mardi 25 juillet 2006 - par gilles

Liban la mise en place indispensable d’une force d’interposition

Les évènements tragiques que subissent les populations libanaises depuis plus d’une semaine trouveront sans doute un début de solution après la conférence annoncée de Rome cette semaine.

Les chancelleries dans leurs cabinets feutrés sont en « ordre de bataille » depuis la dernière mise en pression diplomatique du conflit du moyen-orient.

L’utilisation de la force « préventive » de l’Etat d’Israël trouve une justification dans la logique de stratégie défensive qu’il applique depuis sa création même.

Seul un règlement politique qui prenne en compte les aspirations légitimes de toutes les communautés présentes est de nature, non pas à régler le problème, mais à créer les conditions d’une paix « forcée » garantie par la communauté internationale afin de donner la suite logique de toute guerre : « La Paix »

Les parties en présence sont toutes dans leur droit légitimement reconnu par le droit international, mais la question fondamentale réside dans le fait qu’il existe deux peuples pour une seule terre, celle de Palestine.

La création de l’état d’Israël amorcée depuis la fin du XIX° siècle a été justifiée par l’abominable génocide dont les juifs européens ont été victimes au cours de la deuxième guerre mondiale.

La Grande Bretagne, exerçant un mandat en Palestine depuis la chute de l’empire Ottoman en 1919 -et donc présente politiquement dans cette zone- s’y était vivement opposé, bien trop consciente des risques d’instabilité que pourrait entraîner la création d’Israël. Mais les Etats-Unis en ont décidé autrement et ont choisi de réaliser le rêve porté depuis 2000 ans par le peuple Juif, soulignant déjà l’incapacité de l’Europe a gardé un rôle politique à l’échelle mondiale.

La guerre a débuté le jour même de la création de cet état, et cette situation est restée inchangée depuis, contrairement aux dires de certains politiques.

Les premiers habitants de ce nouveau pays, issus pour la majorité d’entre eux des camps de concentration nazis, avaient appris à ne compter que sur eux-mêmes pour se défendre, d’où ce concept de défense tout azimut mis en place dès son origine.

Paradoxalement, les populations palestiniennes présentes dans ces territoires furent condamnées, à leur tour, à une nouvelle errance et une vie de réfugiés dans tous les pays frontaliers comme le Liban, la Jordanie, voire la Syrie.

Le déséquilibre posé par ce flux important de population ne fut pas sans conséquences, dès lors que ces camps de réfugiés voulurent jouer un rôle politique dans ces pays d’accueil (forcés).

L’extermination des palestiniens en Jordanie en 1973, qui menaçaient la stabilité du royaume ainsi que la première guerre civile du LIBAN, n’en fut que la première conséquence visible ; mais le partage du monde lors de la guerre froide interdisait l’approche de solution acceptable, chacun des camps apportant alors son aide indirecte à son « champion » local.

Le règlement de cette situation est, et restera politique, c’est-à-dire que la communauté internationale qui est à l’origine même de cette situation doit maintenant prendre ses responsabilités et proposer voire Imposer un compromis acceptable par tous.

L’ONU est à l’origine de cette situation. Il lui appartient donc, après 60 ans d’expectative, de proposer d’abord les conditions d’une paix réelle, et ensuite un règlement qui tienne compte de l’équité et de la justice que réclament les peuples de cette région du monde, héritière de nos civilisations.

Il appartient donc, non pas de rétablir la paix, mais d’avoir la volonté de l’Imposer par les « Armes » du droit international, si nécessaire.

Seule une véritable force internationale, puissante et autonome est de nature à réaliser cet objectif.

La garantie de l’existence de l’état d’Israël doit être assumée par cette Force crédible ce qui impliquera :

  • La création immédiate d’un véritable état Palestinien, dont les frontières seront également garanties par cette force « crédible » de stabilisation.
  • L’évacuation de l’ensemble des territoires occupés par Israël, y compris les colonies.
  • La reconnaissance de l’état d’Israël par tous les partis politiques présents dans cette zone, accompagnée de l’interdiction pour les extrémistes juifs de prétendre au retour du grand Israël, ce qui consisterait en l’annexion du reste des territoires palestiniens et en l’éxpulsion de ses habitants vers la JORDANIE.

