jeudi 26 mars 2009 - par Polemikvictor

Gardez votre chèque monsieur Morin

Comme il y eu dans le passé récent quelques scandales en la matière, il est de bon ton de crier au scandale chaque fois qu’un PDG part avec un chèque.
 
Dans le cas de Thierry Morin, je trouve cette polémique mal venue.
L’homme est depuis 20ans chez Valeo, il en est le PDG depuis 8ans, ce n’est pas un rapace extérieur qui reste quelques semaines, détruit sa société et empoche son parachute.
 
Il a fait de Valeo l’équipementier automobile de référence : dans la profession tous les autres copient les méthodes Valeo, les cadres Valeo sont particulièrement recherchés par les concurrents et sont l’objet de toute la sollicitude des chasseurs de tête.
 
Pour y avoir passé quelques semaines en tant que conseil, j’y ai rencontré une excellente organisation industrielle, non seulement sur le papier, mais en profondeur dans son application au quotidien dans les ateliers, avec un personnel parfaitement rodé aux méthodes modernes de management :
Utilisation systématique de la méthodologie de résolution de problème sur tous les incidents (QRQC pour les intimes), avec des résultats suivis.
Souci quotidien de la formation du personnel en termes de sécurité, qualité, performance. Un exemple qui m’a surpris au début mais qui est révélateur : tous les jours le responsable d’atelier interroge en réunion sa maitrise pour savoir s’il n’y a pas un ouvrier à remercier aujourd’hui pour une action particulière (principalement une initiative ayant évité un incident en clientèle) si oui, la personne est félicitée sur le champ. Cela peu paraître candide mais le personnel y est attaché.
 
Bien sur le niveau d’exigence y est élevé mais pas plus que dans les entreprises concurrentes, par contre les supports méthodologiques ou fonctions expertes y sont plutôt plus présents et plus opérationnels.
 
Je précise le contexte du départ de Thierry Morin :
Extrait de Dow Jones news wire
« L’an dernier, un conflit a opposé T.Morin à Pardus, qui détient 19,75% du capital de Valeo et 18,99% de ses droits de vote. Pardus est également le premier actionnaire de l’un des principaux concurrents de Valeo, l’américain Visteon Corp. (VSTN). Pardus a dans le passé plaidé en faveur d’un rapprochement entre Valeo et Visteon.
Un modus vivendi a finalement été trouvé lorsque Pardus s’est engagé à ne pas chercher à occuper de poste de management dans toute société dont les activités seraient similaires à celles de Valeo ou qui risqueraient de leur faire de la concurrence, notamment chez Visteon et chez un autre équipementier américain, Delphi Corp. (DPH).
Pardus a également accepté que son représentant au conseil d’administration de Valeo ne voterait ni ne participerait à aucune des séances du conseil discutant des relations entre le groupe français et Visteon. « 
Il est évident que son départ va permettre à cet actionnaire de revenir sur ces décisions et de mettre en œuvre des synergies entre Valeo et Visteon, soit quelques milliers de suppressions de postes supplémentaires.
L’état en poussant Thierry Morin à renoncer à son chèque, permet à cet actionnaire de se débarrasser à bon compte de l’obstacle qu’il représente, je ne suis pas sûr que la morale soit du coté que l’on croit.
Il part avec une indemnité équivalent à 2ans de salaire (vraisemblablement moins après l’AG des actionnaires) soit ce qu’aurait touché n’importe quel cadre licencié avec 20ans d’ancienneté.
Effectivement Valeo est en difficulté comme tout le secteur automobile, mais personne ne critique en la matière la gestion de ce patron.
Si le gouvernement estime que c’est scandaleux car Valeo est aidé par l’état , il doit aller au bout de son raisonnement : est il normal que l’argent du contribuable serve à donner aux salariés de Valeo des indemnités de départ supérieures a celles prévues par le code du travail et le convention collective ?
Il ne faut pas oublier que des milliers de salariés se retrouvent au chômage après la liquidation de leur entreprise, que cela n’émeut personne car la liquidation d’une PME se fait dans l’indifférence et que c’est aussi les impôts de ces gens là qui financent les aides que l’état apporte aux grandes entreprises.
Notre président du pouvoir d’achat renoncera t’il à sa retraite s’il n’a pas atteint son objectif principal ? Ou considérera t’il que dans son cas la crise est une excuse bien qu’il ne l’accorde pas aux autres.
 


