jeudi 20 février 2014 - par Philippe VERGNES

Affaire Dieudonné et théorie du genre, etc. : le harcèlement moral s’institutionnalise

Que peut bien avoir en commun Dieudonné avec la théorie du genre et certaines affaires récentes passées sous silence après avoir été portées au pinacle de la propagande par la médiocratie en place ?

Ces cas d’école suivent tous un seul et même schéma d’exposition médiatique : ils sont diffusés dans la presse et proposés au public selon un modèle communicationnel particulièrement pernicieux aux conséquences délétères insoupçonnées dont le but vise clairement le contrôle des foules par la manipulation et la mise en place intentionnelle d’un climat de tension et de confusion extrême où au moins deux parties clivées de la société vont devoir s’affronter.

Dès lors, rien de plus logique que ceux qui s’opposent au pouvoir en place soient vilipendés, ostracisés et traités tels des parias, car telle est la technique de dissuasion que tout tyran digne de ce nom organise pour réduire au silence les opposants à ses funestes projets.

Avant les VALLS et PEILLON, les GUEANT et CHÂTEL avaient déjà franchi un seuil dans l’art de cette dialectique éristique si particulière que nous allons rapidement étudier au travers des récents exemples des affaires Dieudonné et de la théorie du genre.

Il convient tout d’abord d’effectuer un petit rappel de ce qu’impliquent les discours organisés selon ce mode de communication qui fait appel à la technique schizophrénique de la double contrainte. Aussi, comme je l’exprimais déjà dans un précédent article destiné à informer le lecteur sur la dangerosité de tels procédés[1] : « Que le message apparaisse comme dénué de sens n'est pas ce qui importe le plus. Il possède, en revanche, une réalité pragmatique beaucoup plus redoutable : on ne peut pas ne pas y réagir, mais on ne peut pas non plus y réagir de manière adéquate (i.e. non paradoxale) puisque le message est lui-même paradoxal. Dès lors, un individu pris dans une double contrainte est dans une situation très inconfortable et ne peut que : soit se sentir « puni » (ou au moins coupable) s'il décèle la double contrainte, soit passé pour ‘fou’ s'il insinue qu'il y a discordance entre ce qu'il voit et ce qu'il ‘ devrait’ voir. Grégory BATESON résume cette situation ainsi : “Vous êtes damné si vous le faites, vous êtes damné si vous ne le faites pas… »

Et tout le monde peut aujourd’hui constater par lui-même que c’est effectivement le sort qui est réservé à tous ceux qui s’opposent au système désormais bien en place.

Au-delà de l’effet proprement sidérant qui résulte de l’usage de telles méthodes dans une ‘démocratie’, ce qu’il convient avant tout de comprendre concernant cette structure de dialogue sous forme d’injonctions paradoxales, c’est qu’elle est avant tout destinée à manipuler l’opinion publique. Sauf qu’avec ce type de communication, la manipulation atteint un paroxysme jamais égalé auparavant par l’usage de techniques rhétoriques plus classiques.

Malgré tous les apparats qu’un discours paradoxal peut revêtir, par exemple le combat contre le racisme et l’antisémitisme dans l’affaire Dieudonné ou bien la lutte pour l’égalité homme/femme dans l’ABCD de l’égalité, il n’a – je le répète encore une fois – aucune autre finalité que celle d’asservir le peuple considéré par les élus comme « un taureau à dompter »[2].

Toute autre considération de ‘surface’ n’est destinée qu’à noyer le poisson pour mieux perdre les âmes pleines de bonne volonté. Par exemple, derrière le fallacieux prétexte de se battre contre le racisme et l’antisémitisme se cache l’intention de brimer la liberté d’expression afin de faire taire tous les opposants au système totalitaire qui se met insidieusement en place, et derrière la raison alléguée de l’ABCD de l’égalité se dissimule une abjection destinée à corrompre la jeunesse dès le plus jeune âge (démontrer ce dernier fait justifierait à lui seul un long article faisant appel à des notions complexes que je prendrais peut-être le temps de développer par ailleurs).

Ainsi, au travers de ces deux récentes affaires, voici comment se présente une communication paradoxale dont nous peinons tous à mesurer l’impact qu’elle peut avoir sur la psyché humaine.

 

La théorie du genre :

Après le premier succès des JRE lancées par Farida BELGHOUL, nos gouvernants ont lancé une grande contre-offensive axée sur plusieurs points jusqu’à envisager de limiter sérieusement Internet.

Le seul aspect qui nous intéresse ici est strictement limité à celui dont l’information nous est facilement accessible afin de ne pas partir dans des hypothèses qu’il serait difficile de démontrer.

Puisque les JRE ont pour but de protester contre l’instauration de la théorie du genre à l’école, nos ‘représentants’ ont décrété que la théorie du genre n’existait pas. Argument à leurs yeux infaillible, car seuls des ‘déséquilibrés’ peuvent protester contre quelque chose qui n’existe pas.

Pour savoir qui a tort ou qui a raison dans cette histoire, une question se pose ou plutôt s’impose : demandons-nous simplement ce qu’est une théorie. Cette interrogation est si élémentaire qu’il pourrait paraître surprenant que personne n’y ait pensé, et pourtant…

Définition de ‘théorie’ (selon le CNRTL) :

I. − [Le plus souvent par opposition à pratique] :

A. − Ensemble de notions, d'idées, de concepts abstraits appliqués à un domaine particulier…

Péjoratif : Ensemble de spéculations, d'idées gratuites ou irréalistes exprimées de façon sentencieuse ou pédante et présentées de manière plus ou moins scientifique

En particulier : Ensemble de notions, de connaissances abstraites organisées en système (avec une finalité didactique).

B. − Connaissance(s) abstraite(s) et spéculative(s) indépendante(s) des applications.

II. [Dans le domaine scientifique] :

A. − Construction intellectuelle, hypothétique et synthétique, organisée en système et vérifiée par un protocole expérimental ; ensemble de lois formant un système cohérent et servant de base à une science, ou rendant compte de certains faits.

B. − Par extension : ensemble d'opinions systématisées.

Étymologiquement, le mot ‘théorie’ est issu du bas latin theorica (et theorice) désignant « la spéculation, la recherche spéculative », emprunté au grec theorein signifiant « contempler, observer, examiner ».

Nonobstant que cette définition puisse avoir un usage contradictoire selon que nous l’utilisons d’un point de vue pratique ou bien scientifique, il en ressort qu’en vertu de la polysémie de ce terme les détracteurs de l’ABCD de l’égalité, en se plaçant du côté pratique et pragmatique, voir même péjoratif pour certains (cf. définition supra), dénoncent de bon droit la volonté politique de développer une théorie du genre « dès le plus jeune âge » (comme nous le verrons ci-dessous), car les études de genre ont « une finalité didactique » mise en pratique par plusieurs ministères.

Donc, du fait que les études du genre sont prévues dans les programmes de l’Éducation nationale, et ce « dès le plus jeune âge », il existe bel et bien une « théorie du genre ».

Mais, et ceci un mais d’importance, les partisans de l’ABCD de l’égalité peuvent aussi affirmer que la « théorie du genre » n’existe pas puisque les « gender studies » (ou études de genres), dont personne ne nie l’existence pas même nos gouvernants, n’ont jamais fait l’objet de « vérification par protocole expérimental et que l’on ne peut donc pas en inférer un ensemble de lois formant un système cohérent servant de base à une science ou rendant compte de certains faits ».

Cette négation de l’existence d’une « théorie du genre » à l’école est particulièrement riche en informations et témoigne incontestablement de la manipulation de nos gouvernants, car elle met à jour l’usage rhétorique d’injonctions paradoxales.

En effet, nier l’enseignement d’une « théorie du genre » dans les établissements scolaires tout en admettant que nos enfants soient formés aux études sur le genre « dès le plus jeune âge » revient implicitement à admettre que la théorie-du-genre-qui-n’existe-pas fera bel et bien partie du programme de formation des élèves.

Vous ne saisissez pas le paradoxe et la subtilité sémantique qui permettent à nos élites de tromper votre vigilance sans éveiller votre méfiance ?

Qu’à cela ne tienne, c’est à ça que servent les injonctions paradoxales.

Nos dirigeants ne peuvent pas dire qu’il existe une théorie du genre parce qu’ils savent très bien que les études de genre n’ont jamais fait l’objet de vérification par protocole expérimental donnant lieu au statut de science ; or on ne peut pas enseigner à l’école autre chose que des disciplines scientifiques. Toute « autre chose » relèverait d’un endoctrinement purement spéculatif émanent du cerveau dégénéré de quelques ‘illuminés’ souhaitant voir se réaliser un projet assurément pas très catholique.

Que tentons-nous donc d’inculquer à nos enfants sous le fallacieux prétexte de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes ?

A partir du moment où nous comprenons qu’en dehors des sciences enseignées à l’école, il ne peut y avoir que de l’endoctrinement ou du conditionnement idéologique, qui est l’apanage des dictatures, nous pouvons prendre conscience du fait que l’introduction des études de genre « dès le plus jeune âge » n’a qu’un seul et unique but : celui de la soumission docile des futures populations au « gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays » [3].

