lundi 1er décembre 2014 - par Luc-Laurent Salvador

Comprendre Soral

COMPRENDRE : percevoir la vraie nature de telle personne par une disposition d'esprit très favorable, voire complice, en allant parfois jusqu'à reconnaître explicitement le bien-fondé de ses motivations particulières et même jusqu'à excuser ses travers avec une extrême indulgence. (CNRTL)

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Alors que l’accueil du nouveau parti Réconciliation Nationale n’est peut-être pas aussi satisfaisant qu’espéré et qu’une love affair 2.0 d’Alain Soral s’étale dans le cyber-landernau, certains croient y voir le signe d’un déclin ou d’une déchéance qu’à l’évidence ils souhaitent ardemment.

Ce qui ne laisse pas d’étonner c’est que nombre de ses critiques se recrutent parmi des personnes qu’on pourrait dire « engagées », qui partagent même une bonne part de son analyse de l’Empire et qui, pour certains d’eux, ont été de ses proches.

Toutefois, d’un point de vue girardien — l’imitation et les besoins narcissiques étant ce qu’ils sont —, il n’y a rien là que de très normal : la similitude étant la meilleure source de différends lorsque l’objet du désir n’est pas partageable (ainsi les riverains sont-ils généralement rivaux, les frères ennemis, etc.), la clairvoyance soralienne fait de l’ombre à ceux qui se voudraient aussi phares de la pensée dissidente.

Comme rien ne masque mieux la similitude que les petites différences qui, aussi insignifiantes soient-elles, polarisent l’attention et donnent facilement accroire que l’on est étranger à ce qu’on a eu un temps la faiblesse de prendre pour modèle, il est bien normal qu’elles abondent.

Quoi qu’il en soit, les attaques incessantes des médias de l’Empire semblent donc à présent amplifiées par les plaintes des déçus du soralisme et le fil de commentaires de l’article d’Agoravox.tv « Les militants de la dissidence abusés ? » en donne une parfaite illustration. Basé sur une vidéo d’un ancien de l’UPR où domine l’amertume d’un militant qui juge les leaders de la dissidence comme autant d’égos surdimensionnés usant et abusant de la naïveté de ceux qui les soutiennent ou se mettent au service de leurs causes, cet article et son fil de commentaires apparaissent comme le déversoir d’une rancœur visant tout spécialement la personne de Soral.

Le fait que des « dissidents » rejoignent la curée médiatico-judiciaire pour s’acharner sur Soral ad personam nous interroge car ils devraient être à l’opposé des chiens de garde des médias de l’Empire dont les aboiements apparaissent « de bonne guerre » étant donné que 1) Soral le leur rend bien et que surtout 2) il leur est interdit d’entrer dans le débat d’idées car cela ferait alors de la pensée soralienne une pensée « fréquentable » — Eric Nalleau étant l’exception qui confirme la règle.

La question est donc pourquoi tant de haine à l’égard d’un homme dont la pensée apparaît tellement sûre à l’auteur de la vidéo qu’il tente de justifier son « ingratitude » vis-à-vis de Soral par le fait que ce dernier aurait eu en quelque sorte une « obligation morale de dire la vérité. » ?

Cet hommage d’autant plus sincère à la pensée soralienne qu’il est payé du prix de l’indignité morale nous met d’emblée sur une piste étant donné que les objets de la haine ont toujours été d’abord des objets d’amour.

Dans le droit fil de l’hypothèse girardienne évoquée plus haut, ce qui vient immédiatement à l’esprit est que l’agressivité de ces critiques découle d’une immense frustration, c’est-à-dire, d’une grandiose attente qui s’est trouvée déçue.

En effet, il n’est pas interdit de penser que la force des analyses de Soral, ses talents d’orateur, sa témérité comme son incontestable succès d’audience auront pu susciter chez certains l’espoir qu’il devienne l’homme providentiel de la lutte contre « les puissances de ce monde. »

Si par la suite les circonstances mettent en lumière tel ou tel de ses défauts d’une manière qui le rende incontournable ou si telle ou telle de ses prises de position pessimistes ou rédhibitoires en vient à barrer le processus d’idéalisation et à effondrer l’espoir d’abattre l’Empire à sa suite, on peut imaginer que les plus narcissiques, les plus prompts à s’emballer et donc, les plus fragiles se verront mimétiquement portés vers une forme de « reniement de Pierre » avec d’autant plus de rancœur qu’ils auront le sentiment d’avoir « beaucoup donné »

C’est ce qui, de tous temps, a engendré des boucs émissaires : nous en faisons les coupables de ce qui nous frustre et cela d’autant plus aisément qu’ayant les yeux constamment fixés sur eux, nous ne cessons de corréler leurs faits et gestes avec l’effet produit. Le privilège ambivalent de ceux à qui nous attribuons du pouvoir est donc, en effet, d’être responsable quoi qu’il arrive. En cas d’échec, les chefs sont les premiers exposés : la roche tarpéienne est toute proche du Capitole.

Bref, un peu de réflexion suffit pour comprendre qu’il ne fait pas sens de reprocher à Soral d’être humain, trop humain. Il n’est pas la « Bête blonde » de Nietzsche, il n’est pas le surhomme qui, tel un Hercule de légende abattra seul l’Empire.

Pour autant, ne faut-il pas rendre à César ce qui est à César ? Je trouve profondément naïf, injuste, ingrat et surtout prétentieux le passage de la vidéo dans lequel l’auteur affirme que nous n’avons pas besoin de Soral ou d’Asselineau et que c’est eux qui ont besoin de nous.

Qui peut nier que l’un et l’autre, chacun à leur manière, nous ont formidablement éclairés sur les coulisses de l’Empire, sur les tenants et aboutissants d’un Nouvel Ordre Mondial dont le projet semble sur le point d’aboutir ?

 Franchement, bien que titulaire de diplômes qui attestent d’un minimum de qualités intellectuelles, avant d’avoir lu Soral, tout complotiste et dissident de la pensée unique que j’étais, je restais un naïf politique comme le système aime à en fabriquer car je ne disposais d’aucune vision du monde présent digne de ce nom. J’avais surtout des conceptions théoriques qui, bien que d’orientation girardienne — et donc toujours-déjà acquises à l’idée que nous sommes entrés dans l’Apocalypse — restaient bien trop abstraites pour pouvoir faire directement sens de l’exubérante complexité géopolitique et historique du monde. [1]

Il me semble donc que la dissidence « d’en bas » se doit au moins de reconnaître cela : Soral donne à voir et à entendre au sens de comprendre. Le succès indiscutable de ses vidéos vient avant tout de l’intelligence des situations qu’il met à notre portée. Le grand bordel du monde nous est redevenu beaucoup plus intelligible alors que la plupart d’entre nous avaient depuis longtemps renoncé à comprendre, exactement comme le veulent « nos maîtres » — et possesseurs... des médias.

Bien sûr, Soral n’est pas seul sur ce créneau, et rien n’oblige à le suivre exclusivement. Des erreurs de sa part et donc des perspectives alternatives peuvent être envisagées sur tel ou tel point, mais sur le fond, je constate que la plupart des analystes qui me semblent respectables recoupent les vues exposées par Soral dont, j’y insiste, la valeur et l’originalité ne se situent pas au niveau des éléments mais au niveau (de la cohérence) de l’ensemble.

Ma reconnaissance lui est donc acquise sous ce rapport quoi qu’il arrive dans la mesure où, formé à l’épistémologie de la science, je distingue radicalement le monde des idées du monde des personnes.

Ceux qui prétendent attaquer les idées en attaquant les personnes montrent qu’ils n’ont rien compris et à l’épistémologie et à la rhétorique ; ils s’adonnent à un populisme auquel je reste insensible. Peu me chaud que Soral incarne nombre des travers de l’humain. En quoi cela me concernerait-il moi qui souhaite avant tout comprendre l’Empire ? Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre !

Pour autant, je ne prône pas une quelconque cécité sur les travers de Soral mais il me paraît indispensable de les évoquer d’une manière constructive qui ne vise pas à abattre l’homme. Il s’agirait au contraire d’aider le lecteur honnête à faire la part des choses et à ne pas se fermer aux idées de Soral en raison de préjugés basés sur sa personnalité.

Sous ce rapport, il est regrettable que la vidéo susmentionnée reproche aux meneurs de la dissidence d’affaiblir cette dernière par leur guéguerre des égos alors que c’est justement cela qu’elle fait par sa critique rejetante plutôt qu’étayante. Elle contribue à diviser et donc à affaiblir le mouvement dissident et surtout elle contrarie la propagation des idées soraliennes alors même qu’elle en reconnaît le bien fondé.

Considérant avoir suffisamment exprimé tout le bien que je pense de l’indispensable travail d’éducation des masses qu’a entrepris Alain Soral, je pense pouvoir évoquer sans risque quelques attitudes ou traits de sa personnalité qui le fragilisent et seraient susceptibles d’arrêter certains de ses auditeurs potentiels.

L’objectif sera d’en dégager la signification psychologique afin qu’on cesse d’en faire d’impardonnables péchés. Il ne s’agira pas de révéler quoi que ce soit de nouveau car je pense que Soral et ses critiques de tous bords, sont déjà parfaitement conscients de chacun des aspects que je vais évoquer.

