mercredi 6 septembre 2006 - par Marie-Noëlle Lienemann

Effet de serre : il faut agir, des propositions à débattre

La France a pris des engagements en ratifiant le protocole de Kyoto. Elle s’est engagée à limiter ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2008-2012 au niveau de 1990, soit environ 104,5 Mt C (millions de tonnes de carbone) pour le seul CO2. Le scénario tendanciel témoigne d’un dépassement de ce niveau d’environ 24 Mt C, soit +23 %, en 2010, porté à 50 Mt C, soit +47 %, en 2020. Les plans, séminaires, programmes d’action divers et variés n’ont pas abouti à la révolution verte dont nous avons besoin. Par ailleurs, il est temps de préparer l’après pétrole. Il faut donc changer de méthode, de rythme, et dégager les moyens nécessaires.

La méthode.


- Une culture partagée plutôt que des politiques qui misent tout sur la contrainte, la culpabilisation générale. Créer de l’adhésion d’abord, et les bons réflexes.


- Faisons de la lutte contre l’effet de serre un grand défi collectif pour la France. Il doit servir de catalyseur à la mobilisation générale, expliciter les enjeux, impliquer les collectivités locales, les branches industrielles, les ONG et les citoyens autour d’objectifs concrets, précis et datés. Ce dernier point est essentiel pour la crédibilité. Chacun doit prendre sa part et s’engager. 

 

-Des soutiens pour la recherche et des politiques industrielles innovantes dans le développement durable et l’énergie.


- Un État exemplaire ; toutes les collectivités et entreprises publiques doivent donner l’exemple, être pédagogiques, et convaincantes sur les bonnes pratiques. La commande publique doit orienter notre production et nos services.


- La France doit devenir une des meilleurs élèves et un acteur reconnu des politiques européennes de l’environnement et de la lutte contre l’effet de serre. Sur ces sujets, l’UE a édicté des directives intéressantes, mal connues, et peu appliquées.

La seule façon de relever ce défi et de tenir nos engagements est une loi de programmation, avec des outils nouveaux, des moyens conséquents et des obligations claires en économie d’énergie, en réduction de gaz à effet de serre pour chacun. Un suivi annuel au Parlement permettra de mesurer si nous atteignons les objectifs, et comment améliorer le dispositif si besoin. Ce pilotage public par objectifs devra être décliné dans chaque collectivité locale et en particulier dans les régions, avec un plan régional de l’énergie et de la lutte contre l’effet de serre.

QUELQUES ÉLÉMENTS DE CONTENU.

1- UN PLAN « MINERGIE »

Le premier pilier d’une lutte contre l’effet de serre est l’économie de l’énergie. Les Suisses du canton de Genève ont engagé un plan Minergie qui devrait nous servir de modèle, qui oblige chacun à réduire sa consommation, mais dispense des conseils efficaces et apporte si besoin des soutiens financiers. Une large part de ce plan concerne les bâtis, le logement (près de 40% de l’effet de serre). Un site développe cette démarche www.minergie.ch. S’agissant de la construction, la réglementation thermique pour 2006 concerne le neuf. Il y a un énorme enjeu sur l’ancien. Les différents labels, incitatifs et dispersés, ne permettent pas de faire le bond technologique et énergétique qui s’impose.


- Je suggère que nous recrutions et formions 3000 personnes à devenir des « diagnostiqueurs et des conseils en énergie » qui iraient gratuitement chez tout habitant et auprès des TPE pour les inciter à réduire leur consommation énergétique (isolation, gestion plus rationnelle, énergie alternative ...) et les conseiller.


- Création d’un prêt à taux zéro pour tous les particuliers sur l’ensemble des dépenses qui permettent de réduire la consommation énergétique. La CDC devrait utiliser les fonds d’épargne et une partie des ses dividendes.


- Pour les plus modestes, éventuellement une prime de solidarité écologique, qui compenserait le différentiel entre le remboursement du prêt et l’économie d’énergie réalisée. Le but est des opérations blanches pour les plus modestes. L’Anah pourrait être mise à contribution.


- La subordination des aides aux critères « Minergie ». Toutes les aides publiques devront être octroyées sous conditions énergétiques (HLM, Anah, avantages fiscaux). Cela soutiendra les bonnes pratiques.


- Restaurer des crédits de réhabilitation du logement social- Palulos- (ils sont désormais réservés à l’ANRU) pour mettre les HLM anciens aux normes Minergie.

- Un plan national « chauffe-eau solaires » pour que ceux-ci se généralisent dans le pays. Un accord pourrait être signé avec les régions, les bailleurs sociaux, les promoteurs. Une prime forfaitaire pourrait être versée par chauffe-eau, car ce n’est pas encore équilibré aisément et surtout tout le monde n’a pas la mise de fond (retour point PTZ aussi). Il faudrait généraliser ce genre d’aide en Corse, où par ailleurs l’approvisionnement énergétique est difficile.

- Relancer l’usage du bois dans le bâtiment (le décret actuel est trop modeste).
Je pense qu’on pourrait imposer 20% en bois, et relancer la filière nationale (le bois stocke le CO2).

- Chaque collectivité locale et entreprise publique devra présenter un plan de mise aux normes Minergie tous ses bâtiments, et un bonus-malus pourra être instauré sur la DGF pour soutenir les bons élèves et sanctionner les négligents.

- Un plan de 1000 maisons à énergie positive. Ces innovations se développent très vite en Allemagne (Fribourg en Brisgau) et portent de nouvelles technologies. La FFB et la CAPEB pourraient être associées pour gérer ce programme et un centre de transfert de technologie pourrait y être adossé (ou un pôle de compétitivité).

- J’attire votre attention : plan de cette nature doit être accompagné d’un soutien à de nouvelles filières industrielles et technologies françaises, et l’édiction des normes en particulier thermiques peut être utilisée pour leur émergence et leur viabilité. Un exemple : Saint-Gobain a créé un verre à faible émissivité, qui rend une baie vitrée aussi protectrice qu’un gros mur. Il en vend partout, en Europe du Nord... Mais peu en France, parce que nos normes ne soutiennent aucune filière, aucun matériau. Or les Allemands le font !


- Les surcoûts sont à relativiser, le débours de l’assurance construction est supérieur chaque année à un milliard d’euros ! Alors l’enjeu de la qualité dans le bâtiment est majeur. On doit réduire ces gaspillages et les réinvestir dans le développement durable. Les professionnels de la conception, de la construction, de la gestion devront être associés à cette ardente obligation ! J’avais lancé une conférence nationale permanente, « Habitat et développement durable », qui avait ce but. La haute administration a tardé ! La droite l’a abandonné. On peut reprendre l’idée sous la forme d’une conférence nationale permanente « Minergie »

2- UNE STRATÉGIE NATIONALE DE L’ECO-CONCEPTION


- Dix fois mois d’énergie et quatre fois moins de matières premières pour nos produits !
Le Japon a lancé une stratégie nationale afin que ses produits et ses services consomment dix fois moins d’énergie et quatre fois moins de matières premières. 14 000 produits répondent déjà à cet éco-profil. Nous pourrions relever le même défi, créer un Centre national de l’éco-conception, associer les industriels et financer des recherches, en particulier pour les nouveaux matériaux.

3- UNE FILIÈRE HYDROGÈNE

Il faut voir loin et financer un grand programme « hydrogène », si possible avec nos partenaires européens.


