jeudi 8 juin 2006 - par Bernard Dugué

Faut-il craindre les nanotechnologies ?


 

 

Tout récemment vient d’être inauguré à Grenoble Minatec, un immense centre de recherche dévolu aux nanotechnologies, le troisième dans le monde, paraît-il. Cet événement a suscité une importante contestation de la part de mouvements critiques, pour ne pas dire opposés à ces nouvelles technologies, ainsi désignées à cause de la taille des objets qu’elles manipulent, évaluée en nanomètres, soit la dimension de quelques dizaines d’atomes. Le philosophe Jean-Pierre Dupuy pense même que cette fronde contre les nanosciences prendra une ampleur largement supérieure à celle dirigée contre les OGM. Les nano-objets, à peu près personne ne sait exactement ce qu’ils sont, mais presque tous savent qu’ils suscitent des craintes, sans qu’on puisse déterminer si elles sont justifiées ou bien imaginées de toutes pièces, en raison notamment de l’impossibilité de pouvoir contrôler la diffusion de ces objets, invisibles, contrairement aux armes nucléaires et à leurs dispositifs de lancement. Le nano sous-marin capable de lancer des nano-missiles nucléaires n’est pas pour demain. Cela dit, la version injectable à visée thérapeutique a été conçue, sous forme de microcapsules susceptibles de délivrer un médicament sur une cible tissulaire. Si les nanotechnologies n’étaient qu’un bricolage à visée médicale, on en parlerait moins, et si crainte il y a, le mieux serait de déterminer avec précision ce dont il ressort. En premier lieu, expliciter comment ils sont conçus, puis comment ils fonctionnent ; ensuite, établir les dangers ou risques liés à leur utilisation. Dans ce contexte, doit-on prendre au sérieux le reproche des « anti-nano » à l’encontre des maîtres d’œuvre et d’ouvrage de Minatec qui auraient concocté leur projet à l’écart des débats publics ? A mon avis, la réponse est négative, car en matière de recherche, il faut laisser la liberté aux chercheurs (dans l’absolu, le chercheur idéal devrait être autant un créateur qu’un individu éthique, responsable, affranchi de la mainmise de l’Etat autant que de celle de la populace). Que ce projet fasse l’objet de financements publics est une autre affaire, qui concerne cette fois politiques et citoyens, parce que la société est demandeuse dans de nombreux domaines, et définir les priorités de financement nous concerne tous. Et c’est peut-être le gaspillage de l’argent public qu’il faut craindre, au cas où ces technologies n’apporteraient pas un avantage matériel proportionnel aux sommes allouées. Quelle que soit la question posée, on en revient aux interrogations basiques : c’est quoi, ces nanotechnologies ?

 

 

Les nano-objets sont des systèmes capables d’effectuer des opérations techniques à des échelles proches de l’atome. On pourrait imaginer des pinces moléculaires capables d’extraire quelques molécules membranaires en opérant sur une cellule. Cela relève de la biologie-fiction, mais dans ce domaine, on emploie déjà des micro-technologies, pour transférer par exemple un noyau d’une cellule à une autr, et des biotechnologies pour insérer un gène à partir d’un vecteur ADN dans une cellule. Une devise : toujours plus petit ! Elle est appliquée dans la méthodologie descendante consistant à réduire les échelles opératoires en miniaturisant les technologies existantes. C’est un classique. Il suffit de constater les progrès dans l’insertion des transistors sur les puces électroniques, ou bien dans l’art de façonner les disques durs d’ordinateur. De plus en plus de mémoire et de moins en moins de taille, pour le plus grand plaisir des amateurs de jeux vidéo et des accros à la musique, qui peuvent emporter des heures de chansons sur de minuscules I-pod. Sans oublier les usages en matière de surveillance policière et militaire...

 

L’autre méthodologie en matière de nanotechnologie est ascendante, autrement dit, elle consiste à produire des objets non pas en réduisant la dimension des opérations existantes, mais en assemblant des composants de plus petite taille et le cas échéant, des atomes. C’est cet aspect qui soulève à la fois fascination et craintes quant à un usage servant des fins peu éthiques. Mais nous n’en sommes pas encore à ce stade. Par ailleurs, ce qu’on appelle les nanosciences n’a rien de spécialement nouveau en ce début de XXIe siècle. En 1959, le physicien Feynman prononça un discours évoquant la possibilité prochaine de manipuler des objets de taille atomique. Le reste était affaire de progrès technique. Puis le microscope à effet tunnel permit d’observer le « nanomonde » et dans la foulée, de manipuler des atomes. La science est basée sur l’observation. Et donc une nanoscience observe des nano-objets. De ce point de vue, on aurait envie de dire "rien de neuf", puisque la physique et la biologie opèrent ainsi depuis des décennies ; alors pourquoi cet engouement, doublé de crainte, pour les nanotechnologies qui, dès l’année 2000, ont été placées au cœur des préoccupations de l’appareil scientifique d’Etat sous la présidence Clinton, alors que se faisaient connaître des groupes militant activement contre ces recherches au budget pharaonique ?

 

 

Reprenons les choses par le début. Les techniques d’assemblage de composants n’ont rien d’une invention humaine. C’est ce que fait le vivant depuis des centaines de millions d’années. L’homme ne le sait que depuis un siècle, grâce aux progrès de la biochimie. Il manque à la science une authentique philosophie de la vie. Adieu ère de l’homéostasie et des bouclages cybernétiques. L’idée d’une vie manipulant des informations pourra être conservée, mais la réalité, c’est que la vie coïncide avec une nanotechnologie qui s’est créée naturellement. La vie n’est que nanotechnologie. Pour s’en convaincre, il suffit d’apprendre la biologie. Prenons l’armature des cellules qu’on appelle cytosquelette. Rien qu’un assemblage hypercomplexe de nanotubules, eux-mêmes assemblés à partir de composants protéiques par des enzymes qui ne sont que des nano-opérateurs. La contraction moléculaire ? Rien qu’une contraction coordonnée de millions de myofibrilles, micro- ou nano-objets élaborés à partir de composants et notamment, d’une protéine contractile, la myosine. La nature maîtrise parfaitement les nanotechnologies, pour preuve les cils vibratoires de la paramécie. La nature s’y connaît en nano-chirurgie, nano-assemblages, créant des nano-machines pour se mouvoir et des nano-tubes pour échanger des informations entre cellules nerveuses, alors que l’ADN se présente comme le disque dur le plus performant en quantité de mémoire rapportée au volume de stockage. Au cours des dernières années, les biologistes ont découvert les protéines scaffold fonctionnant comme des connecteurs intracellulaires, ce qui confère aux cellules un dispositif dont le fonctionnement est calqué sur celui d’un central téléphonique ou d’un fournisseur d’accès à Internet.

 

 

Les nanotechnologies devraient être présentées en accolant le substantif artificiel, pour bien les distinguer de leurs homologues naturels et ne pas les confondre ; de la même manière qu’une motrice de chemin de fer ou une automobile n’a rien de commun avec le cheval, excepté le cheval-vapeur encore utilisé comme unité de puissance pour comparer les performances de ces moteurs artificiels fonctionnant à l’essence et non pas au glucose, carburant du muscle strié naturel. Si on admet que ces technologies ne sont que des productions artificielles calquées sur celles utilisées par le vivant, il n’y a pas lieu d’avoir peur. On verra alors dans ce phénomène de société un énième avatar du rêve prométhéen et des craintes suscitées. Après avoir reçu des dieux l’art du feu, généré par la foudre, les hommes ont reçu de leur science l’art des nanotechnologies, calqué sur celui du vivant, cependant différent dans son essence, car le plus souvent, il utilise des dispositifs physiques, comme ce microscope à effet tunnel ou ces champs magnétiques, la Nature ayant trouvé depuis bien longtemps la technique pour manipuler l’atome et les exemples sont légion, depuis la molécule de fer insérée dans la porphyrine, elle-même assemblée dans l’hémoglobine jusqu’aux fascinants canaux ioniques membranaires assurant le transport des atomes chargés un par un.

 

 

Si les nanotechnologies se présentaient comme des doublures artificielles de processus naturels, il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter, hormis des questions banales - mais pas anodines - concernant l’impact de ces objets sur la santé humaine, le spectre de l’amiante étant évidemment présent. En fait, les principales craintes exprimées ne sont pas d’ordre sanitaire, mais social et politique. Les nanotechnologies présenteraient des dangers en matière de libertés publiques, renforçant les possibilités de contrôle et de surveillance. Qui dit surveiller dit observer, voir, transmettre. Nous voilà au cœur du problème. Si les nano-objets présentent un danger de ce côté, c’est parce qu’ils ont la possibilité de capter et de transmettre des informations, notamment par le biais du champ électromagnétique et des ondes utilisées. Ces objets peuvent communiquer avec des dispositifs centraux, terminal informatique, système d’espionnage, centrale policière, ou alors entre eux. Nous sommes tous habitués aux étiquettes magnétiques déclenchant l’alarme en passant un portique si le produit n’a pas été démagnétisé en passant à la caisse ; par contre, l’idée de pouvoir implanter une puce émettrice dans un individu paraît choquer, bien que ce ne soit là qu’une version améliorée du bracelet électronique en usage dans le champ de l’application des peines. Mais nous n’en sommes qu’au début d’un processus de conception d’outils inédits, dont on sait qu’ils intéressent de près les militaires et les pouvoirs politiques. Les sommes investies ne trompent pas sur les enjeux, laissant cependant indéterminées les fins. 450 millions de dollars, soit une moitié du total, ont été investis en un an aux Etats-Unis à des fins de « défense ».

