La carte de Peutinger : voies terrestres, basiliques et cours d’eau
C'est en 1983 que j'ai rédigé cette étude. Je l'ai complétée en 2003. Je ne l'ai pas vérifiée à ce jour par manque de temps mais aussi en raison du désintérêt que la communauté scientifique et les médias portent à mes ouvrages. Merci d'en débattre et de me signaler des études récentes que je pourrais ignorer.
Le lion caché de la carte de Peutinger
Une bible pour l’archéologue (extrait de mon manuscrit non publié).
Suite à mon article du 3/1/2017 : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-carte-de-peutinger-original-ou-188095, je fais l'hypothèse qu'il pourrait s'agir, à l'origine, d'une copie de la carte d’Agrippa. Gendre, ami et conseiller de l’empereur Auguste, Agrippa entreprit d’améliorer le réseau routier de la Gaule, tout en le centrant sur Lyon. Auguste le chargea également de préparer une grande carte du monde ; Il ne put l’achever ; mais, après sa mort, en l’an 12 avant J.C., Auguste la fit exposer sur le mur du portique d’Agrippa, à Rome (extrait du Grand Larousse d’après Tite-Live). La carte, dite de Peutinger, en est peut-être une copie, mais modifiée et complétée au IVème siècle après J.C. sous le règne de l’empereur Julien. Pour preuve, une lettre de Julien qui demande à un gouverneur des précisions géographiques sur son territoire mais dont j’ai perdu la référence.
Je suis d’accord avec ceux qui pensent que les indications données par la carte correspondent à une situation militaire du IVème siècle. En revanche, je ne les suis pas dans l’appellation qu’ils lui donnent de "carte théodosienne’’. En effet, sachant que l’empereur Théodose a interdit le paganisme au profit du christianisme en l’an 391 après J.C. et qu’il fut un persécuteur des païens, il s’ensuit que notre carte ‘’païenne’’ de Peutinger n’a pu être rédigée qu’avant, au temps d’un empereur dit "païen’’. Il s'agit de l'empereur Julien surnommé l'Apostat.
Bien évidemment, il s'agit d'une carte de propagande qui veut justifier auprès du peuple l'oeuvre civilisatrice de Rome en lui proposant l'utopie (?) d'un monde enfin unifiée dans l'espoir d'une "pax romana" généralisée enfin descendue du ciel. Ainsi s'explique, peut-être, l'orientation fautive de la Saône pour mieux mettre en évidence le trajet conduisant à la frontière du Rhin : invitation à l'engagement des futurs légonnaires mais correction fautive de la carte d'Agrippa (?) que j'ai reccorigée en bleu dans le croquis ci-dessous.
Ainsi s'explique, peut-être, mon erreur d'interprétation du pays éduen de mon article précédent. Persuadé que j'étais de voir l'ancien oppidum de Mont-Saint-Vincent/Bibracte/Augustodunum dans la vignette, là où, en toute logique, Agrippa devait l'avoir mise - derrière la voie Agrippa et la surplombant, lançant ses principales voies vers l'ouest - je n'ai pas compris que dans sa modification, Julien y avait mis Autun, corrigeant alors les distances des itinéraires.
La carte de Peutinger est une carte païenne, avec ses divinités/symboles qui trônent sur les grandes capitales de Rome, d’Antioche et de Constantinople, mais tout en étant une carte mystique où les fleuves, les eaux guérisseuses, les montagnes, les océans et les mers évoquent la grandeur de la création et le mystère d’un Dieu omniprésent mais inconnu. Carte mystique également par ce tissu de routes qui se développe et par ces monuments à deux tours qui indiquent l'emplacement des cités.
Or, comme je l'ai expliqué dans un précédent article, c'est bien la cathédrale de Chalon-sur-Saône qui est représentée dans la vignette de la ville des bords de Saône. Existence confirmée à la fin du IIIème siècle par le rhéteur Eumène qui y voyait le plus beau temple de l'univers. Existence reconfirmée par la carte de Peutinger, au temps de l'empereur Julien, quelques 30 ans après.
