mardi 26 décembre 2006 - par Philippe Nieuwbourg

Les cadeaux d’aujourd’hui font les licenciements de demain : vous êtes responsables !

Plaidoyer pour une prise de conscience du consommateur et une attitude responsable. L’acheteur français de jouets chinois est coupable de la perte de milliers d’emplois dans le Jura.

Pour fêter Noël en famille, vous avez déposé au pied du sapin (un jeune arbre qui a mis plusieurs années à se développer avant que vous ne l’abandonniez sur le trottoir dans quelques jours... mais c’est une autre histoire) quelques paquets cadeaux pour les plus jeunes de votre entourage, enfants, petits-enfants, neveux et nièces, cousins et cousines. Des dizaines de millions de jouets qui changeront de main entre la nuit de Noël et celle du nouvel an.

A côté de cela, vous, parents, tenterez de chasser de votre esprit pendant quelques jours les grands problèmes de société auquel notre pays est confronté : mondialisation, précarité, chômage des jeunes, sentiment d’insécurité... Mais quel est le rapport, me direz-vous ?


Il en existe au moins un autour de la mondialisation, de la précarité et du chômage. Savez-vous que parmi les jouets que vous avez achetés, huit sur dix sont fabriqués en Chine ? Mais d’où venaient-ils donc auparavant ? Du Jura par exemple, une belle région française qui a vu des dizaines d’entreprises réduire ou cesser leur activité pour cause de mondialisation.


Et même si pour certains, cela semble hors de propos en cette période, un peu de culpabilisation ne fera pas de mal. En effet, ce n’est pas aux « patrons du grand capital » ou à d’insaisissables multinationales qu’il faut reprocher cette évolution. Le consommateur que vous êtes, acheteur de cadeaux de Noël, est seul coupable ou complice.


En choisissant d’acheter au moins cher, en privilégiant la quantité et l’impression d’opulence, au détriment de la provenance, de la qualité et de la compréhension des impacts sociaux, vous êtes responsables et coupables de cette situation. Il est trop facile en effet de s’abriter derrière des arguments fallacieux de méconnaissance ou de contraintes économiques.


En achetant ne serait-ce qu’un ou deux jouets fabriqués en Chine, vous apportez aux salariés chinois un travail et des revenus, mais dans le même temps, juste à côté de chez vous, chaque jouet chinois vendu participe au licenciement économique d’un salarié français.


Alors, que faire ? Tomber dans le protectionnisme exacerbé et fermer les frontières n’est sans doute pas la bonne solution. La mondialisation est là, et il faut compter avec elle. C’est au consommateur de réagir, et d’agir en fonction de ses objectifs personnels.

Si vous n’avez que faire de la montée du chômage dans certaines régions et dans certains secteurs économiques, si vous ne craignez pas que votre emploi soit demain à son tour menacé par le comportement d’autres, continuez à acheter en vous bouchant les oreilles, comme vous le faites aujourd’hui ; ne changez rien !

Si, en revanche, vous acceptez de comprendre que chacun de vos actes a un impact sur une entreprise, sur un emploi, sur la vie d’un de vos concitoyens, alors réfléchissez ! Et si vous regardiez maintenant l’étiquette de la provenance avec autant d’attention que celle du prix...


Pour conclure, et vous faire encore un peu réfléchir sur le sujet, parlons quelques instants des circuits économiques. En effet, en choisissant de payer le prix le plus bas, un produit fabriqué dans un pays éloigné, vous faites quelques économies... apparentes. Mais l’impact sur des entreprises locales et les licenciements qui s’ensuivent sont générateurs à leur tour de charges. Des indemnités de licenciement et de chômage qui se retrouvent indirectement dans l’augmentation de vos cotisations et de vos impôts... L’économie initiale que vous aviez l’impression de faire est vite compensée !



155 réactions


  • chantecler (---.---.4.20) 26 décembre 2006 10:45

    Et oui même le père noël est Chinois:la faute aux 35 heures ?


    • (---.---.155.129) 26 décembre 2006 12:55

      Cet article fait preuve d’un patriotisme exacerbe qui laisse reveur... Pourquoi devrait-on aider plus les travailleurs du jura que ceux de chine ??

      Proner le retour au protectionnisme (qu’il vienne de l’etat ou du consommateur, cela revient au meme) est la preuve d’une ignorance totale des fondements de la science economique. Chacun produit ce pour lequel il est le plus efficace, et tout le monde s’enrichit (cf Adam Smith et la theorie de l’avantage absolu : http://fr.wikipedia.org/wiki/Avantage_absolu )


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 14:32

      Je ne prone pas le retour au protectionisme absolu, pas du tout. Je sais bien que c’est iréaliste. Mais je ne pense pas la théorie de « chacun produit ce qu’il sait produire » soit la réponse à tout. Du point de vue macro-économique elle est peut-être juste, mais elle génère de multiples injustices micro-économiques. A trop voir le Monde dans sa globalité on ne voit plus le sort que l’on réserve à son voisin de palier ou village.


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 26 décembre 2006 17:03

      La faute à qui ? A tous certes. Mais en premier à nos vaillants et bien patriotiques hommes d’affaires bien affairistes qui se rendent en Chine depuis des lustres en revenant avec des achats de cargos pleins de choses inutiles. Cela a commencé avec quelques francs-tireurs, et aujourd’hui avec la grosse cavalerie de nos GRANDS distributeurs. Sachant bien qu’ils coupent aussi la branche sur laquelle ils vivent - leurs magasins et centres distributeurs français ou européens - ils se dépêchent d’ouvrir des mégastores et de vendre leur savoir faire sur place en Chine et dans les pays émergents. Il y aura quelques places de cadres pour des français qui veulent - ou doivent - s’expatrier. Même pour des ouvriers, s’ils acceptent le travail en « camp » et au même prix. Et on n’a que faire de tout le mal que l’on fait à ses concitoyens français, et encore moins à la nature polluée par tous ces produits créateurs de pollution y compris pour le transport depuis si loin. Une bonne nouvelle (pour Westinghouse) la Chine ne nous prendra pas de centrale nucléaire. La branche est sciée. Pleurez braves enfants, vous êtes des jouets que l’on jette.


    • (---.---.138.115) 26 décembre 2006 17:50

      « Cet article fait preuve d’un patriotisme exacerbe qui laisse reveur... Pourquoi devrait-on aider plus les travailleurs du jura que ceux de chine ?  »

      ben, n’est ce pas ce que l’on appelle la solidarité nationale ? et puis s’il te faut des raisons plus concrêtes, pense aux déficits de nos services sociaux (et à la dette que tu vas laisser à tes enfants), à nos SDF dont beaucoup ont perdu leur emploi (ou n’en ont pas trouvé) à cause des délocalisations. Sans oublier que tous ces produits qui viennent de pays sans systèmes sociaux, ne sont que de la concurence déloyale (voire parfois immorale) tirent les prix vers le bas, et ont par la même occasion une incidence à la baisse (concurence obliqe) sur les salaires français.

      Enfin, je voudrais rappeler que cette forme de protectionistes est appliquée naturellement en asie, et même en France pour certaines communautés dont la communauté chinoise parisienne (la plus significative) ...

      Il me semble que les petits commerçants avaient fait il y a quelques temps une campagne de sensibilisation qui disait quelque chose comme : « vos achats sont nos emplois » ...


    • Joan (---.---.38.249) 27 décembre 2006 03:25

      Ressortir la theorie des avantages absolus ca ne temoigne que d’un manque criant de culture economique. Smith avait deja ete depasse par Ricardo et les avantages relatifs, et tous deux contestes par la plupart des economistes modernes. Au lieu de vous abriter derriere un nom qui fait bien et faussement cultive, expliquez-nous comment la mise sur le marche de l’emploi de centaines de millions de travailleurs sans aucune regulation sociale pourrait ne pas tirer tous les pays riches vers le bas. Sans doute bon pour la Chine, mais le mythe de tous les pays gagnant au petit jeu de la mondialisation est a revoir.


    • (---.---.229.236) 27 décembre 2006 06:53

      Pfff, alors que nous vivons une grande époque de Métissage et de Citoyenneté mondiale, voila qu’on vient nous souler avec un nationalisme ridicule. Pourquoi faudrait-il être plus proche des français que des chinois ou les Maliens ? Etre français, ce n’est rien en soi, juste un papier d’identité, et ton attitude frole le racisme et la xénophobie. Tous les hommes sont égaux.


    • raum prieto (---.---.241.144) 27 décembre 2006 10:30

      parce que ce ne sont pas les chinois qui payent les retraites , payent les allocs, payent les aides sociales etc...Pas la peine de lire Adam Smith pour savoir cela...


    • raum prieto (---.---.241.144) 27 décembre 2006 10:34

      En ce cas allez vivre au Mali vous verrez ..les hommes sont tous egaux...et si vous ne voulez pas vous deplacer vous pouvez aussi refuser toute aide et subventions, tout remboursement de soins genereusement octroyés par les Francais qui sont si mechants...refusez refusez ...allez jusque au bout de vos idées...


    • (---.---.155.129) 27 décembre 2006 16:33

      Je voudrais rappeler qu’un tiers de la population mondiale est chinoise. Serait-aberrant qu’un tiers de la production le soit aussi ? Il faudrait encore beaucoup delocaliser pour y arriver...


