mardi 14 novembre 2017 - par hommelibre

COP 23 : en réalité le climat se refroidit depuis 7’000 ans

Le réchauffement actuel n’est qu’un sous-cycle dans la tendance générale à long terme de l’holocène. Il est peu significatif quand on le compare aux dix derniers millénaires. Et il est bienvenu. Car nous sortons d’une des périodes les plus froides depuis la dernière glaciation.

Politisation

Comment le sait-on ? Par la reconstruction du climat du passé au moyen, entre autres, des carottes de glace du Groenland du forage GISP2. L’image 1 (cliquer pour agrandir) montre cette reconstruction ; la courbe verte est la tendance lissée de manière très globale sur cette post-glaciaire appelée l’holocène.

L’image 2 présente un lissage plus nuancé, selon les périodes. On voit la même tendance globale vers un refroidissement. Toutes les reconstructions du climat de l’holocène indiquent la même tendance.

On constate des variations abruptes sur à peine quelques siècles. Peut-être en vivons-nous une actuellement. Trois repères historiques marquent les périodes chaudes : la civilisation minoenne, l’époque romaine et l’optimum climatique médiéval.

La plupart des graphiques utilisés pour démontrer le réchauffement actuel le présentent comme unique et extrême. Ils prennent comme date de départ le XIXe siècle, éventuellement le XVe, ou l’an 1000. Souvent même on ne montre qu’un siècle d’évolution des températures. Cela produit un effet grossissant. C’est ce qu’on nomme l’effet loupe : on ne regarde qu’une section courte et on la prend pour représentative de l’histoire du climat.

Cet effet loupe fait émerger (ou justifie) l’alarmisme, qui lui-même sert la politisation du sujet. Une fois le sujet politisé, il est très difficile de revenir à un débat ouvert. Les enjeux biaisent l’analyse.

 

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Al Gore

Aujourd’hui il faudrait vouloir « sauver la planète » pour être bien vu de ses pairs. Quelle prétention exorbitante et peu raisonnable ! Et si l’on garde l’esprit critique envers les théories et prédictions scientifiques, on se fait au mieux traiter de négationniste. Peu importe.

Bien sûr des faits sont là : le retrait des glaciers, la fonte de la banquise, la montée de certaines espèces vers le nord en Europe. Malheureusement les tenants du réchauffement anthropique comme Jean Jouzel ou Al Gore ont des intérêts économiques personnels dans cet alarmisme. Ils ont fermé le débat.

À ce sujet la présentation récente du deuxième film d’Al Gore (vidéo en fin de billet) est à mon avis malhonnête. Les extraits sont destinés à caricaturer la situation. L’évocation de l’ouragan Sandy ne démontre rien d’autre qu’un ouragan puissant passant près de New York. Exceptionnel par sa rareté mais pas significatif d’une évolution globale. Pas plus que les ouragans Harvey ou Irma, que j’ai traités et documentés ailleurs.

Le texte, le ton, la dramatisation musicale, sont des méthodes de propagande que les nazis n’auraient pas renié (je pèse ma comparaison). En réalité ce nouveau film, qui n’a pas amené les foules au cinéma, est d’évidence à classer dans les films politiques à usage interne des États-Unis dans la guerre des démocrates contre Donald Trump.

Pour moi comme pour beaucoup d’autres le débat sur le réchauffement n’est pas clos. Benoît Rittaud, mathématicien et scientifique de pointe, l’un des premiers à dénoncer la supercherie de la montée en crosse de hockey des températures établie par Michael Mann et reprise (puis abandonnée) par le GIEC, n’y souscrit pas.

 

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Banquise 2017

Dans son livre Le mythe climatique Benoît Rittaud rappelle que « La courbe en crosse de hockey due à Michael Mann ne résiste pas à l’examen. C’est elle pourtant qui avait donné une justification à l’alarmisme climatique puisqu’elle dessinait un réchauffement brutal de la planète tout au long du XXe siècle et minimisait l’optimum médiéval et le petit âge glaciaire. »

D’autre part la contribution anthropique au réchauffement actuel (d’ailleurs stable depuis bientôt vingt ans sauf suite au dernier El Niño), l’effet de cycle, la date de référence du début du réchauffement, les aspects positifs jamais abordés, les risques éventuels d’une action volontariste pour modifier le climat, font partie des points qui sont toujours ouverts.

Bien. Les températures augmentent. En particulier les températures automnales et hivernales, qui font monter les moyennes annuelles. En Suisse, en plaine, les automnes sont plus chauds qu’il y a trente ans. Est-ce dû en partie à la diminution constatée des jours de brouillard (image 3 Météosuisse), brouillard qui gardait le froid au sol quand les sommets environnants étaient plus chauds ? Et quelle part prend la diminution constatée du stratus hivernal dans la douceur relative des hivers ?