Une basilique dès l'an 260, en pleine antiquité tardive, vous n'y pensez pas ? Alors qu'il est admis unanimement par l'ensemble de la communauté scientifique que nos premiers grands édifices religieux datent du Moyen Âge, "au temps des cathédrales". Je me suis replongé dans les ouvrages du Zodiaque consacrés à l'art roman. Force est de constater les incroyables contorsions que font les auteurs pour donner à nos plus anciennes cathédrales, basiliques et églises, une date de fondation qui leur échappe. Force est d'admettre que si la cité éduenne s'est dotée d'un temple aussi prestigieux, on ne voit pas pourquoi les autres cités des Gaules n'auraient pas agi de même. Et, en effet, c'est bien la façade de la cathédrale d'Autun que représente la vignette d'Augustodunum de la carte de Peutinger.
Ainsi s'expliquent et se confirment les nouvelles interprétations que j'ai données des chapiteaux d'Autun, mais aussi d'autres églises et basiliques antiques. Ainsi s'expliquent ceux de Vézelay, mais à condtion de comprendre que si le monument ne figure pas sur la carte, c'est justement parce qu'il n'a été achevé, en toute logique, qu'après sa rédaction.
La voie rouge. La géographie est née avec le premier homme qui a eu l'idée de mesurer une distance en nombre de pas. Répétant ce rite millénaire, des générations de soldats étalonnent leur double pas dès les premiers jours de leur service militaire. Le double pas “réglementaire” romain faisait 5 pieds (1 m 479), soit 1 479 mètres pour 1 000 pas romains. La carte nous révèle d'une façon indiscutable qu'une très faible partie seulement de la Gaule comptait en mille romains ; c'est en lieues gauloises que les Gaulois indiquaient leurs distances. Leur lieue valait 2 222 mètres. Dans un monde qui s'ouvrait au commerce, dans ce monde en plein essor où les droits de péage représentaient une ressource justifiée et non négligeable pour l'équipe qui tenait le pouvoir dans la cité, il importait que les distances d'après lesquelles le coût des charrois ou des droits était calculé, soient déterminées d'une façon précise une bonne fois pour toutes. Les “chicayas” entre le voyageur, le transporteur ou le fisc se réglaient ainsi beaucoup plus facilement : la carte impériale faisait référence et force de loi. Pour que tous ces gens-là puissent s'y retrouver, il fallait obligatoirement que le début et la fin de chaque tronçon soient signalés par des repères fixes, caractéristiques et bien visibles. Ces points de repère pouvaient être soit naturels (franchissement de cours d'eau ou de col), soit placés par l'homme (borne milliaire, dolmen, statues de déesses protectrices de carrefour, pont ou passage de bacs), soit tout simplement les maisons offrant le gîte au voyageur. Pour que ce voyageur s'aventure en connaissance de cause dans un pays qui lui était inconnu, il fallait lui donner la possibilité de calculer avant son départ le coût probable de son déplacement, ce que l'étude préalable de la carte permettait de faire dans une certaine mesure. Mais aussi et surtout, il fallait qu'il soit assuré de trouver dans de bonnes conditions le gîte et le couvert pour lui et ses hommes, le foin et l'écurie pour ses animaux de bât, la possibilité d'échanger ses chevaux fourbus ainsi que tout le soutien logistique pour ses moyens de transport (charrons, vétérinaires, maréchaux-ferrants etc... ), et si possible, dans les établissements quatre étoiles : le bain chaud et froid. Enfin, il lui fallait avoir l'assurance qu'il serait protégé contre les brigands. En échange, le voyageur payait son écot à l'établissement privé ou public dont il avait bénéficié des