samedi 10 mai - par Giuseppe di Bella di Santa Sofia

Staline, l’Holodomor et l’Ukraine : une terreur orchestrée

Hiver 1932, Ukraine. Le vent glacial charrie des relents de terre gelée et de cendres. Dans les villages, les cheminées ne fument plus. Les estomacs grondent, les regards s’éteignent. Une faim monstrueuse, sculptée par la main diabolique de Staline, dévore la chair et l’âme d’un peuple. L’Holodomor, cette famine orchestrée, tue par millions. Dans l’ombre, des actes inimaginables émergent : le cannibalisme, murmuré dans les archives, gravé dans les mémoires.

 

Une famine programmée : les rouages de la terreur

Les champs ukrainiens, autrefois mers dorées de blé, se taisent sous un ciel de plomb. Dès 1931, le régime soviétique, sous la férule de Staline, impose des réquisitions agricoles d’une brutalité inouïe. Les kolkhozes, ces fermes collectives, deviennent des pièges mortels : les paysans, dépouillés de leurs récoltes, n’ont plus rien pour survivre. Les quotas fixés par Moscou, intenables, visent à briser l’Ukraine, perçue comme un foyer de résistance nationaliste. Les archives du NKVD, la police secrète, révèlent des ordres implacables : "Tout grain non livré sera considéré comme vol d’État".

 

Fil:Wheat fields in Ukraine-5961.jpg

 

Cette politique s’accompagne d’une répression féroce. Les brigades de réquisition, armées jusqu’aux dents, fouillent greniers, caves, et même les vêtements des enfants. Une paysanne de Kharkiv, Maria Ivanivna, écrit dans une lettre déchirante à son frère, interceptée par les autorités : "Ils ont pris jusqu’aux graines que j’avais cachées dans mon tablier. Mes petits pleurent, mais je n’ai plus de larmes". Les villages sont bouclés, les routes surveillées pour empêcher toute fuite. Les paysans, qualifiés de "koulaks" ou d’"ennemis du peuple", sont déportés par milliers, laissant derrière eux des hameaux fantômes.

 

Holodomor Novo-Krasne Odessa 11 1932 - PICRYL - Public Domain Media Search  Engine Public Domain Search

 

La famine n’est pas un accident. Elle est une arme. Les rapports internes du Parti, découverts des décennies plus tard, montrent que Staline était informé des morts massives dès l’automne 1932. Pourtant, les exportations de céréales vers l’étranger se poursuivent, alimentant les caisses du régime. À Kiev, un fonctionnaire anonyme note dans son journal : "On vend le blé de l’Ukraine pendant que ses enfants se tordent de faim. Dieu nous jugera". Ce cynisme bureaucratique, mêlé d’indifférence, transforme une crise en génocide.

 

Stalin's conspiracies and dramatised propaganda - Professor Sir Richard  Evans FBA

 

Vivre ou survivre

L’hiver 1932-1933 marque l’apogée de l’horreur. Les corps s’entassent dans les fosses communes, souvent sans sépulture. Les survivants décrivent des scènes dantesques : des chiens errants disputant des charognes, des mères cachant leurs enfants morts pour conserver leurs rations. Dans le village de Poltava, une vieille femme, Olena, raconte dans un témoignage oral recueilli en 1934 : "On mangeait des écorces, des feuilles, de la terre. Certains creusaient pour trouver des vers. On n’était plus des hommes".

 

Holodomor – Store norske leksikon

 

La faim, insatiable, brise les tabous. Des cas de cannibalisme, d’abord isolés, se multiplient. Les archives judiciaires soviétiques, bien que lacunaires, consignent des procès expéditifs. À Dnipro, un rapport du NKVD daté de mars 1933 mentionne une femme arrêtée pour avoir dépecé son propre frère : "Elle a déclaré qu’elle n’avait plus rien à manger depuis deux mois et que la faim l’avait rendue folle". Ces actes, bien que rares, hantent les récits des survivants. Une légende populaire, non vérifiée, évoque des "marchés de chair" où des désespérés échangeaient des morceaux humains contre un quignon de pain.

Ces récits, souvent tus par honte, émergent dans les témoignages tardifs. Un survivant, Petro, confie en 1989 : "J’ai vu un homme, un voisin, couper la jambe de sa femme morte. Il pleurait en le faisant. On ne juge pas, quand on a vu ça". La famine dépouille l’humanité de ses oripeaux, révélant une lutte primitive pour la survie. Pourtant, même dans ce chaos, des gestes de solidarité persistent : des familles partagent leurs dernières miettes, des prêtres clandestins bénissent les mourants.

 

Le silence du monde : une tragédie ignorée

Pendant que l’Ukraine agonise, le monde détourne les yeux. Les autorités soviétiques orchestrent une campagne de désinformation, interdisant aux journalistes étrangers l’accès aux zones touchées. À Moscou, des banquets officiels célèbrent les "succès" de la collectivisation. Quelques reporters, comme le Britannique Gareth Jones, bravent les interdits et défient le tyran Joseph Staline. Dans un article publié en 1933, Jones décrit "des villages où l’on ne voit plus que des ombres, où les gens rampent pour chercher des racines". Ses écrits, hélas, sont éclipsés par des contre-récits soviétiques relayés par des journaux complaisants.

 

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À l’intérieur de l’URSS, la censure musèle les voix. Les lettres dénonçant la famine sont interceptées, leurs auteurs arrêtés. Un employé des postes à Odessa confie dans une note secrète : "Chaque jour, je brûle des sacs de courrier. Ce sont des cris que personne n’entendra". Les rares témoignages qui percent le rideau de fer, comme ceux des émigrés ukrainiens au Canada, sont taxés de propagande antisoviétique.

 

Daily express 7 aug 1934 Holodomor Genocide - PICRYL - Public Domain Media  Search Engine Public Domain Image

 

L’indifférence internationale aggrave la tragédie. Les grandes puissances, préoccupées par la crise économique mondiale, ferment les yeux sur les rapports alarmants. Un diplomate français, anonyme, note dans une dépêche de 1933 : "Les Russes nous assurent que tout va bien. Nous n’avons pas les moyens de vérifier". Ce silence complice prolonge l’agonie ukrainienne, jusqu’à ce que la famine, ayant accompli son œuvre destructrice, s’éteigne d’elle-même en 1934.

 

L’Holodomor aujourd’hui

L’Holodomor laisse des cicatrices indélébiles. Entre 4 et 7 millions de morts, selon les estimations, déciment l’Ukraine. Les villages, vidés, ne se relèveront jamais complètement. Les survivants, marqués par la honte et la peur, taisent longtemps leurs souvenirs. Ce n’est qu’à la chute de l’URSS, dans les années 1990, que les archives s’ouvrent et que les récits émergent. Un monument à Kiev, érigé en 2008, rend hommage aux victimes, mais les débats sur le terme "génocide" divisent encore historiens et politiques. En France, l'Holodomor est un génocide depuis 2023

 

Proposition de résolution portant sur la reconnaissance et la condamnation  de l'« holodomor » comme génocide : Adoption par l'Assemblée nationale -  Assemblée nationale

 

Les cas de cannibalisme, bien que marginaux, continuent de fasciner et d’horrifier. Ils incarnent l’extrême de la déshumanisation imposée par la famine. Une survivante, Hanna, confie en 2003 : "On ne parle pas de ces choses. Mais il faut dire la vérité : la faim nous a fait faire l’impensable". Ces récits, souvent fragmentaires, rappellent que l’Holodomor n’est pas qu’une statistique, mais une somme de drames individuels.

