lundi 22 février 2010 - par Lisa SION 2

Connaissez vous la DS 4 ?

Je m’adresse surtout aux couples soucieux de transporter leur enfants dans les meilleure conditions, nostalgiques de cette voiture mythique, et déçus par l’annonce récente injustement désignée DS 3. Mais alors, où peut elle bien se cacher, et pourquoi ce subterfuge ? Vous devez bien vous en douter, vu la conjoncture et le peu de succès rencontré par les grosses berlines françaises en général, la marque aux chevrons ne peut se permettre un nouvel échec. D’où l’effet d’annonce savamment entretenu pour faire rentrer dans les esprits la stratégie progressive qui mènera à terme, à la renaissance du mythe.


La DS 3 n’est donc arrivée que pour forger le tremplin sur lequel viendront s’appuyer les suivantes, la DS 5, qui préfigurera enfin l’arrivée de la digne représentante, actuellement en train de mijoter sous le couvercle du secret, la DS 6. Mais, pour celui qui n’est pas intimement attaché aux simples apparences de la robe, et bien plus attiré par ce qu’elle cache sous sa jupe ou en son sein, il existe un modèle déjà présent, et qui se rapproche le plus des sensations évoquées par l’illustre vaisseau qu’était notre Déesse, et que Dieu même nous enviait. Celle-ci, discrètement cachée sous l’appellation de Grand Picasso, laquelle est une extension de la C4, démontre tout à fait l’empreinte de sa devancière dans son comportement routier et son confort redoutablement rassurant.

Sa position de conduite est digne d’un hélico, la vitre remonte jusqu’au dessus du volant et il suffit de lever les yeux pour voir le ciel. Un double volet coulissant pivotant permet de réduire les gènes à la visibilité, et avec l’impression de voler au dessus des obstacles, l’effet est saisissant. La direction est douce et vive à la fois, elle réagit de façon nette sans avoir à forcer et donne l’impression que l’on est juste au dessus de l’axe de pivot des roues. Elle s’engage ainsi immédiatement dans le mouvement plutôt que de mollement sous-traiter l’effort, et cela participe à donner parfaitement confiance d’autant plus qu’aucun roulis n’intervient. La portière est relativement courte ce qui facilite son accès d’un garage étroit, et assez lourde, ce qui démontre sa solidité.

Citroën dans cet exercice, s’est encore fait remarquer par une absence totale de console centrale sur le modèle automatique. L’économie en coût, en poids et en place est importante et la disparition de ce nid à petits boutons difficile d’accès ajoute encore à la sécurité d’emploi. Les quatre vitres et les deux rétros sont disponibles en bout d’accoudoir, la ventilation et divers réglages sont au tableau à gauche du volant, celui ci est doté d’un centre fixe qui réceptionne les commandes de téléphone, de gestion du gps, de claquesonne et de radio, et celle ci se cache au centre du tableau sous un couvercle rabattant, en dessous du compteur central doté de l’écran du gps. Cet ensemble est un peu dénudé, mais rien de plus que sa grande sœur, et finalement, n’est-il pas la représentation inverse du spécifique m’as-tu-vu-bling-bling.

Citroën s’est appliqué à reproduire l’effet de décollage qui caractérisait l’ancienne, et chaque changement de vitesse se distingue par une légère plongée du museau se redressant vivement, le rapport suivant engagé. Si l’effet est saisissant, il peut procurer un léger trouble en cas de dépassement, repoussant d’une ou deux secondes la poussée désirée. Autre léger défaut, lorsque vous lâchez le frein, à l’arrêt dans une légère pente, le véhicule reste fixe deux secondes avant de finalement reculer, ce qui peut surprendre. Ce n’est pas en soi un défaut puisque cela aide au démarrage en côte, mais il faut le savoir. Le frein à main, qui d’ailleurs s’opérait au pied sur l’ancien modèle, est activé par un simple gros bouton poussoir au centre du tableau, se déverrouille tout seul dès que l’on accélère, et est automatiquement enclenché dès que l’on coupe le moteur. C’est donc la fin de l’horrible bruit de dégluti dont étaient responsables ceux qui activaient, sans presser le bouton de blocage, le levier central que l’on trouve sur les modèles des autres marques.

Ce sont les normes de croissance absolue qui imposent à chaque nouveau modèle d’être toujours plus lourd en sécurité passive au détriment de celles qui convenaient très bien à sa sœur cadette, la BX, qui pour un poids de moins d’une tonne, et avec des pneus d’une taille au dessus de la 3CV, 145/15, permettait d’assurer un niveau de tenue de route parfaitement établi. Ces normes qui imposent aux petits de s’accorder aux autres véhicules arrivant sur le même bandeau de bitume autoriseront bientôt d’encore plus lourds convois à fréquenter les mêmes axes routiers. Elles tendent à obliger tous les nouveaux modèles roulants à s’aligner sur la courbe d’expansion dont on ne sait où est la limite. Ce que l’on sait, c’est qu’en séparant les différents types de transports et en privilégiant les nouvelle techniques, il serait possible et utile de revenir à des poids et des tailles raisonnables. Les nouveaux matériaux et les nouvelles techniques tels les véhicules électriques n’attendent qu’à ce que la courbe s’inverse pour voir immédiatement leur capacité d’autonomie devenir concurrentielles.

