gestion des risques, nos médias pour audimat et les hommes politiques pour gérer la peur privilégient l’impact émotionnel naturel de tout humain devant un risque qui peut l’affecter quand il en est informé, en leur disant : cela peut vous arriver, bien que dans la réalité les citoyens passent outre pour vivre, tout en gardant ces événements en mémoire. Face à un tel contexte nous faisons comme tous les humains nous ne parlons le plus souvent que des drames, et tout incident doit devenir l’objet d’un traumatisme ou d’une victimisation, et obligatoirement doit être désigné un responsable. Drôle d’existence que de passer son temps à rechercher un responsable en dehors de soi, comme si notre existence été indifférente au déroulement de celle-ci et que nous n'étions pour rien dans son déroulement. C’est ainsi que nous sommes en permanence à la recherche d’un responsable de ce qui nous arrive sans bien naturellement considérer que nos choix et actions n’y son pour rien. Cela nous conduit à la recherche d'un salvateur d'autorité glissant toujours vers autocratie. Dans un tel conteste parler de projet politique d’avenir devient une gageure. Il suffit de regarder quelques sites de médias citoyens pour constater que les articles qui collectent les plus de commentaires sont ceux les plus clivant, immigration, sécurité, terrorisme, front national.Ces sujets ne sont pas devenus subitement brûlants.

L'’immigration demeure le bouc émissaire par excellence de la déconfiture économique que fabrique la loi du marché capitaliste gérée par les financiers des grandes banques en aspirant la production de richesse. Nous favorisons par nos actions quotidiennes de consommation et notre incapacité à réclamer un partage ces tendances, même quand nous les dénonçons. Comme le disait Fernand Raynaud c’est la faute du boulanger qui est italien. Sauf qu’aujourd’hui la population pense qu’il est dans l’ensemble maghrébin, ce qui est faux.

Il y a en Europe environ 33 millions d’immigrés dont 12 millions d’européens sur 509 millions d’habitants. Il n’y en a donc que 21 millions qui ne viennent pas d’Europe. 37% turcs, albanais, Ukrainiens pour l’essentiel, 25% d’Africains, 21% d’Asiatiques, 15% d’Américains, cela fait 4% de la population européenne. Suivant l’Insee en France il y a 3,7 million d’immigrés soit 5,6% de la population et non 12% comme le repend Zemmour. Et les fantasmes ne s’arrêtent pas la. La France compte moitié moins de demande d’asile que l’Allemagne et sur 80 000 demandes en 2015 seulement 19 000 décisions positives ont été rendues, soit 0,03%. Avec 0,3% d’augmentation de l'immigration tous les ans contre 0,6% pour les pays de l’OCDE, et 60 000 retours, nous sommes loin de l’invasion qui pollue les débats sur le sujet, taisant les 226 filières démantelées en 2015. Environ 60% des immigrés sont diplômés. L’immigration Portugaise, Allemande, Italienne, Espagnole ou britannique représente 57% de l’immigration totale. Il ne reste donc que 43% d’immigration du reste du monde dont environ 30% maghrébine (source, cellule Statistiques et études sur l’immigration, INSEE). Nous pouvons à juste titre nous interroger pour quelles raisons les maghrébins demeurent un élément clivant dans notre société. Ces chiffres seulement pour démontrer comment une ambiance générée par l’émotionnel, toute justifiée qu'elle puisse l’être paralyse la capacité de réflexion de bon nombre de citoyens qui, loin de consulter les sites d’informations scientifiques se délectent des mensonges que véhiculent ceux qui espèrent se faire élire sur leur peur sans partage et distinction, démonstration faite par les débats sur l’islamisme et celui de l'identité nationale qu'il engendre.

Comme cela je pourrais faire la même analyse concernant la criminalité et la délinquance dont le taux pour 1000 habitants se situe autour de 56 contre 68,93 en 2001 et de 11,95 en 1955. Loin de nous interroger des causes de cette évolution nous réagissons à la gestion au mois de l’évolution de la criminalité parce que nous disposons de moyens techniques pour le faire à très court terme ce qui évacue le débat politique sociétal comme les progrès enregistrés sur le long terme pour réagir à l’instrumentalisation des fluctuations des crimes et délits ponctuels suivant l’évolution socio-économique.

Le terrorisme et devenue une menace effective fortement émotionnelle au regard des victimes qu'il génère, car cette mort, ce sont d’autres qui la donnent, et non nous même par voiture interposée ou suicide tabagique. A écouter les débats, tous ces opposants à l'occident, endoctrinés, seraient plus barbares que nos bombes parce que, eux aussi, jouent sur la peur installée dans nos esprits par nos politiciens qui n’ont que cette marge de manœuvre, devenues inopérant en matière d’actions politiques puisqu’ils ne disposent plus des moyens de contrôler l’économie, faute d’avoir abandonné le pouvoir financier aux banques. Si ce n’est de battre du vent lors de campagne électorale en jurant de combattre la finance, et emprisonnent un sous fifre comme Kerviel devant l’impossibilité de s’en prendre à ceux qui les financent ou les installent au pouvoir.