Commençons par la plus manifeste, le péché d’orgueil qui transparaît dans les nombreuses occasions où Soral fait valoir ses compétences intellectuelles et se complimente lui-même de manière ostentatoire. On reconnaît là le signe d’un narcissisme inquiet repérable par ailleurs dans l’intranquillité ou la nervosité que Soral manifeste lorsqu’il se trouve « en scène » et qu’il sait devoir se montrer au meilleur de ses capacités. L’expérience et la théorie m’ont appris que ce narcissisme nous en sommes tous affectés à divers degrés dans la mesure où, en situation sociale, nous avons toujours une « image de soi » à défendre, nous portons un masque qui sépare le soi public du soi privé et plus nous savons ce dernier trouble, plus nous voudrions que le premier paraisse immaculé. Par conséquent, tournons encore une fois notre regard vers nous-même avant de jeter la pierre à qui que ce soit.

Alors, bien sûr, certains diront qu’ils ne vont tout de même pas jusqu’à se faire eux-mêmes des compliments et je répondrai qu’ils ont probablement raison. Car il est écrit : « celui qui s’élève lui-même sera abaissé[2] » Le mot clé ici, qui manque étrangement dans les traductions françaises, c’est « lui-même. » En effet, exactement comme on ne peut se porter soi-même en triomphe, seuls les autres sont en position légitime de nous élever. Les compliments en self-service manifestent seulement le besoin qu’a la personne de voir sa valeur reconnue et attestent du même coup d’un grand manque de confiance en soi qui, en s’offrant comme modèle au regard des autres, porte mimétiquement chacun à douter de l’individu qui ne se fait pas lui-même confiance. C’est un mécanisme foncièrement contreproductif et je trouve dommage qu’il n’y ait eu personne dans l’entourage de Soral pour le lui faire véritablement toucher du doigt. Il va de soi que cela a dû lui être dit et qu’il l’a bien compris car c’est d’une simplicité biblique. Ce qui est en jeu ici n’est pas la représentation mais la décision qui doit venir à un moment donné de renoncer à toute stratégie défensive de l’image de soi en considérant qu’on a suffisamment donné pour faire confiance et laisser les autres parler de soi. C’est comme accepter de se jeter dans la foule pour se laisser porter par elle. Ce lâcher-prise ne demande qu’un minimum de courage et comme Soral n’en manque pas, force est de penser qu’il se bat encore contre des blessures de l’enfance, celles qui peuvent nous dominer toute la vie durant mais qu’il n’est toutefois pas rare de trouver à la source de grands accomplissements.

Bref, que Soral s’amende sur ce point ou qu’il ne le fasse pas, pourquoi lui reprocherait-on quoi que ce soit ? Sans cette soif de reconnaissance qui l’anime nous n’aurions pas connu son œuvre. Le fait que cette faiblesse le rende éventuellement moins sympathique est absolument non pertinent sous le rapport de la lutte contre l’Empire.

Il en va de même pour les autres manifestations de son narcissisme comme la difficulté évidente qu’il a encore à reconnaître qu’il s’est trompé sur tel ou tel point. Pour ma part, je le trouve presque attendrissant de fragilité dans ces moments tant l’exercice le rend nerveux et défensif. Il a bien compris qu’il devait en passer par là mais que la chose lui semble difficile !

Etant assez bien placé pour savoir qu’elle l’est pour à peu près tout le monde (même si les anglo-saxons ont plus d’entraînement que les latins sous le rapport de la repentance), je pense qu’on ne peut que le louer de s’engager sur cette voie, celle de l’honnêteté et de la responsabilité. Peu importe les imperfections dans l’accomplissement du geste, c’est l’intention qui compte.

Le plus problématique au final sous le rapport du narcissisme me semble être le caractère provocateur, revanchard et inutilement agressif de sa critique lorsqu’il se collète à quelqu’individu que ce soit qu’il choisit de prendre pour adversaire. On est d’emblée dans un mode duel où les attaques bon marché donnent un tour puéril à son propos et l’affaiblissent considérablement, surtout si, de surcroît, il s’agit d’un proche. Outre qu’il y gagnerait une plus grande paix sous le rapport des procès qui l’accablent, je pense qu’en renonçant à ce style bravache très « coq gaulois » il apaiserait une dissidence qui n’a pas besoin de ça et il accèderait plus sûrement à la stature qu’il recherche mais qu’il semble aussi vouloir s’interdire lui-même par les excès qu’il s’autorise.

 Ceci dit, déformation professionnelle ou pas, une telle attitude m’attendrit car j’y reconnais la manifestation d’une dynamique infantile qui me paraît très clairement être le propre de l’Homme bien davantage encore que le rire : je veux parler de cette éternelle conflictualité interne qui, sans cesse nous appelle à mettre de l’ordre en nous-mêmes, à nous discipliner et donc à être capable de renoncer, de mourir à mille choses, pulsion, impulsion, besoin, désir, peur, etc. Chacun de nous est « légion », chacun de nous doit donc s’efforcer de trouver son unité, sa cohérence et son Orient. Et dans cette lutte de chacun avec soi-même, je dirais que Soral n’est pas le pire exemple car ses accomplissements, ne serait-ce que comme auteur, sont peu contestables.

Le seul point qui m’inquiète est celui qui nécessite probablement le plus de discipline car il touche au plan des idées. Il me semble en effet problématique de voir ce dernier souvent contaminé par l’énergie et la véhémence des incessants combats que mène Alain Soral contre le lobby qu’on ne peut nommer autrement qu’avec un maximum de précision sous peine de passer sous le coup de la loi. Le bravache et la provocation apparaissent ici suicidaires car il serait fou de nier la réalité que Soral s’efforce justement de nous donner à voir, à savoir, la sacralisation de la Shoah. Dans un espace devenu tabou on ne peut s’avancer qu’avec un maximum de précautions, dont la ferme de résolution de ne jamais ô grand jamais laisser à penser aussi peu que ce soit, qu’on pourrait mettre en cause le peuple juif, quelque conception qu’on puisse se faire de ce dernier. Je vois en effet un point de consensus fort sur le fait que non seulement il a enduré des souffrances innombrables tout au long de l’histoire mais qu’ il est, comme tous les peuples, innocent et ne saurait être mis en cause de quelque manière que ce soit.

La plupart du temps Soral a une expression maîtrisée mais il semble qu’un rien suffise pour qu’il s’autorise à passer la ligne rouge et outre qu’on se prend à craindre qu’il ne fasse l’objet de poursuites, on comprend aussi que nombre d’amis vont devenir rétifs voire hostiles à ses propos dès lors qu’ils glissent vers cette zone où l’hostilité du plus grand nombre est assurée. Nous voulons tous connaître la vérité mais si elle suscite inconfort et dissonance, nous préférons nous tenir à distance.

Sans même avoir à faire de psychologie mimétique, chacun pressent aisément qu’« on ne peut avoir raison contre la foule » et, de surcroît, nul n’a plaisir à se trouver en infraction avec la loi. Or, comme je viens de le dire, il n’y a, sur le fond, aucune raison pour que la parole de Soral ne soit pas impeccable sous ce rapport. Il fait très bien le distinguo entre le peuple et certaines élites qui s’en servent comme « bouclier humain » depuis la nuit des temps. Je pense que Soral est bien aussi intelligent et rusé que ceux contre lesquels il lutte et j’attends qu’il veuille bien nous montrer par sa rigueur qu’il atteint au rang de « maître du logos » qu’il ambitionne. Bref, pour son odyssée personnelle, je ne saurais trop lui recommander d’être un Ulysse rusé qui surmonte tous les obstacles et rentre chez lui plutôt qu’un Achille téméraire trop tôt entré dans la légende.

A l’écouter, je me demande s’il n’est pas déjà dans la perspective d’une fin de vie violente. Ceci expliquerait la licence qu’apparemment il se donne de suivre ses inclinations du moment sans penser à conséquence, un peu comme, nous rappelle René Girard, les futurs sacrifiés des religions primitives qu’on autorisait à transgresser tous les tabous comme s’ils étaient déjà les dieux que la mise à mort rituelle devait faire d’eux.

Je veux croire que Soral n’aura pas à boire cette coupe jusqu’à l’hallali qu’on lui promet et qu’il saura se garer des voitures avant la curée. Mais j’écoute à l’instant Guy Béart qui a l’air et la chanson pour nous faire comprendre que l’exigence de vérité a un prix...

Alors, au cas où, permettez que, pour finir, j’adresse ici à Alain Soral un « salut l’artiste, chapeau bas ! Merci du fond du cœur pour la pilule rouge et pour le feu d’artifice continu (en livres et vidéos) de ces dernières années. Que Dieu te garde ! »

 

[1] Penser le 11 septembre 2001 aide assurément à « traverser le miroir », mais ce n’est au final qu’un petit trou. De l’autre côté de la « matrice », on trouve un beau capharnaüm ou plutôt les Ecuries d’Augias du complotisme et la capacité d’y mettre de l’ordre n’est pas donnée à tout le monde.

[2] Matthieu 23 :12-14, Orthodox Jewish Bible



286 réactions


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 08:18

      Alinéa,
      Merci pour la franchise et la sincérité de ces prises de position.
      Le fait de les exprimer est en soi une bonne chose car cela permet la continuation du dialogue alors que l’impression qui en ressort est celle d’une radicale prise de distance de votre part.