Cela n’explique cependant pas le recul actuel des glaciers ni la diminution de la banquise arctique. Elle a atteint, l’hiver dernier, sa plus basse extension hivernale. Un effet probable du très fort El Niño de 2016, qui a donné un coup de chaud à toute la planète et qui cette fois n’a pas été suivi par une Niña refroidissante.

 

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Adaptation

Autre diminution historique de sa surface en 2012 : un ouragan polaire exceptionnel, comme il en arrive épisodiquement, avait été déterminant dans la fonte exceptionnelle de l’été. En 2017 on constate toutefois que la banquise s’est en partie reconstituée au printemps. Actuellement et depuis l’été elle est dans la zone moyenne de baisse (image 4, trait rouge).

On observe aussi des cycles dans le réchauffement. Ils semblent en partie superposés à l’ONA (NAO en anglais), ou Oscillation Nord-Atlantique (images 5 et 6, XXe siècle). Cette ONA est considérée comme le pendant atlantique de El Niño, en moins ample dans ses effets. Elle conditionne le type d’hivers (froids ou doux, secs ou humides) en Europe et en partie en Amérique du nord. Pour les cycles depuis le petit âge glaciaire, voir cette page internet.

Ces jours la COP 23 se déroule à Berlin. On doit y préciser le concret des accords de Paris de 2015 (COP 21). De l’avis de plusieurs analystes ces engagements de 2015 ne pourront pas être tenus. La décision de Trump de retirer les USA de l’accord n’y est pour rien. Aujourd’hui les esprits raisonnables misent non plus sur la réduction des températures de 1,5° ou 2°, mais sur l’adaptation au réchauffement. Ce que je répète depuis des années. De Science & Avenir :

« Même si les pertes et dommages représentent un sujet central cette année, l’adaptation sera sur la table et dans l’esprit de tous les pays alors que depuis 1992 il était le parent pauvre des débats. La limitation du réchauffement à 2°c sera un objectif extraordinairement difficile à atteindre. On doit donc chercher un objectif d’adaptation commun. »

 

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Oasis

La limitation du CO2 reste cependant en ligne de mire même si la production humaine de ce gaz ne représente qu’une infime partie de la totalité des émission. D’ailleurs, saviez-vous que la respiration des sept milliards d’humains, qui exhalent du CO2 à chaque expir, compte pour 8,5% des émissions humaines totales ? C’est loin d’être négligeable. Et d’ailleurs le CO2 est indispensable à la vie sur Terre. C’est un ami bien plus qu’un polluant (voir aussi ce document de l’Uni Lausanne).

France-Info a cependant continué dans l’alarmisme, l’information univoque et la sur-dramatisation. Quelques rapides commentaires sur cet article « hollywoodien » (catastrophiste).

 

1. Baisser les émissions de CO2.

Oui, c’est bien pour l’air des villes entre autres, mais l’adaptation est aujourd’hui un objectif majeur. La reforestation par exemple contribuera en bonne partie à absorber le gaz, de même que le plancton dont la quantité augmente avec le réchauffement des océans (rétroaction négative). Mais baisser le CO2 ne suffira pas. Et puis, ne jouons pas trop aux démiurges qui pensent pouvoir changer la grosse et complexe machine climatique sans risques pour les générations futures.

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3. Canicules extrêmes devenues réalité.

Cela reste limité. Les archives météos montrent d’ailleurs que ce n’est pas nouveau : d’incroyables canicules ont eu lieu dans le passé. Il faudra s’y adapter, quelque soit la cause prévalente du réchauffement. Chercheurs et innovateurs n’ont pas attendu pour s’y atteler, entre autres dans l’architecture, l’aménagement urbain et l’agriculture (nouvelles espèces végétales adaptées, nouveaux modes de production inspirés de la culture maraîchère dans les oasis).

 

Alarmisme

4. Réchauffement de l’Antarctique.

Depuis des années la masse de glace antarctique augmente. Ce qui explique peut-être en partie le vêlage récent d’une grande masse de glace.

5. La montée des eaux s’accélère.

Lentement, très lentement, semble-t-il. Le réchauffement réel depuis 20 ans se situe dans la fourchette la plus basse des modélisations du GIEC. New York ne devrait pas être submergée en 2100. Au besoin on construira des digues géantes, comme l’ont fait les Pays-Bas depuis longtemps, ou on déplacera les villes. Là encore, adaptation.

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6. Les coraux du monde entier meurent.

Faux. On constate des adaptations de certaines familles de coraux depuis plusieurs années, par exemple en Nouvelle-Calédonie et en Mer Rouge.

7. Catastrophes de plus en plus destructrices.

Ce n’est pas démontré. Les ouragans de cet été ne prouvent rien, comme je l’ai documenté dans plusieurs billets. Quant aux famines, elles ont toujours existé. Les moyens et méthodes de production modernes, ainsi que la solidarité internationale, peuvent d’ailleurs améliorer ce point.