La solution de tout conflit a toujours été, par nature, politique. Elle ne peut durer dans le temps que si les compromis sont équitables, non pas justes, mais acceptables par tous.

Seule la force au service du droit est de nature à rendre possible la solution de compromis que la communauté internationale n’a toujours pas eu le courage d’imposer alors qu’elle est à l’origine des déséquilibres de cette partie du monde.

Cette première phase réalisée, il appartiendra alors à la communauté internationale de garantir les conditions économiques nécessaires à la croissance de cette partie du monde. La reconstruction et la mise en œuvre de conditions d’auto suffisance économiques seront la clé du succès.



19 réactions


  • José W (---.---.25.142) 25 juillet 2006 11:18

    Oui à une force d’intervention coercitive, pouvant détruire les missiles du Hezbollah ou les avions d’Israël, mais sous l’Egide de l’ONU uniquement et surtout pas sous commandement israëlo-états-unien de l’OTAN comme le veulent les néo-conservateurs, pour prendre prendre pied davanatage encore au proch-orient et ensuite attaquer la Syrie et l’Iran.

    Attention,le piège qui était fomenté depuis le début est en train d’être tendu par Israël et les médias néoconservateurs fançais et internationaux, et il n’y a qu’à lire le désastreux édito de Jeambar sur l’Express pour voir que c’est l’option qui pourrait être choisie.

    Seul l’ONU est légitime poiur une telle force d’interposition, tout le reste ne serait que de la maniuplation honteuse.

    Edito du néo-cosnervateur Jeambar :


  • CAMBRONNE (---.---.231.5) 25 juillet 2006 12:06

    GILLES NOUS SOMMES TOUT A FAIT D’ACCORD .

    Les informations de ce matin parlent d’une forte participation française et Turque . Cela veut dire que c’est dans le cadre de l’Otan que cette force sera créée . Contrairement à José W je pense que le cadre Européen de L’otan est ce qui peut se faire de plus efficace .

    Moi je suis reconnaissant à l’Otan de nous avoir évité la visite sur les champs Elysées du petit père des peuples .Joseph Staline pour ceux qui ne savent pas . C’est encore ce qu’on a trouvé de mieux au point de vue organisation militaire. Si nos forces terrestres sont restées en dehors du coup il faut dire bien fort que depuis longtemps nos forces navales sont bien intégrées et qu’elles participent régulièrement à des exercices mettant en oeuvres des marines de l’OTAN et méditerranéennes . Nous faisons beaucoup de choses avec l’Egypte et la Tunisie par exemple .

    Que certains veuillent rejeter les US , c’est leur droit mais alors il va falloir mettre la main à la poche mes chers concitoyens .

    Sans les Américains , en dehors de rappeler à l’ordre quelques tribus africaines dans notre ancien prés carré , il n’est pas possible de faire un travail sérieux .

    Je disais il y a quelques jours , dés le début des attaques sur le Liban que nous ,Français serions ammenés à intervenir , par la force des liens qui nous lient au Liban .

    Je pense que nous n’avons pas à craindre que notre gouvernement ne respecte pas les régles qui font de l’ONU le maitre du jeu , tout en refusant de déguiser nos soldats en Schtroumpfs comme ce fut fait sans précaution sous Mitterand .

    Amicalement .


    • JiPi (---.---.155.1) 25 juillet 2006 14:43

      @Cambronne

      Si une force de l’OTAN peut être une solution pour le Proche-Orient, elle ne manquera pas de créer un nouveau problème pour le Moyen-orient et sans doute pour tout le continent asiatique.

      Qu’entendez-vous exactement par « cadre européen de l’OTAN » ? Imaginez-vous une certaine forme d’émancipation de la tutelle US ? Une version d’OTAN light débarassée des ambitions clairement impérialistes des faucons du Pentagone et donc réellement au service de la paix.

      Voilà qui me parait bien naïf et dangereux. Le temps est déjà loin où le président des Etats-unis se rangeait derrière les résolutions de l’ONU. Les Russes et les Chinois qui l’ont bien compris pourraient s’en trouver fort inquiets.

      A moins qu’un retour à la guerre froide n’arrange tout le monde, bien-sûr ?