Aujourd’hui, l’Ukraine commémore chaque année l’Holodomor, le quatrième samedi de novembre. Des bougies s’allument aux fenêtres, des prières s’élèvent. Mais la mémoire reste disputée. En Russie, certains minimisent encore la responsabilité de Staline, tandis que les Ukrainiens y voient un acte délibéré d’anéantissement. L’Holodomor demeure un cri dans l’histoire, un avertissement sur les abîmes où peut sombrer l’humanité.

 

 

Holodomor – Ukrainian Canadian Congress – Manitoba



91 réactions


  • Seth 10 mai 16:48

    Il ne manquait plus que cela en fait de sujet émotionnels anti-russes à la mode après le larmoiement sur la mort de ces pauvres Romanov.  smiley


    • @Seth

      Dans le cas de l’Holodomor, un génocide reconnu par une quarantaine de nations, le pays concerné s’appelait l’URSS, qui n’existe plus depuis 1991, et dont la Russie n’était qu’une République socialiste fédérative soviétique parmi tant d’autres. Il n’y a donc pas de sujet émotionnel « anti-russe ».

      De plus, en 2008, la Douma russe a condamné les actions du régime stalinien à l’origine de l’Holodomor, mais sans le qualifier de génocide ni reconnaître une intention spécifique contre l’Ukraine.


    • La famine de 1932-1933 a touché plusieurs régions de l’URSS, comme le Kazakhstan, le Kouban ou la Volga, et pas seulement l’Ukraine. Cependant, l’Ukraine a été particulièrement dévastée en raison de réquisitions brutales et de politiques spécifiques, comme le blocus des villages. L’attention portée à l’Holodomor s’explique par son ampleur et son impact culturel, sans nier les souffrances ailleurs.

    • tonimarus45 10 mai 17:22

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia-D’abord vos sources, archives , documents ???Reconnu par une quarantaine de nations lesquelles et, sur combien de pays ?,Vous savez tres bien que cette famine n’a pas eu lieu qu’en ukraine et aucun documents y compris dans les archives russes ne prouvent l’intention de cette famine, orchestree selon vous par staline( on peut reprocher beaucoup de choses a ce dictateur mais a vouloir charger la mule a tout prix vous rends suspect)-votre parti pris en tant qu’historien soit disant objectif n’est pas acceptable -Et juste je me souviens dans ma jeunesse, le gouvernement sovietique demandant d’acheter du ble a la france et celle ci dont les silos regorgeaint de cette cereale a ne pas savoir qu’en faire, refuser 


    • @tonimarus45

      Il suffit de cliquer sur les liens présents dans le texte et de lire.


    • @tonimarus45

      Je ne souhaite pas entamer un dialogue sur la contestation un génocide reconnu par l’Union européenne et la France, ainsi que de nombreux autres pays. 


    • Gégène Gégène 10 mai 18:16

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Maître, parlez nous du génocide en cours !
      (Tribute to Khalil gibran)


    • Seth 10 mai 18:58

      @tonimarus45

      L’holodomor a été reconnu par l’europe, c’est dire, que vous faut-il de plus pour y croire ?  smiley


    • @Gégène

      Pas uniquement par l’Union européenne. Maintenant, si vous souhaitez contester un génocide qui est reconnu par le Parlement français, libre à vous. 


    • Ce message s’adresse à @Seth.


    • Seth 10 mai 19:11

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Il y a 33 pays reconnaissant l’holodomor dont 15 font partie de l’europe plus le Vatican et Andorre, tout ça sur 195.

      Impressionnant !


    • @Gégène

      Je suppose que vous évoquez le conflit Israël/Hamas ? 

      Je ne dispose d’aucune documentation fiable sur ce sujet et je ne me suis pas rendu sur place, comme ce fut le cas pour le génocide cambodgien. Je ne peux donc pas répondre à votre demande.


    • @Seth

      Il n’y a pas la Russie mais « seulement » les Etats-Unis, un petit pays qui ne représente rien sur la scène internationale, hein ?

      Par contre, lorsqu’un « pays » proclame son indépendance unilatéralement et qu’elle est reconnue uniquement par la Russie, il faut applaudir et s’extasier...


    • Gasty Gasty 11 mai 07:44

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      « Je ne dispose d’aucune documentation fiable sur ce sujet et je ne me suis pas rendu sur place  »

      Mais... ? Parce que vous étiez en Ukraine du temps de l’holodomor ? Hormis que vous disposiez d’une documentation fiable sur l’holodomor mais aucunes sur Gaza, pas même un soupçon ? Des images, des témoignages, des reporters encore présents sur place faisant leur travail et pas encore assassinés.


    • tonimarus45 11 mai 10:59

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia«  »« Par contre, lorsqu’un « pays » proclame son indépendance unilatéralement et qu’elle est reconnue uniquement par la Russie, il faut applaudir et s’extasier... »«  »dites vous-Et le « kosovo » ayant declarer son independance unilaterlement ?????


    • tonimarus45 11 mai 11:15

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia«  »«  »« Le Holodomor est reconnu par 33 pays comme un acte génocidaire ou d’extermination, mais l’ONU ne le classe pas au nombre des génocides reconnus par interprétation de sa définition de référence[12]. »«  »«  »


    • @Gasty

      Pour l’Holodomor, je dispose de documents fiables, de témoignages, de sources gouvernementales qui ont été déclassifiées. 

      Mon avis n’a aucune importance sur le confit Israël/Hamas. Je note qu’il n’est pas officiellement reconnu comme étant un génocide. Tout comme la seconde guerre de Tchétchénie (1999-2009) qui a fait 300 000 morts, la plupart parmi les civils... 


    • Gasty Gasty 11 mai 12:24

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Vous attendez quoi pour avoir un avis ? Une note de la haute autorité mondiale avec un tampon officiel ?


    • Seth 11 mai 14:04

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Il n’y a pas la Russie mais « seulement » les Etats-Unis, un petit pays qui ne représente rien sur la scène internationale, hein ?

      Mais caro Giuseppe d’où tenez vous que les us détiennent la moindre vérité ? smiley

      J’aurais même tendance à penser l’inverse.

      Quant au fait que les us ont reconnu ce massacre, voilà qui explique sans doute pourquoi l’europe leur a emboîté le pas comme un seul homme.