soins. Or, il est bien évident que la cité ne pouvait assurer un tel service sur son territoire que pour un certain nombre d'itinéraires rentables, les autres n'étant parcourus par les étrangers qu'à leurs risques et périls. D'où l'intérêt d'une carte qui aurait répertorié la liste de ces itinéraires privilégiés ; l'empereur romain, en accord avec les représentants des cités, y garantissait la sécurité, le transport, le gîte et le soutien logistique suivant probablement un tarif de prix fixes. Pour distinguer ces itinéraires des autres, la couleur rouge s'imposait, d'où le nom de “voie rouge” qu'on retrouve si fréquemment dans nos lieux-dits, en compagnie des “maison rouge”, des “pont rouge” et des “rocher rouge”. Il n'y avait pas de meilleur panneau publicitaire pour attirer le client qu'une bonne et solide maison construite en pierres rouges du pays. Le voyageur l'apercevait de loin et ses serviteurs lui disaient : « Maître, nous sommes fatigués, nos chevaux sont fourbus car l'étape a été longue. Voilà une maison rouge de fort belle apparence où nous devrions trouver tout ce qui est nécessaire pour passer la nuit. » Voyageurs, coursiers, postiers, touristes, curistes, tous ces gens-là passaient par la voie rouge. La carte de Peutinger n'est pas seulement une carte des Postes ou l'itinéraire du “cursus publicus”, elle est cela, certes, mais plus que cela : elle est la carte d'un monde en pleine évolution.
Les cours d’eau. Le tracé des cours d'eau est un véritable poème qui a rebuté nombre d'historiens. Si on examine la carte en commençant par le bas et par l'embouchure des fleuves (croquis ci-dessus), on reconnaît tout d'abord le Lot (voie navigable, en dessous et hors du croquis). Ce Lot, parce qu'il se jette dans la Garonne, il faut lui attribuer le nom de “Garunna” qui, on sait pas pourquoi, indique le cours d'eau du dessus. Pourquoi les noms des fleuves - croquis ci-dessous - ont-ils été décalés d'un étage vers le haut ? Mystère ! Ce Lot trouve effectivement sa source dans les montagnes du pays arverne. L'itinéraire de Lyon à Bordeaux reste, comme c'est normal, sur sa gauche, puis le franchit après Aginum (Agen) lorsqu’il remonte vers Bordeaux. Plus haut, c'est la Charente qui se jette dans l'océan en dessous du marais poitevin. Si l'on remonte son cours, on constate, comme c'est normal, qu'elle a laissé Mediolanum Santonum (Saintes) sur sa rive gauche et qu'elle se laisse franchir par la route d'Augustoritum (Limoges) à Condate (Cognac). Mais voilà, ô stupeur, qu'elle se raccorde à la Vienne pour passer au sud de Lemunum (Poitiers), puis à l'Indre vers Alerta (Chateauroux). Ensuite, son raccord au cours supérieur de la Loire est une erreur tellement grossière qu'on ne peut l'attribuer qu'à l'inculture du copiste... à moins que le rédacteur de la carte ait voulu, fort maladroitement d'ailleurs, indiquer une succession de voies de batellerie pour aller de Lyon à Rochefort.
L'embouchure de la Loire est exagérement agrandie. Est-ce parce que c'est la voie principale pour atteindre le centre de la Gaule, à Gergovie (?). Est-ce pour mieux mettre en évidence la gueule du lion ? Il faut faire déboucher le fleuve à Portus Namnetum (Nantes) et ramener son cours sous l'itinéraire de la voie terrestre (Juliomagus, Casarodunum, Cenabum) en passant au-dessus de Chartres, Autricum ; puis, toujours en suivant cette grande voie terrestre, il faut remonter le cours supérieur, tel qu'il est indiqué, jusqu'à Decize. Ensuite, il faut aller non pas aux sources de nos livres de géographie, mais par un affluent, le Rhins, remonter dans les monts du Beaujolais, au plus près de Lyon.