- Du CEA au CEAH !
Pourquoi ne pas élargir les missions du CEA pour qu’il fédère un réseau de laboratoires autour de cette filière énergétique ? Nous devons faire avec l’hydrogène ce que le pays a fait hier avec l’atome. Sur ce sujet, l’investissement du pays devra être durable. Nous avons eu tort d’abandonner l’idée de planification. Pour l’environnement, c’est le long terme qui doit être préparé. La gauche doit réinventer une nouvelle politique de planification, au moins pour l’énergie et la gestion des ressources naturelles.
Les USA ont lancé un grand programme et l’UE devrait retenir ce sujet dans ses plates-formes technologiques du 7e PCRD.

4- LES ÉNERGIES RENOUVELABLES :

1- Le retour d’EDF à capital 100% public a comme contrepartie un engagement fort de l’entreprise sur des missions fixées par la nation : tarifs, égalité géographique, transparence dans la gestion nucléaire et obligation de produire à une échéance proche 20 % (ou 15 % car on peut agir sur d’autres paramètres) de son électricité en renouvelable. Si l’État est ferme, EDF fera, ses ingénieurs sont très qualifiés et savent être innovants.
Le message doit être clair : une mission de service public, désormais, c’est aussi la lutte contre l’effet de serre. Et c’est vrai pour tous les cahiers des charges des services publics. (On peut aussi mobiliser EDF-GDF sur les économies d’énergie avec des obligations de résultats..)

2- Un plan d’intérêt général en faveur de l’énergie solaire, où nous avons un retard crasse, surtout avec notre ensoleillement.
J’ai déjà parlé plus haut des chauffe-eau solaires, il faut développer des recherches : par exemple, les climatiseurs à énergie solaire (EDF pourrait financer, vu ses problèmes en temps de canicule), il faut aussi développer les micro-centrales solaires, éventuellement prendre des régions tests avec des établissements publics dédiés au développement du solaire.
Les collectivités locales devraient avoir une part de leur consommation énergétique en solaire. Pourquoi ne pas créer une bourse d’échange, entre collectivités locales, de « permis solaires » ? Ainsi celles qui feraient de gros efforts pourraient être compensées par celles qui n’en font pas (on peut faire du soleil au Nord !).

5- LES TRANSPORTS

-On pourrait immédiatement rendre obligatoire le renouvellement systématique de tous les véhicules utilisés par les administrations, entreprises et collectivités publiques, avec des technologies propres.


- Il est urgent de relancer les investissements publics en faveur des transports en commun (c’est particulièrement vrai pour les banlieues et grandes périphéries où se trouvent posé un problème d’offre à la fois de transport et de coût - singulièrement en région parisienne) et du ferroutage. Tout projet ANRU doit être complété d’un programme de transport en commun avec des investissements d’État à la clé.


- La taxation des transports de fret, et particulièrement de transit grande distance, est essentielle. La France doit agir pour que cette taxation soit décidée au niveau de l’Union européenne. La taxation des transports maritimes est une urgence écologique, elle devrait être engagée au niveau international (le mieux) ou communautaire (taxation portuaire) pour casser cette logique de délocalisation de la production au motif du dumping social et fiscal, avec des conséquences dramatiques pour l’effet de serre. Ces ressources nouvelles doivent être toutes utilisées pour de vastes programmes d’investissements. Un grand emprunt national et européen dégagera les moyens complémentaires nécessaires à ce grand plan, qui aura de surcroît un impact important sur la croissance.

Il faudrait aussi parler des nouvelles normes automobiles (Euro V), du développement des véhicules hybrides, de l’accélération du renouvellement du parc (fort impact car les nouvelles réglementations sont énormément moins polluantes), développer des programmes de recherche pour des véhicules plus légers tout en étant sûrs. On ne peut admettre que l’amélioration des normes soit rattrapée par un alourdissement des véhicules, et en fin de compte par une pollution globale qui régresse peu, voire pas du tout.

Mais là comme ailleurs, commençons par ce qui fait le plus consensus, ce qui dépend de la puissance publique, qui aura un effet d’entraînement et modifiera ensuite les comportements et la compréhension de la nécessité d’efforts individuels complémentaires.



49 réactions


  • Titou (---.---.72.17) 6 septembre 2006 12:18

    Excellent article très fourni et qui met en lumière plusieurs directions dans lesquelles travailler. Il offre des projets différenciés qui s insèrent dans une stratégie globale pour le long terme. De plus vous évitez de considérer l environnement et l écologie comme des sphères autonomes d autres aspects comme l économie, l efficience industrielle,les problèmes énergétiques, le logement et c est comme cela que nous parviendrons à changer les mentalités : en insérant de la responsabilité sur les questions d environnement dans le quotidien des gens, pas en les menaçant de manière sporadique. Il faudrait peut être que nos chers dirigeants prennent exemple sur mme Lienemann pour faire avancer les choses. Car l ingrédient le plus important en environnement c est la volonté et le courage politque.


  • La Taverne des Poètes 6 septembre 2006 12:29

    Du sérieux. On s’incline.

    Mais pour mener à bien un plan « MINERGIE », il faudrait commencer par rendre possible un plan SYNERGIE des bonnes volontés. Hélas dès que l’environnement est évoqué en politique, c’est soit pour être relégué soit pour déclencher des passions violentes contradictoires et médiatiques (les Verts, Bové...) Pourquoi ces questions-là ne peuvent-elles jamais être débattues à peu près sereinement ?

    sur un sujet approchant (l’énergie) : mon article du jour : EDF : le courant ne passe plus : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13073


  • Pierre (---.---.63.184) 6 septembre 2006 13:41

    Très bon papier avec propositions concrêtes loin du débat idiot sur la carte scolaire. Un seul bémol : EDF. Ca va nous couter combien ? Désolé pour cette question de petit contribuable mais la vie n’est pas facile pour nos classe moyennes !!!


    • Mizo (---.---.80.156) 6 septembre 2006 15:11

      Où sont les « propositions concrètes » ? On n’a jamais vu le PS respecter les programmes qu’il propose avant chaque élection.


  • Philippe VIGNEAU (---.---.82.132) 6 septembre 2006 13:43

    tres bon article...


    • CP (---.---.229.246) 6 septembre 2006 13:52

      Du vent, pour convaincre les gens convaincus. C’est le n-ième « grand programme » que nous sert le PS depuis les années 1970, et ensuite on le voit à l’oeuvre.

      Il faut les virer tous, et voter pour des organisations nouvelles, pour des personnes nouvelles.


  • CP (---.---.229.246) 6 septembre 2006 13:49

    Qu’est-ce que la « gauche » a-t-elle fait quand elle était au gouvernement ? RIEN, OU PLUTOT, CHAQUE FOIS PIRE QUE SES PREDECESSURS.

    La période Jospin, c’est la période où José Bové s’est rammasé ses peines de prison avec des plaintes du Parquet et d’un organisme de recherche public, le CIRAD. Voir par exemple :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11189

    Qu’est-ce qui a été fait en matière de conventions internationales pour éviter des catastrophes comme celle de l’Erika ? Rien, et d’ailleurs « ce n’était pas la catastrophe du siècle ».

    Bonjour au « trilatéral » Fabius et à son copain Serge Weinberg, un autre « trilatéral » qui siège même à l’ « Executive Committee » de la « Tri ». Et à tous les potes qui font le tour du Siècle. Voir aussi :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12944

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12532

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11958

    Etc...


