vendredi 26 décembre 2008 - par sisyphe

Lettre à France

Ma France,

C’est dans un étrange sentiment, que je te quitte, je ne sais pour combien de temps.

Te voila, depuis maintenant, de longues années, plus spécifiquement les dernières, et pour de longues années encore, hélas, aux mains des forces de l’argent, du démantèlement de ton système et de ton lien social, au profit d’un état devenant de plus en plus policier, de lois de plus en plus répressives, des lois d’exception, sous le prétexte pseudo compassionnel de faits divers érigés en faits de société.

Frappée, comme les autres pays du monde, par cette crise provoquée par les banksters et les spéculateurs d’ un système inique, oppresseur, aggravant les inégalités, créateur de misère, de famines ; tes dirigeants, comme ceux des autres pays, s’empêchent d’en tirer la leçon, et, derrière les discours de façade destinés à égarer la galerie, s’apprêtent à relancer la même machine, dont le fonctionnement produira les mêmes effets dévastateurs pour les mêmes catégories de ciotyens ; tout à l’heure, demain, après-demain….

Bien sûr, tu ne pourrais rien toute seule, liée que tu es dans ce système absurde, où les mafias du libéralisme imposent au monde leur loi du plus fort, et retirent les prodigieux bénéfices d’une exploitation de plus en plus irréversible des hommes et de la terre.

Mais là où, en d’autres temps, tu sus montrer aux hommes le chemin vers plus de justice, d’égalité, de liberté, de fraternité, où ton peuple, grâce à son esprit rebelle, sa saine révolte, sut indiquer le chemin des droits de l’homme , tu n’es plus, aujourd’hui, qu’une voix atone dans le concert des nations prises dans le filet de la consommation, du pseudo libre-échange, de l’individualisme, du morcellement, de la résignation au laisser-faire dévastateur des tout-puissants marchés.

Là où tu indiquais la route du progrès d’une seule voix, pour le profit de tous tes fils, ne s’élèvent plus que quelques clameurs corporatistes, destinées à conforter des égoïsmes sectoriels, et, grâce au jeu classiquement machiavélique des forces de pouvoir, des oppositions de catégories de citoyens entre eux, du rejet, des schismes, des communautarismes s’excluant les uns les autres.

Toi qui a toujours été une fille d’immigrés, venus de tous horizons, et qui ont fait la richesse de ta culture métisse, te voilà devenue bassement raciste, laissant s’opposer tes enfants entre eux, reniant la diversité qui fut ta force.

Toi qui fut la fille des lumières qui éclairèrent le monde de leur formidable clarté, te voilà plongée dans l’obscurantisme de la chasse aux sorcières et des charters de la honte.

Toi qui fus la patrie de Piaget, de Freinet, de Dolto, toi qui érigea en modèle pour le monde ton école obligatoire, libre et laïque, te voilà à faire la traque à tes propres enfants, à les ficher, les encarter, les fliquer, dès l‘âge de 3 ans (! !!!)
à vouloir les enfermer à 12 ans,
quand les vrais truands tiennent, en toute impunité, le haut de ton pavé…

Marianne, on t’a mis un sale grappin dessus, et on ne sent plus ta force de révolte contre cet asservissement des tes idéaux.

Certes, tu n’es pas la seule à subir cette oppression ; elle est, aujourd’hui, comme on dit, globalisée, mondialisée : les forces qui l’exercent se moquent bien des états, des frontières, des océans ; elles ne connaissent aucune barrière à leur soif de pouvoir, de domination, de profit de quelques vampires, au détriment des 9/10 èmes de l’humanité.

Certes, il y a, sur cette terre, plus de la moitié de ses habitants qui survivent dans des conditions indignes, indécentes, honteuses, sans accès à l’eau, aux soins, à la nutrition, à l’éducation, à une simple vie décente,

Mais, sur ton sol même,
alors que plus de 10% de tes fils vivent sous le seuil de pauvreté, que 3,3 millions sont mal logés, que plus de 100 000 vivent sans toit, meurent dans tes rues, que les inégalités s’aggravent, que la paupérisation gagne tes travailleurs, que le chômage explose, que la précarité s’accroît pour tes anciens, chacun semble confiné à essayer de tirer sa propre épingle du jeu, en détournant les yeux de ses voisins, et en désignant à la vindicte quelques boucs émissaires…

Toi qui es à l’origine de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, ta liberté fout le camp de tous les côtés, sans qu’on entende le grondement de la légitime colère qui devrait, comme aux heures graves, faire descendre ton peuple dans la rue.

Ta télé, tes journaux, tes médias sont aux ordres ; on démolit ton école, tes hôpitaux, ta justice, on supprime tes droits si chèrement acquis ; on te vole au profit de ceux qui t’exploitent, on dénature ta terre, on pollue tes eaux, on souille l’air que tu respires, on te fiche, t’encarte, on te flique…

Dans les taudis laissés pour compte de tes banlieues urbaines, une partie de tes fils sont laissés à l’abandon d’une vie sans amour, sans occupation, sans espoir, surtout…livrés au désoeuvrement, matrice de toutes les dérives…

Dans tes prisons surpeuplées, où l’on n’a jamais enfermé autant, cohabitent, dans des conditions indignes, de petits bandits, des malades qu’on ne soignera jamais, des désespérés qui n’ont plus que la mort pour solution, de pauvres hères, de plus en plus jeunes,livrés en pâture à ce terreau de la délinquance, condamnés à vie, même leur peine finie… quand les vrais voyous, ceux qui jouent ton destin au casino de leur soif inextinguible de tes richesses ; volées, truandées, captées, soustraites, dilapidées, pavanent dans les paradis dorés où un soleil livide blanchit l’argent des armes, de la drogue, du sang et de la sueur…

Tu es, Marianne, comme le monde entier, soumise au joug des mafias financières, des ploutocrates obscènes, des prédateurs et des privatiseurs du vivant ; et tu sembles te laisser faire, résignée, inerte, divisée…

C’est vrai que tu ne peux pas, seule, renverser le cours des choses, opérer l’indispensable redistribution des cartes, des biens, de la justice : alors, il te faut t’allier, allier ta jeunesse, et tous ceux que la révolte, la colère, la soif de justice habitent encore, à cette multitude, qui, tout autour du monde, subit cette oppression, mais se bat, avec l’espoir d’y mettre fin.

Tu peux déclencher, toi ; la belle, la rebelle, l’insoumise, ce mouvement d’aile de papillon qui pourra parcourir la terre, comme une vague libératrice, vers les horizons enfin éclaircis de ton espérance…
Tu peux être, de nouveau, le phare d’un monde plus juste, plus libre, plus fraternel : encore y faut-il retrouver ta solidarité, la fraternité de ton peuple, la chaleur d’être ensemble, le plaisir du partage…

Je ne saurais désespérer de ta prochaine révolte ; elle va venir, je le sais ; déjà ta jeunesse retrouve le chemin de la rue, de la solidarité, de la saine rébellion…

En attendant, je te quitte pour quelques temps, pour des cieux plus sereins, plus amicaux, plus pacifiques.

Tu vas probablement me manquer, mais je dois avouer que je ne suis pas fâché de partir m‘enrichir d‘autres horizons, d‘une autre culture, respirer un air moins pesant, moins confiné, moins soumis à cette oppression rampante qu’imposent, quotidiennement, ceux, au pouvoir, qui usurpent ton nom…
 
 Je reste à soutenir tous ceux qui continuent à combattre pour empêcher ton asservissement, pour retrouver ta liberté, ton souffle, ton esprit frondeur.

A côté de tous ceux qui se battent, chaque jour, pour assurer leur survie.