      Mon sentiment est que vous êtes dans une heuristique de « perception de personne » qui se base sur des comportements, des attitudes pour inférer un système de valeur qui vous apparaît à mille lieux du vôtre.
      Il semble que vous ne vouliez plus rien savoir de la pensée d’un individu qui se comporte en si flagrante transgression des (saines) valeurs qui sont les vôtres.
      Cette réaction me paraît compréhensible en référence à ce qu’en psychologie on appelle « l’erreur fondamentale d’attribution » qui fait qu’on tend à attribuer à l’individu des dispositions quand il faudrait plutôt reconnaître l’impact de la situation.

      Pour l’hypernarcissique Soral, la situation de dialogue est une situation « duel » (sic) dans laquelle il va chercher à s’imposer. Et tous les moyens sont bons ou presque pour cet objectif. Il est donc beaucoup plus maîtrisé dans son propos lorsqu’il est en monologue.

      « So what ? » aurais-je envie de dire !

      L’histoire est replette de personnages, grands et moins grands qui étaient portés par une vision grandiose d’eux-mêmes et ont tenté de la « réaliser » par tous les moyens.
      On pourrait penser à toute une clique de dictateurs, mais que diriez-vous si je vous citais ici de Gaulle ?

      Franchement je vous recommande l’excellente interview de Abauzit sur Meta TV qui est consacrée à une contre-histoire du gaullisme. C’est renversant.

      D’où il ressort que, comme dans le texte sur Hitler que Electric nous invite à lire (merci à lui, car c’est un document de valeur je crois), on pourrait dire que « de Gaulle n’avait pas de doctrine (une certaine idée de la France) mais de l’appétit et des desseins (pour lui avant tout) ».

      Qu’on ne s’y trompe pas, je reste gaulliste sur le fond, cad, en référence à une « certaine idée de la France » qu’il a su promouvoir quand ses successeurs n’ont su que la déconstruire, mais je suis à présent sans illusion sur le personnage.
      Et alors ? me direz-vous. Eh bien oui, justement. Et alors ? le fait que de Gaulle ait pu être celui qu’Adrien Abauzit décrit ne change pas un iota aux actes bénéfiques à la nation qu’il a accompli lorsqu’il s’est trouvé au pouvoir.

      Certes, on pourrait le rendre comptable de ses crapuleries et de ses trahisons mais il est à présent mort et enterré, dès lors, considérant qu’on juge un arbre à ses fruits et que je trouve ceux-ci excellents, je ne m’offusquerai pas du fumier que l’on trouve à ses pieds.

      Je pense qu’on peut voir les choses pareillement pour Soral. Autrement dit, je pense que ce n’est pas une bonne stratégie de juger de la valeur d’une pensée sur l’emballage.

      Il faut cesser de croire que Soral est un hypnotiseur. Si les gens l’écoutent et le suivent c’est parce qu’ils lui reconnaissent une autorité qu’il n’a pas usurpée dans la mesure où, la norme de réciprocité étant ce qu’elle est, on ne donne que ce que l’on a déjà reçu.

      Soral est suivi parce qu’il donne le pouvoir de faire sens de ce monde chaotique. C’est parce qu’il jouit de ce plaisir de maîtrise, de ce pouvoir, de cette emprise enfin retrouvée sur l’ordre des choses, que le public le suit et lui donne donc une autorité tout à fait légitime.

      Bien sûr, tout ceci ne garantit pas que Soral ne se trompe pas. Mais pour le moment (au-delà de la manière qu’il a de le faire) tout ce qu’il dit se vérifie extrêmement bien.
      L’épisode de diabolisation de la « bête noire » Dieudonné est assez probant de la validité des thèses qu’ils soutiennent l’un et l’autre (au-dessus, c’est le soleil).

      Avez-vous une meilleure explication de la réalité factuelle que constitue l’hystérie du monde médiatico-politique à l’égard de Soral et Dieudonné que de conclure qu’il est sous l’emprise d’un groupe de pression sioniste quasi tout puissant ? L’épisode du conseil d’Etat qui décide en deux heures contre toute la jurisprudence, c’est quoi si ce n’est un « smoking gun » dans les mains de ce lobby ?

      Il faut arrêter de rejouer les scénarios paranos et se méfier des mouvements de foules en jugeant qu’elles sont forcément folles.

      Quand des moyens de propagandes sont en place, on peut avoir tous les doutes du monde, mais quand un gars solitaire sans financement de Wall Street ou de la City est suivi par des centaines de milliers de lecteurs et d’auditeurs, ça ne peut être que par la force de sa logique.

      Bref, Soral nous donne à voir un tableau cohérent de l’Apocalypse qui est nôtre. On peut ne pas aimer l’histoire qu’il raconte mais c’est elle qu’il faut critiquer, pas le personnage.

      Or, son discours est de plus en plus difficile à critiquer car ce qu’il dit se vérifie tous les jours dans l’actualité.
      ET ON SE FOUT DE SAVOIR SI CE QU’IL DIT IL L’A LU AILLEURS. Les enseignants ne disent rien qui viennent d’eux-mêmes, il n’en reste pas moins que nous reconnaissons les meilleurs d’entre eux comme nos « maîtres. »

      S’il faut aller au fond des choses, je ne dirais pas que j’ai fait de Soral un maître à penser mais je reconnais bien volontiers que dans ce paysage d’apocalypse tel qu’il nous apparaît de plus en plus clairement, il a été un bon guide.

      Maintenant, je suis sur la route et même si je chemine (conceptuellement) en toute autonomie, j’essaie de ne jamais manquer de reconnaître ce que je dois.


    • Rounga Rounga 2 décembre 2014 09:11

      je parie gros qu’il n’a rien inventé, rien découvert, rien compris tout seul 


      Parce que vous pensez que ça existe, des gens qui inventent, découvrent, comprennent tout seuls ? A part quelques génies arabes capables de découvrir le théorème de Thalès dans le trou du cul du monde, aucun penseur ne peut se targuer d’avoir une pensée intégralement originale et nouvelle. Tout penseur s’inscrit dans une tradition, récupère la pensée de ses prédécesseurs, l’analyse, la critique, y apporte des ajustements, en extrait ce qu’il trouve pertinent, en retire ce qui l’est moins, et tente de rendre ce qu’il a intégré dans un tout cohérent. Vous ne trouverez jamais un intellectuel qui n’ait pas procédé de la sorte. Par conséquent, critiquer Soral parce qu’il n’aurait rien inventé tout seul est totalement ridicule.

    • Julien30 Julien30 2 décembre 2014 10:08

      Sauf qu’à l’entendre, il aurait presque tout découvert tout seul et en premier, les seuls à qui il présente une forme de reconnaissance sont Clouscard et quelques auteurs marxistes, sinon c’est « j’ai compris avant tout le monde » ce qui est le plus souvent faux, beaucoup de ses analyses viennent d’autres qu’il pille sans vergogne. 


    • Rounga Rounga 2 décembre 2014 10:29
      Selon moi il faut bien distinguer le polémiste du philosophe. Soral est plus polémiste que philosophe. Il a une bonne culture philosophique qui lui permet d’étayer ses analyses, mais il n’a rien créé en philosophie. C’est en ce sens qu’il s’inscrit, comme je l’ai dit, dans une tradition, et qu’il réutiliser les concepts des autres en se les assimilant. En revanche, on peut lui reconnaître qu’en tant que polémiste, il a souvent été en avance sur les autres. A présent Zemmour, Finkielkraut, Polony,et même Mélenchon répètent des choses qu’il était seul à dire il y a quinze ans.

    • Patrick Samba Patrick Samba 2 décembre 2014 10:51

      Luc-Laurent Savador : « On peut ne pas aimer l’histoire qu’il raconte mais c’est elle qu’il faut critiquer, pas le personnage »

      Ça c’est une position idéologique très affirmée, car il ne faut pas confondre « personnage » et « personne ». Dans « personnage » il y a une mise en scène qui inclut un certain type de comportement. Dont on a pu constater que vous ne pouvez, même en tant que psychologue, le lier à la psyché. Ce qui est assez remarquable.

      Mais même si l’on devait se limiter à une critique de « l’histoire qu’il raconte », de quelle manière doit-on donc critiquer son antisémitisme affiché ?
      Pour ne parler que de ça....


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 12:17

      Et son programme, c’est quoi ?
      Quand je lis celui de Dieudonné...


    • alinea alinea 2 décembre 2014 12:36

      vous n’avez pas fini de lire la phrase Rounga !