Historiquement il est clairement établi que l’entrée dans l’OTAN nous a engagé dans la poursuite de la guerre contre le terrorisme voulue par Bush en 2001, alors que du 9 aout 1982, l’attentat anti sémite de la rue des rosiers à Paris, à celui également anti sémite, de Toulouse et Montauban en mars 2012 il n’y en avait plus eu. L’entrée dans l’Otan en 2009 engage le pays dans des guerres, Afghanistan, Kosovo, Libye et maintenant Syrie conduite. Ainsi, si des citoyens meurent sous des actes terroristes c’est parce qu’ils ont fait un choix politique dont nous avons à assumer les conséquences, pour avoir été faire la guerre dans des pays qui ne nous avaient causé aucun tort. Toute fois ce n’est pas ce questionnement qui nous interroge, car il justifie d’avoir une vision historique du développement du terrorisme actuel né en Afghanistan et financé, suivant les sources, par nos nouveaux amis saoudiens. Nous préférons la vision manichéenne qui fait débat, nous devons vaincre les méchants qui nous en veulent de leur avoir balancé des bombes pour nous accaparer leurs puits de pétroles et autres pipe line. Poussant l’abjection jusqu'à cracher sur les migrants dont nous sommes la cause au nom d’un fantasme dont j’ai rappelé quelques chiffres. L’humain ne nait pas criminel, il nait voleur puisqu’il n’y a pas de règle naturelle de possession et nait capable d’agressivité pour assurer sa survie. Ce n’est donc que notre sociabilité qui fixe des règles d’acceptabilités du risque. Celui du risque zéro est une ineptie qui a permis le développement de la « policiarisation » de la société, sans donner satisfaction aux citoyens, qui s’entretiennent tous les jours de drames. Réfutant que nos maux sont sociaux économiques, et que la guerre est également un crime contre l’humanité que nous acceptons au nom de nos nations, de nos drapeaux et d’un idéal de liberté devenu sous surveillance qui nous la justifie. 

En déniant la diversité culturelle qui a fondé par l’immigration la population française depuis des lustres, pour prendre comme cible toutes les distinctions symboliques extérieures et se livrer, pour le bonheur des xénophobes, à une ostracisation, voire un racisme latent, dont l’interdit justifie son existence, et que certains partis politiques avancent cachés au nom de la « décomplexions ».

Cette ambiance globale délétère, par sa gestion des risques à l’aide des médias et de l’instrumentalisation politique en quête de voix, sélection les sujets clivant et laisse le champ libre aux dictateurs financiers de notre monde, dont l’on voit certains dirigeants politiques intégrer les banques qu’ils ont servi. L’étendue aux pays de l’OCDE de ce phénomène donne la mesure du poids de la culture occidentale qui ne concerne que 1,3 milliard d’individus sur 7 milliards que compte la planète. Nous sommes donc naturellement auto centré sur nos existences mises en compétition permanente entre pays, ce qui renforce l’isolationnisme nationaliste et l’exclusion de tous les boucs émissaires commun que nous distribuent les faiseurs d’opinions dans une unité de comportements et d’analyses. Ceci permet de dire que nous vivons dans le cadre d’une pensée unique qui forcément éliminera comme extrémiste tout opposant, pour finir par les qualifier de dissident et pouvoir à leur éviction dans la droite ligne d’un développement d’une pensée fascisante qui a pris racine, copiant en cela le maccarthisme et les goulag. en mars 2011 j'écrivais : Le musulman remplacera-t-il le juif et en 2008 La France enceinte d'une dictature, nous y allons à grand pas.Nous aurons donc une campagne électorale qui sera un piège à ignorant dans un pays ou l’information et les débats fabriquent des crétins qui éliront ceux qui les mettent dans la merde parce qu’ils leur promettront de faire ce qu’ils n’ont pas fait quand ils étaient au pouvoir. Cette élection présidentielle va être un tournant. Où les citoyens réagissent et sortent du confort du vote blanc et de l’abstention ou le pays s’enfoncera dans la fascisation portée par le LR ou les Macron en tout genre du PS dont la France en marche sera un convoi funéraire. Tandis que la France apaisée du FN masqué sera un service de nettoyage ethnique.

Faire la révolution citoyenne consiste bien à changer le pays par le vote, sauf que les choix à venir risquent encore de se faire par défaut pour des candidats qui aggraveront la situation car ils n'ont comme porte de sortie que la surenchère au FN.

