mardi 19 mars 2019 - par Françoise Beck

L’expression ne passe pas par la vulgarité, la persuasion encore moins !

La lecture des commentaires sur les réseaux sociaux, aussi bien en français qu'en italien, me laisse pantoise. Quand on traite de politique, d'acteurs politiques, de violences indubitablement inacceptables, la majorité des annotations est non seulement des commérages, mais surtout des vulgarités sans nom.

En quoi ces trivialités sont-elles constructives ? A mes yeux, elles ne démontrent que la pauvreté d'esprit de leurs auteurs et la facilité qu'éprouvent ceux qu'ils critiquent à les duper éventuellement. "La vulgarité ne se limite pas au mots, il existe aussi une vulgarité de l'ame", dit Bérengère Vuinnot (La langue de Trump, Actes Sud, Les Arènes). Et je partage cet avis.

Cette cuistrerie émane de personnes qui revendiquent plus de respect envers elles. Or, leur attitude, précisément, n'en inspire aucun. Cette hystérie collective (les uns stimulent les autres) est-elle utile ? Selon moi, et en admettant que les responsables politiques se moquent des citoyens, elle ne fait que leur prouver qu'ils ont à faire à une faiblesse, dont ils peuvent abuser à volonté.

Je dis toujours "c'est un honneur d'être insulté par un imbécile" et ne faut-il pas une belle part d'idiotie pour ne pouvoir s'exprimer qu'avec grossièreté ?

Ce qui est probablement encore plus frappant est cette réalité, qui a banalisé les attitudes vulgaires, qui voudrait la rendre normale, acceptable. En somme, elles n'ont rien de pertinent et elles accusent les autres de manquer d'intelligence. En effet, les attaques concernent le plus souvent l'état mental ou les capacités intellectuelles. A côté du fait qu'il est grotesque de mépriser son opposant et que je ne suis absolument pas persuadée que tous ces béotiens possèdent le même niveau d'étude que ceux qu'ils dénigrent, leur trivialité démontre uniquement un total manque d'arguments.

Sans aller jusqu'aux violences commises en France depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, le langage vulgaire constitue une agression. Il n'apporte rien, au contraire, il démolit gratuitement. Il na rien d'édifiant. Il représente une facilité déconcertante qui ajoute à la violence, s'est solidement ancrée dans le quotidien, déconstruit le tissu social. Et là, j'en souligne la grande illusion. Effectivement, tous ces croisés de la vulgarité s'unissent tant ils se sentent faibles individuellement et ils finissent par instaurer un climat de haine et de virulence qui détruit la démocratie à défaut de cohésion sociale, au moins autant, si pas plus que les responsables politiques mis en accusation.

Françoise Beck



37 réactions


  • Attila Attila 19 mars 2019 17:39

    « A côté du fait qu’il est grotesque de mépriser son opposant »

     . . . en le traitant de « populiste », notamment !

    Dans la bouche des gens d’en haut, le « populisme » est un sophisme de la catégorie attaque ad personam, une attaque contre les personnes pour les disqualifier. On agit ainsi lorsqu’on n’a plus d’argument contre les idées. L’imbécilité de ce type de réponse est que cela se voit : donc, en tentant de répondre en s’attaquant aux personnes plutôt qu’aux idées on se disqualifie soi même à l’insu de son propre plein gré.

    .


    • machin 20 mars 2019 16:09

      @Attila

      « A côté du fait qu’il est grotesque de mépriser son opposant »

       . . . en le traitant de « populiste », notamment !


      Ou d’ antisémite...

      Ou de complotiste...


  • tiers_inclus tiers_inclus 19 mars 2019 18:03

    « Je dis toujours »c’est un honneur d’être insulté par un imbécile«   »

    Vous avez apparemment l’honneur flatté à bon compte. Au pire une jubilation, au mieux une remise en question.