    • alinea alinea 2 décembre 2014 12:56

      J’ai commandé deux de ses bouquins ! donc, au contraire !
      J’ai dit, et je maintiens, que je suis d’accord avec ce que je sais qu’il dit ; je n’ai jamais entendu dire les juifs sont cause de tout, donc je ne juge pas de ouïe dire.
      Je me propose de faire un article sur sa pensée, quand que ja connaitrai mieux par « connaitre l’empire » et « vers la féminisation ».
      Ce que j’ai ressenti - et vous direz cela n’a aucune importance, je n’en suis pas sûre du tout- ; je pense que ce mec n’a fait aucun travail sur lui et qu’il se fait le propagandeur de choses qu’il a lues et qui l’ont saisi.
      Je n’ai rien à dire sur ce qu’est ce mec, j’ai à dire sur l’engouement et, tiens(!) la victimisation comme preuve de vérité.
      Je me suis assez dévoilée sur ce site pour n’avoir pas à répéter que je suis réac écolo anarchiste et contre tout ce monde, notre occident ; je suis aussi très curieuse et vous avez piqué, vous et les commentateurs, ma curiosité. Mais, et sans prétention aucune croyez-le bien, que crois que j’en sais autant que lui sur ce monde, c’est ce qui me fait dire qu’il n’est pas prophète.
      C’est pourquoi votre article était clean de ce côté là, à mes yeux.
      Par ailleurs, je ne crois pas du tout à une saine schizophrénie : un être intime blessé, revanchard, agressif ou haineux, et une pensée pure et originelle ( ale) ; je sais bien que tous les philosophes ont répandu leurs propres turpitudes, traumas ou autres, en essayant de les rendre universels, mais ceux qui le sont devenus, ceux qui restent, n’étaient pas des porteurs de névroses graves.
      Si on veut comprendre notre monde, on a l’embarras du choix comme auteurs, philosophes aujourd’hui : Michéa, Kurtz, Jamme, sans parler des plus anciens.
      Je ne sais pas si Soral est narcissique, ce que je vois c’est qu’il n’agit, pense et dit, que dans la réaction : face à un public, rien n’émane de lui, il n’a rien à donner !
      Je l’ai vu petit garçon qui a besoin d’approbation et de parler le langage de l’autre, pour être accepté, « aimé ». La controverse violente dont il est l’objet le nourrit mais ne l’entrave d’aucune façon.
      Bon,j’en dirai plus après lecture !!!


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 décembre 2014 13:36

      Avant de le lire, et surtout de lui donner de l’argent en achetant ses livres, on peut lire déjà Wikipédia - Alain Soral.
      On peut y lire, entre autre, mais il y a surtout le reste : "Se qualifiant lui-même d’« enfant mal-aimé »1, il vit une enfance difficile en raison d’une mère qu’il juge « passive et froide »3, et de la violence de son père qui le bat1. Sa sœur Agnès décrit ce dernier comme un « pervers narcissique ». Lui indique en mai 2003, interrogé dans l’émission de Mireille Dumas Vie privée, vie publique1 : « Quand on a eu une enfance comme la mienne, on n’a que deux choix : devenir victime ou bourreau. On m’a programmé pour être un monstre6. »"


    • alinea alinea 2 décembre 2014 13:53

      Oui Patrick, j’ai déjà lu ça !!
      Ce n’est pas bien mon habitude d’aller vers ce que je ne sens pas, mais j’ai l’habitude de changer d’habitudes !! Je verrai bien parce qu’il y a, évidemment, le fait de subir une attaque qui dit : tu ne sais pas de quoi tu causes ; celle-ci est douloureuse quand elle est justifiée !!!


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 décembre 2014 20:42

      J’encourage à lire ce lien proposé par Fifi. C’est pour le moins démonstratif de l’état d’esprit de l’ami politique de Soral....


    • smilodon smilodon 2 décembre 2014 22:46

      @ qaspard delanuit : Soral est ce qu’il est convenu d’appeler un « érudit » !...A lui seul il a une somme de « connaissances » et de « savoir » que tout nos gouvernements actuels , passés ou futurs, tous ensemble, n’auront jamais !... Et c’est bien ce qui énerve le plus nos « élites énarquisées », et dont la sommes de leurs cerveaux « instruits » est aussi creux qu’un radis de septembre !..... Admettons au moins que « Soral » n’est en rien responsable de nos situations actuelles, à tous ou à chacun !.... On ne peut pas en dire autant de ceux qui le vilipendent !.... Ca fait bien au moins 40 ans qu’on est commandé et dirigé par des énarques ??.. Oui ou non ??.... Et au bout de 40 ans et de la situation actuelle, ce serait « Soral » qui serait responsable de tout ??..... Ce serait lui qui aurait tort, face à l’armada de ceux qui nous ont conduit où nous sommes ???.. Un peu « facile » monseigneur !.... Un peu trop !......Faut un guignol pour porter le masque ??.. C’est ça ???!!.. Alors ok !... On est des millions déjà à le porter ce masque !... La faute du prolétariat, ou celle de « soral » !... Mais jamais la faute des « élites », jamais la faute des « décideurs » !... !.... Surtout pas !... Cette « race » doit perdurer !.... La faute à tout le monde, et à soral ou dieudonné, ou coluche, la faute à n’importe qui !.. Mais pas la leur !.... Adishatz.


  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 2 décembre 2014 00:15

    Soral, comme pas mal d’autres, m’emmerde. Merci de m’en excuser.
    Je préférais Edern-Hallier, à tout prendre. Dieudo quant à lui, que j’ai soutenu au début, aujourd’hui me consterne.
    Soral, c’est de la cuisine indigeste à mon goût. Je retrouve chez lui un cynisme caligulien, articulé autour d’un discours à la fois sucré et abrupt bien personnalisé (comprendre bien mégalo). Il y a à mon avis un sens inné de la mise en scène de son propre personnage chez cet extra-terrestre. Abrupt, mais par destination, il choque par contumace en brisant tabous et refoulements. Vivants au pays de Sartre, cela au passage nous le ferait ranger aux côtés de BHL, mais passons, il ne me reste déjà que très peu de vrais amis.

    L’intéressant, ici, c’est que l’auteur, apparemment soralien si j’ai bien compris, semble nous faire ici le coup du juge et partie. Genre, (dois-je préciser que je caricature ?) : « ce n’est pas parce que je pense qu’il a raison que j’en dis du bien », c’est net, court et concis, et aussitôt après, « ce n’est pas parce que je n’en dis pas vraiment du mal que je pense qu’il n’a pas forcément tord » ce qui je vous l’accorde n’en veut pas dire plus, et ainsi de suite, et ce à grand renfort d’argumentations psychologique. Au bout du compte, et en cherchant bien, la raison qui vous fera penser du mal de l’Ange Noir sera à rechercher non dans votre cortex mais dans votre enfance.
    Nous y arrivons donc logiquement : « si vous ne l’aimez pas, consultez ».

    Ok vous l’aurez compris, cher auteur, ce n’est pas ma tasse de thé.

    Alors, que Soral se trouve intéressant, tant mieux. Que vous le trouviez intéressant, tant-pis. Que vous teniez à en faire un psychodrame, c’est votre affaire.
    Mais, et ça nous ramène à ma première phrase, cessez de nous emmerder avec votre dialectique condescendante et assumez-vous en militant, programme, mot d’ordre, but !!!!, la personne que vous exposez ne vaudra que par l’image qu’elle-même et vous en donnerez. Pas par elle que vous donnez en cherchant à convaincre des idiots ou des âmes perdues, ce que nous ne pensons pas forcémment être, pardonnez-nous.

    Et dans ces conditions quoi d’étonnant par conséquent à ce que certains mentionnent ici le mot Guru.
    Vous ressemblez tellement à un adepte !


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 2 décembre 2014 02:45

      Et sur le fond, Emmanuel, quels sont vos positions et vos arguments concernant les propositions d’analyses sociologiques et géopolitiques d’Alain Soral ? Parce que pour le moment vous n’en n’avez évoquée aucune, et tout ce que vous avez écrit dans votre long commentaire sur votre tasse de thé, etc. pourrait aussi bien concerner n’importe quel autre auteur mort ou vivant. Alors ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 04:37

      @ Emmanuel

      Je ne fais pas de psychodrame. Au contraire, je dédramatise. En essayant de rappeler un principe général du monde des idées (Monde III de Karl Popper) qui est qu’on se fout de la personnalité de l’auteur de l’idée comme de celle de ses défenseurs. SEULE COMPTE LA VALEUR DE L’IDEE, SA FORCE.
      D’où le questionnement que Qaspard vous adresse, afin que passiez à autre chose qu’une réaction épidermique...


    • lucien lucien 2 décembre 2014 05:32

      Oui, Luc-Laurent : nous vivons la subjectivisation des discours. On ne saisit plus les arguments, que, de toute façon, on a tendance à relativiser, et l’orateur devient le seul critère d’évaluation. Ce qui revient d’une certaine façon à « sentimentaliser » tous les échanges. D’où l’intérêt de la sophistique.
      Cela me rappelle le conseil d’un maître médiéval à ses étudiants : « Ne regardez pas à celui qui parle, mais tout ce que vous entendez de bon, confiez-le à votre mémoire »


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 2 décembre 2014 06:44

      Ce qui est dit d’une autre façon dans un proverbe chinois fameux où il est question de la lune et du doigt qui la montre. 


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 07:15

      @ Lucien

      Merci pour cette citation médiévale empreinte d’une grande sagesse et que j’adopte illico car elle résume parfaitement ma position.

      @ Qaspard

      Une nuance toutefois devrait être ajoutée au proverbe chinois pour le rendre équivalent je crois. Quelque chose du genre, « quand le fou hirsute montre la lune, l’idiot s’arrête au doigt sale. »
      Qu’en pensez-vous ?


    • chitine chitine 2 décembre 2014 16:58

      C’est la distinction « message/messager »,
      Le conseil vaut surtout indépendamment de la qualité supposée du message et du messager.

