lundi 1er décembre 2014 - par Luc-Laurent Salvador

Comprendre Soral

COMPRENDRE : percevoir la vraie nature de telle personne par une disposition d'esprit très favorable, voire complice, en allant parfois jusqu'à reconnaître explicitement le bien-fondé de ses motivations particulières et même jusqu'à excuser ses travers avec une extrême indulgence. (CNRTL)

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Alors que l’accueil du nouveau parti Réconciliation Nationale n’est peut-être pas aussi satisfaisant qu’espéré et qu’une love affair 2.0 d’Alain Soral s’étale dans le cyber-landernau, certains croient y voir le signe d’un déclin ou d’une déchéance qu’à l’évidence ils souhaitent ardemment.

Ce qui ne laisse pas d’étonner c’est que nombre de ses critiques se recrutent parmi des personnes qu’on pourrait dire « engagées », qui partagent même une bonne part de son analyse de l’Empire et qui, pour certains d’eux, ont été de ses proches.

Toutefois, d’un point de vue girardien — l’imitation et les besoins narcissiques étant ce qu’ils sont —, il n’y a rien là que de très normal : la similitude étant la meilleure source de différends lorsque l’objet du désir n’est pas partageable (ainsi les riverains sont-ils généralement rivaux, les frères ennemis, etc.), la clairvoyance soralienne fait de l’ombre à ceux qui se voudraient aussi phares de la pensée dissidente.

Comme rien ne masque mieux la similitude que les petites différences qui, aussi insignifiantes soient-elles, polarisent l’attention et donnent facilement accroire que l’on est étranger à ce qu’on a eu un temps la faiblesse de prendre pour modèle, il est bien normal qu’elles abondent.

Quoi qu’il en soit, les attaques incessantes des médias de l’Empire semblent donc à présent amplifiées par les plaintes des déçus du soralisme et le fil de commentaires de l’article d’Agoravox.tv « Les militants de la dissidence abusés ? » en donne une parfaite illustration. Basé sur une vidéo d’un ancien de l’UPR où domine l’amertume d’un militant qui juge les leaders de la dissidence comme autant d’égos surdimensionnés usant et abusant de la naïveté de ceux qui les soutiennent ou se mettent au service de leurs causes, cet article et son fil de commentaires apparaissent comme le déversoir d’une rancœur visant tout spécialement la personne de Soral.

Le fait que des « dissidents » rejoignent la curée médiatico-judiciaire pour s’acharner sur Soral ad personam nous interroge car ils devraient être à l’opposé des chiens de garde des médias de l’Empire dont les aboiements apparaissent « de bonne guerre » étant donné que 1) Soral le leur rend bien et que surtout 2) il leur est interdit d’entrer dans le débat d’idées car cela ferait alors de la pensée soralienne une pensée « fréquentable » — Eric Nalleau étant l’exception qui confirme la règle.

La question est donc pourquoi tant de haine à l’égard d’un homme dont la pensée apparaît tellement sûre à l’auteur de la vidéo qu’il tente de justifier son « ingratitude » vis-à-vis de Soral par le fait que ce dernier aurait eu en quelque sorte une « obligation morale de dire la vérité. » ?

Cet hommage d’autant plus sincère à la pensée soralienne qu’il est payé du prix de l’indignité morale nous met d’emblée sur une piste étant donné que les objets de la haine ont toujours été d’abord des objets d’amour.

Dans le droit fil de l’hypothèse girardienne évoquée plus haut, ce qui vient immédiatement à l’esprit est que l’agressivité de ces critiques découle d’une immense frustration, c’est-à-dire, d’une grandiose attente qui s’est trouvée déçue.

En effet, il n’est pas interdit de penser que la force des analyses de Soral, ses talents d’orateur, sa témérité comme son incontestable succès d’audience auront pu susciter chez certains l’espoir qu’il devienne l’homme providentiel de la lutte contre « les puissances de ce monde. »

Si par la suite les circonstances mettent en lumière tel ou tel de ses défauts d’une manière qui le rende incontournable ou si telle ou telle de ses prises de position pessimistes ou rédhibitoires en vient à barrer le processus d’idéalisation et à effondrer l’espoir d’abattre l’Empire à sa suite, on peut imaginer que les plus narcissiques, les plus prompts à s’emballer et donc, les plus fragiles se verront mimétiquement portés vers une forme de « reniement de Pierre » avec d’autant plus de rancœur qu’ils auront le sentiment d’avoir « beaucoup donné »

C’est ce qui, de tous temps, a engendré des boucs émissaires : nous en faisons les coupables de ce qui nous frustre et cela d’autant plus aisément qu’ayant les yeux constamment fixés sur eux, nous ne cessons de corréler leurs faits et gestes avec l’effet produit. Le privilège ambivalent de ceux à qui nous attribuons du pouvoir est donc, en effet, d’être responsable quoi qu’il arrive. En cas d’échec, les chefs sont les premiers exposés : la roche tarpéienne est toute proche du Capitole.

Bref, un peu de réflexion suffit pour comprendre qu’il ne fait pas sens de reprocher à Soral d’être humain, trop humain. Il n’est pas la « Bête blonde » de Nietzsche, il n’est pas le surhomme qui, tel un Hercule de légende abattra seul l’Empire.

Pour autant, ne faut-il pas rendre à César ce qui est à César ? Je trouve profondément naïf, injuste, ingrat et surtout prétentieux le passage de la vidéo dans lequel l’auteur affirme que nous n’avons pas besoin de Soral ou d’Asselineau et que c’est eux qui ont besoin de nous.

Qui peut nier que l’un et l’autre, chacun à leur manière, nous ont formidablement éclairés sur les coulisses de l’Empire, sur les tenants et aboutissants d’un Nouvel Ordre Mondial dont le projet semble sur le point d’aboutir ?

 Franchement, bien que titulaire de diplômes qui attestent d’un minimum de qualités intellectuelles, avant d’avoir lu Soral, tout complotiste et dissident de la pensée unique que j’étais, je restais un naïf politique comme le système aime à en fabriquer car je ne disposais d’aucune vision du monde présent digne de ce nom. J’avais surtout des conceptions théoriques qui, bien que d’orientation girardienne — et donc toujours-déjà acquises à l’idée que nous sommes entrés dans l’Apocalypse — restaient bien trop abstraites pour pouvoir faire directement sens de l’exubérante complexité géopolitique et historique du monde. [1]

Il me semble donc que la dissidence « d’en bas » se doit au moins de reconnaître cela : Soral donne à voir et à entendre au sens de comprendre. Le succès indiscutable de ses vidéos vient avant tout de l’intelligence des situations qu’il met à notre portée. Le grand bordel du monde nous est redevenu beaucoup plus intelligible alors que la plupart d’entre nous avaient depuis longtemps renoncé à comprendre, exactement comme le veulent « nos maîtres » — et possesseurs... des médias.

Bien sûr, Soral n’est pas seul sur ce créneau, et rien n’oblige à le suivre exclusivement. Des erreurs de sa part et donc des perspectives alternatives peuvent être envisagées sur tel ou tel point, mais sur le fond, je constate que la plupart des analystes qui me semblent respectables recoupent les vues exposées par Soral dont, j’y insiste, la valeur et l’originalité ne se situent pas au niveau des éléments mais au niveau (de la cohérence) de l’ensemble.

Ma reconnaissance lui est donc acquise sous ce rapport quoi qu’il arrive dans la mesure où, formé à l’épistémologie de la science, je distingue radicalement le monde des idées du monde des personnes.

Ceux qui prétendent attaquer les idées en attaquant les personnes montrent qu’ils n’ont rien compris et à l’épistémologie et à la rhétorique ; ils s’adonnent à un populisme auquel je reste insensible. Peu me chaud que Soral incarne nombre des travers de l’humain. En quoi cela me concernerait-il moi qui souhaite avant tout comprendre l’Empire ? Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre !

Pour autant, je ne prône pas une quelconque cécité sur les travers de Soral mais il me paraît indispensable de les évoquer d’une manière constructive qui ne vise pas à abattre l’homme. Il s’agirait au contraire d’aider le lecteur honnête à faire la part des choses et à ne pas se fermer aux idées de Soral en raison de préjugés basés sur sa personnalité.

Sous ce rapport, il est regrettable que la vidéo susmentionnée reproche aux meneurs de la dissidence d’affaiblir cette dernière par leur guéguerre des égos alors que c’est justement cela qu’elle fait par sa critique rejetante plutôt qu’étayante. Elle contribue à diviser et donc à affaiblir le mouvement dissident et surtout elle contrarie la propagation des idées soraliennes alors même qu’elle en reconnaît le bien fondé.

Considérant avoir suffisamment exprimé tout le bien que je pense de l’indispensable travail d’éducation des masses qu’a entrepris Alain Soral, je pense pouvoir évoquer sans risque quelques attitudes ou traits de sa personnalité qui le fragilisent et seraient susceptibles d’arrêter certains de ses auditeurs potentiels.

L’objectif sera d’en dégager la signification psychologique afin qu’on cesse d’en faire d’impardonnables péchés. Il ne s’agira pas de révéler quoi que ce soit de nouveau car je pense que Soral et ses critiques de tous bords, sont déjà parfaitement conscients de chacun des aspects que je vais évoquer.

Commençons par la plus manifeste, le péché d’orgueil qui transparaît dans les nombreuses occasions où Soral fait valoir ses compétences intellectuelles et se complimente lui-même de manière ostentatoire. On reconnaît là le signe d’un narcissisme inquiet repérable par ailleurs dans l’intranquillité ou la nervosité que Soral manifeste lorsqu’il se trouve « en scène » et qu’il sait devoir se montrer au meilleur de ses capacités. L’expérience et la théorie m’ont appris que ce narcissisme nous en sommes tous affectés à divers degrés dans la mesure où, en situation sociale, nous avons toujours une « image de soi » à défendre, nous portons un masque qui sépare le soi public du soi privé et plus nous savons ce dernier trouble, plus nous voudrions que le premier paraisse immaculé. Par conséquent, tournons encore une fois notre regard vers nous-même avant de jeter la pierre à qui que ce soit.

Alors, bien sûr, certains diront qu’ils ne vont tout de même pas jusqu’à se faire eux-mêmes des compliments et je répondrai qu’ils ont probablement raison. Car il est écrit : « celui qui s’élève lui-même sera abaissé[2] » Le mot clé ici, qui manque étrangement dans les traductions françaises, c’est « lui-même. » En effet, exactement comme on ne peut se porter soi-même en triomphe, seuls les autres sont en position légitime de nous élever. Les compliments en self-service manifestent seulement le besoin qu’a la personne de voir sa valeur reconnue et attestent du même coup d’un grand manque de confiance en soi qui, en s’offrant comme modèle au regard des autres, porte mimétiquement chacun à douter de l’individu qui ne se fait pas lui-même confiance. C’est un mécanisme foncièrement contreproductif et je trouve dommage qu’il n’y ait eu personne dans l’entourage de Soral pour le lui faire véritablement toucher du doigt. Il va de soi que cela a dû lui être dit et qu’il l’a bien compris car c’est d’une simplicité biblique. Ce qui est en jeu ici n’est pas la représentation mais la décision qui doit venir à un moment donné de renoncer à toute stratégie défensive de l’image de soi en considérant qu’on a suffisamment donné pour faire confiance et laisser les autres parler de soi. C’est comme accepter de se jeter dans la foule pour se laisser porter par elle. Ce lâcher-prise ne demande qu’un minimum de courage et comme Soral n’en manque pas, force est de penser qu’il se bat encore contre des blessures de l’enfance, celles qui peuvent nous dominer toute la vie durant mais qu’il n’est toutefois pas rare de trouver à la source de grands accomplissements.