Soyons bien clairs : je ne nie absolument pas l’intérêt et la nécessité de réduire les inégalités – toutes les inégalités – que notre société produit, mais en dénonçant le paradoxe de la « théorie du genre », j’effectue une distinction entre la fin et les moyens employés pour l’atteindre.

Distinction que ne font pas les défenseurs de l’ABCD de l’égalité en témoignant par là d’un abrutissement particulièrement servile aux thèses propagandistes (telle est la finalité des injonctions paradoxales : l’absence de possibilité d’y opposer une quelconque critique). Or, les moyens tels que définis dans le seul document officiel qui est à retenir concernant l’enseignement de la « théorie du genre dès le plus jeune âge », atteste de façon incontestable que le but poursuivi par cette pédagogie n’est pas l’égalité des sexes, comme elle nous est vendue, mais bel et bien le contrôle des foules par la manipulation et l’instauration d’un système d’emprise[4] chez les tout-petits.

Pourquoi ?

Parce qu’au-delà du contenu qu’apporte la convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif pour la période 2013-2018, et du principal moyen préconisé pour « renforcer l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes » qui consiste à une éducation à la sexualité « dès le plus jeune âge » (cette idée est répétée 6 fois dans cette convention de 12 pages au format PDF), ce document mentionne en outre que : « … Les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons, femmes et hommes » (p. 2 du PDF).

Ainsi donc, cette assertion démontre clairement que nos ministres mentent ouvertement aux Français lorsqu’ils déclarent qu’il n’y a pas de théorie du genre, car si tel était effectivement le cas, six d’entre eux n’auraient jamais pu signer un texte qui précise que « les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre… doivent nourrir les politiques publiques, etc. »

Mentir en de telles circonstances ne peut qu’engendrer une vague de suspicion légitime à l’encontre des véritables intentions de cette éducation à la sexualité « dès le plus jeune âge ».

Qui plus est, si le véritable but de cette démarche éducative était de réduire les inégalités entre les sexes, d’autres moyens bien plus efficaces que l’éducation à la sexualité « dès le plus jeune âge » ont déjà été développés pour parvenir à l’objectif d’une meilleure reconnaissance de l’altérité, seule à même de réduire les inégalités. Comprenez donc que l’on ne peut atteindre un tel but en employant des moyens qui annihilent cette différence au lieu de la reconnaître. C’est le comble de l’absurdité véritable perversion de but :

Plutôt que de soigner la maladie, on supprime le symptôme.

L’histoire a maintes fois prouvé que ce genre de méthode n’a jamais fonctionné. Pire encore, une telle solution a toujours aggravé le problème.

A moins de poursuivre un dessein qui soit autre que celui de l’intérêt général et de notre société tout entière, sans distinction de classes sociales, seuls les fous, les irresponsables et les pervers peuvent se permettre d’agir ainsi à une aussi grande échelle (celle d’une éducation nationale).

 

L’affaire Dieudonné :

Je serais plus bref, bien que ce cas soit infiniment plus complexe que le précédent, il rejoint la conclusion d’un article précédent portant sur un autre type de harcèlement, Harcèlement sexuel : un Syndrome d’Aliénation Pénale, dont la démonstration est également valable pour le cas présent.

Le harcèlement médiatique de Dieudonné a été de même nature, mais beaucoup plus intense, que celui qui a été organisé autour de la théorie du genre et de nombreuses autres affaires dont nous n’entendons plus parler.

C’est-à-dire que nous avons été informés de cette affaire en étant littéralement bombardés d’injonctions paradoxales. Il y en a eu tant et plus qu’un livre entier ne serait pas suffisant pour toutes les dénoncer. Aussi, je ne prendrais qu’un seul exemple pour démontrer le caractère manipulatoire des informations que l’on diffuse sur cette intrigue à rebondissement.

Dénoncer une injonction paradoxale est nécessaire pour atténuer son pouvoir de nuisance. Que l’on se souvienne : « Une injonction paradoxale démasquée est une contrainte paradoxale manquée »[5]. L’intérêt de ce décryptage réside dans le fait qu’il permet de retrouver son libre arbitre qu’inhibe l’interdit de penser inconsciemment posé par les injonctions paradoxales.

Les médias nous ont bassiné les oreilles en répétant sans cesse que Dieudonné est un criminel délinquant raciste antisémite multirécidiviste condamné à de plusieurs reprises par la justice (je sais, la formule est pléonastique). Mais condamné pour quoi, au titre de quelle loi ou de quel texte ?

Prenez le code pénal, vous ne trouverez aucune mention relative aux mots ‘racisme’, ‘antisémitisme’ et ‘xénophobie’. Absolument rien. Aucun article du Code pénal ne déclare qu’il existe des crimes ou des délits de racisme, d’antisémitisme ou de xénophobie.

Par contre, il existe de nombreux articles dans divers codes qui sanctionnent les 19 discriminations prévues à l’article 225-1 du Code pénal : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur (1) origine, de leur (2) sexe, de leur (3) situation de famille, de leur (4) grossesse, de leur (5) apparence physique, de leur (6) patronyme, de leur (7) état de santé, de leur (8) handicap, de leurs (9) caractéristiques génétiques, de leurs (10) mœurs, de leur (11) orientation ou identité sexuelle, de leur (12) âge, de leurs (13) opinions politiques, de leurs (14) activités syndicales, de leur (15) appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une (16) ethnie, une (17) nation, une (18) race ou une (19) religion déterminée. »

En résumé, rien ne réprime le racisme, l’antisémitisme ou la xénophobie. Seules les discriminations sont considérées comme légalement répréhensibles par le Code pénal.

Alors, au nom de quelle loi Dieudonné a-t-il pu être condamné et taxé de criminel délinquant raciste antisémite multirécidiviste sans être diffamé par tous ceux qui le traîne dans la boue ?

Cet exploit a été rendu possible par la loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, autrement dénommée « loi GAYSSOT », qui est un texte hérétique en diable n’ayant jamais été codifié et qui a échappé à l’arbitrage du Conseil Constitutionnel (pour des raisons techniques qu’il serait trop long de développer ici).

Or, le Conseil Constitutionnel ne peut pas s’autosaisir pour délibérer sur la question de l’irrégularité de cette loi et il n’attend que ça depuis des années comme en atteste ses nombreux rapports, car cette loi est inconstitutionnelle et il faut être de particulière mauvaise foi pour prétendre le contraire (lire à ce sujet l’excellent article paru sur ce site : Les dangereuses métastases de la loi GAYSSOT et les commentaires).

En conséquence de quoi, les condamnations de Dieudonné pour ‘racisme’, ‘antisémitisme’ et ‘xénophobie’ sont nulles et non avenue. Le problème, c’est que seuls le Conseil d’État et la Cour de cassation sont autorisés à saisir le Conseil Constitutionnel d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité qui serait susceptible de faire abroger cette loi inique qui entre en contradiction avec l’article 34 de la Constitution (m…. tout de même !)

 Je vous ferais grâce des subtilités jurisprudentielles qui m’autorise à dénoncer les injustices que cette loi a introduites dans l’appareil judiciaire, mais sachez simplement que le seul délit pour lequel aurait pu être condamné Dieudonné est celui de discrimination sanctionnée par l’article 225-1 du Code pénal cité précédemment, mais jamais personne n’a accusé Dieudonné de discriminer les juifs ou une quelconque autre personne appartenant à une (16) ethnie, une (17) nation, une (18) race ou une (19) religion déterminée. Et cela ne se pourrait pour une raison simple : une telle accusation serait contraire à la discrimination portant sur (13) l’opinion politique prévue à ce même article.

 Subséquemment, s’il existe un principe de discrimination positive, il ne saurait en aucun cas pouvoir s’appliquer aux discriminations raciales, car cela revient à discriminer l’interdiction de discriminer (d’où l’injonction paradoxale). C’est pourtant ce que fait cette loi : en hiérarchisant la souffrance, elle viole plusieurs principes du droit constitutionnel tels que ceux définis aux articles 2, 5, 6, 10 et 11 de la DDCH (à minima). C’est dire l’hérésie de ce texte qui permet pourtant de porter les accusations de raciste antisémite, etc. que l’on adresse à Dieudonné.

 Toute la communication organisée sur cette affaire provient de ce paradoxe qui à introduit une discrimination à l’interdiction de discriminer. De fait, « on ne peut pas ne pas y réagir (Nda : à cette loi paradoxale inconstitutionnelle), mais on ne peut pas non plus y réagir de manière adéquate (i.e. non paradoxale) », ce qui au final génère une multiplication d’injonctions paradoxales et un immense bordel où la confusion règne en maître.

 Et comme me le faisait judicieusement remarquer un intervenant après l’article intitulé Comprendre l’emprise : la relation en-pire, la confusion… c’est une fusion à la con.

 

Conclusion :

En guise de conclusion, je rappellerais ici quelques points déjà soulevés dans plusieurs de mes billets, à savoir que la communication paradoxale est l’apanage des manipulateurs les plus dangereux, ceux que l’on a coutume d’appeler les pervers narcissiques et que cette manipulation par injonction paradoxale est l’indice majeur caractérisant la présence d’un harcèlement moral.