 

 

Le champ des nanotechnologies, bien qu’imprévisible, doit faire l’objet d’une investigation philosophique. Comme le disait Deleuze, il appartient au philosophe de forger des concepts dès qu’une situation nouvelle se présente dans la société et le monde. Et c’est le cas de ces recherches qui, pourtant, ont déjà quelque ancienneté. Le problème ne se situe pas dans l’usage individuel des nanotechnologies mais dans le couplage de ces systèmes captant et échangeant des informations. Ce champ technologique artificiel se présente comme un monde métasensible, à côté du monde sensible au sein duquel les humains ont une expérience de plusieurs millénaires, partageant cet usage avec les animaux. Dans un monde naturel, les sens comme l’odorat, l’ouïe et surtout la vue, sont déterminants pour vivre, se nourrir, se reproduire et surtout échapper aux prédateurs. Ces mêmes sens ont été utilisés lors des guerres antiques, médiévales, modernes, y compris dans les deux grands conflits armés du premier XXe siècle. Mais peu à peu, l’usage d’instruments plus efficaces s’est généralisée. Pour la première fois, on a parlé d’un conflit virtuel pendant la guerre en Irak en 1991, en raison de la provenance des images obtenues par satellite. Au vu de la tendance actuelle, l’espèce humaine sera amenée à évoluer non seulement dans le monde naturel de ses ancêtres, mais dans un second monde sensible, avec des matériaux et des dispositifs invisibles mais pouvant communiquer, notamment par l’envoi de signaux hertziens, à partir de dispositifs macroscopiques comme les téléphones cellulaires, ou microscopiques comme les puces émettrices. De plus, des matériaux dit « intelligents » sont amenés à servir de second corps, artificiel, doué de fonctions relevant du sensible, mais produits de toutes pièces pour un usage spécifique.

 

 

Les craintes exprimées face aux nanotechnologies ne sont pas sans fondement, mais c’est à l’usage qu’on saura si elles se justifient, notamment quand le dispositif aura progressé pour prendre une forme avancée, susceptible de montrer la fulgurance de son efficacité. L’inquiétude est naturelle, elle correspond sans doute à la plongée dans un monde inconnu, avec ce sixième sens naissant, un sens de même nature que le visuel (avec lequel il partage l’usage du champ électromagnétique), mais invisible et supporté par un dispositif de reconnaissance intellectuel réalisé par ce qu’on doit appeler une matière cognitive artificielle. Un panoptique artificiel nous observe, sans que l’on soit mis entre quatre murs, comme dans la prison moderne, intégrant elle aussi un panoptique, ayant servi de matériau à Foucault pour décrire l’apparition des systèmes de surveillance. La différence étant que le panoptique était un objet visible, connu, intégré dans un système pénitencier, dont on pouvait connaître des gardiens, alors que l’hyper-panoptique cognitif ne se voit pas, et qu’on ne sait pas qui est derrière, enfin, disons qu’on soupçonne un système policier, mais rien de neuf hormis l’efficacité des instruments. Cela fait des décennies que nous sommes observés par des agences comme la NSA.

 

Pour l’instant, rien ne permet de dire si nos existences seront modifiées en profondeur avec cette utilisation d’un sixième sens matériel, à des fins pas forcément honorables, par quelques-uns, ce qui n’empêche pas les citoyens d’acquérir eux-aussi des objets pour contrer l’hyper-panoptique et jouer à la guéguerre cognitive. Je t’ai vue, puce électronique invisible, et je t’envoie un signal avec mon pistolet désactiveur acheté chez Car....ur ! A mon avis, l’humanité mérite un autre dessein, fait d’amour, d’art, de contemplation et d’inventions de situations littéraires, où se livrer est une dé-livrance et lire nous immunise du dé-lire.

 

 

D’où une question autrement plus subversive : peut-on se passer des nanotechnologies ? C’est la question qui arrive pour ainsi dire naturellement. Il est parfaitement concevable que ces technologies soient plus inutiles que dangereuses. Toute technique bénéfique à l’humanité se présente sous la figure de Janus, devenant maléfique si utilisée à mauvais escient. Mais dans un sens ou dans l’autre, cette technique apporte un progrès, dans l’exercice du bien ou du mal. Il n’y a donc rien à craindre des nanotechnologies, mais tout à craindre de l’homme qui les utilise ; inversement, ceux qui lancent ces projets ont tout à craindre du verdict final, le plus inquiétant qui soit pour ces scientifiques et politiques dévoués à l’utilitarisme ; les nanotechnologies sont inutiles ! Mais l’espoir est au rendez-vous, le système sait parfaitement persuader les usagers de l’utilité d’une multitude de gadgets supplétifs aux aptitudes techniques des humains. Enfin, s’il faut craindre quelque chose, ce serait plutôt les tendances politiques orientées vers la surveillance, l’asservissement, les velléités dominatrices et autres tyrannies contemporaines. Le principal danger pour l’humanité est l’homme, ne l’oublions pas.



201 réactions


  • Gadro 8 juin 2006 10:44

    Article intéressant, bien que parfois un peu technique pour qui a oublié ses cours de biologie.

    Par rapport à l’ouverture de Minatec à Grenoble, les tracts distribués par les anti-nano étaient assez confus et fourre tout : Il y avait une comparaison entre la dangerosité des particules rejetées par les voitures (elles aussi de taille nanoscopique) et les nanoparticules en passe d’être créees à Minatec... C’est pas vraiment la même chose... Bref, si je peux comprendre les craintes des anti-nano, servir un discours brouillé voire trompeur ne va pas les servir...


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 11:19

      Les craintes sont souvent le résultat d’un manque de connaissance.

      Dans La fin des Lumières de Darnton (chez Odile Jacob en poche), l’auteur évoque le triste sort d’un géomètre venu faire un relevé sur un clocher d’église et descendu au fusil par des villageois croyant avoir affaire à un jeteur de sort


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 11:24

      Cette phrase n’a rien de bête, elle est claire, évoque une configuration idéale. Les chercheurs affranchis de la main-mise de l’Etat, c’est un plaidoyer sensé il me semble, et je tenais à rajouter aussi que la recherche doit être affranchie de l’opinion publique, chose qu’on ne dit pas assez souvent. Cela dit, les citoyens ont le droit et le devoir d’exercer leur contrôle démocratique et raisonné sur le développement des recherches.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 11:26

      Une erreur d’aiguillage pour ce commentaire ci-dessus destiné au Marsu de l’Agora


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 11:16

      Merci pour cette appréciation et je tiens à préciser qu’en matière de pastis, je refuse qu’on me mette une nano-dose, ni une micro-dose d’ailleurs


  • toto (---.---.7.183) 8 juin 2006 10:58

    Bonjour, merci pour cet article. Je voudrais corriger un point que vous avez évoqué : un nanosystème ne pourra jamais émettre une onde électromgnétique du type radio pour communiquer avec un système extérieur. En effet, pour qu’un dispositif puisse émettre une onde életromagnétique d’une certaine longueur d’onde, il faut que ce système soit au moins de la taille de la moitié de la longueur d’onde. Or la longueur d’onde d’une onde radio est d’au moins de l’ordre du centimètre. Un nanodispositif de l’ordre du nanomètre ne pourra donc jamais envoyer des informations par le biais d’ondes radio.

    On constate encore une fois que la peur vient de l’ignorance totale en matière scientifique de la majeure partie de la population. Il faut absolument que les gens acquièrent une culture scientifique minimale pour comprendre le monde qui les entoure, et ceci n’est absolument pas hors de portée. Je vais donner des sites qui ont un contenu de qualité :

    http://www.canal-u.com/canalu/chainev2/utls/ : des conférences par des grands spécialistes, idéal pour le grand public.

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    http://nicolas.aunai.free.fr/cours/physique/index.htm

    http://www.sciences.ch/dwnldbl/telecharger.php3


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 11:15

      Une remarque, j’ai évoqué la possibilité pour ces objets de communiquer entre eux (en étant couplé au champ EM) , je crois savoir qu’une télécommande fonctionne avec des infrarouges qui utilisent le champ EM

      merci pour les liens scientifiques, un peu de culture sert les débats, c’est certain


    • toto (---.---.7.183) 8 juin 2006 12:00

      un nanosystème, de part ses dimensions ne peut communiquer qu’avec des ondes électromagnétiques dont la longueur d’onde est inférieure en gros au micromètre. Supposons que plusieurs nanosystèmes puissent communiquer entre eux par un tel rayonnement (de la lumière par exemple). On peut alors imaginer qu’ils vont avoir un comportement collectif pour pouvoir émettre une onde radio. Mais l’échange de lumière entre les nanosystèmes ne transporte pas de charge électrique. Le signal radio serait donc émis par la polarisation électrique synchronisée de tous les nanosystèmes. Or la différence de charge électrique entre les deux extrémités d’un nanotube ne peut en gros pas dépasser la charge d’un électron. Si on combine suffisamment de nanosystèmes pour avoir un centimètre de long, cela fait un moment dipolaire oscillant d’au plus 10^-21 V.m . Il peut émettre une puissance d’au plus 10^-20 W, ce qui totalement indétectable même pour une puce se trouvant à proximité...


    • toto (---.---.7.183) 8 juin 2006 12:27

      petite faute de frappe : le dipôle est de 10^-21 C.m


  • Mr Jo (---.---.205.47) 8 juin 2006 11:06

    C’est un peu toujours le même débat, des gens voudraient interdire une technologie qui pourrait être dangereuse si elle était utilisée avec de mauvaises intentions.

    Une voiture utilisée par quelqu’un de mesuré et bien intentionné ça va, mais dans les mains de quelqu’un d’inconséquent ou de mal intentionné ça devient une arme. Les nano objets c’est pareil, tout dépend de qui les utilise, dans quel but et avec quel cadre de sécurité, donc il faut déterminer un cadre éthique.

    Si on devait interdire toute avancée qui peut être potentiellement dangereuse entre de mauvaises mains la liste serait longue et surprenante.


    • Mr Jo (---.---.205.47) 8 juin 2006 11:07

      Article remarquablement construit ai-je oublié de préciser.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 11:28

      C’est en effet l’un des aspects qu’il faut signaler. En rappelant que la radioactivité sert aussi à soigner. Cela dit, un Ellul ne se contenterait pas de ces propos et verrait dans les technologies un levier de transformation de l’humain, chose que j’ai essayé d’évoquer en parlant d’un sixième sens artificiel ajouté aux cinq naturels du sensible


    • Mizo (---.---.84.218) 8 juin 2006 16:57

      TOUTES les découvertes ont été utilisées pour tuer les humains, les asservir... Ne jouons pas aux naïfs !