A tous les ennemis de la liberté, aux complices des affameurs, des mafias, de l’assujettissement des autres, aux valets du dieu-fric, à tous les membres de la secte du « marché », du chacun sa gueule et de la loi de la jungle, à tous les racistes, les xénophobes, les « de souche », les diviseurs des français entre eux, je te promets qu’on va bien finir par les empêcher de te nuire…

A tous ceux qui peuvent profiter encore de ta douceur de vivre, je compte sur leur solidarité, pour y associer, y recueillir tous tes enfants, de quelque couleur, de quelque confession, de quelque endroit qu’ils viennent.

Que renaisse ta tradition de terre d’accueil, ta chaleureuse bienveillance, ton hospitalité offerte aux enfants du monde en souffrance, comme un fanal de liberté et de fraternité. 

Et, puisque je m’éloigne, sache que tes images, tes parfums, tes rivages, ne manqueront pas de me manquer...

Allez, pas d’effusions larmoyantes, je sais que tu vas te ressaissir, retrouver ta fierté rebelle, le souffle de ta liberté.

Et, comme disait l’autre ; ce n’est qu’un...

 ;-)







216 réactions


    • Coïtum ergo Deus est 27 décembre 2008 13:19

      militer nuit grave


    • zelectron zelectron 1er janvier 2009 00:13

      et donc la pauvre France ?

      ...elle est la meilleure et la pire (comme la langue d’Esope) c’est un raffinement, un déchet, une exergue, un miasme, une extase, un vomi, une merveille, un raffinement, une pourriture, un haut le coeur, une extrème beauté, un idéal, des mots, des attentes, une déception à la mesure, un espoir, un feu de joie, un plaisir infini, un sacrifice, un honneur, une déchéance, et elle aime à en mourir, elle a ce que certaines nations n’ont pas : elle est humaine...


  • Le péripate Le péripate 26 décembre 2008 16:15

     Et il n’y aura pas internet dans cette endroit, où l’on respire un air plus pur et moins pesant ? Connaissant tes opinions, je m’interroge ... Le Vénézuéla ? Cuba ? Chine ? Corée du Nord ? Iran ? Avec les Farcs en forêt colombienne ? Avec les naxalites en Inde ? Avec les maoïstes au Népal ? Mystère.....

    Evite en tout cas les démocraties libérales d’Europe, d’Amérique, et quelques autres. Tu regretterais le socialiste Sarkozy, ce qui serai un comble !

    Et j’espère que les violences que tu appelles, je veux dire les révoltes que tu crois historiquement nécessaires , n’auront pas lieu.

    Marche à l’ombre.






  • fouadraiden fouadraiden 26 décembre 2008 16:27


     Bonjour cher ami,

    "Toi qui a toujours été une fille d’immigrés, venus de tous horizons, et qui ont fait la richesse de ta culture métisse, te voilà devenue bassement raciste, laissant s’opposer tes enfants entre eux, reniant la diversité qui fut ta force"


     tu forces un peu trop sur la première partie de la phrase je trouve , mais comme c’est pour la bonne cause on te pardonne même si c’est évidemment du baratin cette histoire .


    • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 16:38

      Quel baratin ? 
      A part le Brésil, les Etats-Unis actuellement, quel pays plus métissé que la France ? 

      • En France, l’immigration est très ancienne. Elle a surtout concerné des personnes des classes supérieures jusqu’à la Révolution industrielle, venant notamment dans l’entourage des souverains. L’immigration de travailleurs se fait en réponse au malthusianisme des Français, sensible dès le milieu du XVIIIe siècle et les vagues d’immigration nombreuses suivent les phases de croissance économique : 1850-1873 (1,5 million de personnes), 1896-1930 (2,5 millions de personnes) et 1945-1975 (4 millions de personnes), soit 25 fois plus que durant les « Grandes Invasions de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen Âge[22].
      • Du milieu du XIXe siècle à 1914, les immigrés sont originaires des pays limitrophes de la France ; principalement de Belgique et d’Italie, qui constituent les deux tiers des immigrants, mais aussi d’Allemagne, de Suisse et d’Espagne, qui constituent de 7% à 9% des immigrants en France alors qu’on compte moins de 5% de Britanniques, Russes et Austro-Hongrois et que la part des étrangers non européens est quasiment nulle. Le recensement de 1851 est le premier à faire apparaître la catégorie « étranger » qui représente alors 1% de la population totale, 2 % vers 1872. Les Belges représentent 40% de cette immigration.
      • Durant l’Entre-deux-guerres, les Italiens constituent le groupe le plus important, alors que l’immigration des Belges, des Suisses et des Allemands s’atténue et que celle des Espagnols (réfugiés) et des Polonais s’intensifie. Ces derniers présentent une nouveauté : ils ne viennent pas d’un pays frontalier. La Seconde Guerre mondiale provoque de nombreux départs, environ 300 000 étrangers quittent la France entre septembre 1939 et juin 1940.
      • Après la Seconde Guerre mondiale, jusqu’a la fin des années 1960, les tendances précitées se maintiennent alors que l’immigration en provenance du Portugal puis du Maghreb et de l’Afrique noire s’intensifie. En 1970, l’immigration connaît une forte croissance non européenne et maghrébine. En 1975, les Algériens sont le second groupe d’étrangers le plus important en France, avec un taux de 20% des immigrants.
       smiley

    • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 16:50

      Un tableau des immigrés récents en France  : ils sont, en tout, plus de 16 millions...

      Les plus nombreux étant ................ les portugais !
       smiley


    • fouadraiden fouadraiden 26 décembre 2008 17:16

       elle est un peu drôle cette conception du métissage( pas la tienne mais celle qu’on constate)

       ouais, on nous dit la même chose de Bruxelles ,et ici la moitié des élèves des écoles sont soit maghrébins ou turcs d’origine. depuis tt le monde parle de sociétés multiculturelles...mais j’arrive encore à distinguer de visu un Belge d’un Turc.

       faut se méfier des tableaux. ils faussent le regard et ne parlent pas.

       honnêtement et sans chercher à polémiquer inutilement je ne pense pas que les sociétés européennes soient des sociétés composées d’individus métissés.

      maintenant que certaines d’entre elles juxtaposent différentes communautés ethniques les unes sur les autres ne font pas d’elles des sociétés métissées.pas encore.

       au Maroc par exemple , je trouve les individus marocains bpc plus métissés qu’en France ou qu’à Bruxelles, et ce sans même jamais éprouver la nécessité de recourir au baratin égalitaire ....


       smiley



    • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 11:56

      Pouir Sisyphe, un Marocain, c’est pareil qu’un Allemand

      Un Sénégalais, c’est pareil qu’un Italien

      un Sri Lankais, c’est pareil qu’un Belge

      un Malien, c’est pareil qu’un Polonais

      un Tunisien, c’est pareil qu’un Espagnol

      un Gabonais, c’est pareil qu’un Russe

      un Malgache, c’est pareil qu’un Suisse,

      un Vietnamien, c’est pareil qu’un Hongrois

      seulement, ce qu’il ne remarque pas ,ce plouc, c’est que les Allemands, les Italiens, les Belges, les Polonais, les Espagnols, les Russes, les Suisses se sont intégrés sans que jamais personne ne fasse état d’une nécessaire politique d’intégration.

      Politique d’intégration, dont tous les modèles s’effondrent les uns après les autres ! En Espagne comme en Angleterre, en Italie comme en Allemagne, aux Pays-Bas comme en Suède ! Et en France comme partout ailleurs.


    • fouadraiden fouadraiden 27 décembre 2008 13:04


       bien sûr , mais ce sont les gens comme vous BG qui empêche la conception de l’auteur d’exister. Et vous êtes encore nombreux.


       a priori personne n’a raison même si les faits vous donnent entièrement raison .un Allemand n’est pas un Turc. Ni le contraire.


       - Soutien aux Palestiniens de Gaza , ça barde...