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 27 décembre 2006 23:15

      N’employez pas des mots dont vous ne connaissez pas bien la signification, je n’ai parlé ni de race ni d’origine. Mon billet est économique, pas politique. Remplacez le jura par la wallonie (si vous savez où c’est), la saxe, ou le pays de galles ; et remplacez la Chine par l’Inde, la Tunisie, l’Indonésie ; et remplacez les jouets, par le textile, les voitures, les montres, les ordinateurs... peu importe tout cela, nous ne parlons pas de races, mais de circuits économiques. Je ne suis donc ni raciste ni xénophobe, mais je vous trouve par contre totalement paranoïaque smiley


    • Fillaam (---.---.55.11) 30 décembre 2006 15:18

      Merde arrêtez cette censure, très mal à propos !!! D’ailleurs le « Montrer le texte » prends plus de place que le commentaire en lui même !! C’est d’une ineptie !! Le commentaire n’a d’ailleurs rien d’odieux même si je ne suis pas d’accord !!!

      Si ce forum est un espace de débat civique et civilisé qui a pour but d’enrichir cet article, nous n’avons pas la même définition de « débat civique ».


    • silexian (---.---.130.167) 30 décembre 2006 15:19

      Pourquoi préférer un travailleur du Jura à un travailleur chinois ? Simple : ce travailleur participera à la consommation du pays ! en réinjectant votre argent dans la collectivité. La destination de cet argent est réintroduit dans le circuit de consommation à l’intérieur du pays, et en passant, sous forme de taxe à l’Etat Français.

      Bref, plus il y a d’argent qui arrive dans les poches des travailleurs français, plus ils pourront le réinjecter dans le système français, et cela permettra d’une manière induite à faire « fonctionner » les rouages de l’économie.

      C’est la notion de transfert de capitaux.


    • bubbles (---.---.239.237) 30 décembre 2006 21:00

      Ah ça, c’est sur que ce ne sont pas les chinois qui paient pour nos « chers » acquis sociaux....


  • Yann (---.---.49.82) 26 décembre 2006 11:10

    C’est aussi une question de prix. Avec des bas salaires, on ne peut pas acheter français ; trop cher. Alors on fait suivant ses moyens.


    • Helios (---.---.134.138) 26 décembre 2006 14:19

      Excellente réponse de bon sens !

      L’auteur a simplement oublié qu’il existe un dumping social de la part de la chine. Plaçons nous dans le cas ou ce dumping n’existerait plus, le simple transport des jouets rendrait leur prix de vente superieur aux notre.

      Retablir des « taxes » d’équilibre n’est pas déraisonnable, car en plus de proteger notre economie elles (ces taxes) protegent la planète.


    • Jaimz (---.---.101.8) 26 décembre 2006 17:46

      C’est faux ! Avant un parent achetait un jouet par enfant pas trop cher (souvent en bois). Maintenant on offre pléïade de jouets pas cher (en plastique). Déjà si on prenait conscience que ne pas acheter un cadeau ce n’est pas grave, car le cadeau n’est pas le plus important, ce serait un pas en avant. L’auteur veux dire que acheter des jouets « bon marché » ce n’est pas faire des économies, et ce n’est pas non plus aider les chinois (qui aimeraient bien vendre plus cher eux aussi)...


    • Yann (---.---.49.82) 26 décembre 2006 20:49

      Il ne faut pas se focaliser sur les jouets, mais sur les marchandises en générales. Et pour en revenir à Noël (donc principalement les jouets), les menages français dépensent de moins en moins, donc achètent ce qui est moins chers pour compenser.


  • Asp Explorer Asp Explorer 26 décembre 2006 11:13

    Deux objections majeures à cet article :

    1 - L’industrie française du jouet est morte. C’est tout à fait regrettable, je plains les enfants d’aujourd’hui qui ne recevront jamais de voiture Majorette, mais c’est ainsi, et il est un peu trop tard pour s’en préoccuper.

    2 - Vous partez du principe que si on achète un jouet à 15 euros au lieu de 10, les 5 euros seront utilisés pour payer la différence de coût entre un employé Français et un Chinois. C’est une erreur. Si un patron a un moyen de faire fabriquer à moindre coût, il serait bien bête de ne pas le faire, quel que soit le prix d’achat en magasin, et les 5 euros, c’est du bénéfice.

    La manière la plus élégante de résoudre le problème (qui dépasse de loin le cadre des cadeaux de Noël) serait d’augmenter le coût du transport maritime, dont l’effondrement a été le principal moteur de la mondialisation. Par exemple, en interdisant l’accès des ports Européens aux navires ne respectant pas les normes sociales et sécuritaires les plus élémentaires. Mais bien sûr, dans le monde réel, c’est une utopie...


    • oulala (---.---.4.20) 26 décembre 2006 11:21

      Il me semble que le moyen le plus efficace serait de réintroduire un peu de protectionnisme,réellemnt appliqué,mais sans doute c’est tout autant utopique...La Chine est devenue l’usine du monde.Point.Barre.


    • 6r (---.---.78.90) 26 décembre 2006 12:03

      Oui et non. Qui est responsable le patron ou les actionnaires qui demandent du 15 ou 20% de croissance annuelle ?

      J’ai mon idée sur la question ...

      Il est toujours possible de fabriquer en France certains produits, mais c’est plus cher et il faudrait que le client ose acheter plus cher, car une entreprise doit faire des bénéfices. Il y a peu (un an à peine) seb a délocalisé sauvagement tout son petit électroménager en chine, résultat des courses ? Des prix à peine inférieur, mais juste ce qu’il fallait pour redevenir concurrentiel, et je le supposes une marge nettement amélioré. Des salariés remerciés, mais seb pouvait il réellement faire autrement ? Oui surement mais pour combien de temps ?

      Jouons à un jeu simple au rayon ustensiles de cuisine, qui achète du tefal qui coute 2 voir 3 fois plus cher que le même produit made in china ?

      Rien ne sert d’accuser les autres, quand certains font encore du made in france ils sont résolument boudés ... vous voulez des emplois en france mais voulez acheter moins cher, ca n’est pas toujours compatible, alors il y’a l’autre question, celle du : « est ce nécessaire de depenser toujours plus pour des trucs qui servent à rien ? » qui à besoin de changer tous les ans son telephone portable ? tous les 2 ans son lecteur DVD, acheter une nouvelle télé plasma ? Bah tout le monde, il parait que c’est vital !

      Bref, effectivement l’actionnariat, et le patronat n’est pas exempt de responsabilité, mais rassurez vous le consommateur non plus, c’est un tout, si le consommateur n’avait pas exigé en premier la baisse des prix on en serait surement pas là !


    • Asp Explorer Asp Explorer 26 décembre 2006 13:23

      Je suis actionnaire, je n’ai jamais demandé 15% à qui que ce soit. C’est un mythe de dire « l’actionnaire veut que », tout le monde sait que les assemblées générales ne sont que des chambres d’enregistrement. Le cours d’une action intègre presque immédiatement les gains de productivité, et vu la vitesse à laquelle les actionnaires achètent et vendent leurs actions, l’effet d’une délocalisation sur le patrimoine d’un petit porteur peut être estimé à rien.

      Le problème, ce n’est pas l’actionnaire, ni le patron qui essaie de soigner sa marge (ce qui n’est ni plus ni moins que son boulot). Le problème c’est que jadis, des contraintes reglementaires limitaient la portée du dumping social. Ces contraintes ont sauté. Depuis, les patrons font ce qu’ils veulent. Et s’ils ne le font pas, ils se font bouffer par la concurrence, alors le choix est vite fait. Le problème est politique : les états ont abandonné des prérogatives traditionnelles parce que c’est la mode du grand marché uni mondial (pas tous les états d’ailleurs, les Chinois sont restés très protectionnistes). Du coup, nous autres salariés, on se retrouve en slip sur le bord de la route, en concurrence frontale avec des ouvriers payés deux dollars par jour. C’est le résultat d’un choix politique, pas d’un problème de ménagère qui veut économiser trois euros sur le ses commissions de la semaine.


    • Yann (---.---.49.82) 26 décembre 2006 13:38

      La baisse des prix demandée par le consommateur est normale. En effet, comment acheter cher quand on n’a pas les moyens de le faire ? Moi, j’achete du tefal, au moins pour les poeles (ca n’attache pas), mais pas pour les couvercles, ni pour les ustensiles, je dois choisir, je ne peux pas tout acheter au prix fort. Donc je limite beaucoup, je prefere avoir une assiette de sous marque pas chere pleine, qu’une belle assiette chere mais vide.


    • Henri G (---.---.238.6) 26 décembre 2006 15:22

      pourquoi « un peu de protectionnisme ? »" les chinois n’achétent rien .... sauf quelques usines clés en main avec la technologie comprise pour nous copier rapidement. Moi il y a longtemps que je n’achéte plus toutes ces saloperies qui débordent des rayons de supermarchés qui vendent ça trés cher en plus. smiley


    • SEREND (---.---.130.165) 26 décembre 2006 16:35

      Est-il plus moral de refuser au travailleur chinois de mettre du poulet dans son riz,alors que nous avons droit au dessert depuis déjà longtemps. Le prix n’est pas le seul argument pour vendre il faut fabriquer un produit qui plait et il se vendra même cher Exemple:un fabriquant d’équipement sanitaire Suisse (Geberit)pas de la haute technologie,juste de la plomberie,ne craint rien des chinois,il conçois et vend ses équipements,parcequ’il investit dans la recherche et a confiance dans la continuité des règlementations du pays où il travaille ,les exemples sont nombreux.(Liebherr,pelles mécaniques et équipements de chantiers) Bien au contraire l’enrichissement des Chinois et des Asiatiques ou de qui que se soit n’est que source de bonnes nouvelles pour nous si en retour nous avons à vendre ce qu’ils recherchent. L’investissement dans les machines les ressources humaines et la recherche(celle des entreprises)pas le CNRS qui c’est spécialisé dans les sciences sociales où il ne craint pas la concurence.n’est pas à la hauteur en France par manque de confiance. Maintenant le fabriquant Français bien à l’abri derrière une protection de taxe à l’importation ne mettra pas longtemps à augmenter ses prix,il sera du coup nécessaire de à son tour le contrôler et encore un petit pas vers un système d’économie centralisée à la soviétique là bien sur nous aurons tous un emploi. c’est bien aussi


  • Le sudiste (---.---.58.44) 26 décembre 2006 11:23

    Désolé pour nos compatriotes du Jura mais on n’a pas de pognon...