      (Et merci, Luc-Laurent, pour votre article et votre patience)


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 7 décembre 2014 17:59

      Ma parole, c’est ça, c’est une secte. Vos esquives cherchant à faire passer le fond pour la forme l’illustre bien. Mais une fois ceci fait que reste-il au fond ? rien. On me répond que mon commentaire est général. Faut croire que le guru n’est pas le premier. C’est même vieux comme le monde, les gurus.
      Les thèses de Soral, Messieurs, je m’en contrefous tant qu’il ne sera pas capable de les véhiculer autrement que dans le cynisme et l’incivilité provocatrice d’une image dont il n’a pas l’air de se plaindre. Après on me dit qu’il faut dédramatiser ? Mais dédramatiser quoi ? Où il est le drame ? Votre guru, je suis sur qu’il parle mieux à sa boulangère qu’à ses contemporains au sens large. Soral peut voir le monde comme il veut. Vous et moi aussi. Que vous fassiez un peu de mousse pour faire éclater au grand jour les theses de ce monsieur se comprend mais pourquoi encore une fois nous emmerder avec vos frustrations de révolutionnaires incompris ? J’ai mon idée sur le 11/9, sur le NWO, sur le PO, et sur pas mal de points. Mes points de vues rejoignent parfois ceux de Soral, d’autres fois s’en éloignent, mais si vous êtes militants de quelque chose présentez un programme et on verra.
      Ce n’est pas à moi de m’expliquer sur le fait que je n’adhère pas à un discours sans l’avoir digérer, mais plutôt à vous d’essayer de comprendre qu’un point de vue ne montre qu’un côté des choses.
      Et si vous voulez le partager, proposez quelque chose et on verra, bordel.
      Quelque chose qui nous fasse envie. Pas quelque chose qui nous place d’abord au rang de vaches. Ce que je me sens quand j’écoute Soral ou que je lis un tel article. Efficacité redoutable, mais faut pas se plaindre de la réponse.
      PROPOSEZ, vous n’avez qu’une vie pour le faire et vous perdez votre temps, là.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 7 décembre 2014 18:12

      « Vos esquives cherchant à faire passer le fond pour la forme »

      Vous vous prenez les pieds dans le tapis dirait-on. smiley
      Mais bon, foin de la forme, allons au fond...
      Seulement, où est-il ?
      Qu’avez-vous voulu dire exactement ?
      Soral propose mais nous vous en foutez car il n’y met pas les formes.
      Soit, mais vous êtes alors malvenu de lancer « proposez ! » aux vaches que nous sommes à vos yeux.
      Bref, votre post est vain.


  • tinga 2 décembre 2014 02:53

    Soral est à la dissidence ce que bernard henri lévy est à la philosophie, un parasite.
    Comme disait un certain philosophe, ce n’est pas le doute mais la certitude qui rend fou, le doute n’a pas sa place chez soral, ce monsieur ne fait qu’assener des « vérités », ce qui est le plus sidérant c’est son succès, un penseur ! on vit vraiment une époque forminable, ce qui par contre est rassurant c’est la médiocrité crasse des polémiques internes, le niveau des attaques, les insultes graveleuses, certains adeptes commencent sérieusement à douter de la fiabilité du gourou.


  • izarn izarn 2 décembre 2014 03:37

    Voila des vidéos que vous ne verrez jamais sur E&R, ni à la télé.
    Documentaire russe sur le front de l’est allemand en 1941-45, nommé justement la « grand guerre patriotique » :
    http://www.youtube.com/watch?v=6CerdjvePsg

    Désolé c’est en anglais, mais meme comme ça, on visionne les 18 épisodes de 45 mn sans s’arreter ! Ca lave le cerveau sur ce que l’on doit aux russes.
    Aprés on comprendra mieux les mensonges du Système sur la Seconde Guerre Mondiale.
    Gagnée en europe sur le nazisme pratiquement par la seule Union Soviétique.
    ...Et Staline.


  • lord_volde lord_volde 2 décembre 2014 03:53

    Enfin, libre ! C’est bon de se retrouver à la maison avant de pouvoir de nouveau ressortir le molosse aux crocs effilés.


  • morice morice 2 décembre 2014 07:38

    le petit monde de l’extrême droite, dont Salvador est un excellent exemple sévissant en milieu scolaire, ce qui est ... gravissime ...


    car le salvador, voilà ce qu’il pointe dans son blog.. scolaire


    Luc-Laurent Salvador a commenté une vidéo sur YouTube
    Partagé en mode public - 1 sept. 2014
     
    Excellente petite vidéo très informative ! J’ignorais cette réalité de la manip médiatique dans le divertissement. Je pouvais bien la subordorer avec ce qu’on sait déjà d’Hollywood mais je n’avais pas vu la manip derrière l’orientation scénaristique de la série Columbo !

    et c’est kiki le fameux « Sturel » ?

    c’est ça ; :



    et ç’est donc ça :



    Un livre vient de paraître aux éditions Tatamis, intitulé « La contre-histoire de Michel Onfray », par Jonathan Sturel, qui se veut être un pamphlet révélant enfin toute la vérité, l’obscure vérité (!), sur Michel Onfray.

    J’aimerais vous avertir des choses suivantes concernant ce livre :

    Tout d’abord, je fus étonné en jetant un œil sur la quatrième de couverture, de la présentation de l’auteur. « Jonathan Sturel anime une chaine vidéos sur Internet »… Drôle de qualification pour l’auteur d’un ouvrage critique sur l’œuvre d’un philosophe ! Mais passons. Dès le départ, le manque de sérieux manifeste de ce livre – dont le but est avant tout commercial, assurément – m’a porté à faire quelques recherches sur l’auteur et l’éditeur.

    Les éditions Tatamis sont dirigées par Jean Robin, qui s’est fait connaître avec son site internet « Enquête & Débat ». Jean Robin est un homme d’extrême-droite dont l’obsession est de vouloir démontrer que la Gauche est responsable de tous les malheurs de notre société depuis qu’elle existe. Sa démarche vise à dédiaboliser la droite et l’extrême-droite et à faire passer la Gauche pour un milieu de pédophiles, de racistes, et j’en passe. Voir par exemple son passage dans l’émission de Frédéric Taddeï sur France 3. Par ailleurs, l’homme a participé aux « assises de l’islamisation » organisées par « Riposte laïque », un groupuscule d’extrême-droite dont l’obsession sont les immigrés.

    L’auteur, Jonathan Sturel – qui fait des vidéos sur internet, donc… – ne sent pas moins mauvais et fait assez de la peine, je dois avouer. L’homme s’efforce de conjurer ses fantasmes sur internet. Il dénonce la Gauche, « pro-pédophile » qu’incarnerait Michel Onfray, qui aurait également le tort de défendre le multiculturalisme, autre source du Mal dans notre (notre ? sa ?) belle France. Par ailleurs, l’homme est aussi un défenseur de Dieudonné et d’Alain Soral. Nostalgique d’une France chrétienne, il fait la critique d’une France selon lui dévastée, dont l’identité serait mise à mal par une Gauche athée, libertine, multiculturelle, et dont les médias « dominants » seraient les porte-paroles.

    Je trouve assez effrayant que l’on propose ce genre de livres dans des commerces comme la Fnac, ou même chez des libraires a priori sérieux. Quoi qu’il en soit, je ne doute pas que, dans le climat identitaire et xénophobe qui est le nôtre, ce livre trouve écho chez tout un éventail d’imbéciles qui pensent, en effet, que « vivement que Marine passe ».


    et hop, voilà la pensée de Salvador, et ses ravages dans les écoles, de casée : déjà que l’auteur ici se plaint de trouver du Sturel dans les Fnac, pensez donc dans les écoles !!!!


    quand je dis qu’Agoravox déroule le tapis rouget aux fachis, Savador en est un superbe exemple en effet. Et un gars.. dangereux, quand on voit le public auquel il s’adresse en priorité..


    pas sûr que tous les enseignants sachent son admiration pour Soral, Dieudonné et même Sturel, qui en pensée, ou plutôt en vide de pensée, n’est pas loin du député Louis et son obsession de la pédophilie...



  • morice morice 2 décembre 2014 07:42

    Sturel, décrivant le « rejet » de Dieudonné comme ici notre infatué celui de Soral..



    et c’est chez.. « Christ Roi », encore un site d’extrême droite (ici catho réac de chez réac)


    l’a pas dit, le Salvador, qu’il appréciait aussi la prose hypercatho...

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 08:32

      Merci morice pour cet intéressant travail de mémoire.
      Vous faites tout ce que vous pouvez pour me coincer dans une posture fâcheuse et franchement ce que vous trouvez est proprement terrifiant.
      J’adore !
      C’est presque flatteur de faire l’objet d’autant d’attention smiley

      Ainsi donc je serais d’extrême-droite ?
      C’est peut-être vrai.
      A Stanford j’ai eu l’occasion de rencontrer le patron du labo où j’étais.
      C’était un spécialiste de Céline.
      Il disait : « Plus à droite que moi tombe dans l’océan ».
      Il me semblait très sympathique.
      Alors oui, peut-être que je suis d’extrême droite... ? smiley

      Au fait, pourquoi cette question ?
      C’est pas bien d’être d’extrême droite ?
      Qu’est-ce que ça veut dire être d’extrême droite ?
      Pétain était-il d’extrême droite ?
      Avez-vous visionné la contre histoire de de Gaulle par Adrien Abauzit ?
      Qu’en pensez-vous ?


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 décembre 2014 10:55

      « C’est pas bien d’être d’extrême droite ? »

      No comment


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 décembre 2014 11:02

      « Pétain était-il d’extrême droite ? »

      Et... était-il antisémite ? On peut aussi poser la question.

