mercredi 6 juin 2007 - par Georges Yang

Les notes de bac de notre président... et alors ?

On avait eu droit à « L’enfant », avec les photos de vacances au ski, à l’histoire des parents séparés et au grand-père de Salonique dont on ne sait pas très bien s’il a fait ou non la Première Guerre mondiale. Nous voilà à l’étape du « Bachelier » avec publication des résultats détaillés des notes dans les journaux. On devrait s’attendre à l’« Insurgé » comme suite logique, mais après les propos sur Mai 68, on peut douter de l’avènement de cet épisode de la trilogie.

Le populaire « Parisien » et le plus élitiste « Marianne » viennent de publier à quelques jours d’intervalle les notes du baccalauréat de notre nouveau président de la République :

7 en français, 8 en maths, 9 en philo et 10 en anglais, mais on ne nous dit point si le candidat a grappillé quelques points avec l’option Education physique et sportive. La motivation de ces publications peut être double. D’abord montrer, comme un espoir pour tous, qu’il ne suffit pas d’être brillant élève pour réussir et a fortiori qu’un élève très moyen peut s’en sortir et accéder aux plus hautes carrières. A l’inverse, on peut aussi se demander si quelqu’un d’aussi moyen, pour rester dans le registre neutre et poli, peut occuper le poste le plus élevé de la République.

Nous ne sommes plus aux temps du « Bachelier » de Jules Vallès, ni même du jeune esthète littéraire des « Faux-Monnayeurs » de Gide qui tient des propos existentialistes avant l’heure. Nous sommes au vingt-et-unième siècle, un siècle de communication et de paraître. Au temps de ordinateurs, nul n’a besoin de l’esprit de synthèse et de la mémoire phénoménale de Pic de la Mirandole.

Il faut donc raison garder à la lecture du dossier scolaire de Nicolas Sarkozy qui passe son bac en 1973, c’est-à-dire à une époque où les pourcentages de réussite oscillaient entre 55% et 70% selon les séries, pour un peu plus de la moitié d’une classe d’âge se présentant à l’examen. Imaginons le même Sarkozy plus jeune de trente ans, passant les épreuves du baccalauréat en 2003. La nature et les modalités de l’examen ayant évolué vers plus de démocratisation diront certains, vers plus de médiocrité diront les autres, les questions à traiter, les grilles de correction, les directives données aux examinateurs ont changé et modifié la donne. On peut donc, sans trop s’avancer et tomber dans l’excès, penser qu’en 2003 les notes de 1973 auraient été revalorisées de 4 ou 5 points pour correspondre aux capacités d’un élève de niveau médian de connaissance. De fait, ce type de correction adaptée permet d’atteindre de nos jours, les 80% de réussite souhaités par l’Académie. Dans ce cas de figure transposé à 2003, nous aurions donc un futur président avec 11 ou 12 en français, 12 ou 13 en mathématiques, 13 ou 14 en philosophie et 14 ou 15 en anglais. On est encore loin de la mention « Très Bien », mais avec ces notes, on passe au premier tour ! Excusez le lapsus, je veux dire sans recours à l’oral.

Nous ne possédons pas les notes des deux Dominique, d’âge à peu près équivalent à celui du président. On peut les imaginer bonnes, mais tout cela n’est que spéculation, comme on le dit dans les séries télé américaines. Admettons qu’ils aient réussi tous les deux avec brio. Quelles conclusions pourrait-on tirer des ces résultats ? Notre ex-Premier Ministre, grand amateur de belles lettres, auteur reconnu par ses adversaires d’un brillantissime discours devant les Nations unies à propos de la guerre en Irak, possédant un album de l’œuvre de Pierre Soulages sur son bureau, n’a pas résisté à la crise du CPE. Comme aurait pu le dire notre presque regretté Chirac, il a fait "pschitt" en moins de deux mois.

L’autre Dominique, le plus flamboyant esprit que la gauche ait pu produire depuis la mort de François Mitterrand, a tout juste réussi à convaincre 20% des militants socialistes et a participé comme beaucoup d’autres intelligences plus modestes à la foire d’empoigne d’après second tour. Donc, avec ses notes très modestes, Nicolas Sarkozy a pu se hisser sur la plus haute marche. Il a eu finalement eu raison, n’épuisant point son adolescence en de vains efforts. Préférant les strophes de Johnny Hallyday à l’œuvre de Baudelaire ou de René Char, les émissions de Guy Lux au théorème de Fermat, il n’a pas épuisé sa jeunesse et son potentiel en recherches vaines et futiles joutes de l’esprit.

Sarkozy est d’une génération charnière qui n’a pas connu Mai 68, ce qui lui permet d’en critiquer l’esprit sans complexe. Sa génération est divisée en deux, non politiquement mais culturellement. Une classe d’âge qui a, encore pour certain, connu la rigueur de l’école primaire et les vers de Virgile au lycée, mais qui était trop jeune pour avoir participé au mouvement, en même temps bercée par la télévision et la révolution des mœurs. Et d’autre part, des non latinistes, des jeunes gens modernes pragmatiques et pressés peu motivés par le savoir encyclopédique, allant à l’essentiel, c’est-à-dire à ce qui permet de gagner vite et beaucoup.

Seule exception politique de cette classe d’âge, le « meilleur d’entre nous » a refait surface malgré son côté bon élève. Ayant évité la cabane, il est parti au Canada. Il a fait un effort pour faire oublier son image d’énarque tristounet en devenant l’adepte de Richard Virenque. Il ne faudrait pas qu’il soit dopé par tant de nouveau succès !

Auparavant, je ne parle pas des temps héroïques de Diogène, aucun philosophe n’était pauvre. L’argent et la culture n’étaient pas incompatibles. Cette nouvelle génération nous prouve le contraire et l’on peut douter de la qualité de philosophe chez ceux qui ont été qualifiés de « nouveaux » par la presse quand on entend leurs pitoyables prises de position devant un plateau de télévision ! Du simplisme érigé au niveau du dogme ! Les récentes élucubrations de Gluksman et de BHL sont très loin des préoccupations kantiennes et nietzschéennes. Mais à propos, combien ces nouvelles stars de la philosophie ont-elles obtenu au bac ?



79 réactions


  • Jojo2 6 juin 2007 13:11

    Attila le Hunt, il n’avait même pas le bac...


    • claude claude 6 juin 2007 13:41

      si ! si ! il était instruit et raffiné. attila avait été formé à à rome, car prince de sang, il avait échangé comme otage royal, et il avait été élevé à la cour de rome et de ravenne.

      son éducation militaire s’est faite au contact des romains, ce qui lui a permit de les battre plusieurs fois à plate couture.

      http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-attila-1406.php http://tatoufaux.com/spip.php?article371 ; http://www.memo.fr/Dossier.asp?ID=516


    • Jojo2 6 juin 2007 14:58

      Ben, il avait quand même pas le bac.

      Et d’abord, combien il aurait eu en français, hein ?


    • claude claude 6 juin 2007 16:30

      à jojo,

      attila ? je crois qu’il aurait crevé les plafonds, smiley puisque la formation des élites était très poussée : à notre époque il aurait fréquenté polytechnique + ponts et chaussées + centrale + l’école normale supérieure + saint-cyr... pas vraiment des écoles de baudets !

      attila était un esthète, et c’est sa réputation de stratège sans pitié qui en a fait le fléau de dieu.

      à lire sur l’éducation et l’instruction à rome :

      http://www.silapedagogie.com/lagaule.htm " Importée par Rome

      La scolarité a été importée par Rome qui avaient été influencés par les grecs. Mais si la formation hellénique était désintéressée, les romains désiraient que l’enseignement soir utilitaire. Par exemple les exercices sportifs font s’avérer utiles pour l’hygiène et non seulement pour l’athlétisme.

      De nombreuses école se créent pour la classe dirigeante. La Gaule va posséder des écoles municipales.

      Les écoles primaires seront tenues par le Magistère. Elles accueillent filles et garçons de 7 à 11-12 ans. Les enfants sont accompagnés par un esclave le « paedagogus », répétiteur et éducateur moral. On y fait la lecture, l’écriture, le calcul et la récitation. On enseigne donc l’alphabet , les calcul avec des jetons. Les élèves sont répartis en divisions. Il s’y fait une sorte d’enseignement mutuel.

      les écoles secondaires sont dispensée par le grammairien. Elles sont pour les garçons et les filles de 11 à 15 ans. On y fait de la littérature, de la grammaire et des explications des auteurs classiques : mythologie, histoire, géographie, sciences.

      Les écoles supérieures

      sont sous la direction d’un rhéteur. On y apprend la maîtrise de l’art oratoire, soit de façon désintéressée, soit pour fournir au pays des avocats et des cadres administratifs.

      On ajoute une formation juridique. les fonctionnaires subalternes apprennent la sténographie.

