La haute trahison de Hollande
La France n’est plus. C’est en substance ce que François Hollande nous a annoncé hier dans son discours.
France 481 - 2013
Ce funeste 25 mars 2013 de sa propre initiative, sans en avoir jamais reçu mandat, sans avoir consulté ni le peuple ni ses représentants, sans la pompe ni l’apparat d’un Vercingétorix rendant les armes, François Hollande est allé à Bruxelles déposer ce qui reste de la souveraineté de la France aux pieds des bureaucrates non élus, Barroso et Van Rompuy.
Cat c’est bien de cela qu’il s’agit. Car derrière ce délicat euphémisme de Gouvernance Economique Européenne, c’est l’état fédéral européen qui a été acté lors du sommet de Bruxelles. Car, soyons sérieux. Un gouvernement économique, c’est un gouvernement tout court. Tout est économique, rien ne se fait sans décision économique.
D’ailleurs, le but fédéral est maintenant ouvertement revendiqué par le président.
Bientôt la France n’aura pas plus d’existence en tant que Nation que le Dakota ou le Wyoming.
Ne nous trompons pas, si cette capitulation de la souveraineté se fait sans aucun bruit, c’est que l’ensemble des acteurs politiques et médiatique l’approuvent. François Fillon ce matin à France Inter en revendiquait même la paternité, accusant même Hollande de n’y s’être pas plié assez vite !
En d’autres temps, on entendrait des cris d’indignation, des accusation de haute trahison, des bruits de bottes et des foules en colère.
Comment en est on arrivé à cette apathie et cette indifférence absolue ?
La stratégie des petits pas.
C’est une longue histoire et cette capitulation a été longuement voulue et préparée. En juin 1939, en pleine débâcle, Jean Monnet croit que l’heure est déjà venue : il propose l’union de la France à la Grande Bretagne, c’est à dire son annexion, étant donné la situation du pays. Mais l’Union Franco-britannique ne se fait pas. Paul Reynaud démissionne de la présidence et Philipe Pétain signe la capitulation.
Mais ce n’est pas la seule tentative. En 1956, après la crise de Suez, Guy Mollet, alors président, propose une union similaire d’union avec la Grande Bretagne. Le premier ministre Antony Eden refuse et le projet reste secret jusqu’à qu’il soir révélé par la BBC en 2007.
Des documents de l’administration américaine récemment déclassifiés ont montré que la création d’une Europe fédérale est un projet promu et organisé secrètement par les USA et la Grande-Bretagne, notamment en stipendiant les « pères de l’Europe » tout au long du processus d’intégration.
Sur la photo : Jean Monnet, John Foster Dulles, Kirk Spieremburg, Dwight D. Eisenhower, David Bruce, Franz Etzel, William Rand à la maison blanche.
Les promoteurs de cette dissolution de la France ont compris avec ces échecs qu’il n’est pas possible d’exploiter des désastres stratégiques pour parvenir à cette fin. La méthode adoptée pour y parvenir fut ce que Monnet appellera « la stratégie des petits pas » et la contrainte économique.
Aujourd’hui, après avoir transféré la souveraineté de fa France petit bout par petit bout, la crise économique est mise en avant pour justifier la capitulation complète à laquelle les crises politiques et militaires n’avaient pas pu contraindre le pays.
Les masques tombent
Pour être honnête la presse n’est pas unanimement silencieuse. Jean Gabriel Fedet, du Nouvel Observateur, semble choqué par ces propos tenus hier par Hollande :
« Le risque de l’Europe » a dit Hollande « n’est pas de passer de droite à gauche, mais de voir le choix national primer sur l’intérêt national ».
« On se pince » écrit Fedet, « mais dans le propos liminaire à sa conférence de presse, il l’a bel et bien dit : l’intégration européenne a une valeur supérieure aux orientations politiques nationales. »
Et de s’étonner que le référendum de 2005 n’ai pas rendu Hollande plus timoré.
Pourquoi le serait-il ? N’a-t-il pas soutenu, avec les députés et sénateurs socialistes l’adoption en force de ce même traité rejeté par les Français en 2001 ?
Dès lors la trahison par les européistes de la volonté populaire n’était-elle pas flagrante ?
Hollande avait-il protesté quand le président Sarkozy a déclaré dans son style particulier « On ira ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer. Car à travers le monde les forces au service du changement sont considérablement plus fortes que les conservatismes et les immobilismes. »
Le changement c’est maintenant.