      L’hypernarcissisme, que vous reconnaissez à Soral, est d’un très grand danger pour l’équilibre d’un groupe, et est donc très dangereux en politique.

      Mais si vous avez autant de tolérance pour cet hypernarcissisme, c’est que peut-être vous ne savez que trop bien, et très intimement, de quoi vous parlez....


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 12:30

      Luc Laurent,

      Abauzit dit n’importe quoi. « Comment se fait -il que De Gaulle qui est nationaliste soit célèbre ?..etc »
      De Gaulle n’a jamais été nationaliste ! Il était patriote. Il aimait la France.
      Patriote veut dire, aimer son pays.


      Les Nationalistes sont racistes et xénophobes, et détestent le pays des autres.

      Si vous ne savez pas faire la différence entre patriote et nationaliste, je comprends que vous pédaliez dans la semoule !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 12:49

      Luc Laurent,
      Vous feriez mieux de regarder la conférence d’Asselineau :


      « Les origines cachées de la construction européenne », au moins, vous aurez des documents qui prouvent ce qu’il avance sur Victor Hugo, la construction européenne et sur le nazisme  !!

      Contrairement à Abauzit qui assène ses vérités sans rien sourcer, ni démontrer.

    • Julien30 Julien30 2 décembre 2014 12:56

      « Les Nationalistes sont racistes et xénophobes, et détestent le pays des autres. »


      Ca c’est de l’amalgame bienpensant tendance Canal-Libé-Obs et cie, ce que vous évoquez sont des dérives du nationalisme et pas le nationalisme lui-même.

    • Julien30 Julien30 2 décembre 2014 13:02

      « Contrairement à Abauzit qui assène ses vérités sans rien sourcer »


      Dans ses dernières interventions sur méta tv, il ne fait au contraire que s’appuyer sur des sources bien précises et nommées pour étayer ses affirmations.

    • Julien30 Julien30 2 décembre 2014 13:34

      Tenez Fifi, pour mettre fin à vos confusions : À la différence du PATRIOTISME qui s’attache à défendre l’intégrité du sol national en cas d’invasion lors d’une guerre, le NATIONALISME lui, s’attache à la défense de l’héritage intellectuel, moral, politique, religieux et artistique, qui définit le génie national et fait qu’une nation est différente de toute autre, de même qu’un individu est différent de tout autre, avec sa personnalité propre.



    • soi même 2 décembre 2014 13:34

      Au fond j’ai un tord avec Mono, c’est une victime, il c’est échapper d’une maison de retraite !


    • Baasiste 2 2 décembre 2014 14:32

      la rév fr était nationaliste comme les jacobins, toutes les révolutions d’indépendance oud d’unification étaient nationalistes. le nationalisme a eu un sens péjoratif à cause de l’utilisation de ce terme par adolph, bizarrement le terme socialisme lui ne fut pas diabolisé. fifi est un raciste anti-fr il n’aime pas l’identité de la france : blanche, il veut mettre fin à cette identité pilier de la france.


    • soi même 2 décembre 2014 14:59

      Avant de nous joues du Mozart, accorde ton violon !


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 17:48

      Merci Julien30 de calmer fifi avec cet argument impeccable, elle en a bien besoin.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 17:51

      Merci fifi mais je connais Asselineau. Il est excellent et j’applaudis à chaque fois. Donc pas de souci. Il n’empêche qu’Abauzit aussi est excellent dans sa contre histoire du gaulisme et comme vous le rappelle Julien30 sont propos est intégralement étayé par des auteurs de référence.
      Notez bien que je ne vois là aucune contradiction, alors que vous vous semblez en voir partout...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 18:04

      Julien,
      Inversez bien les valeurs dans le sens qui vous arrange !
      Comme s’il était possible de séparer l’attachement à son pays, de sa culture, de sa langue et de son histoire...


    • Julien30 Julien30 2 décembre 2014 18:11

      Fifi, je réessaye avec un peu de Maurras au cas où : 

      Le « Patriotisme s’est toujours dit de la piété envers le sol national, la terre des ancêtres et, par extension naturelle, le territoire historique d’un peuple : la vertu qu’il désigne s’applique surtout à la défense du territoire contre l’Etranger. Comme le mot suppose une frontière déterminée, un Etat politique défini, il a quelque chose d’officiel et d’installé. (…) (Le) Nationalisme s’applique en effet, plutôt qu’à la Terre des Pères, aux Pères eux-mêmes, à leur sang et à leurs œuvres, à leur héritage moral et spirituel, plus encore que matériel. Le nationalisme est la sauvegarde due à tous ces trésors qui peuvent être menacés sans qu’une armée étrangère ait passé la frontière, sans que le territoire soit physiquement envahi. Il défend la nation contre l’Étranger de l’intérieur. »

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 21:19

      Luc Laurent,
      Ce que je vois, c’est que Soral colle des liens sur son site avec Chouard ou l’ UPR comme cautions morales.
      Au moins pour l’ UPR, la réciproque n’est pas vraie. Personne à l’ UPR ne s’occupe de Soral.


  • béatrice 2 décembre 2014 09:18

    Réaction de l’idiote et de l’inculte
    Je n’avais jamais entendu parler de Soral . Je n’ai pas lu la totalité de l’article ni des commentaires. Je m’interroge : que peut bien nourrir l’intérêt voire la fascination pour le bruit des bottes ? pour un intellectualisme qui étrique l’Homme dans ce qu’il a de plus individuel et d’universel ? Un vrai pseudo débat de télévision d’où je ressors la tête vide de demain


    • soi même 2 décembre 2014 14:19

      C’est là tous le problème notre contemporainement époque, plus que tu gueules plus tu as de change de recrutés des imbéciles !

      Soral est le pure produit de la médiocrité intellectuelle, et ce qui est fascinant ce n’est pas la critique que l’on pourrait faire sur sa personne, c’est la lame de fond qui soulève chez les décerveler de tous poils, il y a un pas qui n’est pas encore franchie, et qui ne va pas tarder à venir, certain le prenne pour un Dieu !


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2014 09:24

    "que peut bien nourrir l’intérêt voire la fascination pour le bruit des bottes ? pour un intellectualisme qui étrique l’Homme dans ce qu’il a de plus individuel et d’universel ? Un vrai pseudo débat de télévision d’où je ressors la tête vide de demain"

    Ne le prenez pas en mauvaise part béatrice mais ce style d’écriture avec un sens ampoulé, allégorique et approximatif me fait penser à un texte écrit par un programme informatique.
    Etes-vous une personne réelle ?
     smiley


  • lucien lucien 2 décembre 2014 09:42

    212 réactions ! Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il donne à penser !
    Il faut sauver le soldat Soral.

    On demandait à Aristote ce qui vieillissait le plus, vite. Il répondit : la reconnaissance. (Diogène –Laërce).

    Je suis né au commencement de l’incarnation sociale des idéaux de 68 : individualisme, pansexualisme, féminisme agressif, recul de la culture, « superficialisation » des relations, dé-cérébralisation, perte du jugement, avec sa cohorte de régressions, bref, le tsunami libéral-libertaire. Je n’ai jamais rencontré l’homme mais je l’écoute volontiers depuis une dizaine d’années. Quoiqu’on pense parfois de la forme
    -  vous savez que certains refusent de l’écouter parce qu’il ne porte pas de chemise bleue bien repassée ? – on n’imagine pas le bien qu’a fait et va encore faire Alain Soral à ma génération. Il appelle auge une auge, ce qui n’est pas pour me déplaire car seule la vérité libère.

    Son discours - parfois agressif, c’est vrai, mais sans doute adapté aux circonstances - renverse les idoles médiatiques qui tiennent le peuple sous leur domination efficace et permanente. Il décortique les arcanes de la sophistique, un des piliers du mécanisme de domination actuel, en précisant qu’une certaine communauté regorge de professionnels de la chose.

    Alain Soral est à mon sens le meilleur analyste de la situation actuelle en France et du discernement des causes de l’avilissement de notre peuple, particulièrement de sa jeunesse. Ses interventions sont de plus en plus aiguisées et éclairantes. Oh ! je ne le rejoins pas toujours mais l’échange d’idées n’a pas pour but la relation fusionnelle. Il fait de la réinformation.

    Il me semble qu’il faut rendre à chacun ce qui lui est dû : les « narcisses du net », devant leurs claviers, aiment à se venger lâchement par des pseudo-analyses rationnelles qui cachent surtout du déni. C’est là se montrer ingrat envers quelqu’un qui « fait le boulot » en première ligne, et en prenant des risques tout de même. Et pourquoi fait-il mouche ? Parce qu’il ne cache pas ses défauts ! Il a fait le choix de parler en vérité, sans diplomatie : c’est toute la différence avec nos clercs établis empêtrés dans leurs calculs. Ecoutez-le bien : il ne prétends avoir raison sur tout mais il pense se tromper moins souvent que les autres sur bien des sujets.

    Par pitié, j’espère que le lit de Procuste anglo-saxon n’a pas complètement transformé notre peuple en puritains décérébrés.

    Merci soldat Soral de vous être engagé dans ce bon combat contre l’avilissement organisé. Bon ! Mets-y parfois les formes, ça passera mieux. Mais quand on considère le nombre de coups reçus, on peut comprendre certaines sautes d’humeur.