 



24 réactions


  • tashrin 19 septembre 2016 16:06

    Merci pour ces quelques lignes de reflexion, de bon sens, et de pondération
    Mais vous n’allez pas vous faire que des copains... ;)
    Deferlement dans 3...2...1...


    • ddacoudre ddacoudre 19 septembre 2016 23:04

      @tashrin

      bonsoir, ce n’est pas un souci de me faire des copains, même ceux qui me portent la contradiction sont les bienvenus, cela montre que l’article ne laisse pas indifférent.
      cordialement ddacoudre.over-blog.com.


  • Harry Stotte Harry Stotte 19 septembre 2016 16:19

    Où allez-vous chercher l’idée qu’on peut convaincre des gens avec des statistiques invérifiables ? Vous, vous y croyez parce qu’elles vont dans le sens de ce que vous êtes prédisposés à croire.


    Or, ce qui importe, en politique, c’est ce que les gens voient et ressentent, et entre vos chiffres et ceux que leur suggère le spectacle de la rue où ils habitent et/où de la rue que leur montrent les reportages des télévisions, devinez ceux qu’ils retiennent, des vôtres et de ceux de Kader Hamiche  :

     

    «  Il y a en France, si on sait interpréter et croiser les données de l’INSEE, douze millions de « Musulmans » dont on est bien incapable de dire combien le sont vraiment et combien ne le sont pas, soit qu’ils l’ont jamais été que par leur ascendance, soit qu’ils ne le sont plus après l’avoir été.  »


    « Nous pouvons à juste titre nous interroger pour quelles raisons les maghrébins demeurent un élément clivant dans notre société. »


    Je pense que l’opinion publique ressent confusément pour la majorité et clairement pour une minorité l’incompatibilité existant entre leur civilisation et la nôtre. Un intervenant, dans l’article de K. Hamiche, a mis en évidence la double incompatibilité existant entre la France et l’Islam d’une part, l’Islam et la France d’autre part  :

     

    « …la preuve évidente de l’incompatibilité de l’Islam avec la France, réside dans la réciproque observable en l’occurrence.

     « Qui oserait prétendre, en effet, que la France avec sa liberté de conscience, sa gastronomie porcine et saignante, ses dizaines de millions d’hectolitres de vin, ses centaines de millions de litres de spiritueux, sa Française des Jeux, son mariage pour tous, sa complaisance à l’égard de l’adultère - j’en oublie, évidemment - est compatible avec l’Islam ?  »


    J’ajouterai à cela qu’il n’est pas nécessaire d’être un « vrai » musulman, croyant et pratiquant, pour estimer que les mécréants accordent beaucoup trop de libertés à leurs femmes (épouse et filles), et que les modes de vie de la société française sont répugnants à plus d’un titre.


    • alinea alinea 19 septembre 2016 17:34

      @Harry Stotte
      Un seul être vous manque, et le monde est dépeuplé.
      Un seul être vous emmerde et le monde est un enfer.
      Le jour où nous nous serons libérés de cette aliénation - et c’est un sacré travail ( intérieur !)- ça ira déjà mieux !


