Les aménagements routiers peuvent-ils tuer ?
Dimanche dernier, à Mortagne sur Sèvre, en Vendée, un véhicule transportant cinq jeunes hommes a percuté un de ces aménagements. Le véhicule, ses deux pneus droits éclaté a été projeté à 200 mètres, s’est retrouvé sur le toit et a pris feu. Bilan : trois jeunes, prisonniers à l’arrière du véhicule, sont morts.
Voilà pour les faits qui ne préjugent en rien des conclusions de l’enquête en cours qui devra définir les conditions exactes de cet accident et notamment s’il est imputable à la vitesse et/ou l’alcool ou la drogue.
Quelles que soient les responsabilités éventuelle du conducteur, on est en droit de s’interroger sur la configuration des lieux aménagés en chicane de manière à ne laisser passer qu’un seul véhicule à la fois, sous un pont. La photo publiée dans la presse locale donne davantage une impression de dangerosité que de sécurité.
Jusqu’à présent la débauche d’aménagements de voirie que l’on constate s’était le plus souvent soldé par des jantes abimées, des pneus éclatés ou des bas de caisse cabossées.
Nous avons tous constaté l’inflation de ces équipements depuis une dizaine d’années à l’initiative des élus locaux forts bien conseillés par les bureaux d’études et autres vendeurs de ces aménagements, et sous la pression de riverains épris de sécurité.
On ne reprochera pas à ces derniers de vouloir vivre en paix et en sécurité, mais on reprochera aux élus de n’avoir pour seule réponse qu’une vision sécuritaire excessive qui peut s’avérer contre productive et dramatique : l’accident de dimanche illustre malheureusement ce propos.
La sécurité est bien dans l’air du temps et elle touche tous les domaines de la vie. On ne parle que de dissuasion, de mesures coercitives, d’amendes, voire plus. Les aménagements routiers à eux seuls ne feront jamais une politique. Ils sont coûteux, pas toujours efficace, parfois dangereux et défigurent souvent notre environnement urbain. Ils sont souvent accompagnés d’une forêt de panneaux indicateurs dont on a du mal à capter tous les messages et de limitations de vitesses pas toujours cohérentes à l’échelle d’une commune.
L’éducation et la prévention ne font plus partie du discours et sont les parents pauvres des dispositifs mis en oeuvre par la collectivité publique qui supprime à tour de bras des postes de fonctionnaires, là où au contraire il en faudrait plus.
Le Maire de la commune où s’est produit l’accident tragique vient peut-être de prendre conscience des limites de sa politique d’aménagements routiers : il vient de provoquer une réunion pour réfléchir à une action en direction des jeunes.
60 réactions
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Jean-Pierre Llabrés
26 août 2010 10:35
"on est en droit de s’interroger sur la configuration des lieux aménagés en chicane de manière à ne laisser passer qu’un seul véhicule à la fois, sous un pont".
Si le pont ne permet le passage que d’un seul véhicule, je ne vois pas bien en quoi l’aménagement en chicane est contestable.
La seule solution consisterait à doubler la possibilité de passage sous le pont. Mais, est-ce tecniquement réalisable ?-
Michel DROUET
26 août 2010 11:05
Bonjour J.P. Llabrés
La photo publiée dans la presse est non équivoque.
Le pont était prévu à l’origine pour le passage de deux véhicules.
L’aménagement a consisté à élargir les trottoirs afin de ne laisser le passage que pour un seul véhicule.
C’est en cela que cet aménagement est contestable.
Des ralentisseurs placés en amont et en aval du pont auraient été sans doute aussi efficace et vraisemblablement moins dandereux -
anvil mac lipton
26 août 2010 11:45
Sans aller dans le fond du problème, je tenais à réagir à votre réponse :
« L’aménagement a consisté à élargir les trottoirs afin de ne laisser le passage que pour un seul véhicule. »
Etait-ce la première motivation de l’aménagement ? L’aménagement n’avai-il pas pour but de redonner de l’espace au piéton, lequel est souvent (mais de moins en moins) le parent pauvre de l’améngement des chaussées ? Après des décennies de « tout-voiture » (polluante ou non), l’améngement n’allait il pas dans le sens d’une politique de « moins-voiture » comme l’aménagement des voies sur berges à Paris actuellement ?« Des ralentisseurs placés en amont et en aval du pont auraient été sans doute aussi efficace et vraisemblablement moins dangereux »
C’est en cela que je pense que le but principal initialement visé n’était pas forcément la réduction de la circulation.Mais bon, j’ai plus de connaissances dans le domaine du transport aérien que dans celui du transport routier...
