mardi 7 février 2017 - par Cazeaux

Le produit Macron : une première mondiale française

Dans un précédent article paru sur Agoravox - Macron Président : coup de maître de Hollande - , j’ai exploré l’hypothèse d’un stratagème en double détente ourdi par Hollande pour fabriquer le candidat qui lui permettrait d’être réélu, puis, les circonstances ayant évolué, à en faire son successeur, objectif qui semble de plus en plus acquis. Les diverses réactions me poussent à revenir sur deux points majeurs de mon raisonnement en les développant chacun en un article. En premier lieu, je voudrais souligner ce qui est bel et bien une première en marketing politique - devons-nous avoir la fierté qu’elle soit française ? Va être élu président de la République, selon toutes probabilités, un candidat, sélectionné, paramétré et mis en scène selon des procédés jusqu’ici réservés aux produits, services, marques et images institutionnelles.

Quand une première mondiale revient à la France, cela concerne la plupart du temps la sphère médicale, pour une greffe ou tel nouveau procédé thérapeutique. En marketing en revanche, nous avons longtemps été à la traîne derrière les Américains. Quelques vingt ans de retard pour le marketing produit, un peu moins pour la communication « corporate », et presque autant pour la politique. L’ex-politicien vedette Michel Noir a bien commis un ouvrage sur la question dès la fin des années soixante-dix.

Mais il aura fallu du temps pour reprendre les outils d’analyse et de promotion expérimentés avec succès aux USA.

Aujourd’hui, nous avons rattrapé notre retard grâce au talent et à l’expérience de nos mathématiciens spécialisés en statistique appliquée. Voici donc qu’en l’espace de peu d’années, qu’a été mis au point un prototype qui, au premier essai, accomplit le rêve de tout démiurge.

Macron n’aurait pu être qu’un Gagarine, il est Apollo 11 et va bientôt se poser sur la Lune.

 

Et Macron Vint

Si d’aventure, les admirateurs et soutiens de Macron venaient à lire ces lignes, ils seraient indignés et ne croiraient pas un mot de ce que j’avance au sujet de leur champion. Pour eux, il ne s’agit pas d’un produit, d’une personnalité virtuelle incarnée, mais bien d’un homme providentiel, qui a élaboré une pensée pertinente pour s’attaquer aux enjeux du XXIème siècle.

C’était une condition initiale, le produit ne devait pas être perçu comme tel. Il fallait que la survenue de Macron ne suscitât pas la question de sa légitimité, qu’elle n’éveillât aucun soupçon ; qu’il fût en quelque sorte normal que Macron se retrouvât dans l’arène. C’est ce qu’il ressort des articles et ouvrages, unanimes jusqu’il y a peu, qui nous le racontent.

Doté de tous les talents, possédant toutes les qualités humaines, Macron ne pouvait qu’atteindre la place qu’il occupe.

Comme jadis Malherbe, Macron vint. Mais, pourrait demander la Marquise des Collégiens, dites-moi donc, comment cela s’est-il produit ? Si l’on ne peut lui répondre que cela n’est rien, cela n’est rien, on ne saurait dire non plus que le secret du procédé réside dans un truc technologique, un tour de passe-passe résultant de traitements complexes de données.

Non, et c’est aussi pour cela que je crois à un plan orchestré au niveau de Hollande, du moins avec l’aval de Hollande.

 

Mise soudaine sur le marché

La mise sur le marché du produit, et je reviendrai sur sa fabrication, a délibérément été soudaine. Avant août 2014, au moment où le portefeuille de l’économie et de l’industrie lui fut confié, qui savait, hormis lobbyistes et observateurs professionnels, que Macron était secrétaire général adjoint de la Présidence ? L’astuce a consisté à mettre aussitôt en valeur le personnage, sa jeunesse, son look, son épouse, sa décontraction et ses petites phrases, tweetées plus que prononcées.

Côté cursus, khâgne, philo, Sciences Po, l’ENA, puis l’inspection des Finances, excusez du peu, ou plutôt du trop : le rejet de l’oligarchie dominée par la caste des hauts fonctionnaires n’a jamais faibli dans l’opinion. Néanmoins, l’élégant blondinet n’a aucunement souffert de son pedigree. Il semble, au contraire, que cela ait rassuré. On ne pouvait pas douter de son intelligence ni de son savoir. Et le passage chez Rothschild a renforcé son prestige. Plus que de l’inspecteur des finances, on a parlé du Macron banquier, l’homme qui a travaillé dans le privé, qui connait donc, lui, le monde des entreprises, label encore fascinant pour toute une part des électeurs.

La mise immédiate sous la forte lumière des projecteurs a ainsi permis de centrer l’attention sur un Macron ici et maintenant, pas sur le pourquoi de sa présence, pas sur la logique de sa trajectoire. Mais il me faut reprendre les choses par le début.

 

Comment le produit a-t-il été élaboré ?

Au départ, il fallait une matière première. C’est une étape de toute première importance qui repose sur un savoir-faire de longue haleine. A cet égard, nous n’avons rien eu à apprendre des Américains. Notre modèle d’extraction et de dégrossissage du matériau brut est le plus ancien du monde occidental puisqu’il date de la Révolution et de l’Empire avec la création des grandes écoles. Tant de choses ont été dites à ce sujet qu’il est inutile de s’y attarder. Macron, tout comme la vingtaine des nouvelles recrues des grands corps de l’Etat appartenant à sa classe d’âge, a été jaugé par ces « aiguilleurs » de la République qu’on remarque parmi les conseillers du prince et des rivaux du prince. On parle souvent d’Attali, mais il n’est pas seul. Pour Macron, il y eut d’abord Henri Hermand, vieux bailleur de fonds du PS, ami de quantités de grands patrons. Ce repérage servit surtout le jeune Emmanuel pour entrer chez les Rothschild. Et peu avant Attali, connu à la commission créée par Sarkozy, le jeune inspecteur des finances séduisit le patron de son corps, Jean-Pierre Jouyet, ami de Hollande du temps de Sciences Po et de l’ENA. Et l’ambition dévorante commune à tous ces hommes fit le reste.

 

Pourquoi Macron et pas un autre de ses semblables ?

Il s’est dit et se dira tant de choses contraires pour décrire la petite histoire. Je ne peux que déduire à partir du constat des faits. La nomination au poste de secrétaire général adjoint fut cruciale mais pas encore décisive. Sans ce poste de haut rang, Macron serait probablement resté chez les Rothschild avant d’obtenir une présidence de grande société. C’est le parcours le plus usuel des énarques qui ont eu la grande chance d’être pris dans l’une des grandes banques d’affaires de la place. Macron, quant à lui, a été bien inspiré de miser sur Hollande pour la présidentielle de 2012, rejoignant une poignée de super-énarques autour de Michel Sapin pour aider leur candidat sur les thématiques économiques.

A partir de là, les choses se sont enchaînées : du secrétariat général de la Présidence au ministère de l’Economie, ce fut un parcours sans faute. Caractérisé par une absence d’enracinement idéologique couplée à un ego et une estime de soi hyper dimensionnés, Macron, est apparu comme l’homme de la situation. Avec le soutien financier de patrons pour qui compte par-dessus tout mondialisation & dérèglementation ; avec tout un réseau de soutiens politiques ; avec enfin une médiasphère qui n’a pas besoin de consignes pour se faire complice d’une manœuvre dont elle mesure la probabilité de succès, le projet Macron allait être mis au œuvre très rapidement. Sois toi-même, nous nous occupons du reste, et au passage, voici ce qu’il faut dire et ce qu’il faut taire.

 

Macron, people politique

En avant ! Tous sur le pont pour Macron. Médiatisation très people destinée à attirer l’attention du public, petites phrases critiques, orientées au départ vers un public de gagneurs libertariens, à contre-courant du discours de la gauche classique, l’objectif initial étant de chasser sur les terres centristes et celles, lassées de Sarkozy, d’une partie de la droite.

Hormis ces postures sensées remettre en cause le côté « dépassé » du système, le clivage gauche-droite, le rôle des partis politiques, les lourdeurs sociales etc., surtout pas d’analyse critique originale ni de proposition d’alternative. Sorte d’anti-Larrouturou – qui a défendu vingt ans durant, la semaine de quatre jours et a vraiment fréquenté Rocard - Macron déroule un verbiage composé de poncifs sur une tonalité monocorde de gravité.

Et lorsqu’au terme d’une désolidarisation crescendo (et feinte) d’avec le gouvernement, il quitte celui-ci pour créer son mouvement En Marche, il ne propose rien sinon de le suivre. C’est presque du Jésus : renonce à tes préjugés, prends ton bulletin et suis-moi ! J’en ai fait l’expérience : la page d’accueil du site proposait soit d’apporter son soutien financier, soit d’adhérer et d’apporter son soutien financier. Comme contenu, le fameux clip décrypté par le Petit Journal de Canal Plus, formé exclusivement de bouts de vidéos issus de banques d’images, avec des paysages et des personnages supposés illustrer le pays mais en réalité tous, absolument tous, étrangers. J’ai poussé plus loin en prenant contact avec Les Jeunes pour Macron, leur demandant comment accéder à des textes, notes, articles, ouvrages écrits par leur champion. La réponse fut de me rendre sur le site officiel évoqué ci-dessus !

 

Puis vinrent les meetings. On se demande ce qui a pu motiver des gens manifestement sans repères idéologiques, de pauvres gens à la candeur pathétique, derrière un rang de « people » issus du grand patronat et de politiques au long passé qui ont flairé la bonne affaire.