22 réactions


  • bazcan 26 mars 2009 15:54

    Trés bon article qui a le mérite, pour une fois, de montrer que tous les PDG ne sont pas que des méchants !
    C’est important de ne pas oublier qu’il y a des patrons qui font correctement leur boulot, merci à Polemikvictorde nous le rappeler.

    Effectivement y’a des montants de parachutes dorés qui peuvent choquer... Il y a certainement un système de quotation dans ceux-ci à revoir : percevoir des indemnités selon les résultats..... Mais il ne faut pas oublier que ce sont aussi des gens qui font un boulot difficile et qu’ils ont des droits comme tout le monde.



    • RilaX RilaX 26 mars 2009 16:32

      Je suis d’accord, mais comme on l’a deja trop vu, tous ne sont pas des salauds certes, mais certains le sont.

      Pas de généralisations, ni dans un sens, ni dans l’autre.

      Je ne connais pas particulierement ce monsieur, et quand j’ai entendu le montant de sont parachute, je me suis dit "c’est tout ?". On a été habitué a de bien plus gros parachutes, pour des gens bien moins meritant, et avec des reactions politiques bien moins fortes.


  • tomasi75 26 mars 2009 16:58

     lorsque vous lirez le lien suivant, vous comprendrez pourquoi il est temps de se revolter au nom de nos idéaux : http://voxx.over-blog.com/article-28831177.html


  • Gabriel Gabriel 26 mars 2009 18:19
    Bonjour,

    C’est lamentable, comment peut on justifier de telles sommes en une seule fois (de 2 à 3000 smic soit plus de 200 année de salaire d’un ouvrier !!!) Ces messieurs n’ont-ils pas déjà des salaires extrêmement élevés. On leurs donne des sommes astronomiques quand ils partent parce qu’ils ont bien fait leur travail ! non mais c’est le minimum, ils étaient payés pour ça non ? je ne suis pas choqué, je suis juste écoeuré que vous trouviez ça normal alors que des milliers de personnes qui travaillent, n’arrivent pas à se loger ou à se nourrir décemment, Sur quelle planète est-on ?

    • armand armand 26 mars 2009 19:28

      C’est bien cela le problème - qu’il le mérite ou non, ce chèque est exorbitant, surtout par les temps qui courent. Et c’est encore plus choquant quand l’entreprise en question est en difficulté.
      Et qu’on ne me parle pas de la liberté des CA à déterminer les salaires et les contrats afférants - ce ne sont qu’intérêts croisés et copinage.
      A partir du moment qu’on admet le prîncipe d’un salaire minimum, un mointant maximum est à mon sens parfaitement licite.
      Sauf si le patron en question a risqué ses propres deniers dans l’affaire.


    • titi titi 26 mars 2009 21:28

      "Ces messieurs n’ont-ils pas déjà des salaires extrêmement "
      En france, lorsqu’une personne est renvoyée, qu’elle ait été bonne ou mauvaise, elle touche une indemnité proportionnelle à son salaire de référence et à ses années d’ancienneté.

      Faire une exception créerait une jurisprudence qui permettrait...

      - de ne pas indemniser une personne qui n’aurait pas rempli ses objectifs ;

      - de na pas indemniser une personne au prétexte que la trésorerie ne le permet pas.

      Pour sûr certains trouveraient celà interessant.