  • Sam (---.---.202.248) 26 décembre 2006 11:37

    Typique.

    Du Villepin dans le texte.

    Le chomage qu’on « voit » monter dans le Jura, il a été créé. Par qui, certainement par la plupart des français qui ont vu leur salaires inchangé et la porte de l’entreprise, bien souvent, les attendre.

    Les licencieurs ce sont les patrons. D’abord les grands et, en cascade, les PME qui imitent et ne veulent pas limiter leur part d’un gateau, qui, malgré la crise sans précédent qui frappe notre société, laisse les entreprises globalement en bonne santé, pleines de profits à redistribuer aux actionnaires.

    Ce qui oblige les gens à acheter au moins cher, ce n’est pas l’inconscience des pauvres, mais l’avidité patronale confortée par la soumission, la corruption, le dogmatisme et le mépris du peuple de la plupart des politiques.

    On comprend, évidemment, que contruire des logiciels d’aide à la décision procure une proximité certaine des dirigeants.

    Il n’empêche que l’information à toujours servie la démocratie en s’alignant contre.

    Contre le pouvoir de Nixon, ou celui de Poutine, contre la puissance de Bouygues au pays où il est roi, et contre le monopole de Wall-Mart, au pays où il oblige à coups de salaires minables les gens à avoir deux, trois emplois et les petits commerçants à faire faillite.


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 14:40

      Merci de votre commentaire, mais je ne le mérite pas. Je n’ai pas le talent d’auteur de notre Premier Ministre smiley

      Vous imaginez bien que je ne suis pas d’accord avec vous. Et c’est bien le propos de mon article. Ceux qui licencient ne sont pas les patrons (je ne connais pas beaucoup de patrons qui le font avec plaisir - j’ai malheureusement du plusieurs fois licencier pour raisons économiques et ce sont mes pires souvenirs de ma courte vie de patron), ce sont les consommateurs !

      Si les consommateurs achetaient en priorité des produits qui fournissent du travail aux entreprises proches de chez eux, ils réinjecteraient de l’argent dans l’économie locale, les salariés ne seraient pas licenciés, et réinjecteraient à leur tour une partie de l’argent reçu dans l’économie... C’est le cycle classique de la micro-économie.

      Mais à lire certains commentaires, je vois bien que tout le monde n’a pas la même perception. Ce n’est pas grave, le principal est de pouvoir en débattre ici ou ailleurs.


    • Sam (---.---.202.248) 26 décembre 2006 15:42

      à l’auteur

      Vous êtes bien bons avec le Prime Minister. Son talent me fait penser à celui de Minou Drouet, commenté par Barthes, si je me souviens bien.

      Par ailleurs, ce n’est en répétant que vous convaincrez, vous savez.

      Sauf en publicité. Rien n’interdit de penser qu’un forum est un espace publicitaire, mais ce n’est pas mon cas.

      J’ajouterais deux objections supplémentaires à celles que je maintiens.

      La première est ce commentaire tiré d’un organe de presse peu suspect de gauchisme anti-entrepreunarial, La Vie Financière (cette semaine) dans un dossier spécial OPA, fusion, fonds...qui dit ceci : « Les entreprises ont de l’argent. Peu endettées, elles profitent d’un loyer de l’argent encore bas. »

      On le voit, les difficultés aujourd’hui sont du côté des salariés consommateurs. Les entreprises, du moins les grandes et les PME, sont fortes.

      Au lieu de consacrer 12, puis 15, bientôt 20% de rendement aux actionnaires, ne devraient-elles pas baisser les prix des produits ?..

      Sans parler évidemment du pari sur la qualité qui les rendraient également plus attractives et qu’elles ne font pas tjs.

      Enfin, j’ajouterais qu’il est très difficile de voir quel produit est français ou non, sur des étiquettes, même si, contraignant son portefeuille déjà malmené, le consommateur veut écouter le patriote et « acheter français ».

      Exemple : Danone, regardez l’infinité de sous-marques et de produits que génère cette boite.

      On fabrique pour elle en Algérie, en Chine, dans les Emirats, en Hongrie, en Irlande et j’en passe. Comment s’y retrouver ?..Impossible, d’autant que les produits sont fabriqués puis bien souvent doté d’un emballage qui ne reflète pas leur origine.

      Ce qui nous apprend aussi, incidemment, que l’entreprise française voudrait que les français la couve d’un amour exclusif, tandis que ses patrons n’hésitent à la travestir d’autres nationalités.

      Pour fabriquer et vendre ces produits que l’on dit « chinois »,« asiatiques », « étrangers ».

      Peut-être parce qu’au final, dans le différentitiel cout de fabrication/prix de vente, celui qui s’y retrouve le plus, avec les articles « chinois », c’est bien le portefeuille de l’entreprise. smiley


    • (---.---.112.158) 26 décembre 2006 15:46

      D’apres vous, il faut donc augmenter les salaires pour que les gens aient plus de moyens de depenser francais ? Le seul probleme est 1) augmenter les salaires augmentent le cout des produits francais 2) les gens risquent de continuer a acheter leur plasma en asie car on ne sait pas en produire en France.

      Donc augmenter les salaires conduirait a faire baisser la consommation de produits francais encore plus.

      Par contre pourquoi faut il qu’on achete un plasma, une console, des produits chimiques, des cosmetiques en Chine alors que ce sont des produits complexes et que la France en avait la connaissance ? Si nous savions garder tous nos scientifiques, oser le risque dans l’innovation peut etre que nous serions encore un example dans le monde.


    • Sam (---.---.202.248) 26 décembre 2006 17:12

      D’apres vous, il faut donc augmenter les salaires pour que les gens aient plus de moyens de depenser francais ?

      Ca me paraît une évidence.

      On ne peut demander de toujours consommer plus sans donner les moyens de consommer plus.

      Par ailleurs, je ne crois que bcp de gens achètent leur plasma en Asie et le plasma n’est qu’un exemple parmi la masse des produits qu’on peut acheter sans trouver forcément le pendant étranger moins cher.

      Surtout on ne peut militer pour un abaissement des protections tous azimuths et se plaindre que les étrangers viennent concurrencer les produits français, ou réclamer et obtenir des aides pour produire en France. Ou fabriquer à l’étranger moins cher.

      Ceci pour dire que, même s’il y a un problème de conccurrence étrangère, en dépit de la bonne santé globale des entreprises et des rémunérations de plus en plus forte des actionnaires, il y a comme une contradiction à défendre un système en se tirant une balle dans le pied.

      Devant cette dérive, on est bien obligé de constater que l’ajustement sans fin des salaires à la baisse a ses limites.

      Mieux vaudrait que les petits patrons dont vous semblez parler milite enfin pour un protectionnisme, ou nous irons tout droit à une misère généralisée et une disparition des entreprises qui n’auront plus aucune demande, because les gens ne pourront plus consommer le portefeuille vide.

      La concurrence pure et parfaite n’est qu’une fiction d’économistes. Le monde est un vaste pot de niveaux de vie différents, de monnaies d’inégales valeurs, de conditions de productions incomparables.

      Au principe de la mondialisation réside l’idée qu’on peut mettre sur la même ligne toutes les entreprises de par le monde entier. L’état de la planète et les résultats actuels de cette même mondialisation montrent que ça ne marche pas, parce que ça ne peut pas marcher.

      En conséquence au lieu de vouloir apprauvir l’ensemble des consommateurs pour s’aligner sur des couts inégaux par nature et histoire de sociétés différentes, il faut changer le système. Les patrons devraient en être conscients au lieu de foncer dans le mur, en nous tirant derrière eux, pour un profit dont la petite entreprise ne voit pas la couleur.


    • (---.---.229.236) 27 décembre 2006 06:59

      « L’état de la planète et les résultats actuels de cette même mondialisation montrent que ça ne marche pas, parce que ça ne peut pas marcher. »

      Heu, tous de même, l’humanité n’a jamais eut si peu de pauvres...


    • domdi (---.---.68.243) 28 décembre 2006 10:03

      non, vous extrapôlez, l’auteur vous demande juste de regarder la provenance des produits que vous achetez afin de vérifier si les objets sont issus d’un dumping social et dans ce cas de privilégier quelque chose de moins clinquant peut-être, qui soit du même prix, mais confectionné dans les règles sociales. Bien sûr que la mondialisation montre-là son visage le plus aberrant, comment justifie-t-on une marchandise moins chère que celle produite localement en lui faisant faire 300.000 mille bornes et qu’elle soit drastiquement moins chère ? En sous-payant les ouvriers. Le premier responsable pour qu’un tel dumping puisse être possible vient bien de celui qui achète et non des intermédiaires qui, s’ils n’écoulaient pas leur stock de trucs en plastique cesseraient de les importer. L’auteur vous parle bien des jouets en l’occurence pour lesquels on se ruine aux fêtes, donnant de plus à cette fête un aspect absolument stressant et mercantile.

      O bonheur des enfants, que ne ferions-nous pour vous ? Mais les enfants sont surtout heureux de l’attention, si vous avez des enfants qui râlent en recevant un cadeau il serait temps d’axer autrement la fête de Nôël. smiley


  • Aldoo (---.---.156.24) 26 décembre 2006 11:43

    Demander à chacun d’agir à son niveau contre cela, c’est utopique (d’ailleurs on a souvent bien d’autres priorités). Agir « en haut », par la loi (TVA sociale ?), c’est déjà plus efficace, car contraignant tout le monde en même temps. Pourquoi évacuer si vite cette possibilité par de vagues arguments idéologiques présentant la mondialisation comme une fatalité ? Pourquoi le protectionnisme exercé à l’échelle ne l’individu est-il pour vous plus acceptable ? (outre le fait qu’il n’est pas réalisable)

    Je vous accorde que nous sommes tenus par des accords internationaux nous empêchant de légiférer à notre guise... Mais ces accords, encore une fois, c’est nous ! Et c’est à nous de négocier pour les adapter à nos vues politiques (ce ne sera pas facile, mais n’aura en tout cas jamais lieu si nous n’essayons pas !). Que l’OMC joue enfin son rôle !


