mardi 23 août 2016 - par Taverne

Comment défendre nos valeurs ?

Mais d'abord, qu'est-ce qu'une valeur ? C'est une chose désirable à laquelle adhère le corps social et qui aspire à revêtir une portée universelle. Il existe trois types de valeurs, chaque type correspondant à une catégorie d'intelligence : les valeurs créées par l'intelligence physiologique sont communes à tous les humains. Nous les appellerons les valeurs humaines. Les valeurs liées à la conscience sont celles de la connaissance et celles qui résultent de la conscience (valeurs identitaires qui naissent de la conscience de soi et de la conscience d'un groupe auquel nous appartenons). Enfin, il existe les valeurs qui sont créées par la seule pensée ; ce sont les valeurs rattachées aux idéologies et aux idéaux. La morale en fait partie.

Les valeurs humaines

Les valeurs humaines reposent sur notre nature commune d'êtres humains. Tout être humain souffre et, de ce fait, il intègre une valeur commune qui est la compassion. Tout être humain a peur de la mort et de l'au-delà et, par conséquent, respecte les valeurs de préservation de la vie et de la sépulture. Enfin, tout être humain aspire à vivre en paix pour préserver sa vie et celle de sa famille. Il défend les valeurs de l'hospitalité, de la parole donnée, du respect réciproque. Si les valeurs humaines sont communes, c'est parce qu'elles sont liées à la condition humaine qui est commune à tous les hommes et à toutes les femmes. En outre, elle est issue de l'intelligence physique, la forme d'intelligence la plus primaire, la plus proche de la réalité universelle, la plus authentique, la plus vraie.

Les valeurs humaines se déclient en troi ssou-catégories : celles qui se rattachent à la nature (le respect de toute vie, de la souffrance...), celles qui relèvent de la nature humaine uniquement (dignité humaine), et celles qui participent de la société humaine (règles de la civilité, par exemple).

Les valeurs identitaires

Les valeurs identitaires sont celles d'un groupe qui se reconnaît dans un certain projet social et qui fonde sa cohésion sur des valeurs qu'il partage. Elles naissent de la deuxième forme d'intelligence qu'est la conscience. Au sein de cette intelligence, c'est la fonction de conscience de soi qui en est l'origine. Puisque la conscience de soi inclut aussi la conscience de soi au sein du groupe.

Quand le groupe se sent menacé, il a tendance à se cramponner à ces valeurs et fait bloc pour lutter contre les valeurs des groupes perçues comme menaçantes. C'est ce qui différencie nettement les valeurs identitaires des valeurs humaines qui, elles, ne créent pas de division ni de crispations. Il serait, par conséquent, sage de toujours préférer les valeurs humaines - universelles, réelles, et consensuelles - aux valeurs identitaires. Mais ce n'est pas l'attitude qui l'emporte à chaque fois qu'apparaissent de fortes tensions interhumaines.

La rixe qui a éclaté sur la plage de Sisco en Corse en est un parfait exemple. Chacun aurait dû avoir en tête l'une des valeurs humaines les plus évidentes : l'idée selon laquelle la nature est à tout le monde et n'appartient à personne. Ainsi les Corses ne devaient pas s'estimer légitimes à revendiquer un droit de contrôle - même éphémère - sur le rivage, le simple fait d'être autochtone ne remet pas en cause fondamentalement le droit humain, universel, de tout un chacun d'accéder à ce bien commun naturel. De la même façon, les musulmans n'avaient aucune justification légitime, au regard des valeurs humaines, pour tenter d'interdire l'accès - même momentanément - aux passants. La mise en avant d'impératifs religieux ne vaut rien pas face aux valeurs humaines universelles.

Autre valeur humaine bafouée par les deux camps, l'hospitalité. Cette valeur humaine impose aux deux camps une obligation réciproque qui consiste, pour les uns, à accueillir respectueusement et avec bienveillance les visiteurs et, pour les autres, à se conformer aux règles et aux moeurs de leurs hôtes en leur présence.

Au lieu de cela, deux types de valeurs identitaires se sont opposés dans la violence, foulant au pied l'humaine conception du vivre ensemble. Le réflexe communautaire l'a emporté sur le sentiment d'appartenance commune à une même espèce.