Là, on a vu Macron se déchaîner, s’égosillant avec sa voix de fausset ; et toujours ce petit sourire incongru qui pourrait évoquer une sorte de délire. Mais qu’importe pour les mentors, les artisans et orchestrateurs du projet. Le candidat-produit est lancé et bien lancé. Il a suscité, parmi les leaders d’opinion, une réaction en chaîne d’approbations. Il suffit qu’un Gattaz dise « il est bien ce Macron » pour qu’un Tapie en dise autant et ainsi de suite. Et au bas de l’échelle, de louer ses costumes bien taillés, sa femme d’allure juvénile et coquette, son sourire, ses clins d’œil, son sérieux, son aisance oratoire etc.

 

Le cas Macron

Pour la première fois au monde, un candidat sans doctrine ni programme, jamais élu ni même candidat, sans réelle expérience de gouvernance, sans l’appui d’un authentique parti - avec appareil et sections - est sur le point d’être élu président de la république d’une grande puissance.

Certes, les circonstances lui sont très propices, effondrement de Fillon et plafond de verre-protection anti Le Pen.

Pour autant, la démarche est réellement inédite. Elle a pour moteur les ressorts du marketing portés au maximum de leur logique : inutile de chercher à convaincre avec des arguments raisonnables. Comme pour une marque de lessive, on mise sur la puissance de frappe des annonces et l’habile adéquation entre la forme du message, l’imaginaire auquel il renvoie, et la typologie du public au moment et au lieu de sa sollicitation. C’est ainsi qu’après avoir appelé de ses vœux des jeunes qui rêveraient d’être milliardaires, Macron est devenu le promoteur du travail, partie intégrante de la dignité humaine. Le porte-parole des patrons de start-up s’est mué, la main sur le cœur, en protecteur du peuple qui cite Mitterrand et De Gaulle. Il faut s’attendre à d’autres surprises d’ici au 1er tour des élections.

 

En conclusion, il faut retenir que la démagogie, commune à tous les candidats, a passé un cap avec ce projet Macron orchestré par la « Hollandie ». Après le président « gag-man » que fut Sarko, arrive le président « comme j’aime », sans autre discours qu’un verbiage bien récité, dans lequel peut trouver ce qu’il a envie d’entendre chacun de ceux qui n’ont pas de raison de s’opposer à lui ; le président « comme j’aime » qui n’inquiète que ses rivaux et n’agace que parmi les segments de marché qui sont hors de sa cible. De quoi entrer dans les annales mondiales du marketing. De Harvard à l’Insead, le cas Macron sera un jour thème d’étude pour les futurs « global executives » d’une planète toute bien dérèglementée et mondialisée.



102 réactions


  • baldis30 7 février 2017 08:34

    bonjour,

    « Caractérisé par une absence d’enracinement idéologique »

     c’est strictement faux c’est le même enracinement que rocard et jospin... à l’étranger et à proximité immédiate de nos frontières de l’Est ..... !

    Vous n’avez pas l’air de savoir que de façon larvée la michelade se prolonge encore de nos jours ! regardez ses soutiens et vous comprendrez mieux ... lisez son mépris pour la culture française ...

    Et je pourrais aller plus loin !


    • Cazeaux Cazeaux 7 février 2017 13:04

      @baldis30
      Aurais-je dû développer ce point, ce que je veux dire concerne les fondements de sa vision du monde et de ses convictions ou absence de conviction

      Rocard et Jospin plus encore, sont originellement des marxistes. Dès leur adolescence, ils ont lu Marx, Lénine et les grands auteurs marxistes, et ils ont milité à l’extrême gauche. L’un comme l’autre étaient des hommes très engagés et portés par une forte culture, historique, économique et de philosophie politique. Qu’ils aient ensuite évolué, mettant beaucoup d’eau dans leur vin ne change rien quant à leur enracinement. 

      Je profite de cette réponse pour souligner qu’hormis Pompidou, les présidents de la Ve possédaient un enracinement idéologique. Pour ne remonter qu’à Mitterrand, ses racines sont celles du catholicisme monarchiste et quand il fut élu en 1981, il avait près de 50 ans d’engagement politique derrière lui. Chirac fut communiste durant ses études, Sarkozy, militant gaulliste dès l’âge de 15 ans et Hollande, communiste avant de muer (opportunisme ?) vers le socialisme du PS à l’ENA ou un peu avant.




    • soi même 7 février 2017 15:00

      @Cazeaux pour complété votre article voici un autre très bien informé comment Macron a été mit en selle. :

       (En 2011, l’économiste et le banquier se retrouvent dans le sillage du candidat Hollande, dont ils conçoivent le programme économique. À l’aube du nouveau quinquennat, Emmanuel Macron est, in fine, celui qui a le plus tiré parti de son passage à la Commission. C’est Jacques Attali qui l’a présenté au futur président, dont il devient le secrétaire général adjoint à l’Élysée.
      Quand, deux ans plus tard, il est catapulté ministre de l’Économie, les réflexions de 2008 viennent nourrir le projet de loi Macron : les professions réglementées, le travail du dimanche, la libéralisation du transport en autocars... Si cette dernière mesure n’était pas à proprement parler dans le rapport, elle a été élaborée par l’Autorité de la concurrence dont Bruno Lasserre est devenu le président. « Les cars Macron », dit-on désormais. Durant cette nouvelle période, les contacts sont ravivés. À l’Élysée, Emmanuel Macron consulte Pierre Nanterme sur la perception, par les multinationales, des décisions fiscales du gouvernement. À Bercy, quand il critique les 35 heures, il reçoit par SMS ce conseil de Pierre Ferracci : « Trouve un équilibre. Si tu attaques les 35 heures, fais-le du côté des salariés. » Le même le rassure lors du mouvement social contre la loi Travail : « Ils vont perdre les élections. Valls te rend service en se mettant en avant. » Démissionnaire, le ministre laisse ce message à Boris Cyrulnik : « Amitiés, téléphonez-moi. » Et lorsque, dans son livre-projet Révolution, il situe Villeurbanne « en région lilloise » (sic), le Lyonnais Jihade Belamri lui envoie ce texto malicieux : « Il faut que tu viennes visiter ! » Mais contact ne veut pas toujours dire proximité. « Tout le monde reçoit des SMS de Macron au milieu de la nuit, ce n’est pas le marqueur d’une amitié », s’amuse un ex-commissaire. « Il est très empathique avec tout le monde mais il n’est proche de personne », ajoute un autre.)

      http://desiebenthal.blogspot.co.uk/2017/01/macron-lhomme-des-banques.html


    • rogal 7 février 2017 19:07

      @Cazeaux
      « Enracinements » ? Pour Mitterrand je ne sais pas. Pour Chirac, Hollande et même Sarkozy, le mot paraît trop fort. Ils « sont passés » par telle ou telle phase. Ils se cherchaient. Puis ils nous ont trouvés.


    • baldis30 8 février 2017 08:51

      @Cazeaux

      bonjour ,

      Pour Macron ce n’est pas de la « philosophie politique » : il faut ôter l’adjectif qualificatif !

      C’est le salut de votre âme ! 

      Quant à Rocard ou Jospin ils ont peut-être lu, mais ils n’ont rien compris lorsqu’on les a vus en ..... hibernation intellectuelle. Ou aveuglement philosophique ...


    • Anatine 12 février 2017 12:43

      @soi même

      Interessant. Je crois que M. Macron est un surefficient mental comme basiquement qq % de la population mais peu trouvent leur chemin pour se reconcilier avec la normalite. Se reconcilier c’est s’en accomoder tant qu’il y a necessite a s’y soumettre. Apres, toutes les derives sont possibles et l,histoire ne manque pas d’exemples. 

  • Alpo47 Alpo47 7 février 2017 08:41

    Je trouve cette analyse tout à fait pertinente. Macron est LE produit du système en place. On peut même se demander -et on se le demande de plus en plus- si le dézingage de Fillon ne fait pas partie de cette opération de marketing afin de lui dégager la route.
    Or, Macron, c’est du vent, juste le représentant d’une caste qui veut renforcer son pouvoir. Absolument tout sonne faux chez lui et ça se « sent ».

    Ce que l’on peut se demander c’est s’il n’arrive pas à contretemps. La mondialisation prônée par lui et ses mentors est de moins en moins dans l’air du temps, les peuples -y compris Français- sont de moins en moins dupes de ces manoeuvres et tout ce qui appartient au système en place se fait proprement éliminer à la première occasion. L’opération Macron tente de prendre de vitesse la prise de conscience collective du système économico-politique captateur en place.

    Je pense que Macron ne résistera pas longtemps à la réalité. En fait, son objectif politique est de continuer voire accentuer l’injustice de notre société en favorisant l’entreprise. Hollande/Flamby disait la politique de l’offre. Cela ne passera plus.

    Donc, oui, M.Macron est l’adversaire No1 de notre libération du système prédateur en place....

    Que va t-on bien pouvoir en faire ?


    • Fergus Fergus 7 février 2017 11:53

      Bonjour, Alpo47

      Je trouve moi aussi cette analyse très pertinente.

      Pertinente mais incomplète. Lorsque l’auteur écrit « la démarche est réellement inédite. Elle a pour moteur les ressorts du marketing portés au maximum de leur logique », il a évidemment raison. Pour autant, Macron n’est sans doute pas qu’un produit marketing : il est aussi la résultante du rejet des Français pour les parti traditionnels LR et PS qui les ont roulés dans la farine si longtemps.

      Dès lors, ils sont très nombreux à ne pas vouloir regarder la réalité en face et à faire mine de croire que Macron n’est « ni de gauche ni de droite ». Nombreux à espérer une nouvelle composition du paysage politique autour de sa personne dans un espace centriste supposé plus rassurant. Et plus les affaires plombent Fillon, plus il apparaît qu’il sera impossible de réaliser une alliance de progrès suffisamment conquérante, plus la cote de Macron montera.