C’est bien simple, quand on a goûté au Grand Picasso, l’on ne regrette ni l’ancienne mythique DS, ni n’attend avec impatience sa future renaissance, et à son volant, difficile de ne pas se sentir comme un Président.

Lu et approuvé par toute la famille.

 



39 réactions


  • plancherDesVaches 22 février 2010 11:46

    Merci pour la photo de la SM. Ca aussi, c’était de la voiture.

    Bon, par contre, la première photo... : la « DS » doit être transportée en savoyarde ou en benne basculante... ???


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 13:01

      " Elle n’a pas eu, contrairement à sa petite soeur, un grand succès commercial du fait de son prix et de sa distribution limitée, mais c’était l’époque où l’on rêvait devant une voiture. " en effet, c’est le monde de la spéculation qui a la même année entravé la progression de ces marques vers ce créneau de prestige qu’ouvraient la SM et le Concorde, par une hausse brutale des cours du pétrole. http://fr.wikipedia.org/wiki/Concorde et qui a recommencé avec l’A380...


    • stephane 22 février 2010 22:11

      Bel article, pour des afficionados, notamment de la SM...

      Un gros problème, ce pétrole, plus le temps passe... Non ?


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 14:37

      C’est terrible n’est ce pas ?

      Sous prétexte que de s’aligner avec les normes des autres, l’on voit disparaitre des modèles qui étaient des sommets sur tous les plans. Peu avant sa disparition du plateau, la 2 CV avait été mesurée aux dix petits modèles premiers de gammes de toutes les marques. Elle avait enlevé la première place dans six rubriques sur dix...

      J’étais favorable à l’Europe selon de Gaulle, c’est à dire, si l’on est bien au centre de celle ci et si nos choix industriels s’imposaient naturellement. Et quand on voit ce qu’on a à gagner par rapport à cette simplicité que l’on perd tous les jours un peu plus...il y a plus à regretter qu’à se réjouir !


  • Vincent 22 février 2010 14:13

    Suis-je idiot, pour n’avoir rien compris à cet article, notamment le but de celui-ci ?

    On me parle de la DS4 dans le titre pour finalement n’évoquer que le C4 Picasso et d’autres anciennes gloires de Citroën.
    Comparer la future DS4 au C4 Picasso ne me semble pas très opportun étant donné que la future DS4 est annoncée comme une berline coupé type Mercedes CLS, ou Passat CC.
    Voiture hybride avec moteurs électriques dans les roues arrière.
    Pas grand-chose à voire avec le monospace C4 Picasso et encore moins avec le C4 grand Picasso.
    Mais bon il n’y aurait plus longtemps à attendre, sa présentation était prévue pour le mondial de l’auto à Paris en octobre  2010 et celle-ci aurait été avancée au salon de Genève en mars prochain.
    Vous pourrez ainsi upgrader votre article.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 14:48

      En effet, mon article fait diversion. Je n’ai même pas cherché dans l’actu, je me sis contenté de faire remarquer qu’à part « Voiture hybride avec moteurs électriques dans les roues arrière », ce que j’ignorais, le modèle dont je parle est celui qui me fait le plus penser à la mythique hyper invention de Citroën vieille de plus de cinquante ans. A l’époque, souvenez vous, les BM étaient de lourdes moches mais solides tombereaux roulants...

      « Comparer la future DS4 au C4 Picasso ne me semble pas très opportun » je n’ai pas cherché à être opportun ni à relayer l’information qui n’a pas besoin de moi. J’ai juste cherché à évoquer mon sentiment personnel sur ce modèle présent et le rapport étroit qui a réveillé mes souvenirs de vacances en Espagne après douze heures de route en DS.


  • Emile Red Emile Red 22 février 2010 15:31

    Il ne faut plus voir le sigle DS comme une nostalgie du passé mais comme un clin d’œil à la grandeur passée de Citron.

    La DS3 est une superbe vitrine du savoir faire de la marque dans un créneau monopolisé par la mini BMW vieillissante.
    J’ai eu l’occasion de l’essayer c’est une sacrée réussite, malheureusement le prix en est totalement aberrant et aucune version light n’existe pour à la fois être accessible économiquement et servir de remplaçante à la C2 injustement abandonnée.

    Citroën s’éloigne de son cœur de cible en embourgeoisant l’ensemble de sa gamme, n’est-ce pas une porte ouverte à l’ensemble de la production à bas coût en provenance de Corée ou des pays émergeants ?
    Il est à craindre qu’avec les futures DS, PSA soit en train de renverser le positionnement Peugeot/Citroën avec un avenir peu radieux pour la marque la plus innovante de la planète.