Pire encore, comme je le précisais par ailleurs[6], « ce type de communication, qui tend à faire agir les unes contre les autres différentes aires de la personnalité du manipulé, génère des conflits de loyauté et est ‘schizophrénogène’. Pour le dire plus simplement, ce genre de communication rend ‘fou’. » Cette folie s’explique par le fait que le conflit de loyauté intrapsychique généré par les contraintes paradoxales est le mode opératoire le plus fondamental de la torture.

Lorsqu’en démocratie, les représentants du peuple utilisent de telles méthodes de propagande, cela signifie qu’une dictature est prête à s’emparer du pouvoir et pour s’en assurer, il faut lire l’ouvrage majeur de Victor KEMPLERER : LTI – Langue du IIIe Reich, paru en 1947 et rédigé d’après les notes qu’il prit dès le début des années 1930 sur le système de propagande nazi.

Tels des pions sur l’échiquier, il semble que tout soit désormais en place pour un tel avènement.

 

Philippe VERGNES


[2] Cf. Etienne de La BOETIE, Discours de la servitude volontaire, édition Mille et une nuit, p. 20.

[3] Je rappelle à toutes les personnes décervelées qui ont perdu toute capacité critique et qui ne savent pas argumenter autrement qu’en traitant les personnes avec qui elles sont en désaccord de ‘complotiste’, que la notion de « gouvernement invisible » a été inventée par un certain Edward BERNAYS, considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l'industrie des relations publiques : « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays » (Edward BERNAYS, Propaganda, p. 31). Dont acte !

 



133 réactions


    • epicure 25 février 2014 19:27

      @Par Hervé Hum (---.---.205.134) 25 février 13:42 


      l’égalité c’est l’égal droit d’autonomie de décision effective pour chacun.

      Parce que dire que deux personnes sont égaux pour la liberté de se déplacer mais qu’une des deux personnes est enchainée à un mur, et pas l’autre la déclaration d’égalité n’a aucun sens.

      Ce n’est pas juste une déclaration sans réalité concrète.

      Donc l’égalité des sexes, mais vu qu’on parle pas de biologique mais de social il faut dire de genre qui en est al représentation sociale, c’est le fait pour chacun quelque soit son genre ou sexe biologique, ait le même droit d’autonomie de décision.

      Et non qu’il y ait des gens à l’esprit étriqué, qui haïssent ce qui sort de leur vision dogmatique fermée, imposent des restriction d choix à certaines personnes parce que elles serait de sexe ou genre spécifique.

      En fait le texte ABCD égalité ( si on lit sans avoir une lecture paranoïaque ) considère qu’en plus des contraintes explicites qui sont de plus réduites, et dont la plupart doivent être supprimées à l’école , il y a des contraintes implicites qui limitent la liberté de choix des jeunes filles. C’est à dire qu’elles limiteraient certains choix parce que inconsciemment elles pensent que telle activité n’est pas faite pour elle parce que c’est un truc de mecs. Il n’est pas question d’imposer à des files de rentrer dans ces métiers, comme le disent certain propagandistes

      Mais ce n’est pas nouveau, je pense que dans le temps ( que les moins de vingt ans n’ont pas connu ) cela n’a pas été évident pour des femmes de penser qu’elles pouvaient être inspectrices de police, pompier etc.... sans même parler des interdictions explicites qui ont pu être posées dans le temps passé. Maintenant même si on ne croise pas des policier en civil ou des pompiers, grâce aux série télé on peut faire l’association entre ces métiers, et être femme, et même féminine. 

      On a pu observé comment depuis toute la société a été castrée, indifférenciée , les femmes policier sont devenues des clones du commissaire moulin, et les gendarmes se sont mis à porter des jupes comme leur collègues féminine etc...

      Que vient faire la propriété et l’héritage dans l’affaire ? il y a déjà égalité dans le droit français entre les hommes et les femmes, les frères et les sœurs.

      .La Liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.

      La Liberté, contient l’égalité dans sa définition.

      La Liberté c’est la libre autodétermination qui n’est limitée que par l’’égale libre autodétermination des autres.

      Donc il n’y pas Liberté quand une femme se voit restreindre ses choix ( autodétermination contrainte ) parce que d’autre on décidé à sa place ce qu’elle devait ou ne devait pas faire ( leurs choix limite les choix de la femme )..

      Mais le pire, c’est que ces gens là qui veulent limiter les choix des hommes et des femmes, se plaignent que quand on veux les empêcher de limiter la liberté des autres c’est leur liberté qu’on opprime !

      C’est bien une tentative de double contrainte qu’ils pratiquent, puisqu’ils suggèrent que quelque soit le choix, la liberté de quelqu’un serait réduite.

      Ce qui est totalement faux, puisque leur libre autodétermination sur leur vie personnelle ne serait pas affectée.


    • Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2014 23:23

      Bonsoir Epicure,

      Que vient faire la propriété et l’héritage dans l’affaire ? il y a déjà égalité dans le droit français entre les hommes et les femmes, les frères et les sœurs.

      j’y répond dans le commentaire, mais tu n’es pas obligé de me suivre sur ce terrain là !

      La Liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. La seule chose que signifie cette affirmation, c’est que tu conditionne ta liberté à celle d’autrui, sans pouvoir dire où se situe la limite entre la tienne et celle d’autrui. Car c’est cela qui compte.

      La Liberté, contient l’égalité dans sa définition. Certains affirment le contraire, c’est à dire que la liberté est anti-égalitaire par définition. Voir plus haut.

      La Liberté c’est la libre autodétermination qui n’est limitée que par l’’égale libre autodétermination des autres. Toujours le même problème, définir le point d’équilibre entre deux libertés de natures et de volontés différentes.


    • Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2014 23:37

      @ Epicure

      Mais le pire, c’est que ces gens là qui veulent limiter les choix des hommes et des femmes, se plaignent que quand on veux les empêcher de limiter la liberté des autres c’est leur liberté qu’on opprime !

      C’est bien une tentative de double contrainte qu’ils pratiquent, puisqu’ils suggèrent que quelque soit le choix, la liberté de quelqu’un serait réduite.

      Ce qui est totalement faux, puisque leur libre autodétermination sur leur vie personnelle ne serait pas affectée.

      D’accord avec toi, et c’est ici qu’intervient la propriété privé et l’héritage, sur le principe que l’autodétermination repose sur le mérite personnel et non sur l’héritage ou l’exploitation du mérite d’autrui , car sinon, c’est dire "ces gens là qui veulent limiter les choix des hommes et des femmes, se plaignent que quand on veux les empêcher de limiter la liberté des autres c’est leur liberté qu’on opprime " C’est cela le néo libéralisme.


    • epicure 26 février 2014 02:53

      « La Liberté c’est la libre autodétermination qui n’est limitée que par l’’égale libre autodétermination des autres. Toujours le même problème, définir le point d’équilibre entre deux libertés de natures et de volontés différentes. »

      pourtant dans cette définition la limite elle est évidente, elle est incluse dans al définition.

      La liberté au niveau de la société est effectivement une question d’équilibre entre les libertés de chacun de façon à se que les libertés des uns ne soient pas écrasées par les libertés que prennent d’autre.
      Et cet équilibre ne peut se faire que dans l’égalité, sinon ce n’est plus la liberté mais le privilège d’écraser la volonté les autres par la sienne propre.

      Un exemple simple (pas forcément réaliste mais c’est pour être bien clair) : si pour une raison quelconque je prenais la liberté de te bâillonner, ta liberté de s’exprimer te serait retiré, pourtant j’aurai agis selon ma libre autodétermination ma liberté, donc je pourrais dire que je suis libre suivant la version inégalitaire, mais toi de ton côté tu ne le serais pas, libre.
      Mais on aboutit à une contradiction c’est que la liberté de l’un supprime la liberté de l’autre. Donc la liberté inégalitaire n’est pas cohérente et se contredit elle même.

      Donc dans ce cas la liberté ce serait que aucun des deux ne puisse bâillonner l’autre pour qu’il puisse s’exprimer.

      .


    • epicure 26 février 2014 03:05

      "d’où tu sors ta merde ? alors que la famille et la relation avec les autres est de plus en plus pourrit depuis 40 ans !, que les enfants sont de plus en plus mal élevés !?"

      merci de cette réflexion profonde, comme à ton habitude.
      mais justement c’est que hormis les questions homme femme, la société est devenue plus inégalitaire depuis 40 ans et la révolution conservatrice.
      Entre les inégalité et le développement d’un individu particulariste, réduit à sa capacité de consommation , coupé des autres, oui tout fou le camps, les liens sociétaux, les solidarités sont réduite. Seul modèle l’homme qui réussit , qui s’enrichit, qui possède telle ou telle marque, mais pendant ce temps les temps sont durs pour les plus faibles, malgré les aides parce que de plus en plus de monde descend vers les minimum sociaux, tandis qu’une minorité s’enrichit.
      Tour cela génère des tensions dans al société, en plus depuis 20 ans il y a des discours qui favorisent les clivages identitaires, augmentant encore les tensions et réduisant les liens sociaux entre les citoyens.
      Donc oui tout fout le camps à cause des poussées inégalitaire et clivant, à la fois du côté des élites, mais aussi au sein de la population.

      Il y a un mot commençant par la lettre P qui défini tout ça de façon synthétique.