      Alors, le nouveau rideau-de-fer, vous le voyez où ?


  • Gadiret (---.---.1.12) 25 juillet 2006 12:08

    Beaucoup de choses fausses et d’inexactitudes dans cette article, trop nombreuses pour les reprendre une par une.

    Par ailleurs, il y a déjà eu une force d’interposition, au Sinaï de 1957 à 1967, puis la FINUL au Liban ; ça n’a jamais marché et le problème est resté entier.

    Il restera sans solution tant que les arabes ne renonceront pas défitivement à détruire Israél et ne seront pas mis définitivement hors d’état de nuire.


  • Rajor (---.---.67.138) 25 juillet 2006 15:21

    Quand Israel rendra les terres volées aux palestiniens alors la oui les pays arabes renonceront a la destruction d’israel ...


  • Ar Brezonneg (---.---.2.134) 25 juillet 2006 15:23

    Pour la Turquie, une solution serait d’en revenir aux méthodes de l’Empire Ottoman , Non ? Ce ne serait qu un retour à ce qui préexistait au Traité de Versailles ! En somme une occupation du style Kurdistan, ou encore Chypre. Ces méthodes on les a vues sur le terrain.

    Quant à l agitation de « Bruxelles », cela démontre l incapacité et l inexistence de ce qu l on appelle « Europe » ! Heureusement que personne ne nous attaque !

    Heureusement qu il y a l ’Amérique pour protéger Israël. Quand les 2000 (et plus) kamikazes Iraniens vont commencer à opérer, seules les méthodes militaires de maintien de l ordre seront efficaces mais elles seront interdites, et les soldats se feront cracher dessus au bout de quelques jours par la presse « bien pensante ».

    Et alors quel déchainement de la gueule des « idiots utiles » !

    Quant à nous, pour intervenir c est une autre affaire, car pour faire la guerre, il faut des moyens ! De l argent que l on a plus. Or chaque français doit 33 000 euros et la dette gonfle, gonfle ! On n a plus les moyens financiers de faire cette guerre !!! Contrairement à 1983 où nous n etions pas encore trop endettés apres deux ans de socialisme et que nous avions encore quelques moyens efficaces d intervention !

    Quant aux troupes, croyez vous que le « peuple français » - celui qui fournit les troupes- il acceptera de voir ses enfants (même s ils sont « professionnels ») se faire tuer , massacrer, par des gens qui vouent une haine intense aux occidentaux ? Voulez vous que le piège du drakkar refonctionne ? Alors vivent les USA ! Et que Israël l’emporte !


  • Rajor (---.---.67.138) 25 juillet 2006 15:25

    Et pourquoi croyez vous que les molla ont si peu de mal a recruter des bombes humaines ? Parceque c ’est ecrit noir sur blanc que les juifs et les chrétiens attaqueront sans relache les musulmans. Avec vos forces de coalitions vous ne faites que renforcer les croyances des fanatiques. Bravo.


  • (---.---.102.40) 25 juillet 2006 17:30

    24.07.2006 UNE FORCE AU LIBAN, QUELLE FORCE ET POURQUOI FAIRE ?

    L’incendie gagne le LIBAN, les victimes sont civiles ainsi que les cibles qui toutes sont économiques. Triste constat mais combien réel et douloureux.

    La Secrétaire d’Etat Américaine est déjà présente dans cette région avant de rejoindre Rome où se tiendra une conférence qu’impose la situation.

    Les Européens se démènent par la présence incessante de tous les ministres des affaires étrangères qui constatent « IMPUISSANTS » mais « COMPATISSANTS » aux atrocités qu’endurent les populations civiles Libanaises tout en assurant l’extraction de leurs propres ressortissants.

    La projection d’une Force devient nécessaire car c’est le seul moyen EFFICACE pour faire cesser immédiatement les bombardements et les atrocités collatérales que subissent les populations.

    Cette décision qui parce que perçue comme seule crédible pose cependant d’autres problèmes qui sont en germe dès lors que les problèmes essentiels ne seront pas abordés. Toutes les grandes puissances savent pour l’avoir appris souvent à leur dépend que la seule solution est POLITIQUE et surtout GLOBALE

    LES QUESTIONS A REGLER AVANT L’ENGAGEMENT DE CETTE FORCE

    Les questions FONDAMENTALES sont toujours les mêmes depuis la création de l’état d’ISRAEL.

