lundi 23 mai 2022 - par NICOPOL

Guerre en Ukraine : pour le Salut du peuple Russe (et de la France)

Ah, Vladimir Poutine et ses rêves de « Grande Russie », son projet de reconstituer l’URSS, ses plans d’invasion de l’Ukraine, de la Finlande, de la Pologne, des Pays Baltes ; mais Poutine vaincu par l’héroïque résistance ukrainienne, Poutine humilié, Poutine effondré par la défaite cuisante de son armée, les images de soldats russes en pleurs, les Sukhoi tombant comme des mouches, les chars abandonnés sur le champ de bataille, son navire-amiral coulé… La Russie détruite par les sanctions, à genoux économiquement, le rouble effondré, la population sur le point de renverser son « dictateur », avide de démocratie et de McDonalds… « Poutine le boucher », les atrocités commise par l’Armée russe, la torture, les massacres et les viols de civils, les « crimes contre l’humanité », la condamnation unanime de la « Communauté internationale » ; Poutine isolé sur la « scène internationale », ostracisé, abandonné par ses derniers soutiens, coupé du monde, terré comme une bête dans un bunker du Kremlin ; Poutine malade, agonisant d’un cancer, d’une leucémie, de Parkinson, quitté par sa femme, se baignant dans du sang de cerf ; Poutine acculé, au pied du mur, prêt à tout, y compris l’holocauste nucléaire, si on ne l’assassine pas dans les plus brefs délais…

Voilà, pour résumer, la vision de la guerre en Ukraine qu’aurait légitiment l’ « Occidental moyen » informé par la presse mainstream, les chaîne d’info en continu et les communiqués officiels des chancelleries. Une vision univoque, sans nuance ni concession, à la hauteur de la « menace existentielle » que Vladimir Poutine et ses hordes slaves feraient peser sur nos belles démocraties libérales… Le petit soucis étant que tout ce qui précède est bien entendu complètement faux (à l’exception, qui sait, du sang de cerf)… Peut-on avoir une autre vision, alors, de ce qui se passe là-bas, à la frontière de l’Occident et du Monde slave ? Une vision russe, peut-être aussi un peu française ?

Des Esclaves antiques aux Untermenschen du IIIe Reich…

Une autre vision qui, pour bien s’en imprégner, nécessite de remonter dans le temps, il y a près de 3000 ans, à l’aube de la civilisation européenne. Car c’est bien depuis l’Antiquité que le malheureux peuple Slave fait l’objet d’une détestation, d’un mépris et, il faut bien le dire, d’un racisme farouche de la part des autres peuples indo-européens. C’était déjà le cas à l’époque des Grecs et des Romains, qui les plaçaient au dernier niveau de la barbarie, et même en-deçà, dans une espèce de sous-humanité plus proche de l’animalité. On retrouve pareil xénophobie chez les peuples scandinaves, germaniques et, par extension, anglo-saxons. Cela s’est traduit tout au long de l’histoire par des razzias, massacres et déportations en esclavage organisés par les Grecs, les Vikings et plus généralement l’ensemble de la chrétienté médiévale (rappelons que le mot « Slave » a donné en langues latines et anglo-saxonnes sclavus et slave, « esclave »), et même du monde musulman.

A l’époque moderne, cette tradition de haine raciale se retrouve dans la politique nazie d’ « épuration ethnique » de l’Europe de l’Est, slave ou assimilée (Polonais, Ukrainiens, Serbes…), et bien sûr aussi, fantasmaient-ils, de la Russie elle-même, condition requise pour tailler un « espace vital » suffisant à la race supérieure aryenne. Le génocide des Slaves, rabaissés au rang d’Untermenschen, constitue en fait le cœur de l’utopie raciste-suprémaciste du IIIe Reich, comme c’est parfaitement expliqué dans Mein Kampf et confirmé par la politique d’extermination systématique des Slaves en Pologne et en Ukraine - mais aussi par la suicidaire opération Barbarossa de 1941, au cours de laquelle les troupes SS firent preuve d’un acharnement proprement inhumain contre les populations civiles et les prisonniers de guerre soviétiques. Ce n’est qu’après la défaite de Stalingrad que le régime nazi a concentré sa fureur meurtrière, en quelque sorte par dépit et frustration, sur les infortunés Juifs, dont il était plutôt question jusqu’alors de les déplacer à Madagascar.

Ce projet monstrueux des Nazis a quand même couté 30 millions de morts au peuple Russe, qui a dû lutter purement et simplement pour sa survie. Les Russes, encore aujourd’hui, ont une perception aigue de l’immense sacrifice que leurs parents et grands-parents ont offert pour sauver leur peuple et leur identité. Chaque Russe a d’innombrables morts dans sa propre famille, comme a pu en avoir chaque Français après la guerre de 14-18. C’est d’ailleurs le cas de Vladimir Poutine lui-même, et celui-ci, dans chacun de ses discours, ne manque pas de rappeler cette dimension héroïque et sacrificielle des Russes pendant la Seconde guerre mondiale : pour eux, « lutter contre le nazisme » ne s’est pas limité à une résistance plus ou moins de la dernière heure (comme les Communistes français), mais une lutte proprement « existentielle » contre une puissance implacable qui avait juré sa destruction absolue…

Mais il serait faux de croire que les Nazis germaniques étaient seuls sur le coup : avant le déclenchement de la guerre, les grandes puissances anglo-saxonnes (Angleterre et Etats-Unis en première ligne) étaient en fait clairement des soutiens du pouvoir allemand dans sa « lutte contre le bolchévisme », et les appuyaient financièrement et même militairement. Et une fois le tournant de Stalingrad et la défaite allemande inéluctable, l’obsession des Américains, et probablement la véritable raison de leur débarquement en Normandie (alors que sur le plan militaire tout était déjà joué), ne fut pas du tout de « sauver l’Europe de la barbarie nazie », mais de contenir la poussée de l’Armée Rouge en Europe centrale… Par ailleurs, pendant la guerre, les Allemands ont pu compter sur le soutien assidu d’une partie des populations d’Europe centrale et de l’Est pour organiser leur campagne d’épuration des Slaves, que ce soient les Croates oustachis (que l’on retrouvera 50 ans plus tard à l’œuvre contre les Serbes d’ex-Yougoslavie), une partie des Polonais mais aussi des Ukrainiens (le fameux mouvement nationaliste des « bandéristes », antisémite mais surtout antirusse, et qui collabora avec enthousiasme aux côté de l’occupant nazi).

De l’impérialisme anglo-saxon à l’ « exceptionnalisme » américain

Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut également prendre en compte la mentalité profondément manichéenne et suprémaciste des Anglo-saxons, et en particulier des Etats-Unis. Descendant des Puritains anglais, l’élite américaine, marquée par l’idéologie de sa « Destinée manifeste », se considère littéralement comme le « nouveau Peuple élu », investi par le Dieu de l’Ancien Testament d’un droit absolu sur les autres peuples (à commencer par les malheureux Amérindiens, exterminés sans ménagement sur le même modèle que les occupants de Canaan au retour des Juifs d’Egypte). De là cet insupportable « deux poids deux mesures », déjà présent dans le Pentateuque, qui revient à dire : « nous avons le droit divin de faire de vous ce que nous voulons, mais vous avez l’interdiction absolue de porter la main sur nous, et même de nous contredire, et même de résister ».

A l’époque moderne, ce suprémacisme religieux profondément totalitaire, et le « double standard » révoltant qui l’accompagne, s’incarnent dans la doctrine de l’ « Exceptionnalisme américain », au nom de laquelle les USA réclament unilatéralement le droit de jouer les « gendarmes du monde » et de commander à la « communauté internationale », tout en s’exonérant sans aucune vergogne des règles qu’ils imposent aux autres par leur domination monétaire (le pétrodollar) et militaire (celle-ci étant permise par celle-là). Un « exceptionnalisme » bien commode lorsqu’il s’agit pour les politiciens américains de justifier, et même d’être fiers, d’avoir rasé des villes entières à coup de bombes thermiques (Dresde) ou atomiques (Hiroshima, Nagasaki), grillé des femmes et des enfants vietnamiens au napalm, et même, comme la sympathique Madeleine Albright, provoqué la mort de plus de 500 000 enfants innocents au Proche et Moyen-Orient (Irak, Afghanistan, Syrie…). Tout en mentant effrontément eux-mêmes, dans la plus parfaite inversion accusatoire, à propos de prétendus charniers serbes, massacres de bébés dans des couveuses koweitiennes, attaques à l’arme chimique syrienne et autres manipulations barbouzesques orchestrées avec le soutien des médias corporate. Sans oublier de s’autodécerner, avec le plus parfait cynisme, un « Prix Nobel de la Paix » au goût de sang (combien de familles innocentes réduites en charpie par les drones téléguidées d’Obama ?).

Inévitablement, la prétention à la domination totale des Etats-Unis et de leurs dominions anglo-saxons et germaniques (mais hélas aussi, depuis Sarkozy, notre pauvre vieille France…) devait clacher avec un certains nombres d’autres peuples qui, de plus en plus nombreux, allaient vouloir s’opposer à cette prétention hégémonique et défendre ou restaurer leur indépendance. Dans un premier temps, ces peuples indociles purent être mâtés à coup de juntes paramilitaires d’extrême-droite (Amérique Latine), de « révolutions colorées » (type Shah d’Iran ou Boris Eltsine…), voire, lorsqu’on voulait être sympa avec ses amis du complexe militaro-industriel, de quelques tapis de bombes ou de missiles (Serbes de Yougoslavie, Irakiens, Libyens). Certes, il y a eu quelques petits loupés (le Cuba de Castro, le Vietnam, la Révolution islamiste en Iran, plus récemment l’Afghanistan), mais enfin, quand même, tout était sous contrôle, il y avait clairement d’un côté le « Camp du Bien » dirigé par les Yankees, fixant les règles du jeu international, et de l’autre le « Camp du Mal » avec quelques « états-voyous » isolés type Venezuela, Iran, Corée du Nord et cie. Et depuis la Chute du Mur de Berlin, l’effondrement de l’Union Soviétique et la conversion de la Russie au capitalisme sauvage, les Américains pouvaient enfin triompher : c’était la « Fin de l’Histoire », le « Nouvel ordre mondial » unipolaire, l’Empire américain étendu à la planète entière, la domination sans partage des Néo-conservateurs, de Wall Street et d’Hollywood – une hégémonie globale comme l’humanité n’en avait jamais connue jusqu’alors, économique et industrielle, financière, monétaire, militaire, politique, culturelle et même sportive…

Le réveil du Peuple russe

Mais voilà, « divine surprise », comme aurait dit Maurras : Poutine est arrivé. Le peuple russe s’est redressé, il a remis au pas ses capitalistes oligarques, il s’est réarmé militairement, économiquement et surtout moralement. Il a retrouvé foi dans son destin, la fierté de sa culture et de ses mœurs, le sentiment aigu de son particularisme identitaire et spirituel, frontalement opposée au matérialisme consumériste de l’Occident. Avec la ferme intention de redevenir une grande puissance régionale et de retrouver son autonomie au sein d’un monde multipolaire dans lequel aucun peuple ne peut plus se prétendre au-dessus des autres. Autant de prétentions insupportables aux yeux des impérialistes anglo-saxons, qui ne supportent pas qu’un peuple inférieur réduit en esclavage se rebelle et veuille s’émanciper…

Oh, certes, au début, on ne l’a pas trop pris au sérieux, ce petit agent du KGB sans grand charisme ; mais tout à coup, au moment de la Guerre en Syrie, on a réalisé qu’il était beaucoup, beaucoup plus fort qu’imaginé, et qu’il avait vraiment refait de la Russie une puissance de haut niveau, qu’il serait bien difficile, et même impossible, de remettre au pas. Pire, depuis cette renaissance de la Russie, les USA et leurs alliés connaissent revers sur revers à chaque fois qu’ils essayent de s’imposer par la force et l’intimidation, comme au bon vieux temps de Reagan et du clan Bush : incapacité à renverser Bachar El Assad, Hugo Chavez et même son pâle successeur Maduro ; fronde des pays latino-américains, menée par le Mexique et le Brésil ; indocilité et même désormais franche hostilité des pays pétroliers arabes, jusqu’à récemment alliés inconditionnels ; prise de distance de l’Inde, opposition frontale de la Turquie, émancipation progressive des pays africains…