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Michel DROUET
26 août 2010 11:57
L’aménagement en cause ne semble pas être dans une zone très fréquentée par les piétons, selon la photo publiée par Ouest France.
Toujours selon ce journal, il répondait à un besoin de réduction de vitesse à l’arrivée d’une zone résidentielle sans doute placée un peu plus loin, à l’entrée de la zone agglomérée de la commune -
Jean-Pierre Llabrés
26 août 2010 12:01
Par Michel DROUET (xxx.xxx.xxx.151) 26 août 11:05
« La photo publiée dans la presse est non équivoque. »
Je ne l’ai pas vue.« Le pont était prévu à l’origine pour le passage de deux véhicules. »
Vous répondez parfaitement à mon interrogation.Toutefois, la question posée Par anvil mac lipton (xxx.xxx.xxx.50) 26 août 11:45
garde toute sa pertinence.Quote
Sans aller dans le fond du problème, je tenais à réagir à votre réponse :
« L’aménagement a consisté à élargir les trottoirs afin de ne laisser le passage que pour un seul véhicule. »
Etait-ce la première motivation de l’aménagement ? L’aménagement n’avai-il pas pour but de redonner de l’espace au piéton, lequel est souvent (mais de moins en moins) le parent pauvre de l’améngement des chaussées ?
Unquote -
anvil mac lipton
26 août 2010 14:01
@l’auteur :
Grâce à Gilbert Spagnolo dit P@py , qui donne un lien vers l’image du lieu, je ne comprends pas tout à fait comment vous pouvez être sur qu’il ne s’agit que d’un « ralentisseur ». Dans cette configuration, un dos d’âne aurait été bien plus efficace.
De plus l’étroitesse manifeste des trottoirs avant modification, et la limitation de l’empiètement desdits trottoirs sur la chaussée tendent au contraire à renforcer l’hypothèse qu’il s’agit d’un aménagement à destination des piétons, et non d’une chicane pour ralentir la vitesse.
En effet, sous (ou sur) un pont, comme dans tout endroit avec peu de dégagement latéral, les piétons sont très exposés aux véhicules, même roulant modérément. Elargir les trottoirs permet donc de limiter la dangerosité du passage de cpont, pour lequel qucune passerelle n’existe (et je parie que la distance à parcourir pour trouver un autre chemin accessible par un piéton pour franchir l’obstacle - route ou voie ferrée - est assez conséquente)Pour finir, toujours grâce à l’article rapporté par Gilbert Spagnolo dit P@py , on peut se poser la question des véritables causes de l’accident.
L’auteur de l’article écrit que la « voiture a percuté un trottoir, (...) puis a fait un tonneau ». Sans être un expert en conduite automobile, il me paraît difficile, compte tenu de l’image associée, qui permet de voir une limitation à 50, un panneau signalant un rétrécissement et un passage piéton (trois élément forçant tout de mêm l’automobilisme à une certaine modération de sa vitesse et à la prudence), de penser que le conducteur alalit à 50. pour faire ce tonneau, il devait plus probablement avoir une vitesse supérieure à 90km/h.Que le conducteur ait mis en danger sa vie et celles de ses passagers est certain. Comme vous le dites dans votre article, votre avis sur la dengerosité de l’amménagement urbain ne préjuge "en rien des conclusions de l’enquête en cours qui devra définir les conditions exactes de cet accident et notamment s’il est imputable à la vitesse et/ou l’alcool ou la drogue« . Et d’autre part, comme vous le rappelez, »Les aménagements routiers à eux seuls ne feront jamais une politique« , il faut aussi que »l’éducation et la prévention« fassent partie »des dispositifs mis en oeuvre par la collectivité publique« .