    Cet état créé par l’ONU avec le soutient des Etats-Unis a-t-il une légitimité ?

    L’occupation des territoires palestiniens consécutifs aux guerres entreprises par les pays et les coalitions Arabes doivent ils être rendus à leurs populations ?

    L’attitude de l’état d’ISRAEL qui est en véritable état de siège depuis le premier jour de sa création peut il baisser la garde et changer de politique de défense très souvent préventive ? Ses premiers occupants ayant appris dans les camps de concentration Nazis qu’il vaut mieux VIVRE LIBRE OU MOURIR et que personne d’autre qu’eux risquerait sa vie pour les défendre.

    Les populations palestiniennes déplacées depuis 1948 ont-elles le même droit reconnu à tous les autres peuples de la terre de revenir sur leur sol ?

    Certains partis politiques doivent ils être considérés comme des partis ou des officines terroristes dès lors qu’ils résistent à l’état d’ISRAEL ?

    Il est clair que les réponses à ces questions doivent être un préalable non pas à l’envoi d’une force mais à son maintien et surtout à son rôle qui doit être accepté de tous pour être efficace.

    Conditions d’efficacité de la FORCE

    La force qui sera alors mise en place devra être crédible et surtout efficace. Son volume, sa composition, ses missions et sa subordination devront être indépendantes du contrôle de la bureaucratie Onusienne qui depuis 60 ans a toujours fait preuve de son incapacité si ce n’est de son impuissance.

    Si les missions doivent impérativement être fixées par les plus hautes instances Politiques de l’ONU c’est-à-dire les cinq membres du conseil de sécurité, la conduite de l’action doit être laissée aux responsables du terrain c’est-à-dire aux officiers généraux qui recevront mission de mettre en œuvre cette force.

    Cette force devra impérativement être une force militaire, d’un volume au moins équivalent à l’IFOR déployée en BOSNIE fin 1995. C’est-à-dire près de 70 000 hommes y compris les force aériennes et navales indispensables.

    Les procédures d’engagement des moyens imposent la constitution d’une force sous procédure de l’OTAN, c’est-à-dire avec la participation des forces des USA.

    Le déploiement de cette force ne peut pour les raisons évoquées ci dessus n’être limité qu’au LIBAN. Sa présence s’impose à GAZA, comme dans le GOLAN SYRIEN et partout où les frontières des nouveaux états pourraient être menacées.

    Les missions qui pourraient lui être fixées outre la sécurisation des zones d’engagement qui imposeront la mise en place d’une autre force de police internationale, devront comprendre dans la perspective plus lointaine d’une harmonisation des conditions d’une vie économique, des missions et des moyens des affaires civilo- militaires visant à reconstruction et au développement économique de toute la région.

    Un véritable plan d’ensemble doit être maintenant élaboré avec l’appui de toutes les grandes puissances. La sécurité d’ISRAEL et du nouvel état PALESTINIEN doit être assumée par la communauté internationale.

    La présence de cette force qui pour être efficace doit atteindre au minimum 70 000 hommes devra être renforcée de moyens policiers internationaux et de structure de développement économique seule condition d’un succès durable de cette opération.

    L’Europe a-t-elle les moyens de ses ambitions si ce n’est celles de ses devoirs ?

    éditorial vidéo de l’express denis JEAMBAR http://lexpress.fr/idees/debats/dossier/editovideo/dossier.asp?ida=446037


  • (---.---.44.250) 25 juillet 2006 17:58

    Ellis-Tower to F-22 Alpha : « Ready to nuke ? » F-22 Alpha to Ellis-Tower :« Squadron formation heading Haifa et Tel Aviv : Nukes released ». Ellis-Tower to F-22 Alpha : « Roger ».

    re :« y compris les force aériennes » ((IP:xxx.x3.102.40) le 25 juillet 2006 à 17H30, 25.7.’06, agoravox France).