En fait, ce n’est pas Poutine mais les USA et leurs valets qui sont de plus en plus isolés : dégoutés par leur arrogance, leur brutalité, leurs mensonges et double-jeu permanent, leur absence totale de morale et d’humanité envers les autres, les peuples du monde entier se détournent peu à peu des Occidentaux et construisent un autre monde sans eux, avec leur système bancaire et monétaire déconnecté du dollar, leurs industries de pointe, leurs accords commerciaux et de défense, leur internet, leurs propres compétitions sportives et musicales… Et comme c’est en fait l’Occident qui a besoin du reste du monde, et pas l’inverse (pour le pétrole, pour le blé, pour les terres et les métaux rares…), ça se traduit par la crise économique catastrophique que nous vivons actuellement et qui s’accélère avec les sanctions suicidaires prises contre la Russie…

Et l’Ukraine dans tout cela…

C’est dans ce contexte, donc, de déclin inéluctable de l’Occident, de crise financière en révoltes populaires, qu’il faut comprendre le conflit actuel en Ukraine. Cela fait maintenant près de dix ans que les Américains, ayant réalisé sur le tard que Poutine ne plaisantait pas et remettait vraiment en question leur suprématie eschatologique, sont prêts à tout pour supprimer Poutine et mater ce peuple russe indocile – et par « tout », il faut bien entendre « vraiment tout », comme le démontre le refus farouche des néoconservateurs, des démocrates et des leaders de l’OTAN d’adopter une doctrine de NFU (« No First Use ») nucléaire. Malheureusement pour eux – et heureusement pour les Russes - les Etats-Unis sont à tel point gangrenés par la corruption, le clientélisme, l’obésité, la violence raciale et désormais l’idéologie « woke », qu’ils n’ont plus les moyens de leurs ambitions ; et ça les rend très, très furieux et très, très méchants – un peu, en fait, comme les dirigeants du IIIe Reich après avoir compris que Stalingrad marquait la fin de leurs rêves millénaristes…

L’ultime tentative, après l’échec de l’option « barbus islamistes » (Al Qaeda, Tchéchènes, Daech…), c’est de lancer contre la Russie ces peuples européens qui partagent leur haine raciale du Slave. D’où le coup d’Etat de 2014 en Ukraine, orchestré par l’Ambassade des Etats-Unis, et qui a conduit à remplacer un président pro-russe légitime, Ianoukovytch, par un fantoche pro-occidental soutenu par des partis d’extrême-droite voire ouvertement néo-nazis (Svoboda, Pravyï sektor) ; mais aussi le « coup d’Etat soft » des milices bandéristes qui ont repris en main l’actuel président Zelensky, pourtant élu sur un programme de réconciliation avec la Russie, et l’ont obligé à torpiller les Accords de Minsk (qui prévoyaient l’autonomie des Républiques autoproclamées du Donbass) et à se lancer dans cette politique meurtrière d’oppression et de bombardement permanent des minorités russes (dans le silence le plus total des médias occidentaux, cela va de soi). Les mondialistes pro-américains jouent ici leur dernière carte, celle de la division tragique de l’Ukraine entre un Ouest qui s’identifie plutôt à l’ancienne Europe germanique et austro-hongroise, aspirant à rejoindre l’OTAN et l’Union Européenne - un Ouest désormais dirigé de fait par une minorité d’extrémistes se revendiquant fièrement de la collaboration pronazie et appelant ouvertement à l’épuration culturelle, si ce n’est ethnique, des populations russophones ; et à l’Est des populations ethniquement russes en Crimée et dans le Donbass, qui ont commencé à s’inquiéter légitimement en 2014 lorsqu’ils ont vu arriver ces héritiers du IIIe Reich au pouvoir, et ont immédiatement demandé la protection de la Russie (voire, pour les Criméens, leur rattachement pur et simple à la « Mère Patrie »)…

Et nous en arrivons aux toutes dernières années, depuis l’élection de Joe Biden, avec une accélération du soutien de l‘OTAN à l’armée ukrainienne, son armement, sa formation, et l’encadrement direct des bataillons paramilitaires de fanatiques nazis, dits « bataillons Azov ». Fin 2021, tout était en place pour une opération massive contre le Donbass, avec comme projet global d’instrumentaliser le racisme anti-slave des Ukrainiens néo-nazis pour attaquer les populations russophones et provoquer une réaction de la Russie - qu’il serait alors facile de désigner comme l’ « agresseur », permettant de dresser la « communauté internationale » contre eux, s’il le fallait en médiatisant quelques « atrocités » bien télégéniques des « bouchers russes » ; de pousser l’Allemagne à annuler le projet Northstream 2, et plus généralement l’Europe à arrêter de se fournir en énergie peu chère auprès de la Russie pour acheter du gaz de schiste américain, beaucoup plus couteux et polluant ; de justifier des sanctions destinées à « mettre à genoux » l’économie russe, détruire le rouble, ruiner les oligarques proches du pouvoir, provoquer des troubles socio-politiques et finalement, dans les rêves les plus mouillés des milieux néocons et démocrates, attiser les braises d’une nouvelle « révolution de couleur », et pourquoi pas d’un coup d’Etat, pour (re)mettre au pouvoir à Moscou une marionnette pro-occidentale type Eltsine / Kasparov / Navalny…

Tout cela ressemble à un gigantesque complot, et le dénoncer sonne donc très « conspirationniste » - sauf que voilà, tout ce plan machiavélique a été préparé à l’avance par différent think-tanks proches du Pentagone, type RAND Corporation, dont les rapports tout ce qu’il y a de plus officiels recommandent ouvertement de provoquer, d’agresser et d’affaiblir économiquement et militairement la Russie par proxy ukrainien interposé (« nous résisterons jusqu’au dernier soldat ukrainien », pour reprendre la bonne blague qui circule dans les cercles de l’OTAN). Un véritable script cinématographique comme les Américains en ont le secret, et qui prévoit au passage, faisant d’une pierre deux coups, de « neutraliser » et vassaliser une bonne fois pour toute l’Union Européenne…

La « lutte existentielle » du Peuple russe

Poutine, bien entendu, savait tout cela, et s’était préparé au scénario du pire avancé de plus en plus frontalement par les Occidentaux. Il avait pourtant joué carte sur table depuis le début, tracé sa « ligne rouge » - l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Car si l’Ukraine tombait dans le camp occidental, c’est la Russie elle-même qui serait acculée sur ses frontières, menacée dans son existence même : « Où pourrions-nous encore reculer ? », se demandait dramatiquement le Président russe dans une de ses interventions télévisées, parlant au nom de son peuple… Oui, depuis le début, les Russes le proclament : pour eux, l’Ukraine, ce n’est pas une simple question de « territoire » ou d’ « aire d’influence » : comme en 1941 lorsque les troupes nazies sont entrées sur leur territoire, c’est, littéralement, une question de vie ou de mort… Et les Occidentaux le savaient pertinemment, et c’est précisément pour cela qu’ils ont continué d’avancer méthodiquement, pas à pas, par cette tactique oppressante de l’ « effet-cliquet » chère aux fondateurs de l’Union Européenne, avec la certitude que l’Ours russe, tôt ou tard, sortirait de sa tanière et tomberait dans leur piège mortel…

Il faut donc bien comprendre que lorsque Poutine parle de « dénazifier » l’Ukraine, de « menace existentielle » contre la Russie, de « légitime défense », il parle très sérieusement, et ce qu’il dit est vrai. Ce sont bien les Américains et leurs alliés qui provoquent et agressent la Russie depuis 30 ans, en étendant l’OTAN vers l’est en violation totale de leurs promesses solennelles ; Il y a bien un mouvement néonazi, et même nazi tout court, qui a persisté en Europe centrale et de l’est, avec la bénédiction des Anglo-saxons ; il y a bien une volonté millénaire des Occidentaux de domestiquer, et même pour certains d’exterminer, le peuple slaves de Russie ; la Russie est le Mal absolu, l’Ennemi à abattre, le dernier obstacle dans la quête de domination millénariste des USA ; pour la détruire, tout est donc autorisé, comme tout était autorisé au Peuple élu à son retour d’Egypte ; il n’y aura aucune limite à la propagande, au mensonge, à la manipulation. Car on ne se limite pas à vaincre un ennemi sur le champ de bataille, on ne signe pas de cessez-le-feu avec lui, on ne négocie pas : on cherche à l’humilier, à le soumettre, à le détruire s’il le faut…

Alors, lorsqu’en février 2022 Kiev a annoncé vouloir installer des missiles nucléaires sur son territoire, et commencé à engager d’importants mouvements de troupes sur la frontière du Donbass, Poutine a su que l’heure était venue, que l’attaque était imminente, que le combat à mort allait commencer. Mais il avait murement muri sa réaction. Après s’être assuré du soutien de la Chine, il a pris les devants et, conformément au précepte militaire selon lequel « l’attaque est la meilleure défense », il a attaqué préemptivement l’Ukraine via une procédure parfaitement préparée : reconnaissance officielle de l’indépendance du Donbass, réponse fraternelle à la demande d’accord de protection des nouvelles Républiques russophones, intervention parfaitement légale et légitime, dans le cadre desdits accords, pour interposer ses troupes entre l’armée ukrainienne et les populations du Donbass. Avec parallèlement l’ouverture d’un front au Nord vers Kiev pour détourner l’attention et empêcher les renforts d’arriver vers l’Est (Poutine n’a donc jamais eu l’intention d’envahir la totalité de l’Ukraine pour reconstituer l’URSS ou une fantasmatique « Grande Russie » : tout cela n’est qu’invention des médias occidentaux pour faire passer pour une « défaite humiliante » ce qui n’est qu’un plan de bataille rondement exécuté).

Aujourd’hui le Donbass est en grande partie libéré, la Russie reconstruit les services de base (électricité, eau potable, Internet, banques avec distributeurs de roubles…) ; les populations revivent enfin, pour la première fois depuis presque une décennie, sans la hantise d’un mortier ukrainien. Une dernière bataille est engagée avec ce qu’il reste de l’armée régulière ukrainienne et de néonazis fanatisés, avec la formation de plusieurs « chaudrons » autour de Kharkov, Kramatorsk et Sievierodinestsk. Sur le plan des sanctions, après une première réaction de panique, le rouble s’est stabilisé et se situe même aujourd’hui à un niveau plus élevé par rapport à l’Euro qu’avant le déclenchement de la guerre ; les pays européens, piteusement, viennent d’accepter les conditions de Poutine pour payer leur gaz en roubles ; la hausse des cours du pétrole s’est traduit par d’importantes rentrées de cash pour la Russie, qui a plus que compensé le manque-à-gagner de la guerre par le renforcement de ses relations avec la Chine, l’Inde et les autres pays d’Asie, et plus globalement le parrainage d’un nouveau front anti-occidental dans le monde. L’Europe est au bord de la crise énergétique et alimentaire pendant que la Russie n’a jamais été aussi solide, car indépendante, sur le plan économique. Loin de renverser Poutine, la population russe a fait front derrière lui et sa côte de popularité est remontée en flèche pour atteindre des niveaux qu’il n’avait pas connu depuis longtemps. Les Européens commencent à peine à comprendre qu’ils sont en train de se suicider pour le seul profit de quelques actionnaires américains. Poutine, de son côté, à définitivement renoncé à avoir un dialogue raisonnable et équilibré avec ces pays occidentaux qui mentent en permanence (« l’Empire du mensonge », ainsi les appelle-t-il dans ses discours, et comment ne pas lui donner raison ?) ; dans cette perspective, la prestation grotesque et minable de Macron a sans doute fortement contribué à lui ôter ses dernières illusions sur le sérieux et la bonne foi des « démocraties » européennes...