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 14:42

      Se reposer encore et toujours sur l’Etat et sur les institutions est au moins aussi utopiste ! L’Etat n’est-il pas que le représentant de chaque individu ? Nous sommes en démocratie je crois. Nous votons, nous élisons ceux qui nous gouvernent. L’Etat c’est nous ! Je pense donc au contraire que c’est la somme des actions individuelles qui fera finalement pencher la balance du bon côté.


  • Le Belch (---.---.1.14) 26 décembre 2006 11:46

    On ne peut pas interdire aux gens d’acheter des jouets chinois, ni par une augmentation des taxes d’importation ni par des « aides » aux entreprises européennes ou je ne sais quel autre truchement. (on joue déjà ce jeu avec les agriculteurs du sud). Il faut se rendre compte qu’on profite (pour ne pas dire « exploite ») de la main d’oeuvre chinoise bon marché. Il faut donc créer, innover,... c’est de là que viendra le travail. D’accord avec Asp Explorer : acceptons seulement les bateaux correctement entretenus et respectant leurs employés, même si ça ne changera pas tellement l’écart de prix, ça évitera déjà pas mal de naufrages.


    • dauphinrk (---.---.190.25) 26 décembre 2006 12:12

      Que signifie la notion d’aide ? Qu’est-ce que c’est une aide ? J’ai de plus en plus de difficulté avec cette notion. Si nous devrions payer les coûts, tous les coûts, les coûts sociaux, les coûts des prélèvement sur la nature, de nombreux produits ne pourraient plus être vendus aux prix ou ils sont offerts aujourd’hui. Alors ce surplus par rapport aux prix du marché est-ce une aide ? Une aide à l’environnement, une aide aux conditions sociales décentes ? Est-il normale que les entreprises externalisent de tels coûts ? Qu’elles se déchargent sur les collectivités publiques, sur les individus ?


    • oulala (---.---.4.20) 26 décembre 2006 12:13

      Tu parles Charles...Il y a quelques mois,on a vu comment les gargaisons de textiles Chinois,bloqués dans certains ports,parce que hors quotas,ont entraînné une levée de boucliers des importateurs qui criaient à la ruine...Et le blocage,sauf erreur de ma part, a été levé !


    • (---.---.112.158) 26 décembre 2006 15:49

      Si on introduit une taxe ou un protectionnisme sur les produits chinois, il est evident que la Chine fera la meme chose sur ses produits. Plus de plasma, de telephone portables. Meme Philips produit ses ecrans en Asie.


  • dauphinrk (---.---.190.25) 26 décembre 2006 11:58

    Cette question est un peu comme la poule ou l’oeuf. Mais nous devons savoir que le système économique port en lui le germe de sa destruction. En effet la loi du plus fort, du plus malin conduit aux regroupements, aux rachats, à l’exclusion du marché des plus faibles. Et il y a toujours des plus faibles, jusqu’au moment ou il y a oligopole ou même monopole. Mais là, la messe est dite.

    Nous oublions que les lois du marché ne donnent leurs bons résultats que dans un marché dans lequel aucun acteur de peut influencer celui-ci. Mais les grandes entreprises, les grandes marques avec des budgets marketing colossaux cherchent à différencier les produits, cherchent à les rendre uniques et ainsi cherchent à empêcher les mécanismes du marché de fonctionner.

    En l’absence de l’atomisation du marché le régime actuel conduit inexorablement vers des concentrations pour en théorie n’aboutir qu’à une seule entreprise, celle qui bat toutes les autres.

    les consommateurs atomisés n’ont pas en face d’eux des producteurs atomisés et c’est la raison pour laquelle ce sont finalement les forces des producteurs qui ont le dessus.


    • eresse (---.---.144.226) 26 décembre 2006 14:56

      « mais il faudra faire une croix sur tout notre petit confort matériel (incluant les cadeaux de noel) et nos assurance (ou reve) d’une vie sans risques avec une bonne retraite a la fin »

      De toute facon, une large majorité de francais a déja fait une croix sur une vie sans risques et une bonne retraite.


    • eresse (---.---.144.226) 26 décembre 2006 15:15

      Il parait qu’on est bon en France sur les centrales nucleaires, le spatial et les Airbus, mais le hic, c’est pour s’en procurer un à l’hypermarché du coin...

      Il parait que le XXI siecle sera technologique (NTIC) mais la on est pas dans le coup (nous on voit plus grand, plus fort, plus haut), mais par contre c’est en vente libre au carrouf du coin.

      Il parait que si l’homme a reussit à arriver ou il en est aujourd’hui, c’est qu’il a évolué, qu’il a su se remettre en cause et s’adapter à son environnement changeant. Il change pas l’environnement dans le Jura ? Il parait même qu’il n’a pas attendu qu’on le subventionne pour se remettre en question.


  • (---.---.141.147) 26 décembre 2006 13:03

    Et n’avez vous pas l’impression que nous choisissons des jouet à la mode, plutot que les jouets « ancien » ?

    Sérieusement, j’avais de la famille qui travaillait chez Villac, grand fabriquant de jouet en bois ! j’ai moi même reçu des cadeaux magnifiques étant enfant, de superbes voitures en bois ! Mais voilà, je n’ai jamais joué avec, puisqu’elles n’étaient pas les jouets à la mode.

    En conclusion, la déroute des entreprises du jouet Jurassiennes tiens certainement plus au manque d’innovation qu’a la mondialisation ! Si elles s’étaient mise à faire des consoles de jeu il y a dix ans elles seraient encore là, si elles faisaient des robots aujour’dhui elles feront des bénéfices demain !


  • Briseur d’idoles (---.---.162.129) 26 décembre 2006 13:05

    Oui, vous avez raison, nous serions « coupables » d’être victimes !

    Nous sommes aussi « coupables » de la fuite des patrons et des capitaux à l’étranger...

    Nous sommes « fainéants », « nous ne travaillons pas assez et pas assez longtemps », nous « spolions » nos patrons !

    Peut-être que nous devrions leurs rembourser ce qu’ils nous ont « emprunté »...avec des intérêts !...

    On ne pleurera jamais assez sur la souffrance et misère des patrons !

    Merci de nous l’avoir rappelé !


    • Sam (---.---.202.248) 26 décembre 2006 21:06

      LOL

      C’est fort juste ce que tu dis, n’en déplaisent aux replieurs. Quelques patrons froissés ?..

      Oh, là, là, je sens que j’aurais pas besoin d’acheter un fer à repasser made in China.


  • Bill Bill 26 décembre 2006 13:33

    La « mondialisation », en réalité « l’américanisation » n’est pas réellement applicable ajourd’hui, il est trop tôt. Nous avons déjà réussi à faire en sorte que tous les enfants du monde consomme la même chose, c’est très pratique ! Il suffit de prendre quelques petits chinois, ces braves gens travaillent pour un grain de riz, et de leur faire faire des jouets standards pour que le petit états-uniens et le petit eurolandais achètent suite aux dessins-animés qu’on a fait pour lui, c’est à dire en lui donnant des images et pour qu’il ne réfléchisse pas trop et une histoire pas trop compliquée.

    Là où le bas blesse, c’est que les eurolandais ont moins d’emplois ! Qu’à cela ne tienne, ils retrouveront leurs emplois dans pas trop longtemps, lorsqu’on les payera le même prix que le petit Chinois, on aura plus à importer, on aura tout sur place, alors nous pourrons vraiment passer à la vraie « mondialisation » ! tout le monde pareil, one man, one vote, one man one culture, one man and only one mind !

    Bill


  • lyago2003 (---.---.109.203) 26 décembre 2006 13:49

    Bonjour, Nous sommes dans une société de consumérisme forcené ou le protectionnisme n’a plus aucune chance de réapparaître ,c’est un état de fait ! Les français consomment à tout va ( à crédit )plus que de raisonnable tellement ils sont « conditionnés » par tous les médias, tout ce système mis en place « pour faire peur » pour que nos concitoyens restent avec le petit doigt sur la couture du pantalon et avalent toutes les couleuvres que l’on leur présente . Il n’y a plus de classes moyennes en france le fossé entre les très fortunés et les autres ne fait que s’agrandir. Gare au retour de manivelle. Pour moi on ne peut habiller Paul sans déshabiller Pierre, et celà l’auteur semble l’avoir oublié, il n’a non plus pas parlé des gosses que l’on exploitent , devrions nous revenir à ce système aussi pour redevenir compétitif ?


  • Swing Bob (---.---.73.39) 26 décembre 2006 13:56

    Quelle naïveté dans cet article !!

    Est-ce que cette simplification est sincère ou du simple poujadisme !!

    Sincèrement penses tu vraiment que le marché français puisse à lui seul sauver le jouet Jurassien ???

    Comme si les simples achats de Noël des francillons pouvaient sauver les marges de ces sociétés, et en plus payer les salaires et les charges de l’ensemble du secteur d’activité à l’année !! Etre naïf à ce point en est presque drôle...

    T’es t’il venu à l’esprit que nous sommes à la fois consomateurs, citoyens, salariés, et souvent même actionnaires. En ce sens nous profitons de ce sytème tout en le subissant...