      De plus dans cette europe-là, c’est au rôle secondaire de ce parlement d’opérette qu’on mesure l’importance réelle de ses positions.  smiley


    • tonimarus45 11 mai 14:10

      @Seth de nicolas werth, historien specialiste de l’union sovietique«  »«  »EEn deux ans, de l’été 1931 à l’été 1933, 7 millions de Soviétiques moururent de faim au cours de la dernière grande famine européenne survenue en temps de paix : 4 millions en Ukraine, près de 1,5 million au Kazakhstan et presque autant en Russie, principalement dans ses régions agricoles les plus riches du Kouban, de la Volga et des terres noires.«  »" et donc or mis l’ukraine 3millions d’union sovietique furent aussi victime de cette famine ; mais chutt faut pas le dire


    • @Gasty

      Mon article évoque l’Holodomor, pas le conflit Israël/Hamas. Je n’ai pas écrit beaucoup d’articles sur ce sujet et, il y a quelques mois, j’ai fait part à mes lecteurs, dans un commentaire, que le sujet était clos pour moi. Mon avis sur ce sujet n’a vraiment aucun intérêt. Que suis-je ? Rien. 


    • agent ananas agent ananas 12 mai 06:57

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      C’est l’Holodomor qui devrait être clos et non le « génocide » à Gaza qui est d’une actualité brulante ..
      Alors que vous dénoncez à juste titre les crimes du communisme, il est ironique que vous ayez été le conseiller du roi Norodom Sihanouk qui fût le précurseur des Khmers rouges, responsables du génocide cambodgien.


    • @agent ananas

      Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, en 2000, il y a une réhabilitation graduelle de Joseph Staline. Depuis 2014, il y a un effacement progressif des atrocités du stalinisme, dont l’Holodomor. 

      Il y a, effectivement, une véritable tragédie humaine à Gaza. J’ai récemment publié un article sur la guerre du Biafra (1967-1970), où la famine a causé la mort de millions d’êtres humains. Je ne suis pas insensible  bien contraire !  au sort des Gazaouis. Je déplore vivement que l’Etat d’Israël bloque l’aide humanitaire destinée aux civils. Je déplore le plan de Trump, sur le point d’être mis en pratique, qui prévoit le déplacement de millions de personnes. Je suis plus critique que vous ne le pensez sur la situation à Gaza. 

      Norodom Sihanouk était un homme d’Etat pragmatique. Il s’est allié avec les Khmers rouges pour chasser le régime pro-américain de Lon Nol. C’est Mao Zedong qui lui a demandé de revenir au Cambodge et d’accepter d’être le président du Kampuchéa démocratique. Cela permettait au régime de Pol Pot de gagner en légitimité. Au bout de quelques mois, il a démissionné. Il a été prisonnier des Khmers rouges jusqu’à la fin de leur régime. Plus de 14 de ses enfants et petits-enfants ont été sauvagement assassinés par les Khmers rouges. 


    • agent ananas agent ananas 12 mai 16:23

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Norodom Sihanouk s’est surtout allié avec les khmers rouges pour des raisons personnelles : se venger de Lon Nol qui l’avait renversé. Perdre la face dans cette partie du monde est la pire des humiliation.
      Si Norodom Sihanouk fut ensuite « prisonnier » des khmers rouges (en fait assigné à résidence), il n’empêche qu’après le génocide, il a continué de former une alliance avec ces derniers à travers son fils, le prince Norodom Ranariddh qui dirigeait alors l’ANS, la branche armée du parti royaliste du FUNCINPEC. Et ce jusqu’aux accords de Paris en 1991.
      Certes Sihanouk n’était pas le seul à s’être allié avec les khmers rouges contre l’envahisseur communiste vietnamien. Les Etas-Unis, mais aussi la Grande Bretagne et la Chine. C’était la guerre froide et les Etas-Unis cherchait à se remettre du traumatisme de sa défaite contre le Vietnam quelques années plus tôt.
      Bref, broder sur les crimes communistes est plutôt hypocrite de votre part.


    • V_Parlier V_Parlier 12 mai 18:00

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      Je cite : « Je ne souhaite pas entamer un dialogue sur la contestation un génocide reconnu par l’Union européenne et la France »
      -> Rien que ça, ça me remplit de méfiance.

      Mais vous n’êtes pas le premier à transformer cette famine, dont les bolcheviks étaient certes responsables mais qui a touché plusieurs régions d’URSS, en opération dirigée spécialement contre les ukrainiens (qui étaient d’ailleurs russes). C’est aussi repris par les bandéristes pour expliquer que les ukrainiens de l’Est sont des faux ukrainiens de remplacement, à éliminer lors de l’hypothétique reprise du Donbass.

      https://odysee.com/@v_parlier:1/tv-ukraine-propositions-de-g%C3%A9nocide:0


  • juluch juluch 10 mai 17:08

    Une saloperie de plus à mettre sur le compte du communisme....

    Le PCF français n’a jamais dénoncés ces exactions...trop inféodés aux soviétiques !

    Apres on s’étonne que les ukrainiens détestent les russes

    Comme les chinois détestent les Japonais.


    • Bonjour @juluch,

      Oui, vous avez tout à fait saisi le but de mon article : il s’agit de dénoncer un des nombreux crimes du communisme.

      Bien entendu, le PCF n’a jamais dénoncé ce génocide. A l’époque, il était dirigé par le stalinien Maurice Thorez, qui a fui la France pendant la Seconde Guerre mondiale pour se planquer à Moscour chez son maître. 

      Vous avez raison, il y a des haines qui mettront beaucoup de temps à cicatriser. J’ai récemment publié un article sur la guerre du Biafra, entre 1967 et 1970, qui opposait les chrétiens et les musulmans. Il y a encore de très grosses tensions entre les deux communautés au Nigeria. Rien de change vraiment, finalement...


  • Fergus Fergus 10 mai 17:11

    Bonjour, Giuseppe

    L’holodomor a été l’un des pires crimes commis par Staline car il a touché des pans entiers des populations ukrainienne et géorgienne.

    J’en ai parlé dans un article que j’ai consacré à l’un des plus terrifiants criminels de cette époque :

    Ukraine : des cannibales de l’ère soviétique au monstre Tchikatilo.


    • Bonjour @Fergus,

      Merci pour votre commentaire. J’avais déjà lu votre excellent article sur ce sujet.

      Cela me révolte de constater qu’il y a encore des personnes qui contestent un des pires crimes commis par le sanguinaire Staline. 


    • Fergus Fergus 10 mai 19:29

      @ Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Eh oui, un effarant déni lié à l’idolâtrie portée de manière aveugle par certains à la puissance politique russe. On ne touche pas aux icônes, aussi ensanglantées soient-elles ! 

      C’est de même nature que le refus de certains catholiques d’accepter la réalité des crimes sexuels perpétrés par des prêtres. Cachez ces horreurs que je ne saurais voir !


    • Seth 10 mai 20:46

      @Fergus

      Couvrez.....


    • Mustik 11 mai 09:24

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      il y a encore des personnes qui contestent un des pires crimes commis par le sanguinaire Staline. 


      Et après ?
      Comme il y a des tas de gens qui ne trouvent aucun reproche important à la politique extérieure de Washington... quel que soit le sujet, les erreurs d’analyse, le nombre de cadavres etc...