    Après les morts de Panhard puis de Simca, serait-ce l’hallali pour la marque la plus respectée des Français que Peugeot en ogre vorace sonne ?


    • Vincent 22 février 2010 15:46

      Emile Red ? je ne pense pas, la nouvelle série DS (different spirit je crois) se veut être l’équivalent de Lexus pour Toyota et Infinity pour Nissan.
      Citroën a décidé de se doter d’un secteur haut de gamme. D’un côte vous avez les voitures du type C1 (basée sur la même plate forme que la 108 et Aygo) fabriquées dans les pays de l’Est, voitures à faible valeur ajoutée, mais qui roulent.
      Et de l’autre vous avez les voitures de niche plutôt haut de gamme, qui à priori seront fabriquée en France pour lesquelles les acheteurs seront prêt à débourser plus, car il ne s’agira plus uniquement d’automobile, mais d’un produit tendance.
      Un truc reservé aux ‘geek’ fortunés. Cette stratégie a déjà payé pour la new beetle, la nouvelle mini et nouvele fiat 500, alors Citroën plutôt que de suivre le pas, reprend une partie de l’idée, avec un ancien nom évocateur mais avec un design totalement nouveau par rapport aux anciens modèles du même nom.
      Ils n’ont repris que le nom qui évoque le haut de gamme et le positionnement. Je leur souhaite que ça fonctionne.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 16:05

      " Après les morts de Panhard puis de Simca, serait-ce l’hallali pour la marque la plus respectée des Français que Peugeot en ogre vorace sonne ? « Quand on se souvient que cette marque avait, il y a soixante ans, préfiguré le schéma sur lequel s’est appuyé Porsche dans sa première configuration...http://www.google.fr/search?q=panhard+dyna+junior&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&client=firefox-a&rlz=

       » La DS3 est une superbe vitrine du savoir faire de la marque dans un créneau monopolisé par la mini BMW vieillissante. " merci d’apporter de l’eau à mon moulin, n’ayant même pas pris la peine de m’y pencher dessus.


  • kitamissa kitamissa 22 février 2010 17:16

    mis à part Panhard dont j’ai été un heureux possesseur de trois 24 CT ,et dont Citroen propriétaire a décidé la perte,j’ai possédé des deudeuches pour aller au boulot sur les chantiers....
    bagnoles increvables et faciles à réparer pour un bon bricolo dont je fais partie...

    je n’ai jamais possédé de DS,mais j’ai succombé au charme de la CX GTI acquise neuve,à l’époque,c’était le must en matière de tenue de route ,et on tapait le 200 à l’aise,on faisait la nique à bien des titines de fabrication étrangère bien+chères ,reste que la finition était du pur Citron,c’est à dire qu’au bout de deux ans,ça commencait à faire des bruits divers dans l’habitacle et dehors ..bref de la quicaillerie chère à nos bagnoles françaises...sinon mécaniquement ,les moteurs tenaient le choc ....

    maintenant je regarde Citroen,qui ressemble à toute la production mondiale ,quelques soient les nationalité,les bagnoles se ressembles toutes au point d’avoir perdu leur cachet,mis à par quelques marques bien spécifiques de grand luxe ou sportives ...

    et encore ! à deux pas de chez moi,il y a le concessionnaire Jaguar ,cette bagnole n’est plus qu’une Ford Mondéo améliorée ! c’est la même plateforme que la Ford plus populaire !

    alors ,pour Citroen,rebaptiser DS ce qui fut presque une soucoupe volante à l’époque de sa sortie dans les années 50 ,mûe par le moteur de la Traction 11 cv ,c’est à dire un truc costaud certes mais poussif et tendant à chauffer dans les cols de montagne,mais qui d’année en année s’est améliorée jusquà la 23 Pallas Electronic ,modèle achevé et très recherché ....

    c’est devenu d’ailleur un modèle mythique,et ce serait lui faire injure que de rebaptiser DS un modèle parmi tant d’autres à savoir un machin à rouler au mazout ressemblant à n’importe quelle autre bagnole !




    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 17:58

      " maintenant je regarde Citroen,qui ressemble à toute la production mondiale, quelques soient les nationalité, les bagnoles se ressemblent toutes au point d’avoir perdu leur cachet, mis à par quelques marques bien spécifiques de grand luxe ou sportives ... « C’est pour cela que j’ai écrit cet article et l’ai illustré par cette photo personnelle. J’ai ajouté »  Mais, pour celui qui n’est pas intimement attaché aux simples apparences de la robe, et bien plus attiré par ce qu’elle cache sous sa jupe ou en son sein, " non sans une pointe de lubricité, qu’il faut voir à travers le voile de l’image spectrale pour définir les véritables facultés actives de tous ces robots similaires. Par observation personnelle et esprit critique assidu, j’ai appris à faire les bons choix et même à influencer mes amis vers ce modèle.


