jeudi 11 septembre 2014 - par Jorevilly Barbodin

Vers une auto-évolution des hommes

Un système est constitué d’un ensemble d’éléments qui interagissent entre eux pour atteindre une finalité au sein d’un environnement. Tout système nait, croit, dépérit et meurt via différents niveaux d’ordre et de désordre. Ces niveaux sont l’essence de l’évolution d’un système. Les civilisations, les Nations et les êtres-humains sont des systèmes voués à naître, croître, dépérir et mourir sous une forme pour revire sous une autre. Ces cycles sont une constituante intrinsèque de la nature. Ainsi l’Etat-Nation en déclin, donnera naissance à un nouveau système : un ordre nouveau.

Les notions opposées telles que le mal et le bien, la guerre et la paix, l’injustice et la justice, ne sont que des caractéristiques d’un même système. De plus ces oppositions descriptives et simplificatrices ne sont plus adaptées à la compréhension de la complexité du monde, c’est pourquoi il nous faut transcender ces modèles.

A l’ère des Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives (NBIC), l’opposition naturelle-artificielle est également dépassée. En effet, les choses décrites comme artificielles ne sont que la concrétisation d’idées humaines, elles-mêmes le fruit d’évolutions naturelles.

Dans les prochaines décennies, l’intelligence artificielle sera un nombre incalculable de fois plus intelligente que celle du genre humain. Douée d’une conscience, cette intelligence modifiera en substance le genre humain tel que nous le connaissions afin de donner naissance à un homme nouveau ou trans humain adapté aux nouvelles circonstances du système dans lequel il vivra. Cet homme nouveau, résultat originel de la volonté humaine, sera dans son sens le plus large, lui-même le fruit de l’évolution naturelle.

A travers le temps, les espèces n’ont fait que s’adapter à leur environnement. En constante mutation, elles survivent et vivent en évoluant dans l’espace, en modifiant leur environnement et en travaillant la matière à disposition. L’histoire est jalonnée d’oppositions au progrès même si ces évolutions sont intrinsèques à chaque système ; c’est pourquoi, sous une forme ou une autre, l’évolution tirera toujours son épingle du jeu. Cet aspect est d’autant plus accentué depuis quelques décennies et s’accéléra dans les années à venir.

A l’instar des progrès génomiques et de la globalisation, les NBIC et les voyages dans l’espace bouleverseront l’essence même des concepts d’humanité et de Nation connus jusqu’alors. Petit à petit, ces changements permettront l’émergence d’une ère nouvelle qu’il ne faille pas repousser mais anticiper et favoriser. Les prémisses de cette ère ont vu le jour au début du siècle dernier avec le « Nouvel Ordre Mondial ».

Ce nouvel ordre est le cadre qui favorisera la construction d’une ère nouvelle vers laquelle nous tendons. Il est important de rappeler que ce que nous nommons artificiel n’est que la modification d’éléments dits naturels par l’homme, lui-même une création de la nature. A partir de là, cette opposition n’a plus son sens même si la modification d’éléments est d’origine humaine. Il en va de même pour les diverses catastrophes d’origines naturelles ou humaines, aussi appelées désordres systémiques. Ceux-ci restent in fine le résultat naturel d’interactions, de niveaux d’ordre et de cycles d’un même ensemble.

Pourquoi s’opposer au cours naturel des choses quant au contraire on peut soutenir son évolution. Ces désordres ou niveaux d’ordre ne sont pas un mal mais la source nécessaire à de grandes évolutions. On observe de par le monde des esprits qui abondent et agissent déjà en ce sens. Ces esprits ont le devoir de faire connaître, de permettre et de soutenir ces grandes mutations.

Pour favoriser son évolution, notre jeune espèce a de tous temps profité de l’environnement et des ressources qu’il met à sa disposition dans le cadre d’un grand et même ensemble. Consciente, elle doit maintenant en profiter pour permettre l’émergence de l’homme de demain. Cette évolution marquera une ère nouvelle dont bénéficiera l’humanité. C’est pourquoi il est important de dépasser la notion d’artificielle et l’observation des désordres comme un mal afin de les intégrer comme étant une modification naturelle des environnements et des matières par l’homme en vue d’évoluer pour s’adapter. Il s’agit ni plus ni moins de prendre conscience que « l’auto-évolution » de l’humanité est à portée de main. Initier par l’homme et ses progrès, son aboutissement sera sa plus grande création. A l’instar des cycles systémiques, cet homme nouveau ne sera pas une espèce nouvelle, mais le renouveau de la nôtre.