Les valeurs universalistes

Ces dernières valeurs sont du domaine de l'activité de la pensée. On peut voir deux grandes idéologies universalistes s'affronter aujourd'hui : les Droits de l'Homme et l'Islam, deux sytèmes de pensée qui aspirent à s'imposer partout comme références absolues. Ce sont des valeurs qui aiment célébrer des victoires par ce qu'elles sont de nature conquérante et hégémonique.

Il existe deux grandes différences qui les opposent. Les Droits de l'Homme proclament l'émancipation totale des individus auxquels ils accordent de larges droits et une liberté quasi absolue. Les pays musulmans, eux, n’ont pas adopté cette émancipation totale et considèrent qu’un certain contrôle de l’individu par le religieux reste nécessaire ; ils limitent volontairement et encadrent leur liberté, plus particulièrement, celle de la femme.

Seconde différence de taille, l'Islam part du point de vue des valeurs pour descendre vers les individus, alors que la Déclaration de 1789 n'est rien d'autre qu'une proclamation de l'individualisme axée principalement sur les droits accordés aux individus. Elle proclame des valeurs qui conduisent à des principes pour, finalement énoncer des droits. C'est ainsi que, lorsque les deux systèmes viennent à se confronter, nous Français nous réagissons en agitant la question des droits de la femme. En France, tout n'est plus que droits et revendications individuelles. En terre d'islam, les valeurs sont au-dessus des individus.

De façon générale, toutes les valeurs qui se rattachent à un idéal sont des valeurs de type universaliste.

Parmi les valeurs françaises, il y a les valeurs universelles réelles (celles qui s'attachent à protéger la vie, par exemple), mais il y a aussi les valeurs spécifiquement françaises (laïcité entre autres) et enfin les valeurs universalistes (droits de l'homme notamment). Seules les premières peuvent être imposées à tout individu et surtout doivent l'être. En effet, il semble que notre pays soit réticent à les appliquer à certains groupes de personnes humaines : Roms, réfugiés, femmes portant la burkini...

Quant à la valeur française de laïcité, nous avons les plus grandes difficultés à la définir précisément. Comme c'est souvent le cas dans notre pays, on entend presque autant de points de vue sur cette idée qu'il existe de citoyens. Ce qui ne nous empêche d'ailleurs pas de prétendre vouloir appliquer cette valeur avec le plus grand zèle et de la façon, la plus étedue. Il y a là dans cette attitude un grand paradoxe et un danger latent pour notre démocratie. 

C'est que les Français sont des théoristes qui veulent toujours débattre des idées sous l'angle le plus absolu, d'où des disputes interminables. La question de la déchéance de la nationalité est l'emblème de cette tendance qui refuse à régler concrètement les cas avec pragmatisme, préférant les grandes envolées intellectuelles et les joutes verbales sans fin. Nous glosons et pérorons sans cesse, nous nous invectivons, et les choses s'installent pendant ce temps et prennent la forme du fait accompli.

Mais il faut dire que nous envoyons aux contrevenants à nos règles de vie des messages très contradictoires, qui sont le fruit de nos propres contradictions. Nous leur demandons de s'intégrer et de changer leurs comportements mais il n'existe pas deux Français pour se mettre d'accord sur la manière dont il faut qu'ils changent les choses. Normalement, l'Etat devrait intervenir, en sa qualité de garant de la paix civile, mais au contraire, il esquive toute question.

Puisque nous sommes livrés à nous-même, veillons avec force et prudence à défendre nos valeurs sans excès et surtout en les respectant, c’est-à-dire sans les dévoyer ni les tordre en fonction de ce qui nous est agréable ou désagréable, sans faire de distinction entre les gens. Sans quoi, en pensant défendre nos valeurs, nous les fragilisons. N'abusons pas des restrictions aux libertés, car c'est le principe de notre démocratie est "tout ce n’est pas interdit est permis". Les abus circonstanciés doivent faire l’objet d’arrêtés pour faire cesser le trouble ou prévenir sa reproduction. La liberté existe a priori et sans autorisation, ce fut le vœu des Révolutionnaires. Les contrôles et interdictions ne se font qu’a posteriori et toute atteinte à la liberté doit être justifiée.

