jeudi 22 septembre 2016 - par Desmaretz Gérard

Le gambit de Daesh ou paradoxe de l’État islamique

Le terrorisme a perdu de la « magie » révolutionnaire des années soixante-dix ou de celles du XIX° siècle, les terroristes islamiques n'ont que faire de considérations morales, philosophiques ou même filiales n'hésitant pas à faire un pied-de-nez à leur famille sans se soucier un instant de leur devenir. Leur vie ressemble souvent à une vidéo d'images décousues montées sans raccord et sans fil conducteur, voire sans sujet. L'État islamique a su créer son public et ses « zombies » à partir d'un plaisir négatif dans lequel il ne faut y voir qu'une logique mortifère s'adressant à des individus dépourvus de tout sens critique : « Si tu aimes Allah mais que tu n'es pas prêt à te sacrifier, alors tu ne l'aimes pas assez ».

L'État islamique n'a pas de méthode, sa méthode étant justement de ne pas en avoir... Il privilégie l'acte unique à une série d'actions requérant des connaissances et un minimum d'expérience ou d'expérimentations préparatoires. Daesh est conscient que chaque situation reste unique et qu'aucun terroriste ne peut dire avec certitude qu'il pourra dans une autre occasion refaire le bon geste ou mener la nouvelle action à bien. Chaque situation est non reproductible. Au plan tactique, l'acronyme KISS : keep it simple and stupid lui convient parfaitement. La tentative d'attentat à la voiture bourrée de bouteilles de gaz délaissée proche de la Préfecture de Paris et de la cathédrale de Notre-Dame n'en est qu'un exemple récent (pourquoi s'encombrer de bouteilles de gaz quand vous pouvez acquérir à vil prix un ancien véhicule roulant au gaz de pétrole liquéfié dépourvu de groupe de sécurité, sans parler des nombreux appartements proposés à la location et disposant du « gaz à tous les étages »). Daesh préfère en appeler à n'importe quel sociopathe ou asocial qui rêve de finir en martyr, tactique opérationnelle qui le dispense d'avoir à former des assassins ou de les armer, et qui contribue en principe à réduire la chaine de complicité des coauteurs, sans oublier que les morts ne parlent pas.

Plus la chaîne comporte de maillons plus elle risque de présenter une faille, monter une « Op » avec un groupe d'une dizaine d'individus de cet acabit relève d'une gageure. Je ne sous-estime pas ;-) je constate. Un fait, le Bataclan apparaît dans un PV de la DCRI rédigé le 6 mai 2009 : « le choix s'est porté sur ce lieu en raison de manifestations de soutien et de collectes de fonds réalisées au profit de la communauté juive » et adressé au procureur... Si un dossier d'objectif avait correctement été établi, il aurait mentionné que la salle appartenait à un nouveau propriétaire depuis 2015 et que la cible avait changé de nature... Fatalitas. Les terroristes proches des organisations palestiniennes qui venaient « frapper » dans les années soixante-dix étaient bien plus affutés, les documents saisis alors par la division B2 de la Surveillance du Territoire ont longtemps servi de cas d'étude !

Dans « Gestion de la barbarie » (2004), Daesh propose un modèle d'action à la portée de tous et que tout un chacun peut s'approprier en fonction de sa personnalité et de son environnement. Le postulat ? atteindre l'objectif par n'importe quel moyen et le plus vite possible en encourageant les comportements archaïques afin de jeter l'effroi parmi la population. L'État islamique s'adresse à la masse et non à l'élite tout en préférant la quantité des victimes à la qualité de celles-ci, ce qui devrait à terme se retourner contre lui pour ne pas avoir élevé le terrorisme au niveau stratégique. Même si l'attentat échoue c'est déjà une victoire, les médias de propager l'effroi au cœur de la population.

