mardi 11 février - par William Castel

Sommet international sur l’IA à Paris : entre promesses exaltées, contre-voix critiques et inquiétudes existentielles

Les 10 et 11 février 2025, alors que Paris se transforme en capitale mondiale de l’intelligence artificielle sous la verrière majestueuse du Grand Palais, se déroule un événement aux ambitions démesurées. Le Sommet pour l’action sur l’IA réunit, dans une ferveur diplomatique et technologique, des figures de premier plan telles que Sam Altman (OpenAI) et Sundar Pichai (Google). Mais au-delà des discours officiels et des promesses de régulation et d’innovation, une pluralité de voix s’élève pour interroger la nature même de notre futur commun.

I. Les enjeux affichés par le Sommet

Une constellation de leaders et d’experts internationaux
Le Sommet rassemble plus de 1 500 participants issus de près de 100 pays. Outre les figures emblématiques de la tech comme Sam Altman et Sundar Pichai, on compte également des chefs d’État, des ministres et des représentants d’organisations internationales. Ce cortège prestigieux inclut également des acteurs moins médiatisés mais tout aussi influents, tels que des dirigeants de start-ups innovantes et des représentants de la recherche, qui se mobilisent pour imaginer une IA au service de l’intérêt général. 

L’Inde en première ligne de la coopération mondiale
Un élément particulièrement marquant est la place centrale qu’occupe l’Inde dans ce rassemblement. Co-présidé par l’Inde, le sommet se veut le reflet d’un dialogue interculturel et intergénérationnel. La présence du Premier ministre indien, Narendra Modi, symbolise non seulement l’essor de ce pays sur la scène technologique mondiale, mais également son engagement à promouvoir une vision de l’IA fondée sur l’inclusivité et la souveraineté numérique. Ce positionnement fort témoigne de la volonté d’une coopération renforcée entre l’Orient et l’Occident pour définir collectivement les contours d’un futur numérique.

Des débats structurants pour un futur régulé et innovant
Parmi les thématiques abordées figurent la gouvernance mondiale de l’IA, la transformation des métiers et la question de l’inclusion. Les intervenants, qui se succèdent sur scène, proposent de réfléchir aux défis posés par l’IA générative et aux risques potentiels d’une automatisation poussée des fonctions intellectuelles. Ils insistent sur la nécessité d’un cadre international robuste, capable d’assurer à la fois un progrès technologique fulgurant et le respect des valeurs humaines.

Un moment médiatique fort : le tweet de Macron
Pour annoncer et promouvoir cet événement, le président Emmanuel Macron a diffusé, hier sur X, une vidéo. Dans cette mise en scène innovante, le chef de l’État apparaît à travers des deepfakes – une expérimentation numérique qui a immédiatement déclenché la polémique. Ce tweet, qui visait à marquer l’originalité de l’événement, a suscité de vives réactions, notamment de la part de l’extrême droite, qui y a vu une marque supplémentaire de la décadence de la France et de la deconnexion de son président d'avec les difficultés des Français. Pour moi, ce geste, aussi audacieux qu’inquiétant, symbolise parfaitement le double tranchant de notre ère numérique : la capacité de repousser les limites de la communication, au risque de brouiller la frontière entre réalité et illusion.

II. Le contre-sommet « Pour un humanisme de notre temps »

Une tribune dissidente face à l’enthousiasme général
Alors que la grande messe officielle se veut porteuse d’espoir et de progrès, le philosophe Eric Sadin et le Syndicat national des journalistes (SNJ) organisent, au Théâtre de la Concorde, un contre-sommet intitulé «  Pour un humanisme de notre temps ». Cet événement, qui se veut à la fois critique et lucide, offre une perspective radicalement différente des discours optimistes diffusés au Grand Palais. Ce contre-sommet se veut une plateforme pour aborder des angles morts du sommet officiel :

  • Impact environnemental : L'empreinte carbone de l'IA, liée à la consommation énergétique des data centers, est un sujet d'inquiétude croissante.
  • Droits d'auteur : L'utilisation non consentie de contenus protégés par des systèmes d'IA générative suscite des controverses et des procès. Aux États-Unis, l'utilisation potentielle de l'IA par les studios de cinéma ou de jeux vidéo avait déclenché en 2023 et 2024 une grève historique des scénaristes et des acteurs.
  • Impact sur l'emploi : La crainte de voir des emplois remplacés, voire des individus "clonés" par des machines, est une réalité palpable, notamment dans le secteur de la création.

L'ouverture des débats par Anne Hidalgo, maire de Paris, et la présence de personnalités comme le comédien Vincent Elbaz ou le musicien Bertrand Burgalat témoignent de l'écho rencontré par cette démarche critique. Plus de 34 000 artistes français ont signé une tribune dans Le Parisien pour alerter sur les effets pervers de l’IA, dénonçant "une atteinte inacceptable au respect de nos œuvres et de notre travail artistique". Parmi les signataires, des figures emblématiques comme Jean-Jacques Goldman, Jacques Dutronc et Agnès Jaoui.