    • jebthebear (---.---.3.72) 9 juin 2006 12:01

      « TOUTES les découvertes ont été utilisées pour tuer les humains, les asservir... Ne jouons pas aux naïfs ! »

      merci de votre intervention Einstein... pffff

      Jeb


  • Marsupilami (---.---.46.38) 8 juin 2006 11:19

    Ouaf !

    "Il faut laisser la liberté aux chercheurs (dans l’absolu, le chercheur idéal devrait être autant un créateur qu’un individu éthique, responsable, affranchi de la mainmise de l’Etat autant que de celle de la populace).

    Quelle naïveté et quel mépris. Vu que l’absolu n’est qu’une vue de l’esprit, le « chercheur idéal » en question, cette icône angélique de la religion scientiste, n’est qu’un personnage de conte de fées.

    Dans la relativité du Réel, les chercheurs sont des gens comme les autres, animés des mêmes désirs et pulsions fondamentales que cette « populace » méprisée par l’auteur. Ils sont donc susceptibles comme tout le monde d’être motivés par l’ambition personnelle, l’appât du gain, l’envie de gloriole, la violence, la jalousie, l’ivresse du pouvoir, le goût de la manipulation, j’en passe et des meilleures. Les exemples ne manquent pas.

    Et je dois dire que j’ai cessé de lire cet article dès que j’ai lu cette phrase scandaleusement bête...

    Houba houba grrr...


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 11:25

      Cette phrase n’a rien de bête, elle est claire, évoque une configuration idéale. Les chercheurs affranchis de la main-mise de l’Etat, c’est un plaidoyer sensé il me semble, et je tenais à rajouter aussi que la recherche doit être affranchie de l’opinion publique, chose qu’on ne dit pas assez souvent. Cela dit, les citoyens ont le droit et le devoir d’exercer leur contrôle démocratique et raisonné sur le développement des recherches.


    • Marsupilami (---.---.46.38) 8 juin 2006 11:51

      Ouaf !

      @ Bernard Dugué

      « Cette phrase n’a rien de bête, elle est claire, évoque une configuration idéale ».

      Oui, mais justement, cette configuration idéale n’existe pas, puisqu’elle n’est qu’idéale. Dans la réalité non-idéale, les chercheurs (qui ont les mêmes qualités et défauts que tout le monde, et sont donc faillibles) travaillent en connexion étroite avec les Etats, les grandes entreprises industrielles et les laboratoires pharmaceutiques, et les dirigeants des Etats sont élus par la « polulace » qui peut leur demander des comptes dans un régime démocratique.

      Tout est lié, et la figure quasi-suplicienne du chercheur austère faisant le bien d’humanité dans la tour d’ivoire studieuse de son laboratoire n’est qu’une pure icône scientiste qu’on ne rencontre presque jamais dans la réalité.

      Et j’ajoute que je ne critique pas la recherche : je me contente de dézinguer un mythe scientiste, c’est tout.

      Houba houba !


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 12:03

      @ Marsupilami

      L’idée parfaite est claire mais elle n’existe pas dans le réel, elle a disons un usage régulateur comme dirait Kant. Je connais suffisamment les scientifiques pour savoir leurs faiblesses. Il n’y a aucune connotation scientiste dans mon propos, je veux juste dire qu’il faut laisser des degrés de liberté aux chercheurs, les défendre contre les manoeuvres hors de la critique, avec deux écueils, les puissances étatiques hors contrôle et la masse ignorante (voir le cas du géomètre des Lumières cité plus haut, à ce compte-là, on devrait interdire aux scientifique l’entrée des labo parce que les gens ont peur ? )


    • Daniel Milan (---.---.168.130) 8 juin 2006 12:06

      Alors le Marsu, toujours en chasse de chimères ?


    • Marsupilami (---.---.46.38) 8 juin 2006 12:28

      @ Bernard Dugué

      Ouaf !

      « Voir le cas du géomètre des Lumières cité plus haut, à ce compte-là, on devrait interdire aux scientifique l’entrée des labo parce que les gens ont peur ? »

      Je n’ai rien dit de tel et l’histoire du géomètre est savoureuse (lire aussi sur ce sujet l’excellent Le mètre du monde de Denis Guedj).

      Il n’est évidemment pas question de cesser la recherche parce que des gens ont peur de l’inconnu. Encore une fois, je ne critiquais nullement la recherche scientifique, je rappelais seulement que les chercheurs ne sont pas de purs esprits habités par une noble mission de servir l’humanité souffrante mais des gens comme les autres dont il faut contrôler un minimum les activités (cf. les chercheurs qui ont collaboré enthousiastement avec le IIIe Reich). Ah zut, c’est moi qui franchis le point Godwin...

      Ça doit être à cause du post de Daniel Milan.


    • Mizo (---.---.84.218) 8 juin 2006 16:26

      C’est quoi, cette mystification de la « liberté » des chercheurs«  ? De nos jours, les chercheurs ont de moins en moins de liberté, ce sont les »directeurs" qui font ce qu’ils veulent... à savoir, exécuter les consignes et plaire aux multinationales.

      La recherche, même publique, se trouve de plus en plus sous contrat privé. Ce qui limite jusqu’à la liberté de publication traditionnelle de la recherche publique.

      Pour ne pas parler des recherches classées ou sous regard militaire, etc...


    • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 8 juin 2006 19:15

      C’est vrai qu’il faut casser le mythe du chercheur indépendant travaillant à son propre compte pour le pur plaisir de la science... Ce type de chercheur existe toujours un peu, mais c’est une espèce en voie de disparition... Le CNRS est devenu une machine à contrats, avec les industriels et assez souvent des organismes militaires. Alors, oui, ça peut fait peur. Mais il faut bien avoir conscience qu’une technologie comme les écrans plasma a équipé des appareils militaires, avant d’être suffisamment rentable pour le grand public.

      Le métier de scientifique n’est pas fait pour les angélistes antimilitaristes, toute découverte scientifique peut servir pour des technologies de vie et des technologies de mort. Einstein s’en était voulu dans son testament du fait que la physique nucléaire ait pu déboucher sur l’arme atomique mais à côté de cette application désastreuse, cette science a aussi permis le développement d’une source d’énergie alternative, et de techniques d’observations médicales...

      Pour rejoindre les propos de Bernard Dugué, la contestation anti-nano est surtout renforcée par cette crainte qui existe vis à vis des élites : y a-t-il encore une éthique quelque part ou tout le monde n’est assoiffé que par le profit ???


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 20:51

      Les anti-nanos me semblent avoir une double crainte, face aux élites mais aussi au fait que ces élites maîtrisent un savoir-faire qui échappe aux citoyens. Hélas a-t-on le choix ? Quand on monte dans un avion on est obligé de faire confiance au pilote. En matière de science et politique, la confiance s’effrite.


    • machinchose (---.---.129.40) 8 juin 2006 23:40

      ce n’est pas parce qu’on fait confiance au pilote qu’on ne tient pas à controler ou il va...


    • Roland (---.---.247.204) 10 juin 2006 19:18

      viandes avariées .....


  • faxtronic (---.---.127.82) 8 juin 2006 11:29

    A marsupilami,

    Toi aussi tu t’arrete de lire lorsque la phrase devient bete a souhait. Les nanotechnologies font peur. Il faut expliquer mais pas essayer de debattre sur l’irrationnel. Cela me fait penser aux OGM. L’erreur serait de considerer avec interet lea arguments anti-nano, car cela leur confere une importance, alors que ce n’est que du bruit, de la folie.


    • Marsupilami (---.---.46.38) 8 juin 2006 11:40

      Ouaf !

      Je ne suis ni pour ni contre les nanotechnologies : dans le domaine des sciences & techniques, depuis toujours, tout ce que l’Homme peut faire, il le fait de toute façon, pour le meilleur et pour le pire. Donc les nano c’est comme les OGM : ça pouvait se faire, ça a été fait et ça se fera.

      Je voulais juste attirer l’attention sur le fait qu’idéaliser la figure du chercheur « grand homme humble bourré d’éthique au service de l’humanité » était un conte de fées scientiste, et que le fait de traiter tous ceux qui ne sont pas des chercheurs scientifiques de « populace » est le signe d’une morgue insupportable et anti-démocratique.

      Houba houba !


    • faxtronic (---.---.127.82) 8 juin 2006 11:44

      Pas vraiment, et heureusement. Il y a des commissions d’ethique dans le monde scientifique, et les millions d’euros ne viennent pas comme cela sur un coup de tete d’un scientifique.


    • Mizo (---.---.84.218) 8 juin 2006 16:33

      Les « commissions d’éthique », c’est pour montrer patte blanche.

      Au début, ça fait un peu de tapage mais ensuite, qui peut vraiment contrôler ce qui se fait en collaboration avec une multinationale, ou en son sein, ou avec l’armée... ?

      Il y a le secret industriel, le secret militaire... plus la « simple » ambition personnelle des membres du sommet des hiérarchies.

      Où étaient les commissions d’éthique lors des bombes d’Hiroshima et Nagasaki, ou des retombées radioactives de Tchernobyl, ou dans l’affaire de l’amiante de Jussieu, ou lors du tapage publicitaire sur les prétendus résultats du groupe de Séoul concernant le clonage des cellules souches humaines, etc... ???


    • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 8 juin 2006 19:17

      Ce qui fait peur aussi, c’est vrai, c’est le secret défense qui entoure certains projets. Ceci dit, c’est assez rare, je n’ai vu qu’une seule thèse classée confidentielle sur une vingtaine, le but d’un chercheur, c’est aussi de publier ses résultats, donc le secret défense a ses limites...


    • machinchose (---.---.129.40) 8 juin 2006 23:55

      Je suis heureux de retouver un Marsu combatif ici.

      J’invite à lire le livre de Jean-Pierre dupuy « pour un catastrophisme éclairé »... Un des très rares philosophe à penser le risque, la recherche cité au début de l’article.

      J’aurais bien aimé savoir ce que Dupuy pense de cette posture de la perfection du chercheur qui voudrait un peu s’affranchir du controle... Ceci dit je souscris totalement au fait que le principal danger c’est l’homme mais pour que celui ci soit controlé mieux par les autres hommes encore faudrait il que ces derniers aient droit à un débat minimal sur ce qu’on se propose de leur faire.

      c’est un peu facile de déplorer d’un coté l’ignorance et de souhaiter de l’autre que les chercheurs restent tranquilles dans leur coin... (avec quel argent ?)