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 16:58

      Tu te trompes, bois bidule : je sais reconnaître que les gens sont différents, et bien heureusement, car la richesse vient, justement de ces différences. 

      En revanche, rien ne ressemble plus à un con qu’un autre con ; de quelque nationalité, couleur, confession, qu’il soit : et tu nous en apportes quotidiennement la preuve !
       smiley


    • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 18:57

      ce sont les gens comme vous BG qui empêche la conception de l’auteur d’exister

      Absolument pas ! Fondamentalement, c’est la nature humaine qui s’y oppose. Elle est foncièrement clanique depuis la nuit des temps.

      Elle intègre des solidarités naturelles qui se déploient en cercles concentriques, à partir du noyau familial. Jean-Marie Le Pen a parfaitement illustré cette réalité universelle et éternelle : - Je préfère mes filles à mes cousines, mes cousines à mes voisines et mes voisines à des étrangères.

      Dans ce contexte, la solidarité - ou la fraternité - selon Sisyphe, apparaît comme une posture intellectuelle, un choix volontaire, une démarche délibérée donc artificielle, à partir de quoi, par définition, on n’a jamais rien construit qui soit à la fois durable et solide...

      D’où les échecs systématiques et récurrents des idéologies proches des convictions de Sisyphe et consorts.


    • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 19:54

      bien sûr , mais ce sont les gens comme vous BG qui empêche la conception de l’auteur d’exister.

      Absolument pas ! C’est la nature humaine qui intervient, dans le cas particulier. Dans une déclaration fameuse, Jean-Marie Le Pen en a parfaitement résumé le fonctionnement à la fois universel et éternel : - Je préfère mes filles à mes cousines,. mes cousines à mes voisines et mes voisines à des inconnues.

      De là découle des solidarités naturelles que les migrations détruisent : elles nous font vivre au milieu de gens qui ne nous sont rien, donc qui nous sont indifférents.

      Aux antipodes, la solidarité - la fraternité - selon Sisyphe est une posture intellectuelle, le produit d’une démarche réfléchie, délibérée, volontaire, donc parfaitement artificielle, limite bidon, qui ne débouche jamais sur rien qui soit à la fois solide et durable.

      D’où les échecs systématiques et récurrents des idéologies proches des "valeurs" prônées par Sisyphe et consorts. On s’en consolerait s’il ne fallait sans cesse se battre pour mettre en garde ceux qui pourraient se laisser séduire par ce genre de chimères.


    • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 20:06

      bien sûr , mais ce sont les gens comme vous BG qui empêche la conception de l’auteur d’exister.

      Absolument pas ! C’est la nature humaine qui joue, dans le cas particulier. Dans une déclaration fameuse, Jean-Marie Le Pen en a parfaitement résumé le fonctionnement à la fois universel et éternel : - Je préfère mes filles à mes cousines,. mes cousines à mes voisines et mes voisines à des inconnues.

      De là découlent des solidarités naturelles que les migrations détruisent : elles nous font vivre au milieu de gens qui ne nous sont rien, donc qui nous sont indifférents.

      Aux antipodes, la solidarité - la fraternité - selon Sisyphe est une posture intellectuelle, le produit d’une démarche réfléchie, délibérée, volontaire, donc parfaitement artificielle, limite bidon, qui ne débouche jamais sur rien qui soit à la fois solide et durable.

      D’où les échecs systématiques et récurrents des idéologies proches des "valeurs" prônées par Sisyphe et consorts. On s’en acommoderait s’il ne fallait constamment se battre pour mettre en garde ceux qui pourraient se laisser séduire par ce genre de chimères.

    • fouadraiden fouadraiden 27 décembre 2008 22:14


      ouais si c’est la nature humaine, qu’y peut-on, effectivement smiley

       Encore qu’affirmer qu’une telle nature existe prouve probablement qu’elle n’existe pas.


       les sociétés occidentales devraient assumer plus franchement la xénophobie dont elles font preuve. 

       mais je comprends.

       faut qu’on essaie une autre civilisation, celle-ci on connaît ses limites, juste pour voir......


    • Bois-Guisbert 28 décembre 2008 10:26
      bien sûr , mais ce sont les gens comme vous BG qui empêche la conception de l’auteur d’exister.

      Absolument pas ! C’est la nature humaine qui joue, dans le cas particulier. Dans une déclaration fameuse, Jean-Marie Le Pen en a parfaitement résumé le fonctionnement à la fois universel et éternel : - Je préfère mes filles à mes cousines,. mes cousines à mes voisines et mes voisines à des inconnues.

      De là découlent des solidarités naturelles que les migrations détruisent : elles nous font vivre au milieu de gens qui ne nous sont rien, donc qui nous sont indifférents.

      Aux antipodes, la solidarité - la fraternité - selon Sisyphe est une posture intellectuelle, le produit d’une démarche réfléchie, délibérée, volontaire, donc parfaitement artificielle, limite bidon, qui ne débouche jamais sur rien qui soit à la fois solide et durable.

      D’où les échecs systématiques et récurrents des idéologies proches des "valeurs" prônées par Sisyphe et consorts. On s’en acommoderait s’il ne fallait constamment se battre pour mettre en garde ceux qui pourraient se laisser séduire par ce genre de chimères.
       

    • Bois-Guisbert 28 décembre 2008 10:31

      Encore qu’affirmer qu’une telle nature existe prouve probablement qu’elle n’existe pas.

      Ca veut dire quoi, ça ?


    • fouadraiden fouadraiden 28 décembre 2008 14:22


      invoquer la nature humaine pour ses propres choix , c’est comme s’en remettre à Dieu qd la terre vous engloutit .on affirme Rien , on croit.


      tiens justement , des chefs palestiniens s’en remettent à Dieu en direct sur Al Jazira....tu crois que ça va les aider à trouver la bonne explication de leur 300 morts des missiles israéliens smiley

       la nature humaine c’est bullshit


    • masuyer masuyer 28 décembre 2008 14:35

      Dans une déclaration fameuse, Jean-Marie Le Pen en a parfaitement résumé le fonctionnement à la fois universel et éternel : - Je préfère mes filles à mes cousines,. mes cousines à mes voisines et mes voisines à des inconnues.

      Où l’on voit les penchants incestueux de notre borgne national.


    • Bois-Guisbert 28 décembre 2008 14:40

      invoquer la nature humaine pour ses propres choix , c’est comme s’en remettre à Dieu qd la terre vous engloutit .on affirme.

      La nature n’est pas un choix. C’est aller contre la nature humaine qui est le choix (artificiel).

      C’est, en premier lieu, un instinct, celui de conversation, qui dicte de penser à soi avant de penser aux autres. Sans lui, l’espèce n’aurait pas cru et prospéré.


    • Bois-Guisbert 28 décembre 2008 14:43

      Où l’on voit les penchants incestueux de notre borgne national.

      Et moi, ce sont mes penchants zoophiles qu’on découvre quand je dis que je préfère ma chienne aux clandestins smiley


    • masuyer masuyer 28 décembre 2008 14:46

      Penser d’abord à soi est selon Bois-Guibert l’instinct de "conversation" smiley

      Lapsus révélateur ou dyslexie ?

      Si l’instinct de CONSERVATION incite à se méfier de l’autre, il incite tout autant à la solidarité et à la mutualisation. Nous sommes également un animal sociable et nous ne nous retrouvons pas qu’une fois l’an pour nous reproduire, il me semble en tout cas.

      Mais peut-être êtes vous également hémiplégique ?


    • masuyer masuyer 28 décembre 2008 14:52

      Pour votre zoophilie, c’est possible, quoique nous ne sommes pas assez intimes pour que je me prononce plus avant.

      Sinon, aimer plus sa fille que sa cousine peut tout autant être une construction culturelle humaine. Il existe des exemples animaux où l’instinct maternel n’existe pas.