      Importance des clubs de jeunes aristocrates qui vont acquérir une formation politique, religieuse, sportives, militaires. "

      http://www.mediterranee-antique.info/Boissier/Education.htm " (...) Songeons que non seulement les nations civilisées semblaient s’être alors entendues pour faire de la rhétorique le fondement de leur enseignement public, mais qu’elle charmait aussi les nations barbares. A peine les armées romaines avaient-elles pénétré dans des pays inconnus qu’on y fondait des écoles ; les rhéteurs y arrivaient sur les pas du général vainqueur, et ils apportaient la civilisation avec eux. Le premier souci d’Agricola, quand il eut pacifié la Bretagne, fut d’ordonner qu’on enseignât aux enfants des chefs les arts libéraux. Pour les pousser à s’instruire, il les prit par la vanité. Il affectait, dit Tacite, de préférer l’esprit naturel des Bretons aux talents acquis des Gaulois ; en sorte que ces peuples, qui refusaient naguère de parler la langue des Romains, se passionnèrent bientôt pour leur éloquence. A peine les Gaulois étaient-ils vaincus par César que s’ouvrit l’école d’Autun. Elle fut vite florissante, et nous savons que, quelques années plus tard, sous Tibère, les enfants de la noblesse gauloise venaient en foule y étudier la grammaire et la rhétorique. Pour nous faire entendre qu’il n’y aura bientôt plus de barbares et que les extrémités du monde se civilisent, Juvénal nous dit que, dans les Iles lointaines de l’Océan, à Thulé, on songe à faire venir un rhéteur : De conducendo loquitur jam rhetore Thule.

      Est-il surprenant que cet art, qui faisait ainsi des conquêtes pour Rome, n’ait pas semble aux Romains aussi frivole qu’à nous ? Ils sentaient bien qu’ils lui devaient une grande reconnaissance et que l’unité romaine était fondée dans l’école. Des peuples qui différaient entre eux par l’origine, par la langue, par les habitudes et les mœurs, ne se seraient jamais bien fondus ensemble si l’éducation ne les avait rapprochés et réunis. On peut dire qu’elle y réussit d’une façon merveilleuse : dans la liste des professeurs de Bordeaux, telle qu’Ausone nous l’a laissée, nous voyons figurer, à côté d’anciens Romains, des fils de druides, des prêtres de Bélénus, le vieil Apollon gaulois, qui enseignent, comme les autres, la grammaire et la rhétorique. Les armes ne les avaient qu’imparfaitement soumis, l’éducation les a domptés. Aucun n’a résisté au charme de ces études, qui étaient nouvelles pour eux. Désormais dais les plaines brûlées de l’Afrique, en Espagne, en Gaule, dans les pays à moitié sauvages de la Dacie et de la Pannonie, sur les bords toujours frémissants du Rhin, et jusque sous les brouillards de la Bretagne, tous les gens qui ont reçu quelque instruction se reconnaissent au goût qu’ils témoignent pour le beau langage. On est lettré, on est Romain, quand on sait comprendre et sentir ces recherches d’élégance, ces finesses d’expressions, ces tours ingénieux, ces phrases périodiques qui remplissent les harangues des rhéteurs. Le plaisir très vif qu’on éprouve à les entendre s’augmente de ce sentiment secret qu’on montre en les admirant qu’on appartient au monde civilisé. Si nous perdons l’éloquence, disait Libanius, que nous restera-t-il donc qui nous distingue des barbares ?(...)«  »"

      http://perso.orange.fr/kadnax/ram.htm «  »(...)Les romains de toutes les classes sociales mettaient beaucoup d’importance dans l’éducation : des Patriciens aux pebléiens, les citoyens de Rome envoyaient leurs enfants à l’école. Au second siècle ap.JC, l’éducation des jeunes romains était issue de trois courants culturels : L’humanisme gréco-romain, le christianisme, et l’éducation barbare orientée vers la formation des paysans ou des guerriers.

      Traditionnellement, les parents étaient en charge de l’éducation de leurs enfants, mais en même temps que Rome absorbait la culture grecque, il devint nécessaire pour les romains de faire appel à des professeurs. Beaucoup des professeurs et précepteurs étaient des esclaves grecs qui étaient d’ailleurs souvent plus instruits que leurs maîtres.

      - De 7 à 12 ans, les garçons et les filles se rendaient dans des écoles primaires bon marché. Elles étaient généralement situées dans des rues commerçantes et louées par un maître. Les enfants y apprenaient à lire le latin, et écrire sur des tablettes de cire. Mais les enfants de familles riches étaient souvent instruits chez eux par un précepteur ou un esclave dont c’était la tâche.

      - De 12 à 16 ans, les filles et les garçons allaient dans des écoles secondaires appelées « grammaticus » où ils faisaient l’apprentissage de la grammaire : on y étudiait l’Histoire, un peu de géométrie et des textes d’auteurs classiques. Les filles étaient séparées des garçons et apprenaient aussi la poésie et la musique. L’art de la cuisine et de la couture leur étaient enseignés chez elles afin qu’elles deviennent de bonnes épouses et mères.

      - A 16 ans, seuls les garçons pouvaient poursuivre leur éducation en entrant dans des écoles supérieures appelées « rhetor », dans lesquelles ils perfectionnaient leur art oratoire et choisissaient entre le droit ou la philosophie. Les plus riches partaient pour Athènes où ils devenaient les disciples des fameux philosophes qui y vivaient.

      La discipline dans toutes ces écoles étaient de mise : les élèves étaient souvent frappés en guise de punition.(...)«  »"


    • Tab Tab 6 juin 2007 18:09

      Attila, surtout, aurait écrit « le hun », et non pas « le hunt » smiley


    • Jojo2 6 juin 2007 20:22

      Ben je pense

      1) qu’en français il aurait eu une note pas terrible vu qu’à cette époque on ne devait pas le causer beaucoup.

      Et

      2) mon correcteur orthographique ne reconnait pas encore les noms propres.


    • Jojo2 6 juin 2007 20:23

      En plus c’est pas « le hun », c’est « le Hun ». Nah.


    • claude claude 6 juin 2007 22:21

      @ jojo

      le français n’existait pas encore, la langue universelle était le latin, et toute personne cultivée parlait aussi le grec.

      les gaulois, germains, celtes parlaient également leur langue maternelle... à l’écroulement de l’empire romain, le latin s’est métissé avec les langues locales et celles des divers envahisseurs.

      http://perso.orange.fr/jean-francois.mangin/carolingiens/francais_naissance.htm«  » Le peuple a globalement cessé de parler le latin depuis la fin de l’empire romain d’Occident à la fin du Ve. A partir du début du IXe, le latin devient ainsi une langue « sacrée », maîtrisée par les clercs et est la seule autorisée pour transmettre le savoir dans le système scolaire qui est sous le contrôle du clergé : c’est ainsi que se créera plus tard autour de la Sorbonne le « Quartier Latin ». De ce latin dit « vulgaire », vont progressivement dériver deux ensembles de langues romanes qui cohabitent et comportent chacune de nombreuses variétés de dialectes :

      * les langues d’oïl dans le nord avec le picard, normand, angevin, champenois, saintongeais, ... : cette région était encore très germanique et de nombreux seigneurs composaient le système féodal. * les langues d’oc (ou occitan) dans le sud avec le limousin, auvergnat, languedocien, gascon, ... : les langues de cette région qui a baigné durant des siècles dans la culture romaine se rapprochent du latin (l’usage du droit romain était d’ailleurs courant).

      « Oïl » et « Oc » correspondent aux transcriptions phonétiques de la façon de prononcer « oui ».

      Le roman est une synthèse de ces langues et utilise les formes les plus communes des dialectes : il devait donc être compris par la majorité de la population, mais non maîtrisé. L’éclosion des différents dialectes est de plus amplifié par le système féodal qui fait de la France un puzzle de seigneuries. «  »

      le premier acte rédigé en français est le serment de strasbourg, en 842 par les petits-fils de charlemagne ( http://perso.orange.fr/jean-francois.mangin/carolingiens/francais_naissance.htm ) attila a vécu 4 siècles auparavant. mais s’il avait dû passer son bac, au vu de son érudition il aurait certainement eu une excellente note !

      le baccalauréat a été créé en 1808.http://www.education.gouv.fr/cid2598/reperes-historiques.html «  » C’est le décret organique du 17 mars 1808 qui crée le baccalauréat. Les candidats doivent être âgés d’au moins 16 ans et l’examen ne comporte que des épreuves orales portant sur des auteurs grecs et latins, sur la rhétorique, l’histoire, la géographie et la philosophie. Les premiers bacheliers sont au nombre de 31.