  • Bertrand de Courcy 26 mars 2009 21:42

    Cette article est l’analyse la plus exacte que j’ai pu lire depuis le début de la semaine. Ayant été consultant depuis de nombreuses années chez Valeo je confirme ce qui a été écrit. La France est un pay émotionnel qui confond l’analyse rationnelle et les émotivités.
    Mr T. Morin a su développer et créer une groupe industriel envié dans le monde entier.
    Demandez vous pourquoi Faurecia, Visteon ou Delphi sont en faillite.L’aide de l’Etat Français a été de prendre une participation afin d’empécher un prédateur qui n’a d’ autre objectif que de démenteler le goupe afin de tenter de réaliser des plus values capitalistiques en détruisant l’outil industriel et les emplois. Pour cela soutenir la stratégie du PdG en place. Ce fond activiste a tout de même réussi à faire sauter l’obstacle qui les empêche de faire ce qu’ils souhaitent. Non pas au pris fort mais en payant ce qui est légalement du et voté en assemblée générale à la majorité des actionnaires.
    Il faudrait maintenant que cet actionnaire minoritaire activiste, obtienne le soutient de l’état pour ne pas débourser ce qu’ils doivent pour démenteler ce goupe.
    Et bien l’état n’avait cas soutenir jusqu’au bout la statégie du PdG pour préserver l’outil industriel et les emploi : prendre une participation supérieure et bloquer ce fond activiste. Il ferait mieux d’assumer ses responsabilités jusqu’au bout plutôt que de recommander un denis de droit en refusant ce quui est légalement du.
    L’état a fait une erreur stratégique monumental en ne prenant pas une participation suffisante pour pouvoir bloquer lesprédateurs..
    Dans un environnement catastrophique Valeo est le groupe des équipementiers automobiles qui a les meilleurs résultats grace à une gestion effficace et rigoureuse mené par son PdG depuis plus de 8 ans.
    Il est trop facile à l’état après avoir fait une enorme erreur d’appréciation et maintenant pour des raisons bassement politique de hurler aux loups et de lacher les chiens. Il ne fait qu’allumer un contre feu pour cacher cette erreur monumentale de débutant afin de cacher ce qu’il va se passer maintenat : dementellement d’un fleuron industriel français avec une destruction massive d’emplois et perte de compétence technologique. Bravo !


    • Emile Red Emile Red 27 mars 2009 08:48

      Analyse exacte ?

      " l’un des principaux concurrents de Valeo, l’américain Visteon Corp", ce doit être un gag, ou alors la notion de principal concurrent ne veut plus rien dire. Visteon n’est même pas dans les dix premiers groupes équipementiers.

      La concurrence c’est Bosch (leader mondial), Delphi (ancien Delco) de Général Motors ou Faurecia la Française, encore Nipon Denso mais certainement pas Visteon qui fut une petite filiale de Ford.

      L’article voudrait nous faire croire que les intérets de Visteon et de Valeo sont concommitents, or, Pardus (fonds d’investissement) a toutes les raisons de mettre ces deux boîtes en concurrence et ainsi de gonfler ses exigences.

      Il ne faut pas trop nous prendre pour des imbéciles. 


  • Porteur d’eau 26 mars 2009 22:33

    (Il a fait de Valeo l’équipementier automobile de référence : dans la profession tous les autres copient les méthodes Valeo) 

    Ca me fait bien rire : toutes les sociétés qui voulaient travailler avec valéo devaient obligatoirement appliquer leurs méthodes, sinon : pas de commandes.


    Pour les commentaires ci-dessus, j’ai vite compris (conseil, consultant, : OK pour l’objectivité).

    Il fut un temps ou, dans ma société, on nous parlait de "l’esprit valéo" = dictature !


  • Emile Red Emile Red 27 mars 2009 08:17

    Scandaleux !!

    Ce que cet article veut démontrer est le contraire exact de la juste répartition dans l’entreprise.
    Si ce Monsieur mérite un tel parachute, n’est-ce pas pour la raison que derrière lui les salariés ont tendu vers l’excellence ? Et quels remerciement pour ces salariés ?