    • epicure 26 février 2014 03:09

      @Par Patriote (---.---.159.88) 25 février 19:57

      c’est toi qui fabules, car tu comprends pas ce que je dis, le truc c’est que tu ne sembles pas comprendre la notion de liberté pour tenir les propos sans fondements que tu tiens.
      Moi je parle juste de liberté de choix. Donc c’est bien toi qui délire.
      Et si tu es contre la liberté de choix, c’est bien toi le totalitaire.
      Mais rien n’a changé.
      Réfléchis avant de répondre n’importe quoi selon tes fantasmes.
      et de me faire dire le contraire de ce que je dis.


    • Philippe VERGNES 26 février 2014 09:05

      @ epicure,

      « Exactement inexact. C’est du délire paranoïaque à ce niveau de penser ça. »

      Ce constat s’applique à quelle phrase ?

      Lorsqu’on déblatère sur un sujet que dont on ignore l’essentiel, cela donne des imbécilités telles que tu peux l’écrire. Comme à la lecture de vos posts, je constate que vous n’avez aucune compétence en psychopathologie, je vous saurais gré de ne pas coller vos propres représentations sur ce que j’ai pu dire ou voulu dire, car vous déformez absolument tout mes propos. Dès lors, si délire paranoïaque il y a, il ne peut venir que de vous (pour ma part, je n’ai de cesse de dire que votre grille de lecture est complétement faussé en ce qui concerne vos interprétations de mes dires, mais bon, pour le comprendre il faudrait que vous vous calmiez un peu).

      « Par exemple qu’une femme puisse pratiquer une activité masculine, ça ne changera rien au fait qu’elle puisse former un couple avec un homme et avoir des enfants »

      Justement, où ai-je pu dire le contraire ???

      « Or en affirmant ce que tu dis tu nies cette évidence. »

      Absolument pas, ce qui tend à prouver que ce sont vos représentations qui sont faussées.

      Vous n’avez pas compris mon article ou vous l’avez mal lu et vous venez ensuite polémiquer sur des détails qui ne sont que le fruit de votre imagination.

      Dans ces conditions, difficile de tenir une discussion. Cessez d’affabuler et nous pourrons aborder le fond du problème tel que d’écrit dans cet article qui concerne les moyens employés pour atteindre la finalité telle que posée par l’ABCD de l’égalité.

      CES MOYENS SONT PERVERS EST ABOUTIRONT A L’INVERSE DES OBJECTIFS AFFICHES !!!

      Comment je le sais ?

      Très simple, des centaines, pour ne pas dire des milliers d’études, très scientifiques elles, ont déjà données des résultats probants au sujet de la construction identitaire des individus. Et cette construction ne passe pas par la négation des différences sexuelles « dès le plus jeune âge ».

      SEUL LES PERVERS NIENT LES DIFFÉRENCES SEXUELLES ET C’EST EXACTEMENT AINSI QUE L’ABCD DE L’INÉGALITÉ SOUHAITE RÉSOUDRE LE PROBLÈME QU’IL SOULÈVE.

      Il y aurait une volonté de pervertir la jeunesse « dès le plus jeune âge » que l’on ne s’y prendrait pas autrement.


    • Hervé Hum Hervé Hum 26 février 2014 09:41

      Salut Epicure

      Un exemple simple (pas forcément réaliste mais c’est pour être bien clair) : si pour une raison quelconque je prenais la liberté de te bâillonner, ta liberté de s’exprimer te serait retiré, pourtant j’aurai agis selon ma libre autodétermination ma liberté, donc je pourrais dire que je suis libre suivant la version inégalitaire, mais toi de ton côté tu ne le serais pas, libre.
      Mais on aboutit à une contradiction c’est que la liberté de l’un supprime la liberté de l’autre. Donc la liberté inégalitaire n’est pas cohérente et se contredit elle même.

      Donc dans ce cas la liberté ce serait que aucun des deux ne puisse bâillonner l’autre pour qu’il puisse s’exprimer.

      Conclusion, soit tu choisi la liberté au détriment de l’égalité, soit du privilégie cette dernière au détriment de la liberté. Il n’y à donc pas de solution miracle pour la simple raison qu’on passe de l’individu à la collectivité.

      Alors plutôt que parler d’autodétermination, je conviens de parler d’autodiscipline. La liberté consiste à limiter son action à sa réalité physique, au delà, on communique avec autrui pour étendre son action par l’adhésion et non par la force dans le cadre d’une action d’initiative individuelle. Par contre, quand c’est l’action communautaire qui guide, celle ci s’impose à chacun, mais c’est le fait initial d’une volonté concerté, réunissant l’adhésion individuelle de la très large majorité. Dans ce cas là, c’est l’autodiscipline qui permet de remplir ses devoirs communautaire pour exiger le respect de ses droits particuliers. Les deux, devoirs et droits, fondent le sens de la responsabilité individuelle et collective. La responsabilité est pour moi, la capacité à répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

      J’ai cet aphorisme « la liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune, car la discipline est imposé de l’extérieur ».


    • Philippe VERGNES 26 février 2014 10:00

      Bonjour Hervé,

      Sur la critique que tu affiches au sujet de l’article d’Ariane BILHERAN communiqué en lien, je suis parfaitement d’accord avec toi. Je ne m’attache pas à ce détail, car dans le milieu psy, le complexe d’œdipe a de multiples représentations. Pour ma part, je préfère celle de LACAN qui précise que le stade œdipien est celui du miroir. C-a-d celui de la reconnaissance de l’altérité. Reconnaissance pour laquelle la période œdipienne est particulièrement importante dans le développement personnel, mais celle-ci est toutefois sustentée par d’autres qu’il appartient de respecter pour pouvoir franchir ce stade du développement (c’est la théorie de l’attachement selon BOWLBY, l’une des bases des travaux de P.-C. RACAMIER sur la théorie de la perversion narcissique, pour t’indiquer un peu le chemin suivi par toutes les recherches desquelles je m’inspire).

      C’est justement parce que l’on n’a pas su donner les outils intellectuels adaptés au petit être en développement qu’il devient pervers si cette étape est ratée.

      Or, quel moyen propose l’ABCD de l’inégalité pour parvenir aux buts qu’il affiche ?

      Et bhein c’est justement ce qui cloche dans leurs intentions : pour accéder à plus d’égalité, nos « fins » gouvernants imposent le droit à l’indifférenciation sexuelle. Et donc à l’annihilation de toute altérité. Un truc de fou !

      Pour revenir à la question de l’épiphénomène, il est sur que ce genre de sujet cache une perversion beaucoup plus élaborée qui, comme tu le dis si bien « ne vise qu’à sanctifier le pouvoir d’une élite sur l’ensemble de la population mondiale ». Cependant, avec cet ABCD de l’inégalité, ils ont une arme d’une puissance incommensurable pour aboutir à un tel but. Nous touchons là l’un des principaux leviers qui fera basculer les forces en faveur de cette élite.

      J’ai lu l’article auquel tu m’as renvoyé. Je connaissais certains détails développés dans ce billet : c’est affligeant.

      Lorsque je dis que le pervers hait le « vivant ». Si je mets des guillemets à « vivant » ce n’est pas pour rien. J’aurais pu tout aussi bien dire que le pervers « hait », tout court, sans rien rajouter d’autre puisque le propre du pervers est l’indistinction soi/autrui et que toutes différences lui est insupportable.

      Dans ma réponse à epicure, j’ai employé cette expression en référence à la pulsion de mort qui gouverne le pervers et prélude à ses pensées, paroles et actions. Je n’ai pas voulu rentrer dans le détail, car je le fais déjà assez dans tous mes articles. smiley

      Sur la haine et l’empathie, il y a beaucoup à dire. En fait, ces deux sentiments sont liés (l’empathie est liée avec toutes les émotions qui conduisent aux divers sentiments que nous éprouvons) et l’on ne peut pas dire que tous les pervers manque d’empathie (c’est à ce niveau là qu’il faudrait distinguer le pervers « pathologique » du « pervers psychologique »), c’est d’une part méconnaître ce que sont vraiment les perversions et d’autre part méconnaître également ce qu’est vraiment l’empathie dont nous avons une fausse représentation dans son acceptation courante.

      C’est le sujet du prochain article que je compte rédiger depuis un bout de temps (la troisième partie de ma série d’article sur « l’empathie, la conscience morale et la psychopathie »), mais l’actualité récente m’a un peu fait dévier de mes projets en cours, car il est toujours intéressant d’expliquer ces processus complexes en prenant exemple sur ce qui se passe en société.

      Quoi qu’il en soit, l’occasion me sera surement donnée d’y revenir, car, à en juger d’après les évènements qui anime le monde actuellement, nous sommes dans une phase où les perversions vont se rendre de plus en plus visibles.


    • Philippe VERGNES 26 février 2014 10:16

      @ Hervé,

      Sur ta réponse à epicure, j’approuve en intégralité ta conclusion : « la liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune, car la discipline est imposé de l’extérieur ».

      Je dirais même que toute liberté est illusoire sans une autodiscipline exemplaire.

      Je ne sais pas si tu connais Rudolph STEINER, je ne le cite jamais car il n’a pas été apprécié à sa juste valeur et il a même souvent été fortement et injustement dénigré, mais c’est la conclusion de son ouvrage majeur : « La philosophie de la liberté ».