    • ugo (---.---.169.7) 6 septembre 2006 14:08

      Pour ce qui concerne Marie-Noelle Lienemann, on peut rappeler qu’en 1992, Ministre du logement du gouvernement de Pierre Bérégovoy, elle a contribué à l’émergence de la démarche Haute Qualité Environnementale dans les bâtiments qui depuis tend à se généraliser et à diminuer les consommations énergétiques des bâtiments tout en améliorant le confort des occupants (habitants et salariés).

      Redevenue Secrétaire d’Etat au Logement en 2001 elle a en quelques mois mis sur pied et fait approuvé en Conseil des Ministres un ambitieux plan Habitat Construction et Développement Durable.

      J’en ai assez de ces discours sur le « tous pourri, tous incapables » qui ne fait le jeu que d’un seul vieillard et de son parti d’extrême droite.

       smiley


    • Mizo (---.---.80.156) 6 septembre 2006 15:05

      TOUS les politiciens du PS des années 1980-90 doivent leur carrière à Mitterrand.

      C’est quoi, Mitterrand ? La promotion publicitaire du FN, l’attentat du Rainbow Warrior, les politiques de « rigueur » et d’ « austérité », les arrangements électoraux avec le FN et les anciens du coup d’Alger...

      Et Laurent Fabius, qui chapeaute le courant dont Mme. Lienemann fait partie, a été très tôt aux premières loges. Sa première invitation au Siècle date de 1978, d’ailleurs.


    • (---.---.178.106) 7 septembre 2006 22:32

      « Pour ce qui concerne Marie-Noelle Lienemann, on peut rappeler qu’en 1992, Ministre du logement du gouvernement de Pierre Bérégovoy... »

      Je pense qu’il vaudrait mieux, pour le PS, de ne pas évoquer cette période de casse sociale, comme celle de 1997-2002 d’ailleurs, dont il s’est rendu responsable. D’autant plus que tous ces ministres de 1988-93 doivent leurs postes au soutien du Front National à la candidature de Mitterrand aux présidentielles de 1988.

      Lire « La main droite de Dieu », Seuil 1994, sur le dîner d’amis chez l’ancien doriotiste et proche de Mitterrand, Jean-André Faucher, où Roland Dumas et le responsable du FN Roland Gaucher se sont rencontrés avant le deuxième tour des présidentielles de 1988.


    • CP (---.---.178.106) 7 septembre 2006 22:38

      J’oubliais... toutes les AFFAIRES de la période Mitterrand.

      Un période franchement sinistre. D’ailleurs, ce fut en 1990 que l’Etat français reçut une sévère réprimande de l’ONU pour sa manière de « bétonner » dans l’affaire du Rainbow Warrior.

      Voir :

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12339


  • Xie Jie (---.---.16.9) 6 septembre 2006 13:56

    très bon article, de bonnes propositions, mais un obstacle majeur se pose : l’effet de serre, nous le savons, existe, mais très peu de nos concitoyens s’en rendent compte. on ne peut pas vraiment leur reprocher, les effets ne sont visibles que si on est intéresé pas le sujet.

    ce que je veux dire, c’est que tant que la population ne sera pas vraiment sensibilisée, on a toujours le droit de rever, mais rien ne se fera. il n’y a pas grand chose de plus fort que la resistance au changements.

    et puis allez dire à tous les français, « il faut faire attention à la polution » alors que de l’autre coté de l’atlantique, l’accord de kyoto n’est meme pas signé ?


    • (---.---.115.73) 6 septembre 2006 14:32

      « tant que la population ne sera pas vraiment sensibilisée... »

      Ce genre de commentaires aussi, c’est l’éternel baratin.

      La population est « sensibilisée » à la précarité d’emploi, aux bas salaires, à la pénurie en matière de logement, à l’anarchie du marché locatif immobilier...

      Réglons ces problèmes et on aura réglé pas mal de questions d’ordre écologique, en offrant à chacun un ensemble logement-emploi compatible qui ne l’oblige pas à passer tous les jours une heure ou deux dans sa voiture ou dans les transports en commun.

      Mais, justement, c’est ce que ni le PS, ni l’UMP, ni l’UDF n’ont l’intention de faire.


    • jacques (---.---.72.17) 6 septembre 2006 14:39

      Ah oui et peut être que José Bové et Nicolas Hulot sont les batman et Robin de l environnement ? Eux qui se disaient pas attirés par la poltique vont peut être se retrouver candidats aux présidentielles. Seulement il faut aussi avoir des compétences dans d autres domaines pour occuper ce poste. Peut être Bové invitera t il libanais et israéliens dans le Larzac pour se taper un petit brebis et régler les problèmes non ? Depuis tout à l heure je vois des critiques, des trucs débiles du style la trilatérale (les gars faut arrêter de regarder X files et lire le Da Vinci Code ça vous monte à la tête) mais pas de débat sur les propositions de M Lienemann...juste des gens pour dire que leur camp ferait mieux. Sauf que l extrême gauche et l extrême droite se bat pour savoir qui sera son candidat : c est pire qu au PS et à l UMP. Tu parles de gens pas intéressés par le pouvoir...ils disent ça parce qu ils ne sauraient pas quoi en faire


    • Rémy (---.---.72.17) 6 septembre 2006 14:43

      Au Fox Mulder qui tente de nous expliquer comment fonctionne la politique il va falloir un peu arrêter là. Retournes jouer sur ta console de jeux seul enfermé dans le noir. Et si tu nous faisais quelques propositions toi le citoyen qui arriverait à gérer la France ?


    • (---.---.80.156) 6 septembre 2006 15:00

      « il va falloir un peu arrêter là... »

      Justement non, je ne crois pas que ça va s’arrêter parce que les gens en ont MARRE de la manière dont les politiques se moquent d’eux. Si le commentaire pique, on peut toujours se gratter...


    • Rémy (---.---.72.17) 6 septembre 2006 15:04

      Ah nous avons trouvé le porte parole « des gens »...mais de quels gens ? Ils t ont élu ? C est peut être les simplets habillés en noir qui ont pervertis les manifs anti CPE non ? Nous sommes là pour débattre de l environnement. Si tu veux parler de tes complots de paranoïaques tu n as qu à faire un article là dessus et on verra qui vient réagir...


  • meta-babar (---.---.70.249) 6 septembre 2006 14:00

    sur l’hydrogène :

    c’est attirant la pile à combustible mais ça revient soit au nucléaire pour le produire à partir de l’eau, soit à raffiner des produits pétroliers, ce qui met la meme pollution en amont, bref finalement ça n’arrange pas grand chose à grande échelle.


  • Ingrid (---.---.65.64) 6 septembre 2006 14:19

    Des « programmes » comme celui-ci, l’UMP peut en produire autant. C’est le genre de verbiage qui ne veut rien dire.

    La seule utilité de ce genre de texte est de mettre en évidence la platitude du pseudo-réformisme du PS toutes tendances confondues.

    Pourquoi les gens sont-ils obligés de parcourir des distances incroyables pour se rendre sur leur lieu de travail ? Pourquoi achètent-ils autant de voitures, etc... ? A CAUSE DE LA PROPRIETE PRIVEE DES LOGEMENTS et de la PRECARITE DE L’EMPLOI. Ce sont des phénomènes sociaux.

    Mais, justement, Jospin n’a rien fait contre l’anarchie immobilière. Il a de surcroît développé une politique de privatisations et créé beaucoup de précarité un peu partout.

    Les véritables causes des problèmes écologiques sont toutes de cette nature, y compris les guerres.


