mercredi 23 septembre 2009 - par Moristovari

Le conspirationnisme : aperçu d’un phénomène contemporain

Le déclin d’une civilisation se mesure à la contestation qu’elle produit. Phénomène contestataire original, le conspirationnisme se veut moins acteur que théoricien, moins dynamiteur que déconstructeur. Spécialiste des murs creux et des chausses-trappes – au point d’imaginer des réseaux de galeries souterrains – le conspirationnisme possède, sinon une cohésion humaine, une cohérence idéologique.

Le concept de complot désigne généralement un nombre restreints de personnes auteurs d’actions dissimulées favorisant leur intérêt personnel. Du point de vue historique, il existe deux visions du complot, une ancienne et une moderne. Ancienne dans un aspect "complot pour l’obtention du pouvoir", moderne dans un aspect "complot pour le maintien d’un secret". Ce dernier aspect, celui qui nous intéresse, à fait son essor depuis une quarantaine d’années et est aujourd’hui dominant. Dates majeurs du phénomène, les plus célèbres théories du complots sont respectivement celles de l’assassinat de Kennedy (1963), de Roswell (évènement en 1947 mais affaire devenue populaire vers 1980) et des attentats du 11 septembre 2001.

A l’heure de la rationalité scientifique et de l’information à grande échelle, la connaissance a tant rongé l’inconnu que celui-ci n’offre plus qu’un maigre support à l’imaginaire. L’imaginaire n’a cependant pas disparu. L’imaginaire, cette capacité de la pensée humaine à former des connaissances nouvelles à partir d’anciennes, est naturel et indéfectible. Guidé par la logique, l’imaginaire à permis à l’Homme de fonder des sciences de plus en plus complexes. Laissé à lui-même, l’imaginaire est capable de tout, du sublime jusqu’à l’étrange. Ainsi : art, religions ou superstitions. Quand le monde n’était qu’un vaste ensemble d’inconnus, l’imaginaire irrationnel créait à loisirs farfadets, sorcières et loups-garous. Ce temps-là est révolu. Aujourd’hui, on forme les pensées sur un même moule, celui de la logique. La croyance du père noël se perd de plus en plus tôt. Et pourtant, même chez les individus les plus blasés, l’imaginaire subsiste, l’imaginaire résiste.

Selon Taguieff, le conspirationnisme moderne serait une conséquence du désenchantement du monde : les frontières de l’inconnu reculent mais la connaissance n’apporte guère ce plaisir enfantin dans lequel peur et merveilleux se mélangent. La psychologie l’a révélé, l’enfance détermine l’adulte et l’adulte recherche souvent des ressentis de jeunesse. Encore dénué de logique pure, l’enfant peut croire à tout, depuis le père noël jusqu’au monstre sous le lit. Pris dans les mailles de la logique, l’adulte ne retrouve ce plaisir particulier, cette excitation, que par l’acceptation d’autres modes de pensées tels la spiritualité ou le conspirationnisme. La spiritualité veut que l’entière vérité n’est pas accessible par la seule logique, le conspirationnisme veut qu’une logique peut en cacher une autre - et que la logique cachée est souvent la vraie. Dès lors, le conspirationniste se retrouve comme aux temps de son enfance : le monde est un vaste ensemble d’inconnues, de vérités cachés. Au cœur de cette vision du monde, la croyance en la falsification du vrai. Cette falsification du vrai est évidemment l’œuvre des hommes, de certains hommes : conspirationnisme et spiritualité ne se mélangent pas facilement (notable exception : l’ésotérisme).

L’essor du conspirationnisme moderne doit beaucoup au contexte, à l’époque et ses constituantes : démocratie, capitalisme et mass-médias. La "langue de bois", ce jeu du non-dire, a depuis longtemps quitté la sphère politique pour envahir l’économie et les médias. Les opinions tranchées et virulentes courantes dans l’après-guerre jusqu’au années 70 ont progressivement fait place à un conditionnel et un euphémisme de bon aloi. Les professionnels de la communication font fortune. Dans ce contexte ou l’apparence joue un si grand rôle et fait l’objet de mille précautions, un autre fait est notable, celui de l’utilisation délibéré des comportements humains prévisibles, inconscients ou involontaires. Pour vendre des biens de consommations, la publicité n’hésite plus à faire appel au plus bas instincts : sexe et mort. Au fil des générations, la démagogie s’est ciselée à mesure qu’elle fit ses preuves, principalement dans le domaine politique ou s’enseigne cette rhétorique simple mais désormais unique de l’espoir et du pathos.

Le début des années 70 marqua sans doute un tournant pour la pensée conspirationniste. Cette époque fut fertile en scandale et en révélation. Si l’on retient surtout le watergate américain, on peut noter en France l’affaire Aranda, de la garantie foncière, des abattoirs de la villette, l’inculpation du ministre Chaban-Delmas à propos d’impôts... Corruptions, escroqueries plus qu’il n’en faut relayés par une presse et une télévision installée comprenant rapidement le gain réalisable par le scandale. Au niveau populaire ce fut la fin d’une certaine confiance, d’une certaine innocence vis-à-vis du monde. La misère et les situations amorales existèrent de tout temps mais jamais dans l’histoire la population n’en fut autant informé. Progressivement, au fil des décennies, des principes de précautions s’installèrent. On craint ainsi de sortir le soir même dans les contrée les plus tranquilles, on interdit aux enfants de parler aux inconnus, on devient suspicieux à l’égard de tout. La confiance, principal principe des rapports sociaux, perdit lentement de sa valeur et cette dégradation marqua le tournant d’une époque vers l’individualisme.

Ce contexte où l’apparence prédomine et ou la connaissance comportementale est détournée vers de basses fins, où une presse à scandale alimente par trop d’excès les sentiments asociaux, ce contexte fut le terreau parfait pour l’essor du conspirationnisme, cette forme spécifique du doute libérée du rasoir d’Occam à la recherche de complots de toute sortes. Phénomène en opposition avec un monde hypocrite et répressif appliquant une éthique pragmatique démoralisé, le conspirationnisme est une attitude spéculative préférant la complexité à l’évidence et recherchant, via la vérité, la justice. D’où son influence parmi tous les milieux contestataires, quels qu’ils soient.



106 réactions


  • manusan 23 septembre 2009 10:44

    Le déclin d’une civilisation se mesure à la contestation qu’elle produit.

    c’est plutôt le contraire je crois, la contestation amène justement vers la remise en cause. regardez la renaissance, les lumières, ect ... que de siècles contestataires en occident depuis 5 siècles. C’est bien la paresse qui a condamné les romains et les grecs. Si les citoyens contestent c’est parce qu’ils cherchent la vérité et c’est plutôt une bonne chose à la base.


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 13:16

      Caricaturalement : une civilisation, c’est un ensemble de valeurs. La contestation remet en cause ces valeurs. La contestation affaiblit une civilisation.


    • Gazi BORAT 23 septembre 2009 13:21

      Certaines civilisations ne méritent-elles pas d’être affaiblies ?

      Ou l’ordre établi, quel qu’il soit, doit-il toujours être défendu ?

      gAZi bORAt


    • ZEN ZEN 23 septembre 2009 13:26

      Et sur la valeur de ces valeurs.. ?
      Qu’en pense Nietzsche ?


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 13:45

      Amusant, les questions « par oui ou par non » ou la morale empêche toute alternative. On dirait du journalisme.


    • Gazi BORAT 23 septembre 2009 13:53

      Amusant, ces réponses qui n’en sont pas..

      On dirait un fil de « journalisme citoyen »..

      gAZi bORAt


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 septembre 2009 17:43

      @l’auteur : 


      Manusan a raison. Taize Eilée vous donne sur ce site aujourd’hui un exemple concret de ce qu’une société doit non seulement tolérer, mais encourager. Notre civilisation est en déclin, c’est évident. mais pas parce qu’elle conteste, parce qu’elle est contestable et n’a pas accepté d’être contestée. 

      Parce que les valeurs, même éternelle, doivent s’incarner et vivre avec ceux qu’elles doivent guider. Quand elles ne le font pas, elles deviennent sans pertinence et sont supplantées par des modèles plus conviviaux. 

      L’avortement est l’exemple parfait d’une abomination qui est devenue acceptée, parce qu’on a refusé de donner droit de cité à la liberté sexuelle et à la contraception, pour tenter de préserver la vision patriarcale du couple et de la famille. Un modele qui n’était pas un but mais un moyen.