      Quant au programme, il viendra après : comme je l’ai écrit dans mon article du jour, ce n’est pas ce que les Français étudient en priorité, et d’ailleurs peu nombreux sont ceux qui le font réellement. C’et pourquoi le moment venu Macron aura son programme, une sorte de mix des propositions de l’ale libérale du PS et de l’aile modérée de LR

      Et c’est ainsi que les Français repartiront en mai pour un nouveau quinquennat de dupes !


    • manu manu 7 février 2017 11:58

      @Alpo47

      Faut dézinguer se fou sur facebook et twitter..

      Macron chez de Villiers : une rencontre riche d’enseignements :

      Pour Emmanuel Macron, il manque un roi à la France : « Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort » – extrait d’un interview accordée à Le 1 Hebdo, en kiosques le mercredi 8 juillet 2015.

      En mars 2015 monsieur Macron a confessé à la BBC qu’il aurait fallu selon lui une Margaret Thatcher à la France.
      -

      Wikipedia :

      Emmanuel Macron est présenté par certains observateurs comme europhile et fédéraliste. Il indique quant à lui qu’il n’est « pas un européiste, pas un eurosceptique, ni un fédéraliste au sens classique », mais présente En marche ! comme « la seule force politique pro-européenne » en France. En la matière, il se réclame de la « philosophie [...] portée durant nombre d’années par Jacques Delors »

      En juin 2015, il publie avec son homologue allemand Sigmar Gabriel une tribune plaidant pour une poursuite de l’intégration européenne. Ils y préconisent la poursuite « des réformes structurelles (marché du travail, attractivité…), des réformes institutionnelles (notamment dans le domaine de la gouvernance économique) », mais également un rapprochement « des systèmes fiscaux et sociaux (via, par exemple, des salaires minimums mieux coordonnés ou une harmonisation de l’impôt sur les sociétés) »


    • Cazeaux Cazeaux 7 février 2017 13:09

      @Alpo47
      Merci pour votre appréciation. Je suis d’accord, cela ne va pas durer. Martinez l’attend de pied ferme ainsi que tous les souverainistes. Une crise de régime n’est pas à exclure. Ceci explique entre autres que ni Juppé ni Sarko ne sont pas preneurs d’un « plan B » dans le contexte Fillon. Ils préfèrent attendre sagement qu’on revienne chercher l’un ou l’autre en cas de gros temps.


    • Cazeaux Cazeaux 7 février 2017 13:16

      @Fergus
      Merci à vous. Je persiste toutefois à ne voir que du marketing dans ce projet Macron. Le rejet du clivage fait partie du positionnement. Si votre cible, prenons l’exemple de l’alimentaire, est plutôt écolo, vous allez élaborer un produit ou une gamme de produits bio ; et mettre l’accent sur cette qualité dans votre plan de communication. Macron est crédible parce qu’il ne vient pas de l’univers militant et ses démiurges l’ont choisi probablement entre autres pour cela.


    • HELIOS HELIOS 7 février 2017 14:05

      @Fergus


      Macron n’est effectivement ni de gauche, ni de droite, il est tout simplement a la solde d’une oligarchie predatrice... sans racines, sans valeurs... completement hors sol dont les objectifs sont purement egoistes.

      Le « peuple », c’est a dire tous ceux qui ne sont pas dans la nomeklatura n’existent pas, ne comptent pas....

      ... et pourtant, c’est bien ce peuple qui risque de le mettre au pouvoir : Ressaisissez-vous, bon sang....

    • pemile pemile 7 février 2017 16:19

      @Alpo47 « Absolument tout sonne faux chez lui et ça se « sent ». »

      D’où les volontés de gonfler les sondages ?


    • Fergus Fergus 7 février 2017 17:39

      Bonjour, pemile

      Croyez-vous sérieusement que les sondages soient gonflés ? Cela fait des années que les seuls propos politiques entendus dans les bistrots ou les discussions de voisinage consistaient à dézinguer Sarkozy ou Hollande. Or, depuis des semaines, on entend réellement des gens se dire séduits par Macron. 

      Eu égard au profil de l’homme et à son parcours, c’est ahurissant, mais c’est un fait : Macron plaît, et beaucoup de Français ont envie de croire en lui pour sortir de l’alternance LR-PS.

      Le phénomène peut-il durer ? Je n’en sais rien, évidemment, mais il prend incontestablement de l’ampleur, et cela d’autant plus que Macron apparaît maintenant au yeux de beaucoup comme la seul alternative crédible à Fillon et Le Pen.

      C’est pourquoi je croise les doigts pour que, malgré ce qui les divise, Mélenchon et Hamon puissent trouver un terrain d’entente. Si ce n’est pas le cas, nous aurons droit à la triplette infernale ci-dessus.


    • pemile pemile 7 février 2017 17:44

      @Fergus « on entend réellement des gens se dire séduits par Macron. »

      Vraiment ? Dans les bistrots, les discussions de voisinage ou dans les médias ?

      Y’aurait-il une différence entre votre bretagne nord plutôt à gauche et ma bretagne sud plutôt à droite ?


    • Fergus Fergus 7 février 2017 17:52

      Bonsoir, Cazeaux

      Ayant eu en charge comme responsable de formation des chefs de marché et des chefs de produit marketing pour lesquels j’ai négocié avec des écoles comme l’ESCP et élaboré des cahiers des charges spécifiques, je connais un peu les ressort de cette activité.

      Or, il est presqu’impossible de vendre des produits qui ne s’appuient pas sur un terreau favorable. C’est ce qui se passe avec Macron : sans le climat de rejet de LR et du PS, l’opération Macron ne pourrait pas fonctionner avec autant d’efficacité ! Il n’est donc pas simplement un produit marketing.

      A propos de terreau, je vous rappelle le référendum sur le projet de traité constitutionnel européen de 2005 : il y a eu un matraquage politique et médiatique sans précédent en faveur du OUI, et toutes les ficelles du marketing et de la communication ont été utilisées. A l’arrivée, c’est pourtant le NON qui l’a nettement emporté : le terreau était défavorable !


    • Cazeaux Cazeaux 7 février 2017 18:29

      @Fergus
      Tout dépend du marché sur lequel vous voulez lancer votre produit. Dans mon article précédent, j’ai comparé Macron au programme minceur « Comme J’Aime ». La campagne en pilonnage d’artillerie (surtout radiophonique) avait vite attiré mon attention : un lancement de produit de pur marketing digne des produits de lessive : pas le moindre discours justificatif, de l’affirmation délibérément simpliste, des ressorts rigoureusement adaptés aux segments ciblés...et comme dit la chute de la pub, ça marche ! 

      Comme ex-spécialiste de la question (j’ai aussi travaillé dans le marketing, bancaire d’ailleurs), penchez-vous sur le cas Comme J’aime, je parie que vous verrez combien le lancement du Macron a des traits comparables à Comme J’aime. C’est le retour massif en plus perfectionné du marketing US des années 60. Les « proctériens » d’HEC ont une perspective de revanche sur les financiers...

    • Pie 3,14 7 février 2017 19:54

      @Fergus

      Vous avez raison, il y a un terreau favorable.

      D’abord il a l’air neuf et il est jeune. Les français ne croient plus à leur vieille classe politique. La droite a viré Sarkozy, Juppé et Fillon est à la peine. La gauche a viré Hollande et Mélenchon a perdu illico 5 points dès que le relativement jeune et assez peu connu Hamon a été désigné.

      Ensuite il porte un discours optimiste dans un air du temps inquiet et pessimiste. On aime entendre que les choses iront mieux quand on va mal.

      Enfin il porte des valeurs consensuelles. Il est libéral : la majorité des français sait que le monde est libéral et qu’il le restera. Il prône la valeur du travail : dans un pays miné par le chômage promettre de l’emploi est entendu. Il promet la sécurité : la flexsécurité en vigueur en Europe du Nord qui est l’inverse du programme brutal de Fillon. Il n’a pas encore de programme mais il dit des choses concrètes lorsqu’il parle, il a l’air pragmatique.

      Et puis, il a eu jusqu’ici beaucoup de chance...

       

    • baldis30 8 février 2017 08:55

      @Alpo47
      bonjour,

      « Donc, oui, M.Macron est l’adversaire No1 de notre libération du système prédateur en place....

      Que va t-on bien pouvoir en faire  ? »

      Je souscrit à votre réponse, et pour répondre à votre interrogation je dirais par exemple « pasteur délivrant des indulgences » 


  • Michel DROUET Michel DROUET 7 février 2017 08:52

    Macron, c’est « votez pour moi et vous verrez ce que je propose après »


  • Francis, agnotologue JL 7 février 2017 09:05

    Macron c’est le plan B de l’establisment, voilà pourquoi les LR n’en ont pas : pas assez de soutien de la part des patrons de presse.


  • leypanou 7 février 2017 09:25

    Côté cursus, khâgne, philo, Sciences Po, l’ENA, puis l’inspection des Finances, excusez du peu, ou plutôt du trop : l’auteur a oublié l’échec à l’École Normale Supérieure, que le rédacteur Bruno Guigue d’agoravox a par exemple intégré. Un parcours scolaire brillant n’est pas garantie de succès, cf A Juppé (normalien énarque),B Lemaire (normalien, énarque), etc, etc

    Et puis surtout, le marketing peut faire tout ce qu’il veut, mais il y a encore des votants, en chair et en os, qui votent avec des bulletins pas avec des machines traficables. A vous lire, H Clinton serait élue, le Brexit aurait perdu, Balladur aurait été président de la république (rappelez-vous comme J Chirac a traité Arlette Chabot quand elle lui avait demandé s’il n’allait pas abandonner) , etc, etc..

