lundi 15 janvier 2007 - par Lucien-Samir Arezki Oulahbib

Une idéalisation des droits humains sans devoirs

A observer certains s’habiller d’orange et se bâillonner pour protester contre l’existence de Guantanamo, à écouter Ségolène Royal ou Jacques Chirac gloser en la matière, on s’aperçoit que, non seulement, ils excluent de ces droits celui de protéger les biens et de les faire fructifier, mais surtout ils envisagent mécaniquement, abstraitement, les droits humains, c’est-à-dire en les visualisant à sens unique.

Il est en effet tout de même curieux de voir les droits humains être réduits à leur aspect de solidarité alors que les dimensions qui précisément permettraient de renforcer celle-ci sont minimisées, voire écartées. Ainsi la solidarité est opposée en soi à la liberté d’entreprendre alors que celle-ci est la clé de la prospérité comme le démontre avec fracas la Chine communiste, prenant l’exact contre-pied d’un Chavez et son supposé socialisme christique.Ce dernier, et tous les partisans du social-nationalisme, au-delà de ses variétés chiraco-royalistes, ou alter, confondent justice distributive, au sens d’assurer à chacun un bien en échange de ce qu’il apporte (tout en aidant les plus méritants à se former), et justice de répartition, qui prétend comptabiliser la richesse en soi et la découper arbitrairement à la façon d’un gâteau que l’on irait autoritairement réquisitionner chez le boulanger et que l’on partagerait entre tous, qu’ils travaillent ou non.

Avec cette conception de la répartition, nous basculons dans l’inégalité la plus flagrante en réalité. Puisqu’il suffira, d’une part, d’établir un lien entre la richesse produite et le nombre de bouches à nourrir pour décider mécaniquement que chacune d’entre elles, parce qu’elle est une bouche, doit avoir "droit" à cette richesse, qu’elle l’ait produite ou pas, et ce, peu importe la pénibilité de la production qui, par ailleurs, n’est pas seulement physique mais aussi psychique lorsque tel ou tel métier entraîne de la concentration, du temps, du stress.

D’autre part, en prétendant que l’argent privé réquisitionné sous forme d’impôts afin de devenir public peut par ce fait avoir la vertu de résoudre les problèmes, les tenants de ce discours, démenti pourtant par les faits, vont se positionner dans les réseaux du pouvoir et ainsi prétendre en savoir plus que tout le monde sur l’intérêt général pour capter donc l’argent privé, transformé en argent public grâce à l’impôt, en vue ensuite de le dépenser via des capillarités incontrôlées, sinon uniquement de façon comptable en ce sens que leur utilité publique ne sera presque jamais évaluée. On ne comprendrait pas sinon pourquoi il existe encore tant de problèmes en matière de logements sociaux, éducation, justice, retraite, santé, si l’on observe la manne financière et la somme de travail analytique qui ont été mobilisées dessus depuis des décennies... Pourtant, il a été prétendu que la solidarité serait plus effective par la captation de l’argent privé et sa transformation en argent public. Or, force est de constater que ce présupposé s’est avéré faux au fil du temps.

Dans ces conditions, l’idée qu’il suffirait de clamer l’existence universelle des droits humains (tout en niant ou réduisant la liberté d’entreprendre) pour les voir se réaliser par la contrainte étatique a fait son chemin malgré les démentis les plus cinglants et les retours en arrière des Etats ayant été le plus loin dans cette voie, comme la Suède. Ce qui ne veut pas dire que la puissance publique doit se fier uniquement aux forces autocorrectrices du marché pour rendre stable la solidarité et la prospérité. Il est nécessaire en effet que le bien commun soit protégé par des instances publiques, indépendantes, et sous le contrôle de la représentativité démocratique.