    • Seth 11 mai 15:32

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      L’image actuelle de Staline est le produit de la « publicité » amerloque post 39/45 et des divagations de Khrouchtchev qui ont encore cours.

      Je ne défends pas Staline et ne suis pas « stalinien » le moins du monde, je relève simplement que cette vision est excessive, ce qui m’étonne de la part d’un historien.


    • @Seth

      Vous ne défendez pas Staline ? C’est bien de l’avoir précisé... Ca se sent dans dans vos interventions (sic) !

      Vous vouez une admiration à annie Lacroix-Riz, plus militante marxiste-léniniste qu’historienne et vous vous permettez, toute honte bue, de porter un jugement de valeur sur ma position. L’hôpital qui se fout de l’infirmerie...


    • Fanny 13 mai 16:00

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
       annie Lacroix-Riz, plus militante marxiste-léniniste qu’historienne

      Vous n’allez tout de même pas avoir l’outrecuidance de vous comparer à Annie Lacroix-Riz -)


    • Fanny 13 mai 17:14

      @Fergus
      crimes commis par Staline car il a touché des pans entiers des populations ukrainienne et géorgienne.

      Les victimes de l’Holodomor sont principalement ukrainiennes, kazakhs et russes.

      Vous avez confondu Géorgie et Russie. C’est vrai qu’à l’époque, le grand chef des Russes était géorgien, d’où votre confusion -)

      Staline effaçait les Trotskystes des photos, vous effacez les Russes du nombre des victimes. Une fixette ?


  • Rinbeau Rinbeau 11 mai 03:10

    Les Juntes bancaires occidentales ne crient jamais famine.. Elles sont gavées de blé.. Qui nourrit les grandes guerres du capitalisme, responsables de centaines de millions de morts dans le monde au cours de l’histoire contemporaine..

    Elles ont pour devise :

    PAX OPTIMA RECTUM


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 11 mai 07:14

      @Rinbeau

      Salutations, oui tout à fait juste. Hélas bien sur, mais c’est le choix de nous tous quasiment, humains, peu et rares exceptions, qui ne sont pas des exceptions par principe pour se faire mousser le MOI MOI donc pas pour se la jouer pas moi pas moi mais dont la vie est un fardeau terrible de voir et comprendre que tout ça est choix et pas du tout fatalité, ce que professent les néocons entre autre, car l’oiseau mange le vers donc je te tue, te vole, t’esclavagise etc et que rien ne puisse être compris donc fait..alors que c’est si simple.
      la compétition élimine et tue et autres saloperies, donc tout est normal sur cette planète , le génocide en cours, et ceux à venir inclus
      la coopération équitable qui ne peut être que volontaire additionne toutes les capacités, en paix relative la plus vitale des capacités étant celle de la coopération équitable spontanée...
      mais dit le quidam comme je vais faire pour avoir plus que ces cons ??
      Pourquoi vouloir plus ? la vie me terrifie, naître = mourir, moi je veux pas , donc j’ai peur de demain, je me sens en insécurité et cherche une sécurité maximum dans le combat de tous contre tous, ce qui est une insécurité maximum, enfin etc
      Etc car ce n’est certes pas à un quidam comme moi que de dire aux autres leur fait.
      Ce qui suit et avant n’est pas un message personnel pour vous même.
      C’est le choix de tous que ce désastre, JAMAIS ASSUME, si si j’insiste que ce soit conscient ou pas, genre une société inéquitable forcenée est une bonne base car comment vais je faire pour avoir plus, sinon ? impossible etc que cela, en acceptant et voulant la compétition entre tous, processus qui élimine donc est guerres et autres saloperies humaines,au nom de tout pour ma gueule, chacun sa merde, je veux plus donc je mérite plus, société verticale de valeur argent qui écrase , vole, tue etc
      cette base, ce choix de l’élimination appelé compétition pour cacher ce fait, comme base donne tout le reste.
      et nous ne voulons rien changer, sauf certains perdants qui veulent la place des gagnants, on en est rendu à cette étape dans l’ouest, déjà parce que nous ne comprenons rien à ce que nous faisons,ayant seulement l’œil rivé sur ce que je vais me mettre dans les fouilles et posséder de plus en plus et ceci sera prit sur le bien commun et rien d’autre..
      Dommage vivre est le miracle , qu’en avons nous fait, un combat permanent ! si ça peut rassurer ce mauvais tournant est vieux de plusieurs millénaires 10, 15 , plus ? bien sur il y a des motifs dans notre psyché mais là c’est un non sujet..
      une pseudo démocratie ne peut que exister et ce spontanément que quand notre psyché est revenue à ce que elle était à ses débuts, là il ne nous reste plus que une seule capacité, et celle ci est inapte à l’ensemble de la vie, juste apte comme outil à ce qui est pratique et à rien d’autre..
      mes respects


    • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 11 mai 07:32

      @Julian Dalrimple-sikes
      .
      « Julian Dalrimple-sikes 11 mai 07:14
      Salutations, oui tout à fait juste. Hélas bien sur, mais c’est le choix de nous tous quasiment, humains, peu et rares exceptions... »
      .
      Geronimo Howakhan aka Julian Dalrimple-sikes doit en être la rare exception smiley


    • Mustik 11 mai 09:54

      @Rinbeau
      RECTUM FAECAL CAECUM FUISSE
      DESTOP WAEC


  • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 11 mai 08:22

    Bon rappel historique. Vous ne citez pas le rapport de Khrouchtchev qui en parle. Une question demeure, pourquoi a-t-on parlé cent fois plus dans les médias de la Shoah que de l’Holodomor ?


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 11 mai 09:04

      @Bernard Mitjavile
       
      ’’pourquoi a-t-on parlé cent fois plus dans les médias de la Shoah que de l’Holodomor ? ’’
      >
      La réponse est dans la question. La réponse est la question. Autrement dit :
      on parlé cent fois plus dans les médias de la Shoah que de l’Holodomor.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 11 mai 09:27

      @Francis, agnotologue Je pense que le livre de Soljenitsyne, « Deux siècles ensemble », donne quelques éclaircissements sur cette question..


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 11 mai 11:30

      @Bernard Mitjavile
       
       je ne pense pas que les œuvres de Soljenitsyne constituent une source fiable dénuée de biais cognitifs.


    • Bonjour @Bernard Mitjavile,

      Merci pour votre commentaire. Effectivement, je voulais citer Kroutchtchev mais je ne voulais pas rendre l’article trop long. Je souhaitais surtout évoquer l’Holodomor, un génocide orchestré par Staline. 

      C’est vrai que peu de personnes connaissent l’Holodomor, contrairement à la Shoah qui, elle, est abordée dans les programmes scolaires. La loi Gayssot interdit de remettre en cause la Shoah mais l’Holodomor, sous certaines conditions, peut être contesté. J’avoue que cela me dépasse. Tous les génocides reconnus devraient être logés à la même enseigne.