      Notre civilisation est a mourir, parce qu’elle s’est mise au service d’une classe sociale qui a cessé de constituer une majorité effective et qui a choisi de se fermer à toute critique et de laisser sombrer le navire plutôt que de céder sa place au gouvernail.



      Pierre JC Allard

    • Arcane 23 septembre 2009 20:40


      A Pierre JC Allard,

      Etant donne le sujet de l’article, reussir a ecrire « L’avortement est l’exemple parfait d’une abomination qui est devenue acceptee (..) »  smiley  est abo minable ...


  • Echo Echo 23 septembre 2009 10:46

    Et si le conspirationnisme n’était qu’une forme de défense contre une propagande de plus en plus grossière ?


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 12:38

      « Phénomène en opposition avec un monde hypocrite et répressif »


    • Echo Echo 23 septembre 2009 13:13

      On est bien d’accord que le conspirationnisme ne s’est pas créé tout seul.

      La vraie question est de savoir s’il est légitime de le dénigrer sans oser combattre ce qui en est la source ?

      Quand une civilisation est malade, elle finit toujours par accuser certains de ses acteurs de propager le mal qu’elle leur a, elle-même, inoculé.

      Arrêtons les mensonges et la propagande pour que ce néologisme n’ait pas le temps de faire son entrée dans le dictionnaire.


    • Gazi BORAT 23 septembre 2009 13:54

      Le monde fut-il un jour franc et laxiste ?

      gAZi bORAt


    • chab 23 septembre 2009 14:14

      On peut lui donner ce sens... En revanche, ce mot est actuellement connoté de manière fortement péjorative.

      Il existe une méthode qui permet d’accéder à la connaissance appelée méthode scientifique, elle-même ayant été sujette à différentes attaques malgré son efficacité avérée.

      Pour éviter toute confusion, je préfère généralement parler de pensée critique qui a, encore aujourd’hui, la qualité de ne pas être connotée. Elle permet de pratiquer l’auto-défense intellectuelle à chaque instant.


  • verbre verbre 23 septembre 2009 11:21

    Moi je dirais simplement que de moins en moins d’êtres sont naïfs. Ce n’est pas voir des complots que de s’apercevoir qu’on nous ment (par omission, par bêtise, par intérêt, ou pour tout autre raison).

    Nous revendiquons la lumière, dans un monde devenu opaque et sombre (imbécile).

  • Alpo47 Alpo47 23 septembre 2009 11:40

    D’abord, « conspirationnisme », c’est un mot qui se veut désobligeant, utilisé dans le but de discréditer ses opposants. La technique est vieille comme le monde, et de plus en plus utilisée actuellement, avec la « novlangue ».
    L’auteur va dans ce sens.

    Pour le reste, on peut effectivement accepter comme toujours certain et acquis les affirmations de nos responsables, notamment politiques. On a également le choix de douter et réfléchir. Ils nous ont si souvent menti. A ce constat, on peut ajouter la raison d’Etat qui veut que tout ne soit pas toujours bon à publier.

    Le psychologue-chercheur S.Milgram a démontré le degré d’obéissance d’une effarante quantité d’entre nous, à « l’autorité » . Cette incapacité à remettre en cause et décider soi même de beaucoup trop de nos concitoyens, est, d’abord tragique, et surtout l’outil de manipulation sur lequel s’appuient les dirigeants.

    Suis je conspirationniste ?
    J’essaie surtout de penser par moi-même. Parfois avec bonheur et parfois de manière erronée. N’est ce pas cela, la Vie ?


    • amipb amipb 23 septembre 2009 12:22

      Tout à fait vrai, le « conspirationnisme » n’existe que dans l’esprit de ceux qui le traquent, sans jamais comprendre qu’il y a, avant tout, doute et recherche.

      Le doute apparaît comme problématique aux yeux de nos médias, alors qu’il est le fondement de l’expérimentation scientifique et de toute recherche, donc de notre société.


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 12:55

      « conspirationnisme, cette forme spécifique du doute libérée du rasoir d’Occam [...] recherchant, via la vérité, la justice »

      Si conspirationnisme possède un sens populaire péjoratif, j’ai essayé d’éviter cet a-priori dans cet aperçu. Donc pas, j’espère, de jugement de valeur.


    • Philou017 Philou017 23 septembre 2009 17:54

      amipb : tout à fait.

      L’obsession à propos du conspirationnisme est en elle-même une forme de conspirationnisme


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 septembre 2009 17:55

      L’internet rend le monde transparent. La défense de la gouvernance - qui n’est jamais qu’un réseau structuré de complots - est de dire « conspirationniste » cette irréversible tendance à lui dévoiler ses complots. À accueillir d’un haussement d’épaules. Rien n’arrêtera la marche de la transparence. Ce n’est pas une pulsion morale, c’est un impératif technologique.





      Pierre JC Allard



  • cubrad 23 septembre 2009 11:57

    On invente de nouveaux mots : complotisme/complotiste conspirationnisme/conspirationniste - la preuve mon vérificateur d’orthographe souligne - on y associe l’image de pauvres gens désemparés, un tantinet paranoïaque, voire même laisser planer le doute d’une terrible tare : « conspirationnisme / négationnisme, c’est la veine tout ça ». Voilà le tour est joué. Désormais vous pouvez disqualifier toute interrogation par une simple incantation : « Comment ? Vous trouvez la vo du 11/9 troublante ? Mais c’est que vous êtes un conspirationniste. » La messe est dite, on ne va tout de même pas prêter attention à un facho de négationniste.


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 13:01

      On n’invente pas de mots sans raison. Même les mots ne voulant rien dire finissent par trouver un sens avec le temps. Conspirationnisme, le mot est récent, son sens est flou et souvent discrédité. Bref c’est un mot qui mérite qu’on s’y intéresse.


  • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 23 septembre 2009 12:44

    Tsss tsss.. Mais faut arrêter les DELIRES !!

    Les gens qui sont pouvoir sont bien trop gentils pour nous mentir et nous cacher quoi que ce soit !!
    Des complots ??!! pfff... Et pourquoi pas des Ovnis, maintenant ?

    Heho ! Je vous rappelle que ceux qui nous élisent nous ont promis des truc pendant les campagnes... Il y a des lois, messieurs, mesdames.
    Alors des « Complots »... hahaha.. ça se saurait !!!!!!!!!!
    Hum hum...

    À moins que...
    (Si tu es névrosé ou conspirationniste, termine la phrase.)


  • ZEN ZEN 23 septembre 2009 12:45

    "Le déclin d’une civilisation se mesure à la contestation qu’elle produit"

    Je me suis arrété de lire dès cette cette première proposition
    Donc, revenons à la dictature ?
    Je ne veux voir qu’une seule tête !


    • curieux curieux 23 septembre 2009 13:01

      Moi aussi. Aux conspirateurs s’opposent les propagandistes ou les Kollabos. Ce sont des feignasses qui fondent leurs convictions sur leur intime conviction, ce qui permet de ne pas enquêter. D’ailleurs, la plupart de ces propagandistes sont cathos, bouffeurs d’hostie, et votent Sarkozy ( après après avoir voté Chirac(2 fois) , encensé Villepin pour maintenant le descendre en flammes), souteneurs de l’ultra-libéralisme même si ils en subissent les conséquences néfastes.


    • ecophonie ecophonie 23 septembre 2009 13:06

      Argument à 2 balles, raccourci à 2 centimes.


    • ecophonie ecophonie 23 septembre 2009 13:08

      ma réponse est valable pour les 2 commentaires


    • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 23 septembre 2009 13:10

      La phrase m’a surpris au début, mais je pense qu"elle est mal formulée..
      Le sens est donc surement que si une civilisation génère un grand mécontentement au sein de sa population, c’est surement parcequ’elle est sur la voie du déclin..

      Il ne fallait peut être pas comprendre que la contestation et à la racine du déclin... Elle n’est qu’un symptome.
      Si j’ai tord, tu as 100 fois raison, Article de merde..


  • LE CHAT LE CHAT 23 septembre 2009 12:53

    le monde est un vaste ensemble d’inconnues, de vérités cachés. Au cœur de cette vision du monde, la croyance en la falsification du vrai.


    tout le monde n’est pas assez niais pour se contenter du 20h de téhéfin et des platitudes qu’on y sert ! la vérité est bien souvent ailleurs , le monde n’est pas plein d’angélisme , mais rempli de prédateurs !