  • tiers_inclus tiers_inclus 19 mars 2019 18:10

    « il existe aussi une vulgarité de l’ame  »

    Certes mais « de la merde dans un bas de soie » cela existe aussi. Bref, la politesse ne fait pas l’âme. Schopenhauer en faisait seulement un critère d’intelligence pratique.


  • Sozenz 19 mars 2019 18:56

    ce n est pas ici qu’ il faut venir chanter votre morale ; mais bien en prmier lieu auprès de macron qui depuis sa presence en politique n arrete pas 1 d insulter les personnes et de deux faire du forcing pour instaurer de gré ou de force ses idées ;

    je pense qu un président devrait etre le premier de par son statut à montrer l exemple ; vous qui aimez bien les élites , allez le recontrer et sortez lui le même discours que vous venez nous chanter ici .

    je vous remercie par avance pour votre diligence à lui faire la leçon .


    • Paul Leleu 19 mars 2019 20:24

      @Sozenz

      Macron a été élu par les français... tout comme Berlusconi fut élu par les italiens en son temps...

      quoi qu’on pense du style de l’autrice ce l’article, je pense qu’il y a matière à réflexion. Les réseaux sociaux induisent effectivement une tendance très nette à l’invective et à l’insulte. C’est un fait que chacun peut constater (même si il ne faut pas être manichéen).

      le style développé par les réseaux sociaux pourrait bien s’avérer comme l’ultime avatar de la déconstruction de la sociabilité ancienne, bien plus que comme la renaissance souhaitée.

      Après tout, les « radios libres » qui prétendaient nous apporter la liberté de penser, furent les parangons de l’esprit d’aliénation consommatoire...


    • Sozenz 20 mars 2019 13:46

      @Paul Leleu
      Macron a été élu par Des français... tout comme Berlusconi fut élu par Des italiens en son temps...

      je me suis permis de modifier les articles de votre phrase ;


  • Sozenz 19 mars 2019 18:58

    ps ; vous qui aimez les animaux . profitez en aussi pour lui dire que le glyphosate qu’ il avait promis de retirer et dont il a repoussé l echéance , n est vraiment pas bon pour les animaux .


  • Alexosaure 19 mars 2019 19:08

    J ai failli verser une larme,mais finalement j ai préféré répondre, mais..finalement non ,les gens qui ne sont rien n ont pas que ça à faire


  • Paul Leleu 19 mars 2019 20:28

    @ l’auteure...

    « Cette cuistrerie émane de personnes qui revendiquent plus de respect envers elles. Or, leur attitude, précisément, n’en inspire aucun. Cette hystérie collective (les uns stimulent les autres) est-elle utile ? Selon moi, et en admettant que les responsables politiques se moquent des citoyens, elle ne fait que leur prouver qu’ils ont à faire à une faiblesse, dont ils peuvent abuser à volonté. »

    c’est pas politiquement correct de le dire, mais je pense qu’il y a une part de vérité.

    Les réseaux sociaux, loin d’être une innovation, sont en fait certainement une nouvelle étape dans la déconstruction de la sociabilité ancienne...


  • Jason Jason 19 mars 2019 20:47
    Je condamne aussi la vulgarité. Mais j’apprécie l’ironie, la satire, la dérision, et même le sarcasme. Autant d’outils d’un maniement délicat que peu savent utiliser ; tout un art.

    Ce qui faisait dire à un humoriste : « Il est facile de faire semblant d’être grave, mais il est impossible de faire semblant d’avoir de l’esprit ».

    Et cet autre qui disait : « je préfère cent fois la médisance des gens d’esprit à la circonspection des sots ». Sur ce site on n’a ni l’un, ni l’autre.

    Disons à tous ces énergumènes, faites-nous rire.

    • hunter hunter 20 mars 2019 11:31

      @Jason
      La vulgarité, c’est juste un niveau de langue, et notre langue en possède de nombreux.
      C’’est d’ailleurs un point très difficile à intégrer, quand on explique certaines notions à des apprenants anglo-saxons.
      Les niveaux de langues existent aussi en anglo-américain, mais ils sont plus marqués sociologiquement et faciles à identifier, alors qu’en français, c’est plus délicat.
      En tout cas c’est un ressenti assez commun aux locuteurs anglo-américains.
      A noter qu’en français moderne, je trouve que les subtilités s’effacent à ce propos, sans doute encore une influence subie.

      be seeing u.