      Nous disposons de très peu d’informations, d’images, de films sur l’Holodomor. Ce qui n’est pas le cas de la Shoah. De plus, il s’agissait d’une extermination systématique, orchestrée industriellement, de tout un peuple. C’est pour cette raison que la Shoah a tant marqué les esprits. Elle illustre l’inhumanité dans toute son horreur.


    • Seth 11 mai 14:07

      @Francis, agnotologue

      Cet amour de Soljenitsyne date de la lointaine époque des « Apostrophe » de Pivot.

      Dommage que certains ne se soient pas documentés sur la nature de la personne, son attitude et ses positions depuis.  smiley


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 11 mai 15:41

      @Francis, agnotologue On peut dire la même chose de pratiquement tous les livres sur cette période. Bon, cela fait sérieux auprès de certains de parler de biais cognitifs, c’est mieux d’argumenter rationnellement.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 11 mai 15:45

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia Je crois que Staline savait très bien ce que ses sbires faisaient en Ukraine et recevait des rapports réguliers.


    • @Bernard Mitjavile

      Rien n’échappait à Staline. Bien entendu qu’il était au courant de la situation en Ukraine puisque c’est lui qui a donné les ordres d’affamer les Ukrainiens. Il reste encore quelques gauchistes qui idolâtrent Staline et qui minimisent sa monstruosité. Heureusement, plus personne ne croit à leurs mensonges. 


    • Eric F Eric F 11 mai 19:32

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      ’’ La loi Gayssot interdit de remettre en cause la Shoah mais l’Holodomor, sous certaines conditions, peut être contesté’’


      Je suppose que le questionnement porte alors sur l’intention délibérément exterminatrice ? 

    • @Eric F

      En France, nier la Shoah est un délit puni par la loi Gayssot de 1990, qui sanctionne la contestation des crimes nazis, comme le génocide juif, à cause de leur réalité incontestable et de leur impact direct sur l’histoire française, notamment la collaboration de Vichy. Cette loi répond aussi à la lutte contre l’antisémitisme, souvent lié au négationnisme. En revanche, contester l’Holodomor, la famine de 1932-1933 en Ukraine, n’est pas pénalisé. Bien que l’Assemblée nationale ait reconnu l’Holodomor comme génocide en 2023, il n’existe pas de texte équivalent à la loi Gayssot pour cet événement. L’Holodomor, perçu comme plus éloigné de l’histoire française, suscite encore des débats parmi les historiens sur son caractère intentionnel, ce qui limite l’adoption de lois répressives. De plus, la France protège la liberté d’expression et n’étend pas facilement les lois mémorielles à d’autres tragédies pour éviter de brider le débat historique. En Ukraine, nier l’Holodomor est répréhensible depuis 2006, mais cette approche n’a pas été suivie en France, où la Shoah reste un cas particulier en raison de son poids mémoriel et de son lien avec l’antisémitisme.

    • Eric F Eric F 12 mai 11:57

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      On ne peut pas faire de loi mémorielle pour chaque massacre qui s’est produit dans le monde, le cas de l’extermination des juifs par les nazis nous concerne davantage puisque notre pays y a été impliqué. Avoir une loi sur le cas arménien est par contre discutable dans notre législation française, c’est à l’ONU d’établir ce qui relève du génocide.
      L’Ukraine est évidemment concernée par un drame qui la concerne spécifiquement, on n’a pas à suivre. (surtout que par ailleurs ils n’ont pas fait leur ménage mémoriel sur la shoah par balle).


  • Mustik 11 mai 09:19

    A quand un Article sur le Génocide des Amérindiens par les Colons européens ?

    Bien plus original !


    • Mustik 11 mai 09:51

      @chantecler
      Vu que les Israéliens assassinent, par dizaines, les journalistes depuis l’époque Arafat.. on ne peut faire AUCUN crédit aux déclarations de la partie israélienne.
      Le mensonge a accompagné l’Etat sioniste depuis sa création.
      Charles Enderlin, accrédité par France 2 à Tel-Aviv avait même été menacé de mort ( classique ) après son ouvrage : « Par le sang et par le feu La création de l’Etat d’Israél ».
      Ce qu’aucun sioniste ne peut nier c’est que l’un d’eux a éliminé son PM signataire des Accords D’Oslo !


    • @Mustik

      Pourquoi ne pas écrire un article sur ce sujet qui semble vous tenir à coeur ? AgoraVox est un site ouvert à tous. 

      Effectivement, les colons européens ont commis un génocide contre les Amérindiens qui, eux, sont les véritables Américains, alors qu’ils sont toujours considérés comme des citoyens de seconde zone et, bien souvent, parqués dans des réserves. Même chose en Australie pour les Aborigènes.

      Au fait, je ne suis absolument pas pro-américain. Bien au contraire ! J’ai souvent dénoncé vivement l’interventionnisme américain et ses terribles conséquences. J’ai participé à la reconstruction du Cambodge, pays victime de l’interventionnisme américain. Des dizaines d’années de guerre civile et des millions de mort à cause des Américains... 


    • tonimarus45 11 mai 13:56

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia l,onu ne reconnait pas cette grande famine comme un genocide , en outre d’autres historiens ausi instruit que vous nient la volonte delibere de staline d’affamer cette population ??


    • Seth 11 mai 14:18

      @Mustik

      Génocide des Amérindiens

      Une chose dont ne parle pas bien que ça fasse partie des génocides les plus totaux de l’histoire de l’humanité. Pourtant c’est inséparable du phénomène de la « Frontier » (avancée vers l’ouest) qu’Hollywwood nous a beaucoup servie à l’époque de ses vouèceternes.

      Peut être justement pour effacer cette horreur de la mémoire mondiale. Mais nous avons la preuve en ce moment qu’il n’ont rien perdu de cette vieille coutume de se débarrasser des gêneurs.


    • @tonimarus45

      Depuis quand l’ONU est une institution qui détient la vérité absolue ? A de nombreuses reprises, son attitude fut peu reluisante. Elle ne reconnaît même pas le génocide cambodgien ! Depuis qu’elle existe, il n’y a jamais eu autant de guerre. Elle est aussi inutile que la SDN dans les années 1920 et 1930... 

      Mettez 100 historiens dans une même pièce, afin qu’ils étudient le même sujet. Vous constaterez qu’il y aura des dizaines d’analyses et de conclusions différentes. Et c’est valable pour presque toutes les professions. Et je trouve que c’est plutôt normal. Après, il y a également les sensibilités politiques ou les idéologies qui entrent en compte.

      Sur l’Holodomor, il faut absolument prendre les travaux d’historiens russes ou ukrainiens avec des pincettes ou même les ignorer totalement. Leur raisonnement est fortement biaisé, volontairement ou non. 


    • Seth 11 mai 15:39

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Elle ne reconnaît même pas le génocide cambodgien !

      Ne confondez pas « massacre » et « génocide ».


      il y a également les sensibilités politiques ou les idéologies qui entrent en compte.

      Merci de le reconnaître : ça a le mérite de relativiser vos positions.