      Personnellement, je préfère certaines de mes voisines à certains des memebres de ma famille.


    • fouadraiden fouadraiden 28 décembre 2008 15:40



      l’ instinct c’est comme l’inconscient, personne ne les a encore jamais rencontrés sinon dans le tête de ceux qui ont intérêt à penser que ces choses existent bel et bien.


       ceci dit tu as raison GB, Le Pen explique assez bien le mécanisme à l’oeuvre ds la société française , et qui probablement permet d’ expliquer l’origine des ghettos raciaux. dans les partis de gauche tricolores les arabes et les noirs n’existent pas non plus sans en attribuer la cause à l’extrême droite.

      Mais expliquer ne peut pas servir à justifier. au lieu de justifier il faut simplement que la société française assume ses choix, honteux certes , mais au final relativement démocratiques.


  • alcodu 26 décembre 2008 16:48

    Toi qui fus la patrie de Piaget,

    Ca c’est le côté Julien Dray de Sisyphe...
    .


    • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 16:53

      Mea culpa : Piaget était, effectivement, de nationalité helvétique ; mais ses propres travaux reposent sur la reprise des travaux de Binet qui, lui, était bien français...


    • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 17:50

      Ben oui : la France, je l’aime ; donc, je la quitte, tant qu’elle est aux mains de voyous.

      On verra (de loin) si on arrive à les empêcher de nuire ; en attendant, de l’air.....
       smiley


    • Alex 26 décembre 2008 21:11

      Abgeschiedenheit.
      Si vous avez la télé, ce soir à 23H05 sur TF1 il y aura Gad Elmaleh en one-man-show, je ne saurais trop vous conseiller de regarder mais même si vous n’aimez pas les spectacles comiques là vous pourrez assurément dire quel style, quelle richesse pour la France, quelle culture métisse !

      Bonne soirée.


  • maxim maxim 26 décembre 2008 17:06

    Sysiphe .....en partant ...

    n’oubliez pas de laisser votre maison et vos biens aux miséreux que vous n’avez pas accueilli chez vous !


  • Merlin 26 décembre 2008 17:12

    "Que renaisse ta tradition de terre d’accueil".

    Vous prenez le métro de temps à autre ?


    Il y a certains mots que je ne supporte plus : métissage, diversité, France plurielle ...
    On s’assimile ou on va sous d’autre cieux.

    La République est française, pas universelle ...


    • sisyphe sisyphe 28 décembre 2008 18:10

      Le métro, je l’ai pris tous les jours pendant 25 ans. 
      Et je n’y ai jamais rencontré le moindre problème, comme les millions de gens qui le prennent constamment.
      What else ? 


  • CAMBRONNE CAMBRONNE 26 décembre 2008 17:39

    ADIEU SISYPHE

    Enfin ! vous partez vers des cieux plus propices ! Comme votre ami le grand "MAURICE" qui a su voir où se trouvait la lumière avant tout le monde . Note de l’auteur pour les nuls : il s’agit bien entendu du grand Maurice THOREZ qui avait su voir en staline le petit père des peuples

    Vous nous manquerez ; Votre avis m’a toujours intéressé . C’est une synthèse de ce que la gauche française a de plus pur et que le monde entier nous envie .Un mélange de fausse naïveté et de vieilles haines recuites dans le chaudron de la populace (façon tricoteuse de la révolution française) ; Ha qu’il est beau le son de la carmagnole .

    Je crois que c’est pour Cuba ou peut être Haïti la première colonie française à s’être libérée . Toussaint l’ouverture ! quel nom et quelle classe . Au moins vous aurez une idée de ce qu’est la misère, la vraie pas celle de chez nous qui n’est qu’une misère pour riches .

    Allez, sisyphe, partez et visitez le monde , espèrons que vous reviendrez moins con .Les voyages ouvrent l’esprit ! Si si !

    Adieu


  • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 17:42

    Décidément, c’est le rendez-vous de tous les imbéciles dénoncés plus haut  : ils se sont tous sentis concernés ! smiley

    Quel plaisir de laisser ces fumets nauséabonds loin derrière....
     smiley


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 26 décembre 2008 17:50

      Ouaip !

      Attention Sisyphe les fumets que vous laissez derrière vous en général sont de votre propre production !


    • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 11:32

      Ce pauvre Brassens, on lui pardonne tout,. parce qu’il avait un talent fantastique, mais...

      Après s’être moqué de ceux qui sont nés quelque part, quand il a senti le souffle de la Camarde dans son cou, il s’en est retourné sur la terre de ses pères pour y mourir et s’y faire enterrer...

      Il y a des moments de vérité dans la vie, sisyphe, où l’esbrouffe n’a plus sa place... Vous en connaîtrez peut-être un sous le couteau d’un égorgeur, là-bas où vous allez, et où on vous prendra pour le nanti que vous êtes.


  • firmin 26 décembre 2008 17:51

    En parlant de flatulences, bon vent Sisi.


  • Philippe D Philippe D 26 décembre 2008 17:53

    Le choc !

    Qu’apprends-je ?
    Sisyphe parti ? 

    Le meilleur d’entre nous,
    Le fils ainé de la fille des lumières,
    Notre Phare de la Pensée,
    Notre commissaire politique bien aimé,
    Le petit père de notre petit peuple ...

    Malgré les larmes qui roulent sur mes joues, je souhaite ici vous rendre ce vibrant hommage.
    Sisyphe, nous ne vous oublierons jamais.
    Mais qui, maintenant nous fera rire comme vous saviez si bien le faire ?

    Sisyphe, vous avez raison, La France ne vous méritait plus.  smiley


  • ASINUS 26 décembre 2008 18:30

    Hit The Road Jack

    Hit the Road Jack and don’tcha come back
    No more no more no more no more,
    Hit the Road Jack and don’tcha come back
    No more
    yep au fait votre revolution est toujours au bout du fusil ? du bol j ai retrouvé le mien :->


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 26 décembre 2008 18:32

    " quand les vrais voyous, ceux qui jouent ton destin au casino de leur soif inextinguible de tes richesses ; volées, truandées, captées, soustraites, dilapidées, pavanent dans les paradis dorés où un soleil livide blanchit l’argent des armes, de la drogue, du sang et de la sueur… avez vous écrit, Sisiphe,

    J’ai eu l’occasion, récemment, d’aller claquer vingt euros et boire une bière au casino rendu célèbre par notre ancien ministre ( fernandel sans les dents ), Charles Pasquoi. le casino d’Annemasse. Rien à changé depuis qu’il a été soupçonné comme chambre de blanchiment des trafics internationnaux le plus proche de Genève.

    A ma droite, une grosse mamma noire, jouant par jetons de cent et ayant remballé, au bout d’une demie heure, après avoir sorti, cinq plaquettes de mille euros dans le fond de son sac. Probablement l’argent du FMI pour le Zimbabwe...

    A ma gauche, trois miliciens mercenaires peut-être Comoriens qui perdent mais rejouent indéfiniment jusqu’à ce que je me lasse moi-même de les regarder. Probablement ces civils payés pour faire la guerre à la place des soldats qui eux restent en retrait, loin du front.

    Au bar, deux jolies filles qui attendent que l’un d’eux les ramasse pour les taxer de ce qui reste et s’agenouiller dans une génuflexion immorale... Probablement une ancienne marianne déchue...

    Et vous, Sisiphe, qui faites une déclaration d’amour platonique pour un pays que vous quittez à regret et le fil qui vous suit plein de désamour et vide de compassion...

    Vous n’allez pas avoir de mal à vous faire de bien meilleurs souvenirs ! Bon vent à vous. L.S.