On ne peut donc qu’être d’accord avec ce point : tous les dispositifs de sécurité n’empêcheront pas les accidents dus au non respect du code de la route, et en particulier des limitations de vitesse. Le manque de formation des conducteurs (jeunes ou vieux) qui se voient attriubuer un permis de conduire en 20h, et qui ne repasse jamais de validation de celui-ci est un problème qui devrait être traité : de nombreuses personnes n’ayant pas ou peu pratiqué la conduite ont le droit de conduire, ainsi que des personnes dont l’état a évolué et qui ne sont plus en mesure de conduire de manière »sure".
Enfin, tant qu’on ne mettra pas de limiteur de vitesse sous les capots, et un détecteur d’alcool conditionnant le démarrage du véhicule, on aura encore des accidents.
Alors oui, c’est infantiliser les conducteurs. Mais quelle est la contrepartie ? Avoir encore des faits divers de ce type ?
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Gollum
26 août 2010 10:43
Tout à fait d’accord avec ce texte...
On ne comprend pas d’ailleurs la persistance de ces aménagements à une époque où l’on devrait faire des économies drastiques.. et qui sont en effet complètement contre productives..Les fameux dos d’ânes notamment censés ralentir les voitures peuvent être de véritables pièges si vous n’êtes pas ultra-vigilants.. Leur abondance même sur plusieurs kms fait qu’avec les derniers on pète les plombs et l’on passe en force (ça m’arrive régulièrement..)Toutes ces contraintes sont le fruit d’un intellect « raisonnable » qui pense maîtriser le réel, mais qui n’a pas une vue globale des choses..La vitesse limitée à 130 sur les autoroutes en est un bel exemple... Le résultat : des files de voitures collées quasi pare-choc contre pare-choc et qui me filent la pétoche chaque fois que je prends ces autoroutes... Une limitation plus haute permettrait de fluidifier le trafic et d’aérer tout cela...Je ne parle pas non plus de l’énergie que l’on dépense à être vigilant quant aux panneaux routiers, au détriment de sa conduite, tout cela pour garder les fameux points du permis..C’est le bon sens, mais le bon sens semble avoir disparu de nos jours. Faut dire que la sécurité routière a été confiée à des ayatollas assez sectaires..-
Krokodilo
26 août 2010 18:15
C’est vrai qu’à 250 à l’heure sur autoroute (200 pour les camions), le trafic serait super fluide ! Par contre, les cimetières seraient très encombrés - mais on ne peut pas tout avoir.
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K
26 août 2010 11:12
Il y a longtemps que les cyclistes et les motards dénoncent ces aménagements. D’ailleurs, les maires et les organisateurs de courses cyclistes en sont conscient puisque pendant le tour de France (par exemple) il y a des policiers qui signalent ces aménagements aux coureurs.
Maintenant, il y a aussi les ralentisseurs qui peuvent détruire les jantes etc.Et surtout, si vous êtes à vélo à l’endroit précis où la circulation passe de deux voies à une seule, pensez vous que les voitures ralentissent ou pensez vous qu’elles passent en force ?-
K
26 août 2010 14:42
Hors sujet, les motards sont emmerdés par les glissières qui les découpent en deux, les bandes blanches qui les envoient eu tas, ce rétrécissement sous un pont.. je ne vois pas.
entre autres... mais pas uniquement.et vous le savez.Mais puisque vous défendez votre bifteck et votre emploi, je serai indulgent.
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TSS
26 août 2010 13:13
la majeure partie des ralentisseurs ne sont pas legaux car ne respectant les normes deconstruction... !! (pente 1m>1m40- hauteur maxi 10cm).
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Michel DROUET
26 août 2010 18:17
Merci pour votre avis technique et vos commentaires qui éclairent ce dossier et nous aident à prendre du recul.
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etonne
26 août 2010 11:34
pour info :
le lien ci dessus donne accès à un site de vente de mobilier urbain. Cela donne une idée du cout de ces superbes bites en acier qui décorent nos villes
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K
26 août 2010 14:46
Sachant que les bureaux d’études qui préconisent ces aménagements ont longtemps été les « vaches à lait » du système occulte de financement des partis politiques, cela donne peut être une raison valable pour ces tarifs élevés, non ?