    Vous êtes un défaitiste, moi, je ne le suis pas. Il y a un autre défaitiste sur ce site, un rédacteur, dont le pseudo commence par ...

    Personne ne peut dire comment cela va se terminer.


    • Et hop ! Et hop ! 7 février 2017 15:59

      @leypanou : Oui, quand Macron est apparu, tous les médias l’ont présenté comme sortant de Normale Sup, avec un doctorat de philo, ancien assistant de Paul Ricoeur.


      http://www.closermag.fr/article/emmanuel-macron-un-ministre-pas-si-brillant-413776

      En réalité après ses classes préparatoires, il n’a obtenu l’entrée dans aucune grande école (ni Normale sup, ni les Chartres, ni rien), il s’est donc inscrit en philo à l’Université de Paris X-Nanterre avec l’équivalence de 3e année, il a fait 2 ans pour obtenir un DEA de Lettres et déposer un sujet de thèse de Philosophie sur « L’Intérêt général dans Philosophie du droit de Hegel, » qu’il n’a jamais été capable de soutenir. Étienne Balibar dit qu’il ne se souvient pas de l’avoir eu comme étudiant ni qu’il ait rédigé un mémoire avec lui sur ce sujet.

      Il n’a pas du tout été assistant de Paul Ricoeur, il a eu un emploi contractuel pour classer des archives de Paul Ricoeur.

      Il entre à Sciences Pô par la passerelle, il est diplômé à 24 ans, ente à l’ENA, recalé à la sortie, décision annulée après un recours collectif en annulation pour excès de pouvoir


    • baldis30 8 février 2017 09:00

      @Et hop !
      bonjour,

      belle mise au point ... mais que faites-vous de la foi, la foi, la foi ...

      Gounod écrivit des paroles un peu trop oubliées :

      « Le veau d’or est toujours debout, on encense ( encore l’enfumage religieux !) sa puissance .... »


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 7 février 2017 09:29

    Macron est bien le produit mis sur le marché électoral par le clan Soros (mondialisation/dérégulation) représenté en France par Attali, Minc, le MEDEF, la banque Rotschild et le groupe AXA (le lobby international que Trump veut démolir et qui veut démolir Trump). Son élection se traduira donc par une tension avec les USA si Trump est toujours vivant. 


    Mais Macron n’est pas le premier exemple d’homme-produit programmé par un groupement d’intérêts. Le premier a été Reagan, ancien démocrate évincé, acteur populaire au physique avantageux et à l’aise devant les caméras, choisi comme vitrine présentable par les républicains en déclin parce qu’il se vendait bien. Reagan a ensuite montré qu’il n’était pas qu’une potiche, mais au départ, c’est le contrat qu’il avait avec ses sponsors, comme il avait eu un contrat avec la compagnie General Electric pour faire des discours démagogiques au personnel afin de désamorcer la lutte syndicale.

    Le problème de ces créature de Frankenstein, c’est leur propension à devenir autonome par la suite...



    • Cazeaux Cazeaux 7 février 2017 13:21

      @Jeussey de Sourcesûre
      Désolé mais Reagan a commencé relativement jeune sa carrière politique, dès l’époque où il était acteur. Il a toujours été républicain et a été, au moins durant un mandat, gouverneur de Californie, équivalent de la 6e ou 7e puissance économique mondiale.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 7 février 2017 15:38

      @Cazeaux

      source wikipedia :

      Élevé dans une famille qui s’identifie fortement au Parti démocrate et au New Deal, Ronald Reagan est lui-même de sensibilité démocrate dans un premier temps, et un grand admirateur de Franklin D. Roosevelt, pour qui il vote à quatre reprises. Au début des années 1950, il commença à se rapprocher de la droite et tout en restant démocrate, il soutint les candidatures républicaines à la présidence de Dwight D. Eisenhower en 1952 et 1956 et celle de Richard Nixon en 1960. Le dernier soutien actif de Reagan à un candidat démocrate fut en 1950 lorsqu’il aida Helen Gahagan Douglas dans sa campagne au Sénat contre Richard Nixon. En août 1962, Reagan rallia officiellement le Parti républicain et déclara : « Je n’ai pas quitté le Parti démocrate. Le parti m’a quitté ».

    • Cazeaux Cazeaux 7 février 2017 17:50

      @Jeussey de Sourcesûre
      Merci de cette rectification-précision. Disons que je me souvenais de l’engagement de Reagan à partir de 1952. Il faut savoir toutefois que Roosevelt a recueilli un fort soutien populaire dû à la réussite du New Deal, qui a été au-delà du clivage entre démocrates et républicains. C’est le seul Pdt a avoir été élu quatre fois. De plus, jadis être démocrate était l’équivalent d’être de droite en France et jusqu’à la fin des années 60, le parti démocrate était celui des blancs conservateurs des Etats de l’ex-confédération (sudistes). Le clivage n’a longtemps pas eu une valeur nationale. Cela dépendait des Etats.

      Tout cela étant dit, ce que j’avais souligné est que Reagan s’est impliqué jeune dans le combat politique et qu’on ne peut considérer un ex-gouverneur de Californie comme un nouveau venu sans expérience.

    • lejules lejules 8 février 2017 12:14

      @Jeussey de Sourcesûre
      « Macron n’est pas le premier exemple d’homme-produit programmé par un groupement d’intérêts » dans les années 1970 nous avions jean Lecanuet un parfait produit américain fait pour contrer De Gaulle


    • Odin Odin 8 février 2017 13:41

      @lejules

      « Mais Macron n’est pas le premier exemple d’homme-produit programmé par un groupement d’intérêts. »

      Vous avez entièrement raison. On peut citer en premier pour la 5ème, Pompidou, un pur produit de la finance rothschildienne avec Giscard en second, Baili grand-croix et dévotion de l’ordre souverain de Malte, ce sont ces deux renégats qui nous ont pondu cette loi scélérate « Pompidou-Giscard » (dite Rothschild) du 03 janvier 1973 qui a pour résultat de faire payer aux contribuables 50.000.000.000 € / an à des banques privées, rien que pour les intérêts, sans rembourser la dette qui elle, augmente chaque année. 

      Ce Micron est dans la même veine et une partie des français le plébiscite, les médias font très bien leur travail et beaucoup de veauxtants n’y voient que du feu. C’est affligeant. 


    • Cazeaux Cazeaux 8 février 2017 18:44

      @lejules

      Rectification / Lecanuet : loin d’être un Macron du temps jadis, très loin. Je cite wikipédia (par simplicité car sa biographie est notoire) : 

      Pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en continuant à enseigner le jour, en 1943, il participe à la Résistance et entre dans la clandestinité. Son action inclut la participation à des réseaux de sauvetage des Juifs persécutés qui l’ont fait reconnaître comme un Juste parmi les nationsEn août 1944, il est arrêté avec le commando qui venait de faire sauter la voie ferrée Lille-Bruxelles, et parvient à s’échapper avec la complicité d’un Polonais incorporé de force dans l’armée allemandeÀ la Libération, Jean Lecanuet devient inspecteur général au ministère de l’Information. Puis, sous la IVeRépublique, il est plusieurs fois directeur de cabinet de ministres MRP (Mouvement républicain populaire) de l’Information, de la Marine marchande, de l’Économie nationale, de l’Intérieurdes Finances, etc. (11 postes en 10 ans).

      EXCUSEZ DU PEU !

      Quand on évoque un personnage, historique ou contemporain, il est facile de vérifier ses dires. Lecanuet n’a jamais eu la moindre casserole, et peu d’hommes politiques de sa génération ont eu le titre de Juste parmi les nations. 


    • Cazeaux Cazeaux 8 février 2017 19:13

      @Odin
      Excusez-moi, je vous ai mis destinataire de mon commentaire sur Lecanuet alors que vous n’êtes pas l’auteur de la réaction que je visais.


      En revanche, j’interviens sans me tromper sur ce que vous dites de Pompidou. J’en parle dans mon article auquel je vous renvoie. 
      La comparaison avec Macron porte sur le fait que dans les deux cas (si ma thèse est avérée) un Président a forgé en quelque sorte son successeur. Mais cela a pris pas mal de temps pour Pompidou... Le passage chez les Rothschild est aussi un point commun. Mais il ne faut pas inverser la causalité. Pompidou avait dix ans de carrière politique quand il est entré dans la fameuse banque et il a continué durant son passage à agir dans l’ombre pour De Gaulle. Croyez-vous d’ailleurs qu’il eût été pris sans avoir le label de proche conseiller du général ? et sans que ce dernier approuve ? 

      Pour Macron, c’est encore plus flagrant. Avec tous les diplômes de la terre, essayez-donc d’ être pris comme directeur chez Rothschild ou Lazare à 30 ans et d’y être muté à 32 au rang d’associé-gérant ?

      L’influence des grandes fortunes (très finement et richement explorée dans Les Responsabilités des Dynasties Bourgeoises de Beau de Loménie, période du XIXe siècle à 1940) est avérée. Mais elle s’inscrit dans une sorte de couplage avec le pouvoir des hauts responsables politiques. Tout cela est fort complexe. Il faut se garder de tomber dans le schématisme, au prix d’affaiblir la dénonciation de cette sulfureuse pratique.

  • sweach 7 février 2017 10:01

    Pffff


    Il faut l’avouer ce marketing est ultra agressif, les lois ont même était modifié pour qu’il puisse en profiter. Depuis peu la représentation des candidats dans les médias dépend de leur niveau dans les sondages.

    Donc le produit Macron nous est présenté de façons outrancière et on peut sérieusement se poser des questions sur le pourquoi ?

    Mais vous oubliez un détail important, un mauvais produit reste un mauvais produit, peut importe le marketing.
    Macron c’est comme le parfum BIC, il y a peut être un marketing de ouf, mais le produit est totalement inutile et boudé des consommateurs qui ont déjà leur produit. 