Daesh est l'auberge espagnole du terrorisme, son mode d'action est révélateur d'une spécificité culturelle archaïque qui épouse les conditions et contraintes locales (grille MOFF). L'apparition de nouvelles contraintes change les données de l'attaque et contraint l'individu à modifier ou adapter son approche. Le geste « technique » du terroriste peut changer du tout au tout et passer de la kalachnikov au hachoir, de la bombe au camion fou, etc. L'acte relève tantôt de ce qu'il y a de commun chez ces individus (approche monothétique), soit de ce qu'il y a d'unique dans chaque personnalité (aspect idiographique). D'autre part, la féminisation des rangs de l'État islamique semble avoir surpris tous ceux et toutes celles qui prônent indistinctement l'égalité entre les sexes sans tenir compte de l'appartenance culturelle. Daesh a parfaitement compris tout le parti qu'il pouvait retirer d'un islam « made in France » ! Si chez certains le biculturalisme est un atout, voire un joker, chez d'autres il est générateur de tensions intra-psychiques. Lorsque deux cultures se rencontre, des sous-groupes culturels se forment et une culture finit par l'emporter sur l'autre. Faut-il remercier les tenants de l'islam de France d'avoir engendré une nouvelle génération de néo-musulmans, êtres hybrides et ambiguës fruits de deux cultures mêlées sans discernement ? L'adolescence, période durant laquelle des jeunes se « construisent » en opposition, semble servir d'incubateur.

L'attentat est à la fois un rituel et une communion qui transgressent toutes les règles liées souvent à un sentiment d'impunité acquis lors des multiples récidives insuffisamment sanctionnées. Certains assassins caressent l'espoir de tourner en dérision les groupes d'intervention et n'espèrent qu'une chose, la confrontation avec le RAID ou le GIGN sous l'objectif des caméras ! L'acte singulier permet à son auteur de se démarquer. Dans le cas de l'assassin de masse de Nice, celui-ci semblait vivre, au dire d'un témoin oculaire, un instant jubilatoire sur fond de narcissisme que personne ne pouvait lui dérober. L'individu se trouve à ce moment dans un état de transe ou état modifié de conscience, il est incapable à cet instant de dire s'il est homme ou animal, ou un automate devenu machine à tuer. L'attentat en y mêlant le risque, le spectaculaire, et l'apparition de sensations nouvelles en serait presque une nouvelle discipline « fun », certains diront funeste.

Le suicide est l'aboutissement d'un processus de sublimation, de banalisation, et de catharsis d'un individu qui s'interroge sur sa propre identité et sa propre réalité sociale dont il cherche une voie de sortie, Daesh lui promet le paradis. Le tueur pense estomper ce qu'il est au profit de ce qu'il fait comme un modèle de conduite expiatoire. Le cri allah akbar hurlé lui est indispensable pour induire une dose de stress nécessaire à libérer les forces pulsionnelles et contribuer ainsi à la perpétration de l'acte. L'objectif fondamental de l'acte n'est pas de sauver la communauté, mais de sanctifier un comportement antérieur non conforme à l'islam : drogue, sexe, débauche, etc., afin de gagner le paradis dont aucun n'est revenu pour dire à ses frères ou « cousins » comment c'était là-haut... Le cri de ralliement n'est plus « la liberté ou la mort », mais la liberté par la mort dans l'espoir d'une extase sexuelle paradisiaque...



24 réactions


  • howahkan 22 septembre 2016 11:31

    Salut..pour moi le suicide est l’aboutissement d’une énorme souffrance non comprise, non vécue, non résolue, mais à laquelle on tente d’échapper par tous les moyens,sexe, drogues,travail,argent,gloire,etc etc pour finir avec le moyen radical d’y échapper tel que perçu par le peu de cerveau qui nous reste à tous !!! si rien ne marche même un peu pour l’atténuer : tuer le corps....

    le désir de mourir n’est pas nécessairement le but, par contre e désir de mettre fin à une souffrance devenue insupportable car on ne la règle pas du tout en est le but majeur certain....

    ce qui nous reste de cerveau à tous ne sait pas que la souffrance et moi ne sont pas deux mais une seule « chose »...si moi essaye d’agir sur la souffrance dont il ne sait rien et qu’il croit être extérieure à lui même......il est dans une situation mentale qui n’existe pas.......illusion cela est...la pensée utilise alors toute son énergie a soigner , se débarrasser de cela qui n’existe pas..cela fait empirer la souffrance mentale du a la frustration absolue de ne pas avoir ce que je veux... qui souvent est si intense que l’idée de la résoudre passe des fois par la suppression du corps mais aussi par la revanche de mon malheur sur le dos des autres= guerre, violences etc , mon propre corps ou les autres que je peux tuer si je deviens de + en + dément..tellement cette frustration absolue fait mal..