    • gilles (---.---.102.41) 25 juillet 2006 18:14

      QUID ????? je ne comprends pas


    • Armageddon (---.---.2.134) 25 juillet 2006 19:13

      Two days after... Ellis-Tower to Aurora : « Are you on top ? » Aurora to Ellis Tower : « Yeah, there is nothing to observe now, else intensive radiations ! » Ellis-Tower to Aurora : « Come back, it was Teheran... »


  • FAB (---.---.239.219) 26 juillet 2006 01:38

    Apparemment Israel est d’accord sur le fait que la FINUL au LIban ne sert à rien, du coup ils la bombardent et assassinent 4 observateurs de l’ONU....

    mais il va encore y en avoir pour dire qu’ils ne font que se défendre.....


    • José W (---.---.25.142) 26 juillet 2006 09:48

      Oui, le secrétaire général de l’ONU parle de bombardement délibéré, ce qui semble corroboré par le fairt qu’il s’agit de la 2e attaque terroriste avec des conséquences corporelles perpétrée par Tsahal sur la Finul en 5 jours.

      Surtout, que l’Otan n’aille pas mettre les pieds dans ce piège ! L’onu devra être doté de moyens coercitifs pour se défendre en cas d’attaque par les terroristes de Tsahal ou du Hezbollah : contrairement à Israël, l’ONU devra utiliser la force uniquement en dernier recours et en cas de légitime défense sur les auteurs d’actes terroristes (avions de Tsahal ou lance-roquettes du Hezbollah par exemple), afin de faire cesser l’attaque en cours.

      Chaque fois que possible, l’ONU devra éviter la force et arrêter les terroristes de Tsahal ou du Hezbollah, ou leurs chefs, qui se rendaraient coupables d’attaques sur la force d’interposition.


  • gilles (---.---.102.40) 26 juillet 2006 14:59

    le problème c’est que depuis sa création l’ONU ne dispose pas de force . ce sont les états membres qui fournissent des contingents le plus souvent désarmés, « les soldats de la paix » dont les missions se limitent toujours à constater et à marquer une présence internationale. dans le cas présent comme en ex yougoslavie, la communauté internationale doit prendre ses responsabilité. faire appliquer des décisions « justes » dans l’intérêt de tous nécessite une volonté mais surtout les moyens de rendre crédible cette volonté. c’est pourquoi une véritable force est nécessaire, une force qui aura un mandat très clair et surtout l’initiative de l’ouverture du feu, en fonction de la situation du terrain. L’envoi de « soldats de la paix » serait une hérésie et surtout devant leur impuissance inciterait les différentes factions à agir contre eux. n’ayant pas les moyens de contrôler le terrain ni d’utiliser le peu d’armement dont ils disposeraient ils seraient alors condamnés à subir des attentats voir pire encore. il faut beaucoup de courage pour utiliser la force même dans la défense du droit, seule une force dont le volume devra être calculée en fonction des territoires à contrôler ce qui impose au minimum 70 000 hommes non compris les forces de police internationales indispensables. ce format est le minimum indispensable pour rendre crédible cette force, puissante et bien renseignée par la police internationale qui devra être déployéée, elle pourrait alors avec ses procédures imosait le non engagement des forces. même l’armée israelienne serait tenue en echec et ne pourrait pour des raisons évidentes d’emploi franchir les zones contrôlées par cette force. La compréhension des grands pays Arabes est sans doute l’occasion enfin de résoudre ce problème, cet alignement résulte certainement que leur hantise face à la grande puissance PERSE, l’IRAN d’aujourd’hui, mais ce positionnement peut être le catalyseur d’une véritable solution qui de toute façon ne peut être que politique pour être durable


  • (---.---.138.106) 26 juillet 2006 21:47

    et si le hezbollah ne veut pas ?

    il semble maintenant evidemment qu’il dispose d’une puissance phenomenale...

    Si on débarque des troupes, il faudra qu’elles se battent.. vu les pertes actuelles de tsahal, et la lente avance de ses troupes, pourtant aguerries et entrainées, largement plus que la plupart des troupes qui pourraient etre envoyées par de nombreux pays, sur à peine quelques kilometres, avec un appui massif de l’aviation et de l’artillerie....