    Regardez ! et jugez !
    Après le premier tour, au vu de son futur résultat, on pourra enfin remettre en question cette exposition médiatique à la limite du fascisme qui veut nous imposer quelqu’un.

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 7 février 2017 11:13

      @sweach

      bien vu

      on peut aussi évoquer le flop de la Renault 14 dû à une erreur monumentale de marketing-mix tournant autour de la forme en poire du produit : les consommateurs n’avaient pas envie d’être pris pour des poires et la voiture ne s’est pas vendue (ou plutôt elle a été reprise et vendue par Peugeot sous le nom de 306).

      Aujourd’hui, les électeurs n’ont peut-être pas envie d’être les dupes d’un beau Macron !

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 11:42

    « Les dessous de l’affaire Fillon : l’auteur du piège identifié. » 
    Ils ont l’air malin tous ceux qui ne voient pas un false flag sous leur nez.
    Comme si nos médias presstitués, qui vivent de l’argent public, se préoccupaient soudain des contribuables..., faut pas rêver ! Ils étaient en mission commandée.


    Macron, c’est Henrot le patron de la Banque Rothschild, qui en parle le mieux. 

    « La Gauche mondialisée discréditée, reprend la main »

    • ZenZoe ZenZoe 7 février 2017 12:04

      @Fifi Brind_acier
      L’auteur du piège identifié : la supposition est plausible certes, mais il n’y a pas de preuve, c’est juste une supposition qui circule (et qui vient de qui ???).
      Les fausses révélations sont partout, méfiance.


    • HELIOS HELIOS 7 février 2017 14:07

      @Fifi Brind_acier

      ... ahhhh, vous avouez votre soutien a Fillon ! on comprend désormais mieux vos attaques contre Mélenchon, Le Pen et tous les autres vrai souverainistes....

    • Et hop ! Et hop ! 7 février 2017 16:08

      @HELIOS : Effectivement, ça fait plusieurs messages où Fifi soutient Filon qui ne veut ni sortir de l’uro, ni sortir de l’UE et de l’OTAN.


      Fillon le candidat du MEDEF qui reçoit 800 000 EU par ans de gratifications par les requins de la finance Lacharrière (Fitch Rating) et Castries (Axa).



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:04

      @HELIOS
      Je dénonce les lynchages, pas Fillon que je combats.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 21:45

      @HELIOS
      L’UPR est censurée à 100% depuis 10 ans, cela vous semble des pratiques démocratiques ?
      Mélenchon aussi est dans le collimateur du PS ! C’est par hasard s’il se retrouve coincé entre Hamon et Macron ? Depuis 1 an, Julien Dray veut sa peau.
      « Dray veut en finir avec l’obstacle Mélenchon »

      "(...) Julien Dray semble avoir fixé sa stratégie : faire exploser un Front de gauche déjà très mal en point pour tenter d’en récupérer les composantes les moins virulentes à l’encontre du gouvernement, notamment du côté du PCF.

      Cité par l’hebdomadaire Le Point à paru ce jeudi, Julien Dray désigne sa cible principale : l’ancien sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de « l’opposition de gauche » à la ligne Hollande-Valls. « Mélenchon est un obstacle au rassemblement politique de la gauche, il doit donc être traité comme un obstacle », prévient le conseiller régional de l’Essonne. Avant de réconcilier les anciens alliés de la gauche plurielle, il semble donc que l’architecte de « l’alliance populaire » rêvée par Solférino doive empêcher l’émergence d’une candidature d’alternative à gauche, basée sur le modèle de Syriza en Grèce ou de Podemos en Espagne, et régulièrement invoquée jusqu’au sein de l’aile gauche du PS. Candidature que Jean-Luc Mélenchon se verrait bien incarner..."

      Si je dénonce de telles pratiques, c’est que suis démocrate, il ne vous arrivera rien.


    • baldis30 12 février 2017 12:13

      @Fifi Brind_acier

      « Julien Dray semble avoir fixé sa stratégie : faire exploser un Front de gauche déjà très mal en point pour tenter d’en récupérer les composantes les moins virulentes à l’encontre du gouvernement, notamment du côté du PCF. »

      En voilà un qui devrait remettre ses pendules à l’heure !

       smiley


  • wesson wesson 7 février 2017 12:10

    Allons allons, Macron n’est même pas un produit nouveau, mais l’adaptation Française de ce que fut Matteo Renzi en Italie, et qui lui même n’était qu’une remise au gout du jour d’un Jean Lecanuet des années 60.


    Et puis quand même, Macron dès qu’il est lâché ne cesse de dire des conneries. La dernière en date est assez belle : « Il n’y a pas une culture Française [...] » prononcé dans son discours de Lyon mais que la presse ne semble pas avoir entendu.

    J’espère que les électeurs de France sauront voir derrière le produit marketing la vacuité du propos et la perte de temps que représenterait l’élection de ce type.

    • alinea alinea 7 février 2017 13:52

      @wesson
      je pense que le vide rassure ceux qui le sont ; autrefois ou naguère le petit peuple n’était pas vide du tout ; il était rempli d’une culture politique, ou populaire, et savait apprécier les gens qui « tenaient la route » ; aujourd’hui le vide du mercantilisme atteint toutes les classes, et Macron mis sous les projecteurs, ça rassure les cons de son bord ! ailleurs, on a les mêmes sous d’autres bords !
      Quelqu’un me disait l’autre jour que Mélenchon agressait les « vidés » en leur demandant beaucoup ! je crois que c’est vrai. demander à quelqu’un qui peut pas, c’est une humiliation. Macron ne demande rien à personne !
      Macron dit : si tu veux devenir milliardaire et que tu le prouves, on te fera une autoroute !
      Nous savons tous qu’il y eut énormément de jeunes filles qui rêvaient d’être Sheila ! smiley


    • Xenozoid 7 février 2017 14:22

      @alinea

      peut être mais je suis pas sure qu’il y avais plus de conscience politique avant, quand on regarde bien
      car comme tu le dis justement

      Nous savons tous qu’il y eut énormément de jeunes filles qui rêvaient d’être Sheila ! 

      ceci dit la spécialisation ,de tout ,est un problême qui va au delà des clichés
      et, est a mon avis le fil de la domestication

      oui la politique pour tous c’est l’appel de l’esclave au maitre,on oublie la vie
      je suis pour une radicalisation des idèes au lieu d’une uniformisation desinformation ou/et institutions, difficile sans pouvoir et hierarchie,mon moulin ....
      la hierarchie favorise la spécialisation des devoirs(et j’entent d’autre dire des droits aussi)

    • sweach 7 février 2017 18:25

      @wesson
      «  Il n’y a pas une culture Française [...] » prononcé dans son discours de Lyon*

      effectivement il est affligeant de voir que les médias ne cherchent pas la petite bête contre Macron (ou plutôt pourquoi pas lui aussi ?). On peut ainsi voir sur le NET qu’il a dépensé à lui tout seul les 4/5em du budget « frais de bouche » quand il était ministre soit 120 000 euros en moins de 8 mois. Vous avez vu ça sur TF1 ou France 2 ?

      Les médias sont affligeant, quand ils ont rien à se mettre sous la dent ils inventent des trucs.
      Ils ont fait passer pour un raciste Mr george Freche, parce qu’il trouvé Fabius mal honnête, « il a une tronche pas très catholique » Il faut être tordu pour y voir un propo anti juif ? 
      HA oui ! aussi, des hurluberlus étaient venu perturber une commémoration pour les pieds noir, face à ce comportement affligeant Mr Freche les avaient traité de « sous-homme », sauf que les hurluberlus étaient des descendant d’Harkis.
      Aussi incroyable que ça puisse paraître il avait été poursuivi pour « injure racial » et limogé du parti Socialiste.

      Quand on voit les médias traîner dans la bou un homme qui a fait de grande chose et mettre sur le devant de la scène un autre des plus critiquable, on se demande vers où on va smiley

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:17

      @alinea
      On oublie, mais DSK en 2011 a été lancé de la même manière, par une campagne médiatique forcenée. Les sondages le donnaient à 61 % contre Sarkozy !


      Mais DSK avait le même problème que Fillon, il avait des idées de changements monétaires ...

      "Le lendemain de son arrestation, DSK avait rendez-vous avec Merkel pour deux choses : les plans pour aider la Grèce, et répondre à la demande chinoise de faire du yuan une monnaie de réserve internationale avec éventuellement une indexation or dans un nouveau panier de devises qui aurait servi de référence aux transactions internationales. Il n’a pas été au rendez-vous et pour cause. La rumeur va même jusqu’à prétendre qu’il aurait constaté la disparition des stocks d’or du FMI en allant faire une visite à Fort Knox dans les heures ou jours qui ont précédé son arrestation (sources russes)"

      La finance préfère ceux qui n’ont aucune idée du tout.


    • alinea alinea 7 février 2017 23:29

      @Fifi Brind_acier
      Oui, je sais !!
      mais on sait d’où vient le « caftage » contre Fillon ! je suppose que vous avez lu le lien donné par je-be-sais-plus-qui, je-ne sais-plus-où !! c’est la bande à Macron/Hollande !
      Je vais bientôt finir mon étude sur l’ignominie humaine ; je vous débarrasserai le plancher dès lors !! je sens que j’aurai besoin de mois de repos après l’overdose !


    • kalachnikov lermontov 7 février 2017 23:36

      @ alinea

      Tu me consternes, là.


    • baldis30 8 février 2017 09:15

      @wesson
      bonjour,

      « Il n’y a pas une culture française »

      Il est normal qu’il prononce cette phrase .. NORMAL !