      H/


    • Jason Jason 20 mars 2019 13:52

      @hunter

      Hello Hunter,

      Une subtilité que j’apprécie beaucoup chez les membres du parlement britannique ; lorsqu’on veut traiter quelqu’un de menteur on lui dit : « The honorable member XXX is very parcimonious with the truth ».

      Par ailleurs les niveaux de langue existent partout, et tant mieux. Mais on ne peut pas uiliser des mots injurieux ou bas à tous propos. L’élégance du langage est gratuite et ouverte à tous. Toutefois l’utiliser demande un effort. « Courtesy does’nt cost anything »

    • hunter hunter 20 mars 2019 14:12

      @Jason

      Oui tu as raison, mais tu sais, dans une époque où tout est économie, eh ben ça touche aussi le langage, la façon de s’exprimer !
      Donc on ne prend plus le temps d’apprendre des tournures, du vocabulaire...faut aller au plus vite.....d’où l’uniformité d’une langue qui s’appauvrit ; d’ailleurs, beaucoup d’universitaires british, se plaignent de l’abâtardissement de l’anglais, depuis qu’il est surtout devenu le « globish » popularisé par les merdias et les multinationales !

      En tant que locuteur français, on ressent ce phénomène aussi chez nous.
      quand j’entends des savants invités sur France Q qui ne peuvent faire autrement que des recours aux anglicismes, je tique, je tique.....

      Enfin, je sais que je suis d’un autre temps......

      Be seeing u.

      H/


  • Attilax Attilax 19 mars 2019 23:11

    Grossièreté ou vulgarité ?

    Ce n’est pas la même chose.

    La grossièreté c’est dire « bite, couille, merde ». Ça ne me gêne pas plus que ça, perso.

    La vulgarité, c’est savoir péter dans les ascenseurs sans faire de bruit. Et ça me dérange d’autant plus que je ne sais pas le faire. Je dois être trop grossier pour être vulgaire.

    Vulgus, vulgaris : commun.


    • hunter hunter 20 mars 2019 11:40

      @Attilax

      Attention aux flatulences en milieu clos camarade, car même si tu maîtrises bien le flux et évite le bruit, tu ne peux jamais maîtriser l’odeur qui peut t’identifier comme source !
      Pour travailler ton petit sphincter, entraîne-toi chez toi après avoir consommé une bonne soupe au chou, voire des haricots tarbais !
      Après, tu modules....comme la colonne d’air avec un instrument à vent ; tout est dans la colonne d’air.

      Et fais le dehors, pour éviter une asphyxie par gaz !

       smiley

      bonjour chez toi !

      H/


    • Attilax Attilax 20 mars 2019 13:56

      @hunter

      Merci pour tes précieux conseils, je commence l’entraînement dès aujourd’hui avec une modeste purée de pois chiches, classique mais très efficace. on sent chez toi le diététicien de qualité et le grand professionnel. Je compte interpréter la Marseillaise et l’Internationale d’ici une semaine, je vais faire un carton grâce à toi, dans la ligne 13 aux heures de pointe notamment. Comme quoi elle a raison l’auteure, les manières, ça compte !


    • Jason Jason 20 mars 2019 13:58

      @hunter

       Je ne peux résister à vous faire connaître ce bon mot de Voltaire :
      A une dame assise qui avait fait un pet retentissant et qui cherchait à en cacher le bruit en faisant bouger sa chaise : « Vous cherchez la rime Madame ? »

    • hunter hunter 20 mars 2019 14:04

      @Attilax
      Ah j’ai déclenché une vocation d’artiste, je suis ravi !
      N’oublie pas une petite soucoupe pour les pièces, parce que perso, si j’entends la Marseillaise et l’Internationale en flatulences majeures, là clair, je lâche carrément le bifton !
      Faut encourager les vrais artistes !
       smiley

      Au fait, pois chiches, très bons pour la colonne d’air aussi !