 

Beaucoup reste donc en discussion, dont en particulier : l’alarmisme lui-même. Agir dans l’urgence comporte des dangers. Il est donc urgent de réfléchir davantage et de débattre encore.

Puissent les délégués de la COP 23 faire ce même constat, ou avoir cette même intuition.

 

 



235 réactions


    • Yanleroc Yanleroc 16 novembre 2017 19:07

      @Alcyon, ouh, Pizza, c’ est très mal connoté, attention aux amalgames !

      Sinon, à part la physique, tu t’ intéresses à autre chose ? Comme JPP qui s’ intéresse aux Ovnis, Gèo-ingénierie par ex. tout en développant son modèle Janus !
      Mais non, toi tu préfères éructer dans ta cage !

  • joletaxi 15 novembre 2017 22:42

    dernières nouvelles

    Jupiter va financer le GIEC,(avec l’argent gratuit, le vôtre) puisque ce salaud de Trump a fermé le robinet à financer les raouts conscientisés( me demand s’ils voyagent comme les sans dents avec Ryanair ?)
    et comme il faut du pognon, il réclame un prix plancher pour la taxe carbone.
    Il n’y a aucun faux problème qu’une bonne taxe ne pourrait régler ?

    Quand je pense qu’il supprime les emplois aidés, comment voulez-vous maintenir les clubs de tricot, qui vont se révéler indispensables ?
    Paraît que l’on va instaurer un permis pour tronçonner, je commence déjà à réviser, tiens je vais abattre ce chêne séculaire qui me fait ch ..., avec ses feuilles qui atterrissent sur la terrasse

    une petite lecture de h16 cela ne mange pas pain

    https://www.contrepoints.org/2017/11/15/303245-ne-mourir-suicidons-montrez-dabord-lexemple

    pour retrouver le paradis perdu(où l’on crevait jeune d’une vie de misère) il faut souffrir, Jupiter est sur la bonne voie


  • MdeP MdeP 15 novembre 2017 22:52

    Merci infiniment à Homme libre pour cet article. 


    Je reprends un point important de sa démo que j’approuve absolument : 
    « La plupart des graphiques utilisés pour démontrer le réchauffement actuel le présentent comme unique et extrême. Ils prennent comme date de départ le XIXe siècle, éventuellement le XVe, ou l’an 1000. Souvent même on ne montre qu’un siècle d’évolution des températures. Cela produit un effet grossissant. C’est ce qu’on nomme l’effet loupe : on ne regarde qu’une section courte et on la prend pour représentative de l’histoire du climat. »
    Pour dire que le « réchauffement climatique » est une théorie totalement crapuleuse, en effet. Un vrai fond de commerce pour escrocs internationaux de haut vol. 
    Mais lorsque l’on voit, sur d’autres débats, notre Hulot national ne pas s’opposer au glyphosate et accepter de retarder la sortie du nucléaire (l’énergie nucléaire a été créée pour tuer et non pour chauffer sa soupe) ... ??


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 novembre 2017 20:42

      @MdeP
      Dans l’Union européenne, plusieurs Ministères sont symboliques : agriculture, environnement, défense du consommateur, la mer etc . Ces domaines ne font plus partie des compétences des Etats, mais de la Commission européenne.


      Les Gouvernements, sur ces sujets, sont mis sous tutelle. Ils doivent demander l’accord de la Commission. Ils n’ont donc plus la main pour gérer ces sujets, ils se contentent de remuer de l’air pour faire du vent, et faire croire qu’ils ont le pouvoir de décision.

      Et même quand la majorité des pays européens vote contre, par exemple, un maïs OGM, la Commission décide quand même qu’il sera autorisé....

      La Commission dispose d’un triple pouvoir : être à l’initiative des lois, les faire appliquer et gardienne des Traités. Non seulement l’avis des citoyens = peanuts, mais les Gouvernements n’ont pas davantage de poids, face aux lobbies.

      Quant au Parlement européen, il n’a qu’un rôle consultatif, et encore, pas sur tous les sujets. En clair, les Traités ont été rédigés de manière à ce que les lobbies décident.


  • BA 15 novembre 2017 23:22

    A propos de la revue « BioScience » :

    Le cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état de la planète.


    « Le Monde » publie le manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, à paraître lundi dans la revue « BioScience ».


    Il y a vingt-cinq ans, en 1992, l’Union of Concerned Scientists et plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences alors en vie, signaient le « World Scientists’Warning to Humanity ». Ces scientifiques exhortaient l’humanité à freiner la destruction de l’environnement et avertissaient : « Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle. »


    Dans leur manifeste, les signataires montraient que les êtres humains se trouvaient sur une trajectoire de collision avec le monde naturel. Ils faisaient part de leur inquiétude sur les dégâts actuels, imminents ou potentiels, causés à la planète Terre, parmi lesquels la diminution de la couche d’ozone, la raréfaction de l’eau douce, le dépérissement de la vie marine, les zones mortes des océans, la déforestation, la destruction de la biodiversité, le changement climatique et la croissance continue de la population humaine. Ils affirmaient qu’il fallait procéder d’urgence à des changements fondamentaux afin d’éviter les conséquences qu’aurait fatalement la poursuite de notre comportement actuel.


