Vive la mini-jupe !
Il n'est pas vraiment question, ici, de défendre la mini-jupe en tant que telle, mais plutôt la liberté, pour les femmes, de s'habiller de différentes façons, sans contraintes et sans diktat : on aime bien varier les tenues, en fonction du temps, de l'humeur, jupe, pantalon, caleçon, short, talons plats ou plus hauts.
Pourquoi la femme devrait-elle être contrainte de se vêtir d'un voile, de tenues et de manches longues ?
Pourquoi, si ce n'est au nom de principes religieux bien éculés ?
Pourquoi, si ce n'est au nom de diktats d'un autre âge ?
Pourtant, la sénatrice Esther Benbassa a déclaré dans une tribune, parue en 2016 sur le journal Libération :"Le voile n’est pas plus aliénant que la mini-jupe"...
Ah ! Voilà qui est étonnant !
Le voile correspond, pourtant, à des injonctions religieuses, il est bien imposé à la femme musulmane qui n'a, souvent, pas vraiment le choix...
A l'inverse, aucune femme ne se voit contrainte, dans notre pays, de porter une mini-jupe, et c'est la liberté vestimentaire qui prévaut...
Vive la liberté de se vêtir, comme on le veut !
C'est cette liberté que nous défendons, comme la liberté d'exprimer toutes sortes d'idées, de débattre, de discuter...
Parler d'aliénation pour la mini-jupe, n'est-ce pas inverser le cours de l'histoire ?
Certes, nos sociétés accordent beaucoup de place à l'apparence, à la mode... Mais les femmes restent libres de s'habiller, comme elles le désirent, de varier les tenues...
Certes, nos sociétés sont aliénées à une surconsommation néfaste, mais ce travers se retrouve dans nombre de pays, et même dans des pays d'obédience musulmane...
Les riches saoudiennes semblent, elles aussi, soumises à ce diktat de la consommation...
D'ailleurs, l'une d'entre elles, Maha al-Sudairi, épouse d'un prince, ministre de l’Intérieur saoudien, est devenue une sorte de cliente honnie des grands joailliers, couturiers et hôteliers de la capitale. Cette "fondue"de mode et de shopping a, en effet, accumulé 15 millions d’euros de dettes dont 10 millions auprès del’hôtel Crillon, un des plus prestigieux établissements de la capitale !
Et, aux dernières nouvelles, elle n'a toujours pas payé ses dettes !!
Et ces femmes sont, aussi, contraintes de se voiler, de porter des tenues conformes à leur religion, tout au moins dans la rue.
C'est ainsi qu'on a vu de riches saoudiennes, revêtues du niqab, faire du tourisme près du lac d'Annecy et elles n'étaient même pas verbalisées : il fallait, sans doute, préserver la susceptibilité de ces femmes richissimes !
Non, décidément, on ne peut affirmer que la mini-jupe est une aliénation, elle n'est, en aucun cas, une contrainte et on ne peut la mettre sur le même plan que le voile.
N'inversons pas le cours de l'histoire ! La liberté de se vêtir comme on le souhaite est une conquête des années 60...
Gardons cette liberté si précieuse !
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2016/04/vive-la-mini-jupe.html
L'article de Libération :