      Ce diplôme, qui a la double particularité de sanctionner la fin des études secondaires et d’ouvrir l’accès à l’enseignement supérieur (le baccalauréat est le premier grade universitaire), va se démocratiser au fil du temps : en 1880, à peine 1 % d’une classe d’âge obtient le baccalauréat, proportion qui s’élève à 62,6 % en 2003.«  »

      http://www.inrp.fr/she/histed_094.htm «  » André CHERVEL : Le baccalauréat et les débuts de la dissertation littéraire (1874-1881)

      En juillet 1881 s’ouvre la première session du nouveau baccalauréat ès lettres réformé par Jules Ferry. La composition latine est supprimée et les candidats doivent rédiger une « composition française sur un sujet de littérature ou d’histoire ». C’est un tournant majeur dans l’histoire des humanités classiques. Si la mesure a bien été préparée dès 1880 par les nouveaux programmes, l’enseignement secondaire n’a pas encore élaboré le nouvel exercice scolaire qu’on baptisera plus tard la « dissertation littéraire ». Les sujets proposés aux candidats en 1881 et les années suivantes restent proches des exercices traditionnels que sont l’analyse, le discours ou la rédaction du cours. Il faudra une seconde réforme, vingt ans plus tard, pour asseoir solidement la dissertation de la classe de première sur les nouvelles méthodes de l’explication de texte. L’article s’attache à montrer dans quelles conditions le discours latin a cédé la place à la composition française, pourquoi le baccalauréat subit alors une crise profonde, et les solutions qui se sont imposées d’elles-mêmes (...)«  »

      donc, attila était en avance de... 14 siècles ! smiley


    • Jojo2 6 juin 2007 23:56

      Merci de toutes ces intéressantes précisions qui, de plus, confirment ce que je disais. Attila n’avait pas le bac.


  • TSS 6 juin 2007 13:29

    le problême ce n’est pas les notes minables qu’il a obtenu c’est le fait qu’il ait,par l’intermediaire de ses séides,fait croire qu’il avait eu mention TB ainsi qu’un diplome de sciences-po qu’il na jamais eu et son DEA il ne l’a eu qu’après une session de rattrapage.

    il n’a aucunes connaissances,il est inculte,il va falloir faire avec !!!


    • Le Chacal Le Chacal 6 juin 2007 13:41

      L’absence de diplôme n’est pas signe de l’inculture. Pour reprendre Coluche : « un intellectuel est une personne qui a fait des études au-delà de son intelligence »

      Ce qui me chagrine le plus dans cette affaire, c’est une fois de plus la manière dont sont traités ceux qui n’ont pas de diplôme, au point que notre cher président se sent obligé de mentir sur ses notes, et s’inventer un diplôme qu’il n’a pas décroché. Est-ce donc une tare dans ce pays de refuser le « tout-baccalauréat » ? De préconiser des formations plus techniques, et dénigrées car de l’avis d’une minorité bien-pensante, elles ont moins de valeurs ?

      Qui n’a jamais entendu de parents pleurer les larmes de leur corps parce que leur enfant est orienté vers des filières techniques ? Où est le mal ? l’enfant en question peut très bien y trouver son bonheur, et certainement trouver davantage d’opportunités d’emploi que la masse de bacheliers qui s’entassent en fac de psycho...


    • claude claude 6 juin 2007 15:00

      je suis d’accord avec vous chacal, les études ne veulent pas dire culture.

      pour être cultivé, il faut être curieux... et je ne crois pas que l’arrogance de notre président lui permette de l’être... smiley


    • imago imago 6 juin 2007 15:26

      Pour Claude : totalement d’accord. NS se comporte comme un parvenu.

      Pour Georges Yang : Affirmer « qu’à l’époque des ordinateurs, l’esprit de synthèse n’est plus nécessaire » est proprement consternant. Sans doute ne connaissez vous pas l’histoire suivante : Lachez un ingénieur ou un énarque dans l’Amazonie, ils crèvent en quelques jours. Un pauvre « manar » peut s’en sortir. En inculquant la dépendance infinie (a la voiture, à toute drogue...) et le seul gout de la compétition pour un résultat quantitatif, chiffré à la 1/100ème de seconde, notre société est vraiment devenue pervertie. Dire cela conduit a se faire taxer de rétrograde.


    • iliaval iliaval 6 juin 2007 15:49

      « L’absence de diplôme n’est pas signe de l’inculture. » Peut-être pas dans l’absolu, mais chez Sarko, ça va assez bien avec ce qu’on voit de lui... Inculte, vulgaire et réactionnaire.


    • claude claude 6 juin 2007 15:51

      la culture n’est pas forcément écrite. de grandes civilisations sont de tradition orale : étrusques, gaulois, germains... et plus près de nous les pygmées, les indiens d’amazonie...

      les chamans sont des bibliothèques vivantes, et leur savoir interessent beaucoup nos chercheurs.

      quand à perdre les enarques en amazonie, quelle merveilleuse idée !!! on ne reprendrait que les survivants, car ainsi ils auraient démontré qu’il ont une once de bon sens ! cela devrait être une épruve de fin d’études obligatoire... smiley


    • bozz bozz 6 juin 2007 16:22

      attention Claude, je ne suis pas sûr que vous même y resistiez ! (tout comme moi !)


    • clairette 6 juin 2007 16:24

      Je lisais article et commentaires d’un oeil distrait... et je me suis réveillée avec l’annonce d’un lâcher d’énarques en pleine forêt amazonienne ! (mais pas style Ko Lanta s’il vous plaît, pas d’assistance à proximité) : on les lâche à poil et on vient récupérer ceux qui restent six mois après ! Bon... après ce merveilleux rêve, je retourne à ma sieste !


    • claude claude 6 juin 2007 16:32

      bonjour bozz,

      vi, mais moi, je ne revendique pas de tout savoir et d’apporter une solution à tout ! smiley !!!

      je suppose que vous non plus !!! smiley)


    • bozz bozz 6 juin 2007 17:45

      évidemment mais j’y apporterais une nuance (à ces gens de droite !) il faudrait le faire en début de cursus à l’ena ou science po ! ils nous coûteraient moins cher !!

      j’y ajouterai bien volontiers des normaliens, centraliens, polytechniciens mais bon après ce ne serait plus la jungle mais les beaux quartiers de paris !


    • Tab Tab 6 juin 2007 18:12

      @ clairette

      autant supprimer l’ENA directement... Pour ce qu’il en resterait après le passage dans la verte...


  • Forest Ent Forest Ent 6 juin 2007 13:54

    Ce n’est certes pas un problème que le président ait eu de mauvaises notes à l’école. Peut-être même au contraire.

    Ce qui est gênant, c’est la quantité astronomique de mensonges et bêtises de tous genres proférés par Pinocchio depuis 10 ans et relayés plusieurs fois par jour complaisamment depuis 5 ans par tous les médias.

    Ce qui est gênant, c’est qu’un pareil escroc soit président. Avec ou sans diplôme.

    Cinq ans, ça va être très long. Surtout pour ses électeurs.


  • Vincent 6 juin 2007 13:56

    Ben c’est pas bien fameux tout ça, on ne nous dit pas s’il a obtenu son diplôme à l’oral ou non.

    Mais cela est fort probable.

    Cela signifie peut-être aussi, que les français se sont sentis mieux représentés pas un homme avec des notes médiocres au bac que par une élite ayant fait Normale Sup. et l’ENA.

    Mais à y réfléchir cela a-t-il vraiment une importance ou pas ?

    En fait il a su rassembler (voir braquer) son parti autour de son nom.

    Et il semble être représentatif de la population française, c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été élu.

    Par contre s’il s’avérait qu’il venait à gaffer internationalement, nous serions les premiers à souligner son manque de culture générale.

    Car la stratégie et le jeu politique diffèrent de la culture politique.

    Premier véritable test aujourd’hui durant le G8.

    Le petit Nicolas sera-t-il à l’image du Grand (physiquement) Georges, la marionnette des lobbys où sera-t-il un président fort, droit dans ses bottes et ses convictions à l’image du discours de DominIque aux Nations Unies ?

    Nous aurons bientôt l’image de la véritable envergure de notre nouveau président.

    Ne voulant pas faire de procès d’intentions, je suis tout de même impatient de découvrir le niveau international de notre président car jusqu’à maintenant il a montré nationalement qu’il était un bon stratège politique au sein de sa formation uniquement, car s’il a remporté cette élection, c’est aussi en parti grâce à l’absence du PS où à priori il y a beaucoup trop de gens qui réfléchissent et peu qui agissent.

    Cet état d’esprit est probablement du à leurs trop bonnes notes au bac et aux examens post-bac, ils n’ont jamais eu à se battre pour exister, ils ont acquis leurs légitimités aux travers de leurs résultats scolaires et universitaires.

    Faire tout le temps parti des élites, être constamment dans le haut du panier, fini par vous couper des réalités il faut aussi aller mettre les mains dans le cambouis de temps en temps et connaître l’échec, c’est formateur.


  • Adama Adama 6 juin 2007 14:00

    Le bac ne représente plus rien, il ne vaut même pas le certificat d’étude de nos parents ou grands parents, qui eux savent écrire un français correct et compréhensible !


    • iliaval iliaval 6 juin 2007 15:55

      « Le bac ne représente plus rien, il ne vaut même pas le certificat d’étude de nos parents ou grands parents, qui eux savent écrire un français correct et compréhensible ! » Ca, c’est vraiment LA contrevérité de notre époque. Nos parents et nos grands-parents ne parlaient, ni n’écrivaient mieux le Français que les générations actuelles. Ils avaient un taux d’illettrisme bien plus fort qu’aujourd’hui et l’instruction n’était obligatoire que jusqu’à 14 ans ; de plus, bien souvent, on manquait l’école pour faire les travaux des champs ou pour tout autre travail qui aidait les parents... C’est vraiment un mythe que de croire que le niveau des élèves et des lycéens est plus faible de nos jours. Toutes les générations depuis Aristote ont dit cela, on croit toujours que c’était mieux avant !