  • tintin (---.---.188.169) 8 juin 2006 11:33

    Non, à ce niveau ,ces nouvelles tehnologies doivent faire l’objet d’un débat public , informé, bien sûr. C’est par excellence un choix de société, donc un problème politique, au sens noble du terme. Je vous renvoie à l’article « nanotechnologie » sur Wiki, qui me semble poser assez bien le problème...http://fr.wikipedia.org/wiki/Nanotechnologie

    Il ne faut JAMAIS laisser aux SEULS experts et chercheurs les CHOIX qui conditionnent l’avenir...


    • faxtronic (---.---.127.82) 8 juin 2006 11:46

      Travailler sur les nano-objets ne va surement pas revolutionner l’avenir. Le changer un peu mais pas le conditionner. L’avenir n’appartient pas aux scientifiques, mais aux societes humaines. Elles feront ce qu’elle veulent des progres technologiques. Tiens cela te dirait des tanks solaires, pour combattre sans petrole ?


  • faxtronic (---.---.127.82) 8 juin 2006 11:41

    Le debat public informe serait l’ideal, mais cela n’existe pas. Il y aura toujours un gourou qui avancera facilement des arguments debiles, qu’un scientifique mettra des heures a demonter, avec un langage scientifique toujours prudent car la science est prudente et souvent incompressible pour le citoyen lambda. Si le scientifique dit « non c’est faux », alors il sera pris pour un arrogant ou quelequ’un qui cache quelque chose. Si ce n’est pas un scientifique alors il sera facile de detruire sa credibilite : il est plus facile de dire : « Attention, nano-particule va declencher catastrophes, flicage et facher Grand Zozo », que demontrer l’inverse. Non, pas de debat publique.


  • pingouin perplexe (---.---.56.30) 8 juin 2006 11:45

    Excellent article. La démarche est très bien documentée, et les quelques passages d’allure science-fictionnesque servent très bien, et à mon avis, tout à fait délibérément, une réflexion philosophique et éthique de qualité. Les maîtres-mots : lire nous immunise du dé-lire. A cela, l’envie me vient de commenter par un « vous voulez rire, Monsieur Feynman ». Dans tous les cas, votre remarque à propos de la figure de Janus évoque à mon avis quelque chose de tout à fait prégnant au niveau du questionnement bénéfice/risque dans le contexte de la capacité techno-scientifique contemporaine. A mon avis, le pari que vous faites, est bien celui de la compréhension comme facteur propice à la réduction des facteurs de risque. Si tel est le cas, je souhaite que vous ayez raison, et que l’Homme ait encore les moyens de tirer les leçons de l’Histoire.


  • Marie Pierre (---.---.1.16) 8 juin 2006 12:11

    « Que ce projet fasse l’objet de financements publics est une autre affaire, qui concerne cette fois politiques et citoyens, parce que la société est demandeuse dans de nombreux domaines, et définir les priorités de financement nous concerne tous. »

    Je ne reviens pas sur votre phrase du chercheur idéal dans l’absolu face à la populace, qui me hérisse, mais sur la suite.

    Pensez-vous réellement que les citoyens sont consultés ? Aient leur mot à dire ? C’est faire preuve soit de naïveté, soit d’un esprit de propagande.

    Les chercheurs sont en fait soumis aux pressions politiques qui leur imposent une orientation, une obligation de résultats en quelque sorte, conforme à leurs objectifs. De trop nombreux chercheurs ne remettent pas cela en cause, on est loin de votre idéal.

    Pressions politiques ou financières.

    Quant à la personne qui parle de comité d’éthique, ça me fait bien rire. Si la Défense est concernée par un projet de recherche, quid du fameux comité ?


    • Marsupilami (---.---.46.38) 8 juin 2006 12:40

      Ouaf !

      @ Marie-Pierre

      Dans le cas des chercheurs travaillant pour la Défense Nationale, il est évident que le CCNE cède immédiatement le pas devant les Conventions de Genève, bien entendu...

      Ite missile est !

      Houba houba !


    • faxtronic (---.---.127.73) 8 juin 2006 13:23

      Que les citoyens aient leur mots à dire pour l’utilisation d’une technologie, OK. Pour le developpement non, car le developpement c’est en fait la liberté du chercheur. Pas de pression, ni politique, ni citoyenne. Que crois-tu, qu’il suffit qu’un groupe de pression decide de quelque chose pour que cela existe. Et bien non. Il faut qu’un chercheur ou une equipe de chercheurs ait envie de le faire et puisse financierement et structurellement le faire.

      Quand au financement publique ou privée, c’est aussi un choix de société. Soit tu veux que la technologie soit publique, donc financement publique, soit tu veux que la technologie soit privée et donc financement privé. Mais une technologie privée appartient a quelqu’un, et il fait ce qu’il veut avec. Ne pas venir se plaindre si apres les medicaments sont cheres ou que les technologies soient utilisées a tort et a travers. Financement publique ou non, ça c’est un debat de société, le seul valable a mon avis


    • jebthebear (---.---.3.72) 9 juin 2006 13:55

      « Pensez-vous réellement que les citoyens sont consultés ? Aient leur mot à dire ? C’est faire preuve soit de naïveté, soit d’un esprit de propagande. »

      non, et c’est tant mieux. Pourquoi voulez vous consulter qqun qui ne comprend rien a ce qu’on raconte ? Il n’y a qu’a voir avec les OGM !

      Aurions nous du demander l’avis de mon concierge ou de l’agent des postes pour savoir si l’on devait continuer les experiences sur les écrans plasma a l’époque ?? (« pla quoi ? ») Si aujourd’hui on sait a quoi cela ressemble, il y a 20 ans, j’imagine la tete des gens en entendant parler d’« écran plasma » (« plasma » = imaginaire du corps humain avec ses boyaux etc : faire des TV avec des humains ?? Mais ca va pas ?!)

      De meme, pour reprendre l’exemple du testament d’Einstein, il est aisé de le critiquer aujourd’hui vis a vis d’Hiroshima et Nagasaki, mais il n’a pas fais ses recherches en ce sens !! Parceque les « citoyens » comme vous dites vous ressortent toujours les memes exemple concernant le pere Albert : la bombe A... Ils ne savent pas du tout (et s’en foutent, disons le) quelles sont les avancées dantesques qui ont été réalisé en médecine, pour ne citer que cette branche, grace a lui, indirectement...

      Le vrai probleme est ce que l’humain fait de ces technos (l’humain en question n’étant pas le chercheur l’ayant trouvé), et on sait comment l’humain est quand il veut... A nous de voter pour les dirigeants que nous trouvons les plus aptes a ne pas déconner avec (utopiste dites vous ?). Il est trop facile de dire « stop, ca pourrais etre dangereux » : interdisons alors les automobiles (trop de morts), Internet (les terroristes s’en servent ! Mon Dieu !), le café, les prises électriques etc...

      Jeb

      PS : vous voyant venir, je précise que je n’ai rien contre les concierges ni les receveurs des postes smiley Ce sont des exemples !


  • dtrosset (---.---.5.58) 8 juin 2006 12:21

    Excellent. Merci. Cependant la ou le parallele me derange avec les OGM, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, les nanoteck en sont encore au stade de recherche, alors que les OGM en sont au stade de production de masse.


  • (---.---.183.248) 8 juin 2006 12:55

    Quand le dernier arbre sera abattu, La dernière rivière empoisonnée, Le dernier poisson pêché, Alors vous découvrirez Que l’argent ne se mange pas.


    • faxtronic (---.---.127.73) 8 juin 2006 13:15

      rapport avec la choucroute ?


    • (---.---.54.18) 8 juin 2006 13:24

      le problème avec les gens de votre accabit, c’est que vous vous cachez derrière la science pour faire n’importe quoi !

      Non seulement, vous êtes malhonnètes car vous faites passez les ammplications technologiques à la solde des multinationnales pour de la recherche fondamentale !

      Or, un scentifique honnète et COMPETENT ne travaille pas sur des a priori mais sur tous les présuposés !

      Comme le professeur Pélérien en son temps, vous êtes plein de certitudes !

      Questions :

      1. A quelle multinatonnale êtes vous liée ? Labo ? Arme ? ...

      2. Combien êtes vous rémunéré par ces firmes qui ne cherchent qu’à tirer des avantages financiers d’applications bidons et dangereux ?

      3. Quelles sont les études indépendantes qui vous permettent de dire qu’il n’y a et n’aura auncun problème ?

      4.Quelles sont les conséquences pour le long terme de ces pertubateurs de vie et de biodiversité nommés atomes ?

      5. Quelles sont les applications militaires prévus pour être appliquées aux populations civiles : Epidémies, guerres, empoisonnement ?

      6. Sur qui sont testés ces nanoss-poisons ?

      7. Pour l’instant, vos affirmations ne relèvent que de voeux pieux ! Tels des gourous, vous criez au loup dès qu’on met le doigt sur les problèmes que vous balayez de la main PAR IGNORANCE !

      8. Sur quoi vous basez vous pour décider qu’il n’y aura aucu impact sanitaire ?

      9. Pour finir, Le nuage de Tchernobyl, sans conséquence ; ceux qui disaient qu’il y avait un problème, c’était la populace ignorante ! résultats, cancers de thyroide !

      Produits chimiques ! pas de souci ! on est face à uncoktail chimique qui pertube la vie et crée de plus en plus de problèmes de santé publique !

      Radioactivité, nucléaire, dioxines, pas de problèmes au début ! vous scientifiques contrôliez tout ! maladies, cancers....

      Rayonnements electromagnétiques, de plus en plus de problèmes ! En france, on est dans un maquis législatif inique tandis que d’autres pays européens, des solutions sont trouvées. En france, des scientifiques continuent de dire qu’il n’y a aucun problème.

      Ogm ; une des pires calamités génétiques que des fous aient balançés dans la nature.

      Vous n’êtes pas des scientfiques ! Vous souillez cette noble profession, en protituées de multinationnales qui vous manipulent comme des pantins.

