mercredi 4 novembre 2009 - par AJA-4U

La consommation, vers un acte politique ?

« Vivre mieux que ses parents », acheter une maison, une voiture, des années de croissance économique continue et d’accumulation de biens façonnent un modèle de pensée, de société et de développement, je possède, je suis heureux et j’existe.

Dans un « Essai sur le besoin », Frédéric Pearson étudiant en communication et politique nous explique que « Dans le modèle de base, l’acte central est celui que le consommateur pose afin de combler un besoin. Or, dans une société industrielle, l’activité économique, dont le besoin est le moteur, nécessite une quantité énorme de ressources (humaines, naturelles et financières). La satisfaction d’un besoin engendre toute une série d’actions que le consommateur déclenche sans pouvoir en mesurer la portée. Il est l’étincelle déclenchant l’explosion. Accepter sa toute-puissance, c’est se contraindre à ramasser sans cesse les débris sociaux et environnementaux – les « coûts » dans le langage des économistes. »

 Bientôt Noël, entre tradition et hyperconsommation, les industriels nous mettent des images plein la tête, les vitrines brillent à grand coup de kilowatts et illuminent les yeux des consommateurs, beaucoup d’objets pour nous satisfaire, des pulsions de consommations quasi animales, beaucoup, de trop et de tout, dans les médias, les mêmes mots reviennent sans cesse comme un leitmotiv « croissance, consommation, pouvoir d’achat »

 Les « citoyens consommateurs », appelons les comme cela, après tout, on ne laisse pas son cerveau et son esprit critique à l’entrée des magasins, ne semblent pas forcés d’acheter tel ou tel biens, juste entraînés par le mouvement de fond, l’inertie d’un système achat-vente, la satisfaction des besoins et l’amassement de biens. Mais c’est pourtant cette frénésie planétaire d’équipement, modèle qui a été exporté à grand coup de séries TV qui génère par effet miroir, les productions intensives et leur cortège d’atteintes à l’environnement.

 Peut-on être à un bout de la chaîne « production transport consommation » sans être responsable de ce qui est en amont ? Comment acheter un bien sans regarder la manière dont il a été fabriqué ?

Que voulez-vous que je fasse contre les enjeux planétaires ? Ce n’est pas moi, petit consommateur, qui va faire bouger les choses !

 C’est pourtant notre « tout » mis bout à bout qui pose problème à l’échelle planétaire, déchets, énergie fossile, biens manufacturés, eau potable, électricité…
Tant que le consommateur se verra en tant qu’individu seul et non connecté aux autres, le système économique, sur les standards actuels de production et de consommation, a de beaux jours devant lui.

Consommez moins et mieux, troquez des services et des biens, acheter local, se poser la question du besoin et de l’envie et juste se sentir concerné par les enjeux.

Le meilleur bien reste celui que l’on ne consomme pas et donc que l’on ne produit pas.

 



25 réactions


  • Asp Explorer Asp Explorer 4 novembre 2009 13:08

    Oui, c’est bien joli, mais si j’ai envie de consommer, est-ce que j’ai le droit ?


    • kalon kalon 5 novembre 2009 02:05

      Auparavent, le client était roi mais de nous avoir transformé en « consommateurs » nous a enlevé ce plaisir régalien.
      Les « experts » en rentabilité ont, un jour, compris que ce qui coutait le plus chére dans une chaine économique étaient l’exigence de qualité recherchée par le client.
      De façon trés cartésienne, ils ont suprimé le client pour lui substitué le « consommateur » smiley


  • AJA-4U AJA-4U 4 novembre 2009 13:40

    Lol, bien sûr, mais que ça ne nous exempte pas de réfléchir en amont.

    Le respect des autres et de son environnement, soit on l’impose par la réglementation (genre sacs plastiques, interdiction des ampoules à incandescence, réglementation thermique...) soit par un changement des comportements lors de l’achat ou de l’utilisation des biens.
    Le volet « éducation et comportement » est au moins aussi important que le volet réglementaire.