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Natariege
26 août 2010 12:26
les aménagements urbain sont dangereux pour les idiots de la route.
Si ils exitent c’est à cause de certain automobilistes ou motocyclistes qui roulent comme des abrutis.
Je préfère voir 5 jeunes brulés dans une voiture que de voir une gamine fauchée par un chauffard. la gamine n’ a rien demandé les 5 jeunes ont pris la voiture en conscience qui il y avait un kamikaze de la route au volant.
Il devrait avoir des ralentisseurs ou chicanes dans toutes les aglomérations. et aussi mettre des radars là ou on en a besoin à coté des écoles par exemple et non sur les autoroutes .
Sur les autoroutes c’est uniquement pour votre pognon et non pour votre sécurité.-
Deds
26 août 2010 12:54
« Je préfère voir 5 jeunes brulés dans une voiture ... »
A ce stade-là, je crois que tout est dit... -
Halman
26 août 2010 13:19
Alors Natariege je te propose une expérience.
Tu te tapes une semaine de boulot d’infirimière ou d’aide soignant, 7 jours d’affilée, horaire 14 heures 22 heures.
De rentrer en scooter, la nuit, totalement épuisé, mal partout, et tu verra si ta vigilence te permettra de voir une chicane et de l’éviter juste au moment où tu la vois dans tes phares, à 3 mètres devant, même en roulant tranquillement à 30 ou 40. Même si tu n’est pas un dingo qui roule n’importe comment.
Vas y, fait ce genre d’expérience et tu verra, cela incinte à nettement plus de modestie dans tes propos.
Tous ces aménagements sont réellement très dangereux. Il n’y a pas besoin de rouler comme un fou pour se retrouver coincé et les roues en l’air. -
Natariege
26 août 2010 14:43
La vérité n’est pas toujours bonne à dire. !!!
C’est comme aussi cette renault 25 volée par 4 jeunes à amiens il y a environ 15 ans.
Les jeunes se sont tués à la sortie d’un virage. le propriètaire a eu du de la tôle car les pneux de sa voiture etaient usées. ensuite il a été obligé de déménager et de changer de nom. les familles des jeunes ne comprenant pas pourquoi les pneux été usés, mais ces familles devaient trouver normal que l’on puisse voler une voiture.
Cet hivers en ariège un automobiliste se tue avec sa voiture à cause d’une plaque de verglas, sa famille porte plainte contre la DDE pour mauvais ou manque de sel sur la route.
On marche sur la tête. chacun face à ses reponsabilités.
Si il y a des ralentisseurs, c’est qu’il y a eu de l’abus.
CQFD -
Croa
26 août 2010 23:18
Ceux « qui roulent comme des abrutis » n’en ont rien à foutre de ces aménagements, ça les amuse même !
Ils ne gênent que les conducteurs normaux faisant attention à leur voiture et qui auraient ralenti de toute façon sur simple demande (panneau, clignotant orange...)
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LE CHAT
26 août 2010 12:40
il faut reconnaitre que ça devient pénible de circuler dans certaines villes avec des ralentisseurs souvent trop hauts tous les cents mètres ! surtout qu’on les voit pas la nuit quand il pleut , ils peuvent faire pire que mieux !
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LeManu
26 août 2010 18:43
D’ailleurs, après avoir lu cette intéressante conversation (merci Natariège ! vous devriez faire dans le comique !), je pense qu’il est urgent d’interdire virages et intersections.
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Lisa SION 2
26 août 2010 12:54
Bonjour, bonne idée d’être intervenu sur ce problème horripilant et sournois. Petit rappel des faits courants : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-looping-a-deux-cents-78280 Ce sont les mêmes qui installent les clous sur la chaussée et le garage réparation à cent mètres...
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LeManu
26 août 2010 18:54
Non, les clous, c’est pour retenir la route en cas de grand vent, imbécile !