  • Francky la Hache Francky la Hache 23 septembre 2009 13:01

    Encore un qui refuse un débat démocratique, serein, ...

    Souhaitez-vous une dictature comme le propose humoristiquement Zen ?
    Non, évidement, à qui sert alors votre article, sinon à dénigrer les travaux que les historiens vont avoir à faire si on les laisse travailler ?


  • saint_sebastien saint_sebastien 23 septembre 2009 13:04

    et les religions ne sont elles pas les thèses les plus stupides auquel les gens peuvent croire ?


    qu’est ce qui est le plus probable , l’existence de dieu , d’une race extra terrestre ou que le 11 septembre eut été organisé par les USA eut même ?

    comment un avion peut il disparaître dans un trou de souris au pentagon ? peut il même toucher le pentagon , vu le système de défense sophistiqué qui le protège ? 

    Mieux vaut se poser ses questions que croire religieusement ce la vérité officielle comme un culte.

    Croire la vérité officiliel c’est avoir une vision totallement simpliste de monde , et croire que la CIA et autres services secrets n’ont jamais rien fait dans le monde.

    Savez vous que la guerre du vietnam a pour cause une attaque bidon ? reconnu par des officiels de la CIA dans un document de william Karel sur cette CIA.

    combien de morts aux Viet nam ? 50 000 américains et 2 millions de viets , pour une attaque bidon des pt boats qui n’a jamais eut lieu on a déclaré la guerre à un pays souverain !

    donc tuer 4000 personnes , je vois pas le problème de conscience que ça peut poser à certains.

    Les attaques à l’antrax ? bizarement plus personne n’en parle alors que c’est un scientifique américain ( « suicidé » ) qui avec l’aide ou non des services secrets en est à l’origine ...

    Qu’avait dit Allbright à propos des mômes irakiens qui ont crevé pendan le programme pétrole contre nourriture ? « c’est le prix à payer » ...

    Bref vous n’avez pas idée de la façon dont fonctionne certaines personnes très haut plaçées , elle sont capable de vous sacrifier pour un oui pour un non , sinon il n’y aurait pas de guerre ...
    et je peux continuer encore longtemps , guerre en irak bidon , guerre en afghanistan bidon ( ben laden est sauodien pas afghan , aucun afghan dans les attentas du 11 sept ... )

    Encore une fois , pour certains , ce qui sort de la bouche des officiels , c’est la parole de dieu , c’est le schéma de penser qu’on vous a inculqué étant plus jeune , il est bien sur impossible pour vous de le remettre en cause , car vous ne voulez pas voir toute l’horreur de ce monde et la « psychopathie » latente de ceux qui la dirige. pour quelques dollars de plus il n’hésiterons pas à vous envoyer au charbon ...

  • Gazi BORAT 23 septembre 2009 13:18

    @ MORISTOVARI

    Doit on alors, sur prétexte de tomber dans le "conspirationnisme, accepter toutes les vérités édictées par les structures officielles ?

    Doit-on alors croire, comme le soutint le gouvernement allemand, que la Pologne agressa l’Allemagne en septembre 1939 en attaquant une station de radio près de Dantzig et que les assaillants ne furent pas des SS déguisés sous uniformes polonais ?

    Doi-on croire que l’incident de la baie de Haïphong, qui légitima l’envoi de troupes américaines supplémentaires au Vietnam et le bombardement de Hanoï ne fut pas un coup monté comme le prouvèrent des documents déclassés de la CIA ?

    Doit-on croire que les Arméniens génocidés en 1915 ne furent qu’une poignée de terroristes, comme l’ont affirmé divers gouvernements turcs ?

    Doit-on croire, comme le firent les dirigeants allemands de l’époque, que le camp de Theresienstadt fut représentatif du système concentrationnaire nazi ?

    Doit on croire que l’Irak de Saddam Hussein était un gigantesque dépôt d’Armes de Destruction Massive ?

    Toutes ces questions en une seule :

    Est il permis de douter des discours officiels ?

    gAZi bORAt


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 13:30

      A aucun moment dans cet article - il me semble - je n’ai jugé le conspirationnisme selon des critères de bien et de mal.

      Jusqu’à présent l’essentiel des commentaires me reproche de le dénigrer.

      Prévisible et pourtant étonnant.

      Lisez au moins la conclusion.


    • ecophonie ecophonie 23 septembre 2009 13:32

      Vous pouvez croire ce que vous voulez, ça ne change rien au fait.
      Le conspirationiste ne sert pas à grand chose, quand un mensonge est admis par un gouvernement, c’est que celui-ci en a déja tiré tous les bénéfices.
      Tout le temps que le conspirationiste passe à echaffauder, c’est de l’individualisme, du vent, ça ne sert à rien, c’est du travail d’historien avant l’heure qui n’aboutira que quand le mensonge sera vidé de son sens.


    • Gazi BORAT 23 septembre 2009 13:51

      @ MORISTOVARI

      Mais encore ?

      gAZi bORAt


    • Philou017 Philou017 23 septembre 2009 18:02

      @L’auteur : Jusqu’à présent l’essentiel des commentaires me reproche de le dénigrer.

      Vous venez d’avouer plus haut que le conspirationnisme à un coté nettement péjoratif. Coté vers lequel votre article penche nettement, mais sans jamais l’affirmer clairement, s’appuyant sur des significations évidentes non-dites.

      Un concentré de mauvaise foi et de manipulation doucereuse à l’instar de votre inspirateur, le dénommé Taguieff.


    • kalon kalon 24 septembre 2009 00:06

      et dont’on encore croire que ce sont deux avions qui ont détruit les trois batiments du world trade center !


  • ZEN ZEN 23 septembre 2009 13:22

    Excellent Gazi !


    • alberto alberto 23 septembre 2009 13:58

      Zen : Dito pour moi !


    • ZEN ZEN 23 septembre 2009 14:25

      « Zen : Dito pour moi ! »

      What do you mean, Alberto ?
      Salut à toi !


    • alberto alberto 23 septembre 2009 16:43

      Salut, Zen

      « dito » une vielle expression de scribouillard signifiant « comme ci-dessus », telle que devaient le noter dans leurs minutes les tabellions d’autrefois.

      Sorry pour l’archaïsme de mes formules...

      Pour ce qui est de cet l’article sur le conspirationnisme : c’est un article pour faire un article et qui selon moi est une bouillie (non, pas pour Toi le Chat) sans consistance !

      Je pense quant à moi que le conspirationnisme à pris du volume depuis que les échanges d’infos se sont amplifiés et accélérés et qu’ainsi les citoyens lambda s’aperçoivent de plus en plus que leurs élites les prennent pour des tanches et préfèrent renifler le pâté qu’on leur sert avant de l’avaler sans broncher !
       La liste rappelée par Gazi (salut camarade) n’est qu’un petit échantillon des couleuvres que les divers gouvernements où institutions ont essayé, voir réussi, à enfiler au petit peuple ébahi et crédule.
       Lesquelles élites emmerdées de constater que leur salades ont de plus en plus de difficultées à être vendues ont habillé la méfiance des chalans du terme de conspirationnisme espèrant ainsi les décridibiliser et semer le doute chez les plus indécis.
      Du coup, tu ne fais pas confiance à ton banquier ou ton assureur : Hou-hou vilain conspirationniste !
      Mais je préfère est pris pour un conspirationniste que pour un con tout court.

      Désolé si j’ai été un peu long : bien à toi et aux autres.


    • Gazi BORAT 23 septembre 2009 17:27

      Sur le conspirationnisme...

      Je me souviens d’un documentaire américain, fort bien fait, et qui tentait de démontrer que les Américains n’étaient jamais allé sur la lune..

      Le documentaire partait avec pour amorce de preuve une histoire d’objectif prêté à Stanley Kubrick par la NASA pour le tournage de Baay Lindon.. en remerciement de l’aide de celui-ci au montage en studio de scènes soi-disant tournées dans l’espace.. Puis le documentaire virait peu à peu au comique en amenant des « preuves » de la supercherie de plus en plus grotesques..