    Nous vivons dans un monde qui a été décidé « mondialisé » !! Ce qui implique une concurrence mondiale, entrainant les prix vers le bas , ce dont nous profitons en tant que consomateurs.

    Paralèllement ces sociétés mondialisées, sont souvent cotées en bourses où la course au rendements est obligatoire sous peine de mort (Pechiney, Arcelor ou Moulinex en sont malheureusement de parfaits exemple) C’est une question de survie pour les entreprises, et non un jeu où les méchants capitalistes veulent plus de fric au détriment de la veuve et l’orphelin. Survie dont nous profitons en tant qu’actionnaire.

    Pour arriver à faire ce grand écart entre des rendements élevés et des prix bas, la seule possibilité est d’avoir toujours plus de clients avec des économies d’echelles au niveau des frais de fonctionnements. Ce qui implique d’exporter, de développer des nouveaux marchés (au détriment donc des marchés locaux), et de réduir ses charges d’exploitations (au détriment des salariés).

    Comprends tu maintenant en quoi ta vision du consomateur français « responsable de la mort d’entreprises françaises » est tronquée et déconnectée de la réalité....


    • Helios (---.---.134.138) 26 décembre 2006 14:45

      Votre commentaire me fait encore une fois irresistiblement penser que le modèle « tout liberal » tel qu’il nous est proposé en France et en Europe est mauvais, dangereux et suicidaire.

      Le communisme etant définitivement éliminé il me semble donc qu’un liberalisme encadré est une voie sur laquelle nous devrions nous engager. Pour être clair, je pense que l’etat doit se donner les moyens réels de controler les multinationales et autres acteurs économico-industriels qui opèrent sur notre sol.

      Nous devons pouvoir choisir notre modèle et notre avenir

      dans cet objectif il nous faut une France forte financièrement, politiquement, socialement et psychologiquement.

      — financièrement cela veut dire qu’il faut sur quelques années a venir diminuer notre fuite d’argent a l’exterieur. Je ne parle pas là de Johnny, mais de nos contributions dispendieuses a des pays qui en retour achetent eux aussi chinois (même pas la reconnaissance du ventre).

      — politiquement, il faut que nos « représentants » soient de vrais personnages responsables qui ne font pas que representer leurs petits intérêts personnels, nous avons besoins de « grands hommes » tournés vers l’intérêt du pays.

      — socialement et psychologiquement, je pense là que lorsque le peuple rame et se débat au quotidien pour joindre les deux bouts, les « jouets chinois » ne font pas partie des priorités. Nous devons redonner, même si c’est une simple impulsion de demarrage, de l’espoir afin que le peuple de France relève la tête et que se batisse un avenir, difficile certe, mais maitrisé.

      Les moyens pour arriver a ces objectifs existent, sous reserve bien sur d’être libre. (regardez la tva sur la restauration). l’outil du pays, reservé a ces actions est principalement la loi à laquelle se joint la fiscalité.

      A l’aide de ces levier la France doit etre en mesure de controler ses equilibres...

      Inutile de vous le rapeller, en 2007, on vote, pensez-y au moment du choix.


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 14:48

      N’est-ce pas un peu facile et naïf de s’abriter ainsi derrière la « mondialisation » qui serait responsable de tout et qui nous obligerait à baisser les bras et nous interdirait de réagir ? Le marché français ne sauvera pas le jouet jurassien, mais si personne ne fait rien, c’est certain que rien ne changera. Et ce n’est pas parce que les achats français ne suffiront pas qu’il ne faudrait pas les faire. Placez-vous un instant dans une entreprise fabricante, vous y êtes salarié, vous fabriquez tous les jours des produits que vous considérez de qualité, et tous vos amis se ruent dans les grandes surfaces pour acheter votre concurrent fabriqué à l’autre bout du monde, alors que le chiffre d’affaires de votre entreprise baisse et que des licenciements sont envisagés... N’auriez-vous pas envie d’expliquer à vos voisins qu’en privilégiant des produits fabriqués plus proches de chez eux ils sauveront peut-être votre emploi, et le leur par la suite ?


    • Sam (---.---.202.248) 26 décembre 2006 21:10

      Swing Bob

      Bon, tu as raison swing, je quitte Agora Vox. Aucun dividende pour les actionnaires.


  • 6r (---.---.78.90) 26 décembre 2006 14:25

    Sans vouloir jouer au grand je sais tout, il me semble que le cours d’une action est liée aux dividendes qu’elle procure - on a rarement vu des actionnaires moderne être très philanthropes et quelque part je les comprends bien.

    Tu dis être actionnaire, je te qualifierais de petit porteur. Ce qui t’intéresse c’est quoi exactement ? Voir tes actions faire du +2, +3 % par an ou alors faire un +15, +20 % ? Tu viens de répondre toi même pour faire ça il faut bien que l’entreprise enchaine les bonnes performances, d’autant que les vrais gros actionnaires ont un moyen de pression un vrai, ils peuvent mettre le patron à la rue. En fait le patron obéit à la loi de ses principaux actionnaires, il est sur un siége éjectable (et à leur place j’avoue que j’aimerais être souvent éjecté).

    Alors là je parles des patrons des très grosses entreprises, qui arrivent à diminuer leur coût en s’appuyant sur des méthodes logiques et simples (économies d’échelles, fabrication délocalisée, matière première de moindre qualité donc moins chères ...) pour concurrencer les petites entreprises doivent suivre la route.

    C’est la logique du moins cher, moins payé. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Une entreprise qui ne vend pas ne peu plus payer ses salariés de la même façon, au même titre qu’un salarié payé avec un lance pierre ne peu plus acheter les produits de son entreprise. Autrement dit délocaliser c’est se tirer une balle dans le pied en espérant sauver l’autre jambe. Je n’approuve pas sur le long terme mais à court terme on sauve la moitié des emplois, peut-être plus.

    Je n’accuse pas les consommateurs je tire un constat stupide de ce qui se passe.

    Je ne suis pas sur qu’en dehors de leur monnaie largement sous évaluée les chinois fasse du protectionnisme à outrance. Quel besoin de protéger son marché quand on sait tout fabriquer et que notre monnaie est sous évaluée, n’importe quel produit d’importation est réellement plus cher qu’un produit local.


  • Eiriatem (---.---.49.112) 26 décembre 2006 14:43

    Cet article ne traite qu’un aspect des choses. Le commerce n’a pas changé, il est toujours le même.

    Regle 1 : Le consommateur sait ce qu’il veut acheter et le paye à n’importe quel prix, exemple la WII, le consommateur ne sait pas et achète du « basique » au moins cher.

    Règle 2 : (la même) Le distributeur achète des jouets précis et à la limite peu importe le prix, le distributeur achète des jouets communs au meilleur prix.

    Règle 3 : (la même) Le producteur fabrique des jouets précis et à la limite ...

    Règle 4 : (la même) ...


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 14:53

      Peut-être pourrait-on ajouter une règle supplémentaire :

      Le consommateur a le droit d’être intelligent, sans en avoir l’obligation. Il a le droit de s’interroger sur son rôle dans le circuit financier qui fait de son achat la base du salaire d’un de ses fournisseurs, à son tour peut-être client de l’entreprise qui l’emploie...


  • saint (---.---.91.251) 26 décembre 2006 15:02

    un riche dix fois plus riche qu’un pauvre ne consomme pas autant que 10 pauvres, dans un système de crédits. la somme des interets individuels n’est pas l’interet collectif, je crois qu’i faut commencer à imaginer d’autres systèmes economiques...


    • saint (---.---.91.251) 26 décembre 2006 15:04

      peut-on créer de la richesse indéfiniement ?


    • bb (---.---.134.117) 26 décembre 2006 18:49

      Oui on peut créer de la richesse indefiniment à condition de ne pas toujours faire les mêmes choses. Il faut innover ,créer,fabriquer et éviter d’employer les savoir et les acquis à des produits débiles justes vantés par de la pub et non par leur nouveauté. bb


    • martin (---.---.220.201) 26 décembre 2006 22:06

      innover,créer, fabriquer des produits qui répondent à un besoin ( justifié ou non , on peut en débattre à l’infini), comme ont su le faire les asiatiques qui sont passés maitres dans l’informatique et tous les produits dérivés ( qu’en est- il de Bull ?). La vraie richesse est celle de la découverte, de la prospection, de l’intelligence et surtout de l’application réaliste, qui deviendra de ce fait rentable, des avancées rendues possibles dans des domaines performants.

      mais rien n’est perdu. Le génie français de la taxation est universellement reconnu. Pensez à la CSG par le biais de laquelle vous êtes imposés sur des sommes que vous auriez pu percevoir : c’est pas innovant ça ?, et la taxe sur les billets d’avion ?, et la taxe à venir sur les disques durs , et.....


  • maxim maxim 26 décembre 2006 15:12

    plus serieusement que mon clin d’oeil sur les prostituées....

    les familles , pour la plupart essayent au moment des fetes de fin d’année de faire plaisir à tout leur petit monde, à la mesure de leurs moyens....

    que le jouet vienne de Chine où de Pagonie les gens s’en foutent comme de leur premiere chemise....

    d’autant plus qu’en Janvier les hausses et les factures arrivent...assurances...charges....etc...

    c’est dommage mais acheter Français est devenu un luxe inabordable pour beaucoup......

    Renault en est meme à vendre des Logan,fabriquées en Roumanie avec des pieces de bric et de broc,assemblées par de la main d’oeuvre payée à coup de lance pierre.....

    quand au sapin....de glorieux et illuminé,il termine à la poubelle....

    notre repas de reveillon a une fin encore moins glorieuse....