      Adishatz

      H/


    • hunter hunter 20 mars 2019 14:17

      @Jason

      Excellent ! je ne sais pas si tu te souviens de cette vieille série « Palace », l’épisode où Valérie Lemercier (personnage de « Lady Palace ») apprenait à ceux fréquentant l’établissement et soudain pris de flatulences, comment se comporter avec le code du lieu pour évacuer les gaz, de manière classe !

      Pas retrouvé la séquence sur utube sinon j’aurais mis l’url.

      Adishatz

      H/


  • L'Astronome L’Astronome 20 mars 2019 08:36

     

    Et que dire des politiciens qui eux-mêmes usent de vulgarité ?

     

    « Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes », (Montebourg s’adressant à J.-M. Ayrault). « C’est le Premier ministre et c’était une connerie. D’ailleurs, cette mesure n’était pas dans mon programme », a entre autres affirmé le locataire de l’Elysée ». Ou bien : « Mais j’aurais parfaitement compris que le président de la République m’engueule, et en plus nos relations le permettent", a ajouté le ministre [Castaner] ».

     

    Et les journalistes, donc : « L’Asie n’est pas encore une terre de football. Mais il se pourrait que ça le devienne rapidement, avec ce genre de conneries  » (chronique sport de Yahoo). « Il a beau être une gloire nationale, je lui chie à la gueule (…) Je t’emmerde, je te le dis tel que je le pense » (Chr Hondelatte, parlant de Dave).

     

    Je pourrais multiplier les exemples à l’infini. Tout cela pour montrer que la langue ne fait que suivre la tendance des gens, à quelque niveau qu’ils soient, à utiliser un nouveau français : le français néo-merdique en relation avec la vulgarité de leur esprit.

     


  • ZenZoe ZenZoe 20 mars 2019 10:16

    Les gens s’expriment comme ils le peuvent, avec les armes linguistiques qu’ils ont, l’important étant d’avoir vraiment quelque chose à dire et de se faire comprendre.

    L’auteur est une sombre bourge pleine de mépris et d’arrogance pour ses semblables. Au moins sa cousine Rosemar descend dans l’arène, quand l’auteur balance sa hargne et sa détestation des beaufs et se tire sans daigner répondre.

    PS : au moins l’auteur, ne faites pas de fautes quand vous donnez des leçons :

    >La vulgarité ne se limite pas au mots : c’est aux au pluriel !
    >ils ont à faire à une faiblesse : on dit ils ont affaire à...eh oui !
    >Il na rien d’édifiant : mettez au moins une apostrophe, na !

    Car en effet, moi qui suis sans doute boétienne, mes yeux sont offensés par tant de laissez-aller, c’est carrément... vulgaire !


  • cevennevive cevennevive 20 mars 2019 10:44

    Bonjour,

    Moi, je trouve « vulgaire » ceux qui traitent de « populistes » tous les gens qui ont quelque chose à dire, qui l’expriment, et qui sortent par leurs mots, leur pensée et leurs revendications, de la bien pensance politique et bourgeoise...

    Je ne supporte plus ce mot : « populiste » qui semble clore tous les débats.

    C’est une injure comme une autre. De même que « la gauche extrême » d’ailleurs.

    C’est plus facile de clore le bec avec juste un mot qu’avec une explication qui demande un peu de réflexion.

    Alors, si on répond par des gros mots (par exemple : je les emmerde tous, ou tous des cons) je comprends parfaitement la colère et l’indignation de ceux qui les profèrent.

    Donc votre raisonnement me semble faussé et empreint de « bien pensance » justement.

    Bien à vous.


  • hunter hunter 20 mars 2019 11:19

    Madame,

    vous constatez que visiblement, sur les RS, en italien comme en français, c’est de plus en plus vulgaire, grossier, etc...