      Je n’avais, pour ma part, jamais douté de ce que des astronautes américains aient un jour posé le pied sur notre satellite naturel. Ce pseudo-documentaire fut pour moi réjouissant car il se moquait d’un de ces mythes aussi ridicules que l’immortalité d’Elvis Presley ou la présence d’alligators géants dans le métro de New York..

      Et pourtant..

      La fin du documentaire me troubla, car apparut alors dans une séquence Henry Kissinger appelé à témoigner et faisant un numéro de comique au diapason du ton du documentaire.. Connaissant le sens relatif de l’humour du Prix Nobel de la Paix, cela m’interrogea :

      Et pourquoi donc s’était il prêté à cette gaudriole ?

      gAZi bORAt


    • Gazi BORAT 23 septembre 2009 17:33

      @ALBERTO

      D’accord avec toi pour la dimension « bouillie indigeste »de l’article..

      Que le terme « conspirationnisme » connaisse aujourd’hui une certaine faveur d’emploi ne fait pas du phénomène qu’il recouvre une spécificité contemporaine.

      Mensonges officiels, rumeurs populaires et échafaudations paranoïaques ont toujours existé...

      gAZi bORAt


    • alberto alberto 23 septembre 2009 18:03

      Salut, Gazi

      Oui les entourloupes à l’usage du petit peuple ne sont en rien une nouveauté !

      Mais le terme « négationniste » est aujourd’hui brandit dès qu’un groupe de citoyen est surpris à renifler avec dégout le rata de la soupe populaire de l’info servi par les médias « officiels ».
      Quant à ce cher H.K. : humour ? Coup tordu ? Un coup dans le nez ?
      Va savoir... 

      Bien à toi.


  • ecophonie ecophonie 23 septembre 2009 13:23

    Bon article, avec les commentaires pour illustrer le propos.

    Refusant le principe du rasoir d’Occam, théoriciens et vains mais sure de faire avancer le monde qui ne se résume qu’à leur imaginaire, ils refusent la réalité et échaffaudent sans cesse, ça passe le temps.


    • saint_sebastien saint_sebastien 23 septembre 2009 13:45

      Qu’est ce que la réalité ? c’est le fait , pas forcément véridique admis par tous , pas ce qui est réellement , en tout cas d’un point de vu philosophique , c’est la définition de la vérité historique.


      Etes vous croyant ? pour vous dieu est donc une réalité. Etes vous athé ? dans ce cas les croyants sont dans l’erreur. Bref l’un des 2 camps a nécessairement faux dans l’absolu ...

      Maintenant on peut faire 2 lecture de l’histoire. Celle des bouquins écrits par des officiels et une plus sérieuse qui n’hésite pas à démonter toute une propagande digne de Staline.

      Et c’est cette propagande que vous acceptez car oui , on a le devoir de remettre toute en cause et de s’interroger sur la pertinence d’une thèse ou d’un fait avéré , pas juste le boire car il émane de la parole officielle. Souvenez vous du nuage radioactif de Tchernobyl qui n’a jamais touché la France ...

      Tout fait historique doit pouvoir être contestable , même les plus douloureux , il est du devoir des historiens et du citoyen de base de participer au débat et donc d’argumenter sur tel ou tel fait , et non de poser une chape de plomb comme la France sait bien le faire , sur ce qui s’est passé en France pendant la guerre d’Algérie par exemple , sur le 11 septembre en particulier. le fait qu’il n’y ai aucun débat en dit long sur l’état de notre société. 



    • kalon kalon 24 septembre 2009 00:26

      Enfin, le Bon Dieu a compris, il envoi son meilleur émissaire !
      beau trait de plume, Saint Sébastien


  • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2009 13:35

    Dans tout l’article, je n’ai finalement pas réussi à déterminer précisément ce qu’était réellement le conspirationnisme...
    S’il s’agit d’ourdir des conspirations, ce n’est pas contemporain, il y en a eu de tout temps.
    S’il s’agit d’en voir partout, là non plus, je doute que ce soit contemporain étant donné les vieilles histoires sur les empereurs, rois, papes, vizir, ... schyzos et paranos qui mettaient toutes les mesures en place pour contrer les vraies et fausses conspirations contre eux.
    S’il s’agit de ce phénomène qui consiste à ne pas croire systématiquement les versions officielles, je dirais que de nombreux mensonges ont été éventés grâce justement au conspirationnisme... Du coup, l’effet est multiplié par deux puisque lorsqu’un mensonge d’état est exposé au grand jour, on multiplie le nombre de sceptiques en même temps qu’on révèle la vérité.
    Finalement, les seuls qui devraient se sentir responsables de cette situation, ce sont les menteurs et les manipulateurs...


    • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2009 13:49

      Personnellement, je vois ce phénomène comme une résultante de la citation : « Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse ».
      Je trouve même presque étonnant que des personnes sensées puissent encore croire au baratin qu’on leur sert de toutes parts, de plus en plus vulgaire et primaire.
      Les exemples sont pléthores où des versions officielles ont été investiguées et démenties, souvent trop tard malheureusement.
      La résignation détermine en partie les responsables lorsque ces mensonges permettent à des personnes de commettre des atrocités.


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 13:58

      Pour reprendre un credo du Dr House : « tout le monde ment ».

      Pourquoi les institutions feraient-elles exceptions ?

      En haut ou en bas, tous des hommes. Personne ne peut donner l’exemple.

      Henri Laborit : « il n’y a pas de société idéale car il n’y a pas d’Homme idéal pour la créer »


    • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2009 14:07

      En effet, mais pourquoi faire uniquement et toujours de simples constats quand on sait très bien qu’on peut agir, qu’on peut remuer la merde ?


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 14:11

      Quand un dominé renverse un dominant, il devient dominant à son tour.

      Riz ou caviar, après digestion, même constat.


    • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2009 14:25

      C’est peut-être aussi à cause de ce mode de pensée, certes réaliste, que le monde tourne comme il tourne depuis la nuit des temps.
      Et pour les réponses à mes commentaires - certes conspirationnistes forcément, vous n’avez rien de plus conséquent à me mettre sous la dent que les petits dictons du « Dr House » (ze référence...) ?


    • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2009 14:26

      Et il ne s’agit pas forcément de devenir dominant. Il s’agit d’exiger de nos élus, dirigeants, etc... qu’ils nous disent la vérité et cessent de se foutre de notre gueule.
      Rien à voir avec une prise de pouvoir...


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 18:45

      Ce n’est pas un mode de pensé, plutôt un comportement naturel, inné ou inévitable, expliqué par les recherches d’H.Laborit : ce comportement qui fait que toute société humaine forme des hiérarchies. Qu’importe sa nature et sa manière d’être, le « pouvoir » ne peut être qu’inégalement partagé et le temps ne peut que creuser les écarts. Aucun système idéologique ne réparera un problème biologique.

      Pour la citation, House ou Gandhi, qu’importe l’auteur : l’important n’est-il pas le sens ?

      Sinon toute cette passion ambiante me coupe l’envie d’argumenter. Les débats passionnels finissent tous au même point.


    • Nobody knows me Nobody knows me 24 septembre 2009 10:25

      Ce n’est pas un mode de pensé, plutôt un comportement naturel, inné ou inévitable, expliqué par les recherches d’H.Laborit

      Heureusement que l’homo erectus ne se posait pas ce genre de question, on en serait encore à marcher à quatre pattes... Après tout, marcher à quatre pattes était un comportement naturel également.
      L’homme a pu dominer la planète par sa capacité à s’adapter et à changer. Pourquoi s’est-on arrêté en chemin ???


  • non666 non666 23 septembre 2009 13:39

    Les soviétiques faisaient enfermer leurs contestataires dans des asiles psychiatriques :
     il est fou !
    Ce qu’il dit ne peut avoir de valeur.
    Notre société moderne, a coup de journalistes courtisans, de patrons de groupes de presse nous fournit juste la version moderne du bannissement intellectuel : la diabolisation.

    L’exemple du 11-09 est edifiant.
    « Les conspirationnistes voient des complots » partout crient les pom-pom girls de la version Yankee-compatible des evenements.

    Qui a pretendu que les irakiens avaient des armes de destruction massive , déjà ?
    Etait ce VRAI ?

    Qui a pretendu , à la Tribune de l’ONU , que les attaques a l’Antrax , sur le sol US etait le fait de groupes proches d’al- quaida ou de l’Irak ?
    Etait ce Vrai ?

