Gardasil modifie l’histoire naturelle du cancer du col. A Buzyn n’en tient pas compte. Pourquoi ?
Question écrite à l’assemblée de JC Lagarde sur augmentation du taux de cancer du col chez les vaccinées par Gardasil. Réponse de la ministre et commentaires
G Delépine chirurgien cancérologue et statisticien. N Delépine pédiatre oncologue
Madame la Ministre A Buzyn répond « l’infection est vaincue », quand un député[1] s’inquiète de l’accroissement des cancers du col après vaccination par le Gardasil, dans une question écrite à l’Assemblée nationale.
M. Jean-Christophe Lagarde, député, a interrogé Mme la Ministre des solidarités et de la santé sur le Gardasil, et sur les effets que celui-ci pourrait avoir en ces termes « d'après les analyses de médecins, il apparaît que chez les populations largement vaccinées, le Gardasil au lieu de diminuer, à long terme, le nombre de cancers du col de l'utérus les maintiendrait à un niveau élevé et pourrait même les augmenter rapidement en quatre à cinq ans. Ce paradoxe serait observable en comparant l'évolution de l'incidence du cancer invasif du col utérin en Grande-Bretagne, en Suède et en Norvège, pays à forte couverture vaccinale… Autrement dit, dans les pays ayant mené une campagne de vaccination massive anti-HPV l'incidence des cancers du col de l'utérus serait supérieure à la France. Aussi, il l'interroge sur l'authenticité de ces chiffres et, le cas échéant, sur l'interprétation de ces augmentations. Enfin, il lui demande si toutes ces données ont été prises en compte avant d'affirmer la volonté de rendre ce vaccin obligatoire. »
A ces interrogations précises, la ministre a répondu, en reconnaissant les chiffres présentés mais en refusant d’en tenir compte et en réaffirmant sa foi dans le vaccin Gardasil, attitude commune chez les religieux et rare chez les scientifiques. La science progresse habituellement par la confrontation des hypothèses dominantes aux faits avérés pour vérifier leur cohérence. En cas d’incompatibilité paradoxale, on conçoit de nouvelles hypothèses pour remplacer les anciennes. C’est ce que résumait Niels Bohr[2] en s’exclamant « quel bonheur de rencontrer un paradoxe, nous pouvons espérer faire des progrès »
Dans sa réponse, Madame Buzyn ne tient pas compte des faits avérés et innocente le Gardasil en affirmant que « le délai d'évolution d'une infection par les HPV vers un cancer du col de l’utérus est relativement long et dure plusieurs années… Cette période (2015) est bien trop proche du début des campagnes de vaccination (2007-2011) pour observer un impact de la vaccination sur l'incidence du cancer du col. » Cela est peut-être vrai pour l’évolution naturelle, mais rien ne permet d’affirmer que cela est vrai après vaccination. La vaccination peut considérablement modifier l’évolution naturelle d’une maladie (c’en est même le but !) et, dans le cas du Gardasil, l’essai qui a permis d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché n’a pas étudié l’effet sur le cancer mais seulement sur l’infection et les dysplasies bénignes. Or, la vaccination obtient parfois des résultats paradoxaux.
Résultats paradoxaux d’autres candidats vaccin
Ainsi les premiers candidats vaccins contre le Sida ont été abandonnés parce qu’ils augmentaient le risque de la maladie[3] [4] [5].
Et la catastrophe toute récente du Dengvaxia aux Philippines nous rappelle qu’une vaccination mal étudiée peut aboutir à l’effet contraire de ce qui était espéré et dans des délais beaucoup plus courts que l’évolution naturelle pourrait le laisser supposer. Le vaccin Dengvaxia de Sanofi prétendait éradiquer les formes graves de la dengue.