    • gimo 3 janvier 2010 22:28

       bonjour lisa 

      quand j"’avais 5 ans mon école etait la chamarette à 600 m du casino
      bonne année


  • Yvance77 26 décembre 2008 18:33

    Salut Nissarte,

    J’ai fait comme toi, j’ai quitte Nice. 

    Je reviens en cas de revolution que j’espere, marre de travailler comme un veau pour que des calmos avec leurs cerveaux de militaire, en amassent plus que ceux qui bossent vraiment.

    Esperons que pour 2012 la France de Ferrat se reveille.

    A peluche


    • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 18:36

      salut, païs !

      Oui ; on reviendra quand le moment sera propice à la reconquête de la liberté !
       smiley


  • maxim maxim 26 décembre 2008 18:52

    j’ai fait comme toi ,j’ai quitté Nice !....

    pour aller où ? à Monaco ?

    ah ,non ! la France de Ferrat ,à Fouzi les Ridelles ,à côté de Baisons la Jolie !

    ah on se marre sur Avox ,y’a de sacrées vedettes !

    allez ,comme on disait chez nous " bonne route et bon vent ,la paille au cul et l’ feu dedans ! " .


    • Yvance77 26 décembre 2008 18:58

      Ben ouais mon gars je suis de Monaco en fait, et tu crois quoi que tous sont riches, ? Ben non mon pauvre ami, il en faut qui passe les plats a ceux qui se pavanent rolex au poignet, pute dans la bagnole rouge.

      Mais bon t’es trop c*n pour comprendre.

      A peluche


    • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 19:31

      ce maxim ; quelle élégance, quelle délicatesse ; à l’image exacte de cette partie de France qui schlingue, et qu’on a plaisir à quitter et à laisser patiner dans sa vulgaire médiocrité...
       smiley


    • antireac 26 décembre 2008 21:47

      @si...appelé communement monsieur 1 neuronne à cause de Pavlov(l’homme qui lutta jusqu’à la fin de sa vie contre les excés du communisme) Tu voulais vendre mon cerveau aux chinois aux chinois communistes de surcroit.Sache quand même que dans les pays capitalistes tu peux vendre tes organes moyenant une bourse sonnante et trebuchante ce qui n’est pas le cas en Chine communiste.L’endroit idéal me semble....oh horreur ...non eh oui tu t’en doutais un peu : Les ETATS-UNIS
      Bon ce n’est pas grave tu pourras toujours envoyé ton chèque aux différents ONG qui aident les pays pauvres comme Cuba ou la Corée du Nord ou à moi je ne crachrai pas dessus.

      P.SHélas tu ne pourras jamais vendre ton cerveau on le prendras même pas en Chine communiste désolé


    • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 21:58

      Ce qui est particulièrement rigolo, c’est que les Etats Unis dépendent entièrement, désormais.................. de la Chine communiste ! smiley

      Si celle-ci voulait recouvrer ses créances, les USA n’auraient plus qu’à mettre la clef sous la porte : cocasse, non ? smiley

      T’inquiète, c’est pas chez les rednecks que je risque d’aller ; ni chez les cocos, d’ailleurs...
      J’aime trop la liberté !
       smiley


    • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 22:44

      Ben oui, mais non...
      Parce que la Chine peut continuer à compter sur une croissance suffisante ; ce qui n’est pas le cas des Etats-Unis, qui ont besoin qu’on leur prête de nouveau de l’argent pour leur plan de relance (bons du trésor) ; et je ne crois pas, que, cette fois-ci, les chinois soient d’accord pour des créances en monnaie de singe... 

       smiley


  • Alex 26 décembre 2008 20:52

    Y’ a internet en Corée du Nord ?


  • sisyphe sisyphe 26 décembre 2008 22:44

    Mais c’est quoi, le bordel sur ce fil ? 

    Pourquoi une partie des commentaires sont systématiquement masqués ? 

    Merci au modérateur de bien vouloir nous expliquer..... 


    • Pascalou 27 décembre 2008 00:57

       Je vous souhaite le meilleur pour votre nouvel horizon & de pouvoir revenir de temps en temps voir notre merveilleux pays smiley. Je suis quand même un peu écoeuré, sans être vraiment tout à fait surpris, de constater que se manifestent d’abord les "coyotes" suite à votre article ! essayant de vous mordre une - dernière ? - fois avant votre départ. Les pires instincts sont manifestement mis en avant - comme d’habitude en France, hélas... et c’est une des facettes qui ne font pas trop regretter notre pays aux personnes qui voyagent hors de nos frontières ( ou souhaiteraient le faire ) ou qui connaissent d’autres pays....

       Bonne route - et à "l’an qué ven..." comme on dit en Provence :)


  • Marc Blanchard Marc Blanchard 27 décembre 2008 06:30

    Bien vu Sisyphe

    N’écoutez pas ceux qui ne voient que la France et qui pense que c’est le meilleur pays du monde et ce par rapport à toute la misère déployée sur les écrans de la télévison (arme de déstruction massive) française pour convaincre les citoyens que c’est pire ailleurs.

    Sarko a dit "ceux qui ne sont pas content n’on qu’a partir"
    C’est ce que j’ai fait il y a 3 ans pour aller chez les méchants coco vietnamiens et je n’envisage pas de retour avant quelques années.

    Quand on arrive à penser autrement que ce que l’éducation et la télévision nous a inculqué on peux trouver un monde meilleur (et surtout plus efficace) ailleurs.

    Oh France, c’est vrai, tu es un des plus beau pays du monde.
    C’est dommage que des gens de pouvoir s’acharnent à le pourrir pour s’enrichir.
    Et c’est pas d’aujourd’hui que ça dure...

    De Gaulle disait déjà "Les français sont des moutons" et "Garre au jour ou le grand dragon se reveillera" en parlant de l’Asie.

    On est en plein dedans !

    Si les asiatiques se gaussent de Sarkosy, ce n’est pas parce qu’il rencontre le Dalai Lama, c’est tout simplement parce qu’ils le trouve ridicule avec son étalement de sa vie privée et ses effets thêatraux.

    En plus, vu la gueule de l’opposition, je suis sûr qu’il repassera en 2012.

    C’est bien connu, les français sont des râleurs qui ont choisi pour emblême le coq (animal qui chante même les deux pattes dans la merde)
    Pendant ce temps il y en a qui bossent grâce aux usines occidentales qui viennent s’implanter à la pelle.

    Aux profits de qui ?
    Des actionnaires et des PDG ?
    ou
    De la classe moyenne ?

    Bon voyage Sisyphe ! Moi aussi j’aime la France, mais elle est toute petite et n’est pas indispensable à la survie. Le monde est grand... Pas comme la vue de certains.


    • Marc Blanchard Marc Blanchard 27 décembre 2008 07:37

      Merci de me l’apprendre.

      Entre une démocratie organisée et un parti unique, la seule differrence que je voie est qu’il y a beaucoup moins de politiques à entretenir.
      N’avez vous pas remarqué que les perdant des dernières éléctions sont loin d’être dans la misère ?

      Il y a quelques semaines j’ai été invité à une garden party à l’ambassade de France organisée per un ministre sous François Miterrand (ministre socialiste d’il y a 15 ans)
      Selon le protocole on doit toujours l’appeller Monsieur le Ministre. Un peu comme Monsieur le baron sous la monarchie.

      Voyage et buffet aux frais de la princesse, retraite à vie pour 3 ans d’activité. Sa mission sponsorisée par l’état, rencontrer les ONG présentes. Ses paroles "Ce doit être dur de rester perméable à ce que vous vivez tous les jours".
      Son action = aucune

      A mon avis la politique est un des pires fléaux organisé de notre société. Donc le fait qu’il n’y ai un parti unique me parait une bonne solution d’économie de salaires inutiles pour un pays.
      Combien de partis en France et combien de personnes bénéficient de priviléges pour faire des représentations thêatrales improductives ?