Des intervenants engagés pour une remise en question éthique


Parmi les voix dissidentes, on retrouve également Paul Midy, député qui, lors d’un colloque à l’Assemblée nationale, expose avec force les risques d’une déshumanisation progressive induite par l’IA. D’autres intellectuels, tels que Beatriz Botero Arcila et Donato Ricci – issus du monde académique et des think tanks – apportent leur éclairage sur les conséquences sociales et culturelles d’un progrès sans garde-fous. Leur appel résonne comme une invitation à ne pas oublier que derrière chaque algorithme se cache une dimension humaine qui ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de l’efficacité technologique.

III. Réflexions d’un observateur inquiet

Entre fascination pour l’innovation et crainte du dérèglement
En tant qu’observateur, je ne peux m’empêcher de ressentir un mélange d’admiration et d’angoisse devant l’ampleur des transformations annoncées. La frénésie des investissements, la sophistication des technologies et la promesse d’un monde régulé semblent se conjuguer pour bâtir un avenir exaltant. Pourtant, les signaux d’alarme ne manquent pas. La mise en scène du président Macron avec des deepfakes, qui a provoqué l’ire de l’extrême droite (de Marion Maréchal à Laurent Jacobelli en passant par Philippe de Villiers), est révélatrice d’un malaise latent : celui de voir la frontière entre réalité et fiction s’estomper dangereusement, ouvrant la voie à des manipulations d’opinion et à une perte de confiance dans nos institutions.

Quel sera notre rôle à l’ère de l’IA ?
Au cœur de ces débats, une interrogation essentielle demeure : dans un monde où l’intelligence artificielle se substitue peu à peu à la créativité et au jugement humain, quel sera notre rôle sur Terre ? Si l’IA peut libérer l’homme de certaines tâches répétitives, elle risque aussi de nous déposséder de notre capacité à réfléchir et à ressentir. Cette question, trop souvent ignorée au profit de discours technocratiques, doit occuper une place centrale dans nos discussions. Car il ne s’agit pas simplement d’un enjeu économique ou scientifique, mais bien d’un défi existentiel, celui de redéfinir ce que signifie être humain dans une ère numérique.

Un appel à la vigilance et à la responsabilité collective
Face à cet avenir incertain, il apparaît indispensable d’instaurer un dialogue ouvert et interdisciplinaire qui intègre aussi bien les experts techniques que les penseurs humanistes. L’enthousiasme débordant qui entoure le Sommet doit être tempéré par une réflexion critique, afin que l’IA reste un outil au service de la dignité humaine et non un vecteur de désaffection et de contrôle social. Pour ma part, cette dualité – entre la promesse d’un progrès illimité et le risque d’une déshumanisation silencieuse – m’inquiète profondément. C’est un appel vibrant à ne pas perdre de vue que l’innovation doit toujours être subordonnée à des principes éthiques solides, garantissant que le futur que nous construisons soit avant tout humain.



35 réactions


  • ETTORE ETTORE 11 février 13:01
    ETTORE 11 février 12:35

    @ZenZoe
    Toute l’intelligence à macronoeud, consiste à livrer le pays ( pas SON pays) aux enchères !
    Tant il considère que l’artifici-à-la-con, ne se verras pas, tant son intelligence personnelle le tient au dessus des emmerdés, qu’il pense empêcher de réfléchir.
    Et si il peut y avoir une contrainte technologique, qui l’empêcherait même, d’y songer,( à réfléchir) c’est gagné.... d’avance.
     Comme toute invention, il y les bons et les mauvais côtés !
    Là, on suppute déjà, lequel de ces côté l’intéresse un max !
    ( Ëtes vous prêts à vous soumettre, à une police des esprits, sans compromission ?
    A accepter une nouvelle inquisition idéo-pas-logique, par ce Torquemada de pacotille ?)
    Et de toutes façon, si un tel projet devais voir le jour, est il normal qu’un exclu probatoire, tel que lui, prenne une décision, qui engage un pays pour des dizaines d’années, toutes générations confondues ?
    (ne serais ce que pour le niveau financier, avec ses modalités opaques) ????
    C’est le roi du trapèze volant ce type....Et le filet, anti casse gueule, c’est nous, et notre argent.

    Ah oui, questionS importanteS....
    Cette IA ( Imbécilité Accablante ) seras t’elle :
    Trans ? Non Linéaire ? Gamellisée Wokée ? Brize Hitée ? Moumoutée ? Créolisée LFIstulée avec chech ?......


  • Panoramix Panoramix 11 février 13:38

    l’IA n’est pas une rupture, mais la continuité de l’essor de l’informatique, bases de données et réseaux. Dans les années 80 il était déjà question de ’’systèmes experts’’. Ce qu’il y a de nouveau, c’est la compréhension du langage humain.