L'embouchure de la Sequanas (la Seine pour le cours inférieur) est apparemment juste, mais ensuite, entre Rouen et Lutèce, il faut carrément gommer son tracé si on veut y voir clair. A Lutèce, on retrouve son cours moyen parfaitement bien tracé que coupe à Sens la voie d’Agedincum à Riobe. A cet endroit, la Sequanas ne s'identifie plus à notre Seine mais à l'Yonne qu'elle remonte, puis l'Armançon, puis la Brenne en passant près d'Alise-Sainte-Reine. Nous arrivons enfin aux sources de cette étonnante Sequanas et par les hauteurs de Sombernon ou des monts d'Agneux (indiquées par une vignette de montagne), nous rejoignons par l'Ouche, la Thalie (l'Arar) et la Saône, l'importante station de Cabillo (Chalon-sur-Saône).
En dessous de Bagacum Nerviorum (Bavay), nous trouvons très justement les sources de l'Oise (Isara) dont le cours se dirige comme pour rejoindre la Seine, coupant la voie d'Augusta Suessionum (St-Quentin), puis celle de Soissons à Isara (Noyon-sur-Oise). Mais à partir de là, au lieu de descendre sur Briva Isara (Pontoise), le tracé saute à la Somme, descend la Seille entre Sammavobriga (Amiens) et Casaromagus (Beauvais), puis saute de nouveau à l'Andelle pour finalement rejoindre la Seine, comme s'il avait été dans l'intention du rédacteur ou du copiste de nous indiquer la voie romaine qui descend d'Amiens en direction de Forges-les-Eaux, site probablement antique.
La Meuse, fleuve “Patabus” à son embouchure, et “Mose” dans son cours supérieur, prend sa source, comme de juste, sur le plateau de Langres, au nord-est d’Andemantuno (Langres). Son cours supérieur, tel qu’il est indiqué sur la carte, ne peut être qu’un affluent dont l’importance a été manifestement exagérée pour attirer le touriste jusqu’à la station thermale d’Andesina (Grand). Malheureusement, en modifiant la carte originale d’Agrippa (?), le copiste (?) du IVème siècle s’est apparemment fourvoyé, car l’affluent en question, l’Ornain, s’il prend bien sa source à Grand, ne se jette pas dans la Meuse, mais dans la Saulx, affluent de la Marne. C’est ainsi que si le premier franchissement indiqué, sur le tronçon Mose-Noviomagus, concerne bien la Meuse, le franchissement suivant, sur le tronçon Caduriges-Nasie ne peut concerner que l’Ornain, ce qui ajoute à la confusion. Ensuite, nous retrouvons le cours normal de la Meuse. Elle baigne “Atuataca” (Tongres), puis Nimègues, avant d'aller se jeter dans la mer du Nord. Le Rhin, immense fleuve qui s'étend sur trois segments de carte, prend sa source dans la grande chaîne alpine qui barre la carte en diagonale. Après avoir traversé le lac de Constance, il laisse à sa droite une étonnante Forêt Noire (Silva arciaca) aux essences multiples d'arbres et court vers la Mer du Nord. Là, le fleuve laisse Leyde (Lugdunum) à sa gauche et va se jeter dans le Zuiderzée, évidemment par le large canal que Drusus fit creuser au temps d'Auguste.
La Moselle a pris sa source dans les Vosges au-dessus du pays des Séquanes (capitale : Vesontio). Dans son parcours sinueux, elle s'ouvre un passage en direction du Rhin. Elle baigne Metz (Durocortorum), laisse les Ardennes à sa gauche, arrose ensuite Trèves (Augusta Trevirorum) et après de multiples boucles, atteint enfin le Rhin avec lequel elle se réunit à Coblence (Confluentes).