Bref, que Soral s’amende sur ce point ou qu’il ne le fasse pas, pourquoi lui reprocherait-on quoi que ce soit ? Sans cette soif de reconnaissance qui l’anime nous n’aurions pas connu son œuvre. Le fait que cette faiblesse le rende éventuellement moins sympathique est absolument non pertinent sous le rapport de la lutte contre l’Empire.

Il en va de même pour les autres manifestations de son narcissisme comme la difficulté évidente qu’il a encore à reconnaître qu’il s’est trompé sur tel ou tel point. Pour ma part, je le trouve presque attendrissant de fragilité dans ces moments tant l’exercice le rend nerveux et défensif. Il a bien compris qu’il devait en passer par là mais que la chose lui semble difficile !

Etant assez bien placé pour savoir qu’elle l’est pour à peu près tout le monde (même si les anglo-saxons ont plus d’entraînement que les latins sous le rapport de la repentance), je pense qu’on ne peut que le louer de s’engager sur cette voie, celle de l’honnêteté et de la responsabilité. Peu importe les imperfections dans l’accomplissement du geste, c’est l’intention qui compte.

Le plus problématique au final sous le rapport du narcissisme me semble être le caractère provocateur, revanchard et inutilement agressif de sa critique lorsqu’il se collète à quelqu’individu que ce soit qu’il choisit de prendre pour adversaire. On est d’emblée dans un mode duel où les attaques bon marché donnent un tour puéril à son propos et l’affaiblissent considérablement, surtout si, de surcroît, il s’agit d’un proche. Outre qu’il y gagnerait une plus grande paix sous le rapport des procès qui l’accablent, je pense qu’en renonçant à ce style bravache très « coq gaulois » il apaiserait une dissidence qui n’a pas besoin de ça et il accèderait plus sûrement à la stature qu’il recherche mais qu’il semble aussi vouloir s’interdire lui-même par les excès qu’il s’autorise.

 Ceci dit, déformation professionnelle ou pas, une telle attitude m’attendrit car j’y reconnais la manifestation d’une dynamique infantile qui me paraît très clairement être le propre de l’Homme bien davantage encore que le rire : je veux parler de cette éternelle conflictualité interne qui, sans cesse nous appelle à mettre de l’ordre en nous-mêmes, à nous discipliner et donc à être capable de renoncer, de mourir à mille choses, pulsion, impulsion, besoin, désir, peur, etc. Chacun de nous est « légion », chacun de nous doit donc s’efforcer de trouver son unité, sa cohérence et son Orient. Et dans cette lutte de chacun avec soi-même, je dirais que Soral n’est pas le pire exemple car ses accomplissements, ne serait-ce que comme auteur, sont peu contestables.

Le seul point qui m’inquiète est celui qui nécessite probablement le plus de discipline car il touche au plan des idées. Il me semble en effet problématique de voir ce dernier souvent contaminé par l’énergie et la véhémence des incessants combats que mène Alain Soral contre le lobby qu’on ne peut nommer autrement qu’avec un maximum de précision sous peine de passer sous le coup de la loi. Le bravache et la provocation apparaissent ici suicidaires car il serait fou de nier la réalité que Soral s’efforce justement de nous donner à voir, à savoir, la sacralisation de la Shoah. Dans un espace devenu tabou on ne peut s’avancer qu’avec un maximum de précautions, dont la ferme de résolution de ne jamais ô grand jamais laisser à penser aussi peu que ce soit, qu’on pourrait mettre en cause le peuple juif, quelque conception qu’on puisse se faire de ce dernier. Je vois en effet un point de consensus fort sur le fait que non seulement il a enduré des souffrances innombrables tout au long de l’histoire mais qu’ il est, comme tous les peuples, innocent et ne saurait être mis en cause de quelque manière que ce soit.

La plupart du temps Soral a une expression maîtrisée mais il semble qu’un rien suffise pour qu’il s’autorise à passer la ligne rouge et outre qu’on se prend à craindre qu’il ne fasse l’objet de poursuites, on comprend aussi que nombre d’amis vont devenir rétifs voire hostiles à ses propos dès lors qu’ils glissent vers cette zone où l’hostilité du plus grand nombre est assurée. Nous voulons tous connaître la vérité mais si elle suscite inconfort et dissonance, nous préférons nous tenir à distance.

Sans même avoir à faire de psychologie mimétique, chacun pressent aisément qu’« on ne peut avoir raison contre la foule » et, de surcroît, nul n’a plaisir à se trouver en infraction avec la loi. Or, comme je viens de le dire, il n’y a, sur le fond, aucune raison pour que la parole de Soral ne soit pas impeccable sous ce rapport. Il fait très bien le distinguo entre le peuple et certaines élites qui s’en servent comme « bouclier humain » depuis la nuit des temps. Je pense que Soral est bien aussi intelligent et rusé que ceux contre lesquels il lutte et j’attends qu’il veuille bien nous montrer par sa rigueur qu’il atteint au rang de « maître du logos » qu’il ambitionne. Bref, pour son odyssée personnelle, je ne saurais trop lui recommander d’être un Ulysse rusé qui surmonte tous les obstacles et rentre chez lui plutôt qu’un Achille téméraire trop tôt entré dans la légende.

A l’écouter, je me demande s’il n’est pas déjà dans la perspective d’une fin de vie violente. Ceci expliquerait la licence qu’apparemment il se donne de suivre ses inclinations du moment sans penser à conséquence, un peu comme, nous rappelle René Girard, les futurs sacrifiés des religions primitives qu’on autorisait à transgresser tous les tabous comme s’ils étaient déjà les dieux que la mise à mort rituelle devait faire d’eux.

Je veux croire que Soral n’aura pas à boire cette coupe jusqu’à l’hallali qu’on lui promet et qu’il saura se garer des voitures avant la curée. Mais j’écoute à l’instant Guy Béart qui a l’air et la chanson pour nous faire comprendre que l’exigence de vérité a un prix...

Alors, au cas où, permettez que, pour finir, j’adresse ici à Alain Soral un « salut l’artiste, chapeau bas ! Merci du fond du cœur pour la pilule rouge et pour le feu d’artifice continu (en livres et vidéos) de ces dernières années. Que Dieu te garde ! »

 

[1] Penser le 11 septembre 2001 aide assurément à « traverser le miroir », mais ce n’est au final qu’un petit trou. De l’autre côté de la « matrice », on trouve un beau capharnaüm ou plutôt les Ecuries d’Augias du complotisme et la capacité d’y mettre de l’ordre n’est pas donnée à tout le monde.

[2] Matthieu 23 :12-14, Orthodox Jewish Bible



286 réactions


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 17:31

      @ Patrick Samba

      "admettre qu’entre les dérives comportementales d’un individu et son raisonnement, relevant tout de même de la psyché, il n’y a pas de lien, il fallait le faire  !« 

      Le fait que vous écriviez cela montre que 1) vous ne savez pas écouter ou lire et 2) vous confondez tout.
      Personne ne nie le lien entre psyché et comportement. Il y a juste qu’on s’en fiche complètement lorsqu’on se situe au plan des idées.
      Comme Qaspard le laisse bien comprendre avec ses exemples, peu nous chaud que tel ou tel soit frapadingue ou juste fêlé, diagnostiqué ou enfermé, s’il a des idées de valeur, ELLES NOUS INTERESSENT et le fait qu’elles proviennent d’un »cerveau malade" n’y change rien.


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 décembre 2014 20:24

      Je ne sais pas si vous arriverez à convaincre qui que ce soit avec un tel aveu qui est loin d’être à votre avantage.

      Ce n’est pas parce que votre réponse est éloignée du post de Qaspart Delanuit qu’il n’est possible de... faire un copié-collé !
      Il a écrit : "Cela est d’autant plus vrai que les dérives comportementales de Soral (...) n’ont pas d’incidence sur les raisonnements produits « .
      Alors »Personne ne nie le lien entre psyché et comportement " ? Vraiment ?


    • Patrick Samba Patrick Samba 3 décembre 2014 10:38

      Et j’ajoute : Soral n’est pas qu’un « penseur », un analyste, il est aussi, et désormais de façon officielle, un politicien. Et à ce titre il demande qu’on le suive. Vers quelle destination ?

      Et il y a des moutons pour suivre le gourou....


  • soi même 1er décembre 2014 15:25

    Que rencontrons nous aujourd’hui comme homme ?

    La critique comme force de volonté politique !

    Cette force n’a jamais rien résolue, au contraire est à été à la source des plus grands malheurs du 20 siècles !

    Hôter de Soral sa charge critique de ses discoures, en réalité que reste t ’il comme proposition sensé, et bien rien ! C’est une Outre pour une auberge espagnole !


  • lsga lsga 1er décembre 2014 15:35

    1. Peu importe la personne, ce qui compte ce sont les discours.

    2. « L’Empire », cela ne veut strictement rien dire. Les derniers empire se sont effondrés avec la première et la seconde guerre mondiale provoquées par les nationalistes. 
     
    Soral est un néo-nazi. Au sens PROPRE du terme. 
     
    Soral :
     
    1. Défend le Socialisme National
    2. Défend le Racialisme
    3. Remplace la lutte des classes par la lutte des races. 
     
    Cessez de vous acoquiner avec les NAZI. Sous peu, dans les 5 ans qui viennent, nous aurons à nouveau des Chemises Brunes et des SA qui dans l’espace publique feront des ratonnades, qui dans les bus et les métros tabasseront tout ce qui ressemble à un gauchiste. Vous serez directement responsable de cette situation, qui nous amène droit vers le retour des camps d’extermination
     
    Quand on remplace la lutte des classes par la lutte des races, au lieu d’abolir la propriété des moyens de production, on en arrive nécessairement à l’extermination d’un ou plusieurs races. C’est une simple question logique. 
     


    • soi même 1er décembre 2014 15:42

      Et Isga en fait sa promotion, bravo mon cher, ta guillotine intellectuel est chez toi toujours aussi efficace !

       


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2014 15:55

      Pouvez-vous citer un passage de chez Soral (livre ou vidéo) qui corroborerait votre accusation de racialisme ?

      Le seul racialisme dont j’ai connaissance en ce début de XXIe siècle, c’est celui qui prévaut toujours en Israël n’est-ce pas ?


    • lsga lsga 1er décembre 2014 16:15

      non, sans rire, vous foutez de la gueule du monde ? Soral est celui qui a remis le concept de Français de Souche au goût du jour. 

       
      Israël ? Sans rire ? On parle de l’impérialisme, de la prise de contrôle au niveau mondial de l’appareil de production par la finance, et vous parlez d’Israël ?
       
