Ukraine, pourquoi continuer la guerre ?
La paix en 24H, avait annoncé Trump, hélas, cela ne s’est pas réalisé, malgré l’arrêt partiel de l’aide américaine. Comment cela est-il possible ? Comment les Européens peuvent-ils soutenir la poursuite du conflit, alors qu’il n’existe aucune chance de victoire militaire ? Tentons de percer ce paradoxe.
La guerre en Ukraine naît de la rencontre entre les groupes ultranationalistes ukrainiens et de la classe faillie dirigeant l’Occident.
Au niveau des acteurs, ceux d’Ukraine sont simples à comprendre : Mis au pouvoir par le gang néoconservateur, ces gens poursuivront leur programme criminel fondé sur le racisme et la haine des Russes. Faute d’avoir repris le contrôle des agences de renseignements US en profondeur, Trump est certainement incapable d’écarter ces gens des rouages du pouvoir ukrainien. Hélas, ces gens se sont infiltrés en profondeur depuis 2014 et, faute d’avenir dans une autre configuration du monde, ils continueront la bagarre jusqu’à son terme. En ce sens, ces gens sont rationnels et seule une insurrection massive en Ukraine pourrait les chasser. Un nouveau Maïdan serait nécessaire pour défaire le précédent. La poursuite de la guerre et, malheureusement, des souffrances infligées à la population ukrainienne en raison des pertes sur le front et de la désorganisation du réseau énergétique est la seule manière externe de déclencher une telle révolution. En ce sens, la stratégie russe est adaptée, même si, et c’est bien dommage, les Ukrainiens vont souffrir autant que les Allemands en 1945, d’ailleurs, au nom des mêmes "rêves".
Seulement, y a-t-il une autre solution face au peuple Kievien, entraîné par les deux ou trois pourcents de cinglés qui ont trouvé dans la haine du russe une raison de vivre et un moyen de s’enrichir démesurément ? Ils ont d’ailleurs sûrement des plans d’urgence pour quitter le pays une fois le désastre consommé ; ils sauront courageusement abandonner veuves et orphelins.
Pour cela, ils ont accepté de participer à la lessiveuse financière occidentale. L’argent parti à Kiev n’y est pas toujours parvenu et, surtout, il en est parfois revenu. Le scandale FTX en fut un bon exemple : L’Ukraine recevait des fonds, les "plaçait" chez FTX qui ensuite finançait le parti démocrate. L’affaire Burisma fut une autre partie de l’iceberg dont nous connaissons l’existence. Par chance, monsieur Biden sut amnistier son enfant. Si les Russes venaient à occuper Kiev, peut-être aurions-nous alors la grâce d’une ouverture des archives pour savoir qui, parmi nos dirigeants, a reçu ce que l’on nomme les trickle back : Des rétroscommissions accordées à titre privé à ceux qui ont ordonné les plans d’aide à l’Ukraine. C’est hélas improbable et sûr de leur impunité, nos dirigeants ont tout intérêt à poursuivre la guerre.
Contrairement à Donald Trump ou Elon Musk, nos anges du bien, ne sont pas multimilliardaires, il faut donc que la guerre se poursuive, peu importe sa conclusion militaire. Cash must go on, comme le chantait l’immense artiste, King : Cash is King.
Trump n’a sûrement pas anticipé cette coalition d’intérêt et, centré sur la nécessité d’obtenir un accord de Moscou, a oublié ces intermédiaires aujourd’hui en mesure de résister. Dans la mesure où les États Européens, peuvent encore être saignés et les Kieviens peuvent encore enlever des victimes pour garder les tranchées, le conflit peut (et doit) se poursuivre, même sans aide US. Là encore, la tactique russe finira par briser le nœud gordien (à coup de millions d’obus), mais nous en garderons la facture et la responsabilité morale que nos dirigeants nous imputeront. Nous avons vu avec la Libye où E. Macron nous a désormais transféré la responsabilité du crime de N. Sarkozy et de son complice BHL (enfin, devons-nous nous préoccuper des scories ?).
Là arrive le troisième mobile. L’encore plus innavouable. À la fin de la foire, on compte les bouses, dit-on. Trump veut signer la fin de la foire et qui, parmi les dirigeants européens a intérêt à un bilan ?