    Qui a pretendu que quand 17 passagers affichés comme pretendument coupable des detournements d’avions du 11-09 (version officiele) sont saidoen, il est logique d’attaquer l’Afganistan et d’envahir l’Irak ?
    Est ce logique ?


    Les conspirationnistes ont ils inventé une version B à ces thèses ou sont elles apparues par evidence comme des manipulations des conspirations du gouvernement US pour justifier ses actes ?
    Les conspirations existent.
    Les conspirations US existent.
    Les conspirations de CE gouvernement US la sont vérifiables , nombreuses et avérées...

    Que reste il de la diabolisation quand le « camps du bien » est plus repoussant que le diable qu’il invoque ?






  • décurion 23 septembre 2009 14:33

    Le déclin d’une civilisation se mesure, selon moi, dans son inaptitude a assurer ses besoins.
    Lorsque tout le monde travaille pour le Roi de Prusse, le Roi de Prusse s’abâtardit, décline et meurt. Rome, en fut la démonstration.


  • Teo Toriatte 23 septembre 2009 14:54

    Douter c’est bien  Douter c’est même sain !
    Comme dit le proverbe, seul l’Idiot a des certitudes.

    Oui mais voila, dans ce que j’ai lu, dans ce que j’entends ci ou là, dans certaines réponses faites à cet article, je vois qu’il n’y a aucun doute ! Aucun ! Jamais ! « On nous ment épissétou ! »
    Si vous ne pensez pas comme moi, vous êtes soit un idiot (avec une sacré couche) soit vous faites partie du complot.  Pas d’autre alternative ! pas de doute vous disais-je.  

    Le « conspirationnisme » à mon avis, c’est quand l’envie de croire prime sur le besoin de savoir.


  • curieux curieux 23 septembre 2009 14:57

    Et le « doute » en matière scientifique, par exemple, ça ne marche pas comme ça : il y a des procédures, des vérifications, des expérimentations etc
    Ca, c’est du Léon
    Effectivement, si on applique la formule E=MC2 pour l’énergie cinétique comme vous nous l’avez démontré, eh bien , ça ne marche pas
    Vous devriez reprendre votre cours


  • Teo Toriatte 23 septembre 2009 15:05

    Mais cela n’a rien de scientifique, c’est du passionnel, uniquement du passionnel, rien que du passionnel


  • curieux curieux 23 septembre 2009 15:44

    C’est bien beau d’épiloguer sur les définitions. C’est juste pour noyer le poisson. Moi, je m’en fous d’être appelé complotiste, conspirationniste ou autres définitions à la mords-moi-le-noeud
    Je vois uniquement les faits et ca, c’est du lourd :

    http://www.voltairenet.org/article162054.html


  • Teo Toriatte 23 septembre 2009 15:50

    Des faits ?

    ou une version des faits ?


  • Jimmy 23 septembre 2009 16:38

    Encore un article sur le phénomène de la conspirationnite, les gens ne croient plus en rien, c’est vraiment malheureux, nous avons pourtant les journalistes les plus compétents qui ne diffuseraient pas une information sans vérifier leurs sources, vous avez trouvé le maître mot, c’est un phénomène de société.

    J’ai déjà lu des comptes rendus de sociologues qui analysaient les rumeurs comme la fameuse rumeur de Poitiers, ils commençaient toujours leur travail par une réfutation en règle et incontestable de la rumeur, par exemple je n’ai pas vu un tel chapitre dans cet article, il est vrai qu’on y parle d’aucune rumeur en particulier, ceci explique sans doute cela.

    Cependant j’ai aussi lu des analyses de d’authentiques sociologues qui analysaient les rumeurs en général, ils précisaient que les rumeurs ont parfois un fondement, et d’autre part, contredisant cette article, qu’elles sont le plus souvent de type « réactionnaire » c’est-à-dire qu’elles viennent en réaction pas rapport à un phénomène nouveau, comme par exemple Internet qui serait un nid de pédo philes et de terro ristes.

    Rien à voir avec ce qui se passe à propos du 11 septembre ou de la grippe.


  • frédéric lyon 23 septembre 2009 17:12

    Un des spectacle les plus curieux de notre époque est de voir le nombre de gens malades qui viennent nous assurer que c’est le monde qui ne va pas bien !


    Le monde, la « civilisation », la galaxie, et l’univers sont tout patraque, à les en croire.

    Les forums internet leur ont donné une tribune, on le voit ici tous les jours.

    Quant à la conspirationnite, c’est le pendant collectif d’une pathologie individuelle, qui s’appelle la paranoïa. 

    Nos malades trouvent un exutoire, en s’emparant de sujets que l’on qualifiera de « politiques », des sujets qu’ils ont trouvé en regardant le journal télévisé qu’ils accusent de mentir, mais qu’ils regardent attentivement tous les jours car il leur fournit le support, tandis qu’au Moyen-Age, ou au Moyen Orient aujourd’hui, les malades plaquaient leurs délires sur des sujets religieux, puisque la religion envahissait tout l’espace. 

    Cela vaut-il d’en faire un article ?



    • foufouille foufouille 23 septembre 2009 17:51

      t’as raison, faut pas s’inquiter
      comme ca tu te feras mieux arnaquer


    • verbre verbre 23 septembre 2009 18:10

      @Frederic Lyon
      "Nos malades trouvent un exutoire, en s’emparant de sujets que l’on qualifiera de « politiques », des sujets qu’ils ont trouvé en regardant le journal télévisé qu’ils accusent de mentir,...« 

      Pauvre tarte, les »malades" sont les plus nombreux à ne plus regarder les journaux télévisés depuis fort longtemps.
      Affligeant ton commentaire.


    • verbre verbre 23 septembre 2009 18:13

      Et puis fais dodo si tu veux, c’est vrai qu’après tout le monde va très bien...


    • armand 23 septembre 2009 18:30

      très content de te revoire foufouille, bienvenue à toi


    • foufouille foufouille 23 septembre 2009 18:52

      salut armand
      en fait j’ai demenage et me suis, bien sur, taper tous les fils de bureaucrate incompetent et collabo
      d’ou plus d’adsl, etc


  • Philou017 Philou017 23 septembre 2009 17:51

    En lisant cet article, je me dis où est-ce qu’il a été cherché tout ca, ca ressemble à du Taguieff.

    Paf ! Il cite Taguieff dans les grandes largeurs.

    Une ènième resucée donc de la fanstamagorie sur le conspirationnisme, seule explication concoctée par les esprits obtus préférant élaborer des constructions abstraites sur la tendance au conspirationnisme plutôt que de s’intéresser à la réalité.

    Je sais pas si les-dits conspirationnistes ont de l’imagination , mais les négateurs comme l’auteur en manquent drôlement.

     A moins qu’il ne s’agisse d’une vulgaire provocation.


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 18:54

      Je ne connais rien des idées de Tagueiff sur ce sujet. Si ma pensée le rejoint, pur hasard. Quand à nier le conspirationnisme, première nouvelle. Syndrome du téléphone arabe, sans doute, lecture en diagonale ou information indirecte. Tout cela n’est pas le texte.


  • décurion 23 septembre 2009 18:34

    Un conspirationniste ne peut être qu’une erreur de la nature. Quelqu’un de trouble, insaisisable, se déplaçant de nuit, mettant en ouvre des projets diaboliques. Il n’est pas besoin de connaître son identité ou ses secrets : Son appellation le trahit.
    Accepter le débat à partir de cette appellation, équivaut à se prêter à un simulacre .
    Vous croyez affronter un salopard qui affame la moitié de la planète, vous faîtes face à un libéral, la personnification de la liberté, du printemps et du bonheur.
    Il va advenir, plus souvent que raisonnable, que le meilleur argument, sera celui du baton, parce qu’il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 19:02

      Toujours caricatural : les valeurs d’une société évoluent. Quand ces valeurs nuisent directement ou indirectement à la société, des phénomènes de contestation apparaissent. Si la société ne change pas ces valeurs elle-même ou si la contestation n’est pas endiguée ou maîtrisé, il arrive généralement un effondrement ou une « révolution ».


  • amedee 23 septembre 2009 18:40

    le moutonisme, perpétuation d’un phenomène ancestral.

    Pour ne pas être qualifié de conspiration il suffit de croire et défendre toute affirmation émanant d’une source officielle. Les armes de destruction massives en irak, la burette de powell, l’abence d’agents secrets dans le rainbow warrior , la nuit de cristal etc...