      Et d’une certaine manière, c’est aussi ce que laisse entendre Etienne de La BOETIE dans son « Discours de la servitude volontaire » et Arthur SCHOPENHAUER dans « Le fondement de la morale », etc. Or, morale et empathie vont de pair.


    • epicure 26 février 2014 22:44

      @Par Philippe VERGNES (---.---.50.160) 26 février 09:05


      c’est bien de se poser en victime, et de jouer au psychologue mais ça ne résout pas les problèmes.

      Oui bien sûr que c’est du « délire » que de dire que parler d’égalité c’est une castration symbolique.

      Et je le maintiens, parce que ce propos n’ont aucun fondement.

      Et l’exemple que je te donnais contredisais justement ton affirmation fallacieuse.

      A partir du moment où tu admet qu’une telle femme peut exister tu te contredis avec ton affirmation sur la castration. Car cela prouve qu’une femme peut faire des choses attribué par préjugé aux hommes, sans que cela la castre comme femme. De même qu’avec un homme infirmier, il peut rester masculin dans a vie de tout les jours, même si son métier demande des qualité plutôt féminines.

      Parce que c’est bien ton message que je critique qui est du déblatérage irrationnel qui ne repose sur rien.

      Et mes simples exemples prouvent le contraire.

      Le pire c’est que tu ne te rends même pas comte de tes contradictions entre tes affirmations anti-égalitaires ( dont ton blabla sur la castration ) d’une part, et tes négations de positions sexistes d’autre part (ton blabla sur la castration)

      Et puis arrêtes de me prendre pour un imbécile ce n’est pas sur l’article que je te critique, mais sur tes messages et ce que tu n’as pas dis.

      Quels détails sortis de mon imagination ? c’est passé au journal la propagande mensongère des JRE sur l’ABCD de l’égalité.

      Et là dessus tu es très silencieux.... pour quelqu’un qui est sensé dénoncer les manipulations sur le sujet c’est suspect.

      En fait ta dernière partie prouve l’aspect irrationnel de ce que tu dis, car défendre l’égalité garçon fille ce n’est pas nié les différences sexuelles, mais de savoir dépasser les préjugés discriminants liés à ces différences.

      Montres moi une ligne du texte qui dit qu’il faut nier les différences sexuelles par l’éducation ?

      Ce qui est pervers c’est de faire peur aux parents d’élève sur des trucs qui n’existent pas pour leur faire retirer leurs gamins de l’école.

      Ce qui est pervers c’est de tout ramener au sexe biologique.Donc de mettre du sexe (biologique) là où il n’y en n’a pas.

      Si tu lis des études, tu devrais donc savoir qu’il n’y a pas 100% de correspondance entre le sexe biologique, et toutes les autres caractéristiques qui y sont normalement liées. Et donc que les clivages binaires imposés aux personnes supposément pour respecter leur identité n’a pas lieu d’être, que parce que telle personne a telle sexe biologique elle a une identité qui correspond à 100% à ce sexe.

      Les spécialistes reconnaissent si je me rappelle bien :

      le sexe chromosomique

      le sexe physiologique

      le sexe officiel

      le sexe social (le genre par lequel on est identifié en société)

      le sexe identitaire (le sexe auquel on s’identifie)

      le sexe « d’attraction » (en gros selon qu’on est attiré par homme ou femme)

      Et pour une raison ou une autre il peut y avoir des discordances entre un ou plusieurs de ces « sexes ».

      par exemple si le dernier diffère des autres on a un(e) homosexuel(le)

      si c’est le premier qui diffère des autres c’est femme XY ou homme XX par exemple.

      Sans compter les différences de variations au sujet des qualités féminines ou masculines selon les individus.

      Donc oui c’est enfermer les gens dans des préjugés sans tenir compte de leur réalité qui est pervers.

      Donc pour toi apprendre aux individus qui ne coïncident pas aux canons binaires, qu’ils peuvent agir en dehors des carcans sexistes, en accord avec leur personnalité, et non l’identité que d’autres veulent leur imposer , c’est les castrer, puisque parler d’égalité c’est castrer symboliquement les enfants selon tes propres termes.


    • Philippe VERGNES 26 février 2014 23:27

      @ epicure,

      Faut arrêter la bibine et éviter de fumer la moquette mon brave. Vos interprétations n’ont absolument aucun rapport avec la choucroute et encore moins avec le fond de cet article.

      Lorsque quelqu’un fait usage de la technique de manipulation que je dénonce dans ce billet, il n’y a qu’une seule et unique interprétation possible : l’émetteur d’injonctions paradoxales est le piégeur, le récepteur le piégé. Point.

      A jouer au pompier pyromane, il ne faut pas s’étonner de voir un jour l’incendie se propager.

      Il n’y a là aucune victimisation et si victimisation il y a, elle ne peut provenir que des défenseurs de l’ABCD de l’égalité qui ne comprennent rien au film en train de ce jouer actuellement.

      Normal, cette simple mise à nu d’une réalité dérangeante indispose le piégeur qui souhaiterait plutôt ne pas la divulguer pour mieux continuer à poser tranquillement ses pièges quand ça lui chante. Mais voilà, les ficelles sont désormais si grosses que de plus en plus de personnes commencent à y voir clair dans le petit jeu de dupe des dirigeants que vous servez très bien.

      Apprenez à faire la différence entre un piégeur manipulateur et les piégés qu’il manipule et on en reparle. Encore vous faudra-t-il pour cela comprendre la différence qui existe entre la fin et les moyens utilisés pour atteindre cette fin. Distinction que vous ne faîtes manifestement pas dans vos messages.

      Dès lors, ayant moi-même posé cette différence en préambule de mon exposé, toute votre argumentation ne saurait en aucun cas répondre au développement de mon article. Ce qui revient à dire qu’il faudrait cesser d’affabuler pour réellement commencer à débattre, mais c’est un cap que vous avez du mal à franchir.

      Vos interprétations sont vraiment affolantes. J’ai bien peur qu’elles ne fassent que témoigner de votre propre vision manichéenne du monde qui nous entoure.

      Mais bon, libre à vous de laisser livre cours à votre imagination... Mis à par le fait de constater qu’une discussion est impossible dans ces conditions, je dois vous concéder que je me contrefiche un peu de votre opinion tant celle-ci est à côté de la plaque vis-à-vis du sujet de ce billet. Toutefois, que cela ne vous empêche pas de dormir pour autant... smiley


    • epicure 27 février 2014 01:18

      @Par Hervé Hum (---.---.202.121) 26 février 09:41

      salut

      Non il n’y a pas de « conclusion » puisque la liberté et l’égalité ne se contredisent pas mais se complètent.

      Dans une situation à deux à partir du moment où il y perte d’égalité, il y a aussi perte de liberté pour l’un des deux.

      Il ne faut pas confondre la liberté avec la licence qui est de d’autoriser à tout faire sans limite.

      L’égalité ne s’oppose qu’à la licence, mais accompli la liberté dans la société, c’est à dire que personne ne puisse dominer les autres.

      Par contre oui j’aime bien ta notion d’autodiscipline comme moyen d’arriver à la Liberté , celle des philosophes et que je t’ai reformulé.

      L’égalité de liberté ne gêne que celui qui manque d’autodiscipline, et donc qui méprise la liberté des autres.

      Sans le savoir ( au vu de tes propos ) tu as reformulé que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Et cette façon est intéressante d’ailleurs. Au delà de notre réalité physique ce trouve la réalité physique des autres, et donc la liberté est dans le respect de la réalité physique de chacun.

      Oui effectivement la volonté collective, n’a de légitimité que quand elle est le fruit d’une concertation des individus.

      Cela s’appelle la démocratie.

      Effectivement, ta citation me fait penser à une description d’une certaine culture qui élève les garçons pas les filles , sans auto discipline mais qui une fois arrivé à l’âge adulte se retrouvaient dans une société autoritaire, pour juguler ces adultes qui n’avaient pas appris l’autodiscipline. Une société où l’on n’apprend pas l’autodiscipline ne peut être qu’autoritaire ou violente.

      Et d’ailleurs les critiques ( justifiées ou non ) contre les gens de ces cultures reposent souvent justement sur le manque d’autodiscipline finalement, et principalement contre la gente masculine.


    • epicure 27 février 2014 01:42

      @Par Philippe VERGNES (---.---.255.149) 26 février 23:27


      c’est bien joli tout ça de se cacher derrière l’article pour éviter d’avoir à trop s’expliquer sur les messages trop peu objectifs, et pas toujours rationnels que tu m’as fais.

      Rien ne te permet d’affirmer que parler d’égalité des sexes c’est faire une castration symbolique.. C’est une pétition de principe qui ne repose sur rien, sauf sur les fantasmes des sexistes qui confondent sexe biologique et représentation sociale liée aux sexes.

      Bref là c’est toi qui a fumé la moquette le jours où tu m’as répondu

      Tout comme tes affabulation qui vont dans le sens des manipulateurs de la JRE au sujet de la masturbation qui pourrait être enseigné selon le texte de l’ABCD de l’égalité.

      Oui ça c’est des interprétations affolantes.

      Je suis sensé me trouvé face à quelqu’un qui se présente comme neutre, mais au fil des messages sa neutralité derrière un discours savant est très douteuse.