Cessons aussi de donner à chaque fait divers, à chaque problème quotidien, une dimension idéologique et cessons de débattre constamment dans l'absolu. Au lieu de fantasmer sur les dangers futurs ou imaginaires, ou de tenter vainement de deviner les intentions qui se cachent derrière certaines postures, convenons de donner la priorité au règlement pragmatique des problèmes déjà présents et qui nécessitent notre attention la plus urgente : la lutte contre la radicalisation et le terrorisme, le combat contre les pratiques imposées, tels les menus religieux, les comportements de certains maris musulmans qui agressent les personnels soignants au prétexte qu'il est masculin et qu'il porte atteinte à la pudeur de leurs femmes même s'ils portent des gants et qu'ils font leur métier.

Soyons moins passionnés, moins bavards et faisons appliquer le droit - sans discrimination, ainsi que nos principes républicains et laïcs, sans excès. Cela signifie tout simplement, par exemple, de ne pas prendre un arrêté général d'interdiction du burkini sur les plages. Chaque arrêté doit être pris de façon responsable en considération des circonstances de lieu, de temps, du risque de trouble réel encouru, et des intentions manifestées. Ainsi, on ne peut pas interdire l'accès à une plage comme on peut réglementer l'accès et la tenue pour entrer dans une piscine. On ne peut pas non plus invoquer le traumatisme de Nice pour prendre un arrêté d'interdiction absolue à Cannes. Mais il est en revanche obligatoire de faire cesser tout trouble qui serait causé par des croyants qui voudraient imposer leurs idées dans l'espace public, encore faut-il bien entendu que cette intention soit manifeste. Le simple fait, pour des croyantes convaincues de se promener (et non de s'afficher, comme on le dit trop vite sans avoir vérifié les intentions) sur la plage en burkini, pour respecter les lois de leur dieu, n'est pas une atteinte à notre mode de vivre ensemble ni aux règles de civilité. Attenter à cette liberté, c'est attenter à la Liberté, c'est saper nos propres valeurs. Soyons circonspects autant que vigilants, respectueux autant que fermes.

Conclusion

Nous avons évoqué ce sujet brûlant en guise d'exemple de ce propos philosophique sur les valeurs mais il est bon de le compléter par une évocation des autres valeurs qui découlent aussi de la première forme d'intelligence (l'intelligence physique). Il s'agit des valeurs liées au corps, des valeurs du sport. Celles-ci exaltent l'effort physique, le sens de la lutte saine et régulière, le dépassement de soi, ainsi que le respect de l'adversaire, mais aussi le plaisir. De nombreux athlètes français des JO de Rio ont déclaré aux micros de la télévision "prendre du plaisir", "vivre pleinement", "à 100 % !" 

Le plaisir, même dans le sport, est enfin revendiqué. Vive les valeurs humaines qui rassemblent tous les êtres humains !



36 réactions


  • Robert GIL Robert GIL 23 août 2016 10:49

    nos valeurs, est-ce les valeurs de Lagardére et Dassault ou les valeurs d’un salarié ou d’un chomeur ?
    .
    voir : LE NÉOLIBÉRALISME, UN MODÈLE ARCHAÏQUE


    • hunter hunter 23 août 2016 16:10

      @Robert GIL

      nos valeurs, sont-ce les valeurs...........

      Le sujet est au pluriel, essayez de faire un petit effort pour accorder le verbe !
      Au présent de l’indicatif, ce n’est tout de même pas insurmontable non ?

      Adishatz

      H/


    • Taverne Taverne 24 août 2016 00:59

      @Robert GIL

      Sans être économiste, je peux démontrer la validité du syllogisme suivant : 

      Tout ce qui est rare est cher. Un cheval bon marché est rare. Donc un cheval bon marché est cher.

      Je déclare ce syllogisme valable. En effet, la conclusion est à modifier ainsi : « Donc un cheval bon marché vaut cher. » La valeur est la seule chose qui soit abstraite dans les éléments du problème. La valeur est une création humaine. Le syllogisme, en la traitant comme une chose concrète, aboutit à un résultat faux, par l’usage du verbe « être » au lieu de « valoir ».

      Le cheval bon marché a une valeur forte pour tous les clients potentiels. Le fait qu’il soit, dans la réalité du cas d’espèce, bradé, n’entame en rien sa forte valeur. Donc le syllogisme fonctionne. Cette marchandise vaut cher mais son prix est bradé en dépit de la loi de la valeur.

      Voilà, c’était une petite digression logique sur la valeur au sens économique.


