ZEMMOUR Faut-il le condamner au silence ?
Intervention de Zemmour à la convention de la droite.
La charge d’Eric Zemmour contre l’islam qui n'est pas nouvelle, réveille des récriminations elles non plus pas inédites.
Ses propos cent fois ressassés n'ont pas une once de nouveauté et on feint de les découvrir.
Plusieurs centaines de téléspectateurs ont saisi le CSA. Interrogé par l’AFP, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a indiqué avoir reçu « près de 400 » saisines liées à cette diffusion.
Ce qu’a aussitôt confirmé le parquet de Paris nommé on le sait par décret du président de la république, mais totalement indépendant dit-on, en annonçant l’ouverture d’une enquête pour injures publiques et provocation publique à la haine, à la discrimination ou la violence.
La chasse au Zemmour est encore une fois ouverte.
Pourtant nombre de ses analyses et affirmations sont partagées par des personnages éminents et de gauche, comme Gérard COLLOMB et François HOLLANDE, qu'on ne peut suspecter de racisme.
Gérard Collomb :
Ses propos et confidences en quittant le ministère de l’intérieur sont clairs
« Aujourd’hui on vit côte à côte... Je crains que demain on vive face à face »
C'est bien d'un affrontement qu'il parle non ?
« La loi du plus fort » s’impose devant celle de la République dans certains quartiers
« Je suis allé dans tous ces quartiers. La situation est très dégradée. Il invoque ainsi la possibilité d’une fracture communautaire et sociale en France.
Interrogé sur la « part de responsabilité de l’immigration », le Ministre de l’Intérieur répond positivement :
Elle est « énorme ». « C’est pour ça qu’avec Emmanuel Macron nous avons voulu faire changer la loi…
Gérard Collomb qui affirme que nous n’avons « plus besoin d’immigration en France ».
Combien de temps reste-t-il avant qu’il ne soit trop tard avant ce face à face ? Lui demande le journaliste
« Je ne veux pas faire peur, mais je pense qu’il reste peu de temps. C’est difficile à estimer, mais je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq six ans, pour éviter le pire.
Lui aussi parle du pire.
Hollande et ses confidences à deux journalistes
L'un des chapitres du livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme « Un président ça ne devrait pas dire ça » révèle ce que pense François Hollande de l'immigration, l'islam et l'identité. Sidérant.
Extraits de ses interventions.
A l'entendre
« l'insécurité culturelle » n'est pas un sentiment.
Sur L'intégration « Il y a à la fois des choses qui marchent très bien et l'accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue. »
Sur L'islam ? « Qu'il y ait un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute. »
Sur Le voile ? « Un asservissement. »
Sur les migrants ? « On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, dans le contexte en plus des attentats. » lien entre immigration et insécurité
Sur la sécession des territoires « Comment peut-on éviter la partition ? Car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. »
Qu'une partie de notre territoire soit occupée par une communauté en sécession, cela ressemble à l'acceptation d'une colonisation partielle non ?
Alors ces propos ressemblent étrangement à ceux tenus par ZEMMOUR
Fallait-il les interdire ? Clouer aussi Hollande et Collomb au pilori ?.
Cela n'a pas été fait, donc il y a des indignations à géométrie variable.
Zemmour ne serait-il pas en plus accusé en plus d'un délit de sale gueule ?
Par contre il arrive que Zemmour dérape, et tombe dans le piège de l’amalgame, on connaît ses excès et sa démesure.
Deux reproches évidents que l'on peut faire à Zemmour, sur son discours à cette convention et qu'on ne peut laisser passer, sans contester, sauf à manquer d'objectivité
En premier sa vision désespérée de l'avenir, sans issue de secours. Tout serait écrit. Ce catastrophisme n'est ni rassurant ni inéluctable
En second, le fait de parler de la communauté musulmane comme si elle était uniforme, et comme si tous les musulmans fonctionnaient de façon identique, ce qui est faux.
Si le danger d'un islam radical en France est une certitude,
Cette position radicale ne concerne qu’une partie de cette communauté .
On a les chiffres
Ils sont précis et parlants.