    Ce Monsieur qui la merde au cul a trouvé du papier aux chiottes, qui a pu boire son café grace à une machine propre et entretenue, qui a pu signer ses contrats parcequ’il a trouvé du papier et un stylo, qui a pu contrôler son entreprise parceque les informaticiens l’ont permis.
     
    Cet homme ne mérite que parceque ses subalternes méritent et non le contraire, il est ce qu’on peut appeler un parasite supérieur, celui qui ne vit pas l’entreprise mais vit de l’entreprise, le genre d’homme qui réclame à son bénéfice la culture qu’il est incapable d’assumer pour son compte propre.

    Qu’un consultant soit inapte à juger de l’atmosphère que dégage une société de la base jusqu’à la tête est purement une faute professionnelle, ce n’est pas la direction d’une entreprise qui fait celle-ci mais bien le comportement de l’ensemble du personnel, la direction n’est qu’une sorte de tire lire qui doit savoir redistribuer, quand elle devient insensible au marteau, la boîte périclite, tourne moins bien et finit par couler. Ne pas savoir ça c’est vivre dans le virtuel, ne pas comprendre le fonctionnement de la société in et out.

    Cet articulet n’est qu’une justification à l’insupportable, un défense de l’innacceptable, en bref un autel aux fumiers. 


    • Polemikvictor Polemikvictor 27 mars 2009 08:53

      Bravo !!
      Il faut que vous postuliez pour la présidence du Medef.


    • andré 27 mars 2009 10:30

      Un autel aux fumiers, vous avez tout à fait raison Émile. Vous ne trouverez pas plus lèche-bottes des patrons que ces consultants. Ce sont les kapos du système. Que l’un d’entre eux écrive un article comme celui-ci ne doit étonner personne. Qu’un autre le seconde, non plus. Ces gens aux titres ronflants ont pour mission de louanger ceux qui les paient. Mon semblable, mon frère, celui qui par une suite de circonstances malheureuses s’est retrouvé sous une tente le long du canal Saint-Martin, celui- la ne se paie pas de petit consultant. Les minables porteurs d’attachés-cases ne veulent même pas savoir qu’il existe. S’il n’en tient qu’à vous et qu’à vos précieux conseils, monsieur l’auteur, ce n’est pas demain la veille qu’il mangera son pain du côté du beurre. Encore heureux qu’il se trouve des Émile et des Gabriel pour s’indigner de votre goinfrerie éhontée.


  • OPPRIMUS 27 mars 2009 10:03

    Merci. Merci de mettre un peu de bon sens dans ce déferlement de fiel et d’injustices. Ne comparons pas des éléments incomparables. Rendons juste à qui de droit les résultats. Monsieur Morin aura effectivement oeuvré pendant 20 ans dans cette entreprise dont 8 ans comme PDG. Il aura pris les décisions parfois impopulaires mais qui font de ce Groupe un des grands équipementiers mondiaux encore solide quand d’autres faiblissent et qui fait encore travailler des dizaines de milliers de salariés de par le monde.
    Nous en reparlerons dans quelques mois ou quelques années quand tout sera démantelé et vendu au plus offrant et là sûrement pour satisfaire des besoins financiers tout autre. Il avait lui eu au moins le mérite de s’opposer à certains actionnaires.


  • foufouille foufouille 27 mars 2009 11:09

    pendont le par les pieds jusqu’a ce qu’il creve


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 27 mars 2009 11:32

    	 	 	 	 	 	

     


     

    Dans ce pays après moult injustices, ...commence juste a souffler un vent de révolte, la voila la réalité !

     

     

    @+ P@py


  • snoopy86 27 mars 2009 11:51

    @ l’auteur

    Vous l’avez souligné Morin était salarié de Valéo depuis 20 ans. Dans la logique des choses il a du conserver en accédant à ses fonctions de mandataire social le bénéfice de son contrat de travail. Si j’ai bonne mémoire il suffit que son contrat de travail soit antérieur de 2 ans à son entrée en fonction.