Après que Janette Garin, ministre de la santé philippine ait elle-même autorisé la mise sur le marché du vaccin présenté comme « efficace et sans danger », elle a organisé une campagne de vaccination scolaire touchant plus de 800000 enfants malgré les mises en garde de nombreux scientifiques. Dans l’année qui a suivi, les formes hémorragiques graves de la maladie ont été considérablement multiplié faisant des milliers de victimes et des centaines de morts[6] alors que l’histoire naturelle de la maladie est marquée par la bénignité habituelle de la première attaque, les rares formes graves survenant habituellement à l’occasion d’une nouvelle inoculation plusieurs années après la primo infection. Cette catastrophe sanitaire a entraîné le retrait de l’AMM[7] aux Philippines et la chute du gouvernement de Benigno Aquino III lors des élections qui ont suivi et une cascade de mises en examen dont celles de la ministre, du docteur Rosario Capeding responsable de la publication initiale trop optimiste des résultats[8] et de nombreux responsables locaux de Sanofi qui ont aussitôt regagné la France. Il est regrettable que notre ministre n’ait pas médité les leçons de cette catastrophe et que ses déclarations et décisions au sujet du Gardasil ressemblent autant à celles de son ex homologue philippine sur le vaccin contre la dengue. Souhaitons-lui de ne pas connaître le même sort pour les mêmes raisons.
Arguments sur le temps nécessaire à l’évaluation : valable pour l’effet sur le cancer mais pas pour l’obligation !
Dans la suite de sa réponse à JC Lagarde, Madame Buzyn a repris les arguments de langage habituels des vendeurs de vaccin anti HPV qui proclament le succès de la vaccination en Australie en brandissant l’efficacité du vaccin contre l’infection par les souches visées par le vaccin, oubliant de rappeler que le succès australien contre l’infection est associé à une augmentation d’incidence du cancer invasif ! [9]
Mr Lagarde est inquiet de l’augmentation du risque de cancer chez les vaccinées, mais la Ministre a voulu le rassurer en chantant victoire sur l’infection ! Mais l’infection n’est pas le cancer.[10] Et la prévention d‘infections qui ne donnent aucun trouble, aucun signe et qui disparaissent sans traitement dans plus de 90% des cas ne constitue pas un réel bénéfice pour les femmes.
De plus, chasser 9 souches d’un virus dont on connait au moins 150 souches à tropisme humain (dont 18 supposées cancérigènes) n’aboutit qu’à créer une niche écologique pour les autres souches comme le démontre une étude norvégienne toute récente[11].
Pourquoi les françaises seraient-elles protéger de changements de comportement sexuel ? Des nonnes ?
Dans le second paragraphe de sa réponse, Madame Buzyn, pour innocenter la vaccination, reprend les arguments des avocats des vaccins en accusant le dépistage et les nouveaux comportements sexuels, mais sans s’inquiéter, que cette augmentation touche essentiellement les classes d’âge vaccinées et épargne les femmes de plus de cinquante ans, (non vaccinées) et les jeunes françaises (peu vaccinées) dont le comportement sexuel ne paraît pourtant pas en retard sur celui de leurs homologues australiennes, britanniques ou scandinaves.
Le modèle usé de l’Australie [12]
La ministre cite comme modèle l’Australie, mais elle oublie de comparer l’évolution des incidences standardisées monde de ce cancer depuis la vaccination. En France peu vaccinée, l’incidence, en baisse constante, est passée au-dessous de 6/100000 (seuil qui définit les maladies rares d’après l’OMS) en 2018, alors qu’en Australie vaccinée à plus de 80%, elle a augmenté depuis la vaccination (7,2 en 2018) comme en Grande bretagne (9,4 en 2016), Norvège (10,3 en 2016) et Suède (8,6 en 2016). Pourquoi veut-elle absolument nous aligner sur des pays dont les résultats sont moins bons que les nôtres ?