    • ddacoudre ddacoudre 19 septembre 2016 23:55

      @Harry Stotte

      si l’humain est un être émotionnel qui réagit au quotidien de son environnement, aujourd’hui la circulation de l’information répétitive et organisé vers une finalité dont l’intérêt et d’opérer une diversion sur des sujet réel dont les événement sont amplifié par l’effet loupe médiatique qui façonnent les esprits pour maintenir la population dans l’impossibilité d’élaborer une réflexion en vidant les cerveaux de toute capacité d’élaborer une réflexion qui puisse être écouté au cela des 30 secondes. l’abstention et les votes blancs sont l’exemple même de cette incurie, alors qu’il existe en France un éventail politique ou chacun peut trouver sa place. Un peuple qui ne sera pas en mesure de réfléchir et d’apprendre deviendra dans ce XXI siècle de la graine d’esclave. les problèmes clivant qui vont animer la présidentielle ont été élaboré de toute pièce à partir des états Unis, non par un quelconque complotisme mais parce que les américains se fédèrent toujours autour d’un état de guerre et ils nous ont importé celle contre l’islamisme pendant que les financiers financent l’armement. et nous qui sommes pour une bonne part fondamentalement raciste et xénophobe avons, pour ne pas avoir digéré la décolonisation glissé de l’islamisme à l’islam. Crois-tu que si tu allais vivre au japon tu mangerais des rats rôti du chat et des chiens, tu porterais le col mao ou en inde le sari. tous ce que tu as avancé ne sont que de piètre justificatif. les us et coutumes développé dans des sociétés closes ont éclaté et se sont divulgué par l’avancé technologique des moyens de communication, comme par le passé, mais à une vitesse bien plus rapide car ceux qui ont imposé la consommation de la pomme de terre et de la tomate et j’en passe des épices d’autres pays ont du vaincre les rejets psychologiques comme aujourd’hui. et cela est naturel. les états ne se développent pas tous à la même vitesse en fonction de leur situation géographique et de leur histoire vouloir que 7 milliard d’humains ne mélange pas leur culture alors que bientôt ils vont circuler encore plus vite d’un pays à l’autre d’ici la fin du siècle est une gageure. il est assuré que des pratiques disparait se « syncrétiseront » car c’est comme cela que ce déroule l’existence. le français au béret et à la baguette de pain sous le bras c’est terminé depuis longtemps. Si nous devons nous protéger de ceux qui répondent à nos agressions car même si nous avons porté la guerre chez ce n’est pas une raison pour nous laisser tuer en faire un thème de campagne électorale c’est mener une campagne de diversion et duper les citoyens. Juste pour ’indiquer le danger qui nous attend dans ce siècle, la fracturation des matières plastiques qui sillonnent les océans sont entrain de véhicules des organismes microscopiques qui vont constituer une invasion des différent états côtiers, mais le plus grave est que nous les ingérons et que la fracturation nanométrique qui s’en suivra après ingestion s’infiltrera dans les organes et aucun scientifique n’est en mesure d’en connaître les conséquences la seule chose qui est sure c’est que nous consommeront toutes les réserves de pétrole et que l’on se bas pour cela et non contre l’islam.
      pour les stats tu fais comme moi tu va sur les cites spécialisés il n’en manque pas, je te recommande celui de l’ocde et celui du cvipof. certes ils sont tous une vision arrêté d’une histoire en marche et sont donc seulement indicatif et non une vérité.
      cordialement ddacoudre.over-blog.com.


  • leypanou 19 septembre 2016 17:13

    @lauteur :
    Votre texte fait réfléchir mais la question que je me pose est plutôt : sommes-nous encore capables d’agir sur notre destinée.

    C’est l’impression que beaucoup de personnes se laissent faire qui me fait penser que tant qu’une majorité se laisse embobiner par paresse intellectuelle, fatalisme, croyance religieuse ou suivisme, il ne faut pas espérer un sursaut au niveau national.

    Et pourtant, beaucoup peut déjà être fait à l’échelle individu, ne serait-ce que contrer le décervelage généralisé dont on nous gave en permanence. Et ce n’est même pas une question de diplômes.


    • Le421... Refuznik !! Le421 19 septembre 2016 20:57

      @leypanou
      +1

      Il est vrai que les gens qui réfléchissent un peu et voient la situation auraient tendance à baisser les bras et dire : « démerdez-vous sans moi !! »


    • ddacoudre ddacoudre 20 septembre 2016 00:07

      @leypanou

      bonsoir bien évidement ce n’est pas une question de diplôme que de nourrir son esprit de savoir tant il y en a de disponible, il faut seulement trouver le temps de le faire entre le boulot les loisir et les temple de la consommation il ne reste au citoyen que l’info médiatique qui arrive chez eux et dont celle politique est pipé.Télévision : de l’info sans infos.
      les faiseurs d’opinions sont les maitres du jeu de rôle et les instituts de sondage la voie indicative à suivre. nous sommes capable d’agir sur notre destiné en investissant les lieux ou se construit la démocratie qui donne la parole aux citoyen c’est à dire les partis politiques et les syndicats, tout ceux que nous avons abandonné politiquement aux technocrates et à notre peur de nous syndiquer en croyant que c’est une compagnie d’assurance. il ne faut pas croire que le capital se laisserait faire nous avons eu l’exemple avec la Grèce et Chypre.

      cordialement 

      ddacoudre.over-blog.com.


  • Le421... Refuznik !! Le421 19 septembre 2016 20:56

    Souvent, je me dis que les fous d’Allah ou d’autre connerie ont largement gagné.
    Ils arrivent peu à peu à transformer nos (même pseudo) démocraties en dictatures sécuritaire et à plomber ainsi gravement l’économie de nos pays.
    Je dirais : « bien joué ».
    Pourquoi ?
    Partant du principe qu’en s’adressant à une majorité d’abrutis, des méthodes et des idées simples et simplistes allaient marcher du feu de dieu, il suffisait d’utiliser quelques artifices simples et efficaces pour transformer une société.
    Et maintenant, sidérés dans la consternation des morts et des hommages (comme si tout le pays était en deuil) nous sommes piégés dans l’état d’urgence dont personne ne sortira sous peine de passer pour traître (à minima) et notre économie sera lourdement grevée par des mesures de sécurité permanente...
    Il ne manquait plus que quelques politiques prêts à tirer les marrons du feu - ça au moins, ça ne manque pas - et le tour est joué.
    Préparons-nous à des années noires où les conflits et l’obscurantisme seront le lot de tous les jours.
    La parole se libère et les actes suivent.
    Le vivre ensemble, c’est déjà hier. Et dire que le service militaire a été supprimé !! Les jeunes ne sauront même pas se tirer dessus correctement...