  • TSS 22 février 2010 17:18


    depuis la disparition de Panhard(junior-PL17-24 CT) je n’achète plus de voiture française... !!


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 18:01

      C’est à cause de politique comme la votre que meurent les meilleurs éléments de notre industrie. Ils sont d’ailleurs immédiatement copiés et reproduits par ceux vers qui vous tournez vos achats.


  • Hieronymus Hieronymus 22 février 2010 17:31

    la DS a berce mon enfance .. ds le mauvais sens du terme
    je n’en ai en fait que de mauvais souvenirs, forme atypique certes mais aussi suspension atypique, assis a l’arriere, je vomissais quasi a coup sur au bout de 30 kms env., les freinages operes par le conducteur etaient particulierement nocifs, qq freinages et tout remontait ds l’oesophage, bizarre car ds les autres voitures j’etais rarement malade, cet effet de « remontee » est du a mon sens a cette merveilleuse suspension, qq chose de tres mou, en plus l’espace a l’arriere etait tres confine, etouffant a vrai dire ..
    mais ma detestation ne s’arrete pas la, le conducteur-proprietaire de DS correspondait le plus souvent a un type particulier de Francais que j’abhorrais litteralement, c’etait toujours un mec reac, anti jeune et ayant une tres haute opinion de lui meme, qui allait du type froid et sec, frique et deja vieux, ultraconservateur et franchement pisse vinaigre au type bcp plus extraverti, hableur avec un aspect de gros plouc, se croyant fin tout en se repandant en grosses blagues grasses et pour couronner le malaise gros fumeur de gauloises ..
    voici les associations mentales liees chez moi au souvenir de la DS
    ni regret ni nostalgie, plutot un soulagement qu’elle ait disparue


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 18:11

      «  assis a l’arrière, je vomissais quasi a coup sur au bout de 30 kms env., les freinages opérés par le conducteur » quel malheur pour vous, vous devez de vous être privés du meilleur uniquement à cause des conducteurs, et vous réjouissez de la disparition de ce modèle mythique, et pas de l’esprit " reac, anti jeune et ayant une tres haute opinion de lui meme, qui allait du type froid et sec, frique et déjà vieux, ultraconservateur et franchement pisse vinaigre au type bcp plus extraverti, hâbleur avec un aspect de gros plouc, se croyant fin tout en se répandant en grosses blagues grasses et pour couronner le malaise gros fumeur de gauloises ...dont vous êtes peut-être depuis devenu, après tout ?


    • Hieronymus Hieronymus 22 février 2010 19:08

      oui le type francais a evolue, je ne reconnais plus les visages de mon enfance
      a age egal, les gens semblent bcp plus jeunes de nos jours qu’il y a 40 ans
      par ex. les policiers etaient des gros rougeots (neologisme) a moustache
      maintenant ce sont des bacs +2 s’exprimant ds un francais chatie
      c’est faux de dire que tout va en se degradant ..
      les fumeurs de gauloises qui restaient la clope au bec tout le temps de la combustion (la fumee devait leur piquer les yeux des fois) c’est presque disparu aussi,
      une facon de parler, une certaine gouaille verbale ne sont plus du tout de mise,
      un certain type de vulgarite a disparu en fait et ce n’est pas plus mal,
      idem pour l’aspect physique, les gens se tiennent mieux ds l’ensemble, plus grands, habilles avec soin, un peu plus souriants et detendus, ils se prennent moins au serieux meme s’il y a toujours de mauvaises exceptions mais en gros, le conducteur de la DS a disparu du paysage francais a peu pres en meme temps que son vehicule,
      j’ai bcp de souvenirs nostalgiques mais aucun regret pour la DS
      cordialement


    • yvesduc 22 février 2010 21:34

      Hieronymus : La suspension donne mal au coeur aux enfants parce que sa période d’oscillation est basée sur la marche d’un adulte (un adulte fait de plus grands pas et « ondule » de façon plus lente qu’un enfant). Et mal conduite, n’importe quelle voiture est désagréable !


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 février 2010 00:57

      @ Hiér, votre com est intéressant pour votre vision d’enfance, si ce n’est que ce sont les gauchistes qui fumaient les gitanes.

      @ Yvesduc, vous avez parfaitement décrit ce que je voulais dire : bien conduites, toutes les Citron à suspension souples sont des régal’s. Avec la 2CV, quatre personnes à bord, penser à accélèrer avant un obstacle tel un trottoir biais ou une rigole d’écoulement, c’est donner de l’inertie à votre monture dont le mouvement va l’emporter sur la conséquence. Penser à lâcher l’accélérateur après l’obstacle, c’est contrarier les conséquences du mouvement une nouvelle fois. Penser à tout cela au volant fait preuve d’attention soutenue, mais prouve à quel point l’on et bien vivant.