    Je ne maîtrise pas assez l’italien pour me rendre compte de ces niveaux de langue.

    Par contre le français, merci, ça va.....

    Je vous conseille dans ce cas, de ne jamais vous promener sur certains fora en américain (si toutefois vous maîtrisez assez cette langue), parce qu’à côté, agoravox, c’est du pipi de chat !

    vous pourriez être choquée.

    En tant qu’auteur, enseignante et journaliste, comme vous définissent les quelques lignes sous votre nom, vous n’avez pas compris qu’après 35 ans de politiquement correct, de police de la pensée et de l’expression orale, l’internet et ses fora, c’est le retour du langage de la rue !

    Et bien entendu, de tout temps, ceux de la « haute » comme vous (ou tout au moins qui croient « en être »), les « happy fews », ont toujours été mal à l’aise face à la rue, la vraie, la vie réelle !

    C’est intéressant je trouve, car l’internet qu’on dit virtuel eh bien linguistiquement, il permet le retour du réel, que vous et vos « happy fews » ont essayé de détruire pendant des décennies !

    enfin pour l’instant........bientôt, les petits marquis de par le monde, vont mettre en place des algorithmes puissants, pour traquer la dissidence linguistique, et embastiller ses divulgateurs !

    Bah on s’en tape, on continuera dans le DW, jusqu’au jour où on reprendra la rue, la vraie, la vie réelle et on pourra dire ce qu’on veut, se foutre sur la gueule si on en a envie, se comporter comme se sont comportés nos ancêtres depuis des millénaires, avant que vos « social engineers » ne se mettent en tête de nous formater à leur guise  !

    Le process est en cours .

    Eh oui, vous et les « vôtres », vous êtes en train de perdre !

    soyez fair play, acceptez que vous avez échoué !

    Restez dans vos cercles de « happy fews », le peuple, c’est trop dur pour votre sensibilité « d’intellectuelle » visiblement.

    Il est toujours bon, dans tous domaines, de se connaître et de connaître et respecter ses limites.

    bonjour chez vous.

    H/


    • ZenZoe ZenZoe 20 mars 2019 11:29

      @hunter
      les « happy fews », ont toujours été mal à l’aise face à la rue, la vraie, la vie réelle !


      Les Happy Few sont morts de trouille, ils se demandent s’ils ne vont pas finir la tête sur une pique. Quand le peuple dit qu’il en a marre et vraiment marre et le fait savoir, en général ça finit comme ça. Et ce n’est pas faute d’avoir prévenu. Moi j’entends depuis longtemps ces mots « ça va péter ». Eh ben voilà, ça pète.


    • hunter hunter 20 mars 2019 11:34

      @ZenZoe

      Oui, mais leur gros problème, c’est qu’ils n’arrivent pas à comprendre pourquoi les gens rejettent leur système !

      Pour eux, il est parfait, il n’y a pas d’autres alternative ( the famous TINA...)....aussi pourquoi les « autres », n’en viennent-ils pas aussi à cette conclusion ?

      On appelle ça la « déconnexion d’avec le réel », je crois en langue moderne...

       smiley

      Adishatz

      H/


    • ZenZoe ZenZoe 20 mars 2019 12:05

      @hunter
      Tuut, tuut, tuut, ils savent pertinemment que le système est à bout de souffle car bien trop inégalitaire et spoliateur. Ils sont cultivés n’est-ce pas, ils ont entendu parler de cette terrible chose qu’on appelle « révolution », ils savent bien que quand on tire trop sur la corde elle casse, et ils en ont la chair de poule.


    • hunter hunter 20 mars 2019 12:17

      @ZenZoe

      Je n’en suis pas du tout persuadé, ZenZoe, vraiment pas !
      L’aveuglement de la raison, des capacités à analyser et déduire, existe.
      Leur système est devenu un dogme, une croyance, ils en sont les adeptes fervents et les prosélytes, et chacun sait que la Foi n’a pas besoin de réflexion !