    Alors les avantages sont évidents (gain de travail de recherche et synthèse), les risques de remplacer des millions d’humains dans leurs tâches sont tout aussi évidentes, notamment concernant le mammouth administratif.

    Le congrès ’’anti’’ regroupe surtout l’entre-soi ’’culturel’’, mais franchement, ce n’est pas ça qui angoisse les masses.
    Edicter des règlementations éthiques, inclusives, etc. est une intention louable, mais on sait que les affairistes et les manipulateurs n’en n’ont rien à foutre.

    Et quand on voit les journalistes prétendre faire de la démystification de fausses infos, malencontreusement leur crédibilité est nulle,.


    • tonimarus45 11 février 15:31

      @Panoramix tres exact


    • LeMerou 12 février 07:42

      @Panoramix

      Bonjour, 
      Je trouve votre commentaire pertinent, mais il y a un aspect dans lequel je ne suis pas d’accord.
      Vous écrivez :
      « Alors les avantages sont évidents (gain de travail de recherche et synthèse),  »

      Puis faites ressortir les gains sur une espèce envahissante dans notre Pays.
      J’ai à de nombreuse reprise « conversé » avec l’I.A. par curiosité, fut agréablement surpris de la rapidité et une certaine qualité des réponses au début, mais !

      Pour que cette dernière soit un véritable progrès, qu’elle procure le gain attendu dans la recherche et la synthèse proposée, il faut au préalable que la question soit très pertinente. Issue d’une réflexion et non pas d’une question banale, ou d’une interrogation émotive, car là, croyez moi, la réponse sera équivalente au discours d’un homme politique, c’est à dire des mots, des phrases vides de sens.

      Là, il n’y a aucun apport positif, la « chose » est bête, ce n’est qu’un programme informatique, ayant accès à une foultitude de données. Qu’elle va « structurer » pour vous formuler une réponse qui peut être sibylline et longue. Il n’est pas sûr du tout que la réponse soit l’attendu, à cause principalement d’une question mal formulée.

      J’ajouterai en plus, qu’à part des réponses simples sans équivoques, elle ne vous fournira pas LA solution, mais un ensemble de propositions ou de constats, à l’interrogateur d’en faire une synthèse et d’y trouver son chemin, parfois par d’autres questions complémentaires.

      Ce qui me fait dire, que l’I.A. mise en place dans notre système administratif d’une complexité assez forte, en remplacement d’un personnel pléthorique, devant une question simple, portant sur une notion inconnue de l’interrogateur d’où la question, ce dernier n’obtiendra pas sa réponse immédiatement loin de là.
      Par contre cette dernière ne sera pas accompagnée du coté caractériel humain, dû peut être à une mauvaise digestion de la veille.

      Bref, devra s’engager une sorte de « dialogue » entre l’IA et le questionneur, cette dernière attendant je dirait, une question structurée. La devinette du non dit ou exprimé étant possible avec un « humain » planté derrière un guichet, ne l’est pas avec une AI, plantée au Groenland.

      Je pense que rapidement nous entendrons que le système est nul, comme l’existant humain mais sans le coté caractériel.

      Je ne vais pas être méchant, mais pour l’instant la « masse » joue, s’amuse avec l’IA, s’émerveille béatement de choses un peu comme celles présentées par le Président. C’est vu comme un divertissement, certes il peut être détourné bien sûr, mais en aucun l’IA ne réfléchira à votre place (du moins pas encore).
      Alors qu’un médecin, ou un chercheur, etc.. enverra à l’IA une demande structurée, faisant appel non pas à ses connaissances mais sa bibliothèque et sa rapidité de réponses synthétisées permettant au questionneur un gain de temps appréciable.

      L’IA pour le « grand public » mais je peux me tromper sera majoritairement débordée de questions, genre « Ou je peux manger ce soir ? », « Quel le meilleur film à voir ? », « Ou je peux me garer à moindre coûts », ’Comment je paie mes impôts ?« , » que sais je encore.
      Entre peut être plusieurs dizaines de million de personne à qui elle serait vraiment utile et plusieurs milliards de demandes farfelues, de montage vidéos et autres, il y aura un problème...

      L’IA et l’écologie. Aujourd’hui en accès quasiment libre, demain non, ses accès seront réservés à des abonnés, à des identifiés, mercantilisme quant tu nous tiens..
      Il sera alors fort possible à la fameuse IA en fin de réponse d’écrire à son « solliciteur » ce que sa question a coûté en arbres, en Kw/h, en CO2 que sais je encore.

      Ajoutant en plus un sorte de petit récap général lié à son identification, ainsi Pierre saura que ces questions incessantes, par fainéantise intellectuelle ou autres, ont coûté une forêt, 15 GWh, ou 10 tonnes de CO2. Ou fait disparaître 10 grenouilles, trois éléphants, etc, etc Les écologistes ayant de nombreux propositions à ce sujet.