    • Momo (---.---.72.17) 6 septembre 2006 14:30

      J adore toutes ces personnes qui disent que ce genre de programme ne sert à rien mais qui s insurgent contre le fait que les politiques ne proposent rien. Comment juger un programme qui n a jamais été mis en application ? Le but de cet article est je crois de proposer des pistes de réflexions et a le mérite de lancer le débat. Aux dernières nouvelles c est la droite qui est au pouvoir et le président de la république, celui qui est capable de donner l impulsion dans ce genre de domaine, est de droite et à part de belles paroles et des voeux pieux il n a fait aucune proposition concrête.

      CP : des organisations nouvelles comme les extrêmes gauche ou droite ? On va tout détruire pour mieux reconstruire ? Vous êtes dans l hypocrisie et le mensonge le plus total tout cela pour servir les envies de pouvoir de leaders extrêmes aux idées nauséabondes. Toujours la même rengaine : c est la faute des politiques. Sauf que la plus grande cause d émission de gaz à effet de serre ce sont les voitures que nous utilisons chaque jour.

      Ceux qui disent que ce sont des promesses sans lendemain pour mieux se faire élire n ont rien compris. C est aujourd hui qu il faut proposer des choses nouvelles car la capacité d écoute est à son maximum.

      PS : arrêtez de nous bassiner avec la trilatérale. Vous avez l air totalement stupide et tout le monde s en moque. Vous êtes vraiment pitoyable et sans doute trop limité mentalement pour pouvoir débattre...alors vous vous contentez de répéter ce que vous avez trouvé sur un de vos sites fachos préférés


    • (---.---.115.73) 6 septembre 2006 14:39

      « J’adore toutes ces personnes qui disent que ce genre de programme ne sert à rien »

      Mais c’est exact : ces « programmes » ne servent à rien et aucune promesse n’est jamais tenue. De surcroît, c’est le genre de discours qui ne s’attaque jamais aux vrais problèmes.

      Et je ne vois pas ce qu’il y a de ridicule à expliquer aux gens ce que sont les réseaux d’influence que fréquentent à la fois les vedettes politiques de la « droite » et de la « gauche », les PDGs, les patrons de la presse... EN CLAIR, LE GRAND MENSONGE ET L’INFECTE ESCROQUERIE QU’EST LA POLITIQUE POLITICIENNE.

      C’est très bien de parler de la Trilatérale, du Siècle, de Bilderberg... même si ça dérange quelques-uns qui sont à la soupe ou qui frappent à la porte pour après 2007.


    • Mizo (---.---.80.156) 6 septembre 2006 15:09

      « C’est aujourd hui qu il faut proposer des choses nouvelles car la capacité d écoute est à son maximum. »

      C’est incroyable comme baratin, on prend les citoyens pour des crétins. C’est quoi, la « capacité d’écoute » ? Comme si on était des animaux. Il faut vraiment LES VIRER TOUS.

      Quant à juger, il y a déjà eu suffisamment de gouvernements de « gauche » et de « droite » depuis trente ans pour que les gens puissent se faire une opinion sur ce que vaut tout ça.


  • Fabrice (---.---.89.30) 6 septembre 2006 14:26

    Si chacun d’entre nous regardait de plus prêt les programmes électoraux, les gardaient dans un coin pour les ressortir le moment venu de faire les comptes, ces candidats mielleux feraient plus attention au climat, à l’environnement et au developpement durable.


  • Mizo (---.---.80.156) 6 septembre 2006 15:25

    Que fait Laurent Fabius à la Trilatérale ?

    Pour rappel,

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Trilatérale

    La Commission Trilatérale (parfois abrégée en Trilatérale) est une organisation privée qui fut créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Regroupant 300 à 400 personnalités parmi les plus distinguées et influentes - hommes d’affaires, politiciens et décideurs intellectuels - de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Asie Pacifique (États dont la plupart sont également membres de l’OCDE), son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre ces trois zones clés du monde, pôles de la Triade. A l’instar du groupe Bilderberg, certains lui attribuent l’orchestration de la mondialisation économique.

    (...)

    Les trois présidents actuels sont :

    * Thomas S. Foley pour l’Amérique du Nord

    * Peter Sutherland pour l’Europe

    * Yotaro Kobayashi pour l’Asie

    Quelques autres personnalités qui sont ou ont été membres :

    * Allan Gotlieb

    * Andrzej Olechowski

    * Lorenzo Zambrano

    * Georges Berthoin

    * Tim Collins

    * Zbigniew Brzezinski

    * George H.W. Bush

    * Jimmy Carter

    * Gerhard Casper

    * Dick Cheney

    * Bill Clinton

    * Henry Kissinger

    * Otto Graf Lambsdorff

    * Ritt Bjerregaard

    * Carl Palme

    * Jorge Braga de Macedo

    * Ki’ichi Miyazawa

    * Akio Morita

    * David Rockefeller

    * Paul Volcker

    * Isamu Yamashita

    * Dianne Feinstein

    * Bill Emmott

    * Mugur Isărescu

    * George Vassos Vassiliou

    * Mary Robinson

    * Pierre Lellouche

    (...)


    • Antoine (---.---.91.174) 6 septembre 2006 15:55

      La Trilatérale se veut une sorte de gouvernement lobbiste officieux de la planète. Le mieux est d’aller voir sur leur site : http://www.trilateral.org . A différence de ces français qui hurlent quand on en parle, eux ne s’en cachent pas et leur matériel mérite d’être lu pour comprendre la stratégie du capitalisme de ce début de Siècle.

      Si des gens qui se disent « socialistes » sont là, c’est tout simplement que le PS n’a rien de « socialiste » et que c’est un parti qui roule pour les multinationales et la grande finance.

      On peut aussi trouver, en français, un résumé assez bien fait au lien :

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11958

      Le secrétariat de la Commission Trilatérale m’a très aimablement fait parvenir la relation de ses membres en date de juillet 2006. Comme l’indique son site, la liste peut être demandée par un simple courrier électronique auquel il est répondu de la même façon. Parmi les membres français, je découvre, ensemble avec des dirigeants de l’industrie et de la banque privées, des personnalités qui se définissent notamment par l’appartenance à des corps de l’Etat (deux ambassadeurs) ou par l’exercice de fonctions à caractère public (un député ancien premier ministre, un député européen), mais surtout :

      - l’actuelle présidente d’AREVA, alors que cette entreprise publique n’a pas été privatisée ;

      - l’actuel président de l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN ;

      - un magistrat très connu, présenté en tant que premier vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris ;

      - le président du Conseil de surveillance de la Caisse Nationale de Prévoyance, dont les deux principaux actionnaires sont la Caisse des Dépôts, investisseur institutionnel public, et Sopassure qui appartient par moitié à La Poste.

      A sa réunion annuelle d’avril dernier, la Commission a tenu une séance intitulée : « Nouveaux défis de la prolifération nucléaire », présidée par l’ancien secrétaire d’Etat US Henri Kissinger. Parmi les intervenants se trouve la directrice des affaires stratégiques du Commissariat à l’Energie Atomique français, apparemment sur le sujet : « affaire iranienne ».

      La Trilatérale serait-elle un organisme public ? Tel ne semble pas être le cas. Sa déclaration de principe précise qu’elle a été fondée en 1973 par des citoyens (« private citizens »). Elle ne fait état d’aucun mandat gouvernemental ni international. Créée pour « favoriser une plus étroite coopération » entre les pays dits « industrialisés et démocratiques » de trois continents, à l’époque le Japon, les Etats-Unis, le Canada et les pays de l’Europe occidentale, la Trilatérale cherchait à mettre en place « le rassemblement officieux du plus haut niveau atteignable pour examiner ensemble les problèmes essentiels » qui se posaient aux milieux dirigeants des pays riches. Les Etats-Unis ne se trouvant plus, à l’intérieur de ce groupe de pays, dans la même situation d’hégémonie qu’au début de l’après-guerre, il fallait rechercher une forme de gouvernance « partagée » plus appropriée pour le « système international ».