    cela vient du programme de notre pensée lui même, qui en l’absence de nos autres capacités aujourd’hui endormies et ce depuis longtemps mais elles sont là potentiellement, donc rien n’est perdu bien sur, ....

    ainsi il est possible quand on trouve des personnes en souffrance, ce qui est le cas de tant d’humains voir de tous mais chut : je vais formidablement bien, de les amener à se suicider pour une raison x ou y....en promettant la fin de cette souffrance...d’une manière ou d’une autre..aller se suicider à la guerre en est une...

    etc bien sur, ceci est juste une approche que je vois...que j’ai perçue dans ces méandres du cerveau....


    • Paul Leleu 22 septembre 2016 21:01

      @howahkan

      difficile de connaitre les 1001 explications et cheminements d’un suicide à mon avis. 

      Je trouve m’article meilleur sur les apects techniques que sur les « explications » sociétales ou anthropologiques. On sent que l’auteur est plus technicien que sociologue. (cela dit sans mécnahceté, les 2 aspects étant utiles à la lutte anti-terroriste). 

      Mais je trouve les explications sociétales et anthropoligiques assez caricaturales et pauvres. Alors que les analyses organisationnelles sont plus pertinentes. 

  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 22 septembre 2016 11:42

    Les explications psychanalytique ne m’intéressent plus, je préfèrerais quelqu’un qui s’attèle à la question : comment s’en débarrasser ?


    • philouie 22 septembre 2016 12:04

      @Gilles Mérivac
      vous pourriez peut-être demander des comptes à Sarkozy et Valls, tous deux anciens ministre de la police, comme Charles Pasqua.
      Ils en connaissent sûrement un rayon sur le problème et la façon de l’instrumentaliser.
      Vous ne pensez pas que lorsqu’on met au pouvoir des membres de la mafia, on se trouve inévitablement confronté aux méthodes de la mafia qui comme chacun sait, consistent à faire peur.


    • V_Parlier V_Parlier 22 septembre 2016 20:49

      @Gilles Mérivac
      Je note cependant que la conclusion du billet (les 5-6 dernières lignes) est l’explication la plus réaliste de la dite « radicalisation express » sur laquelle on nous a pondu des théories fumeuses à tire-larigot dans les médias. Mais ça, ils ne pouvaient pas le dire, alors que ça explique très pourquoi ceux qui commettent des attentats en France pour daesh sont trois fois sur quatre des repris de justice multi-récidivistes. Il suffisait juste de les faire croire à la prétendue réalité du « truc » pour les déclencher, rien de plus.


    • Paul Leleu 22 septembre 2016 21:03

      @Gilles Mérivac

      peut-être que les « explications psychanalytiques » en question seraient un début de piste pour trouver comment s’en débarasser... 

      il faut savoir ce que l’on veut dans la vie. Pas de police sans policiers... Pas d’analyse sans analystes... 

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 23 septembre 2016 13:20

      @Paul Leleu
      A-ton cherché à psychanalyser le nazisme ? Non, on l’a combattu et on a bien fait. Si vous cherchez à comprendre l’adversaire, c’est que vous avez déjà perdu.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 23 septembre 2016 13:24

      @V_Parlier
      Désolé, cela ne m’a pas convaincu, et surtout, c’est complètement inutilisable pour agir.


    • Oceane 23 septembre 2016 17:14

      @Gilles Mérivac

      « Comment s’en débarrasser » ?

      Pourquoi ne pas commencer par le plus simple : respect de la souveraineté de chaque Etat.

      - ne plus organiser des « revolutions colorées » pour évincer des dirigeants que l’Occident considère comme insoumis

      Ce sera un bon début.

      Je constate que comme la majorité des « experts », l’auteur évite de commencer par les causes.


  • vachefolle vachefolle 22 septembre 2016 14:03

    comme toute chose celle-ci va finir par lasser les médias , et les actes individuels plus ou moins stupides de ces pieds nickelés fanatiques feront de moins en moins de victimes, une fois que la police aura mieux ciblé les risques.