  • lucien lucien 2 décembre 2014 10:08

    Oh, un peu mieux, quand même.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 2 décembre 2014 10:43

    Autant de réactions pour un article... Cela prouve tout simplement que le terrain social n’est pas conforme aux choses de l’esprit d’où la nécessité de beaucoup de « remises en cause » et par suite d’une refondation  !

    Précisons tout de même que les « solutions expéditives  » que je viens de lire  : « Alors n’essayez pas de comprendre un fou. Cherchons plutôt à l’enfermer », sont de même nature que celles du « Karcher », elles ne sont pas les plus recommandées !


  • Jean Keim Jean Keim 2 décembre 2014 10:58

    Que de blabla sur tout et rien, mais nous oublions sans cesse l’essentiel, rappelons-nous les rares instants de bonheur (attention au sens de ce mot, Il n’est pas question du plaisir), ils sont toujours venus à l’improviste, jamais sur invitation, la vérité que nous recherchons tous jusqu’à nier son existance ne sera jamais un contenu dans un contenant, mais dans l’être. Notre intellectualité nous en éloigne irrémédiablement, tout ce que nos savoir construisent, y compris une juste vision est sans valeur. 


  • Gieller Gieller 2 décembre 2014 11:26

    Faire la part de choses...

    Quoi de plus normal que d’aimer « Voyage au bout de la nuit » sans encenser Céline et ses positions antisémites ?

    On peut apprécier les analyses de Soral sans aimer le bonhomme et ses défauts. On a même le droit (et le devoir) de condamner ses multiples dérives, mais il n’en demeure pas moins que ses analyses sont justes et éclairantes dans bien des domaines...

    De la même manière on peut détester MLP, sa politique et son parti mais reconnaitre que dans son discours il y a parfois des arguments qui sonnent justes...
    Pareil pour Mélenchon, je n’aime pas sa faconde mais pourtant ses analyses et ses arguments sont tout à fait légitimes dans bien des domaines...

    Bref il faut savoir ne pas condamner l’oeuvre à travers l’homme...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 12:35

      Gieller,
      Et sinon, à part des discours, il propose quoi de concret politiquement ? Voter pour Marinnette et ses 14 versions sur l’ UE et l’euro, et ses dérapages viennois qui donnent la nausée aux Français ?


    • lord_volde lord_volde 2 décembre 2014 12:46

      Tu es dépassé mon petit brin d’osier UPRiste. Il s’est libéré du carcan frontiste depuis le retournement de Chauprade, conseiller aux affaires étrangères du CRIF et du FN de la blonde gourgandine. Alain Soral vole désormais de ses propres ailes.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 décembre 2014 18:05

      Mylord,
      Et alors, ce puits de science et de culture, crée un Parti sans programme ?


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 2 décembre 2014 21:02

      Je crois que Soral a déclaré récemment qu’une grande partie du programme d’Asselineau lui convient très bien et que le travail de son parti mettra davantage l’accent sur des sujets de société (liberté d’expression, pouvoir insidieux des communautés, idéologies perverses voulant nier l’homme naturel...)


      AS fait un autre travail que FA, mais j’apprécie les deux, chacun dans son domaine. Ne vous battez pas contre lui. Au pire, ignorez-le si sa gueule ou son style ne vous plaisent pas. 

  • Vipère Vipère 2 décembre 2014 12:49


    De GAULLE n’aurait pas été nationaliste, mais patriote et pourquoi pas les deux ? l’un n’empêche pas l’autre...

    Que veut dire nationaliste :


    a

    • Mouvement politique d’individus qui prennent conscience de former une communauté nationale en raison des liens (langue, culture) qui les unissent et qui peuvent vouloir se doter d’un État souverain.
    • Théorie politique qui affirme la prédominance de l’intérêt national par rapport aux intérêts des classes et des groupes qui constituent la nation ou par rapport aux autres nations de la communauté internationale.






  • lord_volde lord_volde 2 décembre 2014 12:54

    Asselineau est prêt à tout pour obtenir son heure de gloire sur les plateaux du 20 heures. Il est si obnubilé par les médias dont il désire secrètement être l’obligé qu’il en est venu à s’aplaventir et à faire des courbettes et autres génuflexions en se couvrant de ridicule. Ce type transpire la lâcheté.


  • Vipère Vipère 2 décembre 2014 13:03


    Alain SORAL a une fonction très utile auprès d’un public populaire, pourquoi ?

    La plupart des citoyens, jeunes ou moins jeunes n’accèdent pas à un enseignement des sciences politiques qui est diffusé en général, par l’Ecole Nationale de l’Administration dite « l’ENA » à une certaine élite du pays, sélectionnée par concours et autre critères obscurs.

    Néanmoins, malgré la carence d’un enseignement des sciences politiques, il est demandé aux citoyens d’élire une caste de représentants dont ils ne pénétrent pas du tout les us et les coutumes, leur langage « de langue de bois », leurs connivences occultées au public qui révèlent aujourd’hui, les trahisons et le naufrage politique de cette oligarchie, des révélations que l’on doit à SORAL et à d’autres libres penseurs, une suite reprise par ZEMMOUR et bien d’autres. 


    • Vipère Vipère 2 décembre 2014 13:13


      Euh, les sciences politiques, c’est quoi au fait ?

       

      Il convient en effet d’utiliser le pluriel car les sciences politiques regroupent au moins les 4 disciplines suivantes :

      La philosophie politique, comme réflexion sur le meilleur type de régime, sur les fondements du pouvoir et de la citoyenneté (on peut remonter à Platon !).
      La sociologie politique, qui consiste par exemple à analyser les comportements électoraux (comment votent les femmes, les cadres, les jeunes ?…) ou encore à étudier l’évolution des rapports entre les médias et les hommes et femmes politiques.
      Le droit (constitutionnel surtout), qui permet de comprendre quels sont les pouvoirs du président de la République, du gouvernement et du parlement, comment les lois sont votées, etc.
      - La géopolitique, qui permet de s’interroger sur l’évolution des rapports de puissance entre les Etats, les sources de tensions dans les relations internationales, les conflits actuels (ex : le conflit israelo-palestinien),etc.
       
      Bref, les sciences politiques sont un cocktail de ces disciplines, que l’on aborde non pas de manière théorique et abstraite mais toujours en lien avec des questions contemporaines (d’où la nécessité de suivre l’actualité). 

  • lord_volde lord_volde 2 décembre 2014 13:08

    Alain Soral est un homme besogneux qui parfois joue au petit con détestable à la première contrariété et dont l’intelligence acérée et vive lui permet de développer des analyses pertinentes singulièrement audacieuses et secouantes. Alain Soral est un briseur de chaines.


  • lucien lucien 2 décembre 2014 14:20

    Pour ceux qui voudraient mieux connaître Soral, le grand méchant :
    https://www.youtube.com/watch?v=t5KfqGYyhNI#t=1145


  • Gollum Gollum 2 décembre 2014 14:29

    Bonjour LLS. J’ai trouvé ça sur le site de Soral : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Depasser-Rene-Girard-29450


    Comme vous êtes un fan de Girard j’ai pensé que ça vous intéresserait.

    Apparemment l’auteur, Laurent Guyénot, le démolit grave…

    Bon j’ai pas encore lu le texte.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 décembre 2014 01:49

      Bonjour Gollum,
      Merci pour cette référence que je ne connaissais pas.
      Il me semble que Guyénot est un imitateur de Pommier (critique aussi creux qu’un tambour).
      Je n’ai fait que l’échantillonner en diagonale mais à mes yeux, son niveau d’analyse le déconsidère complètement et je trouve ça dommage car je pensais qu’il avait fait du bon boulot avec 9/11.
      Je pense que sa motivation apparaît dans le dernier paragraphe.
      Peut-être me fendrais-je d’un article en défense de Girard.
      Il le vaut bien...

      Je ne faisais que passer. Je reviendrais répondre à tous les messages dont les vôtres. Je n’avais pas anticipé tant d’activité sur le fil !


  • Coeur de la Beauce Signal d’alarme 2 décembre 2014 16:33

    J’ai parcouru Comprendre l’empire, l’essai-synthèse de Soral, et je ne vois pas ce qu’il a de particulier. Il ne fait que démonter le capitalisme de A à Z comme l’ont fait beaucoup d’autres avant lui.


  • COVADONGA722 COVADONGA722 2 décembre 2014 22:23

     yep Soral ceci Soral cela ... marrant cette manie française d’ergoter sur la manière dont nous allons disparaître alors que les barbares sont dans les murs ..


    asinus :ne varietur 

  • smilodon smilodon 2 décembre 2014 22:50

    @ l’auteur : Dans quel film (avec coluche) a joué sa soeur Agnés ?????..... Ne riez pas en me répondant, laissez-moi ce plaisir en vous lisant.........Adishatz.


  • sisyphe sisyphe 6 décembre 2014 17:47

    Je reste totalement sidéré de voir la « cour » des petits et grands niais continuer à ne serait-ce que croire ou faire un tant soit peu confiance à ce pervers narcissique d’ Alain Soral, prêt à tout, dut-il sauter du coq à l’âne, et de l’âne au porc, puis du porc au dindon, pour occuper le devant de la scène, avec une pensée (!) totalement vide, ne se remplissant que de haine et de quelques concepts pris aux autres et très vaguement assimilés, mais faisant l’affaire dès qu’il s’agit, sous prétexte de s’en prendre à « l’Empire », d’ânonner le vieux discours rance de l’extrême-droite de toujours : haine, exclusion, grand complot sioniste, boucs émissaires, racisme, et j’en passe. 