Cette prise de conscience permettra d’accélérer l’évolution du genre humain pour tendre petit à petit vers une « Nouvelle Ere de l’Humanité ». Le Nouvel Ordre Mondial est le moyen le plus approprié et le plus abouti pour y parvenir. Chaque être conscient de ces changements doit apporter sa pierre à l’édifice afin de tisser un cadre approprié à la naissance de notre auto-évolution. Cette prise de conscience est l’embryon qui permettra de générer pour notre avenir commun des avancées insoupçonnées en ce début de siècle.

Jorevilly Barbodin



11 réactions


  • foufouille foufouille 11 septembre 2014 11:23

    « Dans les prochaines décennies, l’intelligence artificielle sera un nombre incalculable de fois plus intelligente que celle du genre humain »

    dans tes rêves.

    j’espère que ton entreprise est grosse car sinon tu te fera bouffer par ton NWO

     smiley

    (rire sadique)


  • anomail 11 septembre 2014 11:49

    Article emprunt d’une grand foi scientifique à l’heure où la frange la plus « évoluée » de l’humanité ne sais pas comment elle va surmonter l’épuisement imminent de ses ressources non-renouvelables et les dommages écologiques qu’ont causé leur utilisation débridée.

    « Le Nouvel Ordre Mondial est le moyen le plus approprié et le plus abouti pour y parvenir. »

    Deux petites question à propos de ce nouveau monde idyllique :

    Comment la réduction, ou au moins l’arrêt de la croissance de la démographie mondiale va-t-elle s’effectuer ?

    Pilotée, subie, ou les deux ? Qui pilotera, qui subira ?

    Je devine qu’en « haut lieu » des décisions ont déjà été prises à ce sujet.


  • Loatse Loatse 11 septembre 2014 12:54

    Principe universel numéro 1 : Qui sème le vent récolte la tempête

    Principe universel numéro 2 : Il est fortement dommageable d’induire artificiellement ou de booster de la même manière un processus d’évolution.. celui ci, qu’il soit humain ou végétal demande une lente maturation...
    Principe universel numéro 3 : On ne peut mettre des pièces carrées dans des trous ronds, même en appelant ces pièces carrées des pièces rondes... smiley

    La liste n’est pas exhaustive ;)


  • kalachnikov lermontov 11 septembre 2014 13:11

    Je viens de pousser votre logique au bout et j’ai déterminé qu’au point ultime vous n’êtes plus nécessaire. Rien, du reste, n’est plus nécessaire. Aussi, puisque vous semblez si impatient, je vous recommande le suicide mais tout seul.

    Et en contre-doctrine, puisque vous êtes jeune, je recommande à chacun de démolir le p*** de monde actuel à la caillasse et par tous les moyens possibles du fait qu’elle rend les jeunes dépressifs et dingos et heureux de l’être.

    Accessoirement, je me demande si vous n’êtes pas un pote de werner et vous aussi un disciple de Matreya l’Antechrist fier de l’être.


  • Cocasse Cocasse 11 septembre 2014 15:14

    Rendez vous dans 20 ans, lorsque vous aurez fait l’expérience de la vie.
    Pour le moment, votre discours est celui d’un adolescent fantasque.


  • claude-michel claude-michel 11 septembre 2014 16:06

    Vous oubliez l’essentiel...la machine est créée par l’homme qui reste maitre du jeu...puisque c’est lui qui donne les ordres à la machine.. !


  • Montdragon Montdragon 11 septembre 2014 19:00

    @l’auteur :
    Ok, j’en parlerai à Tom Cruise !


  • Claude Courty Claudec 12 septembre 2014 07:27

    La science fiction c’est bien, mais en attendant, qu’est-ce qu’on fait pour régler nos problèmes, tels qu’ils se posent, aujourd’hui ? Alors que la grande majorité des intéressés s’en fout, au-delà de l’occasion qu’elle y trouve de gémir, de s’agiter en tous sens ... ou de se réfugier dans les fantasmes.


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