Jérôme Fourquet le directeur du pôle “opinion et stratégies d'entreprise” de l'IFOP livre certains des chiffres d'une étude menée par l'institut de sondage sur les musulmans de France et la charia
L'enquête de l'IFOP révèle ainsi
que les musulmans sont 41% à penser qu'il vivent en harmonie avec les lois de la république. la majorité de ceux qui s'expriment.
ils sont 37 % à estimer « que c'est au contraire la laïcité française qui doit s'adapter »
Paramètre important qui renforce le sentiment de français que l'immigration telle que pratiquée actuellement pose des problèmes.
On découvre alors une différence de comportement religieux suivant l'ancienneté de la migration.
Pour les nouveaux arrivants, la demande de Charia monte à 48%
Il y a donc en France une partie de la population musulmane qui revendique une suprématie de la charia, cette proportion est manipulée par les frères musulmans ,les salafistes, et wahhabites saoudiens. Il faut faire en sorte que cette proportion n'augmente pas, mais régresse.
Une partie des musulmans ne s’exprime pas , ils ne savent pas ,ils peuvent basculer d'un côté ou de l'autre et là est le danger de laisser les salafistes noyauter les quartiers de non droit et augmenter le nombre des partisans d'un Islam rigoriste, ce qui conduirait au face à face de Collomb ou à la partition de Hollande
Zemmour a donc tort à mon avis de na pas tenir compte de ces 41 % de musulmans qui veulent vivre en harmonie avec la république française.
Est ce une raison suffisante pour le bannir des médias et de le museler ?
Je ne le pense pas, quand Zemmour s'exprime sur ces sujets, et de cette manière il lui faut bien sur des contradicteurs de talent, pour faire contrepoids à ses affirmations, ce qui se passe quand il est avec Naulleau, mais surtout ne pas l'interdire de s'exprimer. Certains le traitent même de fou, c'est vrai que le terme islamophobie prête à confusion, comme le disait un journaliste, on a inventé ''la cage au phobe''
la phobie étant une peur maladive et irraisonnée, on la met à toutes les sauces.
Les magistrats se transforment en commissaires politiques, en inquisiteurs, en poursuivant les délits d’opinion, dénoncés par des associations de tous types voulant imposer une idéologie dominante.
Car, non seulement la liberté d’expression est menacée, mais elle l’est de manière unilatérale.
Quand certains comme les indigènes de la République tiennent des propos anti blanc et anti France, silence total,
Quand Lilian THURAM ose dire
« qu'il y a du racisme dans la culture italienne, française, européenne et plus généralement dans la culture blanche. Quand il affirme qu'il est nécessaire d'avoir le courage de dire que les blancs pensent être supérieurs et qu'ils croient l'être »
Quand il poursuit « Les noirs ne traiteront jamais les blancs de cette façon »
donc il parle de suprématie morale des noirs, c'est l'expression même du racisme.
où sont les associations anti racistes ? Le parquet ne grince pas des dents ?
Quand Rokhaya Diallo
affirme « il n’y a pas eu de génocide juif, parce que les Juifs n’ont pas été exterminés « en tant que groupe ». Elle précise, répondant à ses détracteurs, que les Juifs n’ont pas été anéantis, en « raison de la couleur de leur peau ».
Seul serait génocidaire le fait de tuer des noirs ?
Racisme et négationnisme, elle cumule, où est SOS racisme ?
Quand on découvre Les écrits révisionnistes de MOIX ?
Où est le parquet ? Si cela avait été ZEMMOUR on l'aurait tué médiatiquement .
Quand certains rappeurs, chantent la haine de la France et le meurtre des blancs et des policiers, c'est de l'art, donc personne ne s'offusque, ou si peu. Faudrait-il conseiller à Zemmour d'écrire ses discours en vers et de les chanter ?
Alors au nom de la liberté d'expression, contre la dictature de la
bien-pensance, du politiquement correct, ne nous livrons pas à des chasses aux sorcières surtout quand elles sont à ce point sélectives
Si certains propos doivent être signalés et condamnés, la justice doit être présente si elle a la capacité d'être sereine, pas à géométrie variable, et s'interdit de participer à une curée médiatique ciblée.
La démocratie a besoin de contradicteurs de tous bords. La pensée unique est son ennemi naturel. La censure en éludant les débats conduit souvent à la victimisation.
Essayons de nous souvenir que nous sommes le pays des lumières, continuons à débattre et à argumenter et ne demandons pas à la justice d'être pour certains l'unique interlocuteur.