  • kitamissa kitamissa 22 février 2010 17:38

    il y a deux ans lors d’une concentration de voitures anciennes,il y avait un couple d’un certain âge au volant d’une 24 Ct étoile de 1964 achetée neuve et reconstruite totalement ....
    superbe...

    ça m’a projeté à cette même année 64 ou j’avais poussé la porte du concessionnaire Panhard Citroen Besnard et Delacroix sur la RN7 à Chevilly Larue ,c’était le modèle de démonstration mis en vente,le lendemain soir,je rentrais chez moi avec ,j’étais aux anges !...


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 18:13

      n’est ce pas cette voiture qui, avec 200cc de plus que la 2CV6, roulait à 160km ?


    • Defrance Defrance 22 février 2010 23:24

      J’en ai eut une aussi, blanche d’occase qui montait a 160 avec une consommation très en dessous de la moyenne.Le train tiré a l’arrière procurait une tenue de route impressionnante en virage j’ai du la revendre apres le rachat puis l’abandon par Citroen , les pièces étaient de plus en plus difficile a trouver !
       Pour l’époque il y avait même un feu dans la portière qui signalait l’ouverture !


  • kitamissa kitamissa 22 février 2010 18:24

    si si ...850 cm3 de cylindrée ,60cv din ,160 km/h ! mêmes perfs que les DS de l’époque avec seulement 5 litres au cent !

    et le CD le Mans avec le même moteur roulait à 220 km/h

    pour mémoire,Dagonnet dans les années 50 fabriquait des 2cv Citroen de compétition ,carrosserie spéciale en plastique,surbaissée et raccourcie avec seulement 2 portes,et 145 km/h ..

    mieux que la Tration 15 qui ne dépassait pas le 130,et que les premieres Ds qui plafonnaient péniblement à 145 !


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 18:32

      Ce que j’adorais dans cette époque mémorable, c’est tous les kits qui faisaient leur pub dans les dernières pages des hebdos spécialisés automobile, pour ajouter des chevaux aux modèles de base. Telle pipe d’admission, telle carbu deux corps, tel pot d’échappement, etc...c’est comme ça qu’on se rend compte de tout ce qui est devenu interdit et qui a participé à l’extinction de la diversité de notre industrie. Ce n’est pas de privatisation, mais bien de privation qu’il faut parler.


  • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2010 18:40

    Salut Lisa,
     Quitte à paraître ignare, je vais dire tout de suite, je ne connais pas la DS4.
     Oui, les DS, les ID de l’époque glorieuse avec la suspension hydraulique.
     Chez Cytroen, je connais de noms les C1 à C5.
     La C5 plus lourde que les concurrentes.
     La seule Cytroen que j’ai eu c’est la Xantia.
     Le fameux bouton poussoir pour la position parking m’a toujours rebuté et combien de fois, j’en ai oublié sa présence.
     Alors, Cytroen et la suspension hydraulique, stop ou encore ?
     


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 18:59

      Slu coco,

      « Quitte à paraître ignare, je vais dire tout de suite, je ne connais pas la DS4. » la DS4 n’existe pas encore, j’ai interpelé la curiosité des lecteurs derrière ce leurre.

      A propos « de la suspension hydraulique, il faut savoir que » Iors du rachat par Peugeot de la marque Citroên qui était en difficulté, Mercedes s’était porté acquéreur du brevet Citroen car il aurait bien voulu l’utiliser sur certains de ses modèles haut de gamme. Heureusement Peugeot n ’a pas vendu le brevet " et aussi que Rolls Royce http://philippe.boursin.perso.sfr.fr/pdgtrou3.htm a négocié ce brevet pour en agrémenter le confort de ses lourdes berlines réputées.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 19:05

      Ah, j’oubliais, la plus importante de toutes les informations en réponse à ta question :

      1990 Char Leclerc Suspension constituée de 12 bras oscillants supportant les galets de guidage de chenilles (débattement 0.3 m, sens marche avant).
      Chaque bras, entièrement autonome, reçoit 2 sphères horizontales (avec amortisseurs écrêteurs incorporés), tarées à 800 bars articulées sur un balancier et fonctionnant en circuit fermé (pas de pompe HP ni de correcteur de hauteur, sécurité maximale).
      Raideur d’amortissement faible en début de course assurant un confort maximum, la souplesse et la capacité d’absorption du gaz (azote et huile minérale) évitant le pompage et le tangage.
      En fin de course, durcissement permettant le passage d’obstacle de 0.4 m à 40 km/h.

    • Emile Red Emile Red 23 février 2010 10:11

      Lisa,

      Le brevet Citroën a été offert par la marque à Rolls Royce, tant est si bien que jusqu’à une période proche (je ne sais pas si c’est encore le cas) il y avait une plaque le rappelant sous chaque capot de Rolls.