      D’abord parce qu’il est le produit de Normal 1er lequel a fort besoin du théâtre pour se cultiver !ensuite... Avez vous vu que dans ses soutiens(*) figure l’inénarrable jack lang (en minuscules il vaut pas mieux) qui est le fossoyeur de la culture ... Alors Macron en est le digne élève ...

      Comme la quasi totalité des zénarques il trouve que la culture coûte trop cher : alors la présence de lang n’a rien d’étonnant auprès de son élève

      (*) un article de SunTzu sur Avx il y a quelques jours !


  • Legestr glaz Ar zen 7 février 2017 13:11

    Emmanuel Macron, le tryptique parfait, un homme qui pense « intérêt commun », « intérêt général » et « intérêt collectif » :


    - Rothschild
    - Bilderberg
    - Young leader


    C’est effectivement l’homme de la situation, l’homme qu’il faut aux 1%. Mais où va t-il chercher les voix qui lui manquent ? Quelles sont les personnes prêtes à voter pour lui ? Pour quelles raisons ? Quelle est donc la physionomie de son électorat ? 

    • HELIOS HELIOS 7 février 2017 14:09

      @Ar zen


      Mais voyons... : la mode ! comme ceux qui achetent des I-Phone apres avoir fait la queue toute la nuit devant le magasin la veille de la sortie !

    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 février 2017 14:10

      @Ar zen

      Bonjour,

      La physionomie de son électorat ?

      Tous ceux qui se laissent séduire par la Business/Politik, fortement alimentée par les médias, et une autre partie réellement « réactionnaire », les ultra-libéraux et qui font le gros de la « claque » des spectacles de qualité médiocre de Macron.

      Personnellement je ne pense pas que Macron n’ait pas de programme ! Non ! Il en a un et bien précis, celui qui se mijote dans les arrières-cuisines et de l’UE et chez les Néo-cons toujours aussi perfides et activistes en France.

      Macron est un pur représentant de cette tendance à ne voir l’avenir que sous la forme d’un immense Marché ! Et ne penser qu’en terme de dividendes !


    • Armelle Armelle 7 février 2017 14:35

      @Ar zen, bonjour
      On se rassure comme on peut, n’est ce pas ?
      Oser écrire ; « Macron est l’homme qu’il faut aux 1% », quand celui-ci se situe de façon récurrente et dans TOUS les sondages autour de 20%, c’est décidément trop amusant !!!
      C’est dommage, vous vous discréditez chaque jour davantage avec vos analyses idiotes, cette dernière affichant clairement une jalousie navrante quand vous le comparez amèrement à la méconnaissance totale de l’UPR dans la sphère des électeurs. Ce n’est pas de la faute des Français Ar-Zen si Monsieur Asselineau est et demeure le casper de la politique, et c’est encore moins une raison pour occulter une réalité qui, ne vous en déplaise est bien là !
      En tous cas rassurez-vous, les voies de l’UPR ne l’intéressent absolument pas, ça ne représente pour lui que 0,03 %.... même pas la peine d’en parler !!!


    • Phil610 7 février 2017 16:39

      @Armelle C’est amusant ce que vous dites, pas la peine d’en parler, mais vous en parlez quand même. Cette fois ce ne sera pas 0.003 %. Au moins asselineau à un programme, et ne prend pas les gens pour des imbéciles.


    • Armelle Armelle 7 février 2017 17:29

      @Phil610
      Ha oui ?!?!!! Ce que que vous écrivez est très amusant également !
      Ca ressemblerait à de la naïveté que je ne serais pas loin de la vérité
      L’important n’est pas d’avoir ou non un programme, c’est plutôt ; est que le sujet en question le mettra en oeuvre
      Et puis au cas où vous n’auriez pas remarquer que les boeufs votants sont bientôt plus sensibles au charisme, au verbiage et au sondages, c’est sans doute que vous avez raté qqe chose !!!
      Une promesse ne vaut rien tant qu’elle n’est pas tenue et en matière de politique le dernier quinquennat en a montré les limites
      Qu’est ce qui ferait croire aux citoyens qu’ Asselineau tiendra ses promesses ? J’ai la réponse ; RIEN, RIEN de RIEN et si vous faites preuve d’objectivité, votre réponse ne peut être que la même !!!
      Rappelez-vous des socialistes après le discours du Bourget Monsieur...


    • Armelle Armelle 7 février 2017 17:34

      @Armelle
      Et puis le "pas la peine d’en parler n’était pas pour moi, ni pour Agoravox, je décrivais juste une logique pour Macron, et ça me semble difficile à contester !!! par conséquent inutile de faire à travers comme pour amener une sorte de contre offensive, c’est mal à propos, inopérant, inutile et puéril ma foi, c’est un subterfuge de gamin votre truc !!!! 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:22

      @Armelle
      Avec vos idées libertariennes, vous soutenez la dictature de la finance qui vient, car derrière Macron, il y a Soros, et la marche forcée vers l’Europe fédérale, pour espérer sauver le Titanic européen...


    • Xenozoid 7 février 2017 19:25

      @Fifi Brind_acier
       et fifi ne c’est pas rendu compte , que c’est comme ca depuis au moins 100 ans ?



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:48

      @Xenozoid
      Non monsieur l’antifa ! Ce n’est pas toujours pareil.

      Soros est furieux, il a perdu 1 milliard de $ avec la défaite de Killary.
      « Il veut déclencher l’Armageddon financier et l’enfer pour faire tomber Trump ».


      Et que disait Soros en 2015 sur l’ Europe ?
      « Il fallait que l’ Europe devienne comme l’Ukraine, une dictature. »

      " Puni de 3 ans de prison. En Ukraine les habitants qui jugent la politique du gouvernement de Kiev inhumaine, suicidaire, gestapiste, nazie, ou simplement non conforme aux droits fondamentaux, sont menacés de mort par des groupes, en ayant été montrés du doigt et sont passibles de 3 ans de prison."


    • Xenozoid 7 février 2017 19:54

      @Fifi Brind_acier

      je suis en ukraine maintenant ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 21:34

      @Xenozoid
      L’Ukraine, c’est la dictature, essayez de relire !


    • Phil610 8 février 2017 06:09

      @Armelle

      Peut-être suis je naif, mais asselineau est le seul homme politique qui ne me donne pas envie de gerber, et c’est aussi le seul qui ne change pas de discours selon son public. Et non, je ne suis pas un gamin, qui utilise des trucs, je suis en tout cas, tout à fait sûr que à part asselineau, tout les autres appliqueront la même politique qu on appliqué Sarkozi et Hollande.donc mon choix est fait.


    • baldis30 8 février 2017 09:17

      @Ar zen
      bonjour,

      « le tryptique parfait, un homme qui pense « intérêt commun  »

      Parfait pour le tryptique ....

      Un pour tous,

      tous pour un,

      et 5% pour Rothschild !


    • Armelle Armelle 8 février 2017 10:03

      @Fifi Brind_acier
      Non je soutiens les courants politiques qui prônent la suppression de l’interventionnisme d’état privant l’individu de sa liberté et lui en lève toute responsabilité individuelle au point de fabriquer des sociétés de débiles mentaux tout justes bons à obéïr bêtement aux lois sans même avoir le besoin de réfléchir et au profit d’ une poignée de seigneurs se partageant le pouvoir depuis des lustres et dans le cadre d’une petite famille bien restreinte !
      Moi je je ne traverse pas la rue parce que le feu piéton est vert, je la traverse parce qu’il n’y a pas de voiture ! c’est toute la différence entre l’un qui répond bêtement à un code et l’autre qui utilise sa conscience !!!
      La propagande nazi était basée sur le principe de l’obeïssance à l’ordre Fifi
      Si vous avez vu I comme Icare, l’expérience de Milgram ne vous aura alors pas échappée, c’est impossible !!! mais si c’est le cas, on ne peut plus grand chose pour vous !!!
      Et l’UPR pourrait en effet représenter l’alternative plutôt que l’alternance mais une alternative qui propose un repli sur soi même, ça ne me tente pas une seconde. La mondialisation a commencé au 15ème siècle, et je ne vois pas comment notre beau pays pourrait vivre en toute autonomie, sans compter les risques de conflits évidents et incontournables que générerait une telle situation !!! 


    • Xenozoid 8 février 2017 20:38

      @Fifi Brind_acier

      l’europe c’est la démocratie,maintenant ?
      la france a toujours été une
       démocratie mais tout le monde l’a perdu c’est ça ?
      et avant l’europe c ’etait l’exeption , les lumieres et la démocratie que vous avez perdu ?
      ok
      alors en quoi etres contre le pouvoir quelqu’il soit me fais anti ? depuis qu’il nique tout le monde a la fin(y compri la france démocratique) ?
      peut être je suis pro emancipation ou pro esclaves ,non ?
      c’est comme des personnes institutionalisé vous avez un probleme, avec les mots,c’est pas parceque vous vivez dans des murs qu’ils faut vous comporté comme tel
      voila messieurs.
      vous comprendre ?

  • HCO3 7 février 2017 13:20

    Macron – Révolutionnaire anti-système
    (Un rapide coup d’œil sur l’ensemble des soutiens d’Emmanuel Macron, le candidat révolutionnaire anti-système à l’élection présidentielles de 2017.)
    https://nos-medias.fr/video/macron-revolutionnaire-anti-systeme


    • jaja jaja 7 février 2017 13:28

      @HCO3

      Ce que disent de cet imposteur ceux qui se réclament de la Révolution :

      https://www.youtube.com/watch?v=4UUr4zn9X8Y


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:55

      @HCO3
      Vous ne lisez pas le Nouvel Obs ? C’est dommage. On y trouve une description savoureuse de Macron, on croirait une pub pour une marque de lessive, qui sent le printemps, le renouveau ...