      Hey : la finance, ce n’est pas une question de race. 
      Quand l’Europe ouvrira des camps d’extermination, vous, personnellement, serez directement responsable. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er décembre 2014 17:05

      Isga, votre réponse fumeuse montre que vous êtes bien incapable de fournir ce qui vous est demandé pour appuyer vos obscures et délirantes accusations. Vous êtes un menteur sans vergogne, certes doublé d’un crétin que la plupart des agoravoxiens on déjà identifié depuis longtemps, mais dont le cerveau en décomposition produit toujours des miasmes fétides.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2014 17:27

      Merci Qaspard pour la réponse à Isga qui est plus corsée que je ne l’aurais faite mais qui me convient néanmoins très bien.

      Sur ce, je vais aller dormir et je reviendrai demain pour la suite...


    • Baasiste 2 1er décembre 2014 19:06

      le capitalisme est en train d’exterminer la race blanche pour info, vu la nature globaliste du capitalisme.


      le nazisme globaliste a remplacé celui germanique.

      ah aussi : « Restons un pays ouvert qui accepte de nouvelles cultures et profite du métissage »
      Laurence Parisot, ancienne patronne du MEDEF

      « Il faudrait organiser la venue de 2 millions d’étrangers par an entre 2020 et 2040 »
      Jacques Attali grand intellectuel et penseur du Nouvel Ordre mondial

      « Il serait bon que le pourçentage d’étrangers atteigne un jour le tiers de la population globale. La barque est loin d’être pleine, elle est moins trop vide. »
      Dany Cohn Bendit néo-libéral pédophile européiste

      « L’Europe va avoir besoin de main d’oeuvre d’apport étranger »
      Alain Juppé ex premier ministre et ministre ayant collaboré à l’ultra-libéralisme et mondialisme

      Et enfin le bouquet, Peter Shuterland ancien président de la compagnie pétrolière BP, président de Goldman Sachs International de 1997 à 2009, de la section Européenne de la Commission trilatérale (fondé par David Rockefeller) de 2001 à 2010 et patron européen du Transatlantic Policy Network lobby pro TAFTA ainsi que représentant spécial de l’ONU, il est totalement d’accord avec le « socialiste » Robert :

      Il dit au comité de la Chambre des Lords que l’immigration était une « dynamique cruciale pour la croissance économique » dans certains pays de l’UE « et qu’il était cependant difficile de l’expliquer aux habitants de ces États ».

      Une population native vieillissante et déclinante dans des pays comme l’Allemagne ou ceux du sud de l’UE était « le principal argument pour le développement d’états multiculturels, et j’hésite à utiliser ce mot car des gens l’ont attaqué ».

      « Il est impossible de considérer que le degré d’homogénéité sous-entendu par d’autres personnes peut survivre car les Etats doivent devenir des Etats plus ouverts, au regard des personnes qui y habitent. Tout comme le Royaume-Uni l’a montré ».

      http://www.defrancisation.com/onu-d...

      http://www.bbc.com/news/uk-politics...


    • soi même 2 décembre 2014 12:12

      En réalité si t’es un peut honnête avec le communisme on était dans la même problématique !


  • Electric Electric 1er décembre 2014 16:08

    Le livre sur lequel Soral a pompé son « Comprendre l’Empire » :

    http://www.fichier-pdf.fr/2014/01/13/illuminati-henry-makow/illuminati-henry-makow.pdf

    vous enlevez les passages critiques à propos d’Hitler, ses soutiens, et vous avez « Comprendre l’Empire ».

    Allez les soraliens, défoulez vous, c’est du gratos, du gros rouge qui tâche comme vous l’aimez.

    Différence entre les salopards et les personnes de qualité : les méthodes. C’est comme ça qu’on passe du PCF au FN, ou de l’extrême gauche au néoconservatisme. Au diable les dogmes pourvu qu’on garde les méthodes !

    Soral sur son canapé rouge aurait pu délivrer des commentaires de qualité s’il n’avait pas VOLONTAIREMENT caviardé sa pensée par l’insulte permanente à l’égard de ses détracteurs, souvent d’ailleurs d’anciens copains de plateaux TV et ramené ad-nauseam toute critique du système à la question juive, ce qui est d’un ridicule achevé.

    Quand je pense que Soral défend le national socialisme économique allemand comme modèle de vertu.

    Pour se rafraichir les idées, on lira cet excellent livre, une rareté (jamais mis en avant par les Soral, Renouard, Ryssen, et cie) sur la vraie nature du programme d’Hitler :

    http://www.bibleetnombres.online.fr/pdf/Hitler_m_a_dit.pdf

    Témoignage indiscutable du Gauleiter de Dantzig en 1939, Hermann Rauschning.

    CE LIVRE NE SERA JAMAIS CITE PAR LES GUGUSSES DE LA « DISSIDENCE DE MES DEUX » QUI VOUS TRANSFORMENT UN ANCIEN SYNDICALISTE, UN PAUME DE BANLIEUE EN NATIONAL SOCIALISTE A L’INSU DE SON PLEIN GRE.

    Ce livre dresse un portrait d’Hitler dont certaines caractéristiques n’iront pas sans rappeler des personnages bien en vue de toutes les époques.

    « Hitler n’a pas de doctrine ; il a des appétits et des desseins, ce qui est tout autre chose » 

    Non seulement Hitler était un internationaliste forcené, mais en sus, le miracle économique allemand n’a été qu’une longue fuite en avant financière qui ne pouvait amener le Reich qu’à la ruine au bout de la route.

    Soral se dit ouvertement national socialiste et nombreux sont ceux aujourd’hui qui profitent des années qui passent pour réhabiliter le Reich.

    Hitler le dit lui même : le national socialisme est un attrape couillons, une tactique politicienne de bas étage pour imposer le Reich occulte dans la pénombre, leurrer les allemands avant de conquérir le monde par l’infiltration, la ruse, la tromperie, les massacres et l’eugénisme.

    Le problème du soralien n’est pas qu’il lise les bouquins de KK, mais qu’il ne lise que cela.

    Effectivement, quand on se fait l’intégrale de KK, on sort avec une certaine culture, ....... de droite extrême, nationale et bizarroïde, un gloubiboulga intellectuel qui finit inévitablement par : c’est la faute des juifs !

    Bon, le Soral essaie de créer son parti politique. Fini la critique sur canapé rouge, place aux propositions.

    Dieudonné va t-il se retrouver avec les mecs des banlieues derrière à faire la promotion d’un programme national socialiste ?

    De toutes façons, un parti politique se doit de respecter certains codes pour exister. A minima. L’insulte, les quenelles et les bras d’honneur ne font pas office de programme.

    Une chose est certaine maintenant : évoquer Soral, c’est se retrouver beaucoup plus vite qu’on ne croit à la porte de la réhabilitation du national socialisme à travers sa droite des valeurs et sa gauche du travail.


    • Rounga Rounga 1er décembre 2014 16:30

      Non seulement Hitler était un internationaliste forcené, mais en sus, le miracle économique allemand n’a été qu’une longue fuite en avant financière qui ne pouvait amener le Reich qu’à la ruine au bout de la route.


      Alors là, pas d’accord. L’Allemagne nazie avait réduit drastiquement son taux de chômage après la crise de 23, et avait redressé économiquement le pays à tel point que celui-ci tenait encore bon après des années de guerre et d’embargo.
      Le principe économique de l’Allemagne : l’étalon-travail et la découverte du double-circuit de la création monétaire. Principes récupérés en douce par les leaders européens pendant les trente glorieuses soit dit en passant.
      Ce n’est pas parce que politiquement le nazisme était une saloperie qu’on doit taire sa réussite économique.

    • Electric Electric 1er décembre 2014 17:05

      @Rounga : exemple typique de tentative de réhabilitation du Reich comme je le décris fort bien, nous sommes au cœur du sujet.

      Sutton a montré, Rauschning confirme que :

      1/Le Reich a toujours vécu sur le fil sur le plan financier. les projets fous d’Hitler ont ruiné l’Allemagne.

      2/Les financiers du Reich : industriels allemands, financiers et industriels internationaux (réarmement de la Ruhr payé par l’étranger).

      3/Capitaux passant tout au long de la guerre par la BIS à Bâle, approvisionnement en pétrole du Reich par Rockefeller via l’Espagne. 

      4/ Sur le plan technique, dès 1922, l’Allemagne a passé un accord secret avec la toute nouvelle URSS pour y localiser ses laboratoires de recherche. Le miracle technologique allemand vient de là, et pas des 6 ans qui suivent 1933.

      5/Les chômeurs ou râleurs récalcitrants se sont retrouvés en camps dès 1933. Au total, 1,5 million d’allemands ont péri dans les camps nazis. Une méthode très sûre pour lutter efficacement contre le chômage. Des millions d’autres ont grossi les rangs de l’armée. Le reste fabriquait des armes.

      6/Le Reich a ensuite payé sa guerre avec les tributs de guerre payés par les pays occupés, dont la France, mise en coupe réglée. L’occupation a d’abord été économique, et ça a payé à Hitler son miracle économique. Mon grand-père a passé 5 ans au Stalag 1B a fabriquer (le plus mal possible) des machines agricoles pour le Reich, comme ses autres 1,3 million compagnons de galère. Viendra ensuite le STO. Sans compter les centaines de camps de concentration. Le trust IG Farben a obtenu la gestion quasi exclusive de l’industrie tchèque horizontale et verticale.

      7/Essayez de lire autre chose que la propagande soralienne de réhabilitation du Reich, et notamment les deux livres précités :

      1/Makow : la source originale de Soral

      2/Rauschning : pour une vérité crue des années 1930-39 sur votre miracle économique allemand, cette escroquerie basée en fait sur le pillage en règle de l’Europe, dont la France et ses habitants. 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er décembre 2014 21:09

      Rounga,
      « L’Europe nouvelle » était une invention d’Hitler.

      La première mouture de l’ Europe a été formalisée par Victor Hugo en 1848.

      «  Les dessous cachés de la construction européenne » par Asselineau


    • Rounga Rounga 2 décembre 2014 08:55
      Electric,

      Quand on veut faire une bonne critique, il faut être exact, et attaquer directement les points du discours que l’on veut réfuter. Votre critique à vous s’en prend à des généralités qui n’ont qu’une lointaine et très floue ressemblance avec le discours de Soral, et par conséquent elle est totalement inopérante.

      -Lorsque vous tentez de montrer que Soral a plagié l’ouvrage de Makow, vous ne faites que montrer que ce livre fait probablement partie de la bibliographie de Comprendre l’Empire, de même que Naissance de la civilisation, de Vere Gordon Childe, de La conjuration antichrétienne, de Mgr Delassus, Les trois ordres ou L’imaginaire du féodalisme, de Georges Duby, La crise du monde moderne, de Guénon, Le capitalisme de la séduction, de Clouscard, Le spleen de Paris, de Baudelaire, Wall Street et l’ascension d’Hitler, de Sutton, Les illusions du progrès de Sorel, de même que l’oeuvre de Carl Schmitt, Henry Wallon, René Girard, Jean Piaget, Lucien Goldmann, Georg Lukasc, Marx, Proudhon, Bakounine, etc. Il ne faut pas être naïf au point de s’imaginer qu’un intellectuel travaille à partir de rien, et invente des concepts ex nihilo. N’importe quel penseur s’inscrit dans une tradition, et s’assimile un certain nombre d’auteurs dont il intègre la pensée à son discours. Retrouver une de ses influences probables parmi d’autres ne suffit pas à en faire un plagiaire.