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Gilbert Spagnolo dit P@py
26 août 2010 13:12
La photo de cet aménagement débile et criminel.
http://www.libertaland.com/wp/2010/08/accident-a-mortagne-sur-sevre-trois-morts-et-deux-blesses/
Une pensée émue pour les familles.
@+ P@py
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Natariege
26 août 2010 15:50
Si il y a cet aménagement, c’est qu’il y a eu des précédents.
En france la coutume est d’attendre qu’il y a un drame pour tenter de guérir.
Les aménagements urbains sont pénibles,mais mettez vous à la place du riverain qui ne peut pas sortir sa voiture à cause de débile qui confonde 50 avec 100 sur le compteur.
Ce qui est difficile de quantifer c’est le nombre de vies sauvées par rapport au nombre de vies détruites.
Par contre je reste insensible à la mort des individus qui confondent la route avec un circuit.
Quand on veut jouer, il faut aussi s’attendre à perdre et même la vie. -
Gilbert Spagnolo dit P@py
26 août 2010 16:18
Salut Gogno 2,
Exact pour les usagers qui débouchent au stop il est important de réduire la vitesse de la route prioritaire, pour cela, il aurait été préférable d’installer ce genre de ralentisseur
http://www.ville-pezenas.fr/images/ralentisseurs_la_nicole.jpg
.. qui font ralentir les 2 et 4 roues, car les modèles en plastoc
comme ceux la
http://www.frontier-pitts.fr/images/produits/ralentisseur/coussin1p.jpg
http://img.archiexpo.fr/images_ae/photo-g/ralentisseur-pour-espaces-publics-66185.jpg
http://www.algerie-dz.com/IMG/jpg/ralentisseur-95632.jpg
http://www.procity.fr/images/pageentreprise/page_ralentisseur.jpg
...ne font pas ralentir les 2 roues, car ces derniers les éviter et les « contourner » facilement !!
@+ P@py.
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LeManu
26 août 2010 18:52
Ben quoi ? c’est un passage rétréci pour ménager des espaces de passage aux piétons ou velos, espaces sans lequel ceux-ci seraient apparemment réellement exposés, ça mais semble évident, mais je suis con comme un troller, il est vrai. Quoiqu’il en soit, à mon avis, rien de choquant (je suis un vieux pépé en Picasso...). Maintenant, c’est vrai je réitère ce que j’ai dit + haut, et j’ajoute : on supprime le volant et l’accélérateur (facteurs d’accidents, au moins autant qu’un trottoir, qu’un rétrécissement ou un joint d’herbe) : plus besoin de panneaux ni de freins.
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Croa
26 août 2010 23:32
Non Gilbert, tes deux ralentisseurs sont aussi cons l’un que l’autre !
S’il n’y a pas de possibilité de contournement il suffit de se lever un peu sur sa selle pour passer à fond quand même, ce que font tous les jeunes fondus !
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jymb
26 août 2010 14:47
Bravo pour cet article qui appuie enfin là ou il faut. Partout ont fleuri des pseudo ralentiseurs qui sont en fait des arrêtoirs, veritables trottoirs transversaux, qu’il est impossible de traverser à 30 ou 20 à l’heure sans fracasser son véhicule.
Dans ma petite ville, certains servent de tremplins pour les ados qui font du VTT !
quand à la dépense énergétique et la pollution, elle est boostée de manière phénoménale ( freinage, arrêt, redémarrage...)
Le but inavoué est simple, chasser les intrus à quatres roues et les renvoyer ailleurs, dans un autre quartier..qui finira par exiger le même champ de bataille, présent 24h/24, le WE et la nuit dans des rues vides, donc parfaitement inutiles sauf à provoquer des incidents ou accidents..
Bientot le 4x4 sera une nécessité absolue pour se déplacer !-
Natariege
26 août 2010 16:35
Interessante comme idée, des dos d’ane escamotables pouquoi ne pas y avoir penser plus tôt. J’adore les blagues
Quand on respecte les limitations, des ralentisseurs ne posent pas de problème.
Le problème c’est le manque de civisme de certain, les mêmes qui attendent la troisieme flêches pour se rabattre, les mêmes qui roulent au milieu sur l’autoroute.