    La loi s’impose aux gens, la sensibilisation et l’éducation à l’environnement propose.

    C’est l’ambiance générale du monde et son enrobage médiatique et qui pousse à la surconsommation qui est néfaste.

    85% de ce que l’on consomme en France est importé, et dans les 15% qui reste, le « Made in France », au moins la moitié est tronqué (car parfois il suffit que le produit est juste reçu un coup de peinture en France ou que l’assemblage se fasse en France pour qu’un produit soit estampillé « Made in France ».

    L’esprit critique ne s’impose pas aux gens, plus on sait, plus on est libre dans notre choix.


    • chips 4 novembre 2009 18:11

      Nous n’importons pas 95% de ce nous consommons dieu merci. Nous importons environs 14% de notre consomation lol


    • VivreDifferent VivreDifferent 5 novembre 2009 07:26

      Le problème des pourcentages, c’est qu’on ne sait souvent pas bien de quoi on parle. Quand on dit « 85% de ce que l’on consomme en France est importé », de quoi parle-t-on ? des biens uniquement, ou des services aussi ? en volume ou en valeur ? De la consommation des « consommateurs », ou de celle des entreprises aussi ?
      Qu’environ 85% des produits achetés en Supermarché soient importés, en volume voire même en valeur, cela me paraît cohérent comme chiffre. Ce qui n’empêche pas que le pourcentage en valeur de la consommation de biens et services du pays soit de 14% seulement. (je n’ai pas vérifié, mais ça ne m’étonnerait pas non plus, vu notamment le poids des services dans l’économie)

      Cela dit, d’un point de vue écologique, qu’est-ce qui a le plus d’impact ? Il me semble que c’est le volume des marchandises plus que leur valeur qui importe (même s’il y a certainement un degré de corrélation entre la valeur marchande et le coût écologique d’un produit), et les biens plus que les services (par nature plus immatériels)

      Tout ça pour dire que les pourcentages sont des données intéressantes, mais bien souvent plus complexes à exploiter qu’il n’y paraît.


  • PtitLudo PtitLudo 4 novembre 2009 17:16

    Tant que l’on ne paiera pas les marchandises à leur vrai prix : ressources pillées, main d’oeuvre exploitée, pollutions diverses engendrées (manufacture, transport, destruction), recyclage, etc ..., il n’y a guère d’espoir de changement des mentalités malheureusement.

    Autant essayer de convaincre un éléphant de ne rien casser dans un magasin de porcelaine.


    • chips 4 novembre 2009 18:14

      Les consommateurs achètent les produits qui leur sont proposés, en quoi ont -ils le choix ?

      Attention aussi avec les produits bios qui s’avèrent plus dangereux que les produits traités. La mortalité par intoxication alimentaire a baissé dans des proportions énormes pourquoi à votre avis ?


    • PtitLudo PtitLudo 5 novembre 2009 10:03

      C’est bien pour ça que ce serai tout un système un revoir. Mais les intérêts en jeu sont tellement énormes (notamment les intermédiaires qui se goinfrent sur la bête) qu’on peut toujours rêver, et je vous rejoins sur le fait que tant qu’il n’y a rien d’autre on fait avec ...


    • AJA-4U AJA-4U 5 novembre 2009 10:38

      Et bien il faut aller chercher d’autres choix de consommation. Tu as souvent le choix entre grande surface et commerçants. Choisis les commerçants. C’est plus cher chez eux ? consomme moins.
      Quant au produit bio qui sont plus dangereux que les autres ?pour la santé humaine ? pour l’environnement, les sols, l’eau ? je ne peux lutter contre une info bien documentée.
      En tout cas, avec ce principe, les marchands de pesticides et d’engrais ont encore de beaux jours devant eux.
      Si tu penses réellement ce que tu dis, consomme un maximum de produits issus de l’agriculture, comment on dis déjà ? chimique, intensive ? ah non, on dis « conventionnelle », c’est plus joli.