    • @Seth

      Au Cambodge, il y a eu un génocide et non un massacre ! Après Staline, vous souhaitez peut-être affirmer que Pol Pot n’est pas coupable de la mort de 2 millions de Cambodgiens, afin de réhabiliter sa mémoire ?

      Le génocide commis par les Khmers rouges au Cambodge (1975-1979) est largement reconnu à l’échelle internationale. Sous Pol Pot, environ 2 millions de personnes, soit un quart de la population, ont péri dans des exécutions, famines orchestrées et conditions inhumaines. Les minorités comme les Chams et les Vietnamiens, ainsi que les intellectuels et religieux, étaient particulièrement visées.

      Le Tribunal spécial, soutenu par l’ONU, a condamné des dirigeants comme Nuon Chea pour génocide en 2018. Des pays comme la France ou les États-Unis, et des historiens du monde entier s’accordent sur cette qualification, appuyée par la Convention de 1948 sur le génocide. 

      Vous n’êtes pas impartial. Je ne suis pas impartial. Et c’est ainsi pour tous les êtres humains. Sans aucune exception. La vérité n’est pas une entité absolue et figée. Elle se fragmente en multiples perspectives, chacune façonnée par l’angle, le contexte et l’expérience de celui qui l’observe.


    • tonimarus45 12 mai 09:57

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia ah bon l’onu ne detient pas la verite absolu ,mais vous oui ? par contre les historiens qui ne sont pas du meme avis que vous, mentent ?, le parlement français aussi qui approuve le genocide avec 168 voix pour deux contre et 403 QUI N’ONT PAS VOULU PRENDRE PAR AU VOTE et les 33 pays sur 195 soit a peine 17%, qui ont decide que c’etait un genocide, eux sont dans la verite ?Un historien ne doit pas avoir de parti prix ??? et aucun document officiel ne prouve que le dictateur staline responsable de bien d’autres mefaits a voulu sciement cette famine-Ses actions ont peut etre amplifie cette famine, comme les anglais l’ont fait lors de la famine irlandaise, cela je peux le concevoir.En outre il faut dire que les pays de « l’occident collectif »n’ont rien fait pour aider les sovietiques dans cette epreuve ???


    • @tonimarus45

      Personne ne détient la vérité absolue. Je n’ai aucunement la prétention d’être omniscient. D’ailleurs, la vérité n’est pas une entité absolue et figée. Elle se fragmente en multiples perspectives, chacune façonnée par l’angle, le contexte et l’expérience de celui qui l’observe.

      Un historien n’échappe pas l’influence de ses opinions politiques, de son idéologie, de sa religion ou de ses origines ethniques. C’est le cas dans toutes les professions. Quelqu’un qui vous dit être « totalement neutre » est un menteur. 

      Quant au vote du génocide de l’Holodomor au Parlement, il faut s’en prendre uniquement aux absents, qui ont toujours tort selon un fameux adage. 


    • tonimarus45 12 mai 10:20

      @tonimarus45-et j’ajoute«  »«  »

      Arguments des adversaires de la thèse du génocide

      La thèse du génocide a été critiquée par un grand nombre d’historiens, notamment Stephen G. Wheatcroft, professeur à l’université de MelbourneRobert W. Davies, professeur émérite à l’université de Birmingham[82], Terry Martin, professeur à l’université Harvard[109]Hiroaki Kuromiya, professeur à l’université de l’Indiana[110]Mark B. Tauger, professeur associé à l’Université de Virginie-Occidentale[111]Lynne Viola, professeure à l’université de Toronto[112]


    • tonimarus45 12 mai 10:23

      @tonimarus45--- et encore«  »«  »

      Arguments des adversaires de la thèse du génocide

       T[112],

      Arguments des adversaires de la thèse du génocide

      La thèse du génocide a été critiquée par un grand nombre d’historien[112], D’Ann R. Penner, professeur à l’Université de MemphisOrlando Figes, professeur au Birkbeck College de Londres[113]Alec Nove, professeur à l’Université de Glasgow (1915-1994)[114]Viktor Kondrashin, enseignant à l’Université d’État de Penza[115], ou en France Alain Blum, directeur de recherche de l’INED et directeur d’études associé à l’EHESS[116].

      .


    • tonimarus45 12 mai 10:34

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia—«  »«  
       »«  »« Un historien n’échappe pas l’influence de ses opinions politiques, de son idéologie, de sa religion ou de ses origines ethniques. C’est le cas dans toutes les professions. Quelqu’un qui vous dit être « totalement neutre » est un menteur. »«  » dites vous
      C’est bien d’avouer que vous ne pouvez pas etre pas objectif, ceci dit ce que je dis sont des faits que l’on ne peut contester a savoir , nombreux historiens qui ne sont pas de votre avis j’en donne une liste et ils ne sont pas russes ?, vote au parlement des abstentionnistes,PAS FORCEMENT TOUS ABSENTS,33 pays sur 195 donc 17% des pays du monde entier ?, l’onu ne reconnaissant pas cette famine comme genocide ect.


    • @tonimarus45

      Je sais que l’être humain a de nombreux défauts. Personne ne peut être objectif. C’est la nature humaine et j’en suis conscient. Oui, il y a des historiens qui ne partagent pas mon avis. Et je trouve que c’est plutôt normal. Quelle tristesse si tout le monde était d’accord !

      Peu importe le nombre de pays qui reconnaissent le caractère génocidaire de l’Holodomor. Cela dit, il n’y a que depuis 2023 que la France a reconnu que l’Holodomor est un génocide. Il y a d’autres pays qui envisagent de suivre son exemple. La liste risque de s’allonger dans les mois et années à venir, en particulier depuis la guerre en Ukraine.


    • Eric F Eric F 12 mai 12:05

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      ’’ Cela dit, il n’y a que depuis 2023 que la France a reconnu que l’Holodomor est un génocide. Il y a d’autres pays qui envisagent de suivre son exemple’’
      Ne soyons pas naïfs, c’est une reconnaissance purement opportuniste pour des raisons géopolitiques, on fayotte l’Ukraine qui nous mène par le bout du nez pour soutenir sa cause. Mais on ne l’a pas forcé à dé-bandériser son récit national.
      On peut reprocher à Poutine d’instrumentaliser et récupérer l’Histoire, ne faisons pas de même !


    • V_Parlier V_Parlier 13 mai 17:55

      @Eric F
      Et pourtant, ils font AU MOINS de même ! (Mon avis étant qu’ils déforment bien plus)


  • njama njama 11 mai 10:39

    A la même époque, années 30, 1932-1933, le même phénomène de famine se produisait aux États-Unis...

    Propagande et Holodomors oubliés
    par Pierre, lundi 25 avril 2016 -Article Agoravox -
    [.......] Boris Borisov.