      "Dans cette période de grande mutation politique, et aussi de grande confusion idéologique, l’heure est aux visages nouveaux, à ceux ou celles qui, à tort ou à raison, donnent le sentiment de casser les codes et les idées reçues, à la tête de structures qui sentent le frais, le nouveau, comme les mouvements Podemos ou Ciudadanos, en Espagne, Cinq Etoiles en Italie, ou Syriza, en Grèce. L’époque est aux trublions, aux sans cartes, populistes ou progressistes, à tous ceux qui "ne sont pas du sérail".

      L’effet Trump, en Amérique, a indéniablement un effet papillon en France. L’exemple Macron est révélateur du phénomène. Le fils spirituel de François Hollande a réussi le tour de force, en quelques mois, à se refaire une virginité. Sorti de l’Elysée il y a peu, on le croirait venu de Mars. Emmanuel le « révolutionnaire » bouscule le jeu. Il est le renard dans le poulailler, le candidat « fraîcheur de vivre ». L’opinion l’a installé dans un rôle d’intrus magnifique, de celui qui ne fait pas partie du clan des « établis ».

      En marketing, ça s’appelle « des éléments de langage ».



  • cétacose2 7 février 2017 13:48

    En politique , il n’y a pas que les boules qui sont puantes.......


    • Armelle Armelle 7 février 2017 14:55

      @cétacose2
      C’est même pour cette raison que certains qualifient les politiques de « couches culottes », prétextant qu’il n’y a aucune différence puisqu’il faut tous les deux les changer souvent et pour les même raisons...
      Moi je trouve cela plutôt amusant, c’est tellement vrai. Mais bon l’électorat commence à émettre qqes relents cependant, car regarder ce théâtre pathétique et grave sans rien faire est tout aussi lamentable...Pire, nous allons glisser notre caution tous les cinq ans dans l’autre boîte à merde... la belle démocratie à la Française...pffff. Finalement je préfère les mafias (les non constitutionnalisées), eux ne font aucune promesse...


  • Trelawney 7 février 2017 13:56

    Il n’y a pas longtemps, le Gorafi titrait « Macron annoncera son programme dès qu’il sera élu ». Sous le ton de l’humour, c’est plutôt bien résumé.

    Macron n’a pas de programme et ne peut pas en avoir. Car macron tel un aspirateur à voix, attire tous les électeurs déboussolés par la politique ambiante. S’il annonce qu’il supprimera les 35 heures, il perd les voix « sociales démocrates ». S’il annonce qu’il renforce le code du travail, ce sont ses électeurs de droite qui s’en vont.
    A la façon d’un Hollande répétant « mon ennemi c’est la finance » ou d’un Sarkozy « Je veux remettre à l’honneur la nation et l’identité nationale. », Macron nous sort un discourt vide de sens. Même si Fillon et ses casseroles l’aide en amenant le politique sur le terrain du fait divers, 3 mois c’est encore long pour tenir la distance, surtout lorsqu’on a rien à dire.



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:27

      @Trelawney
      Pourquoi Macron n’a pas de Parti ?
      Un programme = un Parti politique = des dons inférieurs à 7500 euros.
      Tant qu’il n’a pas créé son Parti, il engrange des chèques d’un montant bien supérieur ...


    • baldis30 8 février 2017 09:22

      @Fifi Brind_acier
      bonjour,

      « Tant qu’il n’a pas créé son Parti, il engrange des chèques d’un montant bien supérieur ... »

      Ô que c’est vilain ! ......... mais tellement juste !


  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 février 2017 13:57

    Macron, c’est un besogneux du système,
    c’est le tâcheron et l’exécuteur des basses-oeuvres du MEDEF ! S’il est leur créature, il est avant tout leur obligé, et c’est un de ceux qui aura donné le plus de gages au MEDEF ! Et aux commissaires européens, en passant, avec la Loi Travail ! Et ce n’est qu’un début de sa très grande « adaptabilité » au programme de « casse » sociale et institutionnelle de la France, si ce « besogneux » était élu.

    Avec un programme tout droit sorti du 19e siècle. Attendons, car nous n’avons pas tout vu encore. Avec des lois fiscales votées en.... 2010, mais applicables fin 2017 seulement ;...comme celle de la Loi finances, sur les « valeurs locatives cadastrales », encore à l’étude pour l’instant.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:32

      @Nicole Cheverney
      A mon avis, c’est bien pire que les autres... Les autres vont appliquer les GOPé, c’est à dire la fin des acquis sociaux, déjà bien avancée par Hollande. 
      Macron, c’est Soros.


      « La destruction de la classe politique a commencé ».
      "Nous sommes en train d’entrer dans une nouvelle phase de la mise en place du nouveau système mondial (cf notre dossier sur la réorganisation du monde). La destruction de la classe politique traditionnelle semble enclenchée. Le nouveau système n’en a plus que faire et le fait savoir. Elle est devenue inutile et non recyclable au vu de son efficacité plutôt limitée.

      Les nouveaux patrons de la planète que sont les dirigeants de la haute finance vont la donner en pâture aux peuples après l’avoir copieusement utilisée comme interface.La classe politique, aidée des médias dominants, a longtemps tenté de masquer les réels décideurs : la haute finance.

      Nous entrons actuellement dans la phase de son lynchage. Et la chose sera d’autant plus aisée que les Etats ont d’ores et déjà été vampirisés (informations sensibles comprises) et les peuples appauvris, désecurisés, trahis et remplis de colère. L’heure est donc aux scandales.(...)


  • HELIOS HELIOS 7 février 2017 14:11

    ... vous verrez, quand Macron sera elu... tous ceux qui vont regretter le plafond de verre de Marine Le Pen !

    helas, il sera trop tard...

    • Cazeaux Cazeaux 7 février 2017 18:10

      @HELIOS
      Ce plafond de verre qui a permis à un Chirac d’être ré-élu comme un potentat d’Afrique noire, devrait à mon sens faire s’interroger sur la pertinence de l’élection du Président au suffrage universel. Dans l’esprit initial de la Constitution, le président n’avait pas le rôle que la pratique par De Gaulle couplée à l’élection au suffrage universel a suscité. Avec une ANale élue à la proportionnelle et un PR élu indirectement, donc limité à un rôle d’arbitre, de garant des institutions, le plafond de verre n’existerait plus. Le FN serait dûment représenté à la Chambre et la présidence ne serait pas le résultat d’un choix pipé et nous n’aurions pas deux ans sur cinq consacrés au suffrage suivant. 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:35

      @Cazeaux
      Que d’illusions ! Le régime parlementaire à la proportionnelle, c’était la IVe République, un boxon d’anthologie ! D’ailleurs la plupart des pays européens ont une autre Constitution et appliquent pourtant les mêmes décisions européennes...


    • HELIOS HELIOS 7 février 2017 20:22

      @Fifi Brind_acier

      Rien a voir avec le mode d’election ! que ce soit majoritaire ou proportionnel, ce qui compte c’est que l’elu represente sa circonscription, toute sa circonscription y compris ceux qui ne l’ont pas elu.

      La IVeme république a versé dans une domination des partis qui sont toujours contre et font leurs petits calculs sans tenir compte de l’interet général.

      Il faut revenir a la proportionnelle et limiter drastiquement le pouvoir et la malfaisance des partis politiques.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 21:51

      @HELIOS
      De Gaulle était contre le régime des Partis.
      La Ve République limitait le pouvoir des Partis politiques.
      C’est le fait que les lois soient faites à Bruxelles qui a rendu caduques le législatif et l’exécutif.


    • Cazeaux Cazeaux 7 février 2017 22:50

      @Fifi Brind_acier

      Je ne crois qu’on puisse repousser une option au prétexte qu’elle a déjà existé sous une certaine forme.
      Les pays, très majoritaires, où il y a la proportionnelle, n’ont pas changé leurs visions fondamentales tout simplement parce que l’opposition, même correctement représentée, n’y a pas encore atteint un score assez fort. Peut-on s’en plaindre si l’on demeure favorable à une république démocratique ?
      Tous les systèmes politiques, sous des combinaisons différentes, ont existé. Si l’on part du principe que tout ce qui a été essayé, mais dans des contextes différents, est mauvais, il n’y a plus qu’à aller se coucher et ne plus suivre du tout ce qui se passe, enfin je crois.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 février 2017 06:58

      @Cazeaux
      C’est l’ Europe qui a détruit la démocratie ! Les électeurs peuvent voter à droite, à gauche, ou au centre, ils auront droit à la même politique.

      Celle qui est décidée par des gens non élus, ailleurs qu’en France : à la BCE à Francfort, à la Commission européenne, au FMI et à l’ OTAN à Washington. Et sur laquelle les citoyens n’ont aucune prise.


      La Commission européenne, qui a l’initiative des lois, passe 90% de son temps avec les lobbies industriels. Quels pouvoirs ont les citoyens sur les lobbies : aucun.
      Ceux que nous élisons sont justes des marionnettes qui appliquent ce qui se décide ailleurs.

      Justement, la Constitution, qui était garante de la souveraineté, a été modifiée à de nombreuses reprises pour être compatible avec les pertes de souveraineté exigées par les traités européens.
      Toute la politique est déjà inscrite dans les Traités.

    • baldis30 8 février 2017 09:36

      @Cazeaux
      contrairement à ce que pense macron ( en minuscules pour moi il ne vaut pas mieux) la Culture française existe ... or sur le plan politique elle a subi deux chocs majeurs allant dans le même sens

      a) l’instabilité gouvernementale de la troisième et de la quatrième république

      b) la stabilité gouvernementale de Clémenceau pendant la guerre 1914/1918, et celle de de Gaulle pendant la décolonisation

      Et ces deux périodes assez longues ont imprégné la pensée des français .... De plus n’oubliez pas qu’en France existe depuis cent ans une institution qui s’appelle le « Canard Enchaîné » !