    Les auteurs de la déclaration de 1992 craignaient que l’humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. Ils soulignaient que nous nous rapprochions rapidement des limites de ce que la biosphère est capable de tolérer sans dommages graves et irréversibles. Les scientifiques signataires plaidaient pour une stabilisation de la population humaine, et expliquaient que le vaste nombre d’êtres humains – grossi de 2 milliards de personnes supplémentaires depuis 1992, soit une augmentation de 35 % – exerce sur la Terre des pressions susceptibles de réduire à néant les efforts déployés par ailleurs pour lui assurer un avenir durable. Ils plaidaient pour une diminution de nos émissions de gaz à effet de serre (GES), pour l’abandon progressif des combustibles fossiles, pour la réduction de la déforestation et pour l’inversion de la tendance à l’effondrement de la biodiversité.


    En ce vingt-cinquième anniversaire de leur appel, il est temps de se remémorer leur mise en garde et d’évaluer les réponses que l’humanité lui a apportées en examinant les données de séries chronologiques disponibles. Depuis 1992, hormis la stabilisation de l’amenuisement de la couche d’ozone stratosphérique, non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés.


    Particulièrement troublante est la trajectoire actuelle d’un changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de GES dégagés par le brûlage de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie.


    Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement, ou en tout cas se trouver au bord de l’extinction d’ici à la fin du siècle.


    L’humanité se voit aujourd’hui adresser une seconde mise en garde motivée par ces inquiétantes tendances. Nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle intense mais géographiquement et démographiquement inégale, et de prendre conscience que la croissance démographique rapide et continue est l’un des principaux facteurs des menaces environnementales et même sociétales. En échouant à limiter adéquatement la croissance de la population, à réévaluer le rôle d’une économie fondée sur la croissance, à réduire les émissions de GES, à encourager le recours aux énergies renouvelables, à protéger les habitats naturels, à restaurer les écosystèmes, à enrayer la pollution, à stopper la « défaunation » et à limiter la propagation des espèces exotiques envahissantes, l’humanité omet de prendre les mesures urgentes indispensables pour préserver notre biosphère en danger.


    Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates car il s’agit là d’un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. Grâce à un raz-de-marée d’initiatives organisées à la base, il est possible de vaincre n’importe quelle opposition, aussi acharnée soit-elle, et d’obliger les dirigeants politiques à agir.

    La baisse rapide des substances destructrices de la couche d’ozone dans le monde montre que nous sommes capables d’opérer des changements positifs quand nous agissons avec détermination.

    1. privilégier la mise en place de réserves connectées entre elles, correctement financées et correctement gérées, destinées à protéger une proportion significative des divers habitats terrestres, aériens et aquatiques – eau de mer et eau douce ;

    2. préserver les services rendus par la nature au travers des écosystèmes en stoppant la conversion des forêts, prairies et autres habitats originels ;

    3. restaurer sur une grande échelle les communautés de plantes endémiques, et notamment les paysages de forêt ;

    4. ré-ensauvager des régions abritant des espèces endémiques, en particulier des superprédateurs, afin de rétablir les dynamiques et processus écologiques ;

    5. développer et adopter des instruments politiques adéquats pour lutter contre la défaunation, le braconnage, l’exploitation et le trafic des espèces menacées ;

    6. réduire le gaspillage alimentaire par l’éducation et l’amélioration des infrastructures ;

    7. promouvoir une réorientation du régime alimentaire vers une nourriture d’origine essentiellement végétale ;

    8. réduire encore le taux de fécondité en faisant en sorte qu’hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial, particulièrement dans les régions où ces services manquent encore ;

    9. multiplier les sorties en extérieur pour les enfants afin de développer leur sensibilité à la nature, et d’une manière générale améliorer l’appréciation de la nature dans toute la société ;

    10. désinvestir dans certains secteurs et cesser certains achats afin d’encourager un changement environnemental positif ;

    11. concevoir et promouvoir de nouvelles technologies vertes et se tourner massivement vers les sources d’énergie vertes tout en réduisant progressivement les aides aux productions d’énergie utilisant des combustibles fossiles ;

    12. revoir notre économie afin de réduire les inégalités de richesse et faire en sorte que les prix, les taxes et les dispositifs incitatifs prennent en compte le coût réel de nos schémas de consommation pour notre environnement ;

    13. déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital.