      -Lorsque vous prétendez que Soral aurait omis volontairement de son livre ou de son discours des éléments hostiles au nazisme, comme par exemple le fait que Hitler ait été financé par Wall Street, vous vous mettez le doigt dans l’oeil. Pourquoi, dans ce cas-là, vend-il Wall Street et l’ascension de Hitler de Sutton sur sa plate-forme internet ?

      -Lorsque vous « révélez » que le projet d’Hitler était fou, au passage en citant une source suspecte, on a envie de vous dire que vous découvrez l’eau chaude. On voit mal en quoi cela serait une objection au discours de Soral, étant donné qu’il se démarque toujours de la doctrine politique nazie. Le problème est sans-doute que vous vous arrêtez à l’évocation du mot « national-socialiste » sans aller voir quelle est l’intention de Soral quand il utilise ce terme. Ce n’est en rien une profession de foi pour le régime nazi, puisqu’il se prononce pour un national-socialisme français, c’est-à-dire inspiré de la pensée française, et non un national-socialisme allemand, obnubilé par la question raciale et territoriale :
      « Donc, ma réponse, c’est que je ne suis pas d’extrême-droite, je suis national-socialiste, mais tu peux considérer que c’est pire !
      J’ajouterai, pour que tu ne me prennes pas juste pour un provacateur, un national-socialiste français : sans besoin de recours à une théorie raciale pour des raisons d’espace vital, ce qui correspondait à la situation allemande. L’idéologie découlant souvent de la géographie !
      Je suis national-socialiste à la manière d’Hugo Chavez soit, compte tenu du contexte actuel de comination par le mondialisme militaro-bancaire, un authentique homme de gauche ! Comprenne qui voudra... » (Dialogues désaccordés)

    • Rounga Rounga 2 décembre 2014 09:02

      exemple typique de tentative de réhabilitation du Reich


      Énoncer des vérités n’est une tentative de réhabilitation de rien du tout. C’est un respect dû à la vérité, et non une volonté de défendre quoi que ce soit à cause de préférences personnelles.
      On pourra trouver tous les défauts qu’on veut au système économique du Reich, il n’empêche qu’il a utilisé cet outil génial qui était la traite de travail, que c’est le seul pays occidental de cette période historique à avoir eu des salaires et une monnaie stables. Le défaut principal résidait dans le fait que, pour maîtriser l’inflation, il fallait également maîtriser la consommation, d’où le rationnement. C’est justement pour mettre fin au rationnement que le Reich avait projeté une alliance avec d’autres pays européen. En cela, fifi a raison lorsqu’elle me fait remarquer que l’idée de la construction européenne a beaucoup à voir avec le projet hitlérien, mais elle n’explique par les raisons économiques qui sous-tendaient ce projet.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 09:08

      Merci Rounga pour ces réponses de qualité qui me satisfont complètement.

      Une question me vient : en quoi la source de « Hitler m’a dit » serait-elle suspecte ?


    • Rounga Rounga 2 décembre 2014 09:19

      en quoi la source de « Hitler m’a dit » serait-elle suspecte ?


      Parce qu’il ne s’agit que de propos de table attribués à Hitler, et que rien ne nous garantit de l’authenticité de leur contenu. Rauschning aurait très bien pu écrire n’importe quoi, on n’a aucun moyen de vérifier. Cela dit la plupart des propos rapportés m’ont l’air probables, car ils correspondent assez bien à l’analyse qu’on peut faire du nazisme.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 09:28

      Merci pour cette réponse qui me satisfait. Moi aussi, je trouve que la psychologie de Hitler qui s’en dégage me paraît marquée du sceau de l’authenticité.
      Maintenant, on est jamais sûr qu’au niveau du détail des choses ne puissent pas être fallacieuse...


    • Electric Electric 3 décembre 2014 14:46

      @Rounga & l’auteur : je vous ai tendu la perche.

      En 2 commentaires, vous venez de réhabiliter le Reich et Hitler.

      Merci de ces précisions fondamentales concernant le fond de votre pensée.

      Z’êtes pas de taille les mecs, il vous manque l’habileté du jésuite pour avancer masqués jusqu’au bout. Des gros balourds.

      Caramba, encore raté.

      Technique classique des nationaux socialistes : décrédibiliser l’adversaire, mettre en cause ses sources.

      Pas de bol, Rauschning est un témoin de première main. Il a écrit son livre en 1939, ce qui éclaire d’un jour savoureux la suite des opérations.

      Et vu ce qu’il déballe tout sur les coulisses de votre miracle économique SS, il est bien évident, comme je l’ai précisé avant, que cet auteur n’est jamais cité par les nationaux socialistes.

      Un authentique national socialiste ne pouvait que contrer violemment cette source. L’auteur est aussi tombé dans le panneau.

      Au fait, Chavez sans son pétrole, il en aurait fait quoi de sa révolution ? Que dalle, il n’y a pas de modèle économique au Venezuela. Seulement une rente pétrolière un peu moins mal utilisée qu’ailleurs.

      Evidemment, découvrir que le Reich était dirigé par une bande de tarés, incultes, païens, avides, voleurs, mégalos, racistes, bas de gamme, ras la casquette, qui puaient le laveur de carreaux devenu colonel SS, ça entrave quelque peu la réhabilitation de pied en cap de l’hitlérisme.

      Merci les mecs, vraiment, MERCI !!!!!!!!!!!!!!

      Au fait, « Hitler m’a dit » n’est dans aucune bibliothèque libre genre histoireebook, et pourtant fondamental et libre de droit.

      ça vous étonne ? On y trouve par contre Degrelle. Un maître de la théorisation de la doxa nationale socialiste.

      Vous vous déclarez national socialiste. Soit, quels sont vos auteurs et références idéologiques ?

      ça m’intéresse aussi !


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 décembre 2014 16:51

      @ Electric

      Je ne sais pas si vous vous prenez pour un jésuite mais en vous lisant j’ai pensé à Dingo.
      Il semble en effet que vous vous excitiez tout seul en hallucinant je ne sais quel « prise au piège » de deux balourds.
      Je veux bien être un balourd mais j’aimerais bien savoir ce qui me vaut ce qualificatif.
      Dans quel panneau suis-je tombé ?
      S’il vous semble que j’ai critiqué Rauschning vous êtes dans l’erreur.
      Tout au contraire, l’échantillonnage que j’ai fait de ce livre m’a convaincu qu’il devait s’agir d’un authentique témoignage car la psychologie qui était donnée de Hitler m’a paru ne pas pouvoir avoir été inventée tant il est vrai que la réalité dépasse souvent la fiction.
      C’est quand Rounga a évoqué la possibilité de doute sur la source que je l’ai interrogé à ce sujet et sa réponse m’a rassuré.
      Il n’y avait pas de raison de douter de cette source (sauf peut-être sur des points de détails qui peuvent toujours être effacés ou ajoutés en douce sur le tableau, mais ça ne change pas ce dernier).
      D’ailleurs, naviguez dans les commentaires vous trouverez un ou deux passages ou je vous remercie de nous avoir communiqué cet excellent ouvrage.
      J’ai donc bien peur, cher Electric, que le balourd ce soit vous.
      Sans rancune ?


  • tinga 1er décembre 2014 16:13

    Soral n’est qu’un manipulateur, un homme du passé, nostalgique d’un monde qu’il n’a pas connu, virilité, paternalisme, culte du chef, éloge de la force physique, racialisme,
    que des gens qui se prétendent dissidents puissent se reconnaître dans ses discours en dit long sur l’étouffante confusion qui domine notre époque, Soral n’est qu’un jouet du système, et il joue son rôle à la perfection, « ses analyses » parfois pertinentes ne sont que la reprise d’idées formulés par d’autres, qu’il reprend à son compte, le maître du logos, quelle prétention, le virtuose de la logorrhée assurément.


    • 1984 1er décembre 2014 16:50

      Merci Tinga, c’est exactement ce que je m’apprêtais à écrire. ça me fais gagner du temps, j’en ai assez perdu à lire cette connerie d’article.


    • morice morice 1er décembre 2014 18:04

      pas mieux en effet


  • laurent 1er décembre 2014 16:44

    Vous avez écrit : « ...qu’on pourrait mettre en cause le peuple juif... ».
    Vous voulez dire :« les adeptes de la religion juive » Il vaut mieux d’éviter la notion de « peuple juif » ,
     « peuple chrétien », « peuple musulman » , « peuple scientologue », « peuple athée »,
    « peuple franc maçon » « peuple athée » etc.... ce sont des religions et non des peuples et tout le reste n’est que propagande.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 01:53

      Sauf que la notion plus ou moins racialiste de « peuple juif » a, contrairement aux autres, le succès que l’on sait et force est donc de l’évoquer, ne serait-ce que pour parler de son « invention », comme le fait Shlomo Sand dans son excellent livre « l’invention du peuple juif ».


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er décembre 2014 16:51

    Luc-Laurent Salvador nous offre ici une réflexion claire et fort bien mesurée concernant Alain Soral. Je suis curieux de voir comment la sottise et la haine des fanatiques vont tenter de griffer rageusement la lumière philosophique. 


  • Dany romantique 1er décembre 2014 17:07

    Soral pose problème par nature. Il est clivant,il dérange. C’est une voix singulière, il ne laisse indifférent. J’ai lu des articles sur l’animal Soral. J ai vu ses vidéos et lu son livre sur l’empire. Ca envoie grave, et ça décoiffe. Les journalistes des médias mainstream le déglinguent. Pour des raisons différentes. 