      Mercedès a tenté la copie sur les 600 pullman, mais ils ne sont jamais parvenus à rendre leur système étanche et ce paquebot des Emirats restait courament sur le bord des routes caisse trainant sur le gravier (ou le sable).


  • HELIOS HELIOS 22 février 2010 21:15

    La deuch, comme d’autres voitures ont été sacrifiées sur l’autel de la rentabilité financiere et de la normalisation sécuritaire...

    Une voiture qui consomme peu n’apporte rien a l’industrie pétroliere...
    Une voiture se laisse réparer par tout le monde est une erreur economique puisqu’elle tue le constructeur et le garagiste, sans oublier les organismes de controle technique.
    Une voiture qui dure deux fois plus longtemps est une voiture qui divise les ventes et donc qui tue les constructeurs.

    Peu importe donc tout ça, l’important c’est que les industriels se gavent.

    Nous le voyons tous les jours, et nous venons de le vivre recement
    Les lois deviennent de plus en plus dure, on ne peut plus rien changer sur son vehicule sans etre hors la loi et les concessionnaires se font tirer l’oreille pour vendre des pieces détachées a des prix exhorbitants... l’etat offre des primes pour qu’on casse un nombre important de vehicules de 10 ans nous offrant encore leurs bons et loyaux services, et l’aide a ces pauvres constructeurs en difficultés nous a couté au bas mot 5 milliards d’Euros.

    Citroen fait parti de ces dinosaures appelés a disparaitres.

    La DS4 n’a rien a voir avec tout ça, juste une reprise du nom pour nous vendre un autre produit, sympathique , certe, mais dont nous n’avons pas besoin.

    Ce dont nous aurions besoins, réeelement, c’est une re-liberalisation de l’automobile afin qu’elle redevienne le produit populaire qu’elle etait. L’etat doit se consacrer a etoffer ses services de controle technique afin que les verifications soient serieuses et limitées a ce qui est « l’orthodoxie technique » !! l’orthodoxie technique c’est de s’assurer de la presence de ce qui est obligatoire ou regulé (retro, plaques, ceintures et peut etre airbag, bruit, pollution), du fonctionnement de tout ce qui est optique, que les mecanismes de freins soient efficaces, de l’absence de jeux aux organes de liaison tels que les rotules, roulements et direction... point barre ! Il faut s’assurer par la realité de ce qui est et non pas par une fiche de conformité obligatoirement partisane.

    Cela donnerait un grand coup de fouet a l’economie automobile locale, non delocalisable tout en permettant d’alleger le porte-monnaie des consommateurs et cela ne ruinerait pas les constructeurs, obligés de fournir les pieces detachées.

    Sans compte l’interet ecologique évident..

    On est loin de tout ça, hein, tant que ce sont des parisiens ou des habitant de grandes villes qui font les lois.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 février 2010 01:27

      Votre constat est bien ficelé. La coûteuse politique que nos gouvernants mettent en place pour atteindre des objectifs en plaçant le curseur sur Xmille morts par an, est un nouveau tour de vis type répressif. En parallèle avec ces lois qui détruisent le tissu industriel et assombrissent la conjoncture, cet ensemble participe à nuire au moral et engendre le stress qui provoquent la mort.

      En ce qui concerne le contrôle technique, je vous assure qu’auditée par un simple scanner, en quelques secondes s’affichent les courbes graphiques qui décèlent tous les points mécaniques mobiles faibles. Tout le reste c’est du tralala... 

      « c’est une re-libéralisation de l’automobile » D’un certain point de vue, demandez par referendum quel voiture voudraient conduire les français, beaucoup feraient appel à celles qui n’existent plus. Simplement ajustées aux techniques alternatives actuelles, elles constitueraient bien l’idéal de chacun. Tout est possible avait dit NS, c’est pour quand ?

      Autre chose, nos anciennes, qui partent en Afrique et ailleurs, font des centaines de milliers de morts non comptabilisés chez nous...


  • yvesduc 22 février 2010 21:43
    Il serait impossible de sortir la DS aujourd’hui car les attentes du public ont changé, et le dictat du « comparatif » et du conformisme règne. Pronostic personnel, la nouvelle DS ne ressemblera pas à l’ancienne (contrairement à la new Beattle et à la new Fiat 500). Les montants de pare-brise, par exemple, si fins qu’ils n’occasionnent aucun angle mort, seraient rejetés par les normes de sécurité actuelles qui produisent des voitures avec des montants très larges, fort gênants à mon avis.

    Ce qui faisait une DS n’était pas seulement sa ligne mais tous ses éléments constitutifs, à l’exception du moteur qui jusqu’en 1969 et l’introduction de l’injection était tout à fait conventionnel ! (le seul élément conventionnel, donc, de la voiture...)