Encore les mêmes qui vous font des appels de phares lorsque vous étes entrain de doubler à 130km/h, les mêmes qui vous dépasse et plantent les freins devant vous.
Et pour finir sûrement les mêmes qui pestent contre les ralentisseur.
La sélection naturel devrait être plus efficace. -
Croa
26 août 2010 23:39
Truc pour Jymb : (et tous les autres ayant un petit véhicule.)
Il faut prendre ces bosses lentement bien sûr mais aussi de biais.
Ainsi on sauve son bas de caisse et c’est si confortable qu’on ne sent plus rien !
Moi je fais toujours comme ça !
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bo
26 août 2010 16:49
La très grande majorité de ces aménagements sont dangereux et anti-écologiques. Il ne vaut mieux pas y croiser un camion qui très souvent monte dessus , voire déborde....ne parlons pas du ralentisseur mal configuré et pas annoncé ou panneau invisible..... : obligation de passer en seconde à 10/20 à l’heure en quelques mètres...à l’entrée d’un village.
L’aspect financier oublie la rémunération des « ingénieurs des ponts et chaussées »....puis pour les ronds points parfaitement inutiles « la note espace vert ».
D’ailleurs, beaucoup d’aménagements routiers « mangent » chaque année des quantités impressionnantes de bonne terre cultivable, ce qui est pas du tout satisfaisant sur le plan de l’écologie.
Cerise sur le gâteau, l’aménagement complétement abject et très dangereux fait sur certains axes à Paris où pour traverser un piéton risque sa vie chaque fois (un exemple carrefour métro Port Royal à Paris : là les ingénieurs des ponts et chaussées ont atteint des sommets !!!!...)
Oui,l’Auteur vous avez raison, il y a un effort très sérieux de « rationalisation » de ces aménagements (qui sont très utiles quand ils sont bien fait).-
Croa
26 août 2010 23:49
Non c’est pire que ça !
Nos maires commencent par transformer nos rues en véritables billards de plus en plus large...
Quelques temps après ils mettent des ralentisseurs !
Dans le premier cas il incitent à rouler plus, dans le second il obligent à changer de vitesse sans arret !
Mesdames et Messieurs les édiles,
La planète ne vous remercie pas
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aberlainnard
26 août 2010 17:07
Ces aménagements criminels sont à l’image de notre société.
La violence est partout présente.
Violence des usagers inconscients ou irresponsables dans leurs comportements sur la route.
Violence des « bien-pensants » qui conçoivent ces équipements meurtriers.
Depuis quand trouve-t-on acceptable qu’un excès de vitesse soit potentiellement sanctionné par la peine de mort ? Ça me révolte, cette mentalité ! Tout autant que les vitesses excessives sur route et en ville.
Violence aussi des équipements anti-stationnement, souvent constitués de plots de béton brut (dangereux aussi pour les piétons, adultes et enfants.) quand ils pourraient être avantageusement remplacés par une haie végétale basse (ou des fleurs !), par exemple.
Vraiment géniaux, ces ingénieurs des Ponts et Chaussées ! Prendront-ils conscience, un jour, de leur bêtise et du danger qu’ils génèrent à leur tour ?
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Pierre Régnier
26 août 2010 17:49
Après cette expérience personnelle j’ai du mal à croire que la Direction Départementale de l’Equipement donne toujours son accord avant les aménagements routiers dans les communes.
Il y a quelques mois, passant dans un village où je vais souvent je m’arrête, étonné, près d’un ouvrier en train de peindre une ligne blanche au milieu de la rue. A côté de cette ligne il y en a une autre, toute fraîche, qui dessine les emplacements de stationnement autorisé. Entre les deux lignes il y a tout juste la place pour le passage d’un deux roues.
Je le fais remarquer aux ouvriers : quand un véhicule sera stationné là, les conducteurs des voitures en circulation seront obligés de commettre une infraction en franchissant la ligne blanche.
Vous avez raison me répondent plusieurs ouvriers, nous aussi ça nous étonne ce qu’on nous demande de faire mais, on peut vous montrer le plan, c’est bien ça qu’on nous a commandé.