      En plus, tu les dis cultivés, intelligents, etc......je dis non !
      Le niveau baisse de manière générale dans nos pays, et même parmi eux !

      Leurs ancêtres étaient affûtés, eux, sont dorénavant émoussés !

      Et c’est pourquoi ils vont tomber....c’est une question de temps et de sang, malheureusement.

      bonjour chez toi.

      H/


  • Ruut Ruut 20 mars 2019 14:21

    Le mauvais verbe, c’est le résultat de l’Américanisation imposé de notre belle Nation.

    Remercions pour ça nos Enseignants , nos Ministres de la Culture et nos Médiats.

    Remercions aussi nos Ministres et Présidents qui par leur compréhension des maux de nos compatriotes les traites avec autant de respect que les posts que vous dénoncez. Bel exemple en effet.


  • machin 20 mars 2019 16:19

    "Cette cuistrerie émane de personnes qui revendiquent plus de respect envers elles.

    "


    La cuistrerie n’a rien a voir avec la grossièreté ou la vulgarité.


    exemple :

    BHL est un cuistre. (ce de notoriété publique).

    Mais BHL n’est pas grossier, du moins, en en ce qui concerne son vocabulaire...

    .


  • tiptop 20 mars 2019 17:09

    Ça fait belle lurette que j’ai arrêté de discuter avec des gens qui ne se donnent même pas la peine de lire... Aujourd’hui, quelqu’un qui a un discours articulé et qui sait écrire sans faute d’orthographe est assimilé à l’élite. Partout la culture du clash et du clic s’immisce et c’est très inquiétant. La crédulité, la bêtise la plus crasse, si elle est likée, fait figure de « vérité ». Au secours !


    • hunter hunter 20 mars 2019 17:25

      @tiptop

      Je pense que l’auteur lit ce qu’on écrit, mais comme elle est de la « haute », et nous du bas, elle ne s’abaisse pas à nous répondre !

      On est ni journaliste ni enseignant ni auteur !

      Et même si on a une orthographe, une syntaxe et une grammaire irréprochables, elle va mettre ça sur le compte de notre correcteur orthographique !

       smiley

      bonjour chez vous

      H/


    • Xenozoid 20 mars 2019 17:33

      @hunter

      on peut se tromper une fois,mais pas tout le temps


  • Alexosaure 20 mars 2019 20:53

    Je ne connaissais pas ce concept de tourisme digital chez les pauvres.vu qu’on ne veut pas risquer une contagion de gâle ou autre peste,vu qu’on a peur de détruire ses nerfs olfactifs avec d’obscènes odeurs mais qu’on veut ressentir ce frisson du reporter de guerre,on va sur les sites Facebook de pauvres pour une étude poussée de la sociologie de ces gueux, une héroïne qui a tout piqué à apathie quoi !


  • Sparker Sparker 21 mars 2019 11:47

    Vous ne pouvez pas pointer les « mal éduqués » dans une société bourgeoise qui repose sur l’exploitation de ceux-ci.

    Certes chacun est libre de « s’auto-éduquer » après avoir pris conscience de ses failles en la matière mais ça relève de l’exception en général.

    Les « mal-éduqués » sont légion et la « grégarité » est leur force.

    Vous ne pouvez leur reprocher car tout est fait pour qu’ils existent en nombre validant la nécessité d’une élite éclairée sachante et savante car dite éduquée.

    Voyez le haut niveau de nos dirigeants actuels et dites moi de quelle éducation ils proviennent et si vous le voyez ainsi, leur degré d’obscénité cynique et perverse qui est bien plus grave car aux conséquences collectives que les railleries et autres insultes d’un populo qui n’a aucun pouvoir et n’en réclame pas d’autre que celui d’exister en tant que tel.

    N’ajoutez pas à leur condition déjà pas toujours reluisante le mépris de vos considérations à leur égards sinon vous prendrez un « cacatov » sur le groin.


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