    Car le curseur médiatique est calculé sur le nombre de victimes multiplié par un coefficient de symbolique (prêtre, militaire, américain, ..) et divisé par l’éloignement. (Combien de minutes sur LCI pour un attentat de 100 morts en Inde ?)

    regardez charlie, puis Nice pour constater que le nb de victimes doit augmenter a chaque fois pour rester a un même niveau médiatique. Or ces attentats individuels ne pourront plus causer de nb de morts important. La leçon est (espérons) apprise. (Train, avion, camions, ...)

    La suite sera donc nécessairement l’organisation, à nouveau, d’attentats complexes, pour redonner de la valeur médiatique aux attentats individuels ultérieurs.

    Dans un dernier feu d’artifice avant la chute finale des capitales de daesh, celui-ci fera tout pour faire payer les pays occidentaux qui l’auront rasé.

    Mais tout le monde sait bien que le terrorisme ne gagne jamais la guerre militairement. Si d’ailleurs ces abrutis apprenaient de leurs erreurs, ils auraient déjà obtenu ce qu’ils veulent, à savoir un pays 100% charia. C’était l’Afghanistan après le départ des Russes.

    Si ben Laden n’avait pas déclenché ce massacre du 11/09, jamais les US n’auraient attaqué les talibans, leurs anciens amis anti-russes. Leur acte de terrorisme a été 100% contre-productif par rapport a leurs objectifs.

    Alors pourquoi continuent-ils,parce qu’ils ne sont uniquement motivés que par la haine et la violence, et en perdent leurs propres objectifs.

    je suis sur que Si Daesh en Syrie avait joué profil bas, en minimisant les violences, personne n’aurait bougé, et ils auraient pu installer leur califat tranquillement.


    • philouie 22 septembre 2016 14:08

      @vachefolle
      vous y croyez à vos salades ou vous nous racontez tout ça juste pour essayer de donner le change ?


    • leypanou 22 septembre 2016 14:23

      @vachefolle
      Si ben Laden n’avait pas déclenché ce massacre du 11/09 : vous avez des preuves de çà ou vous vous contentez de répéter ce qu’on entend ou lit presque partout, surtout en France ?


    • vachefolle vachefolle 22 septembre 2016 14:45

      @leypanou
      Pas mieux :
      vous avez des preuves de çà ou vous vous contentez de répéter ce qu’on entend ou lit presque partout, surtout sur Agoravox  ?

      bien a vous.


    • vachefolle vachefolle 22 septembre 2016 14:47

      @philouie

      En tous cas il va falloir sortir des arguments un peu plus construits que les vôtres, pour me faire changer d’avis....

      Bien à vous


    • philouie 22 septembre 2016 15:39

      @vachefolle
      En tous cas il va falloir sortir des arguments un peu plus construits que les vôtres, pour me faire changer d’avis....
       

      bof, même pas, vos histoires de Ben Laden, sa grotte et son couteau, bon en 2016, ça fait sourire.
      On comprend bien que vous n’êtes pas intéressé par les arguments.


    • Christian Labrune Christian Labrune 22 septembre 2016 18:04

      @vachefolle
      Ne perdez donc pas du temps à répondre à des perroquets de l’islam qui répèteront indéfiniment les mêmes âneries que le dressage aura fait entrer dans leurs étroites caboches.


    • V_Parlier V_Parlier 22 septembre 2016 20:58

      @leypanou
      Ben Laden et les ancêtres d’Al-Qaïda en Afghanistan, les potes des USA, oui. Avec même le soutien de l’Arabie Saoudite. Ca a même fait même du bruit il y a quelques mois aux USA (alors que ça ne les arrangeait pas trop). C’est bien aujourd’hui un sujet sur lequel les pro-empire et les anti-empire s’accordent (avec bien sûr une appréciation différence des degrés de responsabilités), et il faut toujours qu’un farfelu nous sorte une thèse ridicule pour décrédibiliser l’info alternative...

      Si ce n’était pas Ben Laden ni les Bush et leurs sbires, c’était qui ? Un illuminati de l’espace venu pour projeter des avions en 3D ?


    • Paul Leleu 22 septembre 2016 21:14

      @vachefolle

      une analyse assez juste que vous faites. 