    Le point d’achoppement qui clive c’est son opposition au sionisme. Il a du courage pour oser affronter l’ensemble des intellectuels bobos, qui sont inféodés au Crif, à la Licra, qui véhiculent 99% de la pensée autorisée, sinon punie par la Loi. Naulleau à voulu aller voir, il a friser la correctionnelle pour son outrecuidance à donner la plume au diable. Depuis ce dernier ne cesse de se justifier comme un jésuite confondu (tout un programme).
    Le cas Soral est plus complexe que cela . Personnellement je n’ai jamais hésité à le contrer sur certaines attitudes. Son manque d’humanité sur la mort du jeune gauchiste rue Caumartin. Une froideur de sa part qui constitue la limite du personnage ; Sa pensée intelligente et sans concession, courageuse envers le lobby sioniste, donc pertinente en focus, reste un bazar indescriptible dans l’étendue ; matérialisant des choix stratégiques opportunistes. Florilèges :
    Soral est à la fois marxiste et royaliste. Il est d’essence républicaine par Robespierre et pourtant il contre sans arrêt les Lumières, qui se seraient fourvoyés avec les francs mac,,excepté Rousseau. C’est irritant démonter sans cesse la Franc Maçonnerie comme alliée du capital et de la bourgeoisie et bla bla bla : cela est -il si impérieux et si vital au XXI ème siècle ? Si l’on est pour Robespierre cela est bien suffisant comme postulat sinon il faut devenir un puriste « es qualité » en histoire de France pour chercher dans le mécano de l’époque de la Révolution ceux qui étaient chimiquement purs ; cela devient stérile. En suite qu’en est-il des alliances surprenantes avec des Farida Belghoud ou le LLP dit Sahïm Lamin (ou l’inverse). Comment s’y retrouver : 
    Marxiste et Laïc Républicain ? 
    croyant Chrétien ? Royaliste ?
    pour ou contre la révolution française ou vendéen ?
    Soral n est pas clair sur ses alliances intellectuelles de combat. Il flirte sans cesse avec ceux qui font corps avec lui pour des raisons très différentes.On le voit aujourd’hui avec ceux qui composaient la liste anti-sionism et qui se retournent contre lui. Cela lui pendait au nez. Beaucoup sont des frustrés qui eux haïssent les juifs pour des raisons essentiellement idéolo-religieuses,. Ceci se superpose avec avec les travers d’une société racialiste et élitiste qui gouverne effectivement la zone de l’empire occidentale (l’empire américano sioniste) Il ne s’agit pas qu’il confonde des ressorts religieux (totalitaires) avec la cause d’indépendance et d’émancipation du peuple palestinien, lui même irradié par la religion pour cause de terre soit disant d’islam.alors que c’est une terre essentiellement ARABE historiquement qui a généré les trois religions monothéistes que l’on sait. Qui a la primauté ? on s’en fout, c’est nul lorsque l’on voit la propension de celle-ci à générer des guerres de religions. 
    Il ne fallait pas qu’il confonde la cause des chrétiens d’orient ou des Palestiniens avec celle des islamistes d’obédience salafistes qui sont dans un combat extrémiste arriéré qui n’appartient qu’à eux.
    A la première occasion ils se sont retournés contre lui avec des reproches pitoyables, démagogiques et malsains ; on voit le LLP déverser sa bile (verte) sur Soral lequel n’est -ne serait- pas « pur » au sens de la Charia puisqu’il il aime le sexe..ouh là là !. Tant d’année pour s’acheter des lunettes ?? Quelle compagnie..
    En final Soral restera un intellectuel controversé (un brin paranoïaque) de plus en plus isolé faute à son intransigeance (voir encore son rejet de Zemmour ).
    Il est très imparfait, un brin opportuniste et très égocentrique, rien de nouveau. Mais il doit être entendu et exister..   

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 02:04

      Merci pour ce portrait dont les lignes me semblent globalement fidèles.

      « Il est très imparfait, un brin opportuniste et très égocentrique, rien de nouveau. Mais il doit être entendu et exister..  »

      Votre conclusion me convient bien. Il manquerait seulement une précision sur les raisons pour lesquelles Soral doit être entendu et exister.


  • Sylvain Rouvier Sylvain Rouvier 1er décembre 2014 17:09

    Le seul apport théorique de Soral, ce phare lumineux de non-pensée dissidente, est d’avoir ajouté le lobby LGBT et les féministes au vieux complot judéo maçonnique ..... c’est tout ! .... le reste n’est que blabla creux et rodomontade.


  • morice morice 1er décembre 2014 17:47

    « comprendre Soral ? »


    mais comment voulez-vous comprendre ce malade mental ?

    l’homme n’est définitivement pas sorti de ses traumatismes d’enfant : un père qui le battait notamment et qui visiblement l’a traumatisé à VIE. Un père qui méprisait les femmes, ce dont il a hérité aussi.

    ce mec est misogyne et ne supporte pas les femmes, ce que sa propre sœur, actrice, a très bien expliqué devant les caméras (je la plains !) : le rapport avec elles ne peut être chez lui qu’un rapport de domination : il n’a pas été gigolo pour rien et s’en est assez vanté : ses récents déboires avec ses insultes sur la gent féminine, doublées cette fois d’un racisme latent, sont là pour le PROUVER.

    Soral n’a aucune culture que celle qu’il a picoré ici et là, et comme tout pseudo intello, il en fait des tartines : mais si on regarde bien ses lectures, ce sont celles du XIXeme ou de l’entre deux guerres, genre la biblio facho de son père, avec des auteurs caractérisés : des antisémites notoires et des gens contre les francs-maçons : une pensée vieillie comme les neurones fatigués du crétin qu’il est. Soral croit que le monde ne va pas à cause des juifs et des francs-maçons : il est incapable de voir plus loin que cette vieille ancienne de l’extrême droite dans laquelle il baigne, mais ne trouve pas sa place, tant il hait tout le monde.

    Alors n’essayez pas de comprendre un fou. Cherchons plutôt à l’enfermer : comme on est gentil, on lui laissera l’usage de son divan de psy raté pour déclamer et tout mélanger, ce qu’il fait.

    Un fou obnubilé par la force masculine qui en fait un admirateur des dictateurs, mais aussi un homo refoulé à l’évidence. En somme, on peut l’enfermer comme on peut le piquer (allez, pas définitivement), c’est tout ce qu’il y a à faire avec cet abruti qui surfe sur des rumeurs et des mensonges historiques, et s’’entoure de mecs ou de dames encore plus cons qu’il n’est (toujours ce désir de dominer). C’est à ses amitiés qu’on voit sa faiblesse : s’entourer de zoos pour paraître lui intelligent. Il n’a pas d’amis, mais une cour qui l’ encense et avec laquelle il se fâche régulièrement..et obligatoirement : n"ayant pas de discours clair, nécessairement on se retrouve à un moment dire le contraire de ce qu’il dit. Ce qu’il ne supporte pas : alors qu’il le fait tout le temps lui même, en bon malade mental.

    Soral, joue au mâle dominant... de salon. Laissons-le à son divan de clown sinistre et cessons de croire qu’on va le comprendre : il n’y a rien à piger à ce qui est un délire éveillé. Ce mec est à enfermer, tout simplement, comme ceux qui viennent lui dérouler ici un tapis rouge pour flatter son ego !

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er décembre 2014 17:57

      « Alors n’essayez pas de comprendre un fou. Cherchons plutôt à l’enfermer »


      Une telle phrase venant de Morice est manifestement un appel au secours formulé pour son propre cas. Espérons qu’il sera entendu par ses proches et ses médecins.

    • soi même 1er décembre 2014 20:23

      M’enffin Quaspart tu pourrait pas faire des réflexions softs et évité de réveiller mono, car quand il est réveiller , c’est le déluge verbale , la noyade assurer !


    • A. Nonyme A. Nonyme 1er décembre 2014 23:59

      Les mots clés de l’intervention de Momo :

      - malade mental (x2)
      - misogyne
      - gigolo
      - racisme
      - aucune culture
      - pseudo intello
      - facho
      - antisémite
      - crétin
      - fou
      - psy raté
      - homo refoulé
      - abruti
      - con
      - clown sinistre

      Là où il n’y a pas de haine, il n’y a pas de plaisir, s’pas ?


    • morice morice 2 décembre 2014 07:19

      ah tien l’admirateur de collabos aime Soral


      logique, il aime aussi Dieudonné...

      entre fachos, on s’entraide, visiblement...

    • soi même 2 décembre 2014 09:33

      @ Quaspart ; je t’avais avertie que le comique de service aller ce fâché, et bien c’est fait, et en plus il radote, sa gâche son intervention !


    • soi même 2 décembre 2014 13:06

      Au fond j’ai un tord avec Mono, c’est une victime, il c’est échapper d’une maison de retraite !


    • trash1981 2 décembre 2014 18:28

      Un fou obnubilé par la force masculine qui en fait un admirateur des dictateurs, mais aussi un homo refoulé à l’évidence. En somme, on peut l’enfermer comme on peut le piquer (allez, pas définitivement)

      Euh, oui, c’est un peu limite cette remarque. Il faudrait enfermer ou tuer les homosexuels selon vous, morice ?


    • trash1981 3 décembre 2014 11:03

      A la réflexion, je retire ou plutôt modifie mon commentaire précédent. Le commentaire de morice sur l’éventuelle homosexualité de Soral n’est pas « limite » mais franchement déplacé. Que Soral soit homosexuel ou pas n’a aucune raison de figurer dans un débat sur ses idées et son discours.

      Donc, si morice se sent obligé de préciser que c’est un « homo refoulé » (concept psychologique digne d’un élève de 6e soit dit en passant), c’est que c’est pour lui une façon de « descendre » Soral et de le critiquer. Depuis quand juge-t-on les gens sur leur sexualité ?

      Conclusion pour moi : c’est une remarque clairement homophobe. J’avoue être surpris (en plus de désapprouver ce type de propos), car je ne m’attendais pas à cela venant de morice, que je ne félicite pas... smiley


    • trash1981 3 décembre 2014 11:09

      Et j’en profite pour féliciter la plupart des personnes qui ont commenté cet article, ainsi que l’auteur, qui savent conserver un minimum de courtoisie entre eux et poser ainsi les bases d’un vrai débat. (Débat auquel je n’ai pas l’intention de participer directement, mais que je trouve intéressant à suivre, les différents points de vue (la plupart d’entre eux du moins) étant présentés intelligemment et pacifiquement, ce qui permet de faire avancer la discussion).

      Ce n’est pas si courant sur AV et ça mérite d’être relevé, à mon humble avis.


  • morice morice 1er décembre 2014 18:01

    http://www.diffusiontheses.fr/25001-these-de-salvador-luc-laurent.html


    étonnant qu’un mec ayant pondu ça n’ait pas vu la psychose chez Soral...

    c’est à désespérer là..

  • morice morice 1er décembre 2014 18:03

    Une telle phrase venant de Morice est manifestement un appel au secours formulé pour son propre cas. Espérons qu’il sera entendu par ses proches et ses médecins.


    l’enferment actuel n’est pas celui que vous croyez, la médecine a fait des progrès : Soral y est déjà tout seul, dans son salon sur son divan avec ses neuroleptiques, voire sa coke.

    voyez, faut pas lire ce qui n’est pas. 

  • morice morice 1er décembre 2014 18:09

    Soral raciste ? oui :


    prose du fou :

    En cause notamment, des textos que le leader d’Egalité et Réconciliation aurait envoyés à la jeune femme après qu’elle l’a éconduit : 
    « Les blacks classes veulent des blanches (Dieudo) » – « Les blancs prennent les blacks pour des putes (ce qu’elles sont le plus souvent). » – « Finalement il ne te reste de sûr que les juifs et les pédés ! » – « Les pédés comme amis pour t’écouter chialer que ton destin c’est d’être une pute à juifs… »

    Ou des mails :
    « Dans 10 ans ton corps sera tout sec, et avec ton gros pif sémite, tu ressembleras à un vieux chef indien ! Sur le marché du travail tu ne vaudras plus rien… »

    notre estimé psychologue va pourvoir nous dire si ce genre de phrases est celle d’un mec normal ou d’un cas psychiatrique...

    des mais envoyés à son ex petite amie... !!! Enfermez-le donc !!!

    sans oublier les attaques sous faux-nom, la grande spécialité de l’extrême droite.... et de Soral, qui ne déroge pas, donc...