Non, il n'a pas protesté, et pour cause, Hollande fait partie de ceux qui se sont rangés « au service du changement » dont parlait Sarkozy.
Aussi tous les commentateurs qui s’étonnent de l’absence de volonté et de dynamique nationale de la présidence Hollande écoutent ce que disent les politiciens et changent enfin leur paradigme obsolète : Il n’y a pas de politique nationale dynamique parce que le but est de permettre l’émergence d’une politique fédérale forte. Et pour la faire accepter au peuple il faut que l’Europe fédérale paraisse être la solution pour nous sortir de l’ornière dans laquelle la trahison des intérêts nationaux nous laisse nous enfoncer.
C’est d’ailleurs ce leitmotiv défaitiste que notre président nous ressasse sans vergogne : La France ne peut rien, la solution c’est de capituler notre souveraineté à l’Europe.
Mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part d’un président qui, sur sa photo officielle pose devant le drapeau hollandais ?
http://www.europe1.fr/Politique/Le-drapeau-de-Hollande-trop-hollandais-1123433/
Il y a des signes qui sont prémonitoires.
Mauvaise augure.
Le projet fédéralise ira jusqu'à son terme, n'en doutoins pas. Les moyens utilisés, le détournement des élites, la tromperie des masses, l'asservissement économique et l'agendat secret sont des armes d'une efficacité redoutable contre lesquelles l'honeteté intellectuelle, la droiture et l'engagement citoyen n'ont que peu de prise.
Mais ce projet politique construit sournoisement au profit d'une poignée de ploutocrates et contre la volonté populaire, confisquant la démocratie et ignorant la séparation des pouvoirs, imposant la misère et la concurence forcenée ne pourra pas s'installer durablement car il ne saura conserver durablement la faveur des opinions.
Certes, on nous jetera de la poudre aux yeux, sans doute quelques agitateurs profesionnels à la Cohn Bendit jouerons les Danton lors d'une assemblée constituante européenne pour nous faire croire à un retour à la démocratie.
Sans doute le cartel bancaire réinjectera des liquidités dans le système pour nous convaincre que l'austérité et l'ultra libéralisme finissent par payer.
Mais ce systeme est fondamentalement basé sur le vice et non la vertue.
Un monde satanique
C'est pourquoi il s'évertue à démolir les repères ethiques des gens et leur capacité à raisonner, par l'abrutissement de masse, la révolution des moeurs, l'éclatement de la cellule familliale, la marchandisation de l'humain, le brevetage du vivant, le melting pot et la guerre interventionniste.
Cette dégénérésence rencontre déjà une prise de consience et une opposition qui va croissante.
Le caractère anti-démocratique du processus européen est évident pour tous.
Les promesse de lendemains qui chantent de l'Euro et du libéralisme sont démenties par la réalité.
Le projet Européen lui même révèle maintenant qu'il n'est qu'une pièce dans un engrenage plus vaste encore qui sera mis en place dès 2015 avec le grand marché transatlantique.
Le calendrier s'accelère.
Fin du légalisme.
Le légalisme des mondialistes a disparu avec l'affaire du vol des comptes Chypriotes.
Hollande sort maintenant des rails et se permet de transférer la souveraineté à l'UE sans consulter personne.
Sur le plan international, Fabius veut armer des "rebelles Syriens", qui se livrent à des actes barbares innomables (exécutions sommaires décapitations, cannibalisme et autres actes irregardables) dont les vidéos horrifiantes circulent sur le net et montrent le véritable visage de "l'ingérence humanitaire".
ATTENTION VIDEO CONTENANT DES SCENES EXTREMEMENT CHOQUANTES
La fin des illusions
L'illusion ne tiens plus et les opinions ne soutiennent plus leurs élites.
Hollandréou, déjà au plus bas, est autant grillé que Sarkozy.
Le système représentatif des partis ne sert plus qu'à etouffer la contestation.
Si un gouvernement européen fédéral ne prend pas vite le relais, l'UMP et le PS devront bientôt -comme c'est le cas en Grèce- monter une coalition pour garder le pouvoir et continuer à nous imposer les "memorendums" de Bruxelles.
La Grèce vit au rythme des grèves générales et des émeutes.
Mais si on peut protéger le parlement grec avec la milice privée Brack Water il n'en va pas de même avec la population française.
Attendons nous donc à une accélération de la mise en place d'un état fédéral policier, inquisiteur et autoritaire.
Il est déjà en route.