    • bozz bozz 6 juin 2007 16:21

      cher ami, ce que je trouve assez comique c’est qu’il suffit de faire un rapide comparatif entre vous et vos aieux : les miens n’avaient en général qu’un certificat d’étude et commençaient à travailler dès 14 ans (voir 12 !) et encore pour ce qui est rémunéré car les travaux des champs ou dans la maison évidemment ne l’étaient pas... et bien tous avaient un minimum d’orthographe (très peu de fautes !) ils connaissaient assez bien leur géographie, les préfectures etc... aujourd’hui les gamins savent beaucoup de choses mais pas du tout les mêmes que nos anciens ! malgré des études supérieures, les fautes sont légions (moi le premier !) la géographie ? pas grand chose, un problème de lavabo et de baignoire ? pfff

      si vous faites passer le certif aux gamins de 18 ans combien l’auront ? 5% 10% ? et encore !

      donc les savoirs sont différents, ne reposent plus sur un socle commun (la fameuse culture greco-latino-judeo tout ce que vous voulez), l’école a échoué lamentablement dans son formidable challenge d’élever le niveau de la population, au contraire elle a réussi à faire croire que le savoir ne nécessitait pas d’effort, que le travail n’était pas une valeur de référence pour s’extirper de son milieu d’origine et que tout était facile !

      mais bon certains, dont c’est le métier, l’exprime nettement mieux que moi.


    • clairette 6 juin 2007 16:36

      @ Bozz @ Adama,

      Tout à fait d’accord avec vous : mes parents (milieu modeste payan) avaient passé leur certificat d’études à 12 ans, puis après au travail ! et ils nous ont toujours surpris par leur connaissances en histoire, géographie etc... C’est vrai qu’ils lisaient dès qu’ils avaient un moment de loisirs (pas les moyens de voyager ou d’aller aux spectacles).

      L’orthographe et la grammaire, n’en parlons pas, ils ne manquaient aucune dictée de Pivot et s’en tiraient (consternés) avec une douzaine de fautes !

      Quant je compare avec mes petits enfants... je préfère ne rien dire sur les méthodes « modernes » d’enseignement !!! et leurs résultats... des spécialistes en parlent mieux que moi !


    • clairette 6 juin 2007 16:37

      je rectifie : milieu modeste paysan...


    • ka 6 juin 2007 16:48

      Bozz

      A l’époque il n’y avait pas l’informatique, l’agriculture et l’industrie étaient plus prisées que le tertiaire. De nos jours on n’a plus besoin de stocker des informations dans nos têtes les machines s’en chargent et mieux que nous. Aujourd’hui on sait qu’on peut bosser sans se briser le dos ou souffrir de rhumatismes précocément. Sauf que tout le monde veut avoir un job tranquilos mais ya pas beaucoup de places et même si on souffre moins physiquement que nos aînés on n’échappe pas au stress qui peut faire plus de dégâts parfois que le travail manuel.


    • ka 6 juin 2007 16:51

      Et puis aujourd’hui on a la Star Ac, on peut devenir une star en passant à la télé et se faire plein de pognon sans avoir une once de talent donc pourquoi se faire chier avec le BAC et toutes ces conneries.


    • claude claude 6 juin 2007 17:15

      j’ai une jolie tête blonde de 18 ans qui va passer son bac S dans quelques jours.

      les niveaux d’études ne sont pas comparables entre aujourd’hui et hier, parce que dans les matières spécialisées : maths, physique-chimie, sciences nat, économie ... le niveau est plus poussé.

      en revanche, sur les matières dites de « culture générale » comme l’histoire-géo, le français ou la philo, c’est une catastrophe !

      la premier responsable est la manière avec laquelle ils ont appris à lire et à écrire : la méthode dite globale n’entraîne pas de raisonnement pour lire. en effet : en éppellant les mots, on sait que « b+a » correspond au son « ba »... ensuite, je ne sais pas si vous avez vu un livre de grammaire : les appellations grammaticales sont alambiquées au possible et donnent dans l’abstaction la plus complète. où sont nos vieux compléments d’objet directs ???

      on a privilégié la prise de contact directe avec la vie, en oubliant d’ouvrir l’esprit des enfants. ceci explique peut-être pouquoi aujourd’hui, nos gamins sont fascinés par harry potter, le seigneur des anneaux et l’héroïc fantaisy : parce que le rêve et l’imagination y sont omniprésents.

      bonne journée,


    • ka 6 juin 2007 17:24

      Et le temps passé devant la télé par rapport à avant.


    • pépé 6 juin 2007 19:39

      @iliaval quand j’ai fait mon service militaire (en 62) il y avait 20% d’analphabètes en France. Aujourd’hui il y en a toujours 20%. Je ne vois pas d’amélioration.


    • Gilles Gilles 7 juin 2007 09:55

      « et bien tous avaient un minimum d’orthographe (très peu de fautes !) ils connaissaient assez bien leur géographie, les préfectures »

      Peut être ! mais on peut savoir écrire sans fautes et connaitre toutes ses préfectures et être inculte. Connaitre les dates exactes des évènements historique est bien moins important que la connaissance et l’analyse des faits historiques. La culture est un état d’esprit, de la curiosité, une façon ouverte d’envisager le monde et surtout pas être un dictionnaire. L’école actuelle me semble t-il prépare plus à utiliser son cerveau, à s’adapter plus qu’à réciter les données brutes.

      Il y a quatre vingt ans ans le spectre des savoirs enseignés à l’école était bien plus réduit qu’à l’heure actuelle. Un étudiant actuel est peut être en moyenne plus faible dans les matières séculaires mais il aborde bien plus de sujets que nos grands parents, doit apprendre une ou deux langues, a du s’adapter à plus de changements encore plus rapides, le monde où il évoluera est bien plus vaste....

      Bref, impossible de comparer deux types d’enseignement à presque un siècle d’intervalle.


    • Gilles Gilles 7 juin 2007 10:10

      On ne peut juger Sarko sur ses notes du bac car moult élèves médiocres au lycée se révèlent par la suite excellents. Je crois que d’ailleurs personne n’aurait prêté attention à sa scolarité, s’il ne l’avait pas outrageusement réécrite de façon à le rendre plus sexy au delà du raisonnable :

      - Sarko, sur son site, se présentait comme diplômé de Sciences Po....et il s’est fait virer.

      - Il a menti sur son DEA obtenu dans des conditions limites

      - Idem pour son diplôme d’avocat.

      C’est cela qui est pitoyable. Cette obsession chez ce gars à enjoliver la réalité pour occulter ses complexes.

      Il y a le complexe de sa taille qui le fait truquer les photos officielles de façon à apparaitre plus grand que les hommes auxquels il serre la pogne (dont Bush haut de 20cm de plus que lui... c’est vraiment minable, n’est ce pas),

      Son complexe d’élève médiocre qui lui fait mentir sur ses diplômes et la manière dont il les a obtenu. Ce qui est en plus une preuve d’inculture crasse car tout homme qui se sentirait instruit n’irait jamais essayer de justifier cette instruction en arborant de faux diplômes.

      La dimension morale de Sarkozy est vraiment rase motte.


    • Mysticlolly Mysticlolly 9 juin 2007 23:02

      Alala... C’est dingue comme les médias ont bien réussi à relayer le message de notre ex-ministre de l’éducation nationale qui, sûrement dans l’espoir de laisser une trace dans l’histoire, a « héroïquement » demandé aux enseignants du primaire de cesser d’utiliser la méthode globale !

      Pour cela, il aurait encore fallu que les enseignants s’en servent réellement ! Une grande enquête a été menée au niveau national pour déterminer les méthodes de lecture réellement enseignées, et la méthode globale (la vraie) n’était utilisée que par moins de 3% des instits !!

      Cela fait bien longtemps que les enseignants ont adapté leurs méthodes en s’appuyant sur le travail des chercheurs ! On apprend toujours aux enfants le déchiffrage, qui est bien entendu nécessaire, mais on a rajouté l’accès au sens qui manquait cruellement à la fameuse méthode syllabique plébiscitée par notre ex-ministre ! Tout simplement parce que la lecture c’est à la fois du déchiffrage et de la compréhension !

      Savoir déchiffrer ne sert à rien si on n’est pas capable à la fin de comprendre ce qu’on a lu.

      On parle donc aujourd’hui d’une méthode mixte, qui a gardé ce qu’il y avait de bon dans les deux méthodes syllabique/globale, et cela fait bien longtemps que les enseignants s’y sont mis.

      Il n’est pas étonnant d’entendre autant de personnes critiquer les enseignants et leurs méthodes, étant donné qu’au plus haut rang, les ministres n’ont de cesse de répéter qu’on ne fait rien comme il faut : pas la bonne méthode de lecture, pas la bonne façon d’enseigner la grammaire, pas la bonne façon d’enseigner les maths... Tout cela en oubliant que ceux qui fixent les programmes et leurs modalités, sont ceux qui critiquent, par la suite, les enseignants qui les appliquent !