    Qu’il est pourtant agréable de changer de vitesse du bout d’un doigt, sans lâcher le volant et sans bouger le pied droit, l’unique pied nécessaire pour conduire une DS ! À la mousse des accoudoirs, moelleuse avec juste ce qu’il faut de fermeté, de la DS d’origine, on préfère aujourd’hui des plastiques durs sur lesquels mon coude se heurte... Les habitacles modernes, sauf peut-être les monospaces, sont exigus ; vive la DS qui me permet de m’y asseoir au sens propre et non de m’y accroupir... Et je peux me pencher en avant ou sur le côté sans que ma tête cogne quelque chose. Grâce au volant monobranche, je peux atteindre les commandes situées à gauche avec la main droite et vice versa. Aujourd’hui, plus possible à cause de l’airbag ! La DS peut se conduire d’une main, voire de quelques doigts, chose à déconseiller sur toute autre voiture possédant notamment un rappel asservi. L’entrée du coffre est certes exiguë mais c’est le prix de la fabuleuse ligne en goutte d’eau. C’est cette ligne descendante, si peu à la mode aujourd’hui, qui permet de placer le rétroviseur intérieur en bas, ce qui supprime un autre angle mort à l’avant bien gênant en montagne. Sans oublier bien sûr les extraordinaires capacités d’absorption de la suspension hydraulique, suspension qui tangue parfois mais ne bouscule jamais !

    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 février 2010 01:40

      L’on sent dans votre description de la déesse, quelque chose de féminin, de sensuel et confortable et douillet, du moelleux duvet, du bullé champagne, de la souplesse et de l’amorti...c’est vrai, dans la déesse, l’on était comme dans son lit, sans chocs intempestifs, sans bousculades maladroites, que des mouvements harmonieux et équilibrés. De la guimauve, du caramel mou, du subtil, du féminin. Que des rondeurs à effleurer d’un doigt pour la faire se cabrer...bon j’arrête, c’est trop.

      Il n’y a que les êtres sensibles qui comprennent cela, merci à vous.


  • ddacoudre ddacoudre 22 février 2010 23:44

    bonjour lisa

    après ton article j’ai l’air de quoi avec mon vélo, pneu large avec ventouses anti adhésion ump, guidon centriste, dérailleur gauche, plateau voilé NPA. chaîne allégé quick, timbre vociférant pour les cons avec le dernier cris des plus performants éclairages écolo, le vers luisant

    cordialement.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 février 2010 01:46

      Slu DD,

      hé ! tu sais pourquoi les escargots bavent sur la route sous leurs semelles ? C’est pour mieux patiner au démarrage...mais je dis ça, personnellement, je cours pas après...

      Cordialement, L.S.


  • Vincent 23 février 2010 09:50

    Pfff, le c’était mieux avant, résumé de cet article, la DS était formidable, la deuch aussi.
    Je possède toujours ma deuch d’étudiant, elle est remisée au fond du garage en attendant que j’ai un peu de temps pour lui refaire une jeunesse. J’ai toujours dit, une deuch c’est bien, une voiture c’est mieux.
    J’ai fait environ 150 000 km avec ma deuch, deux moteurs, un embrayage et quelques bricoles donc je sais de quoi je parle.
    Les voitures actuelles sont beaucoup plus sûre et donc plus lourdes que les anciennes, les distances de freinage ont était diminuées de plus de la moitié, la tenue de route grâce au progrès des suspensions, de l’électronique et des pneumatique est sans commune mesure avec les ancienne automobiles.
    Cet article traite de la DS, dans les année soixante combien faillait-il de smic pour se payer une DS ?
    C’est votre droit de préférer els anciens modèle, mais franchement l’agrément de conduite des nouveaux modèles, le confort, le silence et le nombre d’équipements me satisfait pleinement.
    Je suis loin d’être un geek de l’automobile. Mais pour rien au monde je ne prendrais une ancienne voiture pour faire mes 200 bornes quotidiennes.
    Enfin, Hellios :
    La deuch n’a pas été sacrifié sur l’autel de la rentabilité, simplement au bout d’un quarantaine  d’années de production, les français aspiraient à d’autres modèle, la deuch a été arrêtée en 88 il me semble, les dernières prod on été faite au Portugal et enfin les chaînes ont été transférées au Brésil je crois.

    Le coup des pièces de rechange tient aux faits que celles-ci bénéficient d’un traitement logistique et d’un conditionnement spécial, elles sont pour la plus part fabriquées en même temps que les pièces séries mais emballées unitairement et codifiées différemment dans le meilleur des cas. Dans le pire, les usines doivent ressortir les outillages série et produire de petites quantités avec des touillages taillés pour la grande série. Un sous traitant automobile, doit contractuellement avec les constructeurs conserver les outillages de production au minimum 10 ans après l’arrêt de la pièce. Dans le secteur automobile il y a des hangars  de stockage pleins d’outillages ne servant qu’épisodiquement. Tout cela a un coût et est répercuté sur le prix de la pièce de rechange. Il y a en moyenne un facteur 10 entre le prix de fabrication série et le prix de la pièce de rechange.