      Je suis sensé me trouvé face à quelqu’un qui se dit pour l’égalité des sexes, hors al seule réponse sur le sujet dément ceci, avec des propos affabulatoires.

      Donc au final si je suis tes propos je ne peux qu’arriver à penser deux choses contradictoire sur toi.

      Et si j’ai bien compris ton article, cela s’appelle une injonction paradoxale.

      Donc selon ton propre message , c’est toi le piégeur, et moi qui est sensé être piégé.

      Effectivement il n’y a pas de conversation possible avec quelqu’un qui a un double discours : soutient des affabulations sexistes, et d’un autre côté clame qu’il est pour l’égalité des sexes qui pourtant serait une castration symbolique.

      Donc ne t’en prend qu’à toi même si il n’y a pas de conversation possible car tes propos sont contradictoires, et pas toujours crédibles.

      .


    • epicure 27 février 2014 01:52

      @Par Patriote (---.---.159.88) 26 février 16:40

      je te le répètes ne parles pas de choses que tu ne comprends pas.
      Oui bien sûr qu’il y a un individu particulariste, , normalement tu es sensé avoir lu la chose dans un autre article, mais comme tu es borné tu n’as rien retenu, tu as juste fais du trolling.

      Donc oui c’est bien la révolution conservatrice qui a accéléré la particularisation de la société, le clivage entre les individus, ente les riches, et le reste de la société, qui a augmenté les inégalités dans les pays occidentaux au profits des plus riches.
      Il suffit de voir les gains de richesse des 1% les plus riches aux USA depuis 30 ans. C’est faramineux, un gars qui présentait un graphique ne peut plus afficher la part des 1% par rapport aux autres tellement c’est énorme , .la part des 10% les plus pauvres est tellement ridicule à côté qu’elle disparait du graphique Ce qui n’était pas le cas il y a30 ans.

      Mais monsieur aveuglé dans son schéma simpliste de particularismes communautaire particulariste est incapable de comprendre ceci.
      Les 1% les plus riches aux USA sont une communauté particulariste, ils ont leurs quartiers, leurs codes culturels, et les règles de la société ne s’appliquent pas apreil que pour les autres, de même qu’ils ont plus d’influence sur le pouvoir que le reste de la société.
      Bref un beau cas de particularisme comme tu les aimes.


    • Philippe VERGNES 27 février 2014 07:41

      @ epicure,

      Il vous serait vraiment utile d’arrêter d’interpréter les choses selon votre grille de lecture : elle déforme absolument tout.

      « Rien ne te permet d’affirmer que parler d’égalité des sexes c’est faire une castration symbolique ».

      Mais je n’ai jamais rien dis ou écrit de tel, tout comme je n’ai jamais rien dit ou écrit qui pourrait laisser supposer que « la masturbation pourrait être enseigné selon le texte de l’ABCD de l’égalité » (epicure 27/02 01:42).

      Vous inversez le sens de mes propos depuis le début de ces échanges pour ensuite me les attribuer ce qui rend impossible toute communication. Or, l’inversion du sens d’un texte est une perversion au sens étymologique du terme tel qu’il a été inventé à l’origine.

      Encore une fois, je distingue fin et moyens. Lorsque quelqu’un me dit : on va enseigner l’égalité entre femme et homme afin de rendre ce monde meilleur, je dis bravo, qu’à cela ne tienne, c’est une très bonne chose. Mais lorsque je m’interroge sur les moyens qui seront employés pour aboutir à un tel objectif je constate que la différence des sexes sera niée « dès le plus jeune âge » (c’est en gros ce que dis la convention interministérielle cité dans cet article), et là je me dis, j’hallucine, car la méthode employée pour atteindre ce noble objectif d’égalité ne fera en fait que provoquer plus d’inégalité.

      Voilà où se trouve la véritable perversion qui vous échappe et dont vous vous rendez complice avec vos élucubrations.

      Alors, soit nos dirigeants sont des inconscients incompétents qui ne comprennent rien au développement humain, soit alors ils savent très bien ce qu’ils font et nous enfument depuis le début. J’avoue encore hésiter entre ces deux options qu’il me reste après en avoir éliminé beaucoup d’autres. Il y a peut-être aussi un mélange des deux, ce qui complique encore un peu plus les choses.

      En tout état de cause et dans les deux cas, ils ne sont pas légitime pour nous gouverner.

      Par ailleurs, on ne saurait comprendre la manipulation sans connaître le revers de la médaille qui est l’auto-manipulation. L’auto-manipulation repose sur nos erreurs de jugement. Autrement dit, compte tenu de vos inversions constantes de mes propos, les manipulations que vous croyez percer à jour chez moi ne proviennent que de votre seule incapacité à interpréter mes propos selon leur véritable sens et pas d’après celui que vous leur attribuez et on pourra avancer.


    • Shawford43 27 février 2014 08:16

      Si je peux me permettre cher Philippe, puis-je vous poser une question : ai-je une gueule de pervers, moi, en l’état ?


    • Philippe VERGNES 27 février 2014 08:46

      Bonjour Shawford43,

      NON !

      Même si je concède ne pas toujours saisir le but de toutes vos interventions, vous me faîtes souvent rire, alors... si certains voient en vous un troll, je dirais que vous êtes plutôt un troll sympa qui m’a d’ailleurs rendu bien service en me faisant découvrir Philippe GUILLEMANT.

      Pour ce qui est du monde des pervers et de la perversion, c’est une autre histoire. Ce n’est pas parce que l’on inverse le sens d’un propos (étymologie du mot perversion) que l’on est forcément pervers. La plupart de nos « perversions » (au sens étymologique) proviennent de biais cognitifs ou d’heuristiques de jugement et peuvent se corriger plus ou moins facilement selon que l’on admette ou non s’être fourvoyé dans notre propre interprétation de la situation.

      Et comme nous vivons dans un monde où la confusion gagne de plus en plus de terrain en raison des divisions qui s’opèrent, ce qui est tout à fait logique au regard des discours paradoxaux véhiculés par nos politiques et nos médias à l’heure actuelle, les difficultés d’interprétations s’accroissent en même temps que les problèmes qui les accompagnent.

      On en revient toujours à la même chose : nous vivons une crise paradigmatique qui fait que nous ne sommes plus capables d’analyser comme il se doit la complexité du monde qui nous entoure.


    • Shawford43 27 février 2014 08:50

      Votre réponse est sympa et rigolote, Philippe, merci


      J’ai pas lu PAR CONTRE tout votre laïus, question de politesse réciproque, SI VOUS VOYEZ OU JE VEUX EN VENIR.

      Bonne journée 

    • Philippe VERGNES 27 février 2014 09:06

      @ Shawford43,

      « SI VOUS VOYEZ OU JE VEUX EN VENIR. »

      En fait non, il faudrait pour cela que je sache à quel « laïus » vous vous référez (celui de l’article, de mes commentaires ou de l’intégralité du message répondant à votre question, etc. : plusieurs options possibles qui entrainent toutes des interprétations différentes). Et dans le doute, plutôt que d’interpréter faussement une information et de pervertir les propos, je m’abstiens... ou je cherche à en savoir plus. Mais en tout état de cause, je n’en fais pas une maladie, car en fait peu m’importe, l’essentiel c’est que vous sachiez vous-même où vous voulez en venir. smiley !


    • Shawford43 27 février 2014 09:08

      Pour ma part, je ne changerai donc rien non plus à mon habitude de venir vous lire et participer à l’occasion au débat sur vos fils de commentaires. 


      A très vite donc j’espère smiley

    • Philippe VERGNES 27 février 2014 09:28

      @ Shawford43,

      Avec plaisir, mais en ce moment je rame un peu... pas trop d’inspiration malgré tous les projets que j’ai en tête qui peuvent faire l’objet d’un article.

      Toutefois, rien de dramatique... chaque chose en son temps et un pas après l’autre, après advienne que pourra. smiley

      Bonne journée également.


    • Shawford43 27 février 2014 09:35

      Dans ce cas j’ai une suggestion si vous le voulez bien : vous auriez pas idée de vous intéresser à la « Jean claude VANDAMME attitude » ?


      Je suis certain que vous sauriez l’analyser parfaitement et en reporter ici toute la « substance », et ce serait à mon avis d’une utilité précieuse pour beaucoup d’entre nous dans leur façon d’aborder l’agora.

      Awarement votre smiley smiley

    • Hervé Hum Hervé Hum 27 février 2014 10:56

      Bonjour Philippe,

      Concernant le complexe d’oedipe, la 1ère reconnaissance de l’altérité est de mon point de vue le moment où l’enfant s’identifie dans un miroir. Le complexe d’oedipe m’apparaît alors comme la reconnaissance d’une nouvelle altérité plus complexe. S’il y a toujours « moi et les autres », les autres se distingues entre eux relativement à moi ET indépendamment de moi. Donc toujours dans l’effet miroir.

      Concernant l’empathie, je penses savoir ce que tu veux dire, mais le mieux est d’attendre ton article.

      Je ne connaissais pas Rudolph Steiner, et la petite recherche que j’ai faites sur lui, m’a conduit à ce qu’il considère comme son oeuvre centrale, « la philosophie de la liberté ». En tous les cas, c’est intéressant et instructif, alors merci pour le lien.