Les expérimentations de vaccination anti HPV qu’elle propose sont inutiles ; ces expérimentations sont déjà réalisées sur des populations entières depuis onze ans en Australie et dix ans en Grande Bretagne et leurs résultats cancérologiques actuels sont mauvais. Plutôt que d’utiliser nos compatriotes comme cobayes et de dépenser l’argent public inutilement, envoyons plutôt des experts[13] analyser les résultats cancérologiques récents de nos amis australiens, britanniques et scandinaves. Cela coûtera infiniment moins cher que la vaccination[14] et évitera des victimes dans notre pays.
On ne peut que s’étonner de la légèreté de la réponse de la ministre qui compte bien imposer la vaccination par Gardasil très largement, tant aux filles qu’aux garçons pour un coût humain en effets secondaires parfois graves[15] qu’en cancers du col invasifs évitables, et un coût financier majeur dans un pays qui cherche l’argent magique pour ses hôpitaux, ses policiers, ses pompiers etc…
Mais n’oublions pas que le chiffre d’affaires mondial pour le Gardasil en 13 ans est supérieur à 50 Milliards de dollars pour big pharma, sans calculer ce que rapporterait l’offensive mondiale actuelle d’obligation et d’extension aux femmes et hommes de 27 à 45 ans jusqu’ici épargnés. N’en doutons pas, l’argent est le nerf de la décision tragique de la « prévention » tout azimut, les populations bien portantes étant plus nombreuses que les malades et les bénéfices pour les labos, leurs affidés et les actionnaires incomparables.
Tragique ! A nous tous de nous défendre, de défendre nos enfants, petits -enfants, en signant les pétitions contre cette vaccination dangereuse et inefficace, en distribuant la lettre aux élus, si possible directement[16], et en répandant l’information que ne vous donneront pas les médias.
Ci-joint la lettre que nous envoyons aux parlementaires en partenariat avec l’Association AMETIST
Association Ametist
50 Bis bd de la République
93190 Livry Gargan
Le 4 octobre 2019
Messieurs et Mesdames les parlementaires
En raison d’une publicité croissante pour une obligation du Gardasil pour filles et garçons, nous vous adressons les dernières informations objectives sur les effets réels de ce vaccin en matière de cancer. L’efficacité d’un politique nationale de prévention d’un cancer doit être jugée non pas sur les petits échantillons d’essais thérapeutiques mais, en vie réelle, sur l’évolution de l’incidence de ce cancer dans l’ensemble de la population, telle qu’elle apparaît dans les registres officiels des cancers iI est faux de prétendre qu’il faut attendre pour disposer de résultats fiables. A ce jour seulement quatre pays qui pratiquaient le dépistage cytologique et disposaient de registres nationaux du cancer ont obtenu une couverture vaccinale supérieure à 80% dans la population ciblée avec un recul suffisant : l’Australie, la Grande Bretagne, la Suède et la Norvège. Examinons leurs plus récentes données
En Australie la campagne vaccinale a débuté en 2007 chez les adolescentes, avec un taux de couverture proche actuellement de 80%. Depuis cette date l'incidence standardisée monde des cancers invasifs dans la population globale n’a plus baissé (7,2 en 2019 contre 6,8/100000 en 2006), démentant la propagande permanentes des médias qui claironnent l’éradication future des cancers du col dans ce pays en diffusant des prédictions statistiques reposant sur des hypothèses fausses.