    Pour ses fonctions de mandataire social il est en principe révocable ad nutum et sans indemnités. C’est outre sa (supposée) compètence la justification de sa rémunération élevée et de certains de ses boni.

    Il me semble légitime qu’il percoive l’indemnité de départ correspondant à ses fonctions de cadre salarié antérieures, à calculer selon la convention collective de VALEO. Il m’étonnerait fort que l’on arrive à 3 millions d’euros...


    • Polemikvictor Polemikvictor 27 mars 2009 14:21

      Il est légitime qu’il recoive tout ce qui lui est du dans le cadre de son contrat de travail et dans le cadre de son mandat social,sauf à prouver qu’il à gravement défailli à ses obligations.


  • Newby Newby 27 mars 2009 14:19

    Petite question en passant, les commerciaux de Valeo touchent -ils des primes lorsqu’ils n’atteignent pas leurs objectifs ? 

    Comment un pdg qui quitte une entreprise, sans avoir atteint ses objectifs, peut-il toucher des primes ?


    Mais je suis certainement hors sujet !


    • Polemikvictor Polemikvictor 27 mars 2009 14:24

      Ils ne touchent surement pas de prime s’ils n’atteignent pas leurs objectifs, mais s’ils sont licenciés, ils touchent au minimum les indemnités légales, conventionnelles, celles liées aux eventuels accords d’entreprises et celles liées à leur contrat de travail. 


  • Polemikvictor Polemikvictor 27 mars 2009 15:15

    A ma connaissance, il n’y a pas de smicard en CDI chez Valeo.
    Les sous traitants en travaillant avec Valeo ont l’obligation d’avoir des performances qualités conformes aux exigences du Groupe.

    Il y en a qui estiment que cela ne vaut pas le coup et ne continuent pas, c’est souvent le cas d’entreprises ayant un process propre original et qui ne veulent pas s’embeter avec des contraintes supplementaires et pour qui Valeo ne representent pas grand chose. 

    Il y en a qui essayent et , malgres les aides de Valeo par le biais du responsable qualité fournisseur qui leur est affecté et qui leur fourni un plan d’action à suivre pour s’améliorer, n’y arrivent pas. Ceux la ont du souci à se faire car ils sont en dehors du marché.

    Et la majorité, qui avec l’aide du responsable qualité fournisseur, y arrivent.Ils pourront se développer dans l’automobile. La reference Valeo sera appréciée des futurs clients.

    Pour votre info , un responsable qualité fournisseur est évalué en fonction des progres qualité des fourniseurs de son portefeuille.


  • Polemikvictor Polemikvictor 30 mars 2009 09:35

    Aucune societe n’ a les moyens d’avoir des fournisseurs de mauvaise qualité, c’est pour eux aussi une question de survie, par contre l’obligation que se donne Valeo et d’autres grands groupes est d’aider leur fournisseur trop faible en qualité à rejoindre leurs exigeances . Des salariés sont affectés à cela, au fournisseur de saisir sa chance....
    Je rappelle aussi que l’entreprise cliente est impliquée légalement dans les difficultés de son fournisseur s’il represente plus de 30% du CA.
    Nous en tant que consommateurs agisseons de meme, il suffit de voir le bide commercial de certain vehicules dont le démarrage qualité à été loupé, les clients n’achètent pas et le devenir des salariés du site de production n’est pas leur probleme ( regardez du coté de Sandouville).

    En terme de société (au sens large) l’impact est nul : si ce fournisseur n’est pas en mesure de produire dans de bonne conditions, le marché sera pris par un autre qui saura faire et embauchera en conséquence.

    Notre probleme actuel n’est pas que des sociétés disparaissent, c’est la vie normale d’une économie , mais qu’il n’y ait pas assez de nouvelles activités pour les remplacer.



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