On peut le dire maintenant, le plan américain a échoué ; la Russie a résisté, et ressort plus forte de l’épreuve. L’hallucinante rhétorique antirusse de l’Occident, résumée en introduction, ce registre insane de la « soumission », de l’ « humiliation », de la « destruction totale », loin de refléter la réalité du terrain, n’est autre que le révélateur des fantasmes de toute-puissance sadique du camp occidental, de sa psychologie manichéenne et millénariste, de son déni de la réalité. Cette propagande haineuse n’a rien à voir avec le monde tel qu’il est, mais seulement tel que notre hubris névrosé voudrait qu’il soit – et tel qu’il ne sera jamais désormais, pour le plus grand soulagement de l’humanité. Il reste juste à espérer que les Américains et leurs complices de l’OTAN, se rendant compte de leur échec, ne sombreront pas dans la folie et la frustration, et n’en viendront pas à des actions désespérées et apocalyptiques, semblables à celle des Nazis avec les Juifs (« puisque nous n’avons pas gagné, vous périrez avec nous » : voilà ce que fut, au bout du bout, la « solution finale »)…

Conclusion : pour le Salut de la France et de la Russie…

Ce texte a été écrit trop vite, avec trop de passion, de subjectivité parfois. Il comporte certainement des raccourcis, des approximations, peut-être quelques erreurs… Mais l’essentiel y est, et l’essentiel, c’est qu’il ne faut pas se laisser influencer, intimider et même terroriser par l’écrasante machine de propagande occidentale, les chaînes d’info en continu, les artistes bien-pensants et toute la clique du « Camp du Bien » ; ne pas baisser les yeux et s’écraser devant toutes ces relations professionnelles, sociales ou familiales qui s’indignent de votre « soutien au génocide ukrainien », comme ils s’indignaient hier de votre opposition au passe sanitaire et au « vaccin » anti-covid (« Mais vous allez tuer nos grands-parents ! »). Poutine, et tout le peuple Russe avec lui, est dans son bon droit. La justice, la morale et la vérité sont de leur côté – de « notre » côté, oserai-je dire, puisque dans ces moments-là je m’identifie totalement, avec un immense bonheur, à ce peuple magnifique, fier et indomptable, celui de Dostoïevski, de Rachmaninov et de Soljenitsyne, dont je m’honore d’avoir un peu du sang dans le mien.

Une certaine fierté, aussi, d’être Français, le seul peuple occidental à avoir toujours manifesté une admiration et une sincère amitié pour les Russes, depuis l’époque de Voltaire et de Catherine II, des Russes blancs de la Côte d’Azur et du Général De Gaulle, d’Hélène Carrère d’Encausse et de Romain Gary. Je suis intimement persuadé que notre Salut commun est dans la régénération du « couple franco-russe », ces deux vieilles puissances terriennes et paysannes dont le destin commun est de faire front au mercantilisme anglo-saxon - et c’est un privilège pour moi de me sentir déjà l’enfant d’une telle famille…

937 réactions

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Mozart 25 mai 2022 11:19

@chantecler
Cher ami,
Si pour vous cet article représente le très haut niveau, il ne m’étonne plus de lire à longueur de vos posts autant d’inepties. Je vous suggère d’arrêter de lire Ici Paris, France Dimanche ou Akim, pour passer au niveau du dessus : Gala ou Voici. Quand vous aurez assimilé ce stade on pourra peut-être progresser, mais pour l’instant j’en doute.

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charlyposte 24 mai 2022 09:32

Zéle en ski à la chiasse ? une énorme livraison de papier cul en triple convoi arrive en direction de KIEV !!! la Russie ne bombardera pas ce convoi... ouf, quel soulagement

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- chantecler 24 mai 2022 12:24
  
  @NICOPOL
  Bonjour,
  Ca dépend de la bière .
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 12:50
  
  @chantecler
  
  Chouffe, Duvel, Chimay Bleue...
  
  Mais en fait moi je suis plutôt Whisky Islay ou Mescal reposado.
  
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- samy Levrai 24 mai 2022 21:29
  
  @chantecler
  Pas le cercueil en effet.
  
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Soucougnan 24 mai 2022 11:23

Il faut arrêter avec cette imposture d’une guerre en Ukraine menée contre des nazis. Si M. Poutine avait été réellement inquiété par un problème nazi, conformément aux leçons de bonne conduite internationale qu’il donnait lui-même aux USA en 2003, il aurait porté l’affaire devant le conseil de sécurité demandant l’envoi d’inspecteurs onusiens. L’intervention militaire, il ne l’aurait envisagée qu’en dernier recours, dans le cas où les inspecteurs de l’ONU confirmeraient la présence et les agissements des nazis et que les dirigeants de l’Ukraine se refuseraient à agir pour écarter ces individus. C’est ce que M. Poutine préconisait en 2003 et c’est sans le moindre doute ce qu’il aurait fait s’il était tant soi peu sincère. Les nazis autant que la guerre préventive contre une pseudo-menace, sont des impostures pour habiller aux yeux des faibles d’esprits une guerre illégale de conquête.

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- NICOPOL 24 mai 2022 11:29
  
  @Soucougnan
  
  N’importe quoi. Poutine dénonce la situation dans le Donbass depuis 2014, il a appelé inlassablement au respect des Accords de Minsk, à l’arrêt des agressions contre la population russophone, à la neutralisation des bataillons Azov. On lui a fait la sourde-oreille, et on pouvait toujours rêver pour voir des observateurs de l’ONU sur le terrain.
  
  Une « guerre illégale de conquête » ? La réintégration de territoires 100% russophones comme la Crimée ou le Donbass, ça vous parait hyper « conquérant », vous ? Vous avez vu Poutine exprimer des prétentions territoriales sur la Pologne ou la Finlande ?
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 11:39
  
  @NICOPOL
  « N’importe quoi. Poutine dénonce la situation dans le Donbass depuis 2014 »
  ___________
  
  A-t-il porté l’affaire devant le conseil de sécurité conformément à ce qu’il préconisait en 2003 ? Y at-til eu vote ? Non, vous le savez aussi bien que moi. Si M. Poutine avait été sincère et si ce problème de nazisme avait été réel, nul doute que M. Poutine aurait agit conformément à ses propres recommandations. Cette histoire est une imposture.
  
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- Iris 24 mai 2022 11:48
  
  @NICOPOL
  L’Ukronazisme systématiquement brandit par les supporters inconditionnels de Poutine plaide an faveur de la remarque de Soucougnan, mais vous avez raison de lui rétorquer que le problème aurait dû être réglé bien avant.
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 12:14
  
  @Soucougnan
  
  A chaque fois que la Russie demande une réunion du Conseil de Sécurité, on lui rit au nez (comme pour les accusations concernant les laboratoires bactériologiques installés par les USA en Ukraine). Poutine savait que c’est un cénacle entièrement verrouillé par les USA et ses alliés, et qu’il n’y avait RIEN à en attendre, pas plus que de l’Union Européenne. Il a tenté de faire valoir sa cause dans des rencontres bilatérales avec certains dirigeants européens, et notamment Macron. Mais RIEN ne lui a été concédé. Et pour cause, la tactique des Occidentaux, depuis le début, c’est de le pousser à bout et le forcer à intervenir militairement.
  
  Vous accusez Poutine de ne pas être « sincère »... Mais si les Occidentaux avaient été « sincères », eux, l’OTAN ne se serait pas élargie au-delà de l’Allemagne de l’Est, les USA ne se seraient pas retirés du traité INF sur les force nucléaire à moyenne portée, et les accords de Minsk auraient été respectés. Pourquoi croyez-vous qu’aujourd’hui de plus en plus de pays se détournent de l’Occident pour se rapprocher des Russes ? Peut-être parce qu’eux respectent leur parole ?
  
  Cette façon d’accuser les Russes de ce dont on a fait soi-même la preuve au centuple est vraiment ridicule (inversion accusatoire typique de la mentalité suprémaciste vétéro-testamentaire des anglo-saxons).
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 12:19
  
  @Iris
  Pas bien compris votre remarque...
  
  Côté occidental, la « stratégie » n’a jamais été de régler le problème ; mais de le laisser empirer jusqu’au clash inévitable. Tout cela a été théorisé par les cercles de pensée proches du Pentagone et mis en application méthodiquement, avec la participation active des leaders européens et des médias corporate.
  
  Et ce n’est pas de ma faute si les complots existent vraiment
  
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- Iris 24 mai 2022 13:23
  
  @NICOPOL
  
  Ma remarque est à prendre au premier degré, nous avons des dirigeants grassement indemnisés, de nombreux diplomates, ils ont des organisations internationales à leur disposition, j’en veux beaucoup à ces gens de nous mettre dans cette situation, que ce soit par calcul, par fierté ou par incompétence.
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 13:59
  
  @Iris,
  
  Là, c’est clair, et bien d’accord avec vous !
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 14:02
  
  @NICOPOL
  
  « A chaque fois que la Russie demande une réunion du Conseil de Sécurité, on lui rit au nez »
  ___________
  
  Je ne cherche pas à polémiquer avec vous. J’expose des faits. Avez-vous connaissance d’un quelconque projet de résolution, soutenu par la Russie, qui aurait été rejeté et qui concernerait un problème de sécurité ou de nazisme en Ukraine ? Non bien sûr et moi non plus...
  
  Ces histoires de nazisme et de guerre préventive sont donc des impostures pour faibles d’esprit, ceci afin de maquiller une guerre de conquête menée dans la plus flagrante violation des règlements internationaux. Car NON, et j’espère que vous le savez aussi bien que moi, aucun traité international ne justifie que la Russie s’approprie par la force quelque partie de l’Ukraine, ceci même en arguant de l’histoire pour en faire le supposé territoire russe.
  
  Quant à savoir si le problème aurait pu être résolu avant, je pense pour ma part qu’il appartenait à ceux qui le dénonçaient de le porter en bonne et due forme devant les instances internationales et non pas à ceux qui le contestaient, d’en faire leur cause afin de s’atteler à la place des Russes à la rédaction d’une résolution.
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 14:14
  
  @roman_garev
  « il met fin au massacre ininterrompu des Russes au Donbass. »
  ___________
  
  À maintes occasions dans le passé, M. Poutine s’est exprimé pour dire que de tels sujets ne devaient en aucune façon être résolus par des actes unilatéraux et illégaux et qu’il devaient au contraire être portés en bonne et due forme devant les instances internationales. Existe-t-il un projet de résolution russe en ce sens, même un projet avorté ? Non, alors il serait temps de commencer à respecter l’intelligence de ceux à qui vous parlez et d’en finir avec ces inepties sur cette soi-disant guerre contre le nazisme.
  
  C’est une guerre de conquête, vous le savez et vous l’acceptez, OK ! Toute opinion est légitime. Donnez-nous simplement vos arguments que nous en discutions sereinement, mais arrêtez d’insulter vos détracteurs avec ces histoires saugrenues de nazisme.
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 14:34
  
  @Soucougnan
  
  roman_garev vous a répondu : les Accords de Minsk, dont l’application a été garantie par le Conseil de sécurité de l’ONU.
  
  Ces accords ont été approuvés facialement, mais dans les faits torpillés par les Occidentaux (en rejetant la faute sur les Russes ).
  
  Une « guerre de reconquête » « par la force »... Les territoires russophones d’Ukraine n’ont pas été « conquis », ils ont été abandonnés par Khrouchtchev
  
  un soir de beuverie (pour la Crimée), ou bien ont souverainement rejoint la nouvelle Ukraine indépendante à la chute de l’URSS (pour le Donbass). Il n’y a donc aucune « reconquête » de la part de Poutine, mais à nouveau la volonté souveraine d’un peuple opprimé qui préfère rejoindre la « Mère patrie » russe que de partager un même « pays » avec des néo-nazis.
  