  • ZEN zen 26 décembre 2006 15:42

    « Le consommateur que vous êtes, acheteur de cadeaux de Noël, est seul coupable ou complice. »

    Une approche individualiste et moralisante d’un problème qui concerne en fait le fonctionnement de l’économie mondialisée.Et le jouet est l’arbre qui cache la forêt. Revoyez tous les articles de Avox, qui traitaent en termes réellement économiques les questions tournant autour de des échanges mondiaux, de la politique de l’OMC, etc...Un peu d’économie ne nuit pas. Je vous conseille par ex. Maurice Allais sur cette question.


  • demos demos 26 décembre 2006 15:46

    Cet article est décevant ... je suis désolé d’être aussi direct. Dans la forme, c’est un réquisitoire contre les consommateurs que nous sommes tous. Philippe Nieuwbourg est à la fois accusateur public et consomm’acteur irréprochable. En réalité, cet article ne dénonce rien, au contraire, il ne fait que torpiller l’action de ceux qui s’efforcent de juguler l’exploitation de la misère des pays émergeant. C’est un peu facile et passablement démagogique de pointer du doigt le consommateur comme les néolibéraux pointent constamment du doigt le Peuple en jetant à la figure des gens les injustices d’une mondialisation néolibérale admise comme une fatalité. D’ailleurs, Philippe Nieuwbourg semble se satisfaire du terme « mondialisation » comme si la mondialisation ne pouvait être que néolibérale, comme s’il n’existait aucune autre alternative aux délocalisations cupides que de pratiquer un protectionnisme insultant pour nos artisans. Du reste, cette culpabilisation du consommateur français est injuste quand on sait que le commerce équitable progresse de 30% par an depuis une dizaine d’année, que des études montrent de manière précise à quel point le consommateur français tend vers une certaine éthique de la consommation. http://demos.blogg.org/date-2006-10-09-billet-451296.html. Voyez le succès du bio, le tri sélectif, l’engouement pour les énergies renouvelables etc ...

    Je voudrais souligner aussi que Philippe Nieuwbourg se fourvoie sur le concept de consomm’acteur ... Si j’achète intelligent et responsable, ce n’est pas pour l’artisanat jurassien du jouet (que je respecte), c’est surtout parce que je déplore les conditions d’exploitation inhumaines dans lesquelles les investisseurs étrangers tiennent ces pauvres gens en les réduisant à la condition d’esclaves, en les comptant pour de la vulgaire marchandise. C’est l’injustice et la déshumanisation de l’individu que le consomm’acteur dénonce en achetant responsable, ce n’est pas le protectionnisme ... Franchement ! Si des enfants chinois fabriquent 60% des jouets vendus dans le monde, c’est à cause des délocalisations dans une course effrénée du profit qui illusionne les consommateurs (de moins en moins riches) mais qui profite aux multinationales et aux actionnaires qui les composent. C’est un peu fort d’accuser le consommateur (comprenez tout le monde en réalité) tandis que le pouvoir d’achat ne cesse de s’effondrer, et que les profits de la finances, et des entreprises ont atteint encore cette année des records historiques .. Loin de conforter cette situation affligeante, les consommateurs constituent le dernier rempart contre cette exploitation barbare et ils le prouvent constamment, tandis que les multinationales profitent de cette main d’ouvre spoliée et profitent sournoisement de ce néant de droit et, ne serait-ce que par leur simple présence, décidée uniquement pour des raisons de profit non légitime mais cupide, ces entreprises favorisent dans ces pays, la paupérisation et la misère de la condition humaine.


  • Frédo45 Frédo45 26 décembre 2006 16:01

    Facile de culpabiliser les Français qui essaient par tous les moyens de faire des économies pour pouvoir offrir à leurs enfants un Noël décent ! Quand tu gagnes le SMIC ou le RMI, difficile de se dire : « Je vais payer plus cher pour sauver l’économie et maintenir les emplois en France... » Surtout si, derrière, les salaires demeurent toujours aussi bas et le coût de la vie toujours plus élevé !


    • demos demos 26 décembre 2006 16:11

      Il ne s’agit pas de devenir un consomm’acteur hystérique, il faut participer, contribuer chaque fois que possible ... De petits gestes suffisent, c’est cela être, selon moi, un consomm’acteur ...


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 16:13

      Facile aussi de se déculpabiliser par tous les moyens en considérant que les autres sont toujours à l’origine de son malheur. Et si les entreprises locales produisaient plus de richesses, elles le réinjecteraient bien dans l’économie, en salaires, en charges sociales (qui repartent ensuite dans l’économie de la santé et des retraites), en impôts (qui repartent ensuite dans l’économie en salaires des fonctionnaires, en investissements et en dépenses courantes de l’Etat), en dividendes (qui repartent ensuite dans l’économie en dépenses des actionnaires ou en investissements dans les entreprises).

      Oui, je cherche à attirer l’attention et une forme de culpabilité sur ceux qui se mettent la tête dans le sable et préfèrent voir dans « le grand méchant riche » la source de toutes leurs difficultés.


    • Yann (---.---.49.82) 26 décembre 2006 16:14

      Même un petit geste c’est difficile, voir impossible, quand on est au smic. J’ai acheté une cuisinière en plastique pour mes filles, dans les 30 euros pour la marque la plus répandue. Ca passe directement à presque 100 euros pour une grande marque. Avec 2 smic, c’est impossible à acheter si on veut contenter tout le monde et continuer à manger et à avoir chaud.


    • Frédo45 Frédo45 27 décembre 2006 11:30

      Ou alors il faut considérer que les enfants issus des classes moyennes voire basses ne méritent pas d’avoir un Noël décent. C’est vrai, quoi, s’ils n’ont pas d’argent, ils n’ont qu’à se serrer la ceinture ! Ou alors, ils choisissent à raison d’acheter bon marché. Comment peut-on leur reprocher ?


    • Zébulon (---.---.224.227) 27 décembre 2006 12:17

      Pour la St-Nicolas de mon fils de 3 ans, je suis allé en octobre à la bourse aux jouets organisée dans l’école du quartier. J’ai donc acheté :
      - 5 livres pour 2.80 euros (état moyen, imprimés en France)
      - un puzzle pour 3 euros (parfait état, fabriqué en Allemagne)
      - un tricycle pour 7 euros (très bon état).

      Total avec quelques biscuits et chocolats : 15 euros.

      Et pour son prochain anniversaire, j’ai aussi acheté un petit établi en bois, de fabrication très artisanale, pour 4 euros et un jeu de Memory (Allemagne ).

      ce faisant :
      - je fais des économies.
      - je n’achète pas de jouets asiatiques,
      - je participe à la revalorisation des objets de 2ème main,
      - je favorise l’économie locale,
      - je n’utilise pas ma voiture,
      - j’éduque mon enfant à l’idée que ce qu’il reçoit comme jouet peut ne pas être neuf.

      J’estime que c’est ma responsabilité, en tant que consommateur d’acheter aussi localement que possible, pour des raisons économiques et écologiques. Et pour les jouets d’enfants en bas âge, oui c’est encore possible d’acheter uniquement européen.


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 27 décembre 2006 23:11

      Félicitations Zebulon, c’est exactement ce genre de messages que je souhaitais entendre d’un lecteur. Vous avez parfaitement raison, votre démarche montre que vous faites preuve d’intelligence et de responsabilité. Pendant que certains se plaignent en se contentant de dire « on n’a pas de pognon » ou que d’autres vous expliquent que « les consoles de jeux ne sont pas fabriquées en France », vous agissez de manière responsable. Vous n’avez peut-être pas plus de moyen que les autres, voire moins, mais vous savez réfléchir. Merci. Merci.

      Juste un regret, même si je me sens moins seul, nous ne semblons pas majoritaires smiley


    • Frédo45 Frédo45 29 décembre 2006 20:27

      Ah ! parce qua dans les bourses aux jouets, il n’y a pas de jouet fabriqué en Asie ? Bien sûr, les objets d’occasion, au-delà de la première main n’ont plus été fabriqués au même endroit !


  • Swing Bob (---.---.73.39) 26 décembre 2006 16:07

    ==> Réactions aux réponse de M.Nieuwbourg et 6R :

    Oui je suis actionnaire, pourtant je n’ai ni l’âme d’un capitaliste ni l’âme d’un apôtre du fric....

    Mais n’oublions pas que nous sommes aussi indirectement actionnaire au travers de l’interessement, de la participation de l’entreprise ou de l’actionnariat salarié.

    Je ne pense pas qu’on puisse me « juger » en tant qu’actionnaire, ce n’est ni une tare ni un défault... C’est juste un des 4 éléments de notre système !

    - En tant qu’actionnaire
    - En tant que consomateur
    - En tant que salarié,
    - En tant que citoyen.

    Qu’on le veuille ou non, les 4 sont inter-dépendants. Aussi, il n’est pas possible d’imaginer une solution qui ne prendrait en compte qu’un ou deux de ces éléments...

    Dans un tel système complexe , voire même schizophrène, votre solution de « consomateur- citoyen - qui protége les salariés » , M.Nieuwbourg, ne peut être efficace car elle ne tient pas compte de l’inter- connexion avec « l’actionnaire »...

    Dans votre cas de figure cela donnerait par exemple :
    - En tant que citoyen je consome priotairement des jouets du Jura afin de protéger les salariés concernés, et j’achète des actions des entreprise en questions afin de leur donner des fonds pour développer leur R&D, financer leur croissance et leur permettre de survivre....


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 16:14

      Vous avez parfaitement raison d’inclure l’actionnaire dans le modèle. Je vous suis à 100% sur ce terrain. Il faut aussi avoir un comportement de capitaliste responsable, et investir dans les entreprises qui nous sont proches.


    • 6r (---.---.188.199) 26 décembre 2006 18:40

      Qu’il est beau et pratique de voir dans l’actionnaire le saint qui ne désire que faire avancer la R&D d’une entreprise.