Comme le Rhin, le Rhône prend sa source dans la grande chaîne des Alpes. Il traverse, lui aussi, un lac (lacus Losanne). Il se dirige vers Lyon pour y recevoir la Saône. Nous avons vu, qu'ici, la carte était fautive et qu'il fallait, de toute évidence, la corriger. Cette correction étant faite, la Saône, après avoir reçu le Doubs qui vient de “Pons Dubis”, puis la Thalie (l'Arar) qui descend des hauteurs de Dijon (Tilena), suit alors la grande voie Agrippa, de Chalon (Cabillo) jusqu'à Lyon (Lugdunum).
La Durance, enfin, à qui la grande chaîne des Alpes a également donné naissance, suit la voie terrestre devenue depuis “la route Napoléon”. Contrairement aux indications de la carte, le fleuve coupe cette route à Cavaillon, puis, à Avignon, la voie qui monte vers Lyon.
Comment expliquer toutes ces erreurs – impardonnables – concernant le réseau fluvial ? On peut raisonnablement supposer que sur l’original d’Agrippa, ce réseau était plus complet et comportait davantage d’affluents, tout au moins pour la Gaule. Cet original, exposé dans une galerie ou sur un mur, était peut-être beaucoup plus grand que la copie qu’en ont faite les scribes de Julien, au IV ème siècle après J.C.. De toute évidence, ces scribes se sont trouvés devant un problème de manque de place et ils ont, manifestement, supprimé certains cours d’eau ; exemple caractéristique : la Marne. Mais là où il faut s’interroger, c’est lorsqu’ils raccordent des cours d’eau entre eux – véritable salade - comme s’ils ignoraient tout de la géographie. Copistes incultes, fatigués, pressés d’en finir ? Ou, tout simplement, Julien n’aurait-il pas demandé à ses scribes de donner la priorité à l’esthétisme : peu importe l’exactitude du tracé des cours d’eau à partir du moment où les itinéraires terrestres sont justes ? De même, il semble bien que les noms des peuplades aient été disposés sur la carte beaucoup plus pour faire joli que pour situer les régions correspondantes.
Un témoignage capital de Strabon qu'on se refuse toujours à comprendre.
Et pourtant, le géographe grec avait tout dit, mais il aurait fallu faire preuve de bon sens avant de l'accuser d'erreurs. Il est bien évident qu'il était absurde de croire que Strabon situait les pays éduen et ségusiave entre la Saône et le Doubs. Chose encore plus incroyable, on a lancé la construction d'un grand musée archéologique européen sur le site du mont Beuvray sans même vérifier les traductions anciennes. Or, il fallait comprendre qu'en parlant du Δούβιος/Doubios, Strabon ne pensait pas au Doubs mais à la Dheune...
- Il s'ensuit, primo, que le pays éduen se trouvait entre la Dheune et la Saône, ce qui exclut le mont Beuvray qui se trouve au-delà...
- Il s'ensuit, secundo, que le Cabillodunum éduen de César jouait un rôle central dans le transit des marchandises et des voyageurs, et vers la Seine, et vers la Loire, justifiant ainsi sa qualification de métropole de la Gaule par Diodore de Sicile.
Les marchandises reçues d'abord par l'Arar (la Saône) passent ensuite dans le "Δοῦβις" (Dubis/Dheune), affluent de l'Arar ; puis on les transporte par terre jusqu'à la Sequanas (la Brenne, l'Armançon, la Seine) dont elles descendent le cours, et ce fleuve... jusqu'à l'océan (Strabon, géographie, IV, I, 14)... sans compter qu'il y a bien 1000 stades de Lugdunum (185 km) jusqu'à cette voie Sequanas (géographie, IV, 3, 3). C'est la distance, en droite ligne, entre Lyon et Verdun-sur-le Doubs, qui nous mène dans la région des monts d'Agneux où se faisiait probablement l'un des premiers transbordements par un chemin empierré antique dont le trace est toujours visible.
Emile Mourey, 30/1/2017, extraits de mes ouvrages, www.bibracte.com. Extraits carte de Peutinge de la Bibliotheca Augustana, université d'Augsbourg.