  Et la « force » n’est pas utilisée par les Russes pour obliger la population du Donbass à se soumettre, mais pour anéantir les troupes ukrainiennes et néo-nazies qui agresse ces populations...
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 14:47
  
  @roman_garev
  « vous n’avez même pas essayé de réfuter le fait du massacre »
  ____________
  
  Mais pourquoi devrais-je prêter attention à cet argument ? Car si M. Poutine lui-même n’a jamais ne serais-ce qu’essayé de présenter de résolution pour vérifier et condamner ces prétendues exactions, c’est qu’il ne les estimait pas suffisamment importantes ou avérées pour légitimer une réaction internationale.
  
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- Adèle Coupechoux 24 mai 2022 14:58
  
  @Iris
  
  " L’Ukronazisme systématiquement brandit par les supporters inconditionnels de Poutine
  
  «
  C’est quand même un sacré raccourci, comme les argumentaires pour décrédibiliser ceux qui refusent de se faire vacciner contre le Covid en les traitant d’antivax.
  Pas besoin d’être supporter de qui que ce soit, pour dénoncer le nazisme.
  
  Armer l’Ukraine se retournera contre nous.
  »Au cœur du trafic qui a notamment fourni les armes des attentats de Paris de 2015, les pays des Balkans occidentaux proposent des kalachnikovs à des prix dérisoires sur le marché noir. À la suite de plusieurs incidents en Croatie cette année, un journaliste de Jutarnji List a facilement obtenu cette arme illégale prisée des terroristes et des bandes criminelles. Enquête.
  
  «
  https://www.courrierinternational.com/article/croatie-trafic-darmes-comment-je-me-suis-procure-une-kalachnikov-en-quarante-huit-heures »
  
  Cette guerre est elle aussi tout aussi fratricide et aussi celle que celle menée par Biden déjà à l’époque du Kosovo.
  https://artofuss.blog/2022/04/01/une-video-de-biden-se-vantant-davoir-eu-lidee-des-frappes-aeriennes-de-lotan-contre-belgrade-durant-78-jours-devient-virale-en-chine/
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 15:00
  
  @NICOPOL
  « les Accords de Minsk, dont l’application a été garantie par le Conseil de sécurité de l’ONU. »
  ____________
  
  Il n’était question et vous le savez d’aucune résurgence du nazisme dans ces accords et la Russie n’a jamais soutenue le vote d’une résolution pour dénoncer un tel problème en Ukraine. Si ça avait été fait, des inspecteurs auraient certainement été dépêchés là-bas et le cas échéant, l’Ukraine aurait été sommée de faire cesser ces exactions. Mais évidemment, il n’y aurait sans doute pas eu de guerre et ça n’aurait pas servi le plans de M. Poutine, qui cherchait un prétexte pour une guerre de conquête. Car je vous fait grâce d’être assez lucide pour ne pas douter que les territoires pris à l’Ukraine ne lui seront JAMAIS rendus, sauf si elle réussi à les RECONQUÉRIR !
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 15:24
  
  @Soucougnan
  
  Non, les accords de Minsk ne parlent pas ouvertement de « nazisme », ils parlent d’une solution diplomatiques pour garantir la sécurité et la souveraineté des habitants russophones du Donbass. Ces accords n’ont pas été respectés, en toute connaissance de cause, par les Occidentaux. Notamment, après l’élection de Zelenski sur un programme de réconciliation nationale, parce que celui-ci a été « repris en main » par les Ukronazis téléguidés par les Américains et leurs alliés.
  
  Des « inspecteurs »... Lol. Après les « missions d’inspection » en Syrie, au Wuhan et cie, vous pensez encore que les Russes ont la moindre confiance dans les instances dites « internationales » en fait contrôlées par les Occidentaux ?
  
  M Poutine "cherchait un prétexte pour une guerre de conquête« . Lol. Je vous ai répondu sur ce point. Et pourquoi voudriez-vous que la Russie »rende à l’Ukraine", qui les opprimait, des territoires russophones qui ont demandé sa protection ?
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 15:28
  
  @Adèle Coupechoux
  
  "C’est quand même un sacré raccourci, comme les argumentaires pour décrédibiliser ceux qui refusent de se faire vacciner contre le Covid en les traitant d’antivax. Pas besoin d’être supporter de qui que ce soit, pour dénoncer le nazisme. «
  
  Merci Adèle. Comme je l’écris dans le texte, les mêmes qui traitaient les non-vaxx d’ »assassins« sont ceux qui prétendent que Poutine est l’ »agresseur". Au moins, il y a une cohérence.
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 15:32
  
  @roman_garev
  « les massacres des GENS (pas des foumis) qu’il faut arrêter pour vous ne sont pas « arguments à y prêter attention » ? »
  ___________
  
  Vous interprétez mes propos de façon tendancieuse. Je ne vois pas pourquoi je devrais prêter attention à cet argument (pour justifier une guerre), si M. Poutine ne l’a lui-même pas jugé suffisant pour rédiger et proposer une résolution le condamnant.
  
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- Iris 24 mai 2022 15:33
  
  @Adèle Coupechoux
  
  Oui, ça ressemble fortement à un raccourci, surtout que vous l’avez isolé du reste de la phrase, mais ce raccourci en dénonce un autre, celui qui consiste à qualifier les Ukrainiens de Nazis.
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 15:43
  
  @NICOPOL
  « les « inspecteurs »... Lol. »
  _____________
  
  Vous êtes libre d’en rire, mais c’est la leçon de bonne conduite que MM. Poutine et Chirac avaient eux-mêmes adressée à George W. Bush. Et à l’époque, ils avaient entièrement raison. Si des inspecteurs avaient été envoyés là-bas, nous aurions pu savoir exactement ce qu’il en était et le cas échéant, nous aurions été forcés de voter une résolution contraignante pour faire cesser ces exactions. Comme en Irak, cela aurait pu se passer sans usage de la force, mais, le hic, c’est que les territoires que les Russes volent actuellement aux Ukrainiens, seraient toujours ukrainiens...
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 15:47
  
  @NICOPOL
  « les mêmes qui traitaient les non-vaxx d’ »assassins« sont ceux qui prétendent que Poutine est l’ »agresseur" »
  _____________
  
  Et ça ce n’est pas un sacré raccourci peut-être ?
  Que je sache, je ne me suis jamais épanchée ici de mon statut vaccinal.
  
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- Adèle Coupechoux 24 mai 2022 15:49
  
  @Iris
  
  « mais ce raccourci en dénonce un autre, celui qui consiste à qualifier les Ukrainiens de Nazis. »
  Encore un raccourci...Dire qu’il y a des nazis en Ukraine n’a jamais voulu dire que les Ukrainiens sont des nazis.
  Il faudrait donc ne pas dénoncer le nazisme en Ukraine ? Ni le KKK aux USA ?
  Ce n’est pas politiquement correct et conforme à la doxa de dénoncer ce qui ne va pas ?
  En France, nous n’avons pas de 8 mai pour célébrer la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945 ?
  Cette commémoration signifie-t-elle que les allemands étaient ou sont des nazis ?
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 15:53
  
  @Soucougnan
  
  Vous êtes un peu monomaniaque avec ce pseudo-argument « mais Poutine il avait ka dénoncer les nazis plus tôt si c’était vrai ». On a fait le tour, vous n’avez rien d’autre à dire de cet article ?
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 15:54
  
  @NICOPOL
  « M Poutine "cherchait un prétexte pour une guerre de conquête« . Lol. Je vous ai répondu sur ce point. »
  ___________
  
  Non vous ne m’avez pas répondu, car le fait est que la Russie n’a jamais présenté au vote la moindre résolution et que vous savez comme moi, que les zones arrachées à l’Ukraine sont bel et bien CONQUISES et ne seront jamais rendues, ceci en violation flagrante des règlements internationaux, qui condamnent les guerres de conquêtes territoriales.
  
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- Adèle Coupechoux 24 mai 2022 15:55
  
  @Soucougnan
  
  " Et ça ce n’est pas un sacré raccourci peut-être ?
  Que je sache, je ne me suis jamais épanchée ici de mon statut vaccinal.
  
  "
  
  Qui a dit que vous vous êtes épanchée sur votre statut vaccinal ?
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 15:55
  
  @Soucougnan
  
  "mais, le hic, c’est que les territoires que les Russes volent actuellement aux Ukrainiens, seraient toujours ukrainiens
  
  "
  
  Et ça, ce n’est absolument pas du tout de la propagande Otanesque ? Même pas un tout petit peu ? Lol.
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 15:57
  
  @Soucougnan
  
  Vous avez raison, je vous ai amalgamé. Désolé, et merci à vous si vous n’avez pas participé à cette « chasse aux sorcières » contre les non-vaxx (je dis bien « non-vaxx », hein, pas « anti-vaxx », cf. mes articles sur ce sujet).
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 16:15
  
  @NICOPOL
  
  — « Vous êtes un peu monomaniaque avec ce pseudo-argument »
  
  Eh bien si vous en voulez un autre, que je sache, les citoyens du Donbass n’étaient pas russes. La Russie n’ayant pas été élue gendarme du monde slave, elle n’avaient donc aucune légitimité a intervenir là-bas et d’ailleurs M. Poutine a toujours récusé publiquement tout recours au droit d’ingérence, estimant que nul n’était fondé à imposer ses valeurs et sa loi à des peuples souverains. De quel droit irait-ils alors imposer sa loi aux Ukrainiens fussent-ils nazis et du moment que ceux-ci ne l’ont pas attaqué ? Le prétexte du nazisme est bel et bien une imposture.
  
  — « ce pseudo-argument « mais Poutine il avait ka dénoncer les nazis plus tôt si c’était vrai »
  
  Ce n’est pas ce que j’ai dit. Le prétexte du nazisme pour justifier cette guerre ne tient pas car la Russie avaient les moyens de proposer au vote une résolution permettant de faire stopper pacifiquement ces prétendus agissements. Mais cela n’aurait pas permis à la Russie d’entrer en guerre et vous savez comme moi que les territoires arrachés à l’Ukraine sont conquis et ne seront pas rendus.
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 16:23
  
  @NICOPOL
  « Et ça, ce n’est absolument pas du tout de la propagande Otanesque ? »
  ______________
  
  Qui dit propagande dit fausseté. Or je ne prétends pas mentir ni me tromper d’un iota en disant que les territoires conquis par la Russie sont internationalement reconnus comme Ukrainiens et qu’en cas de refus de les restituer, il s’agit bien d’un vol et donc d’une guerre de conquête. Mais, si vous y voyez de la propagande, apportez m’en la preuve. Dites moi où et quand les instances internationales auraient reconnu les territoires en question comme russes.
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 16:29
  
  @Adèle Coupechoux
  « Qui a dit que vous vous êtes épanchée sur votre statut vaccinal ? »
  ___________
  
  Formellement, personne, mais tacitement, celui ou celle qui a écrit ceci : « les mêmes qui traitaient les non-vaxx d’ »assassins« sont ceux qui prétendent que Poutine est l’ »agresseur ».
  
  Je pense et je dis que Poutine est l’agresseur or je suis certaine de ne pas m’être épanchée ici sur mon statut vaccinal. J’y vois donc moi aussi un sacré raccourci mais dont cette fois, c’est moi qui fait les frais.
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 16:57
  
  @Soucougnan
  
  S’il vous plait, arrêtez avec vos "vous savez comme moi
  
  ", on dirait du Zemmour.
  
  La Russie a dûment noté que les Accords de Minsk avait été endossés officiellement par les grands pays occidentaux et l’ONU, et observé que, sur le terrain, le camp pro-occidental s’était torché avec. Mais la Russie, depuis les serments de non-élargissement de l’OTAN, n’avait pas grand espoir dans le fait que nous tenions nos engagements.
  