      Et on peut faire un parallèle avec notre sœur latine où depuis cinquante ans existe un groupe de presse d’expression très différente de celle du Canard, l’Italie avec le groupe « L’Espresso-la Repubblica » dont aussi bien berlussolini, que Prodi et quelques autres ont de quoi se plaindre... et nous de rigoler....certes d’un côté on est au pays de Molière et de l’autre chez Goldoni ! C’est pas pareil !


  • troletbuse troletbuse 7 février 2017 14:39

    Lancé comme une marque de mauvaise lessive, il n’est pas si propre que cela ; c’est une pourriture pire que les autres : Menteur, tricheur, il a tout pour faire un excellent politique
    http://linformationnationaliste.hautetfort.com/archive/2017/01/09/rappel-macron-va-devoir-payer-l-isf-il-avait-sous-evalue-son-5896524.html
    En plus, il est dans l’air du temps :
    https://www.youtube.com/watch?v=cOjsaS-tfaY


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 19:38

      @troletbuse
      Ce week -end, plusieurs meetings, les seuls qui aient été diffusés en entier, c’est Macron et le FN. C’est la finale que la finance a choisi.
      Aux citoyens de ne pas se faire avoir.


    • HELIOS HELIOS 7 février 2017 20:29

      @Fifi Brind_acier


      ... merci Fifi, les citoyens ne vont pas se faire avoir et ne vont pas voter Macron...

      Soutenez dés a présent Marine pour crever le plafond de verre, c’est votre interet....

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2017 21:57

      @HELIOS
      Depuis 40 ans, c’est le FN qui fait gagner celui qui arrive en 2e, il sert d’épouvantail à moineaux !

      S’il en était autrement, si les sondages prévoyaient la victoire du FN, vous verriez une campagne médiatique hystérique, du même genre que pour éliminer Fillon...
      Et avec toutes les casseroles judiciaires du FN, Fillon à côté, de la gnognote ! 


    • Et hop ! Et hop ! 10 février 2017 13:32

      @Fifi Brind_acier ; Enfin, Fifi, vous préférez un deuxième tour Macron / Fillon, ils ont presque le même programme rédigé par Jacques Attali quand Fillon était chef du gouvernement.


      François Asselineau n’a aucune possibilité d’être au deuxième tour, et son positionnement ne lui fera prendre aucunes voix à Fillon et à Macron dont le programme est à l’opposé du sien : UE, euro, OTAN, atlantisme, immigration, travailleurs détachés, privatisation de la Sécurité sociale, des caisses de retraites, des Assedics, suppression des conventions collectives.

      Lisez les 144 points du programme de MLP.

  • zygzornifle zygzornifle 7 février 2017 14:48

    Macron c’est la lampe d’Aladin mais il faut la frotter avec du pognon , on verra bien quel génie il va en sortir , il est capable de dire élisez moi président et je vous dévoilerai ensuite mon programme .....


    • baldis30 8 février 2017 09:40

      @zygzornifle
      excellent raccourci !

      Comme Gainsbourg l’allumer avec des billets de banque ?

      Pour le génie... attendez vous à Lucifer qui vous embrochera pour vous faire brûler dans les fournaises de l’enfer bancaire ...

      Il va y avoir bientôt le feu au lac .... ( lequel ?)


  • zygzornifle zygzornifle 7 février 2017 14:49

    Sur chaque brin de son ADN il y a la tète de Gattaz.....


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 7 février 2017 15:24

    Macron est produit par ceux qui se croient plus malins au point de pouvoir exploiter l’intelligence des observateurs ! 


    Cela fait plus d’une décennie que je rappelle la MORT DU PENDULE GAUCHE-DROITE ; ce n’est pas un discours ... « comme ça » ! C’est une analyse profonde et exacte d’une situation sociale et politique qui demande à être réinventée avec des valeurs plus saines ! 

    C’est alors que les opportunistes embusqués, en général plus rapides dans leurs décisions que la majorité de ceux qui cogitent sans jamais concrétiser leurs idées, se sont jetés sur « cette analyse » qu’ils savent pertinente et incontournable ; ils ont ainsi détaché leur « candidat » des ancrages de la Gogoche en désordre et l’ont promu ... 

    Cependant ce Macron, Makrout indigeste, traite du régime de Hollande, opportuniste et sans principe, ne pourra jamais être une alternative : Il n’est même pas un adolescent politique quand la solution française demande au contraire une relève plus patriotique, plus solide dans ses principe et dans son amour pour la nation et non pas pour la merde de l’argent des ZEUROS PUANTS ! 

    Les Français voteront FRONT NATIONAL, ou la France n’existera plus ! C’est ainsi que j’avais redéfini la succession au Pendule Gauche-Droite périmée et à jamais figé !

    • baldis30 8 février 2017 09:44

      @Mohammed MADJOUR
      bonjour,

      « Cela fait plus d’une décennie que je rappelle la MORT DU PENDULE GAUCHE-DROITE » 

       smiley  smiley

      Pourtant notre spécialiste des horloges au Parti Socialiste est toujours vivant.... Attend-il son heure ? avec cette cloche préparez votre argent car il est digne d’un don ...

       smiley  smiley


  • sokom 7 février 2017 16:11

    Et si les sondages étaient tout simplement bidonné ? Où alors on les fait en sachant ce qu’on veut obtenir ?

    Si j’ai raison, votre thèse tombe à l’eau. Par la même occasion, ça explique pourquoi les sondages ont tout faux depuis un certains temps.

    Par contre si c’est réel, alors le qualificatif de « sans dents » de Flamby n’est pas de trop à mon goût.
    Personnellement j’aurais retiré le droit de vote à ceux qui vont voter PS, Macron ou Fillon, car c’est ces 50-60% de français qui sont responsable de la situation du pays.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 février 2017 08:24

      @sokom
      Si les sondages sont bidonnés et les médias menteurs, il ne faut pas imputer la responsabilité à ceux qui sont manipulés, mais aux acteurs de la propagande ...


  • biquet biquet 8 février 2017 11:12

    Macron c’est le rêve de devenir riche pour tous ces jeunes cons diplômés. Macron a touché 90 millions d’euros de commission (1%) lors de la vente de Phizer à Nestlé. Alors ils se disent pourquoi pas moi ? L’impôt sur la fortune ne portera plus que sur le patrimoine immobilier, alors si tu touches 90 millions (plus de 5000 euros d’intérêt par jour) tu places ton fric en assurance vie et tu peux oublier l’impôt sur la fortune. Elle n’est pas belle la Macron Vie ?


  • Pie 3,14 8 février 2017 19:48

    Sur ce fil nombre de commentateurs s’excitent sur une déclaration de Macron faite dans un meeting qui fait les délices de l’extrême-droite depuis un moment.


    « Il n’y a pas de culture Française », a-t-il affirmé mais encore faudrait -il citer la fin de sa phrase : « il y a une culture en France et elle est diverse ».

    Je suis complètement d’accord avec cette phrase qui refuse d’essentialiser la culture comme le font tous les mouvements identitaires et décrit la création culturelle comme un fait en mouvement, évolutif, hasardeux et dont les acteurs sont divers.

    Ceux qui parlent de culture Française en ont généralement une vision rance et s’en servent pour stigmatiser la nouveauté quitte à l’aduler 50 ans plus tard. C’est au nom de la culture Française qu’on a rejeté le romantisme, le réalisme, l’impressionnisme, la tour Eiffel, le fauvisme, le cubisme, l’abstraction, le surréalisme, l’architecture moderne, le jazz, la danse moderne, le rock, la BD, le nouveau roman, le rap, la pyramide du Louvre, les colonnes de Buren, Le centre Pompidou, j’en passe et des meilleures.

    Effectivement il n’y a pas de culture Française parce que ce concept est un attrape-nigauds utilisé par tous les conservateurs avec lesquels il n’y aurait pas beaucoup de culture (il suffit de regarder la culture prônée par le FN pour s’en convaincre). Il y a une culture en France forte et vivace qu’il faut soutenir. 

    La vitalité de notre cinéma en est la preuve, l’omniprésence des français dans l’industrie du jeu vidéo liée à l’excellence de nos graphistes en est une autre. 



  • sixte 9 février 2017 08:06

    Vive la théorie du complot ! Ce n’est peut-être pas sérieux, mais c’est marrant.

    Le satanique Hollande tisse sa toile d’araignée diabolique depuis son bureau de l’Élysée.
    Tremblez, français, des oreilles ennemies vous écoutent !l’

  • Cazeaux Cazeaux 10 février 2017 15:24

    Ne pas céder à la tentation conspirationniste ne doit pas empêcher de construire une explication cohérente à un phénomène a priori inexplicable. Dire que « ce n’est peut-être pas sérieux » devrait vous inciter à voir ce qui cloche dans mon raisonnement. D’autant que je ne dénonce pas un complot mais une opération de manipulation.


  • jack mandon jack mandon 13 mars 2017 12:49


    Dans l’antiquité grecque, le père spirituel de la politique fut Gorgias. Grand philosophe de la rhétorique, politique du vide esthétique langagier. Dans sa verve puissante, le capital « en marche » qui en est l’expression économique moderne, accoucha d’un enfant macronique. Dans la ligne sophistique, il prit l’apparence du Dr Faust transfiguré. Il arbora la physionomie angélique charismatique d’un juvénile énarque banquier. Un Méphistophélès hollandais, discret diablotin mondain, participa dans l’ombre du pouvoir élyséen à la transaction mystificatrice. L’hologramme naquit sans douleur, dans le creuset politique, médiatique et judiciaire d’une démocratie confisquée et inexistante, ce qui est sans doute un double pléonasme.


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