      Le must dans l’avenir, les états s’engagent à restreindre leur « empreinte carbone », ne doutons pas un instant que cette dernière sera redescendue à l’individuel, un peu comme les déchets que nous devons réduire de 50%. Nous auront donc vraisemblablement droit à un quota d’IA, une sorte de forfait et le « hors forfait » sera soit amendable, où à un coût prohibitif.

      Alors l’IA bénéfique ou dangereuse pour l’humanité ? Tout dépendra de son accessibilité mais aussi de ce que l’on lui donne à manger.. Domestiquer l’IA, la juguler peut être possible en restreignant l’accès à des informations.

      Pour l’instant, j’ai un doute très fort sur les résultats de la première COP-IA, quant je vois ceux des COP écologiques. Des paroles, des félicitations, des congratulations, des grands engagements sans obligations, des « notables » ne participant pas.

      Donc du vent ! du vent politique, de l’énergie intermittente (dont les coûts sont à nos frais) cette fois-ci. La « COP »-IA N°1 durée de vie, allez je suis seigneur, 15 jours dans les médias, une demi-heure dans l’esprit collectif.


  • Octave Lebel Octave Lebel 11 février 13:49

    Le problème est avant tout politique, c’est celui qui se pose avec toutes les nouvelles technologies et d’autant plus avec celles qui sont structurantes. Qui décide du développement et des usages et les régule. Et  au nom de quoi et de qui et pour quoi faire et avec quelles conséquences. Ici une tribune politique au contenu informatif conséquent.

    Sommet de l’IA : Macron transforme la France en colonie numérique (Tribune de Jean-Luc Mélenchon publiée dans Le Figaro le 8 février 2025).Extraits.

    https://melenchon.fr/2025/02/10/sommet-de-lia-macron-transforme-la-france-en-colonie-numerique

    « Tout ne se résume pas aux piles de milliards. L’intelligence artificielle d’abord, se développe avec de l’intelligence humaine. La France en regorge ! Elle forme parmi les meilleurs chercheurs, les meilleurs ingénieurs dans ce domaine. Chez Meta, chez Google, les départements de recherche en IA sont pleins de français. Mais si leur propre pays se donnait une ambition, un objectif enthousiasmant, ces jeunes femmes et jeunes hommes ne voudraient-ils pas y contribuer  ? N’a-t-on pas déjà créé ici les premiers modèles d’IA ? Et ne disposait-t-on pas de bases plus avancées même que celle de l’IA chinoise avec la base BLOM au CNRS ? Qu’est-elle devenue ? Mais pour cela, la France doit se distinguer, et ne pas accepter servilement tout ce que la tech américaine veut nous faire gober. »

    « Il faut l’assumer : nous ne sommes pas d’accord avec le futur numérique que les GAFAM et le gouvernement états-unien nous préparent. Pourquoi la France agit elle en lobbyiste pour abaisser le niveau des garde-fous decidés par l’Europe face aux GAFAM ? Pourquoi confier la production des règles d’usages et leur gouvernance à une Fondation privée comme le veulent les GAFAM et Macron ? C’est à l’ONU et au droit international décidé par toutes les nations d’être les maitres de ce monde nouveau. Le cœur des questions posées est dans la souveraineté sur les données et les usages qui en sont fait. Sinon tout ce qui sera stockés en France par des entreprises américaines, sera accessible et utilisable aux USA du fait des lois d’extra-territorialité de ce pays. »

    « Le capitalisme numérique sous la forme des plus grands monopoles privés jamais formés dans l’histoire de l’Humanité pose un défi inédit. Car ce que ces géants monopolisent, c’est la production de connaissances sur les sociétés humaines et la circulation des informations entre les êtres humains. Tout le passé mais aussi tout le présent et donc le futur. Les milliards de milliards de données que ces plateformes collectent sur nos comportements leur permettent de faire émerger une connaissance fine sur la façon dont nous vivons, dont nous consommons, nous nous déplaçons. En observant des régularités du passé, ils peuvent prédire ce que nous allons faire. De telles capacités, une telle concentration du savoir leur donne un pouvoir énorme. C’est le cas pour nous imposer des choix politiques, comme tente de le faire en ce moment Elon Musk avec l’extrême droite européenne. C’est aussi le cas pour capter la plus grande part de la richesse produite. En nous mettant dans la main des nouveaux seigneurs de la tech, nous nous soumettrons à leur diktat politique et à leur tribut économique. C’est le chemin que nous prenons. Car le gouvernement de François Bayrou, applique au secteur numérique la stricte politique de l’offre. »