      A présent, la Trilatérale s’estime indispensable pour aider à l’exercice de cette « direction partagée » d’un « système international plus large ». Son Groupe Japonais est devenu le Groupe de l’Asie du Pacifique, l’Union européenne s’est élargie et des personnalités mexicaines ont rejoint le Groupe de l’Amérique du Nord de la Commission. Des citoyens influents d’autres pays : Chine, Conseil de l’Europe « hors Union Européenne », Amérique du Sud... y participent également. L’objectif étant de promouvoir « une pensée et une direction partagées » dans le contexte de la « mondialisation ».

      Les membres de la Trilatérale (environ 350) sont « des dirigeants éminents du monde des affaires, des médias, du milieu académique, du service public, du syndicalisme et d’autres organisations non gouvernementales de ces trois régions du monde » (Asie du Pacifique, Europe, Amérique du Nord) « à l’exclusion des ministres en exercice ». Le président de la principale centrale syndicale des Etats-Unis, l’AFL-CIO, fait partie du Groupe de l’Amérique du Nord.

      C’est dans ce critère d’incompatibilité très faible, qu’un problème de déontologie me semble rester non résolu, sans chercher à entreprendre ici une critique de fond des objectifs et de l’action de cette Commission. Disons d’emblée qu’à mon sens ce sont les gouvernements, les parlements, les instances internationales, le mouvement syndical, les partis politiques... qui devraient aborder très sérieusement la question des incompatibilités d’appartenances. Mais tel ne semble pas être vraiment le cas. Les biographies des membres de la Trilatérale ne font d’ailleurs apparaître aucune « séparation des carrières ». En ce qui concerne la participation française, mais aussi en partie celles des autres pays de l’Europe occidentale, on est loin d’une quelconque application de la « théorie des apparences » évoquée dans mes articles des mardi 25 et vendredi 28 juillet. De surcroît, à l’examen d’informations plus anciennes concernant la Trilatérale ou le Siècle, il n’apparaît pas que cette situation se soit créée au cours des années récentes. Elle s’est mise en place depuis les années 1970 et n’a cessé de s’aggraver, sans qu’aucun parti politique avec une certaine influence ne s’en plaigne. Le Groupe de Bilderberg en fournit un autre exemple, n’en déplaise à ceux qui crient à la « théorie du complot ».

      (fin de citation)


  • Pierre (---.---.63.184) 6 septembre 2006 15:35

    Vous commencez à faire c.... avec votre trilatérale !

    On vous parle de propositions concrêtes, qu’avez vous à répondre la dessus ?

    dabattons sur le fond !!!!


    • jacques (---.---.72.17) 6 septembre 2006 15:39

      Je crois qd ailleurs que Marco Materazzi et l oncle Picsou font aussi partie de la Trilatérale qui a pour but « d organiser la mondialisation économique ». On a une carte de membre qui donne droit à des réductions chez Mac Do non ? Faites nous des propositions sur l environnement !


    • Antoine (---.---.91.174) 6 septembre 2006 16:06

      Le FOND, c’est bien le grand mensonge politique que constitue le gouvernement de la planète et de la France par ce genre de réseaux dont les financiers tirent les ficelles. C’est cela, qui doit nous intéresser. Le reste est à foutre au panier, car des programmes on en pond avant chaque élection et ensuite on s’assoit dessus.

      Mais non, l’oncle Picsou n’est pas membre de la Trilatérale. Voici la liste de ses membres français en date du 1er juillet :

      L’ancien ministre Edmond Alphandéry ; l’ambassadeur Jacques Andréani ; l’ancien bras droit de Jean Monnet Georges Berthoin ; le directeur de la rédaction du Figaro Nicolas Beytout ; le Député européen ALDE-UDF Jean-Louis Bourlanges ; le juge Jean-Louis Bruguière ; l’ambassadeur et actuel président de Citigroup France François Bujon de l’Estang ; l’homme d’affaires « international » Hervé de Carmoy ; le président d’AXA Henri de Castries ; le président de Lafarge Betrand Collomb ; le Président de Lazard Michel David-Weill ; l’ancien premier ministre Laurent Fabius ; le PDG se SCOR Denis Kessler ; la présidente d’AREVA Anne Lauvergeon ; le président de l’assemblée parlementaire de l’OTAN Pierre Lellouche ; le directeur adjoint de l’IFRI Dominique Moïsi ; le président d’Air Liquide Benoît Potier ; l’homme d’affaires Serge Weinberg, président notamment de Weinberg Capital Partners et (non exécutif) du Conseil d’administration d’Accor.


  • Voltaire Voltaire 6 septembre 2006 15:52

    Du bon et du moins bon dans cet article.

    Le bon tout d’abord ; il semble bien qu’un nombre croissant de responsables politiques de tous bords (même Bayrou est convaincu, cela a l’air plus dûr à l’UMP mais cela vient aussi) prennent au sérieux le problème de l’effet de serre et propose des mesure pragmatiques et pas uniquement idéologiques ou poudre aux yeux. Cet article le confirme.

    Plusieurs des mesures proposées vont dans le bon sens : le plus efficace en matière d’environnement réside en effet dans la fixation progressive de normes ou réglementations plus rigoureuses. Cela entraine un cycle vertueux : des normes plus strictes appliquées à échéances connues stimulent l’innovation qui à son tour permet l’établissement de normes encore plus strictes. Ces mesures sont avantageusement complétées par des avantages fiscaux à durée limitée ou des surtaxes dans certains cas.

    Le moins bon ensuite : la filière à hydrogène n’a aucun impact sur l’effet de serre (il faut de l’énergie pour produire de l’hydrogène...), cela n’est utile que pour lutter contre la pollution en ville causées par les véhicules (essence/diesel), mais pose aussi de gros problèmes techniques (donc on oublie pour le moment) ; les plans type 1000 maisons écologiques sont aussi du domaine de la communication, pas de l’action, et le remplacement de tous les véhicules de l’administration aurait un coût innacceptable par exemple.

    L’importance et l’urgence du sujet doit obliger le politique à proposer des solutions réalistes et efficaces, même si elles ne sont pas forcément tape à l’oeil. Cela signifie de ne pas proposer de mesures trop couteuses pour l’économie ou le citoyen pour qu’elles soit acceptables par tous tout en étant efficaces. Un petit effort de tri dans vos propositions et vous devriez arriver à un projet à la fois consensuel et utile pour l’environnement.


  • candidat007 (---.---.122.128) 6 septembre 2006 16:10

    Trés bonne réponse à l’interpellation de Nicolas Hulot. Il faudrait passer aux actes.

    A propos d’acte, je constate que vous êtes député européenne et conseillère régionale (vice présidente d’une région). Ceci ne devrait plus être possible. Le cumul des mandats est la plaie de notre démocratie. voici une proposition que vous pourriez soumettre au référendum sur les institutions prévu par le projet 2007 du PS, si la gauche gagne.