Chez les femmes de 20-24 ans (vaccinées à 80% entre 14 et 18 ans), l'incidence est passée de 0,7 en 2007 à 1,5 cas/100.000 en 2014 (tableau 1) Chez les femmes âgées de 25 à 29 ans (vaccinées en rattrapage lorsqu’elles avaient entre 19 et 23 ans) ces chiffres ont augmenté également, de 5,9 en 2007 à 8,2/100.000 en 2014. De même pour les 30-34 ans (qui ont subi des vaccinations de rattrapage jusqu’à l’âge de 26 ans en 2007) dont l’incidence a augmenté de Plus de 30% (de 9,9 en 2007 à 13,2 en 2014) augmentation statistiquement significative. A l’opposé, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque de cancer diminuer
En Grande Bretagne la campagne de vaccination a débuté en 2008, en obtenant une couverture de plus de 85%. Depuis sur l’ensemble de la population exposée au cancer du col (femmes de plus de 20 ans) l’incidence standardisée a augmenté, passant de 12.6 en 2007 à 14.1 en 2016 (Tableau 2)
A partir de 2011 les statistiques officielles ont montré une augmentation brutale et importante du taux de cancer du col utérin chez les femmes de 20 à 24 ans (vaccinées pour plus de 85% d’entre elles, alors qu’elles avaient entre 14 et 18 ans) qui ont vu leur risque de cancer (incidence lissée sur 3 ans) augmenter de 70% en 2 ans de 2,7 en 2011-2013 à 4,6 en 2013-2015 (graphique 3) A l’opposé, l'incidence du cancer a diminué chez les femmes les plus âgées, non vaccinées (- 20% dans le groupe des 35-49 ans).
En Suède, le vaccin Gardasil a été introduit en 2006 et le programme de vaccination des préadolescentes mis en route en 2010 pour atteindre une couverture approchant les 80% avec un "rattrapage" des plus âgées (jusqu’à 18 ans). Depuis l’incidence (standardisée Monde) du cancer du col de l'utérus, qui s’était stabilisé jusqu’en 2011, a augmenté de 23% passant de 6,69 en 2011 à 8,6 en 2016. Cette augmentation globale est principalement due aux femmes de 20 à 24 ans en 2016, (vaccinées pour plus de 80% d’entre elles) qui ont vu leur incidence lissée sur 3 ans plus que doubler, passant de 1.49 en 2007-2009 à 3.73 en 2014-2016 ainsi que le montrent les données et graphique 5 publiés par Nordcan (registre des cancers scandinaves) ; cette augmentation est statistiquement significative. Dans ce pays, comme en Australie et en Grande Bretagne, aucune augmentation n’est notée dans la population âgée de plus de 50 ans, non concernée par la vaccination HPV.
La Norvège a suivi une politique similaire de vaccination. Depuis le registre du cancer Nordcan montre une augmentation de l’incidence standardisée monde du cancer invasif du col de l’utérus de 25% sur l’ensemble de la population (de 8.99 en 2007 à 11.31 en 2015). Dans le groupe d’âge le plus vacciné (les 15-24 ans en 2016 qui avait entre 9 et 18 ans en 2010) une augmentation importante d’incidence lissée sur trois ans (200% d’augmentation) est apparue à partir de 2013 de 0.84 en 2010-2012 à 2.46 en 2014-2016 ainsi que le montre ce graphiques 6 et ces données NORDCAN Et la recherche de la date des inversions de tendance (break point analysis graphique 7 ) montre que c’est trois ans après le début de la campagne de vaccination que cette augmentation significative est apparue
Cette progression inattendue, précoce et statistiquement significative de l’incidence des cancers du col dans tous les pays où la population jeune est largement vaccinée interroge à juste titre d’autant que l’incidence de ce même cancer a diminué durant la même période dans les mêmes pays chez les femmes de plus 50 ans, non vaccinées.
Rappelons que durant la même période qu’en France, peu vaccinée, l’incidence du cancer du col a largement baissé rendant cette maladie rare en France en 2019 d’après les critères de l’OMS (incidence inférieure à 6/100000). (graphique 8 Source : Santé France- Inca) plaçant d’après l’OMS notre pays en bien meilleure position que ceux qui ont largement vacciné contre les HPV.