      Ensuite des enquêtes ont prouvé qu’il y a beaucoup plus d’illettré chez les 40-50 ans (ceux qui ont été initié à la lecture par la méthode syllabique) que chez les jeunes de 15-20 ans.

      Après la question que je me pose, c’est de savoir pourquoi on cherche tant à monter les gens contre l’Education Nationale... A une époque où nos services publics basculent peu à peu dans le privé, j’ai froid dans le dos rien que de penser que ce qu’il y a de plus précieux dans notre pays républicain, l’Ecole avec un grand E, finisse par faire les frais d’une course effrénée au libéralisme...


    • ellen 13 mars 2013 18:05

      Des personnes parlent de méthode globale, cette méthode est un vrai fléau. Je rappelle que nos parents et moi-même (âgée de 34 ans) ont appris à lire et à écrire grâce à la méthode syllabique qui a maintes fois fait ses preuves. Mon plus jeune frère (26 ans) a appris avec la méthode globale et semi-globale, avec les auto-dictées. Résultat, ses courriers sont truffés de fautes.
      La méthode syllabique a été éprouvée et reste à mon sens la meilleure.
      Je peux vous assurer que le niveau des élèves au brevet et au bac à baisser. Certes, ils apprennent beaucoup plus de choses, notre histoire continue, les sciences évoluent mais finalement quand je parle avec eux, ils sont incultes. Ils ne lisent pas, c’est un trop grand effort, ils font leurs dossiers en piochant sur l’Internet (copier-coller) sans aucune réflexion, ni recul. Ils ne font pas leurs devoirs, ce sont des enfants-rois. Ils sont stupides ! Bien évidemment, noyés dans la masse, il y en a toujours certains qui s’en sortent mais combien ?
      Génération élevée à la télé-réalité, aux textos, aux jeux en ligne, réseaux sociaux, toutes ces activités chronophages et sans intérêt. On adapte tout à ces jeunes mais eux on ne leur demande rien !
      J’ai honte de voir que certains atteignent des études supérieures sans savoir écrire leur propre langue, c’est une aberration du système qui cependant convient bine à l’Etat pour truquer ses chiffres sur la réussite scolaire des élèves !
      Ce n’est pas parce que les programmes sont « enrichis » que nos enfants sont plus intelligents. Ils sont de plus en plus fainéants et l’EN doit pallier ce problème en adaptant ses barèmes pour ne pas faire descendre les chiffres.


  • LE CHAT LE CHAT 6 juin 2007 14:21

    On a la preuve que c’est un forest Gump de poche ! il a sûrement eu une meilleure note en footing smiley


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 juin 2007 14:58

    Devoir de transparence oblige, je livre mes notes au bac,

    3 en philo, 4 en français

    Je ne comprenais rien en philo et était incapable de rédiger le moindre texte à cette époque.


    • ka 6 juin 2007 15:48

      j’ai eu 14 au bac de philo mais j’ai du mal à décrypter beaucoup de textes philosophiques dont les vôtres MR Dugué. j’ai du tombé sur un prof indulgent parce que j’ai rédigé ma dissert avec des mots simples, sans aucune référence à des auteurs célèbres et sans utiliser de mots savants. En français par contre c’était la cata à l’oral comme à l’écrit. Les notes ne veulent rien dire et puis il y a tellement de choses qui jouent en notre faveur ou en notre défaveur le jour d’un examen donc on n’est jamais sûr de rien. Parfois une bonne confiance en soi vaut mieux qu’un bourrage de crâne.


  • Bof 6 juin 2007 15:44

    De mes copains d’école, aucune grosse tête n’a réussi. Le seul avec de très bonnes notes doit être en prison pour trafics de drogue. Alors, l’école républicaine n’a pas su déceler un seul futur dirigeant. Pas un seul ,de ceux qui aident leur prochain en leur fournissant du travail. Les autres, sont planqués dans des bureaux à glandouiller et surtout à prévoir leurs vacances, leurs ponts, leurs congés maladies ! ...c’est le résultat de leur réussite scolaire. Pareil dans le domaine de la santé plus tard . Depuis 1981 ,la France s’écroule ,de 1ère en fabrication et invention de médicaments elle doit être ds les 35ème dans le monde. Les meilleurs en fac. sont dans des bureaux ou bien partis à l’étranger ,même des casaniers.

    Alors, pour votre article, nous en bas , on pense que notre président doit être très bien ou du moins n’a rien pour l’empecher d’être bien. C’est devenu une lourde tare que d’être reconnu comme valable dans l’éducation nationale pour avoir un poste de responsabilité.


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 6 juin 2007 16:32

    Décidément, notre grand petit homme revient de loin. Si ça continue encore quelques mois, on va apprendre qu’il n’a pas le permis de conduire, et qu’il ne parle aucune langue étrangère !

    Est-il même vraiment Président ? N’est-ce pas une escroquerie montée par les chaînes de télé pour faire croire au peuple qu’il a choisi ?


    • Vilain petit canard Vilain petit canard 7 juin 2007 13:37

      Franchement, je suis d’accord, ses notes au Bac, on s’en fout, d’ailleurs, aucun diplôme n’est exigé pour se présenter à la Présidence, mais ce qui est gênant, c’est qu’il ait menti.

      Mais est-ce bien lui qui s’est vanté en personne, ou l’un de séides qui a tenté de le gonfler pour « faire bien » ? Quelqu’un a-t-il la référence de la vantardise en question ?

      Enfin, de toute façon, on baigne dans le ridicule.


    • Gilles Gilles 8 juin 2007 18:18

      Effectivement, j’ai entendu Sarkozy parler anglais, une vraie poilade. Même un francophone parlant anglais, donc qui a certaines facilités pour comprendre le pire charabia issus de la bouche d’un francophone, avait du mal à comprendre !

      Ceci dit, il n’est pas le seul homme politique ainsi car je crois que Mitterrand n’entravait rien lui aussi aux patois d’outre Manche !


    • claude claude 6 juin 2007 17:28

      cher calmos,

      toujours aussi taquin avec ségolène !!! smiley

      ce n’est pas une lumière, mais elle a quand même eu de meilleurs résultats scolaires que le petit nicolas : elle a réussi l’ena, elle !!! smiley la même année que villepin (11°) et françois hollande (25°)...

      salutations z’amicales !

      - (...)http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9gol%C3%A8ne_Royal#Enfance_et_.C3.A9tudes Née à Dakar, où son père militaire de carrière se trouvait affecté, Ségolène est la quatrième d’une fratrie de huit enfants. Sa famille habite ensuite en Martinique pendant trois ans en raison d’une autre affectation de son père en 1960. Elle est alors scolarisée au pensionnat Saint-Joseph de Cluny à Fort-de-France[1]. À son retour en métropole, la famille Royal s’installe dans le village de Chamagne, près de Nancy.

      Elle effectue ses études primaires et secondaires à Charmes (Vosges), puis intègre le lycée privé Saint-Joseph d’Épinal en 1968 et obtient le baccalauréat B, en sciences économiques. Elle est jeune fille au pair à Dublin (Irlande) pendant l’été 1971[2]. Après une licence de sciences économiques à l’Université Nancy II, elle est diplômée de Sciences Po en 1978. Elle intègre ensuite l’École nationale d’administration, promotion Voltaire. Pendant sa scolarité, elle fait un stage en Martinique en 1978. Elle en sort en 1980 (95e de sa promotion[3]), et choisit un poste de magistrat au tribunal administratif de Paris. En 1994, elle passe le concours d’avocat au barreau de Paris tout en siégeant à l’Assemblée nationale et au conseil général des Deux-Sèvres, et entre au cabinet Teitgen.(...)«  »"


    • claude claude 6 juin 2007 18:37

      cher calmos,

      une bonne compresse, imbibée de thé vert tiède sur vos délicates paupières, devarient faire disparaître cette vilaine irritation de vos yeux si sensibles... smiley


    • pépé 6 juin 2007 19:42

      la médiocrité et la vulgarité au pouvoir. Bravo la France !


  • spartacus1 spartacus1 6 juin 2007 17:39

    Je ne viens ici que renforcer quelques avis qui ont déjà été donnés.

    Les résultats que NS a obtenu au bac, je crois que n’importe qui de sensé s’en contre-fout ! Le fait qu’il n’ait pas obtenu le diplôme de « science-po » à cause de notes éliminatoires en anglais c’est franchement anecdotique, voire marrant de la part d’une personne qui bave d’envie devant les USA.

    Non, ce qui pose problème c’est qu’il fait proclamer avoir obtenu le bac avec mention TB, C’est le mensonge.

    C’est le même problème qui se pose avec sa taille. De nouveau, on se contre-fout de la taille de quelqu’un, la France a d’ailleurs eu des hommes politiques de premier plan et de petite taille (je pense notamment à P. Mendes-France).

    De nouveau, ce qui pose problème, c’est le mensonge, le mensonge des talonnettes, le mensonge de se hisser sur la pointe des pieds lors d’une photo de groupe, le mensonge de se mettre sur un podium lors d’une photo avec son copain G.W.Bush. !