    • Politeia 5 novembre 2009 11:46

      @PtiLudo

      "Tant que l’on ne paiera pas les marchandises à leur vrai prix : ressources pillées, main d’oeuvre exploitée, pollutions diverses engendrées (manufacture, transport, destruction), recyclage, etc ..., il n’y a guère d’espoir de changement des mentalités malheureusement.« 

      Vous avez tous juste. Mais comment faire ? Les consommateurs pourraient changer tous ça mais ils préfèrent largement fermer les yeux. Il n’y a que le législateur qui le peux. Mais il n’y aura jamais un seul politique qui osera présenter ça. Et même si il y en avait un, qu’elle chance aurait-il d’être élu ? Les consommateurs sont également électeurs, et regardez sur quoi Sarko à gagné les dernières élections... l’augmentation du pouvoir d’achat. Non, pour moi il n’y a pas d’issue.

      @chips

       »Les consommateurs achètent les produits qui leur sont proposés, en quoi ont -ils le choix ?« 

      Incroyable de lire ça. A croire qu’on vous a oblige à acheter. Si vous êtes pas capable de savoir ce que vous voulez qui le peux à votre place ?

       »Attention aussi avec les produits bios qui s’avèrent plus dangereux que les produits traités. La mortalité par intoxication alimentaire a baissé dans des proportions énormes pourquoi à votre avis ?"

      A mon avis parce que les normes d’hygiène dans les abattoirs et les laiteries ont considérablement évolué. Le bio ou pas n’a rien avoir la dedans.


    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 11 novembre 2009 14:05

      En quelque sorte, nous payons déjà les marchandises à leur vrai prix. Mais la duperie provient du fait qu’en tant que consommateurs, nous obtenons ces produits de consommation au rabais - ce qui nous pousse « naturellement » vers le moins coûteux (pas le moins cher) - ; une partie de la différence avec le prix réel nous est facturée en tant que contribuables - et là, nous n’avons aucune liberté de choix - sous forme par exemple de subventions déguisées ou non. Enfin, ce sont les pays pauvres qui ont l’amabilité de compléter l’addition, et c’est là aussi l’une des prises de conscience nécessaires auxquelles appelle l’auteur de l’article : aucun acte d’achat n’est anodin, il participe à un pillage néo-colonialiste, au soutien d’un système économique que nous sommes en même temps capables de dénoncer en paroles. Il est temps d’en finir avec cette schizophrénie. Regardons enfin nos mains sales si nous voulons un jour avoir le courage de les laver.
      Mais je ne nous en crois plus en général capables : nous préférons pour la plupart fermer les yeux plutôt que regarder notre image.
      Un résumé de mon sentiment : écoeuré.


  • Croa Croa 4 novembre 2009 18:45

    « Tant que l’on ne paiera pas les marchandises à leur vrai prix... » nous gaspillerons, c’est évident !

    En plus, certains appareils ne sont plus réparables car ils ne sont plus démontables ! Faire durer n’est donc parfois même plus un choix possible smiley

    Il n’y a que la règlementation (standards, marges, droits d’import) qui pourrait nous sortir de là afin de produire localement des marchandises réparables. Ce serait évidemment plus cher au départ mais comme on gagnerait en durée de vie ce serait pareil ! D’ailleurs à l’époque où les jeunes ménages devaient prendre un lourd crédit pour se procurer une machine à laver nous n’étions pas plus malheureux !


    • kalon kalon 5 novembre 2009 02:10

      la plupart des objets à composante électronique sont programmés pour tomber en panne quelques mois aprés la fin du temps légal de garantie.
      Tout comme les « rafales » vendus aux pays momentannément « amis » !


    • Croa Croa 5 novembre 2009 08:55

      « programmés » est exagéré. Disons qu’ils sont calculés pour tenir la garantie.

      Corcernant le matériel aéronautique c’est différent. La durée de vie des composants est règlementée. Mais ce matériel se répare et peut donc durer très longtemps. Ils constituent donc une exception par rapport à la tendance générale.