      Sinon, si il n’y a aucun problème, pourquoi classer systémétiquement les personnes qui vous posent des questions comme des ignorants ?

      Que cherchez vous à expliquer ? vous passez votre temps à claironner : ah ben vous êtes par pour,a lors vous êtes contre le progrès ! quelesprit scientifique !


    • Marie Pierre (---.---.40.12) 8 juin 2006 13:25

      Ouais... reprise d’un post dans un fil sur Chavez....


    • toto (---.---.7.183) 8 juin 2006 13:51

      évitez ce genre de commentaires qui ne font qu’étaler votre incompétence. Vous ne connaissez rien à la science. La science, c’est la rigueur, la réflexion, l’objectivité, la reproductibilité des expériences, l’esprit critique.

      je crois le le clou de votre post c’est la phrase : 4.Quelles sont les conséquences pour le long terme de ces pertubateurs de vie et de biodiversité nommés atomes ?

      savez-vous seulement ce qu’est un atome ? savez-vous que votre corps est à 100% constitué d’atomes ?

      alors avant de traiter les scientifiques de grands méchants cupides, retournez à l’école et évitez d’insulter ce que vous ne comprendrez sans doute jamais.


    • (---.---.54.18) 8 juin 2006 14:19

      ah ben, nous y voilà ! vous n’avez fait aucune étude pour être constitué d’atomes tout comme moi !

      Donc, POUR VOTRE GOUVERNE, enfoncez bien dans votre crâne que je donnerais MON avis et comme je le voudrais !

      L’atome de mon corps ou du votre n’est absolument pas le même que celui que vous bricolez dans vos laboratoires !

      Pour Preuve, je donne un exemple : on a créer des hormones artificielles qui pertubent aujord« hui la vie ! Et pour mettre ces hormones sur le marché, on a dit : ah ben c’est pareil que les hormones naturelles ! preuve est faite aujourd »hui que non seulement, ces hormones sont cancérigènes, mais qu’elles sont un véritable désastre écologique !

      VOUS NE SAVEZ RIEN DE PLUS QUE MOI ! et n’essayez surtout pas de m’intimider !

      Répondez surtout à la question avec des arguments honnètes pour UNE fois !

      En quoi la recherche fondamentale est elle différente de la recherche appliquée ? pourquoi faites vous passez ces applications pour de la recherche ? quelles sont les collusions entre des gens qui se disent chercheurs, les lobbys et les multinationnales quine que faire de la santé publique ?

      En quoi, vous vous trouveriez logique de monter dans un taxi ! Vous indiquez l’endroit X ou vous voulez vous rendre !

      Le dit Chauffeur, vous dit : ah je sais y aller ! il n’y a aucun problème.

      En chemin, vous vous rendez compte que non seulement, il ne sait pas où il va, mais surtout qu’il ne maîtrise pas si bien la conduite de son véhicule !

      Vous qui parlez de rigueur que diriez vous si en lui posant la question : mais êtes vous certain de savoir où vous allez ? il vous réponde « vous n’avez pas de voiture » Taisez vous !

      Allez, reconnaissez que vous êtes INCAPABLES de répondre aux questions posées, vous, détenteur et maître du savoir !

      Vous auriez pu botter en touche comme votre collègue marie pierre !

      Un autre exemple : des scientifiques ont claironné partout et pendant des decennies, qu’il n’y avait aucun problème avec la cigarette ! voyons où on en est aujourd’hui ! ce truc tuait même des gens ne fumant pas !

      Alors, votre rigueur ne fait pas de vous un scientifique honnète ! votre savoir est à la solde de multinationnales pour lesquelles vous vous prostituez pour des raisons financières ! Alors, votre école, vous pouvez vous la mettre où je pense, sachant en plus que je n’ai aucune leçon à recevoir d’ingnorants MALHONNETES comme Vous smiley


    • faxtronic (---.---.127.73) 8 juin 2006 14:27

      CQFD, le debat public est inutile, car il n’y a pas d’interlocuteurs valables, seulement des gens qui veulent donner leur avis.


    • Marsupilami (---.---.46.38) 8 juin 2006 14:40

      Ouaf !

      Vrai propos de chiantiflic plein de morgue dédaigneuse. J’ai l’impression que ton cerveau n’est pas composé à 100 % d’atomes, mais de sauce blanche. Oui, je sais (ne me fais surtout pas la leçon), les atomes grouillent comme des poux organisés dans la sauce blanche bourrée de molécules, etc., et alors ?

      Le scientisme que tu représentes n’est qu’une vulgaire religion des temps modernes, avec ses mythes, ses croyances aveugles, ses icônes, son bourrage de crânes, ses gri-gris, son fétichisme technologique.

      Il ne dispense pas l’humanité de réflexions épistémologiques, philosophiques et métaphysiques.

      Houba houba grrr...


    • Adolphos (---.---.59.170) 8 juin 2006 16:56

      « Il ne dispense pas l’humanité de réflexions épistémologiques, philosophiques et métaphysiques. »

      Merveilleuse « réflexions », qui ont conduit au Nazisme, au Facisme et au Socialisme.. C’est sur, la science ca fait peur en comparaisons...


    • (---.---.204.50) 8 juin 2006 18:11

      Mon Cher ToTo je ne suis pas scientifique au sens que vous paraîssez l’entendre mais je dois dire que votre réponse corrobore parfaitement l’inquiétude du posteur précédent.

      Les connaissances ne vous donnent aucun droit sur les capacité d’un tel ou autre à disserter sur un sujet qui, de plus, concerne beaucoup plus les domaines philosophiques civiques et societaux que la science à l’état pur.

      Il est bien plus sain d’être benêt et curieux que savant et buteux...

      Et dans la mesure où les « savants » jouent les apprentis sorciers, chaque jour, ne vous étonnez donc pas que parfois certains buchers soient jusrement levés.

      Et qu’à tord ou à raison les flammes que vous créaient dans vos labos ont souvent plus d’impactes morbides que n’en aurait la juste suspicion du quidam...


    • axion (---.---.174.250) 9 juin 2006 08:39

      Evidemment, pour connaître les résultats à long terme d’une découverte ou d’un progrès, il faut faire bcp de recherches, donc mettre bcp de chercheurs au travail.

      L’incompréhension est non seulement scientifique, mais aussi épistémologique.

      En fait, c’est drôle.

      Le débat publique serait tout aussi drôle, rien ne serait jamais fait, et les chinois feraient toutes les découvertes.

      Ah ! Le mythe de la démocratie participative pour solution universelle ! Illusion, quant tu nous tiens !


    • jebthebear (---.---.3.72) 9 juin 2006 14:03

      « L’atome de mon corps ou du votre n’est absolument pas le même que celui que vous bricolez dans vos laboratoires ! »

      tout est dit ! Retournez au... lycée boucher les trous béant de votre culture générale ! C’est aussi pourquoi il est inutile de demander l’avis des gens, car on fini toujours par avoir des réactions comme les votre, celles d’incultes finis...

      Ca doit etre interessant de discuter avec vous...

      Jeb


    • machinchose (---.---.129.40) 12 juin 2006 07:40

      Ah cher Axion qui écrit : « Le débat publique serait tout aussi drôle, rien ne serait jamais fait, et les chinois feraient toutes les découvertes. »

      Saloperie de démocratie hein ? ah ces cons ! Au moins en dictature on fait ce qu’on veut !

      On teste comme on veut, on impose ce qu’on veut il suffit simplement de chercher sur ce qui rapporte et hop pas ces emmerdeurs de l’éthique !


    • axion (---.---.174.250) 4 août 2006 22:21

      En tout cas, si les chercheurs ne cherchaient que là où le consensus d’une population demandait de chercher, et bien ...

      on ne trouverait pas grand chose.

      Par définition de ce qu’est une découverte.

      Les découvertes sont des accidents, ou des intuitions géniales.

      Le consensus d’une population évitera les deux avec une puissance inégalée.

      Les découvertes ne sont pas démocratiques, et ne le seront jamais.

      Vouloir mouler le principe de recherche dans celui de la démocratie est une aberration.

      C’était le sens de mon propos.

      Mon propos n’était pas de dénigrer le principe de la démocratie, mais d’en définir ses limités en terme d’efficacité. Et pour moi, une recherche démocratique est probablement la moins efficace des recherches.

      Un bon principe politque peut se révéler mauvais dans d’autres domaines d’activité humaine.

      Cirez-vous vos chaussures avec du café, selon le principe que vous aimez bien le café ?

      Alors pourquoi vouloir appliquer une démarche démocratique sur une activité qui en pâtira ?

      La démocratie n’est tout simplement pas la panacée, ni même la moins mauvaise de toutes les solutions à tous les problèmes.

      La démocratie est parfois une plus mauvais solution que d’autres solutions à un certain type de problèmes (auxquels elle n’est pas adaptée). C’est, à mon avis, le cas de la recherche.


  • Roland (---.---.107.124) 8 juin 2006 13:49

    « s’il faut craindre quelque chose, ce serait plutôt les tendances politiques orientées vers la surveillance, l’asservissement, les velléités dominatrices et autres tyrannies contemporaines. Le principal danger pour l’humanité est l’homme, ne l’oublions pas. »

    Oui vous avez raison, c’est tout à fait ça. Et c’est sans doute à long terme et de loin le plus grave danger qui plane sur l’humanité, les êtres, les valeurs, et la Civilisation dans sa totalité.


    • (---.---.54.18) 8 juin 2006 13:53

      ce qu’il oublie de dire, c’est que les nanopoisons, font partie de ce plan totalitaire global !


    • faxtronic (---.---.127.73) 8 juin 2006 14:24

      nano-poisons ? : vous êtes cinglé.


    • (---.---.54.18) 8 juin 2006 14:48

      Je dis et je redis N A N O P O I S O N

      ce que je trouve atterrant, c’est que ce sont les mêmes réponses qui ont été faites pourle ncléaire, la radio activité, les rayanoments electromagnetiques, les OGM, les vaccins, les médicaments à effet seconadaires grave (Vioxx.......) !

      C’est très rassurant !

      En lieu et place de science, vous proposez un plan marketing pour faire avaliser par l’opinion publique vos technologies dévastatrices que vous ne maîtrisez même pas !