    « les mandats politiques, de député, de sénateur, de député européen, de conseiller régional, de conseiller général, renouvelables une seule fois, ne peuvent se cumuler qu’avec le mandat bénévole de simple conseiller municipal ».

    l’exception du cumul avec le mandat de simple conseiller municipal s’explique ainsi. 1) Personne ne peut interdire à quiconque de s’intéresser et de participer à la vie politique de sa commune, cellule de base de la démocratie. 2) Le mandat de conseiller municipal est un mandat bénévole. De fait, c’est comme participer à la plus sacrée des associations locales au service de l’intérêt général. 3) Ce mandat de proximité, possible à tous, élus comme citoyens, enlève aux élus nationaux, régionaux et départementaux, leur argument selon lequel ils seraient coupés du terrain.

    Avant même le programme sur les économies d’énergie, pour lequel il y a tant à faire, l’enjeu de la présidentielle 2007 est l’enjeu démocratique. Et là l’opportunité électorale rejoint l’urgence de la question. merci de votre attention.


  • gem gem 6 septembre 2006 18:16

    pour faire un bon programme

    1/3 démago modèle « déjà fait mais je l’annonce encore » (exemple : plan chauffe-eau solaire, véhicules administratifs « propres »)

    1/3 démago modèle « ça ne marchera jamais avant 2030 mais c’est sympa » (exemple : hydrogène)

    1/3 démago modèle « c’est pour vous mes potes, à vous le bon fromage aux frais de la princesse » (exemple : 3000 diagnostiqueurs gratuits)

    1/3 démago modèle « expérimentation à l’avantgarde du progrès à l’exemple de nos vertueux voisins » (exemple : 1000 maisons à énergie positives... ça va faire une belle jambe à la balance énergétique du bâtiment, 1000 logements sur plusieurs dizaines de millions de locaux...)

    1/3 démago modèle « oublions vite fait les mesures vraiment efficaces mais qui fachent trop, de toute façon j’ai jeté assez de poudre aux yeux »

    Ben oui, ça fait 5 tiers, mais c’est normal pour un trop démago ; c’est même un peu faible, j’ai du en oublier quelques autres smiley

    Sérieux, quand on a été deux fois secrétaire du logement, dont une fois APRES la signature de Kyoto, et qu’on a rien fait sur le sujet qu’on annonce pourtant comme essentiel, on ferme sa gueule. « Les plans, séminaires, programmes d’action divers et variés n’ont pas abouti à la révolution verte dont nous avons besoin. » Comme vous dites... et vous pouvez mettre ça au présent et au futur, ça restera parfaitement vrai.

    Si vous voulez respecter Kyoto, y’a pas à tortiller du croupion, va falloir contingenter les entrées de carbone sur le territoire. Quota. Rationnement. Ca va saigner, les prix vont faire la culbute, le chauffeur va sérieusement se pencher sur son isolation, les entrepreneurs d’isolation vont se dorer les c..., Bouygues et consorts vont tous les racheter, les lobbies du gaz et du pétrole vont s’entre-égorger, ceux de la siderurgie vont discrétement obtenir une bonne tranche de quota, le truand va faire du traffic de carte de ravitaillement et de la contrebande de carbone (avec l’active complcité de quelques individus bien placés, y’a toujours des brebis galeuses, et puis on finance pas un parti sans casser des oeufs...) . etc.

    Et, aussi, le raleur va gueuler qu’il y en a marre de ces politiques qui font rien qu’à faire monter les prix et engraisser le grand capital et les voyous.

    Normal, quoi. Mais c’est ça ou pleurer qu’on a pas respecter Kyoto, ouin ouin smiley


    • Moloch (---.---.166.224) 6 septembre 2006 19:17

      Cela fait plaisir de ne pas être le seul a penser qu’il est temps d’être réaliste et efficace... 67% OUI « article intéressant » au momment ou j’écris= 67% de gens qui ont sérieusement besoin de s’intéresser un peu aux problèmes de l’environnement et de la politique, ou qui trouvent intéressant de voir l’incompétence et corruption en profondeur d’un député, vice président de région ! On se croirait dans un village du tiers monde, et encore, avec pas beaucoup d’ecoles.


    • Rémy (---.---.72.17) 6 septembre 2006 19:42

      Gem et tous les simples d esprit

      En plus d être grossiers (ce qui me semble normal vu le niveau de votre argumentaire, quand on ne comprend pas on insulte) vos arguments sont simplistes et proches du défaitisme affichés par la droite : une belle bande de démagos ! Tout ce qui est écrit ici a été dit mais pas fait certes mais c est bien Chirac qui est au pouvoir depuis 12 ans. Il n a jamais fait de l environnement une priorité. Sarko lui aussi nous sort les violons sur les jeunes et l environnement. A combiner avec Doc Gynéco Sarko nous la joue baba cool.

      Vos attaques ne font pas avancés les choses. On sait bien qu en matière d environnement les technologies avancent vite si on s en donne les moyens ! Pour ce qui est par exemple du fait de remplacer le parc automobile ces voitures devront être remplacées un jour ou l autre donc le faire plus tôt ne changera rien (à moins qu on décide de remplacer les voitures par des vélos ??)

      Pour ce qui est des 3000 personnes à engager pourquoi serait une mauvaise idée ? Ces personnes n auraient qu une mission et les gains que l on pourrait faire compenseraient largement le coût de la réforme.

      GEM tente de nous faire croire que rien n est faisable...donc on laisse tout comme ça ? Tu critiques l expérimentation et là je ne te comprends pas car plus haut tu hurmes quand mme Lienemann propose de faire des investissements massifs. Certes 1000 logements c est peu mais c est un début qui entrainerait peu à peu les adhésions (c est ce qui se passe avec les panneaux solaires ou les chauffe eaux solaires)

      Quelles sont les mesures à prendre mais qui fache ? Ca serait la seule chose intéressante qu on aurait pu avoir dans ton intervention et tu ne développes pas ??? C est juste un effet d annonce ?


    • Moloch (---.---.166.224) 6 septembre 2006 23:36

      Simple d’esprit ? Moi. OUI. Tu veux voir d’où vient probablement son « 40% »(elle ne comprend rien) + idées+ un plan très ressemblant(mais de bien meilleur qualité), Cela va te faire un choc. Mais son article est de telle mauvaise qualité que je n’oserais appeler cela un plagiat. Début, page 35, chapitre 9 de ce lien. Dans ce document si tu sais rechercher l’info, tu comprendras mieux sa cible et intentions(mais rechercher de l’info, analyser, apparement t’en ais pas capable)


    • Moloch (---.---.166.224) 7 septembre 2006 00:06

      Je me disais bien, elle ne sait pas ce dont elle parle. Où à t’elle bien pu trouver ce plan et idées ? Un chiffre comme « le logement (près de 40% de l’effet de serre !) » Ce n’est pas n’importe ou que l’on retrouve « 40% » associée à « Batiments » près d’effet de serre. Un plan et des idées comme cela, ce n’est pas partout qu’on les retrouvent ! Mais alors retrouver ce chiffre, ses idées directrices et se plan dans deux documents, dont l’un, l’article Agoravox, ne cite pas l’autre, peine à le comprendre, de plus favorise les impôts et fonctionnaires(plutôt que PME, artisants, citoyens), monopole d’état et gros capitaux--- C’est très peu probable, voir improbable à moins d’un vil plagiat par un bureaucrate incompétent et manipulateur(ou un simple oubli de bonne foi des sources d’inspiration ? smiley). Chapitre 9, page 35 de ce lien :


  • Moloch (---.---.166.224) 6 septembre 2006 18:58

    Minergie est une marque déposée ! Qu’est ce que c’est que cet article bidon de fond en comble !