  • perlseb 4 novembre 2009 20:07

    Pour arriver à être responsable, il faut remettre en cause cette société de consommation dans son ensemble.

    Consommer moins, il le faut mais cela crée du chômage quelque part dans notre société, alors il faut accompagner cette moins-consommation par un moins-travail. Oui, il faut développer le temps partiel, voire arrêter de travailler pour ceux qui ont les moyens. C’est un acte solidaire pour les chômeurs.

    Mais on en est loin. Maintenant les couples travaillent à 2 et n’ont aucun scrupule de le faire : ils se disent que c’est une sécurité. En fait, nous avons suffisamment d’emplois décents pour tous les foyers mais l’individualisme est bien trop prononcé. Dans une société aussi individualiste, la seule chose que l’on peut imaginer est de rémunérer les gens qui ne consomment pas pour leur bon geste de non-consommation ! Assez difficile à mettre en place, en effet, et pas vraiment la politique des industriels...


    • Politeia 5 novembre 2009 11:56

      J’en arrive à la même conclusion. On est dans l’impasse. Seul la raréfaction des ressources changera la donne.


    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 11 novembre 2009 14:13

      « Maintenant les couples travaillent à 2 et n’ont aucun scrupule de le faire : ils se disent que c’est une sécurité. » L’étape suivante, ce sera faire travailler aussi ses enfants. Bonjour le progrès social. Mais en fait nous n’en sommes pas loin : quand des ménages japonais ont contracté des emprunts immobiliers sur plusieurs générations, qu’ont-ils fait d’autre ? Dans un contexte un peu différent, François Béranger chantait « on a pressé le citron on peut jeter la peau ».


    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 11 novembre 2009 14:35

      Pénurie, que ton règne arrive !


  • Annie 4 novembre 2009 21:20

    Vous oubliez de dire que pour la majorité des besoins, ce ne sont pas des besoins. Les besoins sont créés de toute pièce par les vendeurs de rêve, qui vous font croire qu’aujourd’hui, il faut avoir ceci ou cela pour être heureux. Les consommateurs ne sont pas stupides ou indifférents comme vous voudriez le faire croire, mais seulement réceptifs à des messages fabriqués sur mesure pour l’entuber et face auquel il se trouve relativement démuni. Le consommateur n’a seulement un choix que s’il se trouve sur un terrain d’égalité. Ce qui n’est vraiment pas le cas. Il ne suffit pas de parler de la satisfaction d’un besoin, mais de définir ce que constitue un besoin. Et ensuite on pourra parler de la consommation, et de la responsabilité du consommateur.


    • AJA-4U AJA-4U 5 novembre 2009 10:03

      Crées de toute pièce par la publicité ou issu d’une pulsion naturelle, un besoin reste un besoin, après on peut séparer les besoins essentiels de la vie au superflu mais la limite entre les 2 varie d’un individu à l’autre.
      Certaines personnes n’ont besoin que de nourriture, d’autres n’envisage pas un mois sans acheter 100€ de fringue ou autre. Le besoin est-il crée ou inné ?

      Les consommateurs ne sont pas stupides ou indifférents comme vous voudriez le faire croire, mais seulement réceptifs à des messages fabriqués sur mesure pour l’entuber et face auquel il se trouve relativement démuni.

      Je n’ai pas exactement dis ça, j’en suis un de consommateur aussi. Par contre, la faiblesse devant un message publicitaire où on va t’expliquer que tu vas plaire aux filles avec le nouveau déo où qu’avec cette voiture, tu seras heureux, il ne faut jamais croire quelqu’un qui a quelque chose à vendre.
      Par contre, non, il n’est pas démuni, nous ne sommes pas esclaves du paradis de la consommation, de ces images que TF1 vend si chères à la mi-temps du foot, l’esprit critique ne s’impose pas, c’est de l’éducation à l’environnement et à la consommation qu’il manque peut-être.
      On en revient au même débat, on éduque (ça prend du temps mais c’est efficace) ou on interdit / on réglemente (ça va plus vite, au début ça grogne mais bon ça finit par passer)

      Le consommateur n’a seulement un choix que s’il se trouve sur un terrain d’égalité
      Égalité par rapport à quoi ? par rapport au nombre de produits de même catégorie que tu peux acheter ? par rapport au pouvoir d’achat ? par rapport à cette envie irrésistible que l’on a de consommer ce gâteau depuis la pub d’hier soir ?