  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 19 septembre 2016 22:53

    Bonsoir,

    Je pense plutôt que les fous d’Allah et autres fanatiques sont instrumentalisés par nos maîtres, eux-mêmes vendus au véritable pouvoir : l’oligarchie.
    Dans cette affaire, nous sommes tous victimes et responsables : nous dans les démocraties, par manque de courage — si tant est que la démocratie ait effectivement existé. 
    Deux exemples parmi d’autres : nous aurions dû tous descendre dans la rue après le coup du traité de Lisbonne en 2008. Eh bien non, le lendemain nous sommes tous allés au boulot.

    Et cette manif orchestrée par le pouvoir au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, qui a permis à des millions de Français de se promener avec la poussette du petit par un beau dimanche après-midi au nom d’une prétendue liberté d’expression ?
    Où est-elle cette fichue liberté d’expression ?
    Dans ces deux cas, nous avons montré notre limite. Et l’oligarchie ainsi que ses marionnettes qui nous gouvernent l’ont reçue cinq sur cinq.

    Quant aux autres, qui n’ont jamais connu que les régimes autoritaires, qu’ont-ils comme perspectives ?
    Se faire sauter pour aller retrouver quelque 52 vierges au paradis ? Quelle pitié !
    Il n’y a rien qui ne soit étranger à une volonté bien humaine, hélas : cette soif du pouvoir et d’asservissement de l’homme. Et pour y arriver, tous les moyens sont bons.

    Merci à l’auteur pour cet article courageux, au titre évocateur, et qui amène à réfléchir.

    Cordialement.

    Thierry Saladin


  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 20 septembre 2016 03:36
    @ l’auteur,
    Peut-être pensiez-vous à la citation de Paul Valéry : « La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas. »

    Cordialement.

    Thierry Saladin


  • howahkan 20 septembre 2016 08:52

    Salut..

    justement on ne fait que cela réfléchir ,comme dans nos sociétés, ou la somme des « moi je » tous opposés les uns aux autres devrait faire un monde parfait du fait qu’il serait basé sur la compétition et le meilleur partout à chaque instant , ce que nient totalement les faits ,

    de même la réflexion de la pensée qui est une machine à conclusion binaire basée sur....sa mémoire, son programme fixe, ses désirs desquels elle ne sait rien du pourquoi ni du comment..sur ses peurs dont elle ne sait rien ni du fonctionnement, ni du VRAI contenu, ni de comment aborder cela etc sur son auto admiration qui est une fonction avec un usage bine précis qui elle aussi est dévoyée de son usage...

    cette pensée qui donnent ces réflexions ou le stupide thèse anti thèse et synthèse seraient comme les stupides mythes du meilleur et de la compétition le nec plus ultra du fait de vivre..tout ceci ne marche pas sur le fond du tout..la vie humaines est un désastre dans nos psychés....cela marche par contre pour faire des machines.....

    .le meilleur n’existe pas sauf et encore pas toujours à un certain niveau technique et pratique et encore parfois une technique désuète en apparence va sur le long terme et la vie profonde apporte plus que la technique la plus efficace...qui elle on le voit détruit de + en ++++ ...cette notion qui va créer le conflit, la guerre, les crimes de masse, la violence , la destruction etc etc +++ la souffrance humaine, vient directement du fonctionnement de notre programme qui s’appelle lui même en français « pensée »

    et ceci devrait nous parler intuitivement sur l’usage de la pensée que nous croyons, par ignorance quasi totale de ce que nous sommes, être justement l’intégralité de ce que nous ...sommes ...étions........

    il ne nous reste plus que l’analyse qui a comme référence...................elle même et ses désirs et peurs... et ce multiplié par 7 milliards...d’analyses différentes..tous en conflit car l’analyse est une machine qui n’est pas connecté aux autres com-passionnellement, une machine n’a pas de compassion voila pourquoi nous n’en n’avons pas nous sommes devenus des machines............qui font des machines, qui vient comme des machines, sans vie.........

     smiley


    • howahkan 20 septembre 2016 08:56

      @howahkan

      alors le monde de l’inconnu qui a notre niveau représente en fait l’infini..nous échappe car la réflexion donc la pensée n’y a pas accès..la connexion est perdue, le chemin aussi...

      tout est encore là et peut si l’on fait ce qu’il faut être remise en route...mais si la pensée doit faire un travail sur elle même parce que elle souffre et que cela est un signal d’erreur et un catalyseur à vivre d’une certaine façon ,(cf bouddha et moi même comme d’autres aussi) elle n’aura jamais elle même accès à ce monde de l’infini..et heureusement sinon l’univers entier serait déjà détruit...