    Je ne pense pas que les américains tentent l’aventure, ou du moins avec des troupes au sol... peut etre quelques portes-avions et batiments lance-missiles... quand aux français, meme rompus à ce type de mission, ce n’est pas avec les trois blindés légers que l’on a pu voir sur le siroco que l’on va désarmer le hezbollah... peut etre sera ce l’occasion de sortir le leclerc.. et ne parlons meme pas des armées des autres pays potentiels...

    La création d’une zone tampon sur toute la longueur de la frontiere, et sur 30 km de profondeur.... Le désarmement du hezbollah sur l’ensemble du territoire libanais....

    Ce n’est pas gagné...


    • (---.---.168.34) 27 juillet 2006 22:07

      C’est bien pour cela qu’il faut laisser, et c’est ce que fait la communauté internationale, israel ratatiner le hezbollah, au maximum... au moins tant que cela ne declenche pas des emeutes dans les populations proches, et que cela ne destabilise pas les régimes modérés.


  • gilles (---.---.102.41) 26 juillet 2006 22:34

    Le HEZBOLLAH a une composante politique, et même deux ministres au sein du gouvernement Libanais. le sommet de ROME qui vient de s’achever marque la différence d’analyse entre les européens la russie et les USA. le principe d’une force d’interposition est retenu, cependant sans un accord politique général il est compréhensible que le hezbollah ne pourra souscrire à cette démarche ; le rôle de cette force ne peut se limiter au désarmement des combattants de ce mouvement dans le sud liban, mais être équitable, c’est à dire garantir aussi bien l’existence d’ISRAEL que le futur état palestinien qui doit voir le jour au plus vite. sans accord politique global cette force ne peut être que considérée à juste titre comme un soutien inconditionel à Israel et aux positions du gouvernement US. les risques sont énormes surtout si cette force ne correspond pas au format minima qu’impose non seulement la situation mais la superficie des territoires à contrôler. depuis l’échec de l’engagement de l’ancienne administration de CLITTON les américains sont plus que prudents (c’est un euphémisme) dans toute intervention même diplomatique dans cette zone. Eux seuls détiennent cependant les clés d’une amorce de solution. sans engagement de leur part dans la future force, même placée sous mandat (clair) de l’ONU ; les européens ont ils les moyens de réunir la force crédible nécessaire pour assurer cette mission sans mettre en danger de mort ses propres combattants ? En aura t elle la volonté, il est facile de parler, de s’appitoyer sur le sort des populations présentes, mais pouvons nous réellement faire oeuvre utile sans les USA ?


  • CAMBRONNE (---.---.91.206) 28 juillet 2006 12:08

    GILLES

    J’apprécie vos interventions qui malheureusement ne donnent pas lieu à de grands débats . Il est plus facile de dire n’importe quoi sur le 11 Septembre que d’émettre un avis structuré et étayé sur une intervention européenne au Liban .

    Vous savez que ce genre d’intervention est sous une forme ou sous une autre dans des cartons .

    Votre approche est bonne et indique de votre part des informations qui ne sortent pas toutes de l’AFP .

    Si nous faisons quelque chose ce sera probablement avec un appuis aérien ( feu et logistique , US ) avec des forces blindées , bonne occasion de faire prendre l’air à nos Leclercs . Avec tout ce que nous avons déja en prépositionnement et en intervention , Côte d’ivoire , KAFOR , Afghanistan , nous pourions mettre dans le pot une petite brigade de trois à 5000 hommes ,plus quelques hélicos , quelques avions , àpartir du Charles De Gaulle si il est prêt à repartir .

    On peut toujours gamberger , nous ne sommes pas dans le secrêt des Dieux . Moi j’affirme depuis le début que nous interviendrons au Liban , le tout est comme vous le dites haut et fort est que l’on n’envoie pas nos soldats mourir pour rien . Je me sens trés concerné par ce discours pour avoir déja donné .

    Cordialement.


  • gilles (---.---.102.41) 28 juillet 2006 13:40

    comme vous c’est par expérience que je me permets de donner cet éclairage. l’information et plus précisément son contrôle dans la gesticulation des crises, ainsi que la manipulation par média interposés fait l’objet d’une formation spécifique dans toutes les gandes écoles militaires.(école de guerre,Chem etc) Les états -unis l’ont redécouvert au Vietnam, mais se sont bien structurés depuis. L’information et pour être plus précis son contrôle est une arme bien supérieure aux canons.


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