    • Taverne Taverne 24 août 2016 01:12

      J’ai mal exprimé en partie. Il faut entendre : un cheval bon marché est très recherché et a donc une forte valeur (hors considération de prix) aux yeux des clients potentiels, du fait de la forte demande C’est tout le problème de la notion de valeur qui comporte différentes dimensions. 

      Hum, je ne suis pas certain d’avoir bien expliqué mon idée qui est trop récente encore...Enfin ,c’est plus ou moins ça.


    • pemile pemile 24 août 2016 02:14

      @Taverne « Je déclare ce syllogisme valable. c’était une petite digression logique sur la valeur au sens économique. »

      Il y a des fois où vous m’inquiétez, vous ne jongler qu’avec deux concepts, prix et valeur, et vous arrivez à vous noyer !


    • Taverne Taverne 24 août 2016 09:09

      @pemile

      Normal, il était plus d’une heure du matin...

      Donc je reprécise : toutes les données du problèmes sont concrètes (même le prix) sauf une : la valeur. L’appréciation concrète de l’idée de valeur se traduit dans le prix, mais la valeur en tant que notion abstraite s’en distingue et demeure élevée, puisque la chose convoitée est soumise à la pression d’une forte demande. En simplifiant, le cheval bon marché vaut cher dans l’estime et dans l’attente des clients, mais le prix fixé est bas dans le cas d’espèce. La chose est chère (valeur déterminée par le prix qui est relatif) mais elle reste d’une valeur élevée dans l’absolu. Bon, un économiste l’expliquerait mieux que moi, je l’admets.

      Tout ceci est logique mais un poil subtil, je l’admets. C’est pour montrer les différents sens de la notion de valeur et la nuance entre sa portée réelle (ici la valeur réelle) et sa portée absolue (valeur abstraite). C’est aussi pour alerter sur les risques de manipuler dans une même proposition logique des notions concrètes et des notions abstraites, deux dimensions différentes.


    • herve_hum (---.---.158.12) 24 août 2016 10:14

      @Taverne

      Cette phrase « tout cheval.... » est un jeu de mots comme les aimait Raymond Devos.

      Qu’est ce qui est rare ? Le fait de trouver un cheval bon marché, donc, pas cher. Ici, il y a inversion de la relation entre rareté et prix dans la seconde prémisse par rapport à la première ! Ce n’est plus le prix élève qui est rare, mais son contraire, un prix bon marché.

      La phrase est logique si elle se termine par « donc, un cheval bon marché est cher à trouver » !

      Autrement-dit, ce qui est cher, c’est le temps et l’énergie a déployer pour trouver un tel cheval où le prix bon marché sera annulé par le temps et l’énergie nécessaire pour le trouver. La première prémisse reste donc validé !

      Il en ressort que vous n’avez pas respecté la logique alors même que vous êtes certain du contraire.

      Le confusionisme est la technique la plus efficace pour tromper les gens,


    • herve_hum (---.---.158.12) 24 août 2016 10:18

      @herve_hum

      Et ne demandez pas à un économiste de vous expliquer l’économie, car toute la science économique actuelle est basé sur le confusionisme.


    • Taverne Taverne 24 août 2016 10:38

      @herve_hum

      1 - Remplaçons provisoirement le cheval par autre chose.

      Tout ce qui est rare est cher.
      Un cochon à trois pattes est rare
      Donc un cochon à trois pattes est cher.

      On part du « rare » précieux et on glisse vers la notion d’anomalie. Si l’on remplace les termes, on s’aperçoit de l’erreur : un cochon à trois pattes est une anomalie / Donc ce qui possède une anomalie est cher.

      Ce qui reviendrait à affirmer ceci :

      Tout ce qui est rare est cher.
      L’anomalie est rare
      Donc ce qui possède une anomalie est cher.

      On voit que c’est faux.

      2 - Il vaut mieux conclure « raisonnablement » en tempérant la rigueur de la logique :

      1 - Tout ce qui est rare est cher.
      2 - Un cheval bon marché est rare.
      3 - Donc il existe au moins une exception à la règle qui dit que tout ce qui est rare est cher. La règle générale n’a pas valeur absolue.

      3 - Valeur absolue et valeur concrète

      C’est la démonstration que j’ai faite dans mes précédents commentaires : dans le cas précis, le prix est bas mais artificiellement bas puisque la valeur reste élevée. Le cheval bon marché est une valeur sûre : un cheval bon marché « vaut » cher en termes de valeur absolue.