Néanmoins, c’est en refusant de faire confiance à l’initiative privée comme vecteur de la prospérité et la solidarité, et ce, en s’appuyant sur certains excès de la volonté de puissance, (alors que la corruption dans les affaires publiques existe tout autant...), que l’on aggrave en réalité la situation des plus démunis qui ne demandent souvent qu’une chose : qu’on les aide à apprendre à pêcher plutôt que de les conforter dans un rôle d’assisté, tandis qu’ils voient dans les médias ceux qui leur refusent cet apprentissage parler en leur nom, et, ainsi, en vivre...ce qui est le comble. Le summum de l’absurde étant atteint par ces dirigeants si prompts à capter de l’impôt, toujours de l’impôt, tenter d’en réchapper par des subterfurges divers ou des passe-droits...

Aujourd’hui, et ce, de façon générale, les partisans de cette vision restrictive des droits humains ont non seulement échoué à améliorer le sort des plus humbles en les sortant de leurs conditions d’assistés, mais ils l’ont même aggravé, tout en refusant de sanctionner les pires ennemis de ces droits, ceux-là mêmes dont la façon de penser et la vision du monde vont précisément à l’encontre de leur philosophie première : celle non seulement qui vise à l’émancipation mais cherche aussi à affiner la liberté humaine en prenant de plus en plus en compte les conséquences envers autrui au sens large (soi, l’autre, le monde).

Il est clair que les partisans actuels des droits humains réduisent ceux-ci à des exigences d’assistance et, partant, les desservent. Il serait bon de tourner enfin la page et d’envisager une autre approche du développement humain, ce que je nomme la néomodernité qui précisément articule solidarité et prospérité au lieu de les opposer ou de croire qu’il suffit de capter la richesse privée et de la transformer en argent public pour atteindre ces fins dernières, celles du bien-être et du mieux-être.



39 réactions


  • ZEN zen 15 janvier 2007 12:02

    « l’idée qu’il suffirait de clamer l’existence universelle des droits humains (tout en niant ou réduisant la liberté d’entreprendre) pour les voir se réaliser par la contrainte... »

    Vous enfoncez des portes ouvertes : qui a dit « qu’il suffirait » ?

    Les droits formels(proclamés) ne peuvent aller sans droits réels (effectifs). Partant de cette confusion entretenue, vous en venez à faire l’apologie indirecte du libéralisme sans frein comme remède à nos maux. Vous ne manquez pas de logique, d’un article à l’autre, dans le droit fil de l’Atlantic Institute, dont vous êtes un ardent « fellow ».


  • (---.---.15.115) 15 janvier 2007 12:32

    « malgré les démentis les plus cinglants et les retours en arrière des Etats ayant été le plus loin dans cette voie comme la Suède »

    Le taux d’imposition total de la suède a oscillé entre 47% et 54% depuis 1990. Il est actuellement de 50.6%. Où est le retour en arrière de ce Pays ? Je rappelle que le taux d’imposition total de la France est de 43.4%. Si on ajoute le déficit (3%) on atteint 46.4% soit moins que le minimum qu’est atteint la suède sur cette période.

    De plus le simple fait que vous parliez de retour en arrière montre bien que vous vous classez vous même dans la catégorie des réactionnaire. Jusqu’où doit-on remonter d’après vous ? 1788 ?


  • (---.---.116.135) 15 janvier 2007 12:38

    Les droits de l’homme ou droits fondamentaux déclarés par la Déclaration de 1789 sont au nombre de quatre :

    « Article 2. - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

    L’extension de la notion de droit de l’homme à l’ensemble des besoins (droit à l’avortement, au logement, à la santé, etc.) dénature la notion de droit fondamental.

    Si tout devient droit, plus rien ne l’est vraiment.


    • ZEN zen 15 janvier 2007 13:02

      @(IP:xxx.x50.116.135)

      Si vous omettez de dire qu’à chaque droit correspond un devoir, vos propos perdent leur sens...La constitution n’a pas pour but d’entrer dans le détail des droits particuliers possibles, elle ne fait que donner des grands principes .


    • Senatus populusque (Courouve) 15 janvier 2007 15:59

      Et quels sont les quatre devoirs fondamentaux associés aux quatre droits que mentionne la Déclaration ?