      Si c’est réellement le cas ceci impose le respect. Mais je suppose que derriere celà il y’a l’attente d’un retour sur l’investissement. Qui ici pourrait dire qu’il vient poser de l’argent dans le but de faire du mécénat. A moins de bien vivre, cette attitude devient rapidement suicidaire.

      Je ne critique pas les actionnaires de vouloir un retour sur leur investissement, je parle d’investissement je pense que c’est le cas. Je ne reproche pas qu’ils demandent un retour interressant, ce qui en general se traduit par une augmentation des bénéfices de l’entreprise pour laquelle ils ont investit. Cette augmentation des bénéfices fait augmenter les dividendes, qui font du coup augmenter le prix des actions, globalement c’est bien le principe.

      Je ne critique toujours pas je regarde le monde. Je dit que tout le monde est responsable à tous les niveaux. Tant les entreprises qui vegetent que celle qui décident de sous traiter la R&D directement à Taiwan.

      Pour revenir sur ce que je dis de facon incompléte (je me demande par ailleurs si je ne l’ai pas déjà précisé), quand je parles d’acheter francaise, il serait plus exact de formuler comme suit :

      il faudrait acheter des produits fabriqués dans des pays ou les ouvriés on un salaire décent, et raisonnable. Le libéralisme ne fonctionne, du haut de mes faibles connaissances, que si le marché est sain, donc tout plus ou moins au même niveau, même niveau de vie, même niveau de rémunération des salariés, même cout de la vie. Autrement dit ca reste une utopie au même titre que le communisme.

      J’ai du mal à critiquer le systéme qui sur le long terme voit une harmonisation plutôt vers le haut, mais je me dis aussi que si la volonté était là, on pourrait éviter des états intérmédiaires, et des années où la frontiére entre élévation du niveau de vie de l’ensemble de la population et risque de voir s’écrouler le niveau de vie de la tranche moyenne et faible est de plus en plus tenue.

      C’est un avis que je partage souvent avec moi même. Je reste convaincu que l’actionnarat est une bonne chose, mais actuellement l’actionnarat est dangereux, à trop remunerer les actionnaires on oublie de rémunérer les salariés, le risque est évident, baisse des ventes ... augmentations des couts ou delocalisations et donc chomage. Bref tout se joue à peu de choses, et sans régulateur ca risque de se finir plutôt trés mal.


  • frederic9 (---.---.232.32) 26 décembre 2006 16:12

    Pourquoi les chinois n’auraient-ils pas le droit de devenir riches ? Pour devenir riche, il faut bien qu’ils vendent leurs produits. Si nous les en empêchons, ils prendront des mesures de rétorsion, avec la complicité du Monde entier. Or la France a besoin du Monde entier, et non l’inverse.

    Pourquoi les français devraient-ils être plus riches que les chinois, comme celà a été le cas depuis plusieurs siècles ? Sont-ils plus intelligents que les chinois ? Lorsqu’on lit certains posts sur les forums d’Agoravox, il est permis d’en douter.

    Les évolutions économiques du Monde actuel corrigent seulement aujourd’hui un certain nombre d’anomalies injustes, un certain nombre de disparités de revenus injustifiables, qui n’ont pu se maintenir jusqu’à nos jours qu’à la suite d’un concours de circonstances fortuites.

    Dans la panique qui nous saisit, prenons garde à ne pas finir de scier nous-mêmes la branche sur laquelle nous sommes assis, tant bien que mal, pour quelques temps encore. Certains discours anti-économiques, qui appellent à « transformer » la société, sont des discours de gribouilles.

    Pour faire quoi au juste ? Ceux qui appellent à cette « transformation » ont-ils subitement inventé l’eau tiède ? ou bien le fil à couper le beurre ?

    D’où leur vient leur science toute nouvelle qui leur permet d’imaginer des solutions grandioses ?

    Que les français ferment un peu leur clapet et travaillent davantage. En faisant marcher un peu leur cervelle, s’il leur en reste.


    • Soren (---.---.209.50) 26 décembre 2006 20:07

      Je ne suis pas persuadée que les chinois qui triment 15 heures par jour dans les usines pour un salaire de misère, soient en train de s’enrichir ... C’est justement parce que la Chine exploite cette main d’oeuvre corvéable à merci (droit social inexistant, interdiction des syndicats) qu’elle peut afficher une croissance à deux chiffres.


  • Stephane Klein (---.---.19.227) 26 décembre 2006 16:46

    Voila une reflexion qu’on se pose pas dans les pays a faible chomage, vous savez, a peu pres tous les pays dynamiques ou les emplois perdus, souvent a faible valeur ajoutee, sont remplaces par des emplois a forte valeur ajoutee.

    Le Royaume-uni n’a plus d’industrie du jouet non plus, ou si peu et n’en fait pas tout un plat.

    Quant au principe de la specialisation, c’est une evidence, il est fini le temps ou un pays pouvait imaginer etre present dans tous les secteurs economiques.

    La Suisse, son chocolat, ses banques, sa chimie et quelques autres industries, accessoirement son fonctionnement liberal, caracole a 3.7% de chomage, et c’est la crise.....


    • Zébulon (---.---.205.173) 27 décembre 2006 14:26

      La Suisse pratique de façon intelligente un mélange de libéralisme et de protectionnisme ; c’est là sa force...


  • Dragoncat Dragoncat 26 décembre 2006 17:17

    @ L’auteur

    L’intention est belle... Mais votre argument final démolit malheureusement l’ensemble de votre propos.

    Vous nous faites dans le dernier paragraphe la démonstration : « achat chinois = licenciements français = plus de charges = plus d’impôts ».

    C’est un sophisme ou de la simplification outrancière.

    Si je prolonge votre raisonnement : « achat français = moins de licenciements = moins de charges = moins d’impôts » ??? :-0

    Vous pensez sincèrement que si nous nous mettons tous demain à acheter français (quelles que soient les différences de prix), nous allons demain payer moins d’impôts ???

    C’est simpliste, réducteur et malheureusement faux. Selon vous, il n’y a plus qu’à acheter exclusivement français et nous verrons dans un monde merveilleux les salaires augmenter, les impôts diminuer... Et pourquoi pas la disparition pure et simple du chômage dans la même équation ?

    Cela ressemble dangeureusement aux propositions d’un Besancenot qui propose de faire revenir toutes les grandes entreprises dans le giron de l’état et d’interdire les licenciements pour créer le bonheur sur Terre.

    Ca comprend comme pré-supposé que toutes les entreprises françaises fonctionnent en France et les étrangères à l’étranger. Les consommateurs des produits Ikéa n’achètent pas français, mais combien de salariés la marque Ikéa fait-elle vivre en France ? Si nous cessons tous en masse d’acheter Ikéa, ça ne va créer aucun licenciement ? Aucun chômeur supplémentaire ?

    Votre raisonnement est peut-être à revoir...


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 17:37

      De Villepin un peu plus haut, maintenant Besancenot... je couvre décidément tout l’échiquier politique à moi tout seul, merci de cette importance non méritée que vous me donnez smiley

      Je ne dis pas que d’acheter français fera baisser les impôts, je dis juste que la fermeture des entreprises françaises (regardez ce qui se passe dans la chaussure, chez Dim, et dans bien d’autres secteurs) entraine des milliers de licenciements. C’est un fait. C’est aussi un fait que ces licenciements entrainent la prise en charge des personnes concernées par les Assedic, les fonds de solidarité... C’est un fait. Or, ces assurances diverses fonctionnent par répartition c’est à dire qu’elles sont financées par les cotisations de ceux qui restent à travailler. Si vous augmentez les besoins de ces assurances, vous augmentez soit le déficit soit les cotisations de ceux qui restent. C’est un fait.

      Tout le reste n’est que spéculation. Tenons-nous en aux faits.


    • Dragoncat Dragoncat 26 décembre 2006 18:05

      Je citais Besancenot car votre position tient plus du dogme - ou de la méthode Coué - que de la logique.

      Vous avez raison, tenons-nous en aux faits.

      Le fait est - voir mon commentaire plus bas - que si vous achetez français en priorité, des entreprises étrangères implantées en France vont logiquement en souffrir... A moins d’acheter tous vos biens de consommation en double !

      Et si ces entreprises en souffrent, elles devront aussi licencier.

      Et là, je vous cite... « C’est aussi un fait que ces licenciements entrainent la prise en charge des personnes concernées par les Assedic, les fonds de solidarité... »

      Démonstration est faite que votre raisonnement se mord la queue.

      Dire qu’acheter français va améliorer notre situation économique, c’est se mentir en regardant la réalité par le petit bout de la lorgnette. Si ça peut soulager votre culpabilité, c’est bien, mais ce sera la seule amélioration réelle.

      Cordialement...


    • (---.---.138.115) 26 décembre 2006 18:20

      « Ca comprend comme pré-supposé que toutes les entreprises françaises fonctionnent en France et les étrangères à l’étranger. Les consommateurs des produits Ikéa n’achètent pas français, mais combien de salariés la marque Ikéa fait-elle vivre en France ? Si nous cessons tous en masse d’acheter Ikéa, ça ne va créer aucun licenciement ? Aucun chômeur supplémentaire ? »

      Non, pour moi ce qui est pénalisant dans l’exemple que donne l’auteur, ce n’est pas que les jouets viennent d’une entreprise chinoise, mais qu’ils soient produit en Chine. Ce n’est pas génant d’acheter chez Ikea ou McDonald (à part le fait que ce soit imboufable pour le dernier) puisqu’ils génèrent des emplois et achète des produits français. Idem pour certaines marques de voitures et certains pans de l’industrie. Il ne faut pas être angélique, la France ne peut pas produire QUE des centrales, des airbus et des TGV (et quand ils sauront les produire nous feront quoi ?). Nous aussi nous avons des travailleurs manuels qui ont besoin de vivre sans devoir accepter un salaire et un couverture sociale à la chinoise pour rester compétitif.