    « Une large part de ce plan concerne les bâtis, le logement (près de 40% de l’effet de serre !) » Surtout en FRANCE, lire des choses pareilles de la part d’un député et vice président d’une région, disant s’intéresser à l’environnement, quelle honte !

    Alors que tous les programmes au monde parlent et visent l’efficacité énergétique, l’intelligence énergétique, notamment le programme pasivhaus, http://www.passivhaustagung.de/englisch/index.html, tres similaires aux services de Minergie, là dans cet article on nage dans l’incompétence totale.

    Quand on voit le coût de l’immobilier en Suisse, les normes déjà existantes et le climat, effectivement « Minergie » semble relativement peu coûteux. WAOU, les pays d’Europe du Nord, la Suisse, sont plus sensibles aux normes d’isolation énergétique que les habitants de Marseille, ça c’est un SCOOP.

    La solution du PS face au réchauffement climatique : on engage au moins 3000 parasites en plus qui iront en voiture dire au gens que c’est super le PS ! On fait plein de réunions qui coûtent chères et consomme de l’énergie. On se fait des amis dans l’industrie du bâtiment en passant plein de contrats bidons... Évidement, PS génération Mitterand...

    Je crois que l’urgence est à la recherche de cerveaux pour le PS !


  • Cassandre (---.---.113.113) 7 septembre 2006 00:49

    D’accord avec gem, inutile discours.

    L’Etat n’a pas besoin de tout faire dans le détail : il lui suffit de faire grimper sérieusement et régulièrement le prix des combustibles fossiles, et chacun, touché au porte-monnaie, fera ce qu’il faut pour moins en consommer ; certains inventeront même des améliorations auxquelles personne n’a encore pensé. Lire Jancovici et Grandjean (Le plein SVP) qui démontrent qu’aucune autre mesure étatique ne peut être efficace.

    En passant, rêver d’une filière hydrogène sans expliquer où trouver ce gaz témoigne d’une belle incompétence.

    Une prédiction s’impose : rien de sérieux ne se fera tant que les vraies catastrophes climatiques n’auront pas commencé. Je vois ça à partir de 2010, quand le Soleil sera reparti vers le maximum d’activité de son cycle de 11 ans et que les asiatiques auront commencé à réduire leurs émissions d’aérosols soufrés (qui compensent actuellement une bonne part de l’augmentation de l’effet de serre).


  • Stephane Klein (---.---.203.7) 7 septembre 2006 11:46

    Madame,

    Vous etes sensibilisee a la problematique de la sortie du petrole et c’est une tres bonne chose.

    Cependant je ne peux m’empecher a vous appeler a un peu de memoire et a critiquer une grosse partie de votre programme.

    Tout d’abord il convient de se souvenir que le gouvernement Jospin a fait semblant de promouvoir les EnR. Je dis bien : ’fait semblant’ car entre 2000 et 2002 ont ete decide une loi sur l’energie sensee promouvoir les EnR et ses decrets d’appication. dans les faits, les EnR ayant beneficie d’un tarif d’achat interessant (hydro, eolien) se sont vus frappes de demarches administratives lourdes portant les delai de realisation a 3-5 ans, la preuve en est qu’entre 2002 et 2005 quasiment aucune nouvelle centrale hydro et tres peu de fermes eoliennes on ete creees. Les autres EnR (solaire PV, geothermie, biogaz, energies de la mer) ont eu droit a un tarif d’achat derisoire (solaire : 15 cE/kWh) si elles n’etaient pas tout simplement ignorees (geothermie, energies de la mer).

    On aurait voulu faire a la promotion des EnR tout en ne faisant rien qu’on aurait pas fait autrement.

    Pendant ce temps-la, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, bref la totalite des pays europeens a part nous se jetait dans la melee des EnR, on ne pouvait donc pas se trouver l’excuse de la nouveaute.

    Depuis, les choses ont bien change, et surtout depuis 2005 et grace a Mr de Villepin, il faut bien rendre a Cesar ce que est a Cesar : * Credit d’impot de 50% sur le cout du materiel * Revision a la hausse du tarif eolien et creation d’un tarif eolien off-shore specifique. * Circulaires ministerielles enjoignant aux prefets de faciliter l’obtention de permis de construction eoliens, consequence 1200 MW nouveaux attendus en 2006, plus que la puissance deja installee. * Un vrai tarif viable pour les centales a biogaz. * Tarif PV : 30+25 cE/kWh sur le continent et 40+15 en Corse et DOM-TOM. * Consultation en cours sur l’hydro.

    On peut donc dire que la droite se bouge pour les EnR et il y a de bonnes raisons de croire que le mouvement n’est qu’amorce : il existe encore de nombreuses ameliorations a apporter a ces mesures (tarif PV plus pertinent, energies des mers, geothermie de cogeneration).

    Quelques critiques concernant votre programme :

    * j’ose vous appeler a quitter votre approche ideologue et etatiste pour vous appuyer enfin sur l’initiative privee et le marche : les professionnels sont bien mieux places pour conseiller les particuliers sur leur bilan thermique et les investisseurs sont tout prets et booster les investissements EnR pour vu qu’on abatte les blocages - souvent irrationnels - et qu’on decide un tarif juste pour chaque type d’EnR.

    * EDF ne defend pas les EnR, ni aujourd’hui, ni quand cette societe fut publique. EDF possede une branche Energie Nouvelle qui n’est qu’un cache-misere face aux investissements massifs dans le nucleaire et le thermique. EDF n’a jamais ete interessee par les EnR. Par ailleurs l’Allemagne est en passe d’atteindre 20 000 MW eoliens sans aucune intervention publique.

    * hydrogene : j’ose esperer que vous n’ignorez pas que l’hydrogene n’est pas une source d’energie mais un moyen de stockage : l’hydrogene produit est issu du craquage du methane, produisant du gaz carbonique, on ne fait que deplacer la source de pollution.

    * EnR : chaque EnR a une problematique differente, certaines sont faites naturellement pour remplacer le nucleaire, d’autres pour remplacer le thermique (10% de la production electrique francaise est issue du thermique fossile). Je vous suggere de pratiquer une veille informative concernant les thalasso-energies. Je note avec interet que vous suggerez la creation d’une bourse de credits solaires, mesure liberale s’il en est et je me felicite de votre pragmatisme en la matiere. Par ailleurs une bourse des certificats verts existent deja dans certain pays europeens (voire http://www.cwape.be)

    Voici quelques mesures que vous pouvez mettre en place au niveau meme de votre region :

    * Soutien aux investissements solaires : mettez a disposition des investisseurs prives tous les toits propriete de la Region (immeuble administratifs, lycees...) et ce pour une loyer symbolique compte tenu de la plus faible insolation du nord.

    * Un plan de rehabilitation progressifs des logements de la region avec utilisation de la geothermie, le chauffereie au bois (individuelles et collectives), le recours au solaire meme s’il est moins pertinent que le bois et un audit energetique pour reduire les consommation.

    * en matiere de transport, vous avez la possibilite de soutenir des projets francais via votre budget d’investissement et d’equipement, je vous suggere de vous interesser aux projets Cleanova et Blue Car.

    * en matiere d’investissement EnR, un point de blocage important est l’accession au credit d’investissement : creez un fond de cautionnement permettant aux petits entrepreneurs - tels votre serviteur - d’acceder au credit et d’envisager des projets micro-hydro, solaires ou mini-eoliens. Ce fonds de cautionnement servirait a garantir 100% des investissements de chaque projet et permettrait ainsi de lever certains blocages bancaires.