    « Le 28 janvier, les Insoumis ont présenté une nouvelle version de leur programme historique, l’Avenir en Commun. Celui-ci contient de nouveau une série de mesures pour conquérir notre indépendance sur le plan numérique. Comme par exemple le fait de créer un réseau de datacenters publics, gérés par l’Etat et des institutions publiques, interconnectés pour former un cloud véritablement français. Il s’agit de maîtriser les infrastructures clés et de constituer un domaine public des données. Cela doit nous permettre d’innover, de proposer de nouvelles solutions, d’entraîner des modèles d’intelligence artificielle voués à l’intérêt général plutôt qu’au profit et à la puissance d’entreprise devant des puissances souveraines. Est en jeu la liberté de la Noosphère qui désormais engobe toute la biosphère elle-même. C’est-à-dire de l’immense territoire de tout le savoir humain sur toute la réalité entièrement globalisé et numérisé. Pour cela, il faut nous desserrer de l’emprise techno-féodale des Elon Musk et des autres milliardaires de la Silicon Valley. L’Elysée fait le contraire. »

     

     


    • tonimarus45 11 février 15:30

      @Octave Lebel merci -Ces propos de MONSIEUr MELENCHON, sont tout a fait exacts ;Les tarrtuffes qui le critiquent n’ont jamais lu le programme de la « FI », ou si ils l’ont lu font semblant de ne pas savoir


    • Eric F Eric F 11 février 19:13

      @Octave Lebel
      D’accord sur le fait que le débat se place entre une vision de volontarisme d’état (comme l’approche proposée par JL Mélenchon), ou une vision de libre marché mondialisé (Musk, Trump ...et aussi Macron bien qu’il tienne des discours volontaristes mais de pure forme).

      Je suis également favorable au volontarisme économique, tel que celui qui avait été pratiqué notamment pour le programme nucléaire civil, le déploiement de centraux téléphoniques numériques, ou encore le TGV.
      Mais ce sera beaucoup plus difficile dans ce qui relève des logiciels et réseaux numériques. On peut subventionner des recherches et apporter des règles applicables localement, mais elles seront contournées en accédant à des serveurs extérieurs. Dans le vaste monde interconnecté, nous (France, et même Europe) pesons désormais peu. On peut du reste noter que l’interventionnisme des eurocrates sur-transposé par nos technocrates revient davantage à mettre des entraves qu’à booster l’activité.


    • Octave Lebel Octave Lebel 11 février 22:06

      @Eric F

      L’avenir n’est ni écrit, ni le prolongement du passé et du présent et de ses rapports de force tels que nous les connaissons en étant d’ailleurs tous assez spontanément influencés par les discours médiatiques et la puissance de leur présence dans le monde dans lequel nous vivons. De par leurs effets directs et indirects et ce d’autant plus quand il s’agit de sujets dont nous ne sommes pas des spécialistes. Les spécialistes eux-mêmes étant pour la plupart quoiqu’ils en disent ni neutres ni indépendants. À ce compte, la Chine ne serait pas la Chine, les Brics, les Brics ni l’IA une technologie en mutation rapide dans une compétition qui ne vise pas le meilleur mais la puissance concentrée dans les mains de minorités. Et une puissance toujours plus redoutable si nous croyons toujours aux droits de l’être humain censés nous rassembler moralement en tant qu’espèce. Des droits affirmés à l’issue d’un holocauste sorti d’une nation parmi les plus avancées avec l’aveuglement plus ou moins volontaire de celles se revendiquant de la démocratie. C’est pour cela que j’ai rappelé la dimension politique qui est notre capacité collective partagée si nous pensons que la démocratie est toujours l’enjeu et l’outil de notre capacité à arbitrer ce que doit être, notre avenir. Afin de réguler les usages des technologies entre autres. Pour ne pas en subir les usages et effets non seulement décidés par d’autres mais dont la réalité et tout une partie des contraintes, conséquences et enjeux nous sont cachées pour mieux nous les imposer.En créant des situations présentées comme irréversibles. C’est ce qui s’est passé avec Internet sous nos yeux déjà. La démocratie est à construire en réalité et bien sûr ce n’est pas l’intérêt des plus puissants qui ne renonceront pas spontanément à leur puissance sur nous. Et qui songent sérieusement à se détruire et nous avec afin de la préserver. Cela demande un effort collectif de formation et d’information pour toute la population mais c’est banalement les conditions de base pour faire fonctionner une démocratie. Nous explorons l’univers entier comme jamais avec des moyens relativement peu coûteux au regard d’autres dépenses aussi vite perdues que consommées ou thésaurisées par un petit nombre d’entre nous en réalité et nous en serions incapables ? Qu’est-ce qu’on attend ?


    • Octave Lebel Octave Lebel 11 février 22:17

      @Octave Lebel

      Correctif :
      Des droits affirmés à l’issue d’un holocauste technologique et industriel sorti d’une nation parmi les plus avancées avec l’aveuglement plus ou moins volontaire de celles se revendiquant de la démocratie.