    • ramonjimenez ramonjimenez 23 septembre 2009 19:48

      @ l’auteur

      Le capitalisme n’est pas un concept mais système économique et social.

      Le conspirationnisme EST un concept ( et un néologisme à la con ) . Il n’est qu’une représentation mentale de ce que l’on croit être la réalité..

      Inutile d’inventer un nouveau concept abstrait , il en existe déjà assez. MAis je pourrais après votre article lancer celui de « théorie du conspirationnisme » ça peut le faire , non ?

      Si je vous suis bien , Il serait normal qu’un etat mente , puisque tout le monde ment , et vouloir rétablir la vérité serait inutile et dérisoire ? Pire un comportement biologique à désavouer ?

      La vie doit être cool avec vous , il suffit de vous en servir une bonne et le tour est joué !

      Au fait , la contestation a amené la Révolution puis la démocratie. , donc la démocratie « affaiblit une civilisation. » ?


    • Moristovari Moristovari 23 septembre 2009 20:28

      @ Shawford > Intéressant.

      Rappelons que cet article présent en tribune libre se veut un aperçu - ce n’est pas un traité. Le conspirationnisme étant un concept récent guère définit, ma petite tentative en ce sens est évidement critiquable. Mais la vérité comme l’expérience naît des erreurs. Par contre critiquer sans faire avancer le schmiblick est inutile.

      L’un des grands apports d’Hegel à, non seulement la philosophie, mais la pensée en général est sa méthode dialectique formée sur thèse, antithèse et synthèse. Une méthode appliquant l’idée que le mouvement dialectique est basé sur la confrontation entre les contraires. Selon cette méthode, aujourd’hui généralement utilisée, on ne peut dire que le capitalisme est uniquement mauvais. Cette idée va à l’encontre de la recherche de la vérité. Donc, puisque une de mes phrases vous a choqué au point de la citer deux fois, un coup d’œil sur le monde suffit à voir les grands défauts du capitalisme mais on ne peut cependant l’accuser de tout les maux. Katrina ou votre tartine de confiture renversée, ce n’est pas le fait du capitalisme.

      Quand Laborit explique que les hiérarchies sociales ont des origines neurobiologique, n’est-ce pas là la meilleure explication scientifique donnée au concept de « lutte des classes » trouvé par Marx ? Évidemment, par là-même l’idée qu’une société juste puisse se fonder par l’abolition de la propriété est décribilisé - le problème devenant interne à l’Homme. La vision du monde de Marx offrait un espoir, un mince espoir. La vision du monde de Laborit est presque tragique et c’est pour cela qu’un de ses ouvrages porte le titre d’« éloge de la fuite ».

      Parmi les cinq comportement de base définit par Laborit - consommation, gratification, lutte, fuite et inhibition - , trois répondent à une punition et dans ce cas pour Laborit la meilleure réponse est la fuite. Quatrième de couverture d’éloge de la fuite : « Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la soumission du révolté... Il ne reste plus que la fuite. »

      La pensée de Laborit est humaniste - il suffit de voir le nombre de page consacré aux thèmes « amour » et « travail » dans son ouvrage - mais c’est aussi un scientifique et un réaliste. A ce titre, « La nouvelle grille » est véritablement un complément indispensable à « éloge de la fuite ». Pour Laborit, une bonne société ne peut se fonder que lorsque les individus ont tous connaissances des moteurs cachés, instinctif ou inconscient, de leurs comportements.

      L’un de ces comportements, c’est la peur de l’inconnu. La nature humaine déteste l’inconnu et l’imaginaire entre souvent en action quand la raison abdique. Ainsi naissent les étiquettes. S’il vous en avez tant besoin, collez-moi juste celle de « sceptique ».


    • Philou017 Philou017 23 septembre 2009 21:14

      L’un des grands apports d’Hegel à, non seulement la philosophie, mais la pensée en général est sa méthode dialectique formée sur thèse, antithèse et synthèse.

      Avant de faire des theses et antitheses, il faudrait définir quels sont les concepts de base. Vous parlez de conspirationnisme, sans jamais le définir, ni le relativiser. dans le contexte actuel, Vous prenez donc l’idée générale dans la société, alors que vous dites bien que c’est un concept récent. Votre concept de départ est donc un amalgame incertain avec une notion floue.
      Vous évitez même soigneusement tout exemple pour préciser votre pensée.
      Mais vous n’hésitez pas à l’amalgamer avec l’imaginaire, ajoutant au coté péjoratif du mot.
      On ne peut pas faire un exposé sérieux sur une telle base.
      On peut vous soupçonner au mieux d’incompétence, au pire de mauvaise foi.

      Quand Laborit explique que les hiérarchies sociales ont des origines neurobiologique,
      Bien sur. Si le fils d’un ouvrier est plus pauvre que celui d’un bourgeois, c’est neuro-biologique.

      Parmi les cinq comportement de base définit par Laborit - consommation, gratification, lutte, fuite et inhibition -
      J’ai souvent constaté que désigner des comportements de base chez l’être humain est souvent très subjectif.

      L’un de ces comportements, c’est la peur de l’inconnu. La nature humaine déteste l’inconnu et l’imaginaire entre souvent en action quand la raison abdique.
      Le conspirationnisme, en tant que dérive consiste à soupçonner des groupes d’instrumentaliser la réalité et de mentir, de façon obsessionnelle.
      Ce n’est pas la crainte de l’inconnu, mais la peur de l’autre, de la trahison.

      Considérer que vouloir comprendre les raisons d’un évènement est le résultat d’un imaginaire qui a peur de l’inconnu est un argument d’autorité, qui n’est qu’une interprétation parmi d’autres. En en faisant un concept évident et automatique, vous et Taguieff ne faites que projeter votre propre imaginaire dans une problématique qui est multiple.


    • ramonjimenez ramonjimenez 23 septembre 2009 22:12

      « Le conspirationnisme étant un concept récent guère définit, ma petite tentative en ce sens est évidement critiquable. »

      Non ce n’est pas votre tentative qui est critiquable , c’est le concept même de conspirationnisme. Vouloir ranger une catégorie de personne dérangeante dans un mot valise est absurde. Le conspirationnisme n’existe tout simplement pas. Et aucun philosophe n’a jamais développé de « théorie du conspirationnisme » , enfin à part Taguieff mais bon... JE le répète , il y a eu dans notre histoire officielle des complots avérés , ce n’est pas un fantasme ! D’ailleurs le 11/9 EST un complot islamiste d’après la version Bush

      "L’un des grands apports d’Hegel à, non seulement la philosophie, mais la pensée en général est sa méthode dialectique formée sur thèse, antithèse et synthèse. Une méthode appliquant l’idée que le mouvement dialectique est basé sur la confrontation entre les contraires. Selon cette méthode, aujourd’hui généralement utilisée, on ne peut dire que le capitalisme est uniquement mauvais. Cette idée va à l’encontre de la recherche de la vérité. Donc, puisque une de mes phrases vous a choqué au point de la citer deux fois, un coup d’œil sur le monde suffit à voir les grands défauts du capitalisme mais on ne peut cependant l’accuser de tout les maux. Katrina ou votre tartine de confiture renversée, ce n’est pas le fait du capitalisme.« 

      Personne ne nie ça.Le capitalisme n’était pas le sujet , c’était juste un exemple. Et d’ailleurs ça n’est pas non plus parce que le USA sont un pays capitaliste que l’administration Bush a si mal géré les suites de Katrina , c’est simplement parce que c’était... Bush !
      Foucault appelait le plan Hegelien Thèse antithèse foutaise , en partie parce que faire un bon constat contradictioire n’aboutit pas nécessairement à une bonne conclusion. Et en fonction de ce qui est à étudier , d’autres plans d’analyse existent.

       »Quand Laborit explique que les hiérarchies sociales ont des origines neurobiologique, n’est-ce pas là la meilleure explication scientifique donnée au concept de « lutte des classes » trouvé par Marx ? Évidemment, par là-même l’idée qu’une société juste puisse se fonder par l’abolition de la propriété est décribilisé - le problème devenant interne à l’Homme. La vision du monde de Marx offrait un espoir, un mince espoir. La vision du monde de Laborit est presque tragique et c’est pour cela qu’un de ses ouvrages porte le titre d’« éloge de la fuite ».