    • herve_hum (---.---.158.12) 24 août 2016 11:02

      @Taverne

      Non, vous eludez. Il faut s’en tenir à la phrase initiale.

      Donc, même remarque pour le cochon, la rareté ne porte pas sur le prix, mais sur l’anomalie et il est alors impossible de dire si un tel cochon sera cher en terme de prix, il peut même voir son prix être plus bas parce qu’il lui manque une patte.

      Pour votre denier paragraphe, je suis désoé de vous le dire, mais cela ne tien pas debout. La valeur normale d’un cheval est élevé, cc’est en trouver un bon marché qui est rar. IIci, peu importe sa valeur absolue, n’est considéré que la valeur relative, relationnelle.


    • Taverne Taverne 24 août 2016 11:24

      @herve_hum

      Je n’aurais pas dû relancer le Schmilblick. Passons, si vous voulez bien ! On l’aura quand même fait avancer un peu.


    • herve_hum (---.---.158.12) 24 août 2016 12:55

      @Taverne

      Je terminerai le schmilblick en disant que la valeur absolue est dans la première prémisse, à savoir que tout ce qui estrare est cher. Mais la seconde est relative.

      C’est donc la relation qu’il faut considérer vis à vis du principee et qui détermine le sens.


    • mmbbb 28 août 2016 14:56

      @ Gil les employes de Dassault ont toujours ete choyes C’est pour cela que Mr BLOCH fut sauve des camps par les cocos M Bloch avant la guerre avait deja compris qu un ouvrier respecte travaille et donne le meilleur de lui meme Par ailleurs cela vous emmerde que cette entreprise est florissante et est a la pointe Le logiciel CATIA est utilise meme par les americains Quant au Dassault , un avion comme le projet falcon n’aurait pas pu être initie si cette entreprise avait ete nationalise puisque le marche n’existait pas. Dassault n’aurait jamais pu prosperer tant les lourdeurs etatiques sont pesantes hormis lorsque l etat est l initiateur de grands projets et ne se même pas de la gestion. Thomson etait sous le joug de l’ Etat, l’etat a deverse des millions pour la creation de l ordi TO 7 qui finit dans les placards de l education nationale Rapport de la cour des comptes sur cette gabegie Nous avons rate l ere de la micro informatique c’est con.


    • mmbbb 28 août 2016 14:59

      @Taverne votre cochon est un cochon issu de manipulation genetique ? donc il est cher


  • Nicolas_M bibou1324 23 août 2016 10:51

    « Tout être humain souffre et, de ce fait, il intègre une valeur commune qui est la compassion »


    Sauf environ 2% de la population, porteur d’un gène découvert par James Fallon, qui n’ont aucune empathie pour leur prochain. Désolé mais non, l’empathie n’est pas universelle. 2% ça fait 1,4 million de français. 3 personnes par rame de métro.

    « Les valeurs identitaire »

    Une belle foutaise ces sois disant valeurs. Elles sont certes présentes dans des petits villages corses, et dans une grande partie des petits villages de campagne. Mais complètement inexistantes en ville. Regardez les journaux, quand une femme se fait violer dans le RER, personne ne bouge. Plus soft, quand un indélicat fumeur s’allume une clope dans le train à côté des enfants, la famille change de wagon. Il n’existe aucune valeur identitaire partagée par la nation française.

    « Des valeurs universalistes »

    Le vrai contenu de votre article. Oui, il y a une fracture entre l’islam rigoriste se voulant loi et la loi française s’appuyant sur la laïcité.

    Voilà, en une phrase, j’ai dit autant que votre article. Et c’est, en tout cas pour moi, un lieu commun. Tout le monde est au courant, vous enfoncez des portes ouvertes. Vous auriez pu nous faire un article à la Nabum, qui parle des petites fleurs et des petits oiseaux, qui a au moins le mérite de faire rêvez, de changer les idées. On aurait appris autant.

    • Taverne Taverne 23 août 2016 11:00

      @bibou1324

      Vous écrivez : « Les valeurs identitaires. Une belle foutaise ces sois disant valeurs."

      La laïcité, par exemple, n’est pas une foutaise.
      Et, pour la compassion, 98% de la population suffisent pour en faire une valeur universelle. Les individus ne sont pas responsables de leurs gènes.