    • howahkan 20 septembre 2016 09:47

      @howahkan

      fin de ce petit délire matinal...

      Pour moi, mon expérience dit que l’Univers nous parle, L’Origine nous parle indirectement....

      la souffrance et les problèmes indiquent que quelque chose ne marche pas et est contraire à l’Ordre des choses...

      cet Ordre ne vient pas des humains, qui quand toutes ses facultés innées, programmées, marchent en fait partie, baigne dedans, L’Ordre est le Guide...la pensée est l’outil du Guide..

      .or la pensée n’en fait pas partie de cet Ordre car en tant que moyen elle est un outil vital de survie certes,pas de pensée y compris dans l’être le plus petit pas de vie...,bien que elle en est issue de cet Ordre, elle n’est pas connecté à la profondeur de cet Ordre ce qui est sans problèmes si nos autres facultés sont éveillés ....or notre choix ignorant est de ne plus faire partie de cet Ordre Universel, quelque soit la nature ultime de cet Ordre...c’est la pensée qui a opéré cela...Adam Et Eve , le « mythe », pour moi parle de cela, de la perte de notre connexion à L’Ordre universel..

      la pensée qui est notre seule fonction restante agit alors comme un programme par défaut, y compris là où elle ne doit absolument pas le faire..

      elle est incapable,entre autre incapacités de voir et donc de vivre le fait absolu que vivre c’est mourir....elle n’est pas programmée pour cela...

      toute erreur dans ce domaine induit ce qui est perçu comme une souffrance et elle est le pense t’on fuit sans jamais savoir ce que c’est !! donc jamais fuit en fait..ceci par une série de causes et d’effets crée la démence humaine qui est du au fait de souffrit et de ne pas le vivre... ,d’en chercher une issue alors que il n’y a pas d’ issue..car c’est moi qui est en souffrance, moi ne peut fuir moi, sauf par le suicide...mais moi est fini...la vie d’un être s’en est allé...la guerre participe de cette même souffrance aussi...j’ai mal tu vas payer....on voit bien là la fuite ..

      souffrance qui n’est en général perçue que à son stade ultime...nous pensons que souffrir est dans la nature des choses et que l’effort est la solution..erreur funeste !! ..le maître le fait croire et nous les beaufs volontaires car cela est volontaire d’être ainsi, , nous y croyons parce que on a renoncé à vivre..car vivre = mourir. signe que la pensée ne peut pas vivre, son boulot est d’être l’outil qui va organiser les moyens de survivre...en tant que outil elle doit être utilisé par ....« autre chose », nos capacités endormies...même avec un QI de 200 et des prix en veux tu ? en voila !

      notre science actuelle est absolument dans l’erreur à un certain niveau, elle aussi joue là ou elle ne doit pas aller...comme la pensée,normal la science est la pensée analytique ...elle a réfuté l’Origine car la science est la pensée et la pensée est limité ,la science aussi....la science -pensée comme nous tous n’admet pas cette limitation donc la mort et imagine être autre chose que ce qu’elle est.etc..........

      salut......... smiley


  • philippe baron-abrioux 20 septembre 2016 08:55


     BONJOUR ,

     merci pour votre article qui pose une question essentielle à tout essai de compréhension de notre société , pour autant qu’il nous intéresse encore d’y réfléchir et que l’on ait l’envie et quelques moyens de le faire .

     je suis toujours étonné (mais peut être suis je parmi les seuls à l’être ?) de la masse de moyens à notre disposition qui pourraient être utilisables pour développer pour le plus grand nombre des moyens de collecte , de comparaison et d’analyse de ce que sont réellement notre « environnement » familier et le cadre plus large qui est celui de notre pays , de notre continent et de notre terre .

     la « mondialisation » dont on ne cesse d’évoquer l’émergence (comme concept récent ) et l’existence contemporaine comme source soit de tous les bienfaits qu’elle apporterait , soit tous les méfaits qu’elle provoquerait , n’est elle pas en gestation depuis des siècles d’échanges culturels , économiques, scientifiques et sociaux ?

     un petit retour vers l’histoire de notre pays et de notre continent serait ici bienvenu . peut être ce premier temps , temps de réflexion qui pourrait avoir lieu dans le cadre scolaire bien sûr si on reconnaissait à cette matière l’utilité qu’elle a selon moi dans la constitution d’une citoyenneté effective.