      Parmi les cinq comportement de base définit par Laborit - consommation, gratification, lutte, fuite et inhibition - , trois répondent à une punition et dans ce cas pour Laborit la meilleure réponse est la fuite. Quatrième de couverture d’éloge de la fuite : « Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la soumission du révolté... Il ne reste plus que la fuite. »

      La pensée de Laborit est humaniste - il suffit de voir le nombre de page consacré aux thèmes « amour » et « travail » dans son ouvrage - mais c’est aussi un scientifique et un réaliste. A ce titre, « La nouvelle grille » est véritablement un complément indispensable à « éloge de la fuite ». Pour Laborit, une bonne société ne peut se fonder que lorsque les individus ont tous connaissances des moteurs cachés, instinctif ou inconscient, de leurs comportements.« 


      Bien sur , mais encore une fois est ce une ontologie ? Il nous explique comment la société est le résultat des comportements humains , il ne dit à aucun moment qu’un gouvernement ne doit jamais être questionné et remis en cause. De plus , il n’est pas question de lutte de pouvoir ni de revolution entre l’État et un sombre groupuscule de parano , ceux qui veulent la réouverture de l’enquête n’ont pas vocation à gouverner...

       »L’un de ces comportements, c’est la peur de l’inconnu. La nature humaine déteste l’inconnu et l’imaginaire entre souvent en action quand la raison abdique.« 

      La raison n’abdique pas. Il est plus rassurant et plus simple de penser que par exemple Al Qaida a seul perpétré les attentats . Plus d’inconnu , et en plus on a un ennemi à combattre. Ça , c’est en accord avec Laborit. Pur comportement humain biologique.

       »Ainsi naissent les étiquettes. S’il vous en avez tant besoin, collez-moi juste celle de « sceptique ».« 

      Justement non , perso je n’aime pas plus les étiquettes que vous , mais »sceptique« est beaucoup moins connoté  ! laissez donc tomber le »conspirationnisme" avant de ce mot ne fasse 42 lettres de long smiley


    • ramonjimenez ramonjimenez 23 septembre 2009 22:31

      Et concernant Taguieff , je n’en ai pas la meme lecture que vous , et je pense que c’est une erreur de s’appuyer sur ses travaux pour tenter d’expliquer les réactions face au 11/9.


    • Moristovari Moristovari 24 septembre 2009 12:12

      @ shawford

      Erreur de lecture de ma part, effectivement. Mais révélatrice : avant explication, par mes écrits vous m’avez prit pour un neo-conservateur. J’ai lu hâtivement votre dernière citation et écrit en vain sur son sens. Donc un autre problème humain est celui du langage et des erreurs d’interprétations qu’il génère. Laborit semble avoir peu étudié ce sujet. Il est pourtant essentiel dans l’optique d’une amélioration humaine ou social.

      Quand j’utilise le mot bouc-émissaire, c’est essentiellement en rapport avec l’explication anthropologique fournit par rené Girard. Plus qu’un phénomène, la désignation d’un bouc émissaire est un comportement social naturel. Capitalisme, conspirationnisme, qu’importe, chaque communautés humaine à les siens.

      Comme dit plus haut, même les mots qui n’ont au départ aucun sens finissent par en trouver avec le temps. « Conspirationnisme » possède un sens. Un sens flou, car encore soumis à des définitions multiples selon les partis, mais un sens qui s’échafaude. Avant tout, c’est un concept qui regroupe des idées, non des personnes. C’est un phénomène.


    • Moristovari Moristovari 24 septembre 2009 12:17

      @ Philou017

      Effectivement, je ne trouve pas dans cet article de définition claire du conspirationnisme. Quelqu’un a du l’effacer pour d’obscurs raisons. Ou une évidente.

      « J’ai souvent constaté que désigner des comportements de base chez l’être humain est souvent très subjectif. »

      A fortiori, c’est votre droit.

      « Ce n’est pas la crainte de l’inconnu, mais la peur de l’autre, de la trahison. »

      L’autre n’est-il pas un inconnu ? Autre physique, langage, culture : la peur s’installe.

      Sinon, dans le quatrième paragraphe, tout ce qui suit « Selon Taguieff, le conspirationnisme moderne serait une conséquence du désenchantement du monde : » est de moi. Targuieff n’est cité qu’à titre de correspondance - je connais trop peu ses idées - non comme respect d’auteur.


    • Moristovari Moristovari 24 septembre 2009 12:44

       @ Ramonjimenez

      Sur le concept « creux » de conspirationnisme et la peur de l’inconnu, les boucs-émissaires, voir ci-dessus. Sur la méthode dialectique hégélienne, ce n’est évidemment pas une institution, chacun peut réfléchir comme il le souhaite. Mais le jeu du pour et du contre apporte souvent plus d’idées qu’une vision unilatérale des choses, laquelle tend vers le parti-pris, donc la subjectivité. Évidemment, notre intuition, ou imagination, source de connaissance, reste quelque chose de subjectif et personnel, quelque soit la méthode dialectique qu’elle sert.

      Dire qu’il n’y a aucune lutte de pouvoir entre « conspirationnistes » du 11/9 et tenant de la version officielle, juste une question de vérité et de justice, c’est impossible. Tout comme l’écologie, auparavant réel souci de la planète, le 11/9 est devenu un enjeu de pouvoir, d’autant plus depuis que Bush à cédé la place. Après les débarquement de Normandie, combien de personnes se sont découverts résistantes et ont joué des coudes pour les places d’honneurs ?


    • Moristovari Moristovari 24 septembre 2009 16:26

      Shawford

      Le problème et la grande qualité du langage, c’est les multiples interprétations qu’il permet. Qualité, car sans cela la littérature serait bien fade et la poésie n’existerait pas ; problème car ceci est justement la cause de la stérilité de la plupart des débats et discussions. Les débats tournent souvent court car, explicitement ou implicitement, à tort ou a raison, se trouve dans le langage des attaques ad hominem.

      Prenons votre commentaire :

      « vous ignorez à chacune de vos tentatives les vrais apports de cet auteur »
      « vous omettez de prendre en compte le coeur même de ses enseignements »
      « une erreur majeure que vous commettez sciemment ou non »
      « cette forme d’interrogation (le « conspirationnisme » si certain tiennent à le stigmatiser ainsi) »

      Je ne crois pas que votre commentaire soit agressif. Pourtant ces extraits font que c’est une interprétation possible. Cela est-il de votre faute ? Avant tout de la culture actuelle qui vous a formé. Face à une erreur ou incompréhension, son auteur est plus souvent directement accusé - comme si chacun de ses mots était choisi, vérifié, sûr - qu’un défaut de mémoire ou d’imagination de sa part ou une mauvaise interprétation de la nôtre. Ce comportement inévitable est au coeur du phénomène conspirationniste et est la principale cause de sa discréditation - les conspirationnistes rationnels sont une minorité. L’essentiel des conspirationnistes, et cela est dommage pour une cause alliant au départ rationalisme et esprit de justice, tel que dit dans l’article - ne répondent a aucun de ses critères - l’esprit de justice est plutôt ici une forme d’agressivité, un malaise social cherchant à s’exprimer (quels auraient été les commentaires si cela avait été mit dans l’article !)

      Laborit dit que les hommes peuvent vivre ensemble, sinon en harmonie, du moins assez bien. Seulement cela ne se peut sans éducation, sans effort. L’homme doit connaître sa nature et toutes les nuisances envers autrui - volontaires ou non - qu’il peut commettre. En tant que biologiste, le fonctionnement du cerveau est au centre de sa réflexion, mais son enseignement combat toutes causes d’injustice et d’asociabilité.

      Laborit n’est pas un idéaliste. Par la culture actuelle, par la technologie actuelle, le monde marche tant sur la tête qu’aujourd’hui l’idéalisme prédomine, davantage encore sur Agoravox. « Justice » « Un monde meilleur » « Solidarité » « Fraternité ». Des mots lancés, des mots scandés, mais aucun effort derrière, aucun exemple donné.

      « Tout le respect des droits de l’homme, c’est vraiment, on a envie presque
      de tenir des propositions odieuses. Ça fait tellement partie de cette
      pensée molle de la période pauvre dont on parlait. C’est du pure abstrait.
      Les droits de l’homme, mais qu’est-ce que c’est ? C’est du pure abstrait. » - Deleuze


    • Moristovari Moristovari 24 septembre 2009 19:05

      J’ai un peu de mal à suivre votre dernier commentaire. C’est le conspirationnisme, et non Laborit, qui est le thème de l’article. J’utilise Laborit non pour critiquer - en bien ou en mal - le conspirationnisme mais pour l’expliquer. Et a fortiori, Laborit ne me semble pas tout à fait inconnu.