    • LeMerou 12 février 07:53

      @Eric F

      Bonjour, 
      J’approuve votre réponse, seulement ce que vous évoquez était le fait d’hommes d’état ayant une vision de la France souverainiste, attentive à l’extérieure, mais d’abord fidèle à ses propres valeurs. Hors cette génération à disparue et leur piètre émules, sont un peu lamentables, pour être poli.

      Aujourd’hui la valeur commune c’est l’Europe, la France n’est qu’un contribuable et servile en plus. L’union fait la force nous assène t-on à longueur de temps.. Ben franchement je n’en suis pas sûr du tout. 


    • Eric F Eric F 12 février 09:17

      @LeMerou
      L’union pourrait constituer une force si les intérêts des pays adhérents étaient convergents, mais il y a désormais trop de disparités au sein de l’UE, et la doctrine des eurocrates est celle du libre échange mondialisé, mais tout en augmentant les contraintes sur la production locale. On cumule donc les contradictions.

      En outre, les majorités de gauche modéré comme de centre-droit en France ont toujours donné une prépondérance à la construction européenne sur la défense de nos intérêts nationaux, l’exemple le plus récent étant les avantages douaniers concédés à l’Ukraine par rapport à nos agriculteurs.


    • Octave Lebel Octave Lebel 12 février 13:07

      @Eric F @LeMerou

      Ah bon, il y a une gauche immodérée alors et une extrême-droite modérée smiley

      « En outre, les majorités de gauche modéré comme de centre-droit »

      Il n’y a qu’une gauche authentique celle de la rupture avec l’oligarchie qui se cache derrière la démocratie représentative qui contrôle entre autres l’essentiel des médias dont un réseau entièrement dédiée à l’extrême-droite qui, reconnaissante, a prévu d’encore plus privatiser les médias d’information. La gauche authentique c’est celle qui veut mettre fin aux méfaits du néolibéralisme et de ses variantes. La gauche modérée façon Hollande/ Gluksmann et compagnie est là pour, avec ses ruses, faire croire que l’on peut aménager le néolibéralisme, exactement comme le fait l’extrême-droite qui elle aussi est authentique quand elle vote la plupart des textes voulus par les oligarchies en faisant croire le contraire à ses électeurs. S’il vous faut des détails, je les ai déjà publiés et je le referai avec plaisir. 


    • Aristide Aristide 13 février 12:54

      @Octave Lebel

      La gauche authentique c’est celle qui veut mettre fin aux méfaits du néolibéralisme et de ses variantes.

      En langage octavien, la gauche authentique, c’est LFI avec peut-être les communistes…

      Ne cherchez pas de mesures pour mettre fin aux méfaits du néolibéralisme, LFI sait très bien qu’il faut s’attaquer au libéralisme lui-même et au capitalisme qui est la cause de ces méfaits et là, nada que du vent…

      Tout cela, AEC et autre programme du NFP, ne sont que de la poudre aux yeux pour faire passer une posture électoraliste pour un acte révolutionnaire. 


  • perlseb 11 février 15:45

    Si l’IA allait rendre le monde merveilleux, alors il n’y aurait déjà plus aucun SDF ni plus aucun chômeur avec toutes les inventions qu’on a déjà faites par le passé.

    Non, les 100 milliards seront en plus sur la dette et iront directement dans la poche de bons à rien qui vont tout cramer, pendant que les véritables ingénieurs se tirent aux US pour construire la boîte de Pandore.

    Alors on pourra discuter de toutes les implications, réfléchir à l’instauration d’un revenu universel, etc... mais on ne décidera évidemment de rien. Nos maîtres ont déjà choisi (comme ils l’ont toujours fait par le passé) d’attiser la concurrence entre travailleurs pour faire encore plus de profits, on sera plus nombreux dans la rue ou à dormir dans une voiture tout en travaillant car les loyers seront trop chers (personne n’y peut rien, évidemment : la productivité augmente sans cesse, mais les conditions de vie se détériorent, c’est la loi du marché, surtout ne rien toucher).

    On peut même imaginer de manière totalement « complotiste » qu’ils fabriqueront un virus (grâce à l’IA) dans un laboratoire privé (chacun a le droit de faire ce qu’il veut chez lui, n’est-ce pas ?) avec un vaccin pour être sauvé (ou pas, évidemment, ça dépendra de notre degré de soumission / prostitution).

    Alors IA ou pas IA, ce n’est pas à la technologie qu’il faut demander de nous sauver mais à notre organisation sociale. Si certains ont une fortune de plus de 400 milliards pendant que d’autres (parfois vaillants et pas idiots) sont à la rue, c’est que l’organisation sociale est une catastrophe et que le pire est à venir.


    • Octave Lebel Octave Lebel 11 février 22:23

      @perlseb

      On est bien d’accord.C’est tellement évident qu’il faut faire beaucoup de bruit et payer beaucoup de gens pour que cela ne se voit pas smiley


  • Lucie, l’IA made in France qui s’est ridiculisée en moins de trois jours.
    LA FRENCH TOUCH, la plus rapide au monde en matière de désastre.