    • Enabomber Enabomber 29 août 2016 07:54

      @Joe.Di.Maulo
      cf Frans de Waal aussi


  • Taverne Taverne 23 août 2016 11:06

    Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen

    Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

    Art. 5. - La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

    Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.


    • zak5 zak5 24 août 2016 10:05

      @Taverne
      La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui 

      au Vietnam par exemple, on applique le principe de précaution à l’islamisme

      inspirés probablement par les problèmes que rencontrent les Chinois avec le Ouigours, et les Birmans avec leur minorité musulmane

      en Europe, pour le moment, seul Viktor Orban l’applique (au grand bonheur hypocrite de l’allemagne)

      qu’est-ce que vous avez a dire sur ce principe de précaution ?


    • Taverne Taverne 24 août 2016 10:09

      @zak5

      J’ai à dire que l’on peut prendre des mesures en application du principe de précaution puisque : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». smiley
       


    • herve_hum (---.---.158.12) 24 août 2016 10:49

      @zak5

      La phrase « la liberté.... » n’est pas valide en système capitaliste, car elle suppose la communauté de l’espace, là où le système capitaliste fonde l’exclusivité de l’espace, donc, introduit de fait la privation de ce même espac, permettant l’exploitation des propriétaires de l’espace commun sur tous les autres. Comprendree que toute exclusivité sur l’espace, par définition commun, viole cet aphorisme. Qui n’est valable que s’il y a réciprocité entre tous, mais qu’il suffit qukun seul ne le respecté pas pour le réduire voir le détruire.

      Autrement-dit, dans le système actuel, la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas aux propriétaires économique. Les autres ne sont pas concernés.


  • J.MAY MAIBORODA 23 août 2016 11:06

    Las ! Nos politiciens défendent davantage les voleurs que les valeurs.


    • ENZOLIGARK 24 août 2016 08:59

      @MAIBORODA ... , Bonghjornu , ... Les patrons des banques de Wall $treet restent les mieux payes du monde [ lesechos . fr du 24/08/16 ] ... ; ... de$ voleur$ qui leur$ parlent de leur$ valeur$$$$$$$$$ ... ( CAC 40 + 0 , 72 %. 4421.45 ) ... « S ’ ils n ’ ont pas de pain , qu ’ ils mangent de la brioche  ! » [ frOnce 18 e siecle ... ] . Bona Ghjurnata per tutti *** . ... АФФ ИСС per Corsica * ...


  • César Castique César Castique 23 août 2016 11:50

    Merci Révérend Taverne.



    Sur vos bonne paroles, je retourne dans la vraie vie.


    Sans craintes ni amertume.

  • Taverne Taverne 23 août 2016 15:01

    Quelques ferments de guerre civile, toujours très opportuns avant une période d’élection présidentielle pour venir en sauveur...


  • César Castique César Castique 23 août 2016 15:58

    « Quelques ferments de guerre civile, toujours très opportuns... »



    D’une manière plus générale, tout ce qui sera décidé ou entrepris soit pour contrecarrer l’islamisation de notre environnement, soit pour empêcher l’adaptation de nos coutumes, pratiques, horaires et calendriers, aux contraintes et besoins inhérents à l’appartenance au mahométanisme, devra désormais être considéré comme ferment de guerre civile.


    Et nous pouvons être sûrs qu’il se trouvera toujours quelque Taverne pour nous le rappeler.

    • Taverne Taverne 23 août 2016 16:04

      @César Castique

      Pv arbitraire => procès => grosse pub dans la presse pour les intégristes musulmans.


    • Taverne Taverne 23 août 2016 16:09

      Pendant ce temps, on néglige les mesures qui s’imposent et on découvrira au prochain massacre le lot habituel de fautes et omissions commises : les fichés S libérés ou non suivis, etc. Hommage plein d’émotion aux victimes avec la venue de Hollande, discours, etc.

      Au fait, la plagiste à la burki, quel type d’arme de guerre portait-elle ? Son action était-elle revendiquée par Daesh ?


    • César Castique César Castique 23 août 2016 18:29

      @Taverne

      « Pv arbitraire => procès => grosse pub dans la presse pour les intégristes musulmans. »



      La question est : jusqu’à quelles pratiques, revendications et atteintes à la laïcité - cette institution qui prétend brider implicitement la parole d’Allah - est-on disposé à fermer les yeux pour ne pas faire une grosse pub dans la presse pour les intégristes musulmans ?