     réfléchir , oui , mais par soi même , avec ses moyens propres , sur des faits et non sur ce qui nous en est raconté dans des comptes rendus le plus souvent totalement biaisés et subjectifs , piétinant joyeusement l’auditeur qui ne serait jamais considéré comme capable d’analyse critique , de prise d’éléments de cohérence dans l’exposition des faits rapportés et auquel on assène avec la complicité d’experts en « à peu près tout » , en charge de délivrer un message d’intensité moyenne , immédiatement « assimilable » par un auditoire aux caractéristiques prédéfinies par d’autres experts en communication le plus souvent salariés« vacataires » du média dispensateur .

     le temps de l’information telle qu’elle nous est livrée aujourd’hui n’est pas ou plus celui de la réflexion car seule semble compter l’immédiateté et la recherche de la brutale rapidité qui annihile( par notre paresse ) toute tentative sérieuse d’organisation d’une pensée construite , argumentée et donc efficace pour nous permettre de nous forger une opinion sur les événements qui traversent nos sociétés :

     il faudrait pour cela accepter une temporalité le plus souvent « violée » et un effort que beaucoup , pour des raisons multiples ,refusent d’envisager comme gage primordial d’un argumentaire qui puisse être objet d’un débat si nécessaire .

     la réflexion , et l’effort qu’elle implique de fait , devient l’apanage de quelques spécialistes auto- proclamés qui annoncent des débats qui n’en sont plus vraiment , qui se contentent de présentations de catalogues entièrement ficelés par des paradigmes étanches , véritables vaccins contre toutes formes de remise en cause de leur contenu (quand ils en ont un !) .

     le temps de la si nécessaire réflexion reviendra t il un jour ?

     je ne sais pas tout en le souhaitant mais selon moi cela ne sera envisageable qu’au prix d’un effort commun , d’une remise en cause sans doute difficile de nombre de nos certitudes ancrées et reprises à chaque époque de turbulence sociale où l’urgence est affirmée par des pouvoirs divers qui scandent des assertions emportant la conviction que seule l’action est utile et qu’elle doit s’exprimer pour assurer le maintien des fragiles acquis qui seraient en péril .

     le recours à la peur , l’angoisse sont les moyens les plus efficaces d’abolir la réflexion la plus élémentaire , quitte à déstabiliser encore plus des sociétés confrontées à des difficultés même les plus graves mais temporaires , confiantes dans la « sagesse » de ces dirigeants surjouant leur rôle de protecteurs , pleins de cette compassion de bon aloi pour les malheurs qu’ils ont souvent eux mêmes provoqués par calcul ou par simple absence de la moindre réflexion .

    bonne journée à tous !

     P.B.A

     

     

     

     


  • genrehumain 20 septembre 2016 11:19
    1. Merci pour ce très bon article .

    2. Notre défi actuel à nous humains c’est de passer d’un monde divisé en un monde uni.


    «  Nous sommes tous sur cette planète bleue et les diffèrences nationalistes n’ont plus de sens. Nous appartenons à la grande famille humaine. »

    Le dalaÏ-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains, le 14 septembre 2016 à Paris



      »En effet combien sont en vérité pathétiques les efforts de ces dirigeants d’institutions humaines qui, avec la plus profonde méconnaissance de l’esprit de leur époque, s’efforcent d’adapter des méthodes nationale - appropriées au temps passé, lorsque la vie des nations était autonome , à un moment qui doit ou réaliser l’unité du monde , ou périr. » 


     »L’unification de l’humanité tout entière est le signe du stade qu’approche à présent la société humaine. L’unité de la famille, celle de la tribu, de la cité, de la nation ont été successivement tentées et pleinement établies. L’unité du monde est maintenant le but que s’efforce d’atteindre une humanité harassée. L’édification des nations a pris fin. L’anarchie inhérente à la souveraineté de l’Etat va vers son point culminant. Un monde qui progresse vers sa maturité doit abandonner ce fétiche, il doit reconnaître l’unité et la totalité organique des relations humaines, et établir une fois pour toutes le mécanisme qui incarne le mieux ce principe fondamental de son existence.