    Pour éviter une misère généralisée et une perte catastrophique de biodiversité, l’humanité doit adopter une alternative plus durable écologiquement que la pratique qui est la sienne aujourd’hui.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/13/le-cri-d-alarme-de-quinze-mille-scientifiques-sur-l-etat-de-la-planete_5214185_3244.html



    • JC_Lavau JC_Lavau 16 novembre 2017 01:49

      @BA. Tu radotes toujours le même plat de nouilles.

      Tu as oublié que Li Monde s’est discrédité à 100 %, comme torchon de propagande.

    • BA 16 novembre 2017 07:05

      @JC_Lavau

      Ce n’est pas dans Le Monde qu’a été publié l’appel des 15 000 scientifiques, à l’origine.

      C’est dans la revue « BioScience », et ça a été publié en langue anglaise.

      Le Monde a publié la traduction en langue française de l’appel des 15 000 scientifiques.


    • JC_Lavau JC_Lavau 16 novembre 2017 10:12

      @BA. Tu l’as déjà dit, et moi depuis trois ans j’ai déjà rappelé ici, en articles, les preuves des ruses administratives et médiatiques, notamment les menaces, pour obliger des milliers de scientifiques naïfs à appuyer la propagande aux ordres.

      J’ai rappelé aussi plusieurs des fraudes made in IPCC (Intergovernmental Pack of Carbocentric Crooks).
      Pas la peine de rappeler les liens encore une fois, de toutes façons tu ne tolèreras pas qu’ils existent.
      Elles sont comme ça, les sectes.

  • MdeP MdeP 16 novembre 2017 00:37

    D’après Jean Ziegler, le sociologue altermondialiste suisse, notre planète est en capacité de nourrir le double de sa population actuelle. D’une.


    De deux, la fameuse « théorie » des gaz à effet de serre dus aux émanations de méthane par les bovins, était un gag scientifique. Lequel scientifique s’est trouvé lui-même bluffé qu’elle ait pu être acceptée pour vérité... amusant.

    De trois, il semblerait que l’on confonde climatologie avec pollution et gaspillage, du moins pour tous les crédules de la Terre apprenant et récitant tous bêtement la même leçon assénée : vous pourrez faire ce que vous voudrez, vous n’empêcherez pas la Terre d’avoir un climat basé avant tout sur des cycles. La pollution n’ayant qu’un effet très limité pour autant que nous soyons grandement coupables de graves négligences envers notre environnement et de gaspillages impardonnables envers les générations futures.
    Alors oui, faisons en sorte de ne pas salir et gaspiller notre Terre. Faisons en sorte de ne pas mettre en péril la vie des autres locataires de notre planète.

    Mais pour le climat, laissez tomber la neige. C’est pas de notre ressort.

    • francois 16 novembre 2017 10:50

      @MdeP

      Encore un qui a pour devise, moi j’sais rien, mais j’connais tout.

      Ce que le compotisme peut faire dire comme conneries. A quand le monde se mettra t il enfin à tenter de convertir la conneries en énergie. Giserment inépuisable, c’est l’avenir.


    • Yanleroc Yanleroc 16 novembre 2017 11:15

      @francois
      "« La technologie mettra à la disposition des grandes nations des procédés qui leur permettront de mener des guerres furtives, dont seule une infime partie des forces de sécurité auront connaissance.

      Nous disposons de méthodes capables de provoquer des changements climatiques, de créer des sécheresses et des tempêtes, ce qui peut affaiblir les capacités d’un ennemi potentiel et le pousser à accepter nos conditions. » Zbigniew Brzezinski, 1995.
      HAARP, donc !

    • francois 16 novembre 2017 11:41

      @Yanleroc
      mort de rire !

      les ricains sont tellement cons qu’ils utilisent ces armes climatiques sur et contre eux même.

      La connerie sans limite, l’énergie du future.


    • MdeP MdeP 16 novembre 2017 13:35

      @francois

      Pouvez-vous empêcher les volcans de se lâcher ? 
      Pouvez-vous empêcher les éruptions solaires ?
      Pouvez-vous empêcher les plaques tectoniques de bouger ? 
      Pouvez-vous empêcher la terre de bouger sur son axe ?
      Globalement, vous ne pouvez rien.

      Mais on pourrait, par contre, éviter la déforestation de la forêt amazonienne, poumon de la planète, qui dure depuis des décennies ? Même si des forêts sont conservées dans d’autres pays contre monnaie trébuchante.
      Eviter de prendre les océans pour des poubelles ?
      Exiger une industrie exempte de toute pollution ?
      Ce sont de gros programmes pour renverser la vapeur - si je puis dire - qui, à eux seuls, sont de nature à redonner sa santé à la planète bleue. 
      Je dirais même des programmes incontournables. Retour aux origines.

    • JC_Lavau JC_Lavau 19 novembre 2017 16:30

      @Yanleroc. La guerre secrète contre les peuples prend d’autres moyens, auxquels tu ne prends pas garde. Elle utilise notamment les médias aux ordres.