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- Adèle Coupechoux 24 mai 2022 17:09
  
  @Soucougnan
  
  Le problème reste que depuis plus de 2 ans, aucun débat n’est possible. Tout, je dis bien tout nous est imposé. Jusqu’à notre façon de penser, de vivre, de ne pas nous soigner.
  Le vaccin, la guerre en Ukraine. Il y a les pro ceci, les anti cela. Sans aucune nuance et surtout aucune possibilité de se faire entendre.
  Il y a d’autres voies à écouter. Pas toujours les mêmes qui nous disent « il faut se faire vacciner », il faut porter le masque, il faut punir, il faut enfermer etc.
  Que vous soyez vaccinée ou non ne devrait regarder que vous. Pourtant ce n’est pas le cas. Le secret médical est totalement bafoué.
  Personnellement, je m’en fous, comme pour le voile, si personne ne m’oblige à le porter.
  C’est Poutine l’agresseur. Pensez-vous sincèrement que ce soit aussi simple que ça ? Cela ne vous trouble pas ce consensus occidental sans débat, avec un refus total d’analyser la situation ? Entraîner le monde dans une troisième guerre mondiale ne vous dérange pas ?
  
  Cela va être difficile de sortir de cette nouvelle hystérie collective, surtout que nous ne sommes pas encore sortis de la crise Covid.
  
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- Adèle Coupechoux 24 mai 2022 17:11
  
  @Adèle Coupechoux
  
  Oups voix à écouter
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 17:35
  
  @Soucougnan
  
  "Que je sache, les citoyens du Donbass n’étaient pas russes. La Russie n’ayant pas été élue gendarme du monde slave, elle n’avaient donc aucune légitimité a intervenir là-bas et d’ailleurs M. Poutine a toujours récusé publiquement tout recours au droit d’ingérence, estimant que nul n’était fondé à imposer ses valeurs et sa loi à des peuples souverains. De quel droit irait-ils alors imposer sa loi aux Ukrainiens fussent-ils nazis et du moment que ceux-ci ne l’ont pas attaqué ? «
  
  Mais vous êtes complètement à l’Ouest (lol) pour présenter les choses comme cela ?
  
  Les citoyens du Donbass »pas Russes«  ? Ils parlent quelle langue déjà ? Au moment de l’indépendance de l’Ukraine, 90% des habitants du Donbass ont voté en faveur du russe comme langue administrative dans leurs oblasts.
  
  »Aucune légitimité«  ? Défendre des populations russophones qui les avaient appelé à l’aide, ça ne compte pas ?
  
  »Droit d’ingérence«  : Poutine ne s’est pas »ingéré« dans les affaires ukrainiennes, il a répondu à une demande officielle des Républiques populaires du Donbass, qui revendiquent justement leur souveraineté par rapport aux nazis de Kiev.
  
  »Du moment que ceux-ci ne les ont pas attaqué ?" .... on croit rêver.
  
  Bon, je laisse tomber avec vous.
  
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- pemile 24 mai 2022 17:38
  
  @NICOPOL « Les citoyens du Donbass »pas Russes« ? Ils parlent quelle langue déjà ? »
  
  Oulalala, vous fatiguez ?
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 17:49
  
  @Soucougnan
  
  « Les instances internationales », lol.
  
  Lors du vote à l’ONU condamnant la Russie pour son « agression », une majorité de pays africains et asiatiques se sont abstenus (ou pour certains n’ont pas participé au vote), en gros de façon similaire à la résolution de 2014 sur la Crimée. Vous mettez dedans la Chine, l’Inde, le Pakistan, le Bangladesh, l’Éthiopie, le Vietnam, l’Iran et l’Afrique du Sud (et bien sûr la Russie elle-même), et vous avez juste la moitié de la population mondiale qui, sans soutenir inconditionnellement les moyens employés par la Russie, lui reconnaisse au moins une certaine légitimité dans ses fins...
  
  Désolé. L’unipolarité atlantiste, c’est fini.
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 18:36
  
  @NICOPOL
  « arrêtez avec vos "vous savez comme moi »
  ___________
  
  Je vous fait grâce de ne pas être plus bête que moi, c’est tout, et j’espérais en retour, je l’avoue, que cela vous inciterait dorénavant à nous rendre à tous la pareille. Car je trouve de plus en plus insultant, le mot n’est pas trop fort, cette insistance de certains auteurs à nous resservir l’argument de la guerre contre le nazisme. C’est un argument que tout individu douté de capacités intellectuelles normales ne peut pas croire et auquel je fais grâce à ces auteurs, donc à vous, de ne pas croire. Car quand bien même il y aurait eu des nazis qui persécuteraient leur peuple en Ukraine et quand bien même ces individus auraient été de langue russe, ils n’en auraient pas moins été des citoyens ukrainiens et non pas russes. Or selon les règlements internationaux dont M. Poutine à maintes fois excipé contre les USA, il n’appartenait pas à la Russie de régler un problème intérieur ukrainien, encore moins par les armes. D’autant plus que la Russie de Vladimir Poutine s’était toujours publiquement opposée au droit d’ingérence cher à M. Henri-Lévy. Elle était donc particulièrement mal-fondée d’en arguer dans cette guerre. Et je ne reviens même pas sur la question de l’absence de résolution russe à l’ONU.
  
  Et pour conclure, si vous ne savez sincèrement pas que la Russie n’a aucune intention de rendre les territoires conquis, je vous invite à chercher dans les déclarations russes ce qui pourrait laisser penser, même de loin, que ceux-ci ont vocation à être restitués au gouvernement ukrainien...
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 18:45
  
  @Adèle Coupechoux
  Merci de vos propos sensés. « Hystérie collective », c’est bien de cela dont on parle, qu’il s’agisse de la « lutte contre le COVID » ou « contre Poutine »...
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 18:48
  
  @NICOPOL
  « vous avez juste la moitié de la population mondiale qui (...) lui reconnaisse au moins une certaine légitimité dans ses fins »
  ____________
  
  Il y a des instances internationales qui sont faites pour régler ce genre de conflits. M. Poutine a su jadis brillamment le rappeler à MM. Bush et Obama, ce qui le rend d’autant moins crédible aujourd’hui dans le rôle de celui qui s’assoie sur ces institutions internationales au nom d’un droit d’ingérence prôné par rien moins que Bernard Henri Lévy, droit d’ingérence que M. Poutine a toujours lui-même vomi (avec raison). Non mais franchement, quand je vous dis que vos arguments sont insultants, n’est-ce pas flagrant ?! Pourquoi persistez-vous à croire que ceux qui vous lisent sont forcément plus bêtes que vous et donc susceptibles de se laisser abuser par de pareilles énormités ?
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 18:52
  
  @Soucougnan
  
  Votre « légalisme » forcené n’a pas beaucoup de sens, quand ceux qui fixent les règles du « droit international » sont les premiers à le bafouer en toute impunité.
  
  Les interventions US en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie, ont été « autorisées » par la « communauté internationale » ? L’indépendance du Kosovo, c’était légal à vos yeux ?
  
  La Russie, bien entendu, n’a aucune intention de « rendre les territoires conquis », puisqu’elle n’en a « conquis », et ne va en « conquérir », aucun. Les Russes de Crimée ont voté par référendum pour son rattachement à la Russie, et les Républiques populaires russophones du Donbass vont utiliser leur indépendance nouvellement acquise pour demander leur rattachement à la Fédération de Russie.
  
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- alinea 24 mai 2022 19:04
  
  @Soucougnan
  Écoutez, informez-vous avant de vous énerver, hein ? Il n’y a pas de conquête, mais il y a des nazis, et le fait n’est même pas tellement là, il est plutôt dans le fait que l’Ukraine n’est pas gouvernée, disons que le pantin est débordé sur sa droite et que ses tireurs de ficelles le laissent un peu tomber ; il se console dans la coke mais ça n’aide pas à prendre les bonnes décisions.
  Les territoires appartiennent à leur population, pas aux pantins mis là par des étrangers lointains sous tous rapports.Or les populations s’expriment.
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 19:20
  
  @Soucougnan
  A part répéter en boucle le même pseudo-argument, et ne pas répondre à ce qu’on vous oppose, vous avez quelque chose à nous proposer pour faire avancer le débat ?
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 19:28
  
  @alinea
  Merci, c’est parfaitement bien résumé (à se demander si roman_garev, vous-même et moi ne sommes pas la même personne ).
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 19:32
  
  @NICOPOL
  
  — « Votre « légalisme » forcené »
  
  Ce n’est pas MON légalisme, je vous l’ai dit, ce sont les valeurs défendues par Vladimir Poutine et les leçons de bonne conduite internationale qu’il a lui-même adressées en 2003 à George Bush. D’excellentes leçons soit dit en passant.
  
  — « les Républiques populaires russophones du Donbass vont utiliser leur indépendance nouvellement acquise pour demander leur rattachement à la Fédération de Russie. »
  
  C’est cousu de fil blanc oui ! Pourquoi croyez-vous que je parle de guerre de conquête ? Le problème voyez-vous, c’est que les règlements internationaux n’autorisent pas la Russie à organiser un référendum ailleurs que sur son propre territoire. Alors à moins que la Russie ne laisse la population ukrainienne chassée de la région rentrer chez elle (invraisemblable) et qu’elle parvienne à s’entendre avec l’Ukraine et l’ONU pour que soit organisé ce référendum avec observateurs internationaux (encore plus invraisemblable), les territoires seront considérés comme conquis au regard du droit international ce qui théoriquement empêche indéfiniment toute reconnaissance de ces derniers.
  
  Bref, on peut ratiociner à l’infini, se contorsionner les méninges à les rompre, ça ne peut et ne pourra jamais rien être d’autre qu’une guerre de conquête. Désolée !
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 19:41
  
  @NICOPOL
  « A part répéter en boucle le même pseudo-argument, et ne pas répondre à ce qu’on vous oppose »
  __________
  
  Comment ça je ne réponds pas ! Vous pointez mon légalisme, ce n’est pas le mien, ce sont les recommandations de Poutine lui-même, vous prétextez le droit d’ingérence pour chasser des nazis, je vous rétorque que la Russie réprouve ce droit qu’elle l’a combattu et ne peut légitiment s’y raccrocher pour justifier son invasion et ceci d’autant moins qu’elle n’a même cherché à faire voter une résolution au nom de ce droit d’ingérence ! Que vous reste-t-il comme argument ? Je n’en vois plus le moindre. Si vous en avez un en réserve, c’est le bon moment pour le mettre sur la table qu’on l’examine...
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 19:51
  
  @alinea
  « Il n’y a pas de conquête »
  ______________
  
  Vous me sortez ça ex cathedra : « Il n’y a pas de conquête » ! Mais où avez-vous vu la Russie prétendre même de loin qu’elle pourrait restituer les parties du territoire qu’elle a arrachées par les armes à l’Ukraine ? Vous la basez sur quoi cette affirmation ? Moi je me contente de mettre des mots sur les faits. La Russie occupe illégalement le territoire Ukrainien, elle va probablement y organiser un référendum qu’elle n’a légalement pas le droit d’organiser ailleurs que chez elle, en tout cas pas sans la supervision de l’ONU. En conséquence les territoires seront au regard du droit international considérés comme conquis. C’est comme ça. Je le répète, je ne cherche pas à polémiquer, j’expose des faits.
  
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- Captain Marlo 24 mai 2022 20:36
  
  @Iris
  mais vous avez raison de lui rétorquer que le problème aurait dû être réglé bien avant.
  
  Le problème de la guerre USA contre la Russie a été réglé il y a 3 ans.
  "Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation"
  
  Il s’agissait de reproduire l’Afghanistan.
  Provoquer la Russie pour qu’elle entre en Ukraine.
  Et la laisser s’enliser.
  
  La demande de Zelensky d’entrer dans l’Otan et l’armée de Kiev massée au Donbass pour attaquer la population, ont été les éléments déclencheurs de la riposte russe.
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 20:42
  
  @Soucougnan
  Je n’ai jamais invoqué le « droit d’ingérence » cher à Bernard Kouchner. Celui-ci consiste à intervenir sur un territoire gouverné par un pouvoir politique donné, pour secourir une population supposée opprimée, ou menacée d’oppression, par ledit pouvoir politique. Le droit international réprouve cette conception de l’ « ingérence » qui va à l’encontre de la souveraineté nationale d’un Etat.
  