    Le chercheur, historien et démographe russe, Boris Borisov, développa une thèse explosive en 2008. [ii]

    Borisov a utilisé les données officielles du Bureau du recensement des États-Unis. Après avoir calculé le nombre d’habitants, les taux de naissance, l’immigration et l’émigration. Le chercheur en est venu à la conclusion que les États-Unis ont perdu plus de sept millions de personnes pendant la famine de 1932-1933
    Dans l’analyse de la période de la Grande Dépression aux États-Unis, l’auteur note une remarquable similitude avec les événements qui se déroulent en URSS dans les années 1930. Il a même introduit un nouveau terme pour les États-Unis « defarming » en analogie à la dépossession des agriculteurs RICHES dans l’Union soviétique.

    Peu de gens savent qu’environ cinq millions d’agriculteurs américains (environ un million de familles) furent chassés de leur terres à cause de leurs dettes auprès des banques. Le gouvernement américain ne leur fournissait rien : pas de terre, pas de travail, pas d’aide sociale et pas de retraite dit l’article.
    Dans le même temps, le gouvernement américain s’est débarrassé des denrées alimentaires excédentaires que les entreprises ne pouvaient pas vendre. Les règles du marché ont été strictement observées : les invendus doivent toujours être classés comme surplus et ils ne pouvaient pas être donnés aux pauvres car ils pourraient causer des dommages aux entreprises. Une variété de méthodes a été utilisée pour détruire la nourriture en surplus. Ils ont brûlé des récoltes, les ont jeté dans l’océan et ont mis 10 millions d’hectares de champs en friches. "Environ 6,5 millions de porcs ont été éliminés à ce moment-là," a écrit le chercheur.
    Les œuvres dites publiques introduites par le président Roosevelt sont devenues un salut pour un grand nombre d’Américains sans emploi et sans terre. Les travaux menés sous l’égide de la Public Works Administration étaient des travaux civils de construction de canaux, de routes ou de ponts dans les territoires reculés, sauvages et dangereux. Jusqu’à 3,3 millions de personnes à la fois ont participé à ces travaux. Le nombre total de personnes utilisées s’est élevé à 8,5 millions sans compter les prisonniers. 

    "Les conditions et le taux de mortalité liés à ces travaux doivent être étudiés séparément. Un membre de travaux publics gagnait 30 $ et payait 25 $ de frais et de taxes sur ce montant. Ainsi, une personne pouvait faire seulement 5 $ pour un mois de travail acharné dans les marais paludéens" suivant ce qu’a écrit Boris Borisov.

    Le reste de la thèse de Boris Borisov est dans la même veine. Il compare même les 2 millions de prisonniers mis au travail avec le Goulag de Staline.

    Il est intéressant de noter que les historiens modernes russes rejettent les méthodes de recherches basées sur l’estimation générale des pertes démographiques. Ils croient que les processus démographiques ne sont pas linéaires et dépendent d’un certain nombre d’autres facteurs.

    Ceci est évidement aussi valable pour la famine ukrainienne de 1932/1933.

    Cette thèse a été très controversée à l’Ouest. Sous la pression, Wikipédia a même dû retirer son article sur le sujet.

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/propagande-et-holodomors-oublies-180294

    (II) https://www.nouvelordremondial.cc/2012/12/10/holomodor-le-genocide-par-famine-de-millions-damericains/


    source : Golodomor ad usum externum » (Holodomor for external usage)
    By Boris Borisov – Translated from Russian by Andre Krasnov

    https://web.archive.org/web/20091103154839/https ://www.northstarcompass.org/nsc0903/amholomor.htm

    (copier le lien, supprimer l’espace entre https et ://www... puis coller dans votre barre de recherche)


    • Rinbeau Rinbeau 11 mai 12:02

      @njama

      Effectivement les mêmes phénomènes d’urbanisation massive provoquant une désertification des campagnes ont lieu dans ces pays courant années 1930.. Jamais étudiés véritablement par les historiens.. Un grand nombre de « disparus des campagnes » se sont tout simplement retrouvés en ville.. Pour essayer d’y trouver du blé..
      Concernant les famines dites Ukrainiennes DE 1932-1933.. Elles ont frappé partout en Russie et jusqu’au Kazakhstan et en Sibérie.. Mais chuuuut en occident il ne faut pas en parler ! Les universitaires qui présentent des thèses mentionnant ces faits sont systématiquement recalés.. Répandons du fumier et les mouches à merdes seront bien gardées..
       smiley


    • Seth 11 mai 14:23

      @Rinbeau

      Allez, tant qu’on y est lâchons nous smiley : https://historiographie.info/holodomor08.pdf

       smiley


    • Rinbeau Rinbeau 11 mai 15:00

      @Seth

      Oui.. D’ailleurs sa réponse à Médiapart en vidéo sur YouTube est très pertinente..
      Mais j’ai bien peur que nous soyons très peu nombreux à écouter Annie Lacroix riz.. Car outre l’acharnement merdiatique à la désinformation systématique au sujet de la Russie, il existe une franchouillardise affirmée qui se hérisse et ne supporte pas que les rapports dans le monde changent en notre défaveur. Vestige d’un vieux reflexe colonialiste frustré et d’une réelle peur d’un avenir dans une France amoindrie. 


    • Seth 11 mai 15:46

      @Rinbeau

      Mais j’ai bien peur que nous soyons très peu nombreux à écouter Annie Lacroix riz.

      Normal : elle serait « stalinienne » et « pétroleuse » (référence aux communardes incendiaires dans Paris) d’après certains qui lisent volontiers les historien AF, dont une gogoche, sans y trouver à redire.  smiley

      Sais tu que Jean Chérasse (cinéaste, documentariste et spécialiste de la Commune) est mort ? On n’en point entendu parler ici...


  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 11 mai 10:56

    Y aurait-il de bons tyrans et de mauvais tyrans ? Dans ce débat, on oppose les politiques mortifères des uns aux mêmes des autres...

    Ne pourrait-on pas seulement déplorer les politiques qui ont conduit à ces catastrophes ?

    En ce qui concerne l’Holodomor, on comprend que beaucoup d’Ukrainiens ne portent pas les gouvernants russes dans leur cœur et qu’ils n’aient pas envie de retomber sous leur coupe !


    • Bonjour @Jean J. MOUROT,

      Merci pour votre commentaire très intéressant qui invite à une réflexion bien plus profonde.

      Pour ma part, je n’ai aucun problème pour déplorer les politiques qui ont conduit à des atrocités, peu importe le bord politique des tyrans. J’ai déjà déploré l’interventionnisme américain et ses conséquences désastreuses et j’estime que les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki relevaient de la qualification de crimes contre l’humanité. Et pourtant, les Etats-Unis n’étaient pas dirigés un tyran. Mais l’histoire est écrite par les vainqueurs...

      Je comprends également pourquoi les Ukrainiens ne portent pas les gouvernants russes dans leur cœur et qu’il n’aient aucune envie de retomber sous leur coupe. Comme je l’ai écrit dans un commentaire précéden, il y a des ressentiments profonds qui ont du mal à cicatriser. J’avais pris pour exemple la Guerre du Biafra. Bien qu’elle soit terminée depuis 1970, il y a toujours de très fortes tensions entre les musulmans et les chrétiens. 