    • Gnole (---.---.192.187) 8 juin 2006 15:56

      Les moléculo-poisons étant absolument efficaces et les nano-poison n’existant que dans certains esprits embrumés de trops de lecture de science fiction sans en faire la part.

      Ca veux rien dire nano-poison... un poison de la taille du nanomètre ???? L’ion K+ est un poison mortel si injecté dans le sang suffisament concentré, le plomb, l’arsenic, le mercure et autres sont aussi des poison et ils ne sont composés que d’un seul atome... on peux rien faire de plus petit comme poison alors les délires de nano-poisons et autre petits robots microscopiques qui viennent nous perforer le cerveau !!!


    • Adolphos (---.---.59.170) 8 juin 2006 16:55

      Et le NANO CERVEAU ? On en parle pas encore, mais il existe !


    • bernardo (---.---.100.34) 8 juin 2006 17:34

      Vous précisez que la rigueur scientifique devrait avoir la pureté de la blancheur virginale (pureté, blancheur, virginale, blanc, et on admire les pléonasmes !!!) du fier paladin pourvu de toutes les qualités morales....c’est beau ! c’est un air pur et vivifiant ! c’est une utopie ! Et vous êtes tellement dans votre bad trip sur les nanotech que vous mêmes, faites un présupposé en parlant de « nano poisons » : expliquez moi, démontrez moi de manière rigoureuse et scientifique pourquoi l’ensemble des nano particules doit être qualifié de produits toxiques pour l’homme...Apportez moi LA preuve et LA démonstration scientifique de cette équation.

      Non ?

      Vous ne pouvez pas ?

      Comme c’est dommage... vous êtes bien éloigné de la rigueur nécessaire à la recherche scientifique, en fait, ce que vous dites ne sont que pures assertions gratuites, des généralités qui n’ont qu’un seul résultat, démontrer non seulement votre ignorance, mais encore, votre incapacité a pouvoir jouer le rôle de contradicteur dans un débat. L’ouverture d’esprit, ca n’a jamais fait de mal a personne...

      J’oubliais un conseil pour lme nucléaire, arrêtez votrez ordi malheureux, il fonctionne grace a l’energie électrique produite par les centrales nucléaire !!!!


    • zoï (---.---.58.60) 8 juin 2006 18:00

      A lire certains de vos commentaires, Mr Adolphos, je m’aperçois que vous avez quelques connaissances expérimentales en matière de « nano cerveau ».


    • Teufel (---.---.155.83) 8 juin 2006 18:10

      Pour avoir « fréquenté » Adolf depuis des mois (hélas !), je puis vous dire que sa « pensée »(ou ce qui en fait office) ne dépasse pas celle d’un enfant de l’école primaire, et encore...Je rougirais d’avoir un enfant qui « raisonnerait » comme lui...


    • Emile Red (---.---.204.50) 8 juin 2006 18:16

      Oui Adolph çà existe achète un mirroir et admire toi


    • Hakim I. (---.---.29.92) 8 juin 2006 18:17

      Adolphe ! vas faire tes devoirs et arrête de jouer avec ton ordi !


    • tintin (---.---.155.83) 8 juin 2006 18:51

      Excellent, Hakim ! continue..


    • Adolphos (---.---.59.170) 8 juin 2006 20:05

      Tiens, ceux qui se sont reconnu sont plus nombreux que prévu !


    • Jojo2 (---.---.191.132) 8 juin 2006 22:39

      « Et le NANO CERVEAU ? On en parle pas encore, mais il existe ! »

      Oui. Adolphos...


    • jebthebear (---.---.3.72) 9 juin 2006 14:15

      "Je dis et je redis N A N O P O I S O N

      ce que je trouve atterrant, c’est que ce sont les mêmes réponses qui ont été faites pourle ncléaire, la radio activité, les rayanoments electromagnetiques, les OGM, les vaccins, les médicaments à effet seconadaires grave (Vioxx.......) !"

      Non !! On vous a pas dit ??? Superman et Hulk n’existent pas ! Désolé de vous l’apprendre (je me rappel de la fois ou j’ai su pour papa noel.... j’étais retourné...) : et non ! On a pas encore trouve de truc pour vous faire devenir tout vert et super balèze... Mais rassurez vous, une prochaine « nano techno » y arrivera, c’est sur (vu que les ciniques scientifiques a la solde de néo-nazis américano-russes ne pensent qu’a nous empoisoner et devenir les maitres du monde)

      Jeb, combatant de la conneries humaines sous toutes ses formes


  • Adolphos (---.---.59.170) 8 juin 2006 13:55

    « Comme le disait Deleuze, il appartient au philosophe de forger des concepts dès qu’une situation nouvelle se présente dans la société et le monde. »

    On pourrait pas plutôt demander à des gens compétant pour une fois ?


  • Mizo (---.---.84.218) 8 juin 2006 14:43

    La propagande scientiste à outrance nous submerge depuis le XIX siècle : la science devrait sauver le genre humain, lui procurer un bonheur infini, etc...

    Mais, à y regarder de plus près, on constate que la science et la technologie font partie des outils de domination au service des riches.

    Il suffit de lire l’article d’hier « Les rois du monde » :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=10310

    pour comprendre qui, aujourd’hui, est en mesure d’exploiter les avancées scientifiques et technologiques. Ce n’est pas le peuple, mais une infime minorité qui s’en servira pour renforcer son pouvoir.

    Depuis deux siècles, il y a eu des avancées scientfiques et technologiques sans précédent : à quoi ont-elles servi ? Un peu à nous aider à mieux vivre, à cause des acquis du mouvement social. Mais surtout à aider les puissants à faire des guerres, massacrer des populations... A-t-on si facilement oublié les bombes d’Hiroshima et Nagasaki, par exemple ?

    Les nanotechnologies, comme le clonage humain, peuvent à terme servir à réaliser les plus folles ambitions de quelques oligarchies assoiffées de pouvoir. Contrôler les individus et les groupes humains, voire même diviser l’humanité en castes génétiques (la fin de l’espèce humaine telle que nous la connaissons !), et on peut en imaginer bien d’autres...

    Certes, dans une société sans classes sociales, sans amibitions de pouvoir... les choses pourraient être très différentes. Mais nous en sommes très loin.


    • Mizo (---.---.84.218) 8 juin 2006 14:51

      Ajoutons à ces considérations le manque de transparence qui a toujours caractérisé la recherche scientifique et technologique aux enjeux dits « stratégiques ».

      Cette opacité est à présent aggravée par la tendance générale à la privatisation de la recherche et son intégration avec le dispositif industriel des grandes multinationales.

      Une opacité rendue d’autant plus facile qu’un grand fossé se creuse entre une « couche supérieure » de mandarins de la recherche avec un pouvoir et des privilèges qui ne cessent de croître, et une majorité de chercheurs asservis par ces mandarins et dont la situation ne cesse de se dégrader : précarité, perte d’autonomie, perte d’emprise sur la stratégie globale des programmes...


    • Adolphos (---.---.59.170) 8 juin 2006 16:54

      « Un peu à nous aider à mieux vivre, à cause des acquis du mouvement social. Mais surtout à aider les puissants à faire des guerres, massacrer des populations... A-t-on si facilement oublié les bombes d’Hiroshima et Nagasaki, par exemple ? »

      Un peu ??? Nan mais, qu’est-ce qu’il faut pas entendre !

      Quand à nagazaki, si tu aimes les fachistes, je comprend que tu ne sois pas pour, mais justement, grâce à cette merveilleuse invention on a écraser le facisme sans douleur. Ah, c’est sur que toi tu préféres tuer du fachiste à la baïonette, certainement ! Tu trouve ca plus rapide et plus propre, sans doute ?


    • jebthebear (---.---.3.72) 9 juin 2006 14:31

      « Depuis deux siècles, il y a eu des avancées scientfiques et technologiques sans précédent : à quoi ont-elles servi ? Un peu à nous aider à mieux vivre, à cause des acquis du mouvement social. Mais surtout à aider les puissants à faire des guerres, massacrer des populations... A-t-on si facilement oublié les bombes d’Hiroshima et Nagasaki, par exemple ? »

      vous croyez qu’on a attendu la science pour se foutre sur la gueule ?? Les croisés pourfendaient les méchants athées du nouveau monde avec ce qu’ils avaient sous la main. Nul besoin de technologie particuliere pour tuer ou massacrer, c’est ce que l’histoire nous apprend. Par contre, la science permet de nous guerir et d’avancer... Vous senteriez vous mieux si, pour faire chauffer votre soupe, vous n’aviez que deux pauvres silex ? Trouveriez vous normal, pour une femme, d’avoir une chance sur deux de mourir pour pouvoir donner la vie ?

      Vu votre profondeur d’esprit remarquez, vous en etes peut etre encore là...

      Ah non, vous etes capable d’utiliser un clavier et une souris (malheureusement) ! Au fait, avez vous penser que l’ordinateur devant lequel vous etes assis est a la solde de l’horrible capitalisme américain vous pourrissant le cerveau un peu plus chaque seconde ? Vous clignez des yeux, agitez vos doigts sur le clavier, allez manger.... pour ensuite aller aux toilettes ??? Et bien si vous avez répondu « oui » a chaque fois, vous etes deja mort... La science vous « a tuer » (comme Omar smiley

      Tragiquement votre...

      Jeb


    • CP (---.---.226.157) 10 juin 2006 21:08

      A jebthebear : Il me semble que c’est vous qui êtes à côté de la plaque. La science et la technologie fournissent des outils de destruction, d’extermination et de domination de plus en plus redoutables.

      Il faut être aveugle ou à la soupe pour ne pas le voir.


  • José W (---.---.25.142) 8 juin 2006 15:14

    Un article intéressant, mais un peu trop ampoulé pour être efficace : au final, on ne sait plus trop quoi en penser.

    Pourtant, si les assurances refusent d’assurer les travaux nanotechnologiques et si le Président du Conseil Général de l’Isère demande une commission internationale de surveillance des Nanotechnologiés à l’image de l’AIEA pour le nucléaire, ce n’est certainement pas sans raisons valables.

    Il est évident que les nanotechnologies font peser de graves dangers sur l’Humanité à terme.