    • gem (---.---.117.250) 15 janvier 2007 16:56

      pour les devoirs correspondant, cf. l’article 4 du même texte :

      La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

      Donc, les devoirs correpondant aux 4 droits sont... les 4 droits eux-même qui constituent autant de devoirs

      devoir concernant la propriété : devoir de ne pas voler ou détruire le bien d’autrui ; devoir de ne pas surtaxer (les dépenses publiques légitimes sont limitées, et elles sont contrôlées)

      sureté : devoir de ne pas aggresser ; devoir de servir militairement contre les aggressions étrangères ; devoir de juger équitablement quand on doit le faire, et de respecter la loi.

      résistance à l’oppression : devoir de résister (plus bas dans le même texte : « le plus sacré des devoir ») ;

      liberté : devoir de « ne pas nuire » ; devoir de respecter la loi (qui n’est pas faite n’importe comment ni à propos de n’importe quoi, et qui doit être la même pour tous, tout le temps)

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    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 16 janvier 2007 18:24

      Le devoir correspondant à la « liberté » serait plutôt la responsabilité, telle que définie à l’article 1382 du Code civil.

      Opposer à chaque droit de l’homme une liste non limitative de devoirs n’a aucun sens du point de vue juridique.


  • Emile Red Emile Red 15 janvier 2007 13:51

    « Ainsi la solidarité est opposée en soi à la liberté »

    De plus en plus fort le Samir.

    La liberté n’a de sens qu’en ses limites sociales, hors de ces frontières l’homme devient une bète brutale dont seule la survie occupe l’esprit.

    La liberté ne peut avoir d’existence que dans une société où chacun la garantit à autrui, et on ne peut garantir la liberté d’un tiers qui n’aurait pas les moyens physiques, intellectuels ou matériels qu’en tentant de lui fournir ces moyens ou d’autres en compensation, et ce concept n’est rien de plus que la solidarité.

    Alors opposé la liberté à la solidarité revient à nier la liberté dans son existence sociale et donc humaine.

    La liberté n’est pas un acquis de plein droit, elle dépend des circonstances qu’on se doit de préserver socialement.


  • Briseur d’idoles (---.---.168.17) 15 janvier 2007 14:37

    Quels sont les devoirs supplémentaires que tu voudrais nous voir faire...

    Tu crois qu’on n’en fait pas assez ou est-ce que tu prends ton cas pour une généralité !


  • Briseur d’idoles (---.---.168.17) 15 janvier 2007 15:54

    Samir/Shamir me fait penser à la grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu’un boeuf" pour ressembler à ses maîtres !


    • LE CHAT LE CHAT 15 janvier 2007 15:57

      @briseur d’idoles

      son maitre sarko chante z’avez pas vu mirsa ( samir en verlant) smiley


    • Briseur d’idoles (---.---.168.17) 15 janvier 2007 17:25

      « Avé l’assent du terroir en plus » : « dounnez, dounnez aux pouv Maîtres !! »


    • (---.---.203.187) 15 janvier 2007 18:50

      Petit con d’antisémite, donne-moi ton adresse...


  • (---.---.159.57) 15 janvier 2007 17:09

    Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

    Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

    Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

    Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

    Article 5 - La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

    Article 6 - La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

    Article 7 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant ; il se rend coupable par la résistance.

    Article 8 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

    Article 9 - Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

    Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

    Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

    Article 12 - La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.

    Article 13 - Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.

    Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

    Article 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

    Article 16 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

    Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

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  • Stravos (---.---.132.162) 15 janvier 2007 18:07

    Pour ma part, je considère que la liberté commence avec la santé... Et cette dernière n’advient qu’avec l’assouvissement régulier de notre ventre... Autrement dit - et c’est con à dire - nos boyaux ont partie liée avec cette divine déesse qu’on nomme « Liberté » ! Ainsi, en moulant un bronze chaque matin, ces mêmes boyaux nous manifestent leur gratitude... Qui nous cause d’abstraction là-dedans ? Il suffit parfois de scruter la cuvette des chiottes pour retrouver les grands problèmes qui tracassent tant les humains... Et ce n’est pas un hasard non plus si Epicure, grand ami des hommes et de leur liberté, fût affligée d’une chiasse colossale à la fin de sa vie... Je ne connais pas de mal plus philosophique que celui-ci ( j’en suis moi-même affligé et tiens celà pour un signe d’élection, de loin préférable au mal inverse : la rétention de nos basses-matières).