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 11 mai 16:46

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia Vous écrivez « il y a toujours de très fortes tensions entre les musulmans et les chrétiens », vous devriez écrire « il y a toujours de très fortes persécutions, massacres, incendies d’églises de la part des musulmans à l’encontre des chrétiens » comme l’indiquent pratiquement tous les rapports de NGO sur cette région. 


    • Bonjour @Bernard Mitjavile,

      Vous avez raison. Cela aurait été beaucoup plus juste. Je ne voulais pas froisser davantage les nombreux islamo-gauchistes qui pullulent sur ce site et qui sont attirés par mes articles...


    • agent ananas agent ananas 12 mai 20:04

      @Bernard Mitjavile

      La disparition des chrétiens d’Orient est le résultat des guerres impérialistes israélo-américaines contre des régimes arabes laïcs (Irak, Syrie, Lybie) pour les remplacer par des régimes fondamentalistes islamiques ...
      Et à l’exception peut être du temps des croisades, les chrétiens d’Orient ont pendant des siècles relativement bien cohabité avec leurs voisins musulmans.
      Il en reste encore en Egypte (coptes) et aussi en Jordanie (orthodoxes, catholiques et melkites) ainsi qu’au Maghreb ...


  • Decouz 11 mai 12:16

    Vous devez avoir les khmers rouges en réserve, puisque vous avez été témoin, ou au contraire la proximité trop grande est un handicap ? Je dis ça parce que j’ai lu il y a peu presque simultanément Bizot et Nancy Huston sur le sujet ( « Lèvres de pierre »), où il y a des choses assez surprenantes sur la jeunesse du dictateur.


  • Decouz 11 mai 12:22

    Je veux dire Bizot a connu et a été un presque confident de Douch (pas encore célèbre comme tortionnaire) lorsqu’il était prisonnier, écriture magnifique d’ailleurs, poétique et réaliste, tandis que Nancy Huston se penche sur des aspects méconnus de Pol Pot, comme son homosexualité (si j’en crois le livre).


    • Seth 11 mai 14:24

      @Decouz

      Huston n’est pas historienne me semble-t-il.


    • Decouz 11 mai 21:03

      @Seth
      Hudson est une auteure spéciale, romancière/journaliste, auto fiction etc je prends l’exemple de Zola ou d’autres auteurs, ils ne sont pas historiens, mais ils avaient accumulés une grande quantité de notes sur leurs sujets, ensuite ils mettent en forme narrative, mais ce qu’elle écrit sur Pol Pot semble provenir de témoins cambodgiens.


    • agent ananas agent ananas 12 mai 18:21

      @Decouz

      Ah, Hélène Bizot ... Elle a fait chavirer bien des coeurs à Vientiane lorsque son père y était en poste à l’EFEO au milieu des années 90.
      Pas surprenant qu’elle fût un temps la compagne de Depardieu ...


  • agent ananas agent ananas 12 mai 08:08

    Après votre article sur l’Holodomor il serait bien de continuer dans la même veine et nous faire par exemple un article sur les famines en Inde pendant le British Raj.

    Pendant le colonialisme britannique il est estimé que 100 millions d’indiens sont morts pendant les famines entre 1880 et 1920.

    https://www.aljazeera.com/opinions/2022/12/2/how-british-colonial-policy-killed-100-million-indians


  • agent ananas agent ananas 12 mai 12:25

    PS (bis)

    Je vous fais grâce de la grande famine irlandaise du 19ème siècle provoquée par les anglais ...


    • Eric F Eric F 12 mai 15:04

      @agent ananas
      Notons qu’au moyen âge, en période de famine, les baillis étaient chargé de réquisitionner les récoltes en province pour les envoyer en ville, où la population était plus remuante. Une partie était détournée vers le marché noir ou des privilégiés.
      Il n’y avait pas d’intention délibérée d’exterminer les populations rurales, mais ces confiscations conduisaient à aggraver la famine dans ces régions, conduisant à des hécatombes. Il pouvait y avoir des régions où les réquisitions étaient aggravées par représailles (suite à sédition par exemple)


  • Decouz 12 mai 17:43

    Oui la famine a été depuis qu’il y a des guerres, utilisée comme arme, notamment en cas de siège, mais c’était normal on va dire selon les sensibilités des époques, alors que maintenant c’est considéré comme un crime de guerre.

    sur l’Holodomor, cet article du Monde diplo récapitules trois jugements différents des historiens : 

    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/76/RUCKER/56237

    " La première, défendue par Georges Sokoloff, Nicolas Werth ou Alain Blum, considère que la famine en Ukraine n’est pas un génocide, mais l’épisode paroxystique de la «  guerre contre la paysannerie  » menée par le pouvoir bolchevique depuis les années 1920. Si l’Ukraine paya le plus lourd tribut, d’autres régions de l’URSS furent également touché

    *Un deuxième courant partage l’essentiel de cette interprétation, mais il n’en tire pas les mêmes conclusions. Qualifiée de «  génocide culturel  » par l’historienne américaine Lynne Viola, cette guerre contre les campagnes aurait cherché à détruire la culture d’une paysannerie «  restée rebelle à l’expérience communiste  » et donc «  une classe qui souhaitait défendre ses structures : le Caucase du Nord, la zone des terres noires, les plaines du Don et du Kouban, le Kazakhstan, la Sibérie occidentale", donc lutte contre la paysannerie, qui était le groupe majoritaire en Ukraine.

    *Un troisième courant historiographique estime que la famine en Ukraine fut bien un génocide au sens de la Convention de l’ONU de 1948. Elle répond à plusieurs éléments de cette définition. En premier lieu, le pouvoir soviétique a «  soumis de manière intentionnelle un groupe à des conditions de vie devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle .


    « Reste la question du groupe. Selon la convention de 1948, un génocide a pour objectif de «  détruire, où tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel  ». La grande famine visait-elle les paysans ou les Ukrainiens en tant que groupe national  ? Dans le second cas, la qualification de génocide serait recevable. Pour les défenseurs de cette thèse (7), la répression contre les paysans ne peut être dissociée de celle qui frappa l’Ukraine en tant que nation  »

    Les autres régions dans lesquelles il y avait des Ukrainiens, Caucase, Vallée du Don... ont été affectées

    Mais non seulement les paysans, également le monde intellectuel et artistique, l’Eglise Ukrainienne, le parti communiste ukrainien ont été visés.


    • V_Parlier V_Parlier 12 mai 19:26

      @Decouz
      Le parti communiste visé... tiens donc. Par qui ? Le sympatoche Lazare Kaganovitch ? Ou par Kroutchev quand il était encore ukrainien et plus enragé que Staline ? (Avant qu’il ne se décharge sur ce dernier bien plus tard, lorsqu’il sera à le tête de toute l’URSS). Ah que c’est dur de pondre des thèses de génocide exclusif anti-ukrainien planifié qui tiennent la route...


    • V_Parlier V_Parlier 12 mai 19:28

      @V_Parlier
      (parti communiste « ukrainien » bien sûr, dommage que j’ai oublié de reproduire cet adjectif)


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