    • Yanleroc Yanleroc 19 novembre 2017 17:43

      @JC_Lavau, sans blague !


  • joletaxi 16 novembre 2017 10:49

    bon sang, mais c’est bien sur

    https://reporterre.net/L-evasion-fiscale-est-une-des-causes-du-changement-climatique

    du pognon, du pognon, pour nous, nos copains, du pognon du pognon

    avec le tas d’idiots utiles , les Mme Michu « pensez aux enfants », et les profiteurs de tout bord, ça va chauffer pour votre bourse

    Ce matin, Fabius , sur Europe, a réussi à contenir ses larmes, quel type admirable hein
    1.5-2-2.5-3-6 ° Laurent ou le thermostat fou


  • BA 16 novembre 2017 17:16

    Jeudi 10 août 2017 :

    2016, année noire pour le climat et réchauffement à un niveau record.

    Le dernier rapport annuel sur « l’État du climat » dresse un portrait des plus sombres de notre planète après deux années consécutives où la température globale était au plus haut depuis le début des relevés de températures en 1880.

    Les températures, la montée des océans et les émissions de gaz à effets de serre ont atteint des niveaux sans précédent en 2016, une nouvelle année noire pour le climat, montre jeudi une étude internationale de référence.

    « Les records de chaleur de l’année dernière résultent de l’influence combinée des tendances de réchauffement du climat à long terme et d’un fort El Nino au début de l’année », le courant chaud équatorial du Pacifique, explique le rapport qui vient d’être publié par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) et l’American Meteorological Society (AMS).

    Ce document de 300 pages, auquel ont contribué près de 500 scientifiques dans plus de 60 pays, montre bien que les principaux indicateurs du changement climatique continuent à refléter des tendances conformes à une intensification du réchauffement planétaire.

    Même s’il ne sont pas pris en compte dans le rapport, les six premiers mois de 2017 sont également parmi les plus chauds enregistrés depuis 1880, selon la NOAA.

    La publication de ce rapport intervient une semaine après l’officialisation auprès de l’ONU par les États-Unis de leur décision de se retirer de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 par 195 pays, le président Donald Trump jugeant en effet cet accord « néfaste pour l’économie américaine ».

    Plusieurs marqueurs clés comme les températures à la surface du globe, le niveau des océans et les gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ont battu les records de l’année précédente.

    En 2016, les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) sur la Terre ont dépassé les 400 ppm (parts par million) - 402,9 - pour la première fois depuis le début des relevés. C’est également le plus haut niveau en 800.000 ans, si l’on prend en compte les données provenant de l’étude des couches glaciaires.

    Plusieurs pays, dont le Mexique et l’Inde, ont enregistré des températures annuelles records en 2016. Une vague de chaleur d’une semaine dans la péninsule indienne, avec des températures dépassant 44 degrés Celsius, a contribué à créer une pénurie d’eau pour 330 millions de personnes et fait 300 morts.

    Dans l’Arctique, zone la plus sensible au réchauffement, la température moyenne à la surface l’année dernière se situait deux degrés au-dessus de la moyenne de 1981-2010, battant tous les records. À la fin de l’hiver en mars, l’étendue maximum des glaces arctiques était la plus faible en 37 ans d’observations par satellite.

    Dans l’Antarctique, la banquise a connu son plus faible accroissement, très inférieur à la moyenne de 1981-2010.

    Quant à la température globale sur les océans elle a été plus élevée (+0,1 degré Celsius) que la tendance de 1950 à 2016, précise le rapport.

    La fonte de glaces et des calottes polaires a élevé le niveau des océans à un nouveau record, 82 millimètres au-dessus de la moyenne enregistrée en 1993.

    Dans les régions équatoriales, 93 tempêtes tropicales se sont produites en 2016 soit plus que la moyenne de 82 entre 1981 et 2010 mais moins que les 101 en 2015. « Le changement climatique est l’un des problèmes les plus pressants auxquels l’humanité et la vie sur Terre doivent faire face », écrivent les auteurs de ce rapport de référence, disponible sur internet.

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2017/08/10/01008-20170810ARTFIG00272-2016-annee-noire-pour-le-climat-et-rechauffement-a-un-niveau-record.php


  • BA 16 novembre 2017 23:25

    9 mai 2017 :

    Conférence de Bonn sur le climat : ces régions du monde qui risquent de disparaître sous les eaux.

    La Conférence de Bonn pour le climat, ouverte le 9 mai 2017, va tenter d’élaborer en dix jours un manuel permettant la mise en oeuvre de l’accord de Paris. 

    196 pays représentés, environ 4.000 négociateurs et des discussions qui ne seront closes que le 18 mai prochain. La session annuelle des négociations climatiques qui s’est ouverte ce lundi à Bonn est caractérisée par son ampleur inédite. Le but de la conférence de Bonn sur le climat est clair : constituer un manuel résumant les mesures qui permettront la mise en oeuvre des accords de la COP21.