    Lucie, l’intelligence artificielle française développée par Linagora et le CNRS, devait incarner l’alternative éthique aux géants technologiques.

    Mais après un lancement catastrophique, elle est suspendue, ridiculisée par des erreurs grotesques soulignées par les internautes.
    La French Touch.

    Au départ, elle a été lancée avec des promesses étincelantes : une alternative « éthique » aux modèles dominants. Mais au lieu de conquérir l’imaginaire collectif, elle est devenue la risée du web. Son premier grand faux pas ? Estimer qu’un trou dans le gruyère pèse entre 10 et 20 grammes. Un détail qui peut paraître insignifiant, mais ne l’est pas, surtout quand l’IA est censée « révolutionner » l’éducation.

    Le fiasco n’a pas tardé à dégringoler : après seulement trois jours de mise en ligne, Linagora a dû suspendre la plateforme, une humiliation rapide et totale.
    Au cœur de ce naufrage, un problème de timing et de préparation. Comme le rapporte Siècle Digital, Lucie n’était qu’un prototype lancé à la hâte, sans les protections adéquates contre des réponses absurdes. Michel-Marie Maudet, le directeur général de Linagora, a reconnu les erreurs : « Nous avons présenté Lucie comme un produit finalisé, alors qu’il s’agissait encore d’un projet en développement. »

    Malgré tout, le projet est soutenu par France 2030, et n’a pas encore dit son dernier mot. « Cela reste un test, une étape », ont insisté les créateurs. Mais pour que l’IA devienne crédible, il faudra bien plus que des ajustements techniques. Il faudra regagner la confiance du public, et (peut-être) prouver que la France peut rivaliser avec les acteurs de l’intelligence artificielle. Pas gagné pour l’instant.


    • ETTORE ETTORE 11 février 17:49

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
      ...................
      Ce qui donne la juste mesure de l’IA à la française se situe dans ce cadre bien précis de la réponse suivante  : Les vaches pondent des oeufs  !
      Si on ne peut pas incriminer une IA pas intelligente, on peut se demander, QUI ou quoi, à poussé ses géniteurs ( véritables oeufs mollets du bulbe) à présenter ce fiasco aussi retentissant que débile, à la face du monde !
      On peut se demander, ( mais juste se demander, hein ?) si cela ne devait pas servir de support MeRdiatique, à l’annonce en plati-attitude au Grand Palais.
      Une sorte d’« amorce » en quelque sorte, à la graaaaaaande révélation, du retournement suzerain, sur l’intelligence de pacotille.
      Mais voilà, les oeufs mollets, sont rentrés coincer la bulle, en cuisson, au CNRS, L’homme-lette, lui est resté évasif sur les 100 milliards, venu des sables d’Arabie C’est Ou dites ?
      Et on reste sur une belle histoire, qui vas se tricoter, dans les arrières boutiques, ; des donateurs d’organes de fonds, dont les principaux prélevés, seront, vous et moi.
      Vous rappelez vous, l’histoire des « avions renifleurs » ?
      Eh bien, ceux, ( celui) qui pensent que cette France, n’as jamais eu d’histoire, viennent de remettre à la page, ce que cette France à de plus constant :
      l’escroquerie  !


    • mimi45140 11 février 22:46

      Les vaches pondent des oeufs ! Si vous n’appelez pas cela une innovation majeure, personne ne pouvait penser qu’un jour les vaches pondraient des oeufs, il serait interessant pour une fois d’être les premiers et de demander à l’IA de nous calculer la taille du coquetier et de recalculer les recettes avec des oeufs de vaches au lieu des oeufs de poules , fini la faim dans le monde une douzaine d’oeufs pour 1 mois nourrit une famille de 4 personnes .C’est quand même une vache ou sacrée avancée pour l’humanité .


  • L'apostilleur L’apostilleur 11 février 20:22

    @ l’auteur 

    « ..ne pas perdre de vue que l’innovation doit toujours être subordonnée à des principes éthiques solides.. »

    Bien sûr...

    Imaginons que le contre-sommet règle son compte au développement de l’IA en France, voire en Europe, chinois et américains eux ne s’arrêteront pas. Les avancées déterminantes qui en découleront leur procureront un pouvoir supplémentaire.

    S’en privé serait suicidaire. 

    Le Dr L.Alexandre provoque avec « l’homme qui vivra 1000 ans est déjà né »


  • volèm rien 11 février 20:57

    quelqu’un peut il expliquer simplement ce qu’est cette fameuse IA et surtout a quoi ceka sert


    • ETTORE ETTORE 12 février 00:05

      @volèm rien
      Vous souvenez vous de la fameuse règle, carrée, et en métal, qui vous tapait les doigts, si vous aviez eu l’outrecuidance de dire des choses, ayant déplu à votre professeur ?
      Et bien voilà, c’est la même chose que cette règle carrée et métallique.
      Mais avec un avantage non négligeable......,
      Celui de se voir imposer, le cri de douleur, qui correspondras le mieux, à l’infraction que vous avez commise.