    Je ne suis pas psy, mais je crois que NS souffre d’un énorme, d’un « kolossal » sentiment d’infériorité pour avoir tellement besoin de se montrer autre qu’il est.

    Pour l’instant, tout baigne, mais que va-t-il se passer lorsque, comme dans le conte de H.C. Andersen, le peuple se rendra compte que le roi est nu ?


  • Marsupilami Marsupilami 6 juin 2007 18:17

    Franchement on s’en fout des notes au bac de Sarko et de ses diplômes (et je suis anti-Sarko à donf). Je connais plein de cons surdiplômés et la culture, la vraie, n’a rien à voir avec tout ça (et je connais plein d’incultes surdiplômés). Ce qui compte c’est la politique qu’il va mener. Ce qui compte c’est ses mensonges, son cynisme et son agitation irréfléchie et pathologique.


  • baobab 6 juin 2007 18:50

    l’auteur de l’article a raison que nous importe les notes de bac de notre président mais du coup pourquoi faire un article dessus ?


  • docdory docdory 6 juin 2007 18:52

    @ georges yang

    Ces résultats sont un point commun supplémentaire entre Georges W Bush et Sarkozy !


    • Georges Yang 7 juin 2007 11:48

      Le lien entre Attila et Sarkozy venant tous deux de Hongrie ne m’a certes pas échappé. Cependant, ce n’était pas ma considération initiale Je suis donc un peu ahuri par la polémique et la publication d’informations sur l’éducation au temps des Romains qu’a pu déclencher cet article. Pour prolonger le débat, j’ajouterai qu’Attila est un prénom assez commun en Hongrie. Le chef des Huns n’y est d’ailleurs pas considéré comme un barbare comme chez nous, mais comme un membre à part entière de l’histoire nationale. La haine envers Attila en France est le résultat conjugué du cléricalisme (se souvenir du rôle de St Rémi et Ste Geneviève lors du siège de Paris en 486) et de l’esprit revanchard généré par les deux guerres contre l’Allemagne en 1871 et 1914. Le Teuton étant comparé au Hun ! Cela dit, je ne pense pas qu’il faille considérer Sarkozy comme un Hongrois. On peut par contre débattre sur ses qualités et son aptitude à diriger le pays.


  • L'enfoiré L’enfoiré 6 juin 2007 19:07

    Bonjour,

    Je me suis bien amusé à lire vos commentaires. Alors, j’irai de mon lapsus.

    Croyez-vous vraiment qu’on va perdre des gens trop intelligents dans la politique ?

    Les vrais de vrais se sont expatriés depuis longtemps. smiley smiley


  • chris 6 juin 2007 19:41

    Bon premiere news sarko n a pas fait ENA Pas par choix mais parce qu il n avait aucune chance d y acceder. certes notre petit sarko n a pas eut de bon diplome , mais parions que les relations de sa famille ont du lui servir pour monter son cabinet : vous en connaissez bcps qui ont des fonds pretes par des banques pour un cabinet avec son CV ? Par ailleurs, sarko vient d une famille aisee N importe quel idiot sait qu un eleve sans curiosite dans un milieu riche culturellement aura des connaisances plus large que le meme gamin dams un milieu pauvre culturellement : je sais pas relisez les Heritiers...

    je doute que le petit sarko a eut a travailler chez Mc Do pour payer ses etudes Alors proche de notre realite : vous rigolez

    Enfin la promotion par les etudes : filles de agriculteurs,de voir ma grand mere bosser toute sa vie et voir sa retraite de 500 francs , ca vous motive dans vos etudes et j ai accrocher mon pHD en biologie : j ai jamais ete au chomage ... Avoir un diplome ne veut pas forcement dire Nanti et decroche de la realite.

    Seulement des sarko en bio sans bon CV (notes et stages), ont reussi a decrocher des bourses pour leur doctorats, on se demande comment (enfin si je sais )...quand a certains ils ont pas de bourse leur famille peuvent payer pdt 4 ans ca les derange pas et il y aura tjs des labos pour les accepter !

    Sarko parle tres mal l anglais et est Atlantiste. Chirac parlait tres bien anglais , a fait ses etudes aux USA , ainsi que des petits boulots, mais n etait pas si atlantiste car il avait bcps mieux decryptes les ambiguites de ce pays... Bref l inculture mene a la simplification et je suis personnelement inquiete ...Heureusement Diplomator et kouchner peuvent compenser : Sarko aura du mal a utiliser l international pour eviter les futurs CPE Rues.


    • snoopy86 6 juin 2007 20:26

      Si vous trouvez que Chirac parle bien l’anglais, je m’inquiète pour le votre...


    • snoopy86 6 juin 2007 20:29

      Par ailleurs monter un cabinet d’avocats demande :

      - un diplôme
      - un bureau
      - deux chaises
      - un téléphone
      - de préférence quelques relations et un peu d’entregent que la banque ne finance pas


    • claude claude 6 juin 2007 22:54

      chirac et bayrou parlent anglais comme une vache espagnole, mais ils le manient bien : chirac a été pendant plusieurs mois étudiant en caroline du sud. et bayrou a des parents aux usa.

      l’important c’est qu’ils sachent se faire comprendre... smiley


  • chris 6 juin 2007 21:30

    Parmi les candidats a la presidentielle, Seul Jose Bove parle parfaitement anglais d ou sa notoriete parmi les altermondialistes. Quand a chirac, il n est pas bilingue mais son niveau est plus eleve que Sarko et Sego. Meme les americains le reconnaisent : Entendu durant l emission NPR (USA) a propos des rapports entre le France et les EU apres les elections ou les presentateurs mettaientt en avant que si Sarko etait atlantiste , il ne connaissait pas vraiment les EU.

    Merci de vous inquietez pour mon anglais mais apres quelques annes aux EU, l oral est Ok (but i keep my french accent, they like it here) pour l ecrit, je dois reconnaitre qu il y a quelques progres a faire.

    pour le cabinet, renseignez vous...apres avoir lu les lignes ci dessous ou sarko , c est quand meme gauffres partout, Danet l aurait embauche comme ca , ou maman etant avacate ca aide !http://agoravox.fr/smileys/tire_la_langue.png

    Nicolas Sarkozy commence ses années de collège au lycée public Chaptal, il y redouble sa sixième, puis entre au lycée privé Saint-Louis de Monceau. Il obtient le baccalauréat B au rattrapage sans mention en 1973 et sa famille s’installe à Neuilly. Après des études à l’université Paris X, il sort diplômé en droit public : il obtient une maîtrise de droit privé en 1978. Il n’obtiendra pas le diplôme de fin d’études à cause de notes éliminatoires en anglais. Il soutient en février 1980 un mémoire de DEA sur le référendum du 27 avril 1969 (en 1979, Nicolas Sarkozy a présenté une première fois ledit DEA mais il a finalement été ajourné à la première session de novembre).

    En 1981, après avoir longtemps hésité à devenir journaliste, il se résout au dernier moment à passer le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA), suivant ainsi les traces de sa

    Il est embauché par l’avocat Guy Danet puis devient l’un des trois associés du cabinet d’avocats parisien « Leibovici - Claude - Sarkozy », un cabinet comprenant onze avocats et spécialisé dans le droit immobilier.

    Cependant, l’exercice de l’activité d’avocat étant incompatible avec toute autre activité, il n’exerce pas cette profession pendant ses périodes d’activité gouvernementale.


  • Foudebassan Foudebassan 6 juin 2007 22:18

    @ auteur,

    Félicitations pour ce bel article !

    Bel exploit de la part notre cher Nicolas, surtout en France où l’on attache une si grande importance aux diplômes (pas de diplôme pas de boulot)


  • chris 6 juin 2007 22:51

    Sarkosy n est pas un self made sans diplome : c est la ou est l arnaque. beregovoy etait un self made. Sarko a tout tente pour avoir ces diplomes ; etudes superieurs : de 73 (annee du bac) a 1981 obtention du CAPA faut le faire 8 annes d etudes superieures surtout dans les annes 70. Rarement vu des gens autant accroche a ces titres

    Bref il a le bac, des etudes de droit et un pseudo DEA. Pas de diplome pas de Boulot : il est associe dans un cabinet car il a le diplome d avocat .