      Je ne vois pas en quoi les citations que vous citez dans votre précédant commentaire - dont l’une n’est pas de lui - contredisent ma vision de sa philosophie.

      Prendre la philosophie de Laborit, qui est un biologiste, qui est un humaniste, trop du point de vue idéaliste - construction d’une cité neuve, dépassement des magmas sociaux-culturels - me paraît téméraire jusqu’à la caricature. Comme dit auparavant, c’est avant tout un réaliste. Un réaliste qui veut améliorer les choses à partir de ce qui existe, non se perdre dans l’abstraction et les rêves.

      Pour reprendre le chapitre « la société idéale » : « Si l’utopiste est celui qui est capable d’imaginer un modèle qu’il est incapable de réaliser, je ne puis être appelé utopiste puisque je me refuse à proposer un modèle. » Laborit n’a pas tenter de créer un modèle social comme peuvent l’être le libéralisme ou le communisme. Il a « simplement » découvert ou mit en avant quelques problèmes fondamentaux des sociétés humaines. Qu’on crée à partir de cela un nouveau modèle social ou que les anciens en prenne note, là n’est pas son combat.


    • Moristovari Moristovari 25 septembre 2009 12:28

      Interview de laborit de 1980 à propos de la sortie du film « mon oncle d’Amérique » qui vulgarise sa pensée :
      « C’est important pour vous que ce message soit entendu ?
      -Je vais être très très franc. Demain je ne serais pas là, [...] j’aurais disparu de la planète et l’avenir de cette espèce m’intéresse relativement peu.
      - Alors pourquoi avez-vous fait ce film ?
      - Pour me faire plaisir. »

      Le savant a apporté sa pierre à la science et à l’éthique, l’homme derrière la plume croit peu à son incidence sur le futur. Dans votre citation « espoir raisonnable » ne signifie pas « espoir peu exigeant, réalisable » mais « espoir rationnel ».


    • ramonjimenez ramonjimenez 25 septembre 2009 14:47

      Obtenir la verité des nos dirigeants et le bon fonctionnement de nos institutions n’est pas un « espoir rationnel » mais un pré requis à la légitimité de leur existence dans le contrat social établi à leur création.

      Et le concept de « conpirationnisme » n’est toujours pas défini.


  • 3°oeil 23 septembre 2009 20:51

    bizard j’ai pas accés aux commentaires de l’article Le 11-Septembre et la Spirale du Silence,mais comment ce fait ce t’il ??ca y est j’ai compris j’suis paranoiaqueue et y a un complot


  • yvesduc 23 septembre 2009 21:14
    M. Taguieff et l’auteur auraient mieux fait de descendre sur le terrain plutôt que d’écrire ces âneries ! Je suis membre de ReOpen911 et du Mouvement pour la vérité sur le 11 septembre, et les personnes que j’y rencontre n’ont rien du portrait robot dressé par l’article ! (besoin d’enchantement, etc.) Les membres et sympathisants de ReOpen911 sont pour la plupart des gens tout à fait ordinaires, tombés dans le 11 septembre par hasard (souvent des années après l’événement, typiquement à partir de 2006 quand la version sous-titrée de Loose change est sortie) et qui, depuis, consacrent beaucoup de temps à s’informer.

    La présence du 11 septembre parmi les « théories (fausses) du complot », comme si toutes les questions de cet événement avaient été résolues, montre la méconnaissance du sujet par l’auteur. S’il conteste cette affirmation, l’auteur peut-il donner les liens vers les articles et travaux de fond qu’il a écrits sur le sujet ? (le 11/9)

    Amusante également, cette façon de classer les complots en « vrais » d’un côté et en « faux » de l’autre. Quelle place l’auteur laisse-t-il au doute ? Si, sur un sujet X, je lis une information troublante dans le journal, à partir de quel moment gagné-je l’étiquette de « conspirationniste » ?

  • 3°oeil 23 septembre 2009 21:14

    a l’auteur si vous y étiez dans les petits papiers vous sauriez !
    bon ce n’est que du journalisme mitoyen


  • ecophonie ecophonie 23 septembre 2009 21:28

    Moristovari, j’admire votre service après vente sur cet article alors même que vous devez être conscient qu’il est vain.


    • Moristovari Moristovari 24 septembre 2009 11:53

      Vain, c’est exagéré. Bien que parfois redondante, c’est souvent une expérience instructive de voir la démocratie à l’œuvre, aussi bien ici qu’à l’assemblée nationale.


  • joseW 23 septembre 2009 21:42

    Puisqu’on en est aux néologismes, il s’agit ici d’un article qui illustre parfaitement << l’idiotisme utile >>, un reproche que les membres du Mouvement pour la Vérité font aux internautes qui se rangent sans connaitre le fond des dossiers, du côté du manche.

    C’est-à-dire du côté de la Version officielle et des forces pro-NWO.

    Merci à l’auteur pour cette démonstration-là.


  • MarcoH 23 septembre 2009 23:14

    à l’auteur, dites moi :

     les quelques personnes qui affirmaient en 1945 que les charniers de Katyn étaient l’oeuvre de Staline et non d’Hitler, étaient ils des conspirationnistes ?

    les gens qui disaient pendant la guerre du Vietnam que l’histoire des vedettes du golfe du Tonkin était un bidonnage, étaient ils des conspirationnistes ?

    voir des complots partout, c’est de la parano, n’en voir nulle par, quelle naïveté !! l’histoire n’est faite que de ça...
    et puis encore une fois, vous défendez la VO du 11/9 avec de la « poésie »...c’est aux FAITS qu’il faut s’intéresser et aux FAITS que cette VO ne résiste pas.
    Cordialement,
    MH


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 24 septembre 2009 00:14

    Les conspirationnistes constituent une catégorie aussi peu probable que les constipatroscissionnistes.. Et merci pour l’empilement de truismes millefeuillés de contre-vérités.

    « L’imaginaire n’a cependant pas disparu. »

    Merci l’Auteur.. Bachelard aurait été décu.


  • herope kayen 24 septembre 2009 00:15

    Il faut arrêter de trouver de nouveaux mots pour des faits aussi simple que le mensonge. Pour raison d’états, d’intérêts etc...on trame la vérité pour quelle soit le plus acceptable pour la majorité de la population cela fait des millénaires que l’on nous manipule et ce n’est pas près de s’arrêter.

    www.fa-heropelyon.fr.gd


    • kalon kalon 24 septembre 2009 00:35

      La manipulation va bientot prendre fin mais la vérité que nous allons découvrir sera, probablement, beaucoup plus dure à vivre que tout les mensonges qui nous y aurront amené


  • dom y loulou dom 24 septembre 2009 00:49

    Je crois que vous jouez avec nos nerfs auteur, mais peut-être essayez-vous d’y voir plus clair vous-même.

    D’abord le complot est un art millénaire, toujours étatique et institutionel, par définiton-même, car il lui faut des infrastructures lourdes pour tenir les mensonges sur la durée.

    vous parlez des valeurs mises en cause par les dits « conspirationistes »...

    observons donc ces valeurs fondamentales qu’il est dangereux de titiller et qui, seules, sont remises en cause.

    le mensonge
    la loi du talion
    le dénigrement de l’être humain
    le culte des morts
    la destruction du monde vivant
    la mystification au lieu du savoir
    les contes de fées au lieu des faits historiques et des témoignages des aom
    la crime et le vice au lieu de la tendresse entre les hommes et les femmes

    et le maintien quasi idolâtre d’une machine de guerre qui ne fait qu’assurer la perte des vraies valeurs humaines et instaure la méfiance et la haine entre les peuples.

    ne sommes-nous pas devant l’évidence maintenant ?

    ces « valeurs » ne sont pas une civlisation, mais son exact contraire.


    Une civilisation se jauge au degré de l’éducation du plus grand nombre de ses membres et non à la somme de sa technicité ou de sa force de frappe militaire.

    Un régime totalitaire n’est pas une civilisation, mais une bétaillère.

    Etes-vous au moins d’accord sur ce point ?


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