  • morice morice 1er décembre 2014 18:15

    « En effet, il n’est pas interdit de penser que la force des analyses de Soral, »


    ah ah ah c’est trop drôle !!



    ça aussi c’est drôle !

    celle-là aussi


    car notre ami adore l’extrême droite en écrivant :

    Ce texte n’a d’autre visée que de témoigner de ma tentative, réussie, d’entrer en « contact » avec… mon ange gardien. Je sais que cela prête à sourire, mais lisez « Enquête sur l’existence des anges gardiens », toujours du même Jovanovic, cela changera votre regard.

    ah, un disciple de Jovanovic vient ici défendre Soral : tout est LOGIQUE....

  • lucien lucien 1er décembre 2014 18:30

    Bonsoir,

    J’ai écrit mon article avant de lire le vôtre : merci pour cet hommage lucide que j’aurais voulu écrire (sans les références à Girard qui le rendent à mon goût trop hermétique).
    Je suis d’accord avec vous : c’est un feu d’artifice continu depuis des années. Comme vous, j’étais diplômé mais aveugle sur les causes et les maîtres du système (bien que confusément conscient de la maniplutaion et initié quelque peu par des résistants traditionnalistes). Se fermer aux analyses de Soral à cause de sa personnalité est le fruit du subjectivisme actuel : on n’écoute plus les raison objectives mais on cherche ce qui nous plaît dans l’orateur. Il nous aide à comprendre l’Empire : merci l’homme libre ! Selon moi, il n’y a pas photo. Prenez la plupart des évêques français : ont-ils la même hargne pour dénoncer la déconstruction actuelle ? J’attends les futures déclarations de la CEF : peut-être condamneront-ils Soral comme ils se sont retrouvés amis avec Valls pour invectiver Dieudonné.


    • tinga 1er décembre 2014 20:31

      Second degré ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 03:24

      Merci Lucien pour cette convergence de vue.
      J’ignorais que les évêques s’étaient solidarisés avec Valls contre Dieudonné.
      C’est assez attristant.


    • morice morice 2 décembre 2014 07:28

      J’ignorais que les évêques s’étaient solidarisés avec Valls contre Dieudonné.
      C’est assez attristant.


      et toc, après Soral, notre infatué adore Dieudonné..
      après avoir écrit ça :


      tout se comprend : égalité et réconciliation, déjà, chez lui en 2011

      sacré Salvador va, clone de Soral... ou clown de Soral...

      imaginez les ravages chez les enfants...

      ou chez les lecteurs de Cyrulnik qu’ose citer notre ineffable : 

      L’éthologue Boris Cyrulnik rapporte les travaux de Thorleif Schjelderup-Ebbe, selon lesquels il y a dans chaque poulailler d’une poule brimée, agressée, défavorisée, fragilisée ; et, si elle est ôtée, les combats hiérarchiques reprennent, et c’est le groupe entier qui s’affaiblit, jusqu’à ce qu’il y ait une nouvelle poule émissaire, et ainsi le groupe pourra à nouveau « décharger son agressivité sur cet individu sacrifié » (Cyrulnik, 1983, p. 264).

      à l’extrême droite, Soral fait donc la poule... tout bêtement... Marine lePen en a donc besoin, comme elle a besoin des Identitaires comme repoussoir. Une bête histoire de poule battue, donc... 

      Chez Ayoub, c’est autre chose : la sur-protection de sa môman... Ayoub eb petit poussin fragile, en XCalimero, avouez que c’e’st à mourir de rire !

      c’est consternant, tous ces enfants brisés devenus leaders d’opinion pour mec chtarbés....

  • alinea alinea 1er décembre 2014 18:37

    J’ai regardé la vidéo que vous donnez dans l’article : j’en ai bien aimé le ton, mais aussi je l’ai trouvée un peu superficielle.
    J’ai commencé à lire les commentaires et je n’y ai pas vu « les déçus » dont vous parlez ; en revanche, je me suis arrêtée à une vidéo donnée par FifiUPR, sur Mélenchon : ça me laisse sans voix !
    Ainsi donc, ils sont de cette teneur les arguments de la « dissidence » ?
    C’est à pleurer, et d’ailleurs : dissidence ? Ont-ils encore en tête ce que cela veut dire ???


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er décembre 2014 21:19

      alinea,

      L’UPR ne fait pas partie de la dissidence, mot valise qui ne veut rien dire.


      L’analyse sur la VIe République du FDG, je l’ai déjà mise au moins 10 fois en lien !

      La moitié des adhérents à l’ UPR viennent de La Gauche, et beaucoup viennent du FDG, car celui-ci ne se résoud pas à sortir de l’ UE.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 03:33

      Bien aimé le ton ?
      Il m’a semblé que cette vidéo était une longue plainte prétentieuse. 
      Et le fil de commentaire une horde de trolls revanchards.
      Me serais-je abusé ? smiley


    • alinea alinea 2 décembre 2014 05:54

      J’ai senti la déception mais pas la prétention ; la déception de ne voir nulle par un vrai mouvement populaire révolutionnaire, oui, je le comprends bien.
      Je n’ai pas lu tous les commentaires mais dans ceux que j’ai lu je n’ai vu aucun troll ! sérieux !


  • lucien lucien 1er décembre 2014 18:59

    Oui, sa soeur le prend pour un malade mental : lui ne répond pas mais entretient le lien familial et reconnaît son mérite dans sa carrière professionnelle, étant partie de rien. Entretien philosophique, je sais pas : c’est vrai cependant que dans « Un moment d’égarement » (1977), elle fait preuve d’une lucidité conceptuelle à couper le souffle.


  • Jelena 1er décembre 2014 19:07

    Contrairement à ceux qui ont la parole dans les médias car ils font du bla-bla pour ne rien dire, Soral dénonce ceci-cela, mais ne propose pas vraiment de solutions, car en fin de compte il n’est juste qu’un spectateur tout comme nous.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 03:41

      Ce n’est pas faux.
      Mais une chose est sûre, l’action juste vient de la perception juste et Soral nous aide à l’acquérir et donc à mesurer l’énormité de ce à quoi nous sommes confrontés.
      Comme dit Warren Buffet, c’est sa classe qui a emporté la lutte et nous sommes déjà en état de quasi-esclavage.
      ça va être très dur pour s’arracher de cette glue de pseudo-démocratie sous emprise financière totale. C’est à se demander si c’est encore possible et l’absence de solution chez Soral n’a pas à lui être imputée car elle découle du caractère désespéré de la situation.
      On doit au contraire lui savoir gré de nous permettre d’en prendre la mesure.


  • Coeur de la Beauce Signal d’alarme 1er décembre 2014 19:41

    Soral est le seul écrivain sociétal dont on retiendra le nom en ce début de 21ème siècle. C’est à leur rejet par les médias officiels que l’on reconnait les grands penseurs !


  • lucien lucien 1er décembre 2014 20:01

    C’est le propre du barbare de détruire ce qu’il ne peut comprendre. Arthur C. Clarke


  • alinea alinea 1er décembre 2014 20:04

    Eh bé !! je viens de voir et écouter une conférence de Soral sur la sexualité !! avec Rigaud, c’est ça ?
    Je comprends mieux l’afflux de vulgarité et les « vérités » bas de gamme que l’on voit sévir sur ce site parfois !
    Je retire tout ce que j’ai dit plus haut ; si j’avais vu cela avant, je n’aurais jamais pensé à Chomsky !!!
    Non seulement ce mec ne dit rien, pendant plus de vingt minutes mais il s’adresse visiblement à des cons !!
    Sa manière de regarder cette femme, à sa droite, toutes les cinq secondes, comme s’il réclamait approbation, ses pas cent mots de vocabulaire.... !!
    Vous me direz, non, ce n’est pas celle-là qu’il fallait regarder, mais une autre !
    ce sera pour une autre fois !!!


    • alinea alinea 1er décembre 2014 20:36

      Qu’on me comprenne bien, je suis tout à fait d’accord avec ce qu’il dit !


    • alinea alinea 1er décembre 2014 21:05

      On parle d’un « penseur » « dissident », hein, pas de mon voisin de palier que j’aurais aimé entendre tenir ces discours, ! ( et encore, sachant qu’il ne faut pas trop attendre) Je ne crains pas la grivoiserie, je ne suis pas chochotte, j’ai vécu des années dans le milieu « vacher », tu vois, ceux dont on sait que le vocabulaire rase les pâquerettes !!
      On parle d’un « homme politique », hein !
      la dissidence, si j’ai bien compris ici ou là les liens que j’ai suivis, c’est : Camus ( Renaud pas Albert), Sigaud, Soral, Dieudonné... ?
      Je vous la laisse, la mienne est différente !!


    • alinea alinea 1er décembre 2014 21:21

      J’ai dit « vous » pas « tu » !! smiley


    • Gollum Gollum 2 décembre 2014 10:47

      J’ai commencé à regarder cette vidéo j’en suis à la minute 24. Je suis moi aussi d’accord comme Alinéa. Ceci dit qu’est-ce qu’il lui balance dans la tronche Soral à la Sigaut.. ! Perso je n’aurai pas supporté.


      Mais elle si. En plus elle se croit obligée d’opiner du chef toutes les 10 secondes, comme un âne, pour bien montrer son approbation de façon servile… Bon. Tout en faisant une gueule de dépressive.

      Mais pour en revenir au fond il est vrai que l’on atteint des sommets aujourd’hui dans l’abjection : utilisation de gamines pour faire des clips vidéos lascifs, porno abjecte et glauque où la fellation et l’éjaculation faciale sont la norme, etc…

      Bref, ça ne fait qu’empirer et faut pas s’étonner alors qu’en cas de conflit armé ceux qui se sont nourris avec ça soient plein de bonnes idées…

      Bref, l’enfer et tous ses démons s’incarnent un peu plus chaque jour qui passe.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 décembre 2014 17:36

      Oui, l’Empire empire de jour en jour... smiley


  • lucien lucien 1er décembre 2014 20:14

    Peut-on résumer ce qu’a apporté Soral à ces 58 minutes ? Un peu de bon sens.


    • alinea alinea 1er décembre 2014 20:24

      Je suis désolée, quelqu’un qui est capable de se comporter comme ça, dire des vérités de café de commerce, ne me donne pas envie d’aller voir plus loin ; ce qu’il a apporté, je n’en sais rien, sauf peut-être cette autorisation à échapper à l’intelligence, cette dispense de rendre intelligent : ce type là ne plait qu’aux gens qui pensent comme lui !
      Ce n’est pas là le rôle d’un penseur ni d’un homme politique ; il n’élève pas, il rabaisse ! et même s’il ne le fait pas toujours, le fait qu’il puisse et sache le faire me prouve qu’il n’a aucun intérêt !


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er décembre 2014 21:07

      Alinea, vous ne seriez pas un fonctionnaire de l’éducation nationale ? Je pose la question parce que vos remarques me font penser au logiciel qu’on vous livre dans cette maison.