     ( Appel aux Nations, Shoghi Effendi, 1936 )

    1. «  LA TERRE N’EST QU’UN SEUL PAYS ET TOUS LES HOMMES EN SONT LES CITOYENS »
    2.  Baha’u’llah 1817-1892

    • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 20 septembre 2016 13:32

      @genrehumain

      « Notre défi actuel à nous humains c’est de passer d’un monde divisé en un monde uni. »

      Vous avez bien raison, mais Dieu que nous sommes loin de tout cela.
      Un monde uni, cela passe d’abord et avant tout par la question de la langue commune, et celle-ci ne peut être, ne doit pas être l’anglais. Évidemment.
      Comme vous citez Baha’u’llah, je vous rappelle ce que vous savez sans doute fort bien, c’est que les bahaï sont entre autres favorables à une langue internationale. Et celle-ci ne peut être que l’espéranto. Ce n’est pas ce qu’ils disent, même si la communauté bahaï comporte de nombreux espérantophones, ce sont les faits qui m’incitent à le dire, puisque cette langue, l’espéranto, est la seule langue construite qui ait réussi, n’en déplaise aux ignorants, sans doute un peu trop formatés par les EUA.

      Cordialement.

      Thierry Saladin


  • Crab2 20 septembre 2016 12:50

    28% des musulmans pour la charia, qui dit mieux ?

    La fraternité c’est la reconnaissance collective des libertés individuelles, c’est croire exclusivement en l’Humain

    Les principaux ennemis de la FRATERNITÉ, suite :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/09/atheisme-2016.html

    ou sur :

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/09/20/atheisme-2016-5850168.html


  • Le paysan hystérique Le paysan hystérique 20 septembre 2016 17:18
    Bonjour,

    Votre texte incite à la réflexion, pour ma part. Je pense que le spectacle auquel nous assistons actuellement, n’est que la suite évolutive prévisible de nos sociétés, surtout occidentales. Bien que l’histoire soit orienté pour une certaine idéologie, n’en demeure pas moins quelle est aussi instructive.

    Avec un peu de recul, nous savons tous que nos sociétés se sont développer avec le commerce dont par définition est l’exploitation de l’homme par l’homme, cette notion n’existe pas chez les autres animaux. L’esclavagisme est au cœur du développement de nos sociétés encore aujourd’hui. Bien que dans nos lois elle y est bannis, historiquement rien ne la bannis de nos institutions qui porte en elle le développement de la société. En clair, l’oligarchie est le Pharaon et ses sbires. Les autres classes, des esclaves à différents niveaux. Est t’il aisé d’affirmer que terre mère est esclave de toutes les infrastructures que l’humanité s’est doté pour son évolution et notre bien être ? Est-ce que chaque être humain ne préfèrerait pas s’organiser avec son voisinage pour subvenir à ses besoins vitaux, plutôt que d’assisté à se massacre indigne que nous faisons sur la terre ?

    Donc contrairement à la croyance populaire, le problème ne se situe pas principalement dans le ’me,myself and i’ mais dans toutes les infrastructures qui régissent la vie humaine. Est-ce vous qui avez pris la décision que pour vous logez et vous nourrir vous deviez obligatoirement utiliser de l’argent. Non cela nous est imposé par l’héritage que nous à léguer nos ancêtres par le biais des infrastructures sociétales et le défi actuel est moderniser ces infrastructures en abolissant la notion d’exploitation pour amené l’homme à vivre en symbiose avec la terre qui est le commun du règne animal dont nous sommes originaires, ne l’oublions pas !

    C’est bel et bien cela qui effraie le plus le commun des mortels, comment est t’il possible pour l’homme de poursuivre son évolution. Sans comme principale source de référence, la notion d’exploitation, d’esclavagisme au cœur même de l’essor du développement. Le colonialisme à été suivi par l’importation de cerveau pour développer le savoir faire national. Par la suite, une main d’oeuvre plus abondante pour faire produire toujours plus nos usines. Pour finalement aboutir à la jonction du savoir faire et de nos usines qui rend obsolète l’immigration, le terme politiquement correcte pour définir simplement l’esclavagisme institutionnelle. Maintenant l’intolérance, le non respect, font leur apparition en même temps que les soucis instinctifs de survie augmentent avec le déclin annoncer de nos sociétés et des répercussion sur notre mode de vie, ce ne sont la que quelques pièces du puzzle. Bon je m’arrête ici, vous voyez que votre texte m’incite beaucoup de réflexion, merci, bien à vous ! smiley 

  • Christian Labrune Christian Labrune 20 septembre 2016 23:29

    —>

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    En dépit de tout ce qu’on croit voir et qui n’existe pas vraiment si on prend la précaution de porter des lunettes roses, tout ne va pas si mal. « Y’a d’la joie », comme on chantait en 1938.

    Allô, allô James !
    Quelles nouvelles ?
    Absente depuis quinze jours,
    Au bout du fil
    Je vous appelle ;
    Que trouverai-je à mon retour ?

    Tout va très bien, Madame la Marquise,
    Tout va très bien, tout va très bien.
    Pourtant, il faut, il faut que l’on vous dise,
    On déplore un tout petit rien :
    Un incident, une bêtise...


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