  • Pourquoi ??? 27 décembre 2008 07:02

    Je vous aimais bien, Sisyphe, mais le côté "je reviendrai quand ça ira mieux" me dérange et me déçoit.

    J’espère pour vous que l’herbe sera vraiment plus verte ailleurs...


  • ZEN ZEN 27 décembre 2008 08:09

    Allez Sisyphe , reviens vite !
    On a besoin de toi ...


  • cathy30 cathy30 27 décembre 2008 09:31

    bonjour Sysiphe
    là où vous allez il y a surement internet, alors nous comptons sur vous pour vos articles toujours de qualité, donc à bientôt même si vous changez d’horizons.


  • maxim maxim 27 décembre 2008 09:53

    c’est du bidon son départ ..

    soit il a des emmerdes avec le fisc ,soit il ne fait plus un kopeck avec son job ,mais le coup de quitter la France sous le faux prétexte d’une dictature c’est du vent ...

    souvenez vous des paroles de Noha ,le tennisman chanteur : "si c’est Sarkosy qui est élu ,je me casse !"
     et il est toujours là à nous casser les burnes avec ses chansonnettes à deux balles !

    ben tiens ,la soupe est trop bonne ici !


  • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 10:00

    Merci à tous ceux qui me témoignent leur sympathie : beaucoup vont me manquer. 
    J’espère pouvoir un accès facile à Internet là-bas, pour pouvoir venir prendre de vos nouvelles... et en donner quand je pourrai..

    Sinon ; tiens, en passant :

    La société française est de moins en moins libre
    45% des Français estiment que la fraternité est toujours d’actualité contre 52% en 2004, 60% contre 68% pour la liberté, et 32% contre 40% pour l’égalité. 		 					
     
    La devise de la République française "s’applique-t-elle bien à la société française aujourd’hui ?" La proportion de Français répondant affirmativement à cette question est en repli, selon un sondage CSA publié samedi 27 décembre dans La Croix.
    Ils sont en effet seulement 45% à estimer que c’est le cas concernant la fraternité, contre 52% en 2004.
    Six sur dix (60%) pensent que la liberté s’applique bien à la société actuelle, contre 68% en 2004 et 75% en 2003, selon des précédents sondages sur le même thème. Et pour ce qui est de l’égalité, ils sont 32% à estimer qu’elle fait toujours honneur à la devise française, contre 40% il y a quatre ans.

    Les associations et l’école fers de lance


    Les associations (39%) et l’école (36%) sont les deux institutions les plus aptes à "encourager la fraternité", selon les personnes interrogées, auxquelles étaient proposée une liste d’ organismes où elles pouvaient choisir un ou plusieurs organismes.
    Enfin, près des deux tiers des sondés (64%) se déclarent "prêts à donner de l’argent à une ou des associations d’aide aux plus démunis", 62% à s’engager dans une telle association, et 52% "à donner plus souvent à des personnes mendiant dans la rue".


    Comme quoi, une majorité de français ne sont pas dupes, et manifestent une réelle solidarité ; c’est encourageant.
    Les associations, effectivement, sont un bon levier ; non seulement pour manifester sa solidarité, mais aussi, pour résister démocratiquement à l’oppression capitalisto-financière. 
    Quant à l’école, on compte sur les élèves, les enseignants, les parents d’élèves, les citoyens, pour empêcher son démantèlement.

    De là où je serai, je continuerai à apporter mon soutien à toutes les formes de résistance. 

    • COLRE COLRE 27 décembre 2008 10:21

      @sisyphe, pourquoi faire une "lettre" sur votre départ en laissant croire que vous quittez la France pour des raisons politiques ? Pourquoi ne donner aucune info sur les vraies raisons de votre départ ? pourquoi ne pas dire où vous allez ?

      Tous ces silences s’entendent bruyamment au milieu des flons-flons sur la France que vous quittez…

      Je trouve ça plutôt faux-cul, dommage, un brin de sincérité, dans ce monde de brutes aurait donné plus de poids à votre vraie-fausse lettre. smiley


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 11:01

      par COLRE 							 														 (IP:xxx.x3.203.15) le 27 décembre 2008 à 10H21 							 							
      							

      															
      							
      								@sisyphe, pourquoi faire une "lettre" sur votre départ en laissant croire que vous quittez la France pour des raisons politiques ? Pourquoi ne donner aucune info sur les vraies raisons de votre départ ? pourquoi ne pas dire où vous allez ?

      Pour être clair : je n’ai rien "laissé croire" . 
      Puisque je pars, j’ai écrit une lettre à France, en exposant mes sentiments, en la laissant. 
      Les raisons de mon départ sont totalement liées à la conjoncture ; et, bien que je n’aime pas étaler ma vie privée, je n’ai rien non plus à cacher. 

      Ici, vu la situation, je n’ai plus assez d’opportunités de travailler, et il me faut donc m’expatrier vers des contrées où la vie est moins chère, et où je pourrai faire aboutir des projets qu’il me serait impossible de mener à bien ici ; tout étant bouché. 
      De plus, j’y jouirai d’une douceur de vivre qui n’est plus possible, ici, pour le moment.

      J’aime mon pays, mais je ne suis pas maso au point d’y croupir sous un régime que je rejette, et qui impose son oppression.

      Par ailleurs, je l’ai déjà expliqué ; la terre est vaste, l’homme est un nomade ; et je ne suis pas un empoté de ses racines ; je suis un homme de sources. 
      J’ai déjà beaucoup voyagé dans ma vie, et ça m’a toujours été un enrichissement d’autres horizons, d’autres cultures, de contacts, et d’amitiés. 
      C’est donc une expérience enthousiasmante à vivre, que je tente aussi avec plaisir. 

      Ca ne retire absolument rien à tout ce que j’ai énoncé sur l’état actuel de la France, que je quitte non sans regret, mais également avec un grand soulagement, vu sa situation actuelle et à venir.

      Voilà ; mes raisons sont donc autant d’ordre personnel que conjoncturel : il faut savoir s’adapter aux situations.

      Et comme disait Lamartine : "Il n’y a d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie."

       smiley
      				
      			 			  



    • COLRE COLRE 27 décembre 2008 11:10

      Je me relis, on parle toujours trop vite.
      Je voulais dire : votre constat amer et révolté (que je partage en grande partie) sur la mauvaise pente de notre société est une chose, votre départ en est une autre. Si vous liez ces 2 aspects, vous en faites une histoire d’ordre politique, et je ne me sens pas indiscrète de vous demander plus d’explications sur ce qui aurait dû rester d’ordre privé, sinon.
      Alors, où est donc le pays fantasmé où vous vous enfuyez et qui ne serait pas soumis aux forces de l’argent ? Nous serions curieux de savoir. 
      Je critique assez la France et je pense qu’il faut combattre démocratiquement de l’intérieur ses dérives insupportables. Mais j’ai assez voyagé pour savoir qu’on est, malgré tout, plutôt pas mal loti par rapport à l’immense majorité des pays de ce monde.


    • COLRE COLRE 27 décembre 2008 11:16

      votre réponse n’apparaissait pas quand j’ai écrit mon 2ème post.
      Eh bien, bonne chance, la France, vue de loin, vous paraîtra sûrement bien différente…


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 11:35

      Merci. 

      Alors, pour donner quelques indications, il ne s’agit pas d’un pays occidental, ni d’une terre musulmane, pas d’un pays communiste ; et c’est là-bas, de l’autre côté de la terre, sous les tropiques...
      Tous ceux qui connaissent savent qu’il s’agit d’un des rares endroits où rêgne encore la douceur de vivre, un accueil chaleureux, une culture et un art extrèmement riches ; un temple de la zenitude.... 
       smiley


    • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 12:01

      Tous ceux qui connaissent savent qu’il s’agit d’un des rares endroits où rêgne encore la douceur de vivre, un accueil chaleureux, une culture et un art extrèmement riches ; un temple de la zenitude....