    • alinea alinea 1er décembre 2014 21:22

       smiley  !!!!!!


    • alinea alinea 1er décembre 2014 21:34

      Vous ne manquez pas d’air lucien !! je viens de lire et approuver, bien que je désapprouve le fond, votre article, où cette vidéo, justement, est explicitement citée !!


  • Jean Keim Jean Keim 1er décembre 2014 20:51

    Pourquoi faudrait-il comprendre Soral et consœurs ? 

    Il y a plus urgent, pourquoi sommes-nous planétairement engagés dans cette unique direction : la matérialité avec ces deux leviers d’action qui se développent de façon exponentielle, le 1er est évident à voir, le pouvoir omniprésent de l’argent/ profit qui justifie tout et le 2ème plus subtil à percevoir, le rôle de la pensée intellectuelle qui remplace la réalité en ratiocinant sans fin.

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er décembre 2014 21:11

      « Pourquoi faudrait-il comprendre Soral »


      Parce que Soral a été désigné par les représentants officiels de notre dictature molle comme l’ennemi principal du politiquement-correct obligatoire. 

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 03:59

      Très bonne réponse.
      Oui Soral dérange parce qu’il identifie des « causes » donc des responsables qu’on voudrait voir rester dans l’ombre ou dans les nébuleuses conceptuelles des dynamiques collectives auxquelles Jean Keim se réfère.

      Mettre en avant la matérialité, la vénalité, l’impulsivité, l’individualisme comme les valeurs du temps ne nous dispense pas de rechercher les causes de ce phénomène.
      Constater l’existence de la matrice doit nous amener à rechercher les « ingénieurs » qui l’ont conçue...


    • Jean Keim Jean Keim 2 décembre 2014 10:39

      J’adore cette citation d’Einstein « Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau. »


      Luc-Laurent Salvador qu’entendez-vous par matrice, serait-ce l’imbroglio de nos analyses ?

      Les causes des désordres sont aussi nombreuses que les livres entassés dans nos bibliothèques. Il y a un constat simple à faire, quelque soit la latitude d’un lieu et le contexte culturel et traditionnel d’une démarche entreprise par une communauté humaine ou un individu, même si l’élan initial semble bon, tôt ou tard la perversion l’emportera.
      il y a un facteur délétère commun à tous les êtres humains, il ne peut être que le processus de la pensée, tout part de là, vous et moi n’existons que par ce que nous pensons être. Tant que ce simple constat ne sera pas compris et intégré le désordre règnera.
      L’analyse peut résoudre des problèmes ponctuellement mais inévitablement en crée de nouveaux et ce déroulement est sans fin.

  • Fanny 1er décembre 2014 21:31

    Les limites de la dissidence, et partant de Soral.

    Le « système », c’est le business plus la trique en cas de révolte, point à la ligne.

    C’est la rentabilité, le retour sur investissement, le payback financier. Plus un bras armé surpuissant pour le contrôle, et pour la conquête de nouveaux territoires. Le reste est marginal.

    Le principe élémentaire du système est simple : l’investisseur emprunte à une banque, la banque imprime les billets et se fait rembourser le prêt avec intérêt. L’investisseur gagne de l’argent sur l’écart entre la rentabilité de son investissement et le taux du prêt. A priori, rien de diabolique, c’est notre quotidien quand on achète un studio pour le louer en vue de notre retraite. Mais de grandes religions ont perçu le danger, il y a de cela mille ou deux-mille ans.

    Pourquoi Saddam Hussein et Kadhafi ont été tués ? Parce qu’ils ont menacé le dollar, instrument central du système protégé par son bras armé. Pourquoi Poutine est dans le viseur de l’OTAN ? Parce qu’il menace le dollar, parce qu’il résiste à voir toute l’Ukraine vendue au business sans limites et à son bras armé, au business avec minimisation du contrôle par l’Etat (selon la norme du Traité Transatlantique).

    Qu’est-ce qui est source de profit ? C’est, entre autres, la « dissidence » au sens large. La dissidence est en effet source d’innovations, donc de profits. Innovations techniques (de loin le plus important, un inventeur ou chercheur est une sorte de dissident), financières, sociétales (GPA…), musicales, littéraires, idéologiques (à la condition de ne pas menacer le business dans son principe de fonctionnement, de ne pas toucher à l’argent).

    Le « système » récupère tout à son profit, et génère la croissance mondiale. Même si dans ce processus certains (nous) perdent des billes alors que d’autres en gagnent (a priori plus nombreux).

    L’avenir de la dissidence est d’être récupérée par le système. Les Soral (l’article l’analyse finement *), Chouard, Robin, Dieudonné et Cie, d’authentiques leaders charismatiques, opiniâtres et courageux, se feront peut-être un jour des « couilles en or ». En tout cas, ils le méritent si on les compare à la médiocrité ambiante (contradiction du système : son besoin de contrôle promeut des médiocres). Pour Zemmour, dissident politico-idéologique de talent que le système parvient tant bien que mal à gérer, c’est déjà fait (les « couilles en or »). Dieudonné est un cas à part car son immense talent lui permet de gagner de l’argent dans une posture dissidente et provocante : il sera intéressant d’observer la suite de son parcours (le système cherche fiévreusement une réponse adaptée à son cas particulier, en tentant de le dépouiller, en mobilisant la toute-puissance répressive de l’Etat instrumentalisé par le système).

    Ce constat désabusé dénie toute vocation révolutionnaire à la dissidence politique/idéologique, et la décrit à la limite comme un carburant, parmi d’autres, d’un système qui se veut durable, mais qui redoute en même temps la survenue d’une crise menaçant sa survie. Mais une crise fatale ne serait sans doute pas le produit de la dissidence à proprement parler, «  l’espoir d’abattre l’Empire » ne peut reposer sur la dissidence mais sur d’autres facteurs tels que : pénurie des ressources non renouvelables étouffant le profit, effondrement de la finance mondiale, effondrement écologique, guerre mondiale... Gare cependant, le système s’est doté de « gardes nationales » prêtes aux répressions les plus féroces : la dictature est une alternative probable en cas d’effondrement.

    On peut toutefois reconnaître, en plein accord avec l’auteur de l’article, un grand mérite à la dissidence : elle éclaire la réalité et ses enjeux, permet de mieux l’évaluer et la comprendre en soulevant la chape de plomb du mensonge, de l’enfumage permanent auquel se livre le système via la maîtrise de tous les canaux de communication mainstream. La dissidence contribue ainsi à la santé publique, à l’équilibre mental des citoyens, en permettant de respirer dans un monde qui devient irrespirable. C’est là une autre contradiction du système : au nom des libertés individuelles s’installe progressivement une société totalitaire (version soft dans les pays riches), celle qui doit gouverner l’homme conformé aux normes mondiales du système, l’homme seul, isolé, coupé de sa culture et de son histoire, l’homme réduit à l’état exclusif de source de profits, en d’autres termes une marchandise parmi d’autres.

    *Je serais plus critique que l’auteur de l’article (excellent par ailleurs) sur un point concernant Soral, sur son appréciation du rôle du peuple juif et de son élite dans l’histoire. Ce peuple fut souvent à « l’avant-garde », que ce soit en bien ou en mal (philosophie, capitalisme, bolchévisme …). Il l’est aujourd’hui en sciences, musique classique, colonisation … Si la musique classique était l’œuvre du diable, les juifs seraient diabolisés, tant ils sont représentés parmi les pianistes, les violonistes les plus brillants. Cette hypothèse est évidemment absurde, mais démontre par l’absurde l’erreur de Soral sur son appréciation de l’élite du peuple juif. Il amalgame sans discernement. BHL n’est pas Attali, qui n’est pas Zemmour, qui n’est pas Chomsky, qui n’est pas Shlomo Sand … Il devrait toujours préciser qu’il critique l’élite politique d’extrême droite israélienne qui rêve de nettoyage ethnique, et ses nombreux soutiens en Occident, en France tout particulièrement. Quant à son amalgame sionisme/mondialisation, c’est très discutable.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 04:26

      Merci pour cette belle contribution au débat, et pour les compliments !

      Je vous suis très bien sur la plupart de vos prises de position sauf sur :

      • — l’embrigadement de la dissidence dans le système. Comme le verre à moitié plein, c’est souvent vrai, ça l’a beaucoup été avec le communisme comme parfait agent de la mondialisation, mais il est une dissidence qu’on dira authentique quand bien même elle s’inscrit dans la matrice (il le faut bien pour exister). Soral peut légitimement prétendre en faire partie
      • — la confusion entre le peuple juif et certaines de ses élites. Le premier a été assurément une grande victime de l’Histoire (pour quelque raison que ce soit) mais cela ne doit pas nous interdire de porter attention aux menées plus ou moins secrètes de certaines de ses élites, notamment sous le rapport de la finance et de l’avènement d’un Nouvel Ordre Mondial. Regardez ce qui se passe en Ukraine, c’est une parfaite illustration de cette réalité qui, après une longue marche d’approche, frappe à la porte avec insistance. Nous allons bientôt vivre un cauchemar éveillé...
      • — Le lien sionisme/mondialisation. Il est discutable. Tout l’est. La question serait qu’avez-vous à opposer à ceux qui mettent en avant le sionisme comme instrument (multiconfessionnel) de mondialisation ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 06:38

      Luc Laurent,
      La question n’est jamais de savoir quelle est la religion de X ou Y, mais CE QU’ILS FONT au regard du Droit International. Ce sont les actes que l’on juge, pas les religions, sinon, on peut toutes les convoquer au Tribunal Pénal International...


      Le capitalisme a été inventé par les Protestants ; l’actionnariat, par les Vénitiens catholiques pour armer les bateaux commerciaux et partager les risques ; les Portugais et les Espagnols catholiques ont ravagé les Indiens d’ Amérique ; les Indiens des USA ont été détruits par des Protestants. L’Eglise catholique s’est mêlé de tout en Occident pendant des siècles. Elle a inventé l’Inquisition, et soutenu la colonisation. La monnaie papier a été inventée par les Chinois au 8e siècle qui ont 36 religions. L’apartheid en Afrique du sud, c’était des protestants ; les pratiques « démocratiques » au Qatar et en Arabie Saoudite, ce sont des musulmans...et l’esclavage, c’est un peu tout le monde.

      Toutes les horreurs commises sous couvert de religions depuis 2000 ans, ne tiendraient pas dans un annuaire...
      On juge des actes, des faits, au regard du Droit International.
      Tout le reste ne fait que rallumer des guerres de religion dont l’humanité est saturée !

      PS : Soral, à part appeler à voter FN, il propose quoi politiquement, et concrètement ?

      A part leurs éternels blabla autour d’ Israël, leur programme, on le trouve où ?