Poser la question est hélas y répondre. Sur tous les sujets : Ukraine, amélioration du niveau de vie des populations, environnement, santé publique, nos saigneurs et maîtres, peuvent-ils se permettre une évaluation honnête de leurs résultats ?
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Ukraine : la guerre devait affaiblir la Russie. On en est loin.
Elle devait permettre de reprendre les républiques et la Crimée ; où en est le front ?
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Amélioration du niveau de vie des populations ? Certes, les grandes fortunes semblent avoir explosé, mais sinon, le Secours catholique à genoux, les Restos du cœur submergés, montrent qu’il y a loin de la promesse à la réalité. Macron nous avait promis que les SDF disparaîtraient sous son règne. Une simple visite à Paris pour constater le nombre de duvets par terre et Décathlon a sûrement plus fait pour les miséreux en France qu’E. Macron et ses prédécesseurs (Hélas).
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Environnement : Au prix de centaines de milliards d’investissements et de dilapidations, nous avons réalisé, exactement rien, sauf de remplacer du nucléaire par des centrales au gaz. Bravo, heureusement que la logorrhée du GIEC n’est qu’une escroquerie intellectuelle, sinon nous devrions nous inquiéter !
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Santé publique : est-il utile d’analyser une fois de plus la courbe de poids des populations occidentales. Les effets délétères des VAXXSaint, les autorisations données à tous les lobbys de déverser leurs produits sur la population sans même les avoir testés, au nom de "l’innovation".
Avec de tels résultats, on peut bien faire tuer un ou deux millions d’Ukrainiens supplémentaires pour éviter de rendre des comptes. Surtout que la situation a un autre avantage : Durant ce temps, il sera possible d’amalgamer les différentes armées nationales. Non pas pour affronter les Russes, le duo Breton Yakovlef, peut-il affronter un Lavrov-Guerasimov ? Oui, si vous gratifiez les seconds d’une omelette aux champignons (pas ceux de Paris, mais à l’amanite phalloïde). Là peut-être, entre les râles d’agonie, Yakovlef pourrait parvenir à triompher du vide (Je doute tout de même.). Et je n’ai pas pris les pires du gang ruropéiste.
Cette armée construite contre Poutine servira, mais contre les peuples européens. Elle suffira pour faire baisser la tête aux protestataires à coup de rafales de mitrailleuses.
Il faut donc gagner le temps d’organiser et de structurer cette force, et Trump a brisé le calendrier. Comme le disait Yakovlef : Trump est un agent de Poutine. Pas du président russe, bien sûr, mais de ce que désigne Poutine pour notre oligarchie : L’idée que les peuples choisissent leurs dirigeants au lieu de se laisser imposer un gamin sorti de chez Rothschild.
Bref, le camp de la guerre n’a pas dit son dernier mot et, en dehors des véritables motifs de heurts sur la sécurité européenne (Déjà traité dans l’article Proposition de plan de paix.), personne a Bruxelles, n’a intérêt à la paix.
Qu’en est-il aux États-Unis ?
Bien sûr, Donald Trump a repris le contrôle du pouvoir fédéral. Enfin, plus exactement des échelons supérieurs, il lui reste à descendre à travers le système pour en maîtriser la réelle puissance. En attendant, des groupes puissants, comme BlackRock et autres, ont investi en Ukraine. Plus la guerre se prolonge, plus ils en tirent de dividendes, et là encore, maintenir le conflit sert leurs intérêts.
Certes, ils n’ont plus de relais à Washington, mais, rassurez-vous, BlackRock est consultant pour l’UE.
Ces pouvoirs, peuvent donc utiliser leurs ressources pour au moins exciter les Européens.
Plus grave, les agences US ne semblent pas encore avoir perdu tous leurs vieux réflexes et certains propos de D. Trump, laissent penser que les informations transmises au bureau ovale reprenaient davantage la propagande ukrainienne et non le réel.
Là encore, d’importantes forces sociales sont à l’œuvre et le pouvoir mondialiste a habitué ses sicaires à considérer que la loyauté idéologique primait sur celle due à l’état.
On avait eu un magnifique exemple avec le préfet Lallemand qui expliquait : « Nous ne sommes pas dans le même camp ! » Certes, mais monsieur Lallemand était payé par les impôts versés par la dame…