    De même dans l’article, l’épisode épique du docteur Mabuse dans son laboratoire exempt de tout contrôle étatique ou citoyen (ramené à l’état de « populace ») ne peut que faire frémir les esprits démocratiques, s’il en reste.

    Enfin bref, cet article a au moins le mérite de présenter les nanotechnologies différemment des médias néoconservateurs comme France 2 qui étaient absolument dithyrambiques et en extase béate !

    En ces temps de disette, c’est mieux que rien.


    • Gnole (---.---.192.187) 8 juin 2006 16:00

      « Pourtant, si les assurances refusent d’assurer les travaux nanotechnologiques et si le Président du Conseil Général de l’Isère demande une commission internationale de surveillance des Nanotechnologiés à l’image de l’AIEA pour le nucléaire, ce n’est certainement pas sans raisons valables. »

      Simplement un coup politique ?

      « Il est évident que les nanotechnologies font peser de graves dangers sur l’Humanité à terme. »

       ??? L’évidence me troue certainement les yeux, pourriez vous m’éclairer sur vos connaissances quasi mystiques du futur de l’humain... la polution, la destruction de la biodiversité et l’effet de serre me paraissent être largement plus problématiques et urgents que la possibilité potentielle d’un problème pouvant surgire de recherches technologies qui n’en sont qu’à leurs balbutiements... remarque au rythme ou on détruit notre planète, on aura peut-être pas besoin de se soucier des nanotech ?


    • Mizo (---.---.84.218) 8 juin 2006 16:20

      On a longtemps vécu dans la peur d’une guerre nucléaire, elle n’a pas eu lieu mais il y a eu Tchernobyl et un professeur d’université lauréat de deux académies (Sciences et Médecine) :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Pellerin

      se trouve mis en examen pour « tromperie aggravée » dans le cadre de l’enquête sur les conséquences sanitaires du survol du territoire français par le nuage radioactif :

      http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060601.OBS9844.html

      Les nanotechnologies, c’est beaucoup pire car elles ne sont pas une « simple » arme de DESTRUCTION. Il s’agit d’une arme de CONTROLE.


    • faxtronic (---.---.127.73) 8 juin 2006 16:35

      De controle ??? Mais de quoi parlez vous ?? des RFID, des cameras de surevillance, quel rapport avec la choucroute. Oui, c’est incroyable, j’ai vu dans un site anarchique anti-nano que les nanotechnologies, comme par exemple la RFID, servirait à controler les gens. WAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH. Ces mecs sont aussi ignorant des technologies que mon pere sur l’apple-crumble smiley


    • faxtronic (---.---.127.73) 8 juin 2006 16:49

      Et il y a pas plus transparent que la science, c’est d’ailleurs sur la transparence qu’elle est fondée. Si tu veux savoir ce que se bricole dans les labos, les journeaux existe. Pour l’electronique, tu peux aller sur ieee.org, y’a tous ce qu’il faut. Tu peux meme refaier les experiences chez toi si tu as le temps et le materiel ad hoc. Tu peux meme verifier ce que dit le gars car il est obligé de dire d’ou il sort une info si il apporte une info dans les references. Tout est ouvert. Evidemment la quantité d’info est énorme, en anglais, et ce n’est pas de la vulgarisation. Si tu veux de la vulgarisation, c’est a dire des explications données, tu peuc chercher sur les magazines La Recherche ou Pour la science, mais ce n’est plus de la science, c’est du journalismee. Encore un peu plus vulgarisé, mais de moins en moins scientifique et rigoureux (quoique beaucoup plus que télérama), il y a science et vie et science avenir. C’est ce que mon pere lit. Cela ne lui donne pas de connaissances supplementaires, mais une bonne culture scientifique, et puis c’est pratique pour faire la sieste. Apres il y a plus rien.


    • José W (---.---.25.142) 8 juin 2006 18:19

      Alors pour répondre aux scientistes ci-dessus, je dirais en vrac :

      - Pour les nanotechnologies, il est évident que la manipulation d’outils technologiques extrêmement sophistiqués et invisible au commun des mortels cnstitue un danger à terme pour l’Humanité : il n’y a que les naïfs scientistes qui peuvent croire que cela ne présente aucun danger. Leur croyance aveugle dans le « tout beau tout nouveau » est assez amusante à lire... Renseignez-vous davantage et vous verrez que les dangers sur la santé et la liberté, entre autres, sont flagrants. Je précise que le créateur du Minatec habite à 10kms de chez moi, et que le sujet est très médiatisé dans ma ville, en Savoie, où plusieurs projections sur les dangers des nanotechnologies ont eu lieu : Evidemment, dans les médias néoconservateurs, vous ne trouverez pas grand chose sur ces sujets peu agréables, mais à la place des reportages dithyrambiques de béni-oui-ouis patentés par les lobbies militaro-indutriels.

      - Que la peur d’une guerrre nucléaire n’a pas disparu de nos jours comme apr magie mais demeure intacte. Le problème des déchets nucélaires est plus cuisant que jamais. La prolifération nucléaire devrait nous valoir une nouvelle guerre avec l’Iran si on en croit les néoconservateurs français, anglais et américains, israéliens et autres. Les retombées de Tchernobyl en France comme en Ukraine ont été largement sous-estimées. Le renouvellement des centrales nucléaires devrait nous coûter le peau des yeux et le démantellement des anciennes avec la décontamination des sites tout autant, etc... etc... etc...

      - On pourrait conitunuer longemps sur ce thème, mais bon, l’essentiel semble avoir été dit, et on peut remercier l’auteur de l’article ci-dessus d’avoir levé un (petit) coin du voile.


    • harmony (---.---.3.116) 8 juin 2006 18:33

      complètement d’accord !


    • Roland (---.---.247.204) 10 juin 2006 19:10

      Ceux qui coient qu’il n’y a pas danger se mettent le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Souvenez-vous il n’y a pas longtemps 1960 : à l’époque si quelqu’un aurait évoqué le concept de caméras de vidéo-surveilance dans les rues etc pour surveiller les gens la réaction aurait aussitôt été : où ça ?! en URSS ? ah ! ces satanés communistes ! des vrais barbares !! c’est bien eux ça !! Non ! non ! en France c’est maintenant ! en FRANCE, Europe, (et encore plus en grande-Bretagne, le pays qui en a la plus grande densité aumonde, ça donne à réfléchir).


    • Roland (---.---.247.204) 10 juin 2006 19:17

      Ceux qui croient que c’est impossible ! c’est du fantasme ! les gens ne laisseront jamais faire ! etc, se mettent le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Et pour se rendre compte de cela il est parfois très instructif de relire les vieux Reader’s Digest :

      Donc nous sommes vers 1960 :

      Vers 1960 s’etait développé sur les lignes américains une vaque de détournements d’avions (c’étaient les premiers je crois) de la part de gens (armés bien sûr, et qui menaçaient les pilotes et les passagers) qui voulaient se rendre à Cuba, Mecque des révolutionnaires, que les USA avaient mis sous embargo et où il n’était plus possible de se rendre par les lignes régulières).

      Après une longue suite de récits, l’auteur de l’article (sur Reader’s Digest, une revue conservatrice et sans aucune sympathie pour le communisme !) disait : Mais Que faire ? Il n’y a malheureusement rien à faire. Car la seule solution radicale serait de fouiller les passagers avant l’embarquement, et ça c’est impossible ! concluait-il comme une évidence, ajoutant que ce serait trop malpoli et trop choquant, et que d’ailleurs les passagers n’accepterait jamais (Ce qui veut dire si les passagers n’acceptent pas on ne va pas les forcer).

      En 1960

      Comme le monde a changé depuis !!!

      Je ne vous fais pas un dessin.

      Les mentalités là-dessus, aussi bien des autorités que des passagers eux-mêmes (ceux qui croient que les gens ne se laisseront jamais conditionner à accepter l’esclavage devraient revoir leur naïf optimisme).

      Maintenant ce sont les RFID et ce projet, qui nous apparaît comme inacceptable et dantesque ... actuellement. Tout comme aurait paru inadmissible en 1960 de fouiller les passagers pour vérifier qu’ils n’ont pas d’armes sur eux.

      et trifouiller dans le cerveaux de nos enfants pour les ficher,et ,et ,et ,et

      (et quand on compare avec la situation actuelle et ce qui se passe sur les RFID ça donne froid dans le dos ...)

      « Ceux qui attendent les « excès » dans l’inacceptable ignorent-ils que l’endurance humaine est infinie ? Toute l’histoire le prouve » (Catherine Baker)


  • Adolphos (---.---.59.170) 8 juin 2006 16:51

    La nano, c’est comme les OGM, susceptible de générer plein de profit, donc il ne faut pas en avoir peur du tout (comme le néandertalien Bové et sa clic faciste) mais tout au contraire les promouvoir. Et surtout surtout, que l’Etat ne s’en mêle pas. La recherche privé, c’est ce qu’il y a de mieux. Plus efficace, plus productive. Plus rentable.


    • Emile Red (---.---.204.50) 8 juin 2006 18:24

      Adolfos c’est des OGM que tu tiens ta tête de chou-fleur je comprends très bien que çà ne te pose pas de problème avec ton nano-servo-frein.


    • José W (---.---.25.142) 8 juin 2006 18:24

      C’est ça, compte sur nous Adolphos pour fermer les yeux, tu dois te planter de pays...

      Déjà dans les années 30 à noter frontière orientale, il y en avait 1 qui prenait ses désirs pour des réalités et pensait que ses projets ne seraient pas contrecarrés : mal lui en a pris...

      Les scientistes pensent que leur idéologie quasi-religieuse (séparation de l’Etat et de la Science si on lit l’auteur de l’article et Adolphos) va régner sur le monde avec l’absolution des populations ? Il sont bien naïfs !


    • harmony (---.---.3.116) 8 juin 2006 18:35

      « la recherche privée » ???

      mais tu rigoles ou quoi !!