Le refus des agences, autorités sanitaires, des experts (en particulier ceux liés aux firmes) et personnels politiques, dûment alertées, de tenir compte de ces données indiscutables engagerait leur responsabilité personnelle comme le montre le procès actuel du médiator et ceux en cours aux Philippines après la catastrophe du Dengvaxia
En attendant les résultats d’études approfondies indispensables pour préciser les raisons de cet échec cancérologique inattendu mais avéré du Gardasil, le principe de précaution exige de ne plus recommander, ni de faciliter, et encore moins d’imposer ce vaccin et d’arrêter de financer les publicités trompeuses afin de permettre à chaque citoyen d’évaluer librement le rapport bénéfice/ risque de la vaccination.
Nous restons à votre entière disposition pour tout complément d’information et en particulier pour vérifier toute les données et informations que nous vous diffusons
Avec toute notre considération.
Line Turco, présidente de l’association Ametist de soutien aux enfants atteints de cancer et pour la liberté thérapeutique. [email protected]
Gerard et Nicole Delépine, cancérologues pour les études scientifiques citées[17]
Graphiques officiels sur l’annexe joint
Annexe présentant les captures d’écran des courbes officielles des registres nationaux du cancer. Nos commentaires et explications sont en rouge
Tableau 1
Tableau 2
Graphique 3
Graphique 4 évolution de l’incidence du cancer du col dans la population 0-85 ans
Graphique 5 sévère augmentation d’incidence chez les suédoises vaccinées
Graphique 6 sévère augmentation d’incidence chez les norvégiennes vaccinées
Graphique 7 L’analyse de Break point de Nordcan montre que c’est 3 ans après la vaccination que l’incidence a des norvégiennes vaccinées a commencé à augmenter
Graphique 8 Evolution satisfaisante de la France peu vaccinée d’après Santé France
[1] Question N° : 14813 De M. Jean-Christophe Lagarde (UDI, Agir et Indépendants Seine-Saint-Denis)
[2] Niels Bohr est un physicien danois qui a révolutionné la mécanique quantique et a reçu le Nobel de physique de 1922.
[3] l'un, appelé STEP, a eu lieu en Amérique et en Australie, tandis que le deuxième, nommé Phambili, s'est déroulé en Afrique du Sud.
[4] Girard MP, Osmanov SK, and Kieny MP (2006) A review of vaccine research and development : the human immunodeficiency virus (HIV) Vaccine 24(19):4062-4081.
[6] C Isoux Les décès d'enfants aux Philippines sont-ils liés au vaccin contre la dengue ? Post magazine actualisé le 22 4 2019 https://www.scmp.com/magazines/post-magazine/long-reads/article/3006712/philippines-suspicion-dengue-vaccine-linked
[7] Janella Paris DOH upholds permanent ban of Dengvaxia The ban makes it illegal to import, sell, or distribute Dengvaxia in the Philippines Published 11:55 AM, August 22, 2019 https://www.rappler.com/nation/238274-doh-upholds-permanent-ban-dengvaxia
[8] Qui a reconnu depuis que sa nièce travaillait comme directeur chez Sanofi Jamaine Punzalan Head of Dengvaxia study admits she has relative in Sanofi ABS-CBN News Jan 22 2018
[11] Espen Enerly and al An observational study comparing HPV prevalence and type distribution between HPV vaccinated and -unvaccinated girls after introduction of school-based HPV vaccination in Norway Plos Published : October 10, 2019
[12] docteur.nicoledelepine.fr/evolution-du-risque-de-cancer-du-col-de-luterus-en-australie-depuis-la-vaccination-par-gardasil-de-2007-a-2014/
[13] indépendants des laboratoires
[14] Coût annuel estimé de l’obligation vaccinale Gardasil : 200 millions d’euros pour les filles, et 200 millions d’euros supplémentaires pour les garçons
[15] Voir la pétition du père d’Océane gravement handicapée depuis sa vaccination : http://chng.it/x6C8qRrpRD
[16] Vous pouvez utiliser notre texte librement à votre guise :
[17] Toutes les références sont dans le livre Hystérie vaccinale, Gardasil et cancer un paradoxe » éditions Michalon 2018 et articles (www.docteurnicoledelepine.fr )