    • Baasiste 2 2 décembre 2014 08:25

      ah j’ai oublié l’upr soutient la rép bourgeoise de 1789 donc il ranbache toute la propaagnde bourgeoise, l’inquisition a fait quasiment 0 mort : http://www.linquisitionpourlesnuls.com/2012/07/386/combien-linquisition-a-t-elle-fait-de-victimes/


      la colonisation a été faite par les royaumes et les marchands, certes de religion catho ou protestante mais l’amérique ne fut pas colonisé pour la religion, un certain nb de papes ont même accusé les horreurs de la colonisation dont l’esclavage ainsi que le racisme, le nb de papes ayant soutenue l’esclavage/le racisme est au nb de 0.

      pareil al fin des indiens espèce de clown voué à la géhenne depuis quand si un chrétien tue qq c’est du à sa religion ?


      l’apartheid pareil idiot pas parce que des protestants sont racistes que c’est à cause de leur religion.

      pareil venise qui créé les actions seulement parce que les vénitiens étaient cathos ce geste était du à leur religion , mais quelle débilité.


      parce qu’un chrétien fait des pêchés c’est du à sa religion ? 


      l’eglise catho accusé d’être à l’origine du capitalisme alors que les bourgeois ont combattu la féodalité allié à l’eglise catho partout en europe, regardez ce qu’il y avait avant votre rév fr soutenu par le gros asselino : -sous l’ancien régime il y avait pas d’usure (interdit par l’eglise catho)

      -il y avait les corporations anti-libérales supprimés en 1791 par la loi le chapelier bourgeoise


      -il y avait le repos dominical supprimé en 1793

      -il y avait pas de papier monnaie (interdit) donc pas de création infinie de dettes par les banksters

      -les jours fériés (en prenant en compte les dimanches) étaient d’une centaine en moyenne dans tous le pays (ça variait en Bretagne il y avait par exemple 110 jours fériés/an, dans pleins de régions, c’était 90 jours fériés en prenant en compte seulement les dimanche fêtes religieuses, dans un un coin l’archevêque en avait supprimé 17 au xvii e s et dans une autre province, je ne sais plus laquelle c’était seulement 32 jours férié religieux donc plus de 80 jours fériés religieux ou dominicaux, etc... c’était variable l’Eglise, le village, la localité, la corporation fixaient les jours fériés pas l’Etat fr directement)

      -on travaillait entre 8 heures et 14 heures les jours non-fériés (louis xvi a mis même une limite à 12 heures par jour) ensuite ce fut entre 12 heures et 16 heures par jour au xix e s sans limite

      -pas de travail de la femme et de l’enfant

      -ultra-protectionnisme et mercantilisme

      -droit de propriété limité et bafoué (au dépens de la bourgeoisie)

      -une élite qui avait déjà tous le fric (le seigneur a un droit sur tous le fric sur ses terres) donc ils cherchaient pas à accumuler de l’argent inutilement un max au dépens des autres

      -avec la perquisition des terres et l’annulation des taxes pour l’eglise : des tonnes d’œuvres caritatives et d’aides en moins, pas de banque centrale, etc...


      sinon le larbin du système jamais le monde fut mieux foutue sans pouvoir de l’Eglise, vos croyance non religieuses ou anti religieuses : nazisme, fascisme, nationalisme, mondialisme, socialisme, libéralisme, colonialisme universaliste républicain... ont fait bcp plus de morts et mal.


      fifi le larbin du système qui sera châtié pour son blasphème.


      le gros sac asselineau hormis critiquer l’ue et vouloir en sortir quoi de concret, ça sert à quoi d’attaquer l’ue simple outil du système sans s’attaquer à ce qu’il y a derrière et ce à quoi sert l’ue : mondialisme, nouvel ordre mondial, maçonnerie... ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 12:13

      Baasiste,
      Et en dehors de causer, tu ne proposes rien du tout.


    • Fanny 3 décembre 2014 16:26

      Soral est peut-être un dissident durable. Lui-même a des doutes à ce sujet, quand il évoque son « sacrifice ». Mais il ne sera jamais un leader politique. C’est un « artiste » qui dîne avec Dieu et couche avec le diable.

      Peuples/élites : l’Histoire est faite par des minorités, moins de 10%. Le peuple suit, et toujours dérouille.

      NOM : les plus grandes banques mondiales sont chinoises (n°1 mondial Industrial and Commercial Bank of China, N°2 China Construction Bank). Leurs dirigeants sont chinois. Certes, la Chine forme de grands pianistes classiques (ou de grands banquiers), mais ils n’ont pas encore l’aura des plus grands pianistes occidentaux, souvent juifs. Vous avez raison sur un point : nos « pianistes » sont actuellement en concert en Ukraine. Mais l’Est de l’Ukraine préfère le boïan et la balalaïka. En attendant que les amateurs de grosse caisse ne se réveillent et mettent tout le monde d’accord.

      Sionisme/mondialisation : Daesh vise un nouvel Empire Ottoman, Israël vise le Grand Israël. L’Etat catholique de Soral fait sourire (le sourire de Georges Brassens). Malraux avait raison sur le XXIème siècle. Mais business et religions resteront-ils grands amis,comme aux USA ? En attendant, les USA bombardent pour définir une frontière entre Daesh et le Grand Israël, avant de gérer le business entre ces deux entités.


  • smilodon smilodon 1er décembre 2014 21:33

    A des « niveaux » différents, Soral, c’est comme Zemmour ou Dieudonné !.... Et comme tant d’autres !... Mieux vaut, pour bien rester dans l’air du temps, et surtout ne pas se prendre la tête et malmener nos neurones, mieux vaut en penser ce qu’on nous dit d’en penser !..... Nos « élites » ont raison !... Continuons à regarder les « chtis », « ford boyard », ou « the voice » !.... Toutes les « crétineries » de notre niveau !... Et pour être honnête, nos élites ont-elles vraiment tort de nous prendre pour ce que nous sommes ??!!... De toute façon, en 2017 on ira encore voter pour le plus grand, le plus beau ou le plus menteur !.. Comme d« habitude !.. Avant de se rasseoir devant la téloche pour y regarder nos émissions de crétins, qu’on aime tant !.... La vie est belle et tout va bien !.... Dormez encore longtemps, braves gens !.....Ne torturez surtout pas les 2 ou 3 neurones qu’il vous reste !... Si on vous dit que ces »gens-là« sont des »fachos« , ne cherchez pas plus loin !.... Dormez. Et un dimanche matin tous les 5 ans, levez-vous un peu plus tôt, pour voter !...(Quoique..C’est ouvert jusqu’à 19 ou 20 heures)... Mais faites votre »devoir" !.... Ils comptent sur vous !.... Adishatz.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er décembre 2014 21:44

    Je ne vois pas ce que vient faire Asselineau dans cette galère ??


    Pour se débarrasser des dictats des USA, de la finance et des multinationales, remettre en place toutes les régulations qui protégeaient l’économie française, faire un audit de la dette, il faut commencer par redevenir un pays indépendant et souverain.
    Et sortir unilatéralement de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.

    La minuscule Islande a mis ses banquiers en prison et l’ US Navy n’est pas venue répandre un tapis de bombes sur l’ Islande...
    •  
    Plusieurs pays d’Amérique latine ont nationalisé leurs ressources naturelles. Les USA ne peuvent plus y faire régner la terreur comme par le passé dans ce qu’ils appellent leur « l’arrière cour » .
    Discours de Raphaël Correa.

    L’économie US est dans les choux. Les BRICS essayent de couler le pétro dollar.


    Des lobbies qui tirent les ficelles, il y en a des milliers, on se fiche bien de savoir à quelle religion ils appartiennent, pas plus que les Islandais ne s’en préoccupaient. Seulement, l’ Islande est un pays indépendant et souverain, pas une colonie de l’ Empire américain...

    Couper les ficelles de ceux qui tirent les ficelles, nécessite de prendre des mesures souveraines. Point. L’UPR dans son programme, à aucun moment ne parle de religions, mais de reprendre la main pour des décisions qui vont dans le sens de l’intérêt général.

    " Comment lutter contre les fonds vautours & l’impérialisme financier ? 
    En prenant des décisions souveraines.

    • Baasiste 2 2 décembre 2014 08:26

      fifi toi qi 2000 comprendre que ue simple arme du NOM ? simple passerelle vers le gouv mondial ? que ue sert à faire capitalisme et que sortir ue pas finalité mais moyen pour aire politique anti système ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 12:11

      Baasiste,
      J’ai tout bien compris ton charabia, mais tu proposes quoi ?
      Ce que je vois cé ke tu coz beaucoup, mais tu proposes nada !
      Donc tu sers à rien.


    • njama njama 8 décembre 2014 08:08

      ok Fifi l’Islande un exemple politique tout à fait d’accord
      l’Islande, un trublion c’est vrai
      mais l’Islande c’est 325 000 hab. dont 200 000 à Reykjavík (la taille de Rennes environ)
      donc l’Islande ne mettra jamais à elle seule en péril « le système »qui laisse faire cette inféodation je comprends cela comma ça ...


  • alinea alinea 1er décembre 2014 21:58

    Vous voulez que je vous dise : Soral est une supercherie, du canada dry, des sushis, que sais-je encore ! C’est pour cela qu’il a l’air si mal à l’aise !! Une blague de potache qu’on a prise au sérieux ! et tout le monde sait qu’il n’y a que les potaches intelligents qui font des blagues ; mais là, carrément dépassé le gus !!


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er décembre 2014 22:56

      « Vous voulez que je vous dise : Soral est une supercherie, du canada dry, des sushis, que sais-je encore ! »


      Soral est avant tout un auteur. Donc merci surtout de nous dire à quel ouvrage vous faites référence pour énoncer cette généralité extrêmement vague. Parce que dans votre phrase, on pourrait remplacer « Soral » par n’importe quel nom d’auteur... et puis après ? Lisez, étudiez, comparez, et revenez nous en parler. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er décembre 2014 23:02
      Et pourtant vous écrivez ça plus haut, Alinea :

      « Le peu de choses que j’ai lu de Soral m’a paru, effectivement, pertinent.
       »

      Faudrait savoir !  smiley
      Vous ne seriez pas une prof de lettres ? Elles sont souvent contradictoires comme ça.   smiley

    • alinea alinea 1er décembre 2014 23:36

      Je ne l’avais pas vu face à un public ; juste en interview, toujours sur le qui-vive et du coup limite agressif ; je n’ai pas tout lu, et ne le ferai pas, mais je parie gros qu’il n’a rien inventé, rien découvert, rien compris tout seul !! enfin, on ne comprends jamais tout seul, mais enfin ; c’est à mon sens un mec très intelligent qui ne sait pas qui il est, et qui pille ça et là ; là ça marche ; il ne ment pas forcément, mais il n’est pas sincère non plus ; il est vide !
      bon, j’ai tiré le trait hein !! mais sous les traits, pas de chaleur,assez intéressant comme cas de figure.
      Mais souvenez-vous en, il aura bientôt fait le tour !


    • Passante Passante 2 décembre 2014 00:48

      j’ai du mal à suivre alinea..

      vous vous lancez sur ce que vous avez, dites-vous, peu lu et pas trop vu,
      puis vous matez une video sur histoires de femmes, pas vraiment le rayon de soral,
      et alorsenfin vous concluez sur... une oeuvre entière, et qui vous demeure occultée ?
      un homme aurait peur de vous smiley


    • alinea alinea 2 décembre 2014 04:20

      Je l’ai vu 


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