  Dans le cas du Donbass, on a un accord international entériné par l’ONU qui reconnaissait la légitimité des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans lequel le gouvernement de Kiev s’engageait à accorder l’autonomie à ces 2 républiques russophones. Ces accords ont été éhontément reniés par le pouvoir kievien pro-occidental, qui non-seulement n’a pas reconnu l’autonomie de ces régions, mais a au contraire amassé ses troupes sous la supervision de bataillons néonazis pour en reprendre le contrôle par la force. Ce faisant, Kiev se plaçait dans l’illégalité et l’illégitimité la plus totale. Les autorités légitimes et reconnues des 2 républiques ont alors demandé officiellement et formellement l’aide de la Russie pour défendre leurs droits.
  
  Et vous parlez d’ « invasion russe » ? Mais l’ « invasion », c’est celle que les bataillons Azov s’apprêtaient à mener dans le Donbass !
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 20:50
  
  @Captain Marlo
  « Provoquer la Russie pour qu’elle entre en Ukraine. »
  ____________
  
  Outre que cette vision des choses fait piètre cas de l’intelligence proverbiale du leader russe, le fait est qu’aucune candidature de l’Ukraine dans l’OTAN n’était en cours d’examen et que, quand bien même ça aurait été le cas, cela n’aurait pas représenté un plus grand danger que l’entrée de la Finlande et la Suède. Or il n’y avait de surcroît pas davantage de missiles de l’OTAN en Ukraine que d’arme de destruction massive en Irak. Alors pour l’excuse de la guerre préventive, ça tombe à plat...
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 21:05
  
  @ Captail Marlo
  
  Merci d’en remettre une couche. C’est simple à expliquer, mais ça a l’air dur à comprendre (ou à admettre ).
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 21:06
  
  @NICOPOL
  « Je n’ai jamais invoqué le « droit d’ingérence » cher à Bernard Kouchner. »
  ___________
  
  Eh bien dans cas, je ne suis pas fâchée de savoir que la question des nazis comme justification humanitaire de la guerre est définitivement évacuée. Excellente nouvelle ! Je serais presque prête à être d’accord avec vous sur le reste, tant j’en suis heureuse.
  
  Malheureusement, il me serait vraiment difficile de faire semblant de croire que les accords de Minsk autorisaient même vaguement une intervention militaire russe. Ce n’est pas vrai ! Et encore une fois je le répète, la Russie n’a même pas cherché à faire voter une résolution qui aurait pu légitimer ou donner un cadre tant soi peu légal à cette intervention. Rien !
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 21:21
  
  @Soucougnan
  
  "Or il n’y avait de surcroît pas davantage de missiles de l’OTAN en Ukraine
  
  "
  
  Certes, mais si vous aviez lu l’article, vous auriez appris que début février 2022, Kiev avait annoncé son intention d’installer des missiles nucléaires sur son territoire...
  Mais bien sûr, les Russes, paranoïaques comme toujours, se sont imaginés que c’était un peu pour eux, alors que les Ukrainiens voulaient juste se défendre des invasions de castors
  
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- NICOPOL 24 mai 2022 21:28
  
  @Soucougnan
  
  "je ne suis pas fâchée de savoir que la question des nazis comme justification humanitaire de la guerre est définitivement évacuée"
  
  Vous vous faites un peu plaisir, là, à vous imaginer des choses que je n’ai pas écrite ! Mais content malgré tout pour vous si ça vous rend heureuse
  
  Bien à vous,
  
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- alinea 24 mai 2022 21:28
  
  @Soucougnan
  Des faits ? Les mêmes à moi on les présente différemment qu’à vous !
  Alors je veux bien admettre que je ne bois pas à la même source, mais quand même faut oser : « qu’elle a arrachées par les armes à l’Ukraine » !!
  Aïe Aïe Aïe !! Vous devriez varier votre menu.
  
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- alinea 24 mai 2022 21:38
  
  @Soucougnan
  Je viens de comprendre : nous ne parlons pas de la même chose : pour moi un territoire c’est un peuple ; c’est vrai que depuis des millénaires on se les approprie ( quand on est Hannibal ou Genghis Khan, ou Napoléon, ou Churchill...), mais ce n’est pas l’empereur Poutine qui s’approprie un territoire, ce sont les habitants du territoire qui imposent leur autonomie ! et le référendum est demandé par les habitants des autres ex oblasts !!!
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 22:54
  
  @NICOPOL
  « Kiev avait annoncé son intention d’installer des missiles nucléaires sur son territoire »
  ____________
  
  Ouais ! Ouais ! Il n’y avait pas d’arme de destruction massive en Irak, certes, mais l’intention de Saddam Hussein de s’en procurer était bien là... George W. Bush en est persuadé.
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 22:59
  
  @itzi bitsy
  « et l’ aide humanitaire est detourné au profit des germaniste (... )Tout cela annonce un rearmement du pole germanique (...) la troisieme guerre mondiale se passera a nos porte en europe ... »
  ___________
  
  Quelle affaire mes aïeux !
  
  Hi Hi Hi !
  
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- Soucougnan 24 mai 2022 23:04
  
  @alinea
  « pour moi un territoire c’est un peuple »
  ____________
  
  Un territoire appartient surtout à une nation qui exerce dessus sa souveraineté. La Corse est un territoire français et ce n’est pas à la Russie, aux USA ou à la Chine de venir y faire son petit référendum, pour décider si la Corse deviendra russe, américaine ou chinoise.
  
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- Iris 24 mai 2022 23:21
  
  @Adèle Coupechoux
  Et en déduisant de mes propos que je ne veux pas dénoncer le nazisme en Ukraine ou ailleurs vous faites un nouveau raccourci.
  Trop drôle votre histoire de raccourcis !
  Je vous laisse le dernier si le coeur vous en dit. Une autre fois nous arriveront peut-être à échanger normalement, il me semble que ça nous est arrivé au moins une fois vous et moi.
  Bonne nuit.
  
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- alinea 24 mai 2022 23:22
  
  @NICOPOL
  j’avoue, je suis votre clone virtuel ainsi que celui du Russe, et je vous avoue, que mon chien, ami et adoré, qui s’appelait Rossoh, un nom péruvien comme son origine, je l’ai nommé « Russe » ! et, juré, il répond à Russe tandis qu’il ne répondait pas à Rossoh !!!
  
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- alinea 24 mai 2022 23:29
  
  @Soucougnan
  Écoutez mademoiselle sgrogneugneu, vous ne donnez pas votre description, vous arrivez pour nous parler de l’Ukraine sur le mode macron, alors tchao, je ne parle pas aux murs embrigadés.
  
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- samy Levrai 24 mai 2022 23:33
  
  @Soucougnan
  Ce qui s’est passé avec le Kosovo dit exactement le contraire de ce que tu dis.
  Sinon une nation est formée par un peuple et un peuple forme une nation, deux mots pour la même chose ( un mot pour la gauche et un mot pour la droite ).
  
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- alinea 24 mai 2022 23:41
  
  @itzi bitsy
  Comment ? la vodka n’est pas un carburant ?
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 08:26
  
  @alinea
  Non, un antigel de char.
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 08:32
  
  @alinea, @Soucougnan,
  
  Voilà un point de débat intéressant. Un territoire appartient-il au peuple qui l’habite, ou à l’Etat politique qui en a le contrôle à un moment donné ?
  
  Ceux qui opinent pour la première réponse auront tendance à considérer comme légitime la volonté des autonomistes du Donbass de rejoindre la Fédération de Russie.
  
  Ceux qui opinent pour la deuxième défendront le bon droit de Kiev de vouloir maintenir l’ « intégrité territoriale » de l’Ukraine.
  
  Manifestement, Alinea est du premier camp (c’est aussi mon cas), Soucougnan du deuxième... Je dirais que les deux positions peuvent se défendre et sont respectables. Ce qui l’est moins, c’est d’adopter tour à tour les 2 positions en fonction de ce qui arrange nos intérêts. C’est là ce qui me choque le plus dans cette affaire ukrainienne...
  
  Poutine en tout cas avait prévenu que l’OTAN, avec l’indépendance du Kosovo, avait ouvert une gigantesque boite de Pandore...
  
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- Soucougnan 25 mai 2022 11:15
  
  @NICOPOL
  « Manifestement, Alinea est du premier camp (c’est aussi mon cas) »
  _____________
  
  Vous êtes de ce camp-là seulement quand ça vous arrange Car quand vous êtes-vous inquiété de savoir si la Tchétchénie appartenait à ses habitants à l’époque où Poutine y buttait le Tchétchène jusque dans les chiottes ? Quand vous a-t-il paru opportun qu’un autre pays intervienne dans les affaires intérieures russes pour permettre aux Tchétchènes de se prononcer par référendum sur leur rattachement à l’OTAN ? Et d’ailleurs, ça fait de vous un fervent partisan de l’intervention au Kosovo en Libye et même en Irak vu que George W. Bush allait là-bas démocratiser le pays et donc rendre à ses habitants...
  
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- Captain Marlo 25 mai 2022 11:26
  
  @Soucougnan
  le fait est qu’aucune candidature de l’Ukraine dans l’OTAN n’était en cours d’examen
  
  Les demandes d’adhésion de l’Ukraine à l’Otan ont commencé en 2008.
  
  "Petro Poroshenko, grand perdant des élections présidentielles ukrainiennes de mars-avril 2019 face à Volodymyr Zelenskyi, a prié son successeur de formuler une demande afin de rejoindre le plan d’action pour l’adhésion (MAP), lors de du sommet de l’OTAN à Londres qui se tiendra en décembre.
  
  Cette demande, l’Ukraine et la Géorgie l’avaient déjà introduite lors du sommet de l’OTAN en 2008 à Bucarest ; la France et l’Allemagne s’y étaient opposées.
  
  Le projet avait ensuite été mis de côté après les élections présidentielles de 2010, lors desquelles Viktor Yanukovych — plutôt réfractaire à l’adhésion — avait été élu.
  
  Après la révolution ukrainienne de février 2014, le secrétaire général de l’OTAN à l’époque, Anders Fogh Rasmussen, avait réaffirmé que l’adhésion à l’OTAN était toujours une option.
  
  Le 29 décembre 2014, le président Poroshenko s’était engagé à tenir un référendum sur l’adhésion à l’OTAN. En juillet 2017, Il avait annoncé qu’il tenterait de rouvrir le dialogue au sujet du plan d’action pour l’adhésion.
  
  À l’époque, les sondages révélaient que 54 % des Ukrainiens étaient en faveur d’une adhésion à OTAN. Le 7 février 2019, le parlement a voté à la majorité (334 voix sur 385) pour réviser la constitution ukrainienne afin de faciliter les procédures d’adhésion à l’OTAN et à l’UE.
  
  Volodymyr Zelenskyi, président depuis mai 2019, a affirmé qu’il soutenait ces démarches, mais ses intentions restent floues, et ce, quelques semaines avant le sommet de décembre.etc
  
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- Mozart 25 mai 2022 12:26
  
  @NICOPOL
  De toute façon, cher mai, l’OTAN n’a jamais menacé l’intégrité de la Russie. Et il est inutile d’invoquer les vieilles rengaines de la guerre froide, autre temps autres moeurs. Vous disiez très cher ?
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 14:30
  
  @Soucougnan
  Vous oubliez un aspect très important, qui est celui de la « zone d’influence ».
  
  Je suis bien d’accord que la Russie intervient dans les affaires intérieures de certains de ses voisins lorsqu’elle estime que c’est nécessaire à la protection de ses intérêts ou de sa population. De la même façon que les USA interviennent dans les affaires intérieures du Mexique, et ne manquerait pas de réagir si un régime pro-Poutine menaçait de s’installer au Canada, ou que des Haïtiens commençaient à organiser des attentats meurtriers en Floride.
  