  • maxim maxim 6 juin 2007 23:59

    j’ai lu dans les commentaires ,l’exemple qui stipule qu’à une certaine époque ,l’enseignement n’était obligatoire que jusqu’à 14 ans ,et c’est de cette époque où nous nous faisions une joie d’aller jusqu’au « certif » comme on disait avant ,le mien je l’ai passé en 1956 et c’était une fierté ,un grand diplôme marqué en grand « Certificat d’études Primaires » je l’ai conservé bien pieusement ,celui qui ne l’avait pas était la honte de sa famille ,et dans le village où tout le monde se connaissait ,on regardait l’infortuné comme un lèpreux ....

    on se rendait à l’examen avec son costume souvent celui de la premiere communion ,qui était un peu juste aux entournures ,muni de son porte plumes ,de sa gomme et de ses crayons ....tout un céremonial ....

    c’est le seul diplôme scolaire que j’ai obtenu ,plus tard bien sur il a fallu se remettre à etudier pour obtenir les qualifications necessaires à mon metier .....

    pour revenir à l’ancienne époque ,on filait au boulot ,apprenti,commis,arpète,en un mot celui qui prend des coups de pieds au cul ,à qui on fait faire le sale boulot ,et payé à coup de lance pierre ,c’est le metier qui rentre disait on .......les études c’était pour les enfants de riches comme on disait .......

    les temps ont changés ,mes enfants ont fait de bonnes études ,un de mes fils est ingénieur,l’autre est cadre commercial ,ma fille étudie toujours ......

    curieusement ,j’ai toujours eu plus d’interêt qu’eux à lire ,aimer la musique et les arts ,même en autodidacte ,et je suis heureux d’apprendre tous les jours ce que j’ignorais la veille .....

    et maintenant ,le bac géneral a il vraiment l’aura qu’il avait à l’époque où il semblait quelque chose d’inaccessible ......

    la vie a parfois de drôles de revanches ,dans ma vie professionnelle,j’ai embauché des gens qui avaient beaucoup plus de bagages que je n’en avait jamais eu ,j’avais leur avenir en main ,alors que j’étais parti sans .....


  • vraitravailleur 7 juin 2007 00:31

    Charlemagne ne savait ni lire ni écrire, Louis XIV, pourchassé par les frondeurs, n’avait pas eu le loisir d’ étudier, Aristide Briant était inculte et Bismark avait été un étudiant plus intéressé par les duels que par l’étude.

    En revanche Mao Zedong était un lettré, Salazar était un brillant professeur de Droit, Althusser était le maître à penser des agrégés de philosophie et Helena Ceaucescu avait brillament réussi ses multiples doctorats ès-science.

    Par qui vaut-il mieux être gouverné ? Par un brillant diplômé ou par un pragmatique qui n’a pas obtenu de mention « très bien » au bac ?

    vraitravailleur


    • claude claude 7 juin 2007 02:11

      bonsoir,

      charlemagne savait lire, mais il écrivait mal, mais paradoxalement très cultivé. c’était un homme d’une grande intelligence qui a été à l’origine d’une renaissance des arts, de la langue, et des écoles.

      le parrain de louis XIV était mazarin. lequel était un érudit et un homme très cultivé . il a supervisé son éducation et son instruction. plus tard lorsque louis xiv monta sur le trône, il donnait des spectacles splendides, où il se produisait en tant que danseur (ce qu’il savait fort bien faire)

      le génie de ces 2 souverains est d’avoir su s’entourer d’hommes brillants : colber, louvois, turenne, vauban pour louis xiv et pour charlemagne : Alcuin et Eginhard.

      vous dites qu’aristide briandt était inculte : il était avocat et journaliste avant d’être 20 fois ministre (ministre de l’Instruction publique,ministre de la Justice et des Cultes,président du Conseil, ministre des Affaires étrangères ...) des Beaux-Arts et des Cultes et prix nobel de la paix en 1926. j’aimerais bien avoir son « inculture » !

      mao était bibliothécaire. salazar était enseignant en économie politique à l’Université de Coimbra.éléna ceaucescu était quant à elle vraiment inculte : ses diplômes ont été bidouillés quand elle a accédé au pouvoir, dans le sillage de son mari : elle s’est inventé des titres universitaires plus ronflants les uns que les autres.

      voici quelques sources :
      http://francehistoire.free.fr/moyen/charlemagne.html, «  » (...)Le portrait de Charlemagne nous est connu grâce à tp ://www.herodote.net/dossiers/synthese.php ?ID=95#Renais .

      http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article225 ; «  » (...)A la mort de son père Louis XIII, Louis n’a que cinq ans et le jeune roi est placé sous la régence de sa mère, confirmée Régente par le Parlement de Paris. Mazarin qui était le parrain de Louis Dieudonné fut chargé de son éducation de futur roi. Ses précepteurs, Hardouin de Péréfixe et le maréchal de Villeroy lui donnèrent une éducation plus pratique qu’intellectuelle.

      Mazarin exerça une influence considérable sur son pupille en lui transmettant son goût pour l’art et il l’initiera très tôt aux questions militaires, politiques et diplomatiques, d’ailleurs il fera entrer le jeune roi au Conseil dès 1650.(...)«  »

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XIV#L.27.C3.A9ducation_du_roi ; «  » (...)Malgré les efforts des différents précepteurs engagés pour prodiguer cours de latin, histoire, mathématiques, italien et dessin, Louis n’est pas un élève très travailleur. Mais, suivant l’exemple du grand collectionneur d’art qu’est Mazarin, Louis XIV se montre très sensible à la peinture, à l’architecture, à la musique et surtout à la danse qui est à l’époque une composante essentielle de l’éducation d’un gentilhomme : on dit que le jeune Louis s’entraîne à danser environ deux heures par jour de l’âge de 7 à 27 ans. Il est aussi grand amateur de chasse et du jeu de paume. (...)

      http://perso.orange.fr/jean-francois.mangin/carolingiens/caro_4.htm ; «  » (...)Pour mettre en oeuvre son ambitieuse politique scolaire et culturelle, Charlemagne fera venir de l’étranger (Espagne, Italie ou Angleterre) les « artisans du savoir » et s’appuiera sur le réseau des églises pour les diffuser :

      * l’anglais Alcuin, maître d’école du Palais d’Aix-la-Chapelle, sera ainsi son « ministre » de l’Instruction. Ce savant anglo-saxon aura été un personnage clé dans la politique culturelle de Charlemagne. * Eginhard sera entre autres en charge de la construction des bâtiments impériaux et laissera un témoignage riche de cette époque écrit durant sa vie monastique : « une vie de Charlemagne » (c’est grâce à cette oeuvre que Charlemagne est avec Saint-Louis l’un des rois que nous connaissons le moins mal !). (...)«  »

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Aristide_Briand «  » (...) Figure de la IIIe République, Briand a en effet été tour à tour ministre des Affaires étrangères et ministre de l’Intérieur. Plus de vingt fois ministre, cet avocat était réputé pour son éloquence et sa capacité de persuasion. Il va même tenter d’obtenir, comme ministre de la justice, l’abolition de la peine de mort. Personnage phare pendant l’entre-deux guerres, avec son rival Raymond Poincaré, il a également été président du Conseil - chef du gouvernement - à onze reprises. C’est surtout à son action de ministre des Affaires étrangères qu’Aristide Briand doit sa renommée. Partisan de la politique de paix et de collaboration internationale (accords de Locarno), coauteur du pacte Briand-Kellogg qui mettait « la guerre hors la loi (...) arrière les fusils, arrière les mitrailleuses et les canons ».

      Le Prix Nobel de la paix lui fut décerné en 1926, ainsi qu’à son homologue allemand Gustav Stresemann, en reconnaissance de ses efforts pour l’établissement d’une paix durable résultant de négociations librement consenties.(...)«  »
      http://www.nobel-paix.ch/bio/briand.htm ; «  » Avocat, journaliste. Il fonde en 1902, avec Jean Jaurès, le journal socialiste L’Humanité. Il fait partie de la Chambre des Députés (1902-1932), du Conseil des ministres (1906-1932). Artisan du rapprochement franco-allemand avec Stresemann, il signe les Accords de Locarno. Très actif au sein de la Société des Nations (SDN), il propose en 1927 aux 27 états européens représentés à la SDN, un projet de création d’une Fédération d’Etats européens. Il est également l’instigateur du Pacte Briand-Kellogg de 1928, qui a pour but le renoncement à toute guerre.«  »