      Pour finir, ton altercation avec Epicure est sans issu, car lui affirme que
      l’ABCD de l’égalité est honnête dans ses intentions, tandis que toi tu dis qu’il ne l’est pas et tu parles alors d’ABCD de l’inégalité. Car sur le principe de l’égalité entre les sexes, il n’y a pas de différences notables, mais pour argumenter sur l’opposition au sujet de l’ABCD, Epicure à besoin de nourrir une différence qui n’existe pas. On peut résumer ta position avec cette phrase :

      Qui plus est, si le véritable but de cette démarche éducative était de réduire les inégalités entre les sexes, d’autres moyens bien plus efficaces que l’éducation à la sexualité « dès le plus jeune âge » ont déjà été développés pour parvenir à l’objectif d’une meilleure reconnaissance de l’altérité, seule à même de réduire les inégalités. Comprenez donc que l’on ne peut atteindre un tel but en employant des moyens qui annihilent cette différence au lieu de la reconnaître. C’est le comble de l’absurdité véritable perversion de but :

      Mais Epicure ne vois que ça :

      Et bhein c’est justement ce qui cloche dans leurs intentions : pour accéder à plus d’égalité, nos « fins » gouvernants imposent le droit à l’indifférenciation sexuelle. Et donc à l’annihilation de toute altérité. Un truc de fou !

      Alors, l’ABCD de l’égalité base elle sa méthode sur l’indifférenciation ou non ?

      Car comme tu l’écris, l’indifférenciation est la négation de l’altérité et donc conduit inexorablement à une plus grande inégalité et rejet.


    • Hervé Hum Hervé Hum 27 février 2014 11:12

      Salut Epicure,

      L’autodiscipline, c’est celle qui effectivement consiste à se limiter soi même pour rester dans le cadre fixé par la communauté dès lors qu’on vit en communauté ! Si on vit seul, le cadre fixé repose uniquement sur soi même, ce qui ne supprime pas la nécessité de se fixer des limites, guidés par les objectifs ou sens que l’on se fixe à soi même.

      Pour bien faire comprendre, j’utilise la métaphore du chien et de la laisse.

      J’ai mon amie à quatre patte que je promène tous les jours et ce sans la tenir en laisse. Ainsi elle est libre d’aller et venir tout le long de la promenade, mais ceci car elle à apprise à reconnaître le danger de la route. Lorsqu’elle manque de vigilance je suis obligé de la rappeler à l’ordre. Mais si d’aventure elle n’écoutait plus l’avertissement de vigilance des voitures et autres véhicules, cela signifierait qu’elle me demande de lui remettre la laisse autour du cou. Donc, non pas ma volonté de la priver de sa liberté, mais sa volonté à elle de regoûter à la laisse.

      Ici, il s’agit du cadre communautaire à connaître et respecter pour sa propre sécurité. Ce cadre n’est privatif de liberté que si la personne ne le respecte pas. De fait, ma chienne est l’une des rares à bénéficier de la liberté d’aller et venir à sa guise. Par contre, tout change lorsque le cadre communautaire se trouve réduit et interdit pour l’usage exclusif d’une minorité non reconnu par leur mérite personnel. Dans l’exemple de ma chienne, cela consiste à la laisser libre dans un enclos hérissé de barbelé !


    • Philippe VERGNES 27 février 2014 11:31

      Bonjour Hervé,

      Merci pour cet effort, c’est exactement ce que j’essaie de lui faire comprendre, mais en m’y prenant mal (en fait, lorsque l’on connait les biais cognitifs, tout ce qui vient désormais de moi est jugé par lui comme « mauvais », c’est pour cela que l’on dit souvent qu’une véritable discussion dans un but de communiquer - sous-entendu se comprendre - s’effectue à trois participants minimum, car à deux, cela risque de tourner aux dialogues de sourds qui ne sont plus alors que des monologues, surtout à l’écrit ou la voie de l’empathie est considérablement restreinte).

      « Alors, l’ABCD de l’égalité base-t-elle sa méthode sur l’indifférenciation ou non ? »

      La réponse à cette question est claire et absolument sans appel. Elle est contenue dans la convention interministérielle que j’ai donné en lien dans mon article et les méthodes qui sont préconisée sont bel et bien toutes basées sur l’indifférenciation sexuelle. Dont acte !

      D’où l’importance de bien distinguer la fin et les moyens utilisés pour atteindre cette fin comme je ne cesse de le clamer.

      En tout état de cause, merci encore pour ton intervention (avec tout ça, je prends un sacret retard sur l’article que je souhaite écrire sur l’empathie, même si j’ai pris pleins de notes que je réorganise ensuite, ça fait plus d’un mois et demi que je ne m’y suis pas penché dessus... ça va être laborieux). Mais bon, c’est bien fait pour moi, j’avais pas qu’à me disperser avec cette théorie du genre et l’affaire Dieudonné. smiley smiley


    • Philippe VERGNES 27 février 2014 11:37

       smiley j’ai écris « sacret » (au lieu de sacré) tout en pensant à « secret ». Voilà ce qui arrive lorsque l’on a trop de choses en tête et que l’on rame pour avancer. Va falloir que je prenne quelques vacances. smiley


    • epicure 27 février 2014 16:28

      @Par Patriote (---.---.159.88) 26 février 22:55

      Je te le répètes ce n’est pas la peine d’étaler ton ignorance, pas la peine de répéter ce qui a été dis plein de fois.

      Tout cr que tu fais c’est de conformer les propos que j’ai tenus lors de nos premiers échanges suivis : tu ne comprends rien à ce dont tu parles.
      Ta négation de l’individualisme particulariste , et tes propos simplistes sur le capitalisme , qui confondent capitalisme et libéralisme, en sont la preuve.

      C’est toi qui au cours de tes pavés mensongers sur la collaboration confondait la gauche et la droite, mettant à gauche des gens qui n’ont jamais adhéré à des partis de gauche, ni même capable de reconnaitre un programme politique d’extrême droite.
      Bref tes leçons à la noix tu peux encore te les garder.
      Regardes la poutre qui traverse ton crâne au lieu de regarder la poussière dans l’œil des autres.


    • epicure 27 février 2014 18:00

      @pas trés hot

      me faire traité de crétin par un crétin majeur qui ne fait que s’enfoncer c’est un compliment

      J’en ai rien à faire que tu étales ton inculture sur e capitalisme car e capitalisme et le libéralisme sont deux choses différentes.

      Le capitalisme repose sur la nature de la propriété économique
      le libéralisme défini une vision de al gestion des pouvoirs politiques, économiques, sociétaux.
      C’est deux choses différentes !
      Toi y en avoir compris ?
      toi comprendre qu’un capitalisme familial, corporatiste, où l’état supporte les plus grosses entreprise au dépend des petites, n’est pas un capitalisme libéral ?
      Toi être aussi stupide pour pas comprendre ça ?

      Il peut y avoir un capitalisme antilibéral espèce de neuneu, trop limité pour comprendre les choses.

      "quand on est issu de la sfio, de la cgt, du pcf, des srad-soc et co on est issu de la gauche ducon, ce que tu ne veux pas admettre. m’enfin bon apparemment les rad-soc, la sfio et le front populaire sont de droite, c’est ce que j’entend de ta bouche parfois. quand à l’extrême-droite facho elle a 90 % de ses adhérents issues de la gauche, c’est comme ça !"

      Et aller le festival de mensonge et d’ignorance continue
      Tu es un menteur
      rien qu’au premier gouvernement de vichy, il n’y avait que Laval qui avait viré à droite depuis 15 ans comme ancien du PC ou du SFIO. 1 sur 16.
      Ils sont où tes 90% de gars d’extrême droite venant de la gauche, sauf dans tes délires d’inculte borné. Tout comme les mouvements de collabos dont la majorité a été créé par des gars d’extrême droite, venant de partis ou mouvances d’extrême droite.

      Je te rappelle que les cocos ils ont éliminés une partie des traites qui étaient passés collabos, et que le SFIO reconstitué après la guerre avait viré tous les députés qui avaient voté pour pétain.
      Et que les partis de gauche sont pratiquement les seuls à avoir survécu à la guerre.

      De plus tu avais menti en disant que certains qui étaient dans des partis de centre droit ou de droite, n’ayant jamais participé au front populaire , comme étant de gauche.


  • Michel Donceel Ardwenn 25 février 2014 09:36

     

    Une lanterne dans l’obscurité moderne...

    C’est bon de voir que d’aucuns savent encore se servir du prodigieux OUTIL qu’est le cerveau humain.

    Votre analyse est riche de potentialités, et de résistances.

    J’y ajouterais, pour ma part, une double contrainte qui semble quelque peu échapper à l’attention...

    Il s’agit de ce qu’on appelle « la lutte contre l’homophobie », et qui devient un impératif prioritaire de toutes les organisation internationales, ONG, et tutti quanti.

    La double contrainte se situe ainsi :

    « Homophobie » suppose discrimination.

    Discrimination suppose « distinguer ».

    Or, strictement rien ne différencie un homosexuel d’une autre personne.

    Il est donc impossible de « discriminer » un homosexuel, tant qu’il ne s’affirme pas tel quel. Et pourquoi le ferait-il, d’ailleurs ?