    A l’agenda de cette réunion se trouvent également des problèmes urgents, tels que la montée des eaux marines. Cette année, les îles Fidji sont en charge de l’organisation de cette conférence, et cela n’est pas anodin. En effet, à l’image du reste des pays côtiers, les îles Fidji forment un archipel extrêmement menacé par la fonte des calottes glacières ainsi que par la dilatation des eaux.

    Ces deux phénomènes, issus du dérèglement climatique, pourraient mener à une submersion totale de certaines régions insulaires.

    Le mois dernier, la revue américaine Geophysical Research Letters replaçait la question de la submersion au cœur du débat en publiant une étude franco-suisse soulignant l’accélération de la montée des océans entre 2004 et 2015. Selon l’ONG Climate Central, environ 200 millions de personnes vivraient actuellement dans des régions exposées à une montée des océans dévastatrices.

    Certains territoires sont déjà sous l’eau... L’année dernière, une étude publiée par la revue américaine Nature prévoyait que la montée des eaux atteindrait jusqu’à deux mètres d’élévation d’ici la fin du siècle. Selon les deux auteurs de l’étude, professeurs à l’Université du Massachussetts et de Pennsylvanie, le niveau moyen des océans aura augmenté d’environ une quinzaine de mètres d’ici 2500.

    Sans attendre cette date, l’Etat des Tuvalu et les îles Kiribati, situés en Océanie, ont déjà souffert des effets du réchauffement climatique.

    En 2008, Courrier International révélait la submersion de deux îlots de l’archipel Kiribati. Cet épisode, qui a signé le début de l’engloutissement concret des îles Kiribati, explique en partie la posture pessimiste et résolue du président Anote Tong. Lors d’une interview donnée en anglais en juin dernier à la chaîne américaine CNN, ce dernier déclarait que "quoi que les Etats-Unis ou la Chine décident maintenant, il est trop tard".

    Il qualifiait ensuite la disparition de Kiribati, de Tuvalu, des îles Marshall et des Maldives « d’inévitable » à moyen terme.

    Un défaitisme d’autant plus prononcé que la montée des océans a d’ores et déjà engendré des problèmes économiques. En effet, la production agricole des archipels pâtit de la montée des eaux, puisque les champs dépérissent sous l’effet du sel marin qui infiltre le sol.

    Cette observation, vraie au Kiribati, l’est également au Bangladesh, pays bordé par l’Océan Indien où l’eau salée a déjà commencé à pénétrer les champs selon Le Point. 

    ... D’autres, bien plus peuplés, devraient suivre. Parmi les régions menacées par la montée des eaux, certaines sont très densément peuplées. C’est notamment le cas des Pays-Bas, où la moitié des habitants vit dans des zones inondables selon Le Monde.

    Si le niveau des océans continue d’augmenter, des millions d’habitants pourraient ainsi devenir des réfugiés climatiques d’ici la fin du siècle. 

    Face à cette menace, les gouvernements tentent tant bien que mal de prendre les devants. Aux Pays-Bas, le gouvernement a annoncé en 2014 un plan de 20 milliards d’euros sur trente ans afin de renforcer les infrastructures côtières du pays.

    Au Kiribati, Anote Tong a déjà commencé à penser un refuge potentiel qui pourrait accueillir les 110 000 habitants de l’archipel en cas de submersion complète. Selon Challenges, il a ainsi fait acquérir à son pays 20 km2 de terre refuge aux îles Fidji en 2014. 

    http://www.europe1.fr/societe/conference-de-bonn-sur-le-climat-ces-regions-du-monde-qui-risquent-de-disparaitre-sous-les-eaux-3325187


    • JC_Lavau JC_Lavau 17 novembre 2017 00:19

      @BA. En bon adepte de secte, tu n’as rien remarqué des fraudes à chaque ligne.


    • Eric F Eric F 20 novembre 2017 00:07

      @BA
      "le niveau moyen des océans aura augmenté d’environ une quinzaine de mètres d’ici 2500"  ...et si on prolonge la courbe actuelle jusqu’à l’an 25000, il s’élèveront aussi haut que l’Everest, c’est un exemple d’extrapolation fumeuse à l’anglo-saxonne, comme si les ressources combustibles fossiles étaient inépuisables.


    • Goldored Goldored 23 novembre 2017 13:24

      @Eric F
      A argument fumeux, argument fumeux et demi...


  • zygzornifle zygzornifle 19 novembre 2017 10:16

    La chouette Hulot va démissionner !!!!


  • biquet biquet 19 novembre 2017 10:26

    Les statistiques sont l’art de mentir avec précision.