    Cordialement


  • whynot ? (---.---.228.24) 8 septembre 2006 10:01

    je trouve toujours très intéressant qu’un politique s’exprime sur le problème du changement climatique, surtout lorsqu’il liste toute une série de mesures aussi contraignantes pour les pollueurs (même si certains pourront penser que ce ne l’est pas assez). Malheureusement, travaillant dans les énergies renouvellables, j’assiste régulièrement à ce type de déclarations d’intentions et pour l’instant personne ne voit rien venir. La France fait même à l’heure actuelle de grands pas en arrière : l’éolien industriel est de plus en plus menacé (alors qu’il constitue la source d’électricité renouvellable la plus puissante), l’éolien individuel a disparu (à cause de la nouvelle Loi d’orientation sur l’Energie votée en Juillet 2005), le photovoltaïque n’existe pas en tant que filière industrielle. Et ce qui est d’autant plus dommage dans cet article, c’est qu’on ne parle que d’EDF comme solution d’avenir alors qu’aujourd’hui cet organisme constitue le principal verrou au développement des énergies renouvellables en France. De mon point de vue la politique énergétique doit rester sous la maîtrise de l’Etat mais doit s’appuyer sur le secteur privé comme creuset d’initiatives et d’innovations. Par exemple l’Etat devrait pouvoir racheter l’ensemble des brevets liés à la diminution de la consommation et aux énergies renouvellables et pouvoir ensuite les imposer à certaines industries (automobiles, pétrolières, BTP). D’autre part, dans ce contexte, l’aménagement du territoire devient incontournable surtout au niveau de la protection de l’environnement et de la régulation des disparités territoriales énergétiques. Ce point n’est jamais abordé par les politiques et cet article suit la règle. Pour conclure je pense qu’il faut attendre de voir si ce texte aboutit à des propositions concrêtes intégrées au progamme du candidat du PS, propositions qui devront bien sur êtres suivies par des faits...... smiley


  • martoni (---.---.18.6) 8 septembre 2006 12:44

    « Pourquoi ne pas élargir les missions du CEA pour qu’il fédère un réseau de laboratoires autour de cette filière énergétique ? »

    pfff, voila un beau discours de politique qui n’y connait rien. L’hydrogène N’EST PAS une source d’énergie, c’est un VECTEUR au même titre que l’électricité. Donc ça n’est pas comparable à l’énergie nucléaire, donc sûrement pas le même budget.


    • Pierrot (---.---.23.48) 19 septembre 2006 18:50

      Vous avez raison, mais il faut mentionner que le CEA a actuellement environ 200 ingénieurs sur le « vecteur hydrogène ».

      l’hydrogène présente un intérêt s’il n’est pas fabriqué à partir de substances carbonées.

      Le CEA propose de le fabriquer à partir d’électrolyse ou de radiolyse de l’eau dans de nouveaux réacteurs à haute température (gaz hélium) ou à partir de surgénérateurs (plutonium et refroidissement par le plomb fondu au lieu du sodium).

      C’est un projet mondial dont l’industrialisation (réacteurs dits de 4ème génération) est prévu vers 2035.

      La production d’hydrogène par électrolyse de l’eau via l’énergie photovoltaïque serait un autre apport vers 2040 si cette énergie devenait compatible en thème d’économie (actuellement 10 fois plus cher que le nucléaire).

      Bien sûr le bilan électrolyse-pile à combustible est négatif en terme d’énergie (il faut en fournir 2 à 3 fois plus que ce que l’on dispose ensuite) mais positif en terme d’émission de CO2.

      Bien cordialement.


  • Adolphos (---.---.59.170) 10 septembre 2006 01:20

    Non, mais le protocole de kyoto, c’est avant tout de la foire médiatique, pour faire plaisir à la populace (qui à droit à ses petites satisfactions) et au anti-américain (si Clinton avait accepté de ratifier ce truc, tout le monde ignorerait jusqu’à son nom), pas un truc important à respecter. Tout le monde s’en fiche et personne ne va le respecter. D’ailleur si les US ne l’on pas ratifier, c’est parce que chez eux ca serait devenue sérieux, de par leur systéme politique.


  • jsuis10 (---.---.114.37) 11 septembre 2006 09:10

    C’est une bonne chose que les politiques s’occupent de l’environnement, bizarrement c’est seulement pendant les periodes d’elections... Moi je ne vois pas grand chose d’interessant dans les propositions à part plagier nos voisins...

    Le problème de fond n’est pas abordé : utilisation massive de la voiture pour se déplacer alors que si on se servait de ses pieds, d’un velo ou des transports en commun, cela réduirait beaucoup les emissions.
    - Oui les voitures hybrides c’est pas mal, mais trop cher pour le commun des mortels, ou alors ca pète moins que le nouveau 4x4 de chez TrucMuche
    - Certaines administrations expérimentent deja des voitures propres on n’en parle pas mais c’est bien de vouloir le systematiser, rien de neuf encore une fois
    - Oui les transports en commun sont pas adaptés mais pas seulement par manque de moyen, si la SNCF a arreté la plupart des petits trajets c’est parce que tout le monde utilise la voiture
    - Oui c’est bien de vouloir donner des credits et des aides à tout le monde mais qui va payer après ?

    La seule solution c’est aider les gens à comprendre que c’est dans leur interet de laisser tomber la voiture (je parle des trajets en ville seulement à la campagne la voiture est une necessité je suis d’accord) et s’il faut mettre un taxe aux utilisateurs de voitures polluantes puisqu’il n’y a que la repression qui marche. Moi j’ai pas peur de me farcir tous les matins 3/4 d’heure de transport en commun, de faire les petits trajets en velo... Meme mes courses je les fais à pied... Pourtant j’ai le permis comme tout le monde !


  • Environronronron.... (---.---.28.210) 13 septembre 2006 12:29

    Exemple de réussite : Paris centre :

    Le nombre de motos et vespa multiplié par 4 ou 5 qui stationnent sur les trotoirs, sur les places voitures etc etc Des travaux fait pour empecher les gens de circuler et de stationner ( ex récent rue Saint Claude - rue S froissard, le Pletzel etc) qui créent des embouteillages tard le soir car les gens tournent des heures pour stationner alors qu’avant en 10/15 minutes ils trouvaient une place . Si vous habitez sur rue, vous notez l’augmentation substantielle de la polution depuis 2/3 ans . Quand vous en parlez a des socialistes , ils vous disent on laisse faire les écolos (qui pour certain« au singulier ou au pluriel ? » peuvent avoir des logements de fonction pret de leur lieu de travail donc pas besoin de voiture ) comme ca la prochaine fois les habitants ne voteront plus Ecolos . Comme quoi une idée sérieuse et critique« l’environnement -la polution » peut engendrer des fiascos idéologiques manipulateurs !!!


  • Metane de manifestants (---.---.163.66) 16 septembre 2006 19:22

    A propos de la pollution à Paris centre, vous oubliez les 40 manif par an Republique Bastille + Gay pride et technoparade qui créent en une journée autant de polution que des milliers de vehicules en six mois


  • Jean Vladimir 19 septembre 2007 18:44

    Celle-ci, qui n’est pas à débattre, mais à acquérir : l’énergie atomique inoffensive et inépuisable, page 8 du site www.savoir-ce-qu-est-l-univers-et-ce-que-nous-avons-a-y-faire.net


  • Mugiwara 8 octobre 2012 18:53

    Pensez vous que les bombes atomiques et les essais nucléaires depuis 1945 soient les responsables des effets de serre ? 


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