      La vache, il a choisi un pays où il n’y a ni immigrés maghrébins, ni clandestins subsahariens ! 

      Et après ça, il se croit autoriser à faire la leçon à ceux qui sont coincés en banlieues sensibles ou aux environs...


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 12:28

      J’ai surtout choisi un pays où il n’y a pas de blancs cons et réacs : quel soulagement...
       smiley


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 12:57

      Oui, je parle de fraternité ; entre gens de bonne volonté, entre gens solidaires, de quelque couleur, confession, origine, qu’ils soient. 
      Vis à vis des cons et des réacs (principalement blancs, puisque c’est ceux qu’on cotoie là-dessus) ; non seulement aucune fraternité, mais un bon gros doigt d’honneur : à utiliser selon convenance !
       smiley


    • Bois-Guisbert 28 décembre 2008 18:48

      Alors, pour donner quelques indications, il ne s’agit pas d’un pays occidental, ni d’une terre musulmane, pas d’un pays communiste ; et c’est là-bas, de l’autre côté de la terre, sous les tropiques...
      Tous ceux qui connaissent savent qu’il s’agit d’un des rares endroits où rêgne encore la douceur de vivre, un accueil chaleureux, une culture et un art extrèmement riches ; un temple de la zenitude....



      Bali en somme, que les touristes sont en train de pourrir avec leurs dollars et leur "liberté"...


  • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 10:32

    Un sondage exclusif Fnac-Fidh-« le Nouvel Obs »

    France, où en sont tes droits de l’homme ?


    Soixante ans après la « Déclaration universelle », la République est-elle à la hauteur de sa promesse ? Les droits sociaux et politiques sont-ils en progrès ou, au contraire, en régression, comme s’en inquiètent juristes et militants ? Notre enquête confirme le jugement des Français eux-mêmes : en France, « les hommes naissent libres et égaux ». Mais certains plus que d’autres..


  • del Toro del Toro 27 décembre 2008 10:35

    Sisyphe, grand salut amical à toi (tutoiement du coeur) et je dirais même plus, par rapport à ton départ : La Patrie reconnaissante ! (l’Etat étant squatté par des cyniques).


  • Jojo 27 décembre 2008 10:59

    Sisyphe,

    Allez avouez : Vous avez reçu des propositions pour changer de camp c’est ça ?.  Si c’est le cas, ne les croyez pas, ce sont des menteurs de première …

    Je vous l’ai déjà dit, vous n’êtes pas un modèle de diplomatie (pire que moi c’est dire …), mais vous avez un paquet de qualités et un courage qui vous honore.

    Bonne chance et encore une fois, bravo et surtout merci ! smiley


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 11:06

      Pour le cercle de bilderberg, je n’y suis pas encore ! smiley

      Sinon, merci pour les compliments. 
      C’est vrai que je suis loin d’être un modèle de diplomatie (c’est peu dire), que je suis impulsif, et parfois trop véhément vis à vis de ceux que je considère comme des adversaires ; mais, si je présente mes excuses quant aux termes et locutions parfois trop crus, je n’en retire, évidemment, rien sur le fond. 
       smiley


  • maxim maxim 27 décembre 2008 11:11

    quand on se barre ,on ne dit rien ,ou alors ,on rend sa carte de sécu ,on se met en règle avec le fisc ,on prévient l’Urssaf de sa cessation d’activité si on est soit entrepreneur ou libéral ,on prévient également sa banque ,sa caisse de retraite ,on fait une demande de visa ,et les cas échéant,de droit d’asile auprés du pays où l’on désire se rendre ,en général ,il y a déjà un certificat de bonnes moeurs à produire ,plus pour certains pays attendre le feu vert après enquête sur le demandeur ...

    les pays d’accueil demandent et un point de chute ,et des moyens de subsistance suffisants ! de plus il faut fournir une bonne raison de fuir son pays ,soit parce que l’on y est persécuté politiquement ,soit parce que c’est une dictature reconnue ,à ma connaissance ,la France n’est pas une dictature que je saches !

    c’est rien que du bidon cette lettre à France !


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 11:17

      Pauvre pomme !

      Tu veux que je t’envoie tous les papiers de toutes mes démarches, la photocopie de mon visa  ? smiley

      Qu’est-ce que tu as, mon brave ? 
      Ca te fout les boules de savoir qu’il y en a qui décident de changer d’horizon, quand tu restes confiné dans ta médiocrité ? 
      Jaloux, ma biche ? 
      Je t’enverrai des cartes postales, va !
       smiley


  • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 11:42

    je sais que tu vas te ressaissir, retrouver ta fierté rebelle, le souffle de ta liberté.

    Mais non, c’est fini tout ça ! 

    De pays culturellement homogène, la France est devenue un hétérogène foutoir où les nouveaus venus n’aspirent qu’à vivre au sein de leurs communautés naturelles, là où ils rencontrent des gens avec lesquels ils ont de vraies affinités.

    Un immigré Ivoirien n’aspire pas à devenir un Français comme les autres, mais à être un Ivoirien en France, parmi d’autres Ivoiriens en France.

    Le communautarisme est inhérent à l’immigration alter-ethnique, alter-raciale et alter-culturelle. Tous vos grands discours sur l’universalisme et autres fadaises, n’y changeront rien. Vous vous résignerez dans quinze ou vingt ans. En accusant les Blancs, comme il se doit pour tout ethnomasochiste qui se respecte.


  • maxim maxim 27 décembre 2008 12:22

    va revendre ta chanson sur la nationale 7 ,celle qui est dans bide et chansons ! comme ça avec les droits de la Sacem ,tu pourras t’acheter un solex d’occase !


  • Internaute Internaute 27 décembre 2008 12:24

    L’article pourrait être intéressant si l’auteur ne glissait pas en plein milieu des mensonges énormes, dignes de la presse anti-allemande en 1920.

    « Toi qui a toujours été une fille d’immigrés, venus de tous horizons, et qui ont fait la richesse de ta culture métisse, te voilà devenue bassement raciste, laissant s’opposer tes enfants entre eux, reniant la diversité qui fut ta force. »

    C’est quoi cette histoire ???


    Alors Sysiphe on ne parle plus des "droit de l’homme" ou de la "démocratie", c’est devenu trop ringuard. Le train à la mode c’est le métissage et vous sautez dedans à pieds joints. Tant pis pour les cadavres.


  • maxim maxim 27 décembre 2008 12:27

    tiens ,on n’a même pas vu son pote Momo se pointer pour lui souhaiter bon voyage !


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 12:29

      Eh ben, mon gros : tu continues à déverser ta bile ? 
      Trop de foie gras pendant les fêtes ? 
       smiley


    • maxim maxim 27 décembre 2008 12:37

      pfffffff ....

      les gens comme toi ,mon pauvre vieux ,j’en ai dans ma propre famille ,bons à tout et a rien, artistes à la petite semaine ,et qui sont biens contents de me trouver quand ils sont dans la merde !...

      alors tu sais ,le cinoche ça prend pas !


    • maxim maxim 27 décembre 2008 12:41

      salut Calmos ,


      c’est exactement ce que lui dis dans mon post ,j’ai deux personnes dans ma famille ,artistes ratés et révolutionnaires ,qui se révoltent contre la société parce que l’on ne reconnait pas leurs talents ...

      seulement il sont bien contents de trouver le "facho" quand les temps sont difficiles !


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 12:42

      En tous cas, ce qui est sûr, c’est que si j’avais un con comme toi dans ma famille, j’aurais plutôt porté des briques que de lui demander le moindre centime. smiley

      Mais t’inquiète pas pour "l’artiste à la petite semaine" ; toi, tu fais partie des cons à longueur d’année.... 
       smiley


    • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 12:44

      seulement il sont bien contents de trouver le "facho" quand les temps sont difficiles !