  Le problème, là, c’est qu’on a les USA qui tentent de pousser leurs pions dans des pays appartenant sans ambiguïté à l’aire d’influence russe, à commencer par la Géorgie et l’Ukraine. C’est exactement comme si l’Ambassadeur de Russie allait soutenir un coup d’Etat pro-Russe au Mexique, ou que le Mexique voulait installer des têtes nucléaires chinoises au bord du Rio Grande, ou que la Corée du Nord organisait un concours de musique country à Dallas.
  
  Les USA ont à juste titre protesté contre l’installation de missiles russes à Cuba, et ont tenté d’envahir l’île (dont la population n’était même pas anglo-saxonne !). Les Russes demandaient juste à ce qu’on n’installe pas de missiles de l’OTAN en Ukraine et qu’on respecte les populations russophones qui y vivent. C’est tellement IMPOSSIBLE à entendre pour un Atlantiste exalté ? Manifestement oui, et voilà tout le problème...
  
  La Russie admet, reconnait et respecte l’ « aire d’influence » historique des USA sur ses marches. Elle demande juste la réciprocité. La RECIPROCITE, voilà, c’est juste ça : pas le 2 poids 2 mesures, le double standard, les principes à géométrie variable.
  
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- Soucougnan 25 mai 2022 15:00
  
  @Captain Marlo
  
  « Les demandes d’adhésion de l’Ukraine à l’Otan ont commencé en 2008. »
  _________________
  
  Oui et alors ? L’OTAN avait-il donné son accord pour l’entrée de l’Ukraine et une procédure était-elle en cours ! NON ! Alors des missiles de l’OTAN en Ukraine, ça ne risquait pas d’exister et cette guerre préventive est une imposture de plus.
  
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- Soucougnan 25 mai 2022 15:31
  
  @NICOPOL
  
  « Le problème, là, c’est qu’on a les USA qui tentent de pousser leurs pions dans des pays appartenant sans ambiguïté à l’aire d’influence russe »
  ___________
  
  Oui mais ça confine à la schizophrénie, car vous ne pouvez pas faire prévaloir la souveraineté des peuples sur le territoire qu’ils occupent et l’instant d’après les soumettre à des pays qui n’exercent aucune souveraineté sur leur territoire !
  
  Ces histoires de sphères d’influence qui donneraient aux uns des droits sur les autres, ce n’est rien d’autre que la loi du plus fort. Et si je ne cautionne pas ce principe quand ça vient de mon propre pays, je ne vais pas avoir la malhonnêteté de le cautionner de la part de la Russie.
  
  Nous nous efforçons de mettre en place des règlements internationaux pour garantir la paix et l’équité entre nations. Mais si l’avènement d’un monde multipolaire devait signifier que tous les pôles jouent désormais chacun les rois, sans nul égard pour les instances internationales, je ne vois pas où se situerait le gain. J’irais même jusqu’à dire que ce serait pire que tout et que nous irions inévitablement à la catastrophe.
  
  Sincèrement, vous ne croyez pas ?
  
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- samy Levrai 25 mai 2022 16:32
  
  @Soucougnan
  -La schizophrénie, c’est de se croire souverain quand on a des bases militaires étrangères sur son sol .
  -Est ce que tu comprends ce qui est arrivé à Cuba dans les années 60 ? Le jeu qui se joue aux iles Salomon ces temps ci ? est ce que ce sont les russes qui ont mis leurs frontières à coté des bases militaires américaines ? Tu trouves normal que les USA occupent militairement 40% de la planète et y mettent des armes nucléaires ?
  -Est ce que les USA sont sortis ou pas de la plupart des traitées internationaux sur le contrôle des armements ou bien ce serait les russes ?
  -qui passe son temps en guerres illégales sans mandat de l’ONU et sans être agressé ? ( Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Yémen, Somalie, ...) .
  -Un monde multipolaire veut dire que les américains ne décident plus de façon unilatérale, un monde sans apartheid, un monde plus juste. Ceux qui sont gênés et violents, sont ceux qui perdent un pouvoir indu.
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 17:48
  
  @Soucougnan
  
  Cette question de « sphère d’influence » est compliquée. On est à la frontière conflictuelle entre idéalisme et pragmatisme (« cynisme », diront certains). Sur le principe, je suis pour la liberté et l’autonomie de chaque peuple. Je suis donc contre le fait que des grands « pays-civilisations » englobent des pays frontaliers en empiétant en partie sur la souveraineté de ceux-ci.
  
  Mais dans les faits, chaque grande civilisation ou puissance s’est toujours assurée la coopération, en tout cas la neutralité de ses voisins. La Russie a les pays de la CEI et a (avait) la neutralité de la Finlande et de l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le Canada et, dans les faits, ont vassalisé le Mexique (même si Lopez-Obrador se rebelle un peu). Ceci ne me réjouit pas spécialement, et par exemple pour le Mexique, que je connais bien, c’est une catastrophe.
  
  Mais si on accepte la position pragmatique selon laquelle les grandes puissances vont de toute façon protéger leurs arrières, il s’agit alors d’appliquer la même marge d’acceptation à tout le monde. Et donc, que les Américains aillent faire des coups d’Etat en Amérique du Sud, c’est pousser un peu loin le bouchon ; alors l’Ukraine, n’en parlons pas. Mais de la même façon si les Russes commencent à vouloir faire des regime changes en Thaïlande ou au Canada.
  
  Encore une fois, dans les relations internationales, il me semble que la valeur-clef devrait être la réciprocité. Vous ne pouvez pas prétendre interdire aux autres de faire ce que vous faites, ni vous plaindre qu’ils fassent à leur tour ce que vous faites. En ce sens, j’estime sincèrement que Poutine a eu, globalement, une approche de réciprocité avec les Américains et les Européens. Mais que l’inverse est très loin d’être vrai. D’où mon texte sur la différence entre ennemi et adversaire.
  
  Voilà. Vous me demandez d’être sincère, j’ai essayé de l’être ici, comme dans tous mes messages et dans l’article lui-même. Ensuite, chacun peut adhérer ou non.
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 18:08
  
  @samy Levrai
  Bien d’accord avec vous.
  
  "-La schizophrénie, c’est de se croire souverain quand on a des bases militaires étrangères sur son sol .
  
  "
  
  Je n’aurais pas mieux dit !
  
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- alinea 25 mai 2022 19:01
  
  @Soucougnan
  Beaucoup à apprendre je vois ; méfiez-vous, quand vous vous contentez de ce que l’on vous sert, c’est souvent du frelaté.
  Allez donc chercher l’information sur la Tchétchénie, et ailleurs que dans les ouvrages autorisés.
  
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- Soucougnan 25 mai 2022 19:23
  
  @NICOPOL
  
  « si on accepte la position pragmatique selon laquelle les grandes puissances vont de toute façon protéger leurs arrières »
  __________________
  
  Quand bien même il y aurait des pays pour s’asseoir sur le droit international dans la quête de leur intérêt, je ne vois pas où serait le pragmatisme à en faire la nouvelle règle. Il y aura toujours des voleurs et des escrocs même dans la plus idéale des société civilisée, ce n’est pas une raison pour y légitimer le vol.
  Depuis la première guerre mondiale et plus encore après la seconde, nous nous sommes employés à pourvoir le monde de traités qui codent les relations des pays entre eux afin d’assurer que chacun soit traité avec équité, ceci dans le but de garantir la paix.
  
  Pourquoi avons nous fait cela ? Eh bien parce qu’avant, le monde était multipolaire et sous la domination de plusieurs grandes puissances européennes qui se comportaient exactement comme vous le décrivez, c’est-à-dire sans nul autre repère que leur seul intérêt. Résultat : Deux guerres mondiales !!! Et comme nous voilà revenus à un monde multipolaire, nous devrions selon vous nous comporter comme de parfaits crétins qui n’ont rien appris et répéter les erreurs de jadis ? On légitime le vol parce qu’il y aura toujours des voleurs ? Ce serait ça notre nouveau credo ?
  
  Eh bien non ! Vous opposez à présent le pragmatisme à votre idéalisme. Le pragmatisme c’est le respect multilatéral des traités internationaux, car ceux-ci n’empêchent aucune nation, petite ou grande, de nouer des liens d’amitié et de se regrouper pour se protéger. Les USA, la Chine, la Russie, l’Inde et toutes les grandes puissances actuelles ou en devenir ne doivent en aucun cas répéter les erreurs du passé. Rappelez-vous cette phrase d’Einstein : “Je ne sais pas avec quelles armes se fera la troisième guerre mondiale, ce que je sais, c’est que la quatrième se fera avec des pierres et des bâtons...”
  
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- Soucougnan 25 mai 2022 19:25
  
  @samy Levrai
  « La schizophrénie, c’est de se croire souverain quand on a des bases militaires étrangères sur son sol »
  _____________
  
  Pardonnez-moi, je vais être un peu brutale, mais je ne suis pas là pour faire votre instruction. Cherchez ce que signifie le mot schizophrénie et vous comprendrez peut-être ce qu’il faisait dans mon propos...
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 19:39
  
  @Soucougnan
  Merci pour votre réponse. En fait, je suis complètement d’accord avec ce que vous dites. Si tout le monde respectait ces principes, le monde serait beaucoup plus apaisé et prospère qu’il ne l’est aujourd’hui. Mais s’il ne l’est pas, ce n’est pas en premier la faute des Russes.
  
  "Le pragmatisme c’est le respect multilatéral des traités internationaux,
  
  «
  
  Oui. Et par exemple, en Ukraine, ceux qui n’ont pas respecté les Accords de Minsk, ce sont bien les Ukrainiens, incités en cela par leurs »alliés" occidentaux.
  
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- Soucougnan 25 mai 2022 23:20
  
  @NICOPOL
  « ceux qui n’ont pas respecté les Accords de Minsk, ce sont bien les Ukrainiens »
  _____________
  
  Et qu’est-ce que j’en sais et qu’en savez-vous d’ailleurs ? Il n ’y a pas eu de résolution de l’ONU, donc pas d’inspecteur pour vérifier l’application des accords. Du coup rien ne prouve que les traités n’aient pas été violés autant par les uns que les autres. C’est d’ailleurs sûrement ce qui s’est passé, je ne suis pas naïve.
  
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- NICOPOL 26 mai 2022 08:10
  
  @Soucougnan
  Ce n’est pas difficile de trouver ce que prévoyaient les accords de Minsk, et ce qui a été mis en œuvre ou pas.
  
  Côté Kiev : organiser des élections dans les Républiques populaires et en reconnaître le résultat : pas fait. Statut particulier pour la langue Russe : une loi a été édictée mais n’est pas entrée en vigueur. Décentralisation, gouvernance et police locale (« autonomie ») : un premier vote a eu lieu mais tant qu’un 2ième n’est pas organisé, ce n’est pas en vigueur. Respect du cessez-le-feu : pas fait.
  
  Côté Donbass : respect du cessez-le-feu : pas fait. retrait des armes lourdes : pas fait.
  
  https://www.jean-jaures.org/publication/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-les-accords-de-minsk-en-22-questions/
  
  Les Kievien disent qu’une condition à la mise en oeuvre de leurs engagements est l’arrêt des combats et le retrait des « forces russes ». Côté Donbass, on justifie le maintien des armes par la légitime défense contre les agressions de l’armée ukrainienne et des néo-nazis. Côté russe, on nie toute implication directe dans ces combats.
  