    • joletaxi 19 novembre 2017 11:16

      @biquet

      petit rappel qui n’a pas fait les titres du journal de réf, l’immonde

      la courbe en forme de crosse de hockey avait été, après des années d’obstruction systématique à toute analyse( Man s’est toujours refusé à communiquer les données utilisées) invalidée, sans que l’on sache si les errements statistiques de la vedette étaient involontaires ou prémédités.
      la question se pose, car, comme l’avait déclaré un des « climastrologues » de la poignée de scientifiques(une cinquantaine, car contrairement à l’idée colportée, la partis analyse de l’effet du CO2, ce ne sont pas des milliers de scientifiques qui rédigent les études sur la partie 1 des rapports du Giec, mais un petit groupe, qui se cooptent l’un l’autre) « nous devons nous débarrasser de l’optimum médiéval, inexplicable par la sciences de consensus.
      La polémique avait fini devant une commission du congrès, et un expert , sommité dans le domaine des statistiques avit expliqué en quoi le procédé de Mickey Man, était grossièrement faux.
      Mais il avait en plus,soulevé un lièvre.Il déclarait qu’il était incompréhensible dans ce cas, mais de plus en général, que des scientifiques produisent des études faisant appel au calcul statistique sans que ceux-ci ne demandent la vérification de spécialistes, surtout soulignait-il que dans toutes les universités, le spécialiste en question est le plus souvent »dans la maison"
      Cet appel a vite été oublié, et on continue à nous abuser avec des études, pour le moins fragiles, cf le glyphosate ou les particules fines, sans que personne ne pose de questions, à croire que ce barnum scientifique est devenue une industrie à part entière

      Aux dernières nouvelles, Mickey Man, qui continue à jouer les divas, a perdu toutes les procédures intentées envers des collègues qui l’avaient critiqué, et il publie toujours.

       


    • JC_Lavau JC_Lavau 19 novembre 2017 11:37

      @joletaxi. 

      Des décennies avant l’IPCC, Trofim Denissovitch Lyssenko avait ruiné l’agriculture, la biologie et surtout la génétique soviétiques. Et pourtant il n’était qu’un escroc individuel, ne visant que son pouvoir et son prestige personnels. Son seul talent a été de savoir flagorner les fantasmes de « science prolétarienne, tellement en avance sur la science bourgeoise... ». Il a pu profiter des tares criminelles du régime stalinien pour éliminer tous les témoins gênants et les concurrents, les envoyer mourir au Goulag.
      Un escroc de bas en haut.
       
      L’IPCC et ses maîtres, c’est juste le contraire. L’escroquerie de haut en bas.
      L’IPCC est juste un ramassis de complices de troisième ordre, sélectionnés sur leur bêtise facile à manipuler et à corrompre.
      D’un très bas niveau scientifique, ils alignent les énormités en mécaflu, en météo, en physique de l’atmosphère, en physique du rayonnement, etc. S’en foutent, tout leur pouvoir vient d’en haut de l’oligarchie qui détient aussi les media et les pantins politiques qu’elle sélectionne et cornaque.

      Aux européennes de 2015, a surgi un microparti où Jean Jouzel et Valérie Masson-Delmotte avaient pour programme de nous pomper « mille milliards d’euros pour sauver le climat ». Ils ont eu aussitôt un temps d’antenne confortable au JT.
      Les larbins appliquent les ordres.

    • generation désenchantée 20 novembre 2017 00:53

      @JC_Lavau
       c’est bien de ce parti dont tu parle « nouvelle donne »


  • Goldored Goldored 19 novembre 2017 12:37

    Tout va bien alors !
    Continuons à polluer comme des gros porcs !
    Chouette !


    • JC_Lavau JC_Lavau 19 novembre 2017 12:51

      @Goldored. Gargantua enfant cogneussait mousches en laict.

      Toi tu n’y arrives même pas.

    • doctorix, complotiste doctorix 19 novembre 2017 15:29

      @Goldored
      Je reprends mon argumentaire, en y mettant une dose d’humour supplémentaire (car l’humour est une arme fantastique contre les cons).

      Je me souviens qu’il y a 100 ans, j’avais l’habitude de mettre 3/4 de goutte de pastis dans mon verre d’eau (300ppm de CO2 atmosphérique). Il avait un goût formidable.
      Un verre d’eau, c’est 2500 gouttes.
      Maintenant, j’en mets une goutte entière (400 ppm), et il a vraiment un goût dégueulasse.

    • JC_Lavau JC_Lavau 19 novembre 2017 15:40

      @doctorix. Ça dépend de la grosseur des tiers...


    • Goldored Goldored 23 novembre 2017 13:26

      @JC_Lavau
      Vous l’aimez bien celle-là, hein !?


    • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2017 23:07

      @Goldored. Quand on fera danser les niais, toi tu joueras pas dans l’orchestre !


  • pacien 21 février 2018 19:32


    Réchauffement !!! USA, Russie encore

    la conclusion de mon site penche pour le refroidissement, mais personne ne se plaindra s’il y a moins de pollution !



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