    • Luniterre Luniterre 12 février 00:31

      @volèm rien

      A quoi ça sert ?

       

      C’est très simple (un peu trop, même, diront certains…)

       

      Depuis que le monde est monde, et même simplement « univers », depuis la première nanoseconde du Big Bang, toutes les structures qui s’y forment, vivantes ou non, ont pour fonction de base de concentrer de l’énergie pour mieux la dissiper ensuite…

       

      L’efficacité dans ce domaine, ce n’est pas une question de plan divin ou autre, mais simplement les lois élémentaires de la thermodynamique.

       

      Les formes les plus efficaces ont « naturellement » tendance à surclasser les autres.

       

      Au top du classement en dissipation d’énergie, dans notre coin de l’univers, il y avait, jusqu’à présent, la race humaine.

       

      Arrivée en bout de course de son évolution biologique, mais toujours animée de l’instinct de domination qui l’a poussée jusque là, il est donc tout à fait « naturel », aujourd’hui, qu’elle soit elle-même le vecteur de la forme suivante dans l’échelle de l’efficacité entropique.

       

      Instinct de domination et mégalomanie sont aujourd’hui réunis à Paris pour lui ouvrir les portes de l’avenir : le sien !

       

      Luniterre

      .

      Et sinon, encore, pour aller plus loin :


      (Augmentée ou non par l’IA...)


      .
      *************************

      Note à propos de l’enthousiasme de Luc Ferry pour l’IA (Edition AgoraVox)

      https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/note-a-propos-de-l-enthousiasme-de-luc-ferry-pour-l-ia-edition-agoravox.html

      .

      *************************************


  • Jean Keim Jean Keim 12 février 06:09

    << C’est un appel vibrant à ne pas perdre de vue que l’innovation doit toujours être subordonnée à des principes éthiques solides, garantissant que le futur que nous construisons soit avant tout humain. >>

    Ce qui est attendu de l’I.A. générative est qu’elle génère du profit, à l’instar de la guerre qui n’a que faire de l’éthique.


  • SOMMET SUR L’IA GIFLE DIPLOMATIQUE DES ÉTATS-UNIS ET DU ROYAUME-UNI À MACRON ET À L’UE Les deux pays viennent de transformer le sommet de Macron en fiasco : ils refusent de signer la déclaration sur une « IA durable et inclusive »,conforme à l’idéologie woke et pleine de censure.

    • Eric F Eric F 12 février 09:24

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
      je me suis aussi demandé" ce qu’ils entendent par une ’’UA inclusive’’, encore un mot mis à toutes les sauces. Il semble que cela dépasse la parité homme femme, mais que cela recouvre la lutte contre l’ensemble des discriminations et stéréotypes


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 12 février 08:00

    A propos de machines en voici une qui montre les mouvements de la planète en direct

    tremblement de terre en temps réel

    https://www.youtube.com/watch?v=rvtygG4n6ew


  • LVOLC 12 février 10:20

    En ce moment, il y a plusieurs atteintes non dissimul ?es ? la Nature en g ?n ?ral et ? la condition humaine en particulier.
     ? ce rythme, la question n’est pas si IA et les implants neuronaux quantiques vont d ?g ?n ?rer et envahir nos cerveaux pour les transformer et d ?truire l’humanit ?, mais la question est quand ?


  • ETTORE ETTORE 12 février 13:08

    La question est pourtant simple ....

    A QUI, et à QUOI, serviras ce nouveau CHEVAL DE TROIE  ?

     Tout est là !

    Et sous tous les aspects, que vous puissiez trouver, en référencement, à tout ce que vous pouvez imaginer.


  • egos 12 février 14:02

    Pour tous qui ceux qui n’ont pas le compas dans l’oeil (à commencer par VDL à la recherche d’une improbable boussole) JD Vance, droit dans ces bottes, a fixé le cap,

    sans aucune précaution oratoire d’usage.

    Rejoint illico presto par le RU,

    le reste de la troupe ne devrait plus tarder à suivre.

    Fermez le banc.


  • Brusquement après le vote d’un budget sortit de derrière les fagots.

    Macron installe des data center partout en France, alors qu’il a organisé avec B Gate l’évasion des data de santé des français vers les serveurs U.S.

    Macron, le voyou, permanent, l’escroc qui utilise la technique de la« Rupture de pattern » afin d’éviter de se justifier, d’être contre-dit, voir remettre en place .. 


    Macron n’est pas un Président mais un marchant qui pratique la publicité permanente , ainsi il agite un bâton dans l’auge des cochons des partis politiques .  


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