      Actuellement, quand on est dans un magasin et qu’on n’a pas le choix du produit (le pays d’origine pour un jean par exemple, pour une veste, pour une télé, un ordi....), par défaut, on l’achète et tant pis pour ce qu’est ce produit, de toute façon, je n’ai pas le choix, il m’en faut un.
      Et si, on définit réellement ce qu’est un besoin, je suis sûr qu’on peut se passer de beaucoup de produits ou attendre d’autres ocacsions pour se les procurer (en ressourceries par exemple).

      Nos besoins doivent-ils tous être comblés ?


    • Politeia 5 novembre 2009 11:52

      Les consommateurs ne sont pas stupides ou indifférents comme vous voudriez le faire croire, mais seulement réceptifs à des messages fabriqués sur mesure pour l’entuber et face auquel il se trouve relativement démuni.

      Justement, j’appelle ça de la stupidité. Démuni de quoi ? A moins de ne pas avoir de cerveau ils ne sont absolument pas démunis.

      « Il ne suffit pas de parler de la satisfaction d’un besoin, mais de définir ce que constitue un besoin »

      Tous à fait. Mais qui mieux que le consommateur peux savoir de ce qu’il à besoin ? Vous vous mordez la queue !


  • AJA-4U AJA-4U 5 novembre 2009 09:44

    Effectivement, le chiffre que j’avais vu et qui a été repris d’ailleurs dans un JT, c’était qu’en moyenne dans les supermarchés français, 80 à 85% des produits achetés (biens matériels) n’étaient pas fabriqués en France. La plupart était néanmoins fabriqué en Europe (CEE) puis importés par les gigantesques plates-formes de la région parisienne, mais du point de vue social et environnemental, c’est pas beaucoup mieux.
    Si on y intègre les services, ce pourcentage baisse mécaniquement. Heureusement que pour un service, généralement, la distance augmente le coût (quoique les plate-formes d’appels, assistance téléphonique...).
    Après je suis pas franco-français à ce point là, c’est-à-dire que lorsqu’on habite dans le nord-est de la France, il vaut parfois mieux que le produit ai été fabriqué en Allemagne plutôt qu’autour de Marseille, d’un point de vue environnemental.
    L’idée globale de tout ça est de demander une info complète sur les produits et leurs emballages, afin que l’intelligence de notre consommateur puisse s’exercer.


  • denis84 5 novembre 2009 11:41

    Le besoin et l’envie ,une des clefs du probleme
    De quoi avons nous REELLEMENT besoin,et qu’est ce qui nous fait envie !!
    C’est là qu’on mesure la valeur ajoutée (?) de la pub,et de la « pression » de la société en général

    Apres ,chacun peut,à son modeste niveau,interférer sur le « système » ,en commençant par ses proches
    Mes gosses n’ont jamais été privés de jouets « mode »,electroniques et autres
    Mais les seuls dont ils ne se sont jamais séparés,et qu’ils conservent encore pieusement à 21 et 25 ans sont une petite niche pour chien en peluche,un petit camion et deux petits bateaux façonnes en bois par mes soins.
    Valeur marchande zéro,grande valeur pourtant pour eux

    Etonni , na ?


  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 11 novembre 2009 13:45

    Qui a encore le courage de se servir de son propre entendement, alors que des idées prêtes à consommer sont en vente libre ? A l’heure du choix - Consomme ou Révolte-toi - dans le premier camp nous ne faisons malheureusement pas le poids. Pessimiste ? Oui, totalement et définitivement. Paradoxalement, tout bien pesé seule une catastrophe pourra nous sauver...


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