      http://laroumanie.free.fr/page/personne/ceaucescu_elena.html «  » Pour bien des motifs, les Roumains gardent un ressentiment tenace à l’égard d’Elena Ceausescu , heurtés encore plus par sa prétention, alors que son ignorance et son absence de culture étaient proverbiales, que par l’influence néfaste qu’elle exerçait sur son mari et sur le pays.La femme du « conducator » n’avait de cesse d’être reconnue comme une scientifique exceptionnelle. L’encyclopédie roumaine de l’époque consacre près d’une demi-page à tous les titres qu’elle s’est fait complaisamment attribués, la menace de sanctions décidant les hésitants à les lui décerner. Ainsi en est-il allé pour son grade de docteur-ingénieur en chimie. Sa thèse, refusée pour insuffisance par un éminent professeur de l’université de Iasi, Chritopher Simionescu, fût acceptée dans la foulée par un de ses obscurs collègues de Timisoara, Coriolan Dragulescu, avec les commentaires flatteurs allant de pair. Le premier, très vite rétrogradé, fût interdit de publication et vit son nom disparaître du dictionnaire... alors que le second y faisait son entrée, étant immédiatement propulsé recteur de son université.Ne pas être pris pour des « poires » Mais, la chercheuse émérite », vantée par l’appareil de propagande du régime, devenue membre de l’Académie des sciences roumaine, directrice de l’Institut de recherche chimique, ne pouvait faire illusion sans l’aide et la collaboration d’un authentique chercheur. Elena Ceausescu le trouva en la personne de Ion Ursu, un jeune universitaire servile, dont la carrière devint fulgurante. Ainsi la presse de l’époque put-elle saluer « la contribution décisive » qu’elle apporta à la science dans le domaine de la recherche sur les polymères et les composants de synthèse macromoléculaires... ce qui faisait ricaner ses compatriotes, lesquels rapportaient complaisamment que la femme de leur dirigeant ne connaissait même pas la composition chimique de l’eau. Encore, fallait-il avoir la plaisanterie discrète. Certains de ses « collègues » scientifiques ont perdu leurs postes à l’université, voire ont été emprisonnés, pour avoir transformé sous le manteau le titre d’un ouvrage qui lui était attribué sur les polymères (en roumain, mere veut dire pommes)... en « polypere » (pere = poires), montrant par là qu’ils n’étaient pas dupes. Docteur « honoris causa » sur ordre. Des universités étrangères, des académies, des instituts de recherche, à Athènes, New York, Lima, Quito, Mexico, en Afrique, n’ont pas reculé devant le ridicule, la nommant membre correspondante permanente. Les universités de Buenos Aires, Manille, Téhéran, du Yucatan, mais aussi aux USA, à l’occasion d’un voyage officiel, lui ont décerné le titre de docteur « honoris causa »... Tout comme celle de Nice. Ces flatteries grossières avaient le plus souvent un but politique et les établissements en cause - agissant parfois sur ordre ou sur l’insistance des autorités de leur pays - ne sortent pas grandis par l’attribution abusive de ces distinctions... qu’ils se sont vite empressés de retirer lors de la chute du couple Ceausescu, en décembre 1989.Au cours des événements de l’époque, les Roumains ont beaucoup glosé sur la découverte du carnet scolaire de la future femme de leur leader. On y découvrait qu’elle était une élève très médiocre, n’ayant suivi, en tout et pour tout, que deux classes primaires, ce qui amena un journaliste à conclure, sur le mode ironique, qu’elle était vraiment une savante d’exception... aucun autre scientifique, à travers le monde et l’histoire, s’ étant vu reconnaître autant de mérites après si peu d’études. Bête, méchante... et pas drôle De notoriété publique bête et méchante, Elena Ceausescu n’était même pas drôle, comme se revendique le journal satirique Charlie Hebdo. Jalouse, envieuse, elle se montrait rancunière. Lors d’un voyage officiel en Turquie, en compagnie de son mari, du ministre des affaires étrangères de l’époque, Corneliu Manescu, le président turc, se méprenant, commit la bévue de se précipiter vers sa très élégante femme, dont la classe éclaboussait toute la délégation roumaine, pour la saluer. Verte de rage, mal fagotée malgré une garde-robe au coût faramineux, sans éclat, Elena Ceausescu avala l’humiliation sans mot dire. Deux jours plus tard, le ministre était limogé. «  »


    • Adama Adama 7 juin 2007 11:38

      mao était bibliothécaire !!!! du petit livre rouge uniquement

      Et alors, vous omettez le principal, un tyran responsable de centaines de millions de morts, petite omission de votre part smiley


    • Gilles Gilles 8 juin 2007 18:21

      Hitler était un artiste peintre qui déçu de ne rencontrer aucun succès, s’est décidé à suivre d’autres chemins, aigris, revanchard !


  • Christoff_M Christoff_M 7 juin 2007 03:53

    Est ce que la force de N.SARKOZY n’est pas de s’entourer d’une classe de politiques jeunes et doués et de faire que tout ce joli petit monde travaille dans le même gouvernement au dela de certains clivages et cela ne s’apprend pas à l’école !!

    En face de lui il a une bande de vieux barons qui en sont toujours à se battre pour la tete de leur parti, ils ont beaux être brillants si on prend en compte leurs diplômes, ils ne brillent pas pour autant par leur intelligence ; mettant en avant leur ambition personnelle quitte à faire couler leur propre parti...


    • JPL 10 juin 2007 06:28

      @ Christoff_M

      Vous écrivez :
      Est ce que la force de N.SARKOZY n’est pas de s’entourer d’une classe de politiques jeunes et doués et de faire que tout ce joli petit monde travaille dans le même gouvernement au dela de certains clivages

      Vous avez essayé de regarder l’âge moyen des ministres ??? Il est nettement au-delà des 50 ans : 53 ans.
      Davantage, si l’on se restreint aux principaux (le haut de la liste + Woerth) on est à plus de 57 ans, l’âge de la pré-retraite smiley

      Fillon 53 ans
      Juppé 62 ans
      Alliot-Marie 61 ans
      Jean-Louis Borloo 56 ans
      Bernard Kouchner 68 ans
      Brice Hortefeux 49 ans
      Rachida Dati 42 ans
      Xavier Bertrand 42 ans
      Xavier Darcos 60 ans
      Valérie Pécresse 39 ans
      Hervé Morin 46 ans
      Roselyne Bachelot 61 ans
      Christine Boutin 63 ans
      Christine Albanel 52 ans
      Eric Woerth 51 ans
      C’est ça les politiques jeunes et doués ?!?!
      Entre les vieux qu’on voit et revoit depuis 1995 voire 1993 dans les gouvernements et trois ou quatre effectivement plus jeunes et qui ont les crocs qui raclent le parquet...

      Quant au fait de s’affranchir des clivages, pardonnez-moi mais c’est plutôt la rencontre d’ambitions égotistes (des gens qui sont prêt à aller à la soupe) et d’un intérêt électoral dans le cadre des législatives.

      Pour le reste je vous accorde que les éléphants qui se positionnent pour être le candidat en 2012... c’est pas terrible ! En pratique, comme M Sarkozy aura un fort contrôle sur le pays et ses médias, il a de bonnes chances d’être réélu en 2012, et en 2017 ce sont des plus jeunes qui auront forcément pris la place de ces éléphants.


    • Adama Adama 7 juin 2007 11:32

      Toujours aussi délicat dans vos commentaires parway ! smiley


    • Christoff_M Christoff_M 7 juin 2007 12:04

      Vous devriez renifler les pâquerettes puisque c’est là ou vous vous situez !!


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 7 juin 2007 13:38

    Eh zut, post mal placé, je recommence :

    Franchement, je suis d’accord, ses notes au Bac, on s’en fout, d’ailleurs, aucun diplôme n’est exigé pour se présenter à la Présidence, mais ce qui est gênant, c’est qu’il ait menti.

    Mais est-ce bien lui qui s’est vanté en personne, ou l’un de séides qui a tenté de le gonfler pour « faire bien » ? Quelqu’un a-t-il la référence de la vantardise en question ?

    Enfin, de toute façon, on baigne dans le ridicule.


    • impertinent3 impertinent 10 juin 2007 06:28

      Il a menti encore une fois en disant qu’il ne buvait pas d’alcool. Voila une séquence que les télévisons françaises (aux ordres) n’ont certainement pas montrée.

      Par contre, la télévision belge échappe à toute censure ou autocensure et c’est ainsi que l’on peut voir aux informations :http://www.youtube.com/watch?v...

      On savait que N. Sarkozy avait pas mal de défauts, mais se présenter bourré devant la presse, ça c’est le bouquet. Au début, il s’excuse d’être en retard, cela veut dire qu’il devait être dans un état encore plus lamentable.

      Quel image de la France donne-t-il ? Celle d’un peuple d’ivrogne ? J’ai honte pour la France.


    • faxtronic faxtronic 10 juin 2007 20:51

      A impertinent :

      J’en ai rien a foutre de sarkosy, c’est un petit con. Par contre, tu a honte de la France ? Donc tu a honte de tous les francais, donc de toi ? Qui critique la France critique tous les francais, donc ma mere, et donc merite mon poing dans la gueule


  • La Taverne des Poètes 10 juin 2007 22:26

    « Et alors ? » Cela montre tout bonnement que notre président est un fainéant contrairement à l’image qu’il s’est constuite avec la complaisance des médias. Favorisé par son milieu et par un redoublement en sixième, il n’obtient son bac qu’au rattrapage et encore avec des résultats très passables. C’est un paresseux qui se targue de savoir ce qu’est le travail et qui se met en scène comme s’il en était le représentant le plus légitime. Il n’en est rien ! Il s’est comporté en fêtard milliardaire le jour de son élection. Qu’il ne vienne pas nous donner des leçons avec son slogan « travailler plus pour gagner plus » qui ne veut rien dire d’autre que : « Donnez votre temps de cerveau disponible non accaparé par TF1 à votre travail ! Abrutissez-vous au lieu de penser, au lieu d’accorder du temps aux autres ! »

    Fainéant de Sarkozy !


    • La Taverne des Poètes 10 juin 2007 22:28

      Si vous vous sentez citoyen, montrez que, vous, vous n’êtes pas paresseux en vous déplaçant dimanche pour glisser dans l’urne le bulletin du candidat le mieux placé pour battre son représentant !


  • La Taverne des Poètes 10 juin 2007 22:59

    Sarkozy aurait dû travailler plus pour être élu, comme De Gaulle, Mitterrand et Chirac, qui n’ont pas été portés à la tête de l’Etat la première fois qu’ils se sont présentés. Nous allons payer cette erreur...


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