      2 points me viennent à l’esprit : 

      - l’apauvrissement du « terreau social » par le terrorisme peut rendre la vie vraiment « merdique » et bloquer les perspectives politiques et démocratiques (voir de nombreux pays du magreb et du proche-orient y compris israël). 
      Même si il est effectivement très peu probable que les terroristes gagnent à la fin. A l’échelle du siècle, c’est juste l’agonie historique de l’islam soutenu artificiellement par les pétro-dollars. Mais à l’échelle d’une vie humaine, c’est des décennies d’enfer. 

      - sur les motivations des terroristes. Oui, ils sont contre-productifs. Et ils n’ont peut-être pas d’objectifs bien définis ni unifiés. Il est clair qu’ils recrutent des fous, des vénèr’ et des paumés pour les basses oeuvres (physiques et propagandesques). Mais parmi les dirigeants il y a un jeu politique plus rationnel qu’il conviendrait d’analyser et de mieux connaitre et comprendre, ici en occident.

    • Oceane 23 septembre 2016 17:32

      @vachefolle

      « Si Ben Laden n’avait pas déclenché ce massacre du 11/09, jamais les Us n’auraient attaqué les talibans, leurs anciens amis anti-russe. Leur acte de terrorisme a été 100% »

      L’élaboration des plans pour le « Nouvel Ordre Mondial », le « Siècle américain » est antérieur au 11/09.

      Ben Laden ne voulait pas que les « lieux saints de l’islam » soient « souillés » par l’installation de la base américaine. Mais puisque les Christianistes pensent détenir le monde et que les Saoud ont autorisé l’impensable et l’intolérable à ses yeux, , il est entré en rébellion.


  • Christian Labrune Christian Labrune 22 septembre 2016 17:58

    Pourquoi parler encore de Daesh ou d’un état « Islamique » ? C’est comme s’il s’agissait de perpétuer une distinction calamiteuse de Hollande au lendemain de Charlie Hebdo : tout cela, disait-il, n’avait t « rien à voir » avec un islam qu’il faudrait par conséquent exonérer de tant d’atrocités. Depuis, il se sera risqué quelquefois à évoquer un « islamisme » qui serait un islam dévoyé jusqu’au fanatisme, l’islam restant probablement une religion vouée à la paix et à l’amour du prochain.

    S’il y a un endroit du monde où le Coran est vraiment pris au sérieux et mis quotidiennement en application, c’est bien chez les djihadistes de Raqqa ou de Mossoul. Il serait donc plus exact de parler d’un Etat CORANIQUE.

    Il faut toujours appeler un chat un chat. Un « non-voyant », en bon français, restera toujours un aveugle, et un « technicien de surface » un balayeur.


    • SamAgora95 SamAgora95 22 septembre 2016 21:36

      @Christian Labrune

      Etat Islamique crée, armé, protégé, nourrie, habillé (drapeaux fourni, c’est cadeau) par l’occident !

      Votre Etat Islamique risque fort bien de ressembler à ça :


      Je me fais pas trop d’illusion, on fait pas boire un âne qui n’a pas soif ! mais sait-on jamais, si un jour une envie de vérité pointe dans votre cerveau, demandez-vous pourquoi l’état islamique se trouve juste dans les pays que l’on cherche à détruire et une fois le chaos instauré il disparaît comme par magie !

      Pourquoi les allié d’Israël sont-il épargné, pourquoi ceux qu’il considère comme ses ennemis sont-ils des cibles prioritaires ?



    • Christian Labrune Christian Labrune 22 septembre 2016 22:04

      don’ feed the troll SamAgora95


  • baldis30 22 septembre 2016 21:32

    Excellent article qui met parfaitement en évidence l’éthique ( hum ... ) sous jacente à la conduite individuelle : l’absence de hiérarchie est parfaitement mise en lumière, ce que bien des politiciens comme des médias n’ont toujours pas compris dans ce cadre . Tout le monde est chef et sujet. 


    • Oceane 23 septembre 2016 17:39

      @baldis30

      quelle est « l’éthique » de ceux qui, du haut du ciel ou assis derrière leur écran bombardent des gens qui ne leur ont jamais déclaré la guerre ? Est-ce parce qu’ils ont l’autorisation de tuer des bougnoules qu’ils n’ont plus de jugement propre ?


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