      D’ailleurs qu’est ce que le commerce équitable, sinon accepter de payer des produits plus cher que le prix du « marché » pour permettre à certaines populations locale de vivre décemment de leur travail. Et au rythme où les délocalisations détruisent des emplois dans certaines régions, il faudra penser à un programme « Max Franchouillard » pour aider nos concitoyens.

      @ Dragoncat

      « Vous pensez sincèrement que si nous nous mettons tous demain à acheter français (quelles que soient les différences de prix), nous allons demain payer moins d’impôts ? ? ? »

      Qu’est ce qui te gène la dedans, plus d’achats Français = plus de produits français, moins de chomeurs, plus de rentrées fiscales et sociales et donc moins d’impôts (ou de déficit si l’on choisi de rembourser la dette qui pèse lourd chaque année sur le porte monaie des français) ; Tu n’est pas d’accord ?


  • Plutot mort que ..... (---.---.28.210) 26 décembre 2006 17:18

    Le consommateur a toujours raison !!! Vous n’y changerez rien ! Donc il achète ce qui lui convient, c’est à dire ce dont il a besoin et au meilleur prix ! Et même s il doit y perdre son emploi, il continuera !


  • candidat 007 (---.---.122.128) 26 décembre 2006 17:18

    principe de base du consomm’acteurs ;

    « Tous les commerçants sont des voleurs et des profiteurs ».


  • Dragoncat Dragoncat 26 décembre 2006 17:25

    Oups, j’allais oublier...

    Pour être cohérent, il faut suggérer très vite à tous les pays du monde de faire comme nous, et de cesser d’acheter français.

    Puisque aucune de nos activités économiques n’est basée sur l’exportation, ça ne devrait pas poser de problème. Et les chinois comme d’autres seraient surement ravis de continuer à nous acheter vins, avions, TGV, technologies, etc une fois que nos consomm’acteurs les auront foutus à la porte.


    • ZEN zen 26 décembre 2006 17:44

      Il serait bien utile de faire retour sur l’analyse récente d’un auteur de ce site (sans oublier sa première partie).Il prend un recul maximal et analyse avec rigueur le « wall-martisation » de notre économie...bien loin des injonctions moralisantes ,inadaptées et inefficaces.

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16216


  • crévindieu (---.---.4.20) 26 décembre 2006 17:52

    Il n’y a pas longtemps mon lecteur de DVD est tombé en panne:j’avais le choix,pour le même prix, entre le faire réparer ou en acheter un neuf fabriqué en Chine...Je suis un saint devinez mon choix....

     smiley


    • (---.---.138.115) 26 décembre 2006 18:23

      et quand tous les fabricants français auront jeté l’éponge ou mis la clé sous la porte, devine un peu ce qui va se passer ... smiley


  • gérald (---.---.203.140) 26 décembre 2006 18:13

    cher Philippe NIEUWBOURG je pense que tu as voulu provoquer pour faire réagir et apparemment c’est gagné ! Maintenant c’est vrai que tu y vas un peu fort quand même ! La recherche du prix le plus bas n’est pas non plus de la radinerie mais bien souvent une obligation !


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 19:33

      En effet Gérald, j’ai voulu provoquer et faire réagir pour lancer le débat... réussi en effet... Je ne suis pas sur que tous les commentaires fassent réellement avancer la réflexion mais au moins cela a permis à chacun d’exprimer son opinion.


  • La Taverne des Poètes 26 décembre 2006 18:29

    Je ne peux que voter contre votre article. Analyse économique bien trop courte pour ne pas dire inexistante, tirage trop appuyé sur la corde sensible de la culpabilté. Et circonstance aggravante : vous êtes journaliste. (Sans doute que vous réservez vos meilleurs papiers pour d’autres medias et que vous venez ici vous défouler ...)


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 19:38

      Votre commentaire, cher ami, est quelque peu mesquin. Je ne suis que journaliste en effet, et vous êtes Poête ! Je n’ai pas votre culture, j’en suis conscient et je m’en désole. Je vois à vos autres articles que vous semblez avoir une dent contre les journalistes. Je ne me sens pas trop concerné car je n’ai fait aucune école de journalisme, j’écris essentiellement pour le web, et je ne prétends pas détenir la science infuse. Vous avez votre opinion, quoique votre critique de mon débat ne soit pas fort constructive, mais je la respecte. Je suis d’ailleurs convaincu que nous aurons encore de nombreux échanges si je publie prochainement un papier que j’ai sous le coude sur le poids déraisonnable de la fonction publique en France. Mais je sais, c’est un peu facile. Amicalement, Philippe


    • La Taverne des Poètes 26 décembre 2006 19:56

      Vous avez mal interprété mes propos : je veux dire que vous sachant journaliste, j’en attendais mieux de vous. Et non pas que je déteste les journalistes. LOL !


  • bb (---.---.134.117) 26 décembre 2006 18:37

    Ha.....Que c’était bien quand on pouvait dire :« mange ta soupe les petits chinois n’en ont pas » Et on disait cela avec un air de desespoir à peine hypocrite car voila ils ont la soupe et bientot l’argent de la soupe. Nous devrions être heureux au contraire et pas contrariés. Ils aiment manger et maintenant qu’ils sont habitués c’est à leur tour un jour de dire« regarde les petits occidentaux ils n’ont même pas de soupe à manger » et ce jour là le chinois sera grand et gros...... bb


  • Le péripate Le péripate 26 décembre 2006 18:52

    L’auteur a, évidemment, écarté l’idée horrible du protectionnisme. Alors ?

    Le consommateur, dans son raisonnement, a privilégié la quantité !!! Mais, voilà !!!

    C’est pas formidable, ça. Le prolo, qui manque évidement de goût ( il parait même qu’il vote Le Pen), est assez con pour acheter des jouets chinois !!!

    L’auteur, individu cultivé, bien sûr a offert des jouets en bois, choisi avec goût.

    Le Peripate.


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 19:40

      « L’auteur » n’est pas parfait, loin de là... N’ayant pas d’enfants je n’ai pas eu à devenir schizo en achetant des jouets et en écrivant cet article. Mais j’ai acheté pour Noël un livre imprimé en Europe et un coffret de CD dont je vous avoue que je ne sais pas où ils ont été pressés. Voilà, je suis franc... pas parfait, mais franc smiley


    • Le péripate Le péripate 26 décembre 2006 20:59

      Je suis persuadé que vos intentions, en écrivant cet article, étaient bonnes, et je crois effectivement à votre franchise.

      Le problème vient de la confusion que votre raisonnement entretient entre le consommateur, d’une part, et le citoyen, d’autre part. Le consommateur est une créature du marché, et vouloir lui faire jouer un rôle écologique ou politique, est à mon sens (mais je me trompe peut-être) une pure utopie.

      Le citoyen, par contre, peut prendre des décisions politiques.

      Cependant, il est vrai que certains secteurs de la société peuvent adopter des modes de consommations « écolo » ou « made in France ». Ces modes peuvent, alors, bien sûr, servir à se distinguer ( je roule au pétrole vert qui pousse en France), mais resteront l’apanage d’une classe.

      Restera alors la stigmatisation de ceux qui ne consomment pas « responsable », qui ne votent pas « responsable ». C’est à dire le peuple, le populo, l’ignorant, le beauf, le prolo, le con, ...

      Le Peripate.


  • AVEVA (---.---.201.24) 26 décembre 2006 19:03

    Ce n’est pas possible !

    Vous lisez « La VF » et vous écrivez :

    « Au lieu de consacrer 12, puis 15, bientôt 20% de rendement aux actionnaires, ne devraient-elles pas baisser les prix des produits ?.. »

    Voulez-vous préciser sur ce site quelle entreprise a jamais distribué ne serait-ce qu’une fois 12% de dividende à ses actionnaires.

    Actuellement l’entreprise la « plus généreuse » est (paradoxalement) France Telecom qui distribue un coupon de 5%, mais il faut dire quelle a été privatisée à 35€ et n’en vaut plus que 20 ! ce qui ramène le rendement à 3%.

    La moyenne des dividendes distribués tourne autour de 1,5% avant impôts, si vous trouvez que c’est le « jackpot » n’hésitez pas placez vos économies sur EURO DISNEY vous vivrez bien.

    AGORAVOX est un forum sérieux, évitez de raconter n’importe quoi !


  • cbof (---.---.227.79) 26 décembre 2006 19:24

    Comme l’a dit un intervenant plus haut, le consommateur a toujours raison. S’il achète chinois, c’est que quelque part, il en a besoin. Le reste c’est du blablabla.. Et si on fait du protectionisme, les chinois sauront nous répondre dans les années à venir. Et là ca va vraiment nous faire mal.


  • rock.marshall41 (---.---.47.157) 26 décembre 2006 19:31

    Bizarre, votre article ne mentionne nulle part l’achat de jouet via eBay... Drole de journaliste que vous êtes.


    • Philippe NIEUWBOURG (---.---.203.127) 26 décembre 2006 19:43

      En effet, je n’ai pas mentionné eBay. Mais pourquoi aurais-je du ? Expliquez-nous... « journaliste » ne veut pas dire parfait, loin de là... et je ne le prétends pas.

      Voulez-vous dire que le fait d’acheter sur eBay des produits fabriqués à l’étranger va dans le sens de mon propos ? Je ne vois pas bien la différence par rapport au sujet, entre acheter sur eBay, sur un autre site, ou dans un magasin classique. Dites-nous ce que vous en pensez.


  • Michael (---.---.65.16) 26 décembre 2006 19:43

    Excellentes vérités pourtant, mais les consommateurs sont des veaux (dixit de Gaulle).

    Votre article fera autant d’effet sur cette masse amorphe que si vous pissiez dans un violon.

    Bon courage.


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