      Ah ben, au moins, ils sont pas fiers, ces petits jeunes... Il y a au moins un point qui plaide en leur faveur smiley


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 22:18

      				par archibald haddock (IP:xxx.x3.58.234) le 26 décembre 2008 à 14H38 				 				







      La bêtise incarnée par un gogol croyant qu’ un Noir , Jaune , Rouge , Bleu ou Vert ne puisse ^^etre ni con ni réac ... t’ es bien de gôche , une bande de cons à toi tout seul ... allez , va bidonner ailleurs avec ton cervelet...

      Eh ben, le balourd !
      Non seulement, tu nous fais le coup de la paille et la poutre, mais, en plus, tu bégaies ? 

      Tttt tttt... tu radotes, mon gars...
       smiley
      				

    • Bois-Guisbert 29 décembre 2008 16:41

      Curieux ce modérateur qui laisse sieur Sisyphe traiter de cons ses interlocuteurs et qui ôte les réponses sur le même ton envers icelui .

      En fait, c’est pour porter préjudice à ce pauvre Sisyphe. Laisser ses insultes afin que tous les nouveaux venus sachent d’emblée à quoi ils ont affaire...


  • Castor 27 décembre 2008 12:30

    Texte qui démontre, s’il en était besoin, la furieuse envie qu’a l’auteur de laisser son empreinte à l’humanité d’agoravox.
    Quand on part, on part, on fait pas dans le "j’m’en vais parce que vous êtes tous des cons"

    Un égo démesuré, de grandes paroles creuses qui font penser aux voeux des enfants (paix sur la terre, plus de guerre, de famine...), la leçon facile et le verbe tranchant, à moi, il ne va pas me manquer, le Sisyphe.

    Petite remarque sur la forme, que de mots compliqués, de beaux sentiments, de phrases alambiquées, de poncifs, d’enfonçage de portes ouvertes...
    Serait-ce encore pour montrer aux petits la maîtrise de la langue française ?

    Pour moi, trop, c’est trop, c’est un étal de traiteur un lendemain de festin  : ça donne la nausée.

    Allez, bon vent, M’sieur !!


    • Bois-Guisbert 27 décembre 2008 12:48

      vous allez quand même me subir jusqu’au 3 janvier ...

      On se disait aussi !!!! smiley smiley smiley smiley smiley smiley


    • Castor 27 décembre 2008 12:53

      réaction en tous points conforme à ce que j’attendais de toi...


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 13:07

      Chhhtttt... calme toi, le vermoulu : c’est mauvais pour ton coeur à ton âge : tu risques une attaque.... smiley
      En plus, en te laissant emporter comme ça, tu révèles ta vraie nature ; celle d’un être vulgaire et médiocre ; continue plutôt à faire dans le calembour, on voit que t’es con, mais on pourrait croire que tu le fais exprès...
       smiley


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 13:21

      Chhhhtttt... calme toi, le vermoulu : à t’énerver comme ça, c’est mauvais pour ton coeur, à ton âge ; tu risques le coup de sang...

      Et puis, en te laissant aller, tu dévoiles ta vraie nature ; celle d’un être médiocre, mesquin, et vulgaire ; reste à faire tes calembours ; on voit que t’es con, mais, au moins, on peut penser que tu le fais exprès...
       smiley


  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 27 décembre 2008 13:13

     Adieu, grand Sisyphe ! Adieu, poète ! Adieu, justicier ardent, sans peur et sans remords ! Nul ne vous mérite qu’un paradis terrestre à l’image de vos rêves.
    Cette dernière salve du résistant, galimatias abusant de l’anaphore et usant de la conglobation pour fêter un départ sous des cieux plus cléments et sans commentateurs, enrichie d’hyperboles, de clichés, de poncifs, tente quelques assonances et renforts d’expolitions, et parvient, jouant de l’auxèse et de l’anticlimax, à s’adorer narcissiquement.
    Sisyphe part, non sans lyrisme, grandiloquent, son J’Accuse bouffi de mauvaise rhétorique en poche.


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 13:25

      par Cosmic Dancer (IP:xxx.x20.1.203) le 27 décembre 2008 à 13H13

      .
       
      galimatias abusant de l’anaphore et usant de la conglobation , enrichie d’hyperboles, de clichés, de poncifs, tente quelques assonances et renforts d’expolitions, et parvient, jouant de l’auxèse et de l’anticlimax, à s’adorer narcissiquement.
       non sans lyrisme, grandiloquent,  bouffi de mauvaise rhétorique en poche.

      On ne saurait être plus lucide sur soi-même !
       smiley smiley


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 27 décembre 2008 13:28

       Alors, poète, vous avez oublié de ranger votre inspiration dans vos bagages ? C’est petit joueur pour un grand humaniste.


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 16:39

      Rien à rajouter à ce ramassis prétentieux et narcissique de mots tous plus abscons les uns que les autres ; vous avez tout dit sur votre propre intervention ; le mot le plus approprié y étant "galimatias". 

      Arrêtez d’essayer de poéter plus haut que votre luth, ma pauvre CD : vous vous ridiculisez toute seule... 
       smiley


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 27 décembre 2008 17:45

       Emportez Renève avec vous, noble chanteur, il vous racontera le sens des mots, celui du rythme et de la syntaxe. Et en français (une vraie révolution) smiley


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 19:24

      Quand on écrit comme vous (cf l’article sur Jourde et Nolleau smiley ) , vraiment, l’intérêt, c’est, à cet égard, de faire profil bas.
      Mais, manifestement, votre suffisance et votre fatuité empêchent toute lucidité : quant à votre sens de "l’ironie", vous avez gardé le même depuis le CE1 ? 
       smiley


  • Francis, agnotologue JL 27 décembre 2008 13:44

    Bonjour Sisyphe, et au revoir. Il paraît que l’enfer c’est les zozos. Leurs commentaires ici ressemblent furieusement à l’hommage du vice à la vertu.  smiley

    Heureusement, l’internet est (presque) partout disponible, on garde le moral.  smiley


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 27 décembre 2008 13:49

       Ce pauvre JL n’a encore rien compris. Aidez plutôt Sisyphe à partir vers son Eden non en victime, JL, mais en héros smiley


    • Francis, agnotologue JL 27 décembre 2008 14:55

      Cosmic, vous ne faites pas mentir ce vieux dictonqui dit que : "qui se sent morveux se mouche".  smiley


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 27 décembre 2008 17:46

       Le vieux dit con, parfois JL, est proverbial smiley


    • sisyphe sisyphe 27 décembre 2008 16:48

      Je ne fais pas du "bougisme" un principe, et j’aime les voyages en ce qu’ils permettent de connaître d’autres cultures, d’autres rythmes de vie, d’autres horizons. 

      Je l’ai répété ; je ne suis pas un homme de "racines" (bon pour les végétaux et les empotés), mais de "source". 
      La mienne m’a déjà emmenée en croiser bien d’autres, sous d’autres latitudes, et m’enrichir de leur limon ; celle-ci se rajoutera aux autres, avec profit. 

      Après, bien sûr, il ne s’agit pas d’idéaliser à outrance, mais, personnellement, je ne me suis jamais envisagé vieillir et croupir au même endroit ; j’aime le vent du large et les horizons. 
      D’autant plus que, là-bas, je vais pouvoir m’adonner à ma pratique sportive favorite (nager) toute l’année, et que c’est proche de plein d’autres lieux à découvrir. 

      Donc, pas d’inquiétude pour moi ; ça ira, merci !
      Beaucoup mieux, anyway, que si je restais ici...
       smiley


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