      « Pendant ce temps, on néglige les mesures qui s’imposent... »


      Il ne faut pas tout mélanger, il y a des mesures qui sont du ressort des communes, d’autres qui appartiennent au domaine régalien.


      « Au fait, la plagiste à la burki, quel type d’arme de guerre portait-elle ? Son action était-elle revendiquée par Daesh ? »


      Les pouvoirs, à partir d’un certain stade, doivent tenir compte de l’exaspération que l’exhibitionnisme islamique suscitent au sein d’une population qui a la prétention d’être chez elle, et qui s’y sent de moins en moins.


      Et l’irruption du burkini sur les plages en cette période de tension imputable au terrorisme islamiste, est soit une provocation délibérée, soit la marque d’une inconscience proche du handicap mental.

    • Taverne Taverne 23 août 2016 19:06

      @César Castique

      La confirmation de l’interdiction de la burkini à Nice par le juge me convient parce que c’est justifié. L’interdiction absolue ou de principe n’est pas constitutionnelle et ne me convient pas. De plus, on a dans ces cas, des arrêtés injustes qui donnent de l’eau au moulin des intégristes et leur font de la publicité. Il faut être mesuré et prudent et songer aux conséquences.


    • Taverne Taverne 23 août 2016 19:49

      La police s’est montrée très embrassée au moment de dresser le PV. Pourquoi ne dit-elle pas que c’est pour respecter le deuil ? Le respect du deuil étant une valeur humaine, plus facile à faire entendre que le respect de la laïcité, et plus fondée aussi, quitte à fonder aussi juridiquement pour éviter l’annulation par le juge.


    • César Castique César Castique 23 août 2016 20:20

      @Taverne

      « De plus, on a dans ces cas, des arrêtés injustes qui donnent de l’eau au moulin des intégristes... »


      Manifestement, les autorités ont ont des problèmes de réservoir et de gestion des ressources, puisqu’il faut apporter un minimum d’eau au moulin des intégristes, en même temps qu’un minimum d’eau au moulin du Front national... 

      Et c’est dans les deux cas, une question de conséquences !

    • César Castique César Castique 23 août 2016 20:38

      @Taverne

      « La police s’est montrée très embrassée au moment de dresser le PV. »



      On nous dit aussi que des témoins de la scène auraient applaudi les policiers, je ne saurais dire, je n’y étais pas, et les médias, ben c’est... les médias.

    • Taverne Taverne 23 août 2016 21:02

      @César Castique

      Oups ! J’ai écrit « embrassée » au lieu d’embarrassée".

      Il faut faire les choses avec respect et pas de façon obscène. Les applaudissements sont de trop. Le burkini aussi, à Nice après un drame pareil.


    • César Castique César Castique 24 août 2016 10:33

      @Taverne

      « J’ai écrit « embrassée » au lieu d’embarrassée ».



      Je n’avais pas remarqué et j’avais lu « juste ».


      « Il faut faire les choses avec respect et pas de façon obscène. Les applaudissements sont de trop. »


      BIen sûr, bien sûr... Mais j’y insiste, on ne sait jamais que ce qu’on veut bien nous communiquer, ou qu’on décide de nous communiquer.


      Je me défends contre ça en prenant mes distances d’avec les événements : je les accueille avec un mélange d’indifférence et de circonspection, en attendant leurs conséquences pour en mesurer le poids exact. 

      Cette prise de distance permet déjà de constater que les événements les plus spectaculaires et les plus tintamarresques ne sont pas, et de loin, systématiquement les plus « lourds ». 


      Dans cette optique prudente, cette histoire de foulard niçoise - puisque foulard il y a - peut, de fil en aiguille, prendre des proportions énormes, elle peut aussi être oubliée dans une semaine, tout en laissant quelques traces mais sans plus.

  • soi même 23 août 2016 23:03

    @ l’auteur( Mais d’abord, qu’est-ce qu’une valeur ? C’est une chose désirable à laquelle adhère le corps social et qui aspire à revêtir une portée universelle ) votre problème n’est pas votre spéculation brouillonne, c’est pensé que l’on est un géant de la pensé. Ne vous inquiétiez pas nous passons tout par là, avant de réalisé que 99% de nos pensés sont en réalité que de l’esbroufe, Il faut bien un jour que notre orgueil prenne une claque.Ce n’est pas mortel, c’est juste un peut vessant.
     smiley


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