    On se retrouve là dans la situation que vous décrivez.

    Nous sommes sommés de nous positionner contre une discrimination que notre bons sens nous dit impossible à pratiquer dans les faits...

    ( Et qu’on ne vienne pas nous parler des « triangles roses », dont on peut supposer qu’ils ont été, pour la plupart, marqués sur dénonciation )

    J’insiste là-dessus, parce qu’en Belgique, par exemple, la « théorie du genre » est peu à peu imposée sous ce prétexte là...

     


    • Philippe VERGNES 25 février 2014 09:48

      Bonjour Ardwenn,

      Merci pour votre passage ici et vos précisions que je partage en intégralité.

      Lors de l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, j’avais relevé ce paradoxe, mais pour des raisons personnelles, je n’avais pas souhaité écrire sur le sujet.

      Ce paradoxe est du même « genre » que celui dont il est fait usage pour Dieudonné, à savoir que pour lutter contre l’homophobie, on introduit une discrimination sur l’interdit de discriminer (article 225-1 du Code pénal en France, cité dans l’article). Et bien entendu, de ce fait, on discrimine les « majorités » pour favoriser des minorités.

      On nage vraiment en plein délire.


  • epicure 27 février 2014 17:44

    Mais non tu n’a rien dis, j’ai tout inventé, mais toi tout ce que tu dis est véridique et forcément vrai, tu ne peux pas mentir à partir du moment où tu présentes les choses bien et que dans ton article tu dénonces une manipulation....
    Oui bien sûr ....
    De toute façon déjà l’argument d’autorité ça ne marchera pas avec moi, je ne me dis qu’aux fais pas aux suppositions dans cette histoire

    donc reprenons les choses :

    aprés ton exposé sur la théorie du genre, tu passes donc à un exemple pratique qui servirait à valider tes propos :
    "
    Pourquoi ?
    Parce qu’au-delà du contenu qu’apporte la convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif pour la période 2013-2018, et du principal moyen préconisé pour « renforcer l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes » qui consiste à une éducation à la sexualité « dès le plus jeune âge » (cette idée est répétée 6 fois dans cette convention de 12 pages au format PDF),« 

    Or dans aucune des 6 occurrences »dés le plus jeune âge« il n’est fait mention de l’éducation sexuelle. elles sont toutes en dehors du chapitre concernant justemtn l’éducatino sexuelle, et qui si on a lit sans approche paranoïaque, c’est à dire en lisant ce qui est écrit, cette éducation ne concerne que les élèves qui y sont soumis. Jamais il n’est fait mention de l’étendre aux plus jeunes âges.

    Donc de même rien ne peut te permettre d’affirmer ceci, et que tu insinues que tu n’as pas dit :

     »Quant à ce que dit l’ABCD de l’égalité, il suffit simplement de lire la convention interministérielle cité en lien dans cet article pour se rendre compte qu’effectivement, les opposants à se programme ne sont pas loin de la vérité même lorsqu’ils parlent de choses aussi aberrantes que d’apprendre à se masturber à la maternelle.« 

    non c’est vrai tu ne dis pas explicitement qu’il est question d’enseigner la masturbation à la maternelle dans le texte, mais quand même tu suggère que ce serait pas loin, ce qui est totalement faux.

    Au lieu de dénoncer les manipulations des JRE.
    Puisque pousser les parents à pratiquer la JRE sur des faits mensongers, en jouant avec leur peur, c’est de la manipulation, sensu stricto. Et ça tu ne peux pas affirmer le contraire.
    Donc en fait toute ra partie pour dénoncer les soi disant manipulations du gouvernement reposent sur un mouvement qui lui même a déclenché la polémique sur des mensonges, sur de la manipulation.
    Vu que les motifs ayant poussé les parents sont fallacieux, le succès que tu vantes repose donc sur de la manipulation.

    Oui c’est sûr qu’il est inscrit ou suggéré qu’il faut apprendre la masturbation dés le plus jeune âge.
    exemple avec une des occurrences de »dés le plus jeune âge«  :

     »Construire une société où les rapports entre les sexes évoluent vers plus d’égalité, de liberté et d’émancipation implique, dès le plus jeune âge, la reconnaissance et le respect de la dignité de la personne, et l’interdiction absolue des atteintes à autrui."

    apprendre le respect entre garçons et filles c’est apprendre la masturbation à la maternelle ?
    Et c’est moi qui me fais un cinéma ?
    mais oh là faut arrêter les exercices de styles rhétoriques et redevenir sérieux.

    Ah oui il y a une référence à l’éducation à la sexualité : L’éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées.
    C. n° 2003-027 du 17-2-2003 (NOR  : MENE0300322C)

    Oui l’éducation à la sexualité mais pas à la maternelle !
    Donc comment arriver à penser qu’on peut y lire dans le texte qu’on peut enseigner la masturbation à la maternelle ?
    J’ai beau tourner la chose je vois pas comment faire ça rationnellement, par cause à effet.

    bon c’est vrai que le bur est d’enseigner l’indifféence et la masturbation à la maternelle :
    "
    Ainsi, afin de guider l’élaboration d’un projet par les équipes éducatives, on peut appliquer au champ spécifique de l’éducation à la sexualité, les objectifs éducatifs suivants :
    - comprendre comment l’image de soi se construit à travers la relation aux autres ;
    - analyser les enjeux, les contraintes, les limites, les interdits et comprendre l’importance du respect mutuel ; se situer dans la différence des sexes et des générations ;
    - apprendre à identifier et à intégrer les différentes dimensions de la sexualité humaine, biologique affective, psychologique, juridique, sociale, culturelle et éthique ;
    - développer l’exercice de l’esprit critique notamment par l’analyse des modèles et des rôles sociaux véhiculés par les médias, en matière de sexualité  ;
    - favoriser des attitudes de responsabilité individuelle et collective notamment des comportements de prévention et de protection de soi et de l’autre ;
    - apprendre à connaître et utiliser les ressources spécifiques d’information, d’aide et de soutien dans et à l’extérieur de l’établissement.

    « 
    Il n’est même pas question d’indifférence sexuelle, mais de reconnaissance de la polyvalence des individus, une approche scientifique et non dogmatique donc.

    C’est bizarre mais au final vu que ton affirmation sur le contenu de l’ABCD de l’égalité n’est pas vrai, toute ta démonstration de cette partie de l’article tombe à l’eau.
    Surtout qu’au fond tout ce qui précède est tellement vague qu’au fond tu ne défini même pas ce que tu critiques, la théorie du genre et la relation entre celle ci et le texte du gouvernement juste quelques allusions sans preuves.

    Au mieux tes arguments sur le sujet c’est donc de la pétitions de principe donc des argument fallacieux.

    Pas besoin d’être un spécialiste en psychopathologie pour le savoir.

    tu n’as pas dis quoi ?

     »

    « Parce que pour eux parler d’égalité des sexes ça revient à vouloir castrer tout le monde (façon imagée de représenter la chose). »

    Exactement !

    Et ce n’est pas qu’une façon imagée de représenter la chose, cela va beaucoup plus loin que ça : cela équivaut à une castration symbolique dont nous connaissons déjà les conséquences. Celles-ci se traduisent par l’accroissement d’un fonctionnement pervers dont la caractéristique principale est la pulsion de mort qui l’anime. On sait où cela nous mènera : à la guerre de tous contre tous et à la destruction du vivant (le pervers hait le « vivant »)."

    Vu que tu as écris ceci, comment veux tu que je l’interprète différemment que ce qu’il y a d’écrit. Et c’est pas les divagations suivantes qui vont renforcer le fait que n’as pas voulu dire que parler d’égalité des sexes cela équivaut à une castration symbolique

    Si ce n’est pas toi qui as écrit ce que nies avoir écrit, et qui pourtant est sous ton pseudo, qui l’a écrit ? 

    le pape, ou son conseiller du vatican qui a été le premier à parler de la théorie du genre ?

    Et tu te plains de mes incompréhensions, alors que tu es dans le déni de ce que tu as affirmé.

    Il ne peut pas y avoir de discution si tu te dérobes face à tes propres affirmations, que tu nies avoir émises quelques messages plus tard . C’est sûr que ça fait un dialogue de sourd. De même que dire une fois qu’on est pour l’égalité des sexes et vilipender après sa défense.


  • Nycolas 24 mars 2014 16:01

    Je réagis bien trop tard, mais je ne découvre cet article que maintenant, aussi je vais être bref.

    Je suis à la fois en accord et en désaccord avec l’article, résultat d’une injonction paradoxale ?

    C’est plutôt le résultat d’une argumentation paradoxale qui oscille entre le factuel et le rhétorique.

    On va nous manipuler par l’école et par les médias ? Ah, quel scandale, vraiment. Si seulement cela n’avait pas plus ou moins toujours été le cas depuis l’invention de ces « institutions »...

    Bref, sur le fond, je suis d’accord, mais l’article lui-même tombe dans plusieurs travers qu’il dénonce : confusion, mémoire courte, soudaine paranoïa à l’encontre d’institutions qui n’ont toujours eux pour fonction que de manipuler les masses, bref, cet article vient d’inventer la roue. J’aurais aimé qu’on aille plus loin, mais l’article a sa raison d’être que je ne conteste pas.


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