  On peut ergoter indéfiniment sur qui fait quoi, il y a une chose de sûr : les Kieviens n’ont jamais eu la moindre intention de reconnaître la légitimité des républiques séparatistes et de leur accorder un statut spécial. Ils n’ont accepté de signer ces accords que sous la pression des Occidentaux et des Russes, en disant très clairement dès le premier jour qu’ils ne le mettraient jamais en application et qu’il resterait nul et non avenu.
  
  https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/crise-en-ukraine-que-prevoyaient-les-accords-de-minsk-signes-en-2015_4975245.html
  
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- Soucougnan 26 mai 2022 19:41
  
  @NICOPOL
  
  « une chose de sûr : les Kieviens n’ont jamais eu la moindre intention de reconnaître la légitimité des républiques séparatistes »
  ____________
  
  Encore une fois c’est vite dit. Aucune mission internationale n’ayant été mandatée pour enquêter, comment savoir si les provocations qui ont empêché la mise en œuvre des plans ne sont pas venues des deux côtés ? D’autant que si Poutine, à l’instar de Bush, n’a pas voulu mêler des inspecteurs onusiens à cette affaire, c’est qu’il devait bien se douter, comme Bush, d’ailleurs, que les faits qu’ils allaient révéler ne serviraient pas ses plans. Du reste, qui pouvait sincèrement croire que cet accord apporterait la paix, vu l’ignoble jeu d’influence auquel les puissances russes et occidentales se livrent là-bas ? Il était évident que tout cela ne pourrait que maintenir ces pauvres gens dans la violence.
  
  Maintenant, incidemment, il y a quand même une chose qui me paraît réellement surréaliste chez les Blancs, c’est leur propension à prendre systématiquement le parti de leurs opposants. Ne voyez aucun racisme en moi, mais je vous avoue avoir du mal à comprendre ce comportement qui me semble aller à l’encontre de l’instinct de conservation le plus naturel. Vous m’expliquez que les grandes puissances se sont toujours assises sur les lois internationales pour défendre leur sphère d’influence, mais plutôt que de prendre parti pour vous-même, vous choisissez le camp adverse, lequel ne se montre pourtant pas plus vertueux que le nôtre, en la circonstance.
  
  Autre exemple, je vois des Blancs qui votent Zemmour ou le Pen et qui crient à la décadence en accusant Mélenchon d’être un collabo, parce qu’il prend parti pour une civilisation autre que la sienne dans son pays. Pourtant, eux-mêmes n’hésitent pas à soutenir la Russie, à espérer sa victoire et la ruine de l’Europe. En vérité si Mélenchon est décadent, ils le sont aussi ! Je vous avoue que je ressens beaucoup d’incompréhension en voyant ce comportement. Les Blancs, car ce sont eux et eux seuls qui sont concernés, sont pour moi un mystère ! Et je le dis sincèrement sans haine ou mépris, mais ils me donnent l’image d’un peuple qui veut mourir.
  
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- chantecler 26 mai 2022 19:45
  
  @Soucougnan
  Les blancs sont effectivement aux mains de thanatos .
  Ils aiment se faire peur ou qu’on leur fasse peur .
  Avec la variole du singe on va rigoler .
  
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NICOPOL 24 mai 2022 11:55

Je viens à mon propre secours avec cette tribune excellente de Consortium News (fondé par feu Robert Parry, celui qu’on avait jadis traité de « complotiste » et censuré pour avoir révélé le scandale de l’Irangate) :

https://www.dedefensa.org/article/salut-a-consortiumnews

Extraits choisis (traduits par l’excellent DeDefensa) :

"L’intérêt américain est de renverser Vladimir Poutine. Biden l’a dit en Pologne et également lors de sa conférence de presse du 24 février lorsqu’il a déclaré que les sanctions n’avaient jamais été destinées à arrêter l’invasion mais à amener le peuple russe à se soulever contre Poutine. Les États-Unis avaient un président docile en Boris Eltsine lorsque Wall Street est intervenu après la chute de l’URSS pour dépouiller les industries d’État, s’enrichir et appauvrir le peuple russe. «

Et encore :

»Omettre les principales causes de l’invasion russe brosse un tableau totalement différent de ce qui se passe. C’est ce que les dirigeants et les médias occidentaux veulent vous faire croire. Et si une organisation médiatique essaie de rapporter ce qui est omis, pour donner une image plus complète, nous savons maintenant que les gouvernements occidentaux vous poursuivront en violation de tous les principes de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. (...) Auparavant, le gouvernement américain faisaient pression sur les médias sociaux pour qu’ils stoppent les narrative avec lesquelles il n’était pas d’accord. Désormais, il est directement impliqué, créant un Conseil de gouvernance de la désinformation sous la direction du Département de la Sécurité Intérieure, pour contrôler les médias. Woodrow Wilson a échoué d’une voix au Sénat américain en 1917, pour la légalisation de la censure directe du gouvernement malgré le premier amendement. Maintenant, son rêve se réalise."

A bon entendeur...

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- alinea 24 mai 2022 23:51
  
  @NICOPOL
  J’ai envie, ici, de vous donner le lien de l’article que je viens de publier sur Avox, qui n’est pas écrit de ma plume c’est pourquoi j’ose, et qui dit des choses sur un autre mode, complémentaire... :
  La face cachée de Zelinsky - AgoraVox le média citoyen
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 08:56
  
  @alinea
  Merci, je l’avais lu, très intéressant. Comme je l’avais écrit dans un autre post : la brutalité la plus impitoyable dissimulé sous le masque de la bouffonnerie...
  
  Un doute plane quand même : est-il un personnage actif, avec ses propres idées et initiatives, ou bien un pantin total lisant le script qu’on lui présente ?
  
  Au demeurant, les mêmes questions se posent pour Macron...
  
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- alinea 25 mai 2022 10:11
  
  @NICOPOL
  Il ne peut pas être un pantin complet, enfin je pense ! il est milliardaire, il sait faire des affaires !!! Son pouvoir le grise, la manière dont il se comportait avec l’occident, comme un enfant gâté.
  Et pour reprendre le sujet des peuples et des territoires, j’ai toujours été horrifiée par les traits de plume sur une carte qui dépeçait le Moyen Orient, ou bien l’Afrique, les Balkans, bref, tout ce qui est empire.
  Il n’est qu’à voir le résultat : guerres intestines, dictatures pour faire sauce entre les ethnies, ou les religions, ou les Histoires ; c’est toujours un drame.
  C’est le moyen préféré des américains pour s’approprier les richesses des autres !
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 12:48
  
  @alinea
  Je ne suis pas bien sûr du sérieux des infos selon laquelle Zelenski serait « milliardaire ». Ca me paraît aussi fiable que celles qui affirment que Poutine est « l’homme le plus riche du monde »...
  Pour le reste, bien d’accord avec vous. Et pour ce passe-temps américain de s’emparer des richesses des autres, ils ne font que s’inspirer de l’Ancien Testament et des Nazis : c’est une marotte habituelle chez ceux qui se prétendent « peuple » ou « race » ou « religion » ou « civilisation » supérieur.
  
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- alinea 25 mai 2022 19:05
  
  @NICOPOL
  Vous avez raison, mais vu le bonhomme on se doute quand même qu’il aime le fric ; mais c’est quelque chose dont je me fous sauf à ce que ça exprime l’inanité du gus !
  
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- NICOPOL 25 mai 2022 19:32
  
  @alinea
  
  « Vous avez raison »
  
  Attention ! Certains sur ce fil vont suspecter que vous soyez moi (ou que je sois vous, ou que nous soyons tous les 2 roman_garev).
  
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zygzornifle 24 mai 2022 12:41

Poutine a l’estomac fragile, il n’arrive pas a digérer l’Ukraine .....

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Adèle Coupechoux 24 mai 2022 12:51

Merci pour cet article rappelant des faits qui laissent encore des traces dans l’histoire.

La désinformation médiatique est tellement évidente, plus c’est gros mieux ça passe. Comme avec le Covid.

Un seul son de cloche quasiment avec toujours les mêmes à imposer leur point de vue.

En fait, nous n’avons au pouvoir, en Ukraine comme en France, plus que des américains.Des Young Leaders. Des Etats fantômes. Plus sournois que les maffias.

https://www.younggloballeaders.org/community?region=a0Tb00000000DCFEA2

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- NICOPOL 24 mai 2022 13:45
  
  @Adèle Coupechoux
  
  Merci.
  
  "plus c’est gros mieux ça passe
  
  "
  
  Un beau précepte que Goebbels n’aurait pas renié
  
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- Mozart 25 mai 2022 12:31
  
  @Adèle Coupechoux
  Merci chère ami, de remercier les USA pour nous avoir pondu ce magnifique post sur un ordinateur américain, contenant un langage et des logiciel américains, sur un internet américain ! N’oubliez pas de jeter vos baskets et vos jeans américains ! On peut dire n’importe quoi, chère amie, mais vous, vous dépassez l’imagination dans les poncifs les plus éculés. Que voulez-vous, l’intelligence est chose mal partagée. N’hésitez à faire une réclamation à votre créateur.
  
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Spinnaker13 24 mai 2022 13:19

Exceptionnel résumé de la situation !

MERCI et BRAVO

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- NICOPOL 24 mai 2022 13:57
  
  @Spinnaker13
  
  Merci !
  
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microf 24 mai 2022 14:19

Très bon article, bravo á l´auteur.
Comme contribution, je remets un commentaire fait en 2016 concernant la Russie et le Président Poutine á qui j´ai donné le surnom du « Mozart de la politique ». Il est á la politique ce qu´ était Mozart á la musique á savoir, un virtuose.

microf 23 décembre 2016 01:01

" Le Président Poutine est un personnalité prophétique, et cette prophétie est entrain de se réaliser sous nos yeux.
En Aout 1999, le Président Yelsine fait un Discours á la Nation Russe, et dans ce Discours, ces mots prophétiques « J´ ai décidé de vous donner un homme qui va redresser notre pays, cet homme, c´est Poutine ».
Depuis son arrivée au pouvoir, ces mots prophétiques de Yelsine se réalise.
En ces années 90, la Russie est par terre, on y crêve presque de faim.
Il ya une scène qui m´a beaucoup frappée, Poutine rencontrant les Oligarches dans une ville de Pokaliovo pour les demander de réouvrir une cimenterie qu´il voulait fermer. Cette cimenterie employait des milliers de personnes, certainement les Oligarches après avoir achêtés cette cimenterie pour une bouchée de pain, récus des subventions de l´État qu´ils ont détourné comme cela se passe souvent, voulaient la fermer, mettre des milliers de personnes au chomage, importer du ciment et le vendre cher comme cela se passe souvent.
Au cours de cette rencontre avec les Oligarches mafieux corrompus, Poutine leur a intimé l´ordre de la réouvrir, ceci afin de donner du travail á la population de cette région, j´ai failli pleurer á voir cette scène, combien de Chefs d´États peuvent le faire ?, ne sont-ils pas tous avec les Oligarches ?.
Grâce au travail, á la détermination et á la volonté du Président Poutine, la Russie en très peu de temps s´est relevée. Aujourd´hui si la Russie n´est pas respectée par les politiciens Occidentaux, au moins, elle est crainte.
Il ya un film qu´on peut visionner á youtube, que je cite toujours qui peut aider á comprendre la situation actuelle du monde et le rôle prophétique de Poutine, « Attila le Hun » qui commence par ce générique « Malgré la décadence et la corruption, affaiblie par les rivalités politiques et les guerres, l´Empire Romain était toujours la plus grande puissance sur la terre. Puis un nouveau peuple les Huns, fiers et indépendants, surgit des terres de l´Est. Une ancienne prophétie raconte qu´un jour, un homme unirait les tributs et disputera á Rome, le droit de règner seul sur le monde ».
D´après ce film, cette prophétie se réalisa..., n´est pas ce que nous sommes entrain de vivre ? .
La Russie est de l´Est, Poutine sort de ce peuple de l´Est, Poutine unissant les tributs ( Brics et autres ) pour faire barrage avec succès á la nouvelle Rome, l´Occident.
Qu´on l´aime ou pas, le Président est entrain de faire son travail prophétique, nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance, les Syriens grace á lui sont entrain de retrouver cet espoir de vivre désormais sans les coupeurs de têtes d´enfants, de femmes, de vieillards et d´hommes."

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Guerre en Ukraine : pour le Salut du peuple Russe (et de la France)

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