Je conseille de faire part de ma remarque au donneur d’ordre avant d’achever de peindre la ligne du milieu de la rue.
Vous avez raison, c’est ce qu’on va faire ; avec votre remarque on sera peut-être plus convaincants.
Depuis, quand je passe à cet endroit je constae que la ligne n’a jamais été achevée et que la partie déjà peinte a été effacée (mal, comme c’est souvent le cas avec les effacements).
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Pierre Régnier
26 août 2010 17:52
J’ai oublié ce détail important : c’était une ligne blanche CONTINUE que l’ouvrier était en train de peindre.
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Krokodilo
26 août 2010 18:19
Article salutaire, mais qui ne va pas assez loin : osons dire que sur la plupart des routes départementales, les virages sont mal placés et criminels : si on arrive à 150 voire simplement 130 dans un virage, on a de grands risques de sortir de la route, ce qui est intolérable dans une civilisation responsable.
Exigeons la suppression des virages de toutes les petites routes, et la généralisation des lignes droites. -
NeverMore
26 août 2010 19:14
Dans mon village le Maire a voulu un rond point ludique (sculpture novatrice). Résulats le carrossier se frotte les mains (c’est aussi le Maire) ...
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jymb
26 août 2010 21:08
Pour enfoncer le clou
les maires balancent des arrétoirs transversaux en fonction de la pression des riverains/copains en se moquant de l’intérêt commun et de la nécessité de mobilité et même si ces « équipements » n’ont parfois une vague justification que quelques heures par jour. Que les rues soient à faible ou fort trafic, qu’une voie de déviation existe ou pas pour proposer une solution alterne, qu’il s’agisse ou pas d’un axe majeur de circulation.
Aucune norme n’est appliquée ou respectée, d’ou des murets infranchissables a moins de les escalader à l’arrêt, comme des trottoirs, répétés de préférence tous les dix mètres comme les dtries sur le dos d’un zèbre
Je plains les personnes âgés, ou ayant mal au dos, ou encore transportées en ambulance, que l’on soumet à ces secousses de fête foraine. J’espère fermement que les reponsables auront un jour le bonheur d’être ballotés dessus dans une situation équivalente.
le terme ralentisseur et les zones 30 n’ont plus aucun signification, n’en déplaisent aux idiots qui se gargarisent de « respect des limitations » Je les mets au défit de passer à 30 sur ces butoirs. A moins de pouvoir s’offrir un nouveau véhicule par rue.
C’est arrétoir et destructeur de train avant qu’il faut utiliser (pourquoi ne pourrait on pas poursuivre les quidams qui fusillent parallélisme, direction et autres organes de sécurité dans ces conditions de non droit ou pseudo droit ?)
L’avenir n’est pas à la multiplication des 4 x 4 urbains pour escalader ces délires, mais aux véhicules bas sur pattes, profilés, économes et roulant à vitesse constante .bref l’antithèse absolue.
La destruction actuellement organisée des infrastructures est impressionnante. Il est vrai que pour certains, l’idéal est un chemin en ornières profondes et caillouteuses. Vitesse nulle, accidents zéros, mobilité zéro -
Dominitille
26 août 2010 23:24
Heureusement qu’ il n’y avait pas de platanes, ils auraient été accusés encore une fois de s ’être méchamment jeté devant la voiture pour provoquer un accident.
Depuis, les platanes ont presque disparus de nos jolies routes de campagne car ils agressaient trop souvent les automobilistes ; -
Natariege
27 août 2010 17:08
Le problème se situe entre le siège et le volant.
Dans cette socièté amériquanisée on a toujours besoin de trouver un coupable pour justifier nos fautes.
Il y a de l’insécurité , c’est la faute des roms.
Je glisse sur une plaque de verglas, c’est de la faute de météo france.
Je roule à 180 c’est pas de ma faute, la voiture est trop conforatble et trop puissante sûrement la faute du constructeur.
Je perds le contrôle de mon véhicule , non pardons c’est pas possible il faut un coupable.
Dans le code de la route, j’ai souvenir que l’on doit adapter sa vitesse en fonction de la route, mais aussi être maître de son auto.
Moi je fais toujours comme ça ! 