    Les critères de contrôles techniques sont normalisés et incluent en plus des normes anti pollution des critères de sécurités essentiels tels que le freinage, l’armortissemment, la visibilité.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 février 2010 10:23

      Bien sûr Vincent,

      alors deux solutions : ou la deuch constitue l’idéal pour circuler là où il n’y a pas de routes, c’est à dire les trois quarts monde et au lieu de la tuer dans l’oeuf, elle repeuple et s’impose partout, ou elle s’adapte aux nouvelles technologies et nouveaux matériaux, et l’on a aujourd’hui une deuch deux fois plus solide pour le même poids et deux fois moins gourmande à 130. Dans ces conditions, tout de suite, y a plus photo ! Toi qui a été étudiant, souviens toi que tu dois peut-être ta survie à ses facultés de tenue de route qui t’ont sauvé dix fois la vie et pardonné toutes tes erreurs de jeunes conducteurs par une sécurité active. Non ?


  • Emmanuel Aguéra LeManu 23 février 2010 10:42

    Les gens rigolent en 2ch et font la gueule en ds.
    Y’en a aussi pas mal qui prennent les transports en commun.


  • bonnes idées 26 février 2010 20:20

    J’ai conduis à mes 18 ans des CX Pallas diesel et c’était à l’époque la classe mais jamais de DS4. C’était la voiture des ministres. J’ai retapé une dedeuche de A à Z et j’en ai brisé deux.

    Mais le pire c’était mon 103 SP bleu pétrole avec le moteur « kité » Polini . La culasse était limée à la main pour augmenter la compression du piston et les lumières du carburateur était agrandies avec une lime queue de rat pour laisser passez plus de mélange air-essence.

    A la Dubosc quoi ! Le moteur a tenu 3 jours.

    Baaah, (célèbre onomatopée empruntée à Son Ôguste ZZZZZZZ).


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 1er mars 2010 13:07

    Il convient de rappeler que les autoroutes représentent moins de 7 % des tués tandis que les nationales en totalisent environ 26 % et les départementales 52 %. " 

    le réseau autoroutier est de 1 pour 36 nationales et départementales. Il est donc plus dangereux en rapport. Il faut combattre cette idée reçue mensongère.

     

    Ce n’est pas vraiment clair, plus simple d’expliquer que les autoroutes sont les endroits où, par définition, les automobilistes roulent le plus vite, et qui est pourtant le plus sûr…

     

    Ce réseau dispose de sa propre gendarmerie et d’une batterie de personnels d’entretien, pendant que les nationales parallèles sont garnies de pièges destinés à contraindre l’usager à les quitter pour le réseau payant.


    Effectivement, c’est le but de l’opération, c’est exact, pour faire des sous, d’une part, et parce que les autoroutes sont beaucoup moins accidentogènes que les routes, bien que ce soit l’endroit ou l’ont roule le plus vite.

     

    plus les véhicules sont lourds, plus ils tuent. Aucun poids lourd ne respecte les vitesses écrites sur ses plaques et la loi ferme les yeux devant ce commerce à flux tendu qui est la cause principale d’une frange importante de morts sur le bitume.


    >
    C’est vrai, l’énergie cinétique compte, qui est directement liée à la masse. En terme de vitesse maxi, les camions sont bridés par leur régulateur, et ne peuvent donc pas rouler plus vite que 90 Km/h. Certains transporteurs ont choisi de bloquer leurs ensembles routiers à 85 Km/h, par souci à la fois écologique et de sécurité. En clair, c’est de la com

     

    Pour voir baisser la mortalité routière, il faut séparer les trafics commerciaux pressés des autres.


    Inenvisageable. La première décision urgente est d’interdire aux transports ferroviaires d’être également transporteurs routiers (le premier transporteur routier Français est …. La SNCF) de telle sorte que le ferroviaire cesse d’être un concurrent pour les transporteurs routiers, pour ces derniers utilisent majoritairement le ferroviaire sur les trajets PLM par exemples. Et bien évidemment détruire les soviets. Le fret SNCF est déficitaire pour plusieurs raisons, la première vient d’être expliquée, la deuxième c’est que le embarquement/débarquement de camion sur le train est trois fois coûteux en France qu’en Hollande par exemple à cause des ponctionnaires d’une redoutable inefficacité, sans compter évidemment la très regrettable habitude qu’à la confédération générale de terrorisme d’organiser très régulièrement des grèves dans le but de rendre le truc ingérable, comme les ports français, et les même raisons.

     

    Toutes les nuits dans mon village, il y a cent points de permis à faire sauter sur le champs pour des poids lourds qui passent à 90 au lieu de 50.

    L’utilisation abusive du très grand n’importe quoi dans la signalisation routière discrédite totalement la véracité des indications routières, moyennant quoi les professionnels n’en tiennent absolument plus compte.

     

    Salut camarade


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