    • Adolphos (---.---.59.170) 8 juin 2006 20:08

      « avec l’absolution des populations ? Il sont bien naïfs ! »

      Qu’est-ce qu’on pourrait bien en avoir à faire de « l’absolution » des population ?? Comprend pas. Puisque c’est privé ? De toute façon, ca crée de l’emploi, du profit, donc c’est tout bon, et si tu veux rester vivre dans le passé, grand bien te fasse mais ne vient pas obstruer la voie du Progrés.


    • Adolphos (---.---.59.170) 9 juin 2006 14:34

      « Déjà dans les années 30 à noter frontière orientale, il y en avait 1 qui prenait ses désirs pour des réalités et pensait que ses projets ne seraient pas contrecarrés : mal lui en a pris... »

      Tu parles de qui ? De Staline ou de Hitler ? L’un ou l’autre, ils n’ont pas été trés loin de gagner..


  • (---.---.102.41) 8 juin 2006 17:13

    « Plus qu’un nouveau courant technologique, la nanotechnologie est plutôt un Tsunami technologique : on ne s’aperçoit de l’immensité de la vague que quand elle est au dessus de nous. On dénombre déjà sur le marché 720 produits contenant des nano particules et cela inclut les aliments, les cosmétiques, ainsi que les produits pharmaceutiques. De plus, il n’existe aucun type de régulation et règlement d’étiquettage ni aucune évaluation de ses possibles impacts ». (Pat Mooney, directeur de la ETC (Groupe d’action sur l’Érosion, Technologie et Concentration)).

    Selon Mooney, sans que la société nous en ait avisé, nous sommes en train de vivre une phase de transition entre ce que l’on appelait les OGM à des OAM (Organismes atomiquement modifiés) ; ou bien de l’ingénierie génétique à la géo-ingénierie (manipulation des climats et des phénomènes naturels) et de l’époque des transgéniques à l’ère des transatomiques, et tout cela sans l’analyse et les précautions que cela implique étant donné l’envergure et la portée de ces nouvelles technologies.

    Au niveau nanométrique, se mettent en fonction les effets quantiques : la matière change ses propriétés physiques et chimiques tel comme nous les connaissons. Par exemple, des matières molles peuvent devenir extraordinairement dures ou encore peuvent changer de couleur, leur conductivité électrique et thermique, ainsi que leur réactivité chimique. L’exploitation de ces propriétés à des fins industrielles, n’est plus aujourd’hui une théorie.

    Au niveau mondial, la nanotechnologie gère actuellement un marché de 50 milliards de dollars, mais selon la fondation nationale des sciences des États-Unis, le marché des produits nano-technologiques atteindra le billion de dollars pour l’année 2011.

    Des analystes de cette industrie estiment par la suite que seulement 3 ans après, c’est-à-dire en 2014, ce marché atteindra les 2,6 billions de dollars. Ce qui équivaut à 10 fois celui de la biotechnologie et est égal aux profits du secteur informatique et celui des communications réunis ensemble.

    Parmi les produits qui circulent sur le marché, il y a les crèmes solaires, les cosmétiques, comme les crèmes antirides, qui contiennent des nano particules ou des nano capsules - pour que la consommation en soit plus effective - ; mais ceci pourrait entraîner des conséquences sur la santé de ceux qui en font usage.

    Que dire de la substitution des matières premières comme le caoutchouc ? La même chose pourrait arriver avec les fibres textiles comme le coton. On utilise déjà des nano-particules pour créer des textiles synthétiques, douceur et de fraîcheur du coton, et qui ne se salissent pas en plus !

    Et les brevets nano-technologiques peuvent êtres la clé pour un contrôle corporatif de toute la matière vivante et non-vivante jamais vus auparavant. En brevetant des atomes ou les constructions nano-technologiques qui permettent de monopoliser des combinaisons essentielles du tableau périodique des éléments, on atteindrait un contrôle sans précédent. Actuellement, ce genre de brevet existe déjà.

    En plus, pensez-vous que la gente « Militaro industrielle » va laisser passer cet aubaine ?

    Alors, pour ou contre ? Le proche avenir nous le dira !

    Money is Money smiley)


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 20:58

      Je crois qu’il ne faut pas confondre les nanotechnologies avec d’un côté les techniques du vivant qui consistent à bricoler la Vie alors que les nano bricolent surtout les matériaux intertes et de l’autre coté la technologie des matériaux composites, le Lycra en étant une illustratio, technologie qui s’est mise en place depuis 30 ans


    • (---.---.102.41) 9 juin 2006 07:00

      @ B.D.

      « Il ne faut pas confondre...le Lycra en étant une illustratio, technologie qui s’est mise en place depuis 30 ans »

      > Aucune confusion Bernard, j’ai dit : « ...la même chose POURRAIT arriver avec les fibres textiles comme le coton » cela n’a rien à voir avec le lycra.

      Ceci dit, ton article est très intéressant et bien construit.


  • Jean-Jacques (---.---.11.68) 8 juin 2006 17:29

    Certains commentaires (suivez mon regard) démontrent que l’ignorance crasse est hélas une réalité bien concrète. C’est cette triste réalité qui constitue, à mon sens, le facteur le plus déterminant des les comportements humains dangereux et anti-éthiques. Chers B. Dugué, faxtronic, Gnole et autres gens sensés, je tiens à vous exprimer mon soutien et ma solidarité face aux assauts de la si bien nommée « populace » qui, pour le coup, a bien besoin d’être contrôlée si on ne veut pas qu’ils pourrisent la vie à tout le monde. Ce qu’il y a de terrible dans le mélange entre la démocratie et les nouvelles technologies de l’information, c’est que les individus les plus nuls, les plus ignorants, les plus psychopathes abusent de leur droit à la parole pour déverser leur infâme logorrhée au même titre que la contribution d’un esprit intelligent et cultivé. Et je crains que l’on ne puisse même pas les en blâmer car ils ne sont même pas conscients de leur état. « Pardonnez-leurs Seigneur, car ils ne savent pas ce qu’il font ».

    Cela dit, même si on leur pardonne, on ne peut pas les laisser commettre leurs nuisances en toute impunité : je propose donc que les futurs systèmes nanotech surpuissants de contrôle soient réservés en priorité aux individus tels IP:xxx.x14.54.18 (puisqu’il ne nous présente aucun nom ni pseudo) voire même Mizo. Peut-être pourra-t-on alors discuter sérieusement de sujets hautements intéressants sans avoir à subir l’embarras des interventions populacière des ignorants. Bon, j’arrête là, je sens que les ignorants vont encore râler.


    • toto (---.---.32.123) 8 juin 2006 18:23

      merci pour ce commentaire. Je pense qu’on devrait faire plus de pédagogie pour montrer ce qu’est la science aux gens, car c’est l’ignorance généralisée qui est un grand problème.

      je vais tenter un essai pour tous ceux qui lisent ce forum et qui disent n’importe quoi.

      Je vous propose de faire une expérience vous-même : mettez de l’eau dans une casserole, mettez un couvercle au-dessus de la casserole, et faites bouillir. Lorsque l’eau bout, mettez un thermomètre dans l’eau (sans toucher le fond de la casserole, et assurez-vous que le thermomètre va au moins jusqu’à 100 degrés). Lisez alors la température sur le thermomètre. Vous allez trouver : 100°. Extraordinaire, tout le monde trouve pareil ! Est-ce l’effet des pressions des multinationales sur la casserole ou sur le thermomètre ? non évidemment... vous trouverez tous 100°C, c’est quelque chose de parfaitement reproductible et qui ne dépend pas de l’observateur. Il s’agit alors d’une connaissance scientifique. C’est ça la science : des expériences reproductibles que tout le monde peut faire, et dont tout le monde est d’accord sur le résultat. Les scientifiques réfléchissent sur pourquoi ça bout à 100°C, et proposent d’autres expériences que tout le monde pourra faire et qui donneront d’autres résultats scientifiques. ça marche comme ça la science. ce n’est absolument pas quelque chose de mystérieux imposé par une clique de voyous qui veulent prendre le pouvoir, parce que personne ne peut forcer l’eau à bouillir à une autre température.


    • Emile Red (---.---.204.50) 8 juin 2006 18:29

      Es-tu sur que Yéti mon cousin du Népal lise 100° sur son thermomètre à 8507 mètres d’altitude ?


    • toto (---.---.32.123) 8 juin 2006 18:34

      bon, évidemment l’expérience est effectuée au niveau de la mer...


    • Emile Red (---.---.204.50) 8 juin 2006 19:09

      CQFD donc l’eau peut ne pas bouillir a 100°.

      Précision qui n’avait pas été donnée dans le postulat.

      Preuve donc, comme dans 90% des cas, les scientistes oublient facheusement les détails qui feraient la différence du pour ou du contre.

      Il y a quelques années on nous présentait les OGM comme la panacée universelle contre la faim, depuis le discours a changé, les paysans pauvres sont asservis à des contrats les liant à M... et P... qui ne leur fournissent plus que semences stériles et produits phyto empoisonnés.

      Et il y a encore des scientistes doux rêveurs qui nous parlent d’éthique dans un monde de marché d’actions et d’argent.

      Peut-on croire sérieusement que des fonds incommensurables pourraient être alloués à des scientifiques indépendants actant pour le bien de l’humanité ?

      N’est ce pas là qu’est le fond du problème bien au dessus des lunettes éprouvettes et esprits étriqués.... ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 19:30

      Bonsoir,

      Pas facile de réagir à tous ces commentaires.

      J’ai noté ceci de Emile

      «  »Les scientifiques réfléchissent sur pourquoi ça bout à 100°C, et proposent d’autres expériences que tout le monde pourra faire et qui donneront d’autres résultats scientifiques.«  »

      Je crois que si l’eau qui bout avait été inventé de nos jours, une multinationale aurait déposé des brevets et chaque casserole vendue enrichirait ses actionnaires

      Le problème écononomique des OGM n’est pas lié aux scientifiques qui les fabriquent mais aux multinationales qui les commercialisent et s’il y a abus de pouvoir, c’est aux Etats à légiférer. Laissons les scientifiques tranquilles, ils ont déjà du mal à trouver


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 juin 2006 19:32

      Message général à tous les participants à cette discussion. Je ne pense pas pouvoir répondre à tous alors je dis merci pour tous ces commentaires et je réagirai à quelques remarques et questions selon mon inspiration et mes compétences


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