    Ceci dit, il peut tout à fait changer totalement de discours, et en prendre l’exact contre pied, pour peu que l’opportunité se présente d’en faire un plus grand profit personnel : n’est-il pas passé du PC au FN du jour au lendemain ? 

    Ce dont il ne pourra se départir, en revanche, c’est son narcissisme pervers, puisque c’est ce qui l e constitue entièrement, les « options’ politiques (!) n’étant là que pour masquer son désir de pouvoir et de domination.

    De fait, il n’y a qu’une catégorie de personnes pour qui ce mec est intéressant : ce sont les psychiatres et autres spécialistes de la perversion. 

    Il finira très probablement par monter une secte, avec groupies soumises aux désirs du grand Gourou, et horde de fidèles au cerveau rhinencéphalique, totalement hypnotisés et fascinés par la poudre de perlimpinpin qui sort de son être (par simple sudation qu’il fera lécher aux plus méritantes de ses esclaves sexuelles), et qui remplit le vide de leurs quelques neurones en quête de synapses. 

    Je dois avouer au’au delà de la sidération qu’entraîne la lecture de cet  »article’« , et des réactions de ceux qui le défendent, succède une consternation, qui finit par se transformer en franche rigolade, une fois un peu de recul permis. 

    Soral, présenté comme un »penseur« , je dois dire que cela traduit bien le désarroi, la vacuité et l’inanité de la »pensée" webienne contemporaine, et l’abandon de tout pouvoir réflexif, à la soif de se raccrocher à n’importe quelle branche, pourvu qu’elle alimente ce besoin viscéral de haine, de rejet, de complotite, de désignation de boucs émissaires, qui marque le réflexe pavlovien des vrais imbéciles, ceux qui croient être dans le vrai quand ils pensent le contraire de ce que leur réflexion leur dirait, et se servent d’idoles auto-célébrées, comme supports de pensée. 

    Finalement, Ubu a bien sorti la machine à décerveler, et Soral est son plus zélé prophète, merdre ! 

     smiley 



    • Sylvain Rouvier Sylvain Rouvier 6 décembre 2014 20:57

      Par ma chandelle verte ! Merci Sisyphe ça fait bien plaisir de tomber sur votre pertinente et percutante analyse après la triste et consternante lecture de cet article et des commentaires des adeptes du nouveau gourou de l’extrême droite antisémite..... quel est l’apport théorique de ce grand penseur ?????????? .......... en creusant bien (si si je l’ai fait), le seul petit montage théorique que l’on peut concéder à la non-pensée soralienne est, comme je le disait plus haut, d’avoir modernisé le vieux complot judéo-maçonnique en y joignant le lobby LGBT et les féministes .... un peu léger ..... et une fois ce simple constat fait, la délirante, grotesque et vulgaire prétention de Soral deviennent très drôle ..... en effet Jarry aurait adoré ce personnage !


    • Jelena 7 décembre 2014 23:06

      Je prends le relais...
       
      N’avez vous pas attendu cet appel de BHL ? Cet appel venant du coeur ! Révoltons nous mes frères légumes !! Révoltons nous contre ce Soral qui s’en prend à nos maitres !! Tous ensemble !! Tous ensemble !! (hey... hey...)
       
      Tremblez soraliens, la révolte des légumes est en route !!


  • esote esote 7 décembre 2014 12:11

    Article impeccable. Bravo l’artiste. J’ai eu beaucoup de plaisir à vous lire. Vous faites honneur au journalisme citoyen sur Agoravox par l’intelligence de vos analyses et la clarté de votre discours. On est ici dans de l’information au sens noble du mot.

    Inutile de dire que je partage la plus grande part de vos observations concernant Alain Soral. Personnellement, tout en adhérant à ses analyses et en reconnaissant l’efficacité et la virtuosité de son travail de vulgarisation (qu’il partage d’ailleurs avec François Asselineau), je suis un peu rebuté cependant par un point particulier récurrent dans ses interventions. La forme de son discours trop souvent à l’emporte-pièces pour tout ce qui concerne l’influence du lobby gay/ lesbien. La réponse à la « féminisation » des hommes n’est certainement pas de surjouer dans le registre mâle macho. A ce jeu là, il ne séduira que les gros beaufs et j’espère vraiment qu’ils ne sont pas son cœur de cible... Sur ce sujet particulier, donc, je pense qu’il gagnerait en sérénité, à séparer explicitement les véritables intégristes du genre, promoteurs et supporters du « mariage pour tous », et de toutes ses dérives, d’ avec tous les autres, c’est à dire, ceux qu’on pourrait appeler « les gays du quotidien » dont la revendication première est avant tout, me semble-t-il, qu’on les laisse tout simplement vivre en paix.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 7 décembre 2014 13:20

      Merci pour les compliments.
      J’apprécie et c’est très encourageant.
      Concernant le problème que vous soulevez, je pense qu’il est réel et il me semble que vous proposez une excellente solution car cela permet de ne pas mettre tout le monde dans le même panier. C’est en effet les lobbies qui sont l’objet de la critique soralienne en raison de leur menées sociétales et il importerait que les « gays du quotidien » comprennent qu’ils ne sont pas ostracisés parce que leurs couples ne sont pas censés être concernés par le processus de reproduction.


  • njama njama 7 décembre 2014 13:20

    Je connais à peine Soral, j’avoue
    son ingénuité (« il faut refaire du catholicisme la religion d’état en France. ») m’a fait sourire dernièrement ... smiley
    Soral, dans le rôle de Candide en politique ?
    mais quand je vois qu’il y a déjà 297 réactions sur cet article, je me dis que Soral, c’est finalement peut-être pire que de la théologie tellement cela sa téléologie prêterait à polémiques et controverses (?) ...
    aurais-je envie d’approfondir les idées de Soral ? pas sûr ... ou pas pour l’instant, en attendant d’y voir plus clair
    le(s) message(s) de Soral manque(nt) peut-être de visibilité ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 7 décembre 2014 13:29

      « le(s) message(s) de Soral manque(nt) peut-être de visibilité ? »

      Vous plaisantez ?
      Puisque vous le suggérez-vous même, je serais porté à penser que c’est votre motivation qui manque de visibilité.
      Peut-être pressentez-vous dans son propos une vérité que vous n’êtes pas prêt à affronter ?


  • GrandGuignol GrandGuignol 7 décembre 2014 14:23

    Les hommes sont ce qu’ils sont mais leurs idées se propagent et seule l’information est importante.

    Je ne suis pas un fan inconditionnel de Soral, loin de là même, trop proche du FN, mais il participe à l éveil des gens.
    Qu’il en retire un bénéfice pécuniaire ou pas, qu’il se comporte mal parfois et insulte, peu importe, c’est l’information qui compte quand celle ci est pertinente.

    Trop de gens sont endormis et ceux qui les réveillent ( peu nombreux) ne sont que des hommes ou des femmes avec leurs défauts et contradictions.

    Nobody is perfect ...


    • GrandGuignol GrandGuignol 7 décembre 2014 14:53

      « ...plus c’est mauvais plus ça marche,.. »

      On le voit bien avec les médias et nos élites.


    • GrandGuignol GrandGuignol 7 décembre 2014 15:31

      C’est net...
      Mais à la différence des médias traditionnels et soumis, on dispose d’autres informations, certaines intéressantes et d’autres moins.

      Soral dit des « vérités » et des conneries aussi parfois, et même si que 10% de son discours n’était valable, c’est 10% que l’on entendrait pas aux infos de TF1 et Cie.

      Après on peut toujours critiquer, prendre parti, gouroutiser, nier en bloc et tout ce que l’on voudra, si l’information diffusée est pertinente elle trouvera un écho et permettra de faire avancer les choses.


    • GrandGuignol GrandGuignol 7 décembre 2014 16:09

      "..Je pense absolument le contraire, même si l’info est pertinente le fait qu’elle soit relayée par Soral l’annihile automatiquement, c’est le principe cher à Soral de l’idiot utile, à chaque fois qu’il ouvre la bouche il renforce de facto le lobby israélien français ."

      C’est votre sentiment et je le respecte car il est évident que d’accepter des vérités de la bouche d’un adversaire ou de quelque personne que l’on juge comme un idiot (utile..c’est possible) est difficile pour l’égo.


    • GrandGuignol GrandGuignol 7 décembre 2014 21:50

      Il se pourrait bien que le bonhomme ne soit pas très net en effet :

      Soraloscopie 2

      Affaire à suivre....


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 8 décembre 2014 04:47

      On peut pardonner à un auteur ses travers quand son message a un véritable substance, quand il a du « fond ». Ici malheureusement (au moins pour le 1, je n’ai pas vu le 2) il n’y a pas de fond, pas de substance, seulement ce qui m’apparaît comme une vaine agressivité de sorte que rien ne vient faire obstacle au sentiment d’antipathie pour ce genre de propos.
      C’est de l’ad personam pur à 99.999%, ça n’a donc aucun intérêt, sauf peut-être pour les habitués des journaux à sensations.


    • GrandGuignol GrandGuignol 8 décembre 2014 08:52

      « On peut pardonner à un auteur..... »

      C’est ce que je dis dans mes messages précédent et c’est vrai aussi que LLP n’est pas lui aussi une source pure....


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