    • ZEN zen 15 janvier 2007 18:18

      @Stravos

      Par delà cette fixation anale, il faut bien reconnaître l’importance du bien-être que donne la santé et le fonctionnement silencieux du corps (la santé="le silence des organes" Bichat). Mais ce n’est qu’une condition de la liberté...


    • Stravos (---.---.132.162) 16 janvier 2007 08:51

      Exact. Par-delà le sarcasme, je voulais simplement souligner l’importance des basses-oeuvres du corps. Car on oublie trop souvent que la liberté passe par celui-ci. Point de liberté désincarnée... Mais un danseur ou un acteur vous diront que le corps est un peu plus qu’une condition de la liberté. A ce propos d’ailleurs, je conaissais un prof d’art dramatique qui parlait de cette « vraie liberté » qu’induisaient les exercices corporels. Point de vue que je partage. Le non-initié (en fait l’immense majorité) n’imagine pas à quel point nous sommes conditionnés jusque dans nos corps - à tord ou à raison là n’est pas le problème - par nos roles sociaux.


  • Christophe (---.---.252.125) 15 janvier 2007 18:42

    Il est en effet tout de même curieux de voir les droits humains être réduits à leur aspect de solidarité alors que les dimensions qui précisément permettraient de renforcer celle-ci sont minimisées, voire écartées.

    Dès le début de votre propos, vous partez mal. Comme le signale Emile Red, la liberté n’a de sens que dans un ensemble appelé société : l’homme est un animal politique et notre histoire nous l’a maintes fois démontrée.

    Ces deux concepts, liberté et société, sont donc indissociable et absolument pas opposable.

    Dès lors que nous vivons en société, la liberté individuelle, même si elle est l’un des principes de base, doit se vérifier pragmatiquement pour tout citoyen, tout individu de ladite société (rejoignant ainsi Zen dans ses propos). En bref, il ne suffit pas d’écrire que chacun est libre, mais nous devons faire en sorte que chacun le soit. Les mécanismes de solidarité sont là pour assurer la liberté de chacun puisque la liberté d’un individu se mesure aussi au regard de la liberté des autres. Nous pouvons conclure qu’opposer liberté et solidarité est une ineptie !


  • (---.---.203.187) 15 janvier 2007 18:48

    Excellent article bravo et merde à tout les fachos de ce fil...

    ça pue les antisémites , briseurs de mes deux ,chatounet...

    Beurk, la France d’aujourd’hui.


    • Briseur d’idoles (---.---.168.17) 15 janvier 2007 19:24

      Tu n’aimes pas la France Résistante ??!!!


    • (---.---.254.163) 16 janvier 2007 07:39

      J’aime la france qui résiste au faschisme Islamique et a des cons comme zen, briseur de mes deux, le gros minet et j’en passe...


    • La Taverne des Poètes 16 janvier 2007 07:46

      Tiens ! les abrutis se sont levés tôt.


    • LE CHAT LE CHAT 16 janvier 2007 08:30

      merci taverne , ce tocard n’a même pas de pseudo !

      au delà des différences d’opinions , un minimum de courtoisie est de bon aloi , n’est-il pas smiley


    • Stravos (---.---.132.162) 16 janvier 2007 08:56

      Entièrement d’accord avec le chat : je suis moi-même scatologique sur ce fil, mais sans grossiéreté. Certaines personnes saisissent-elles la différence ?


  • équité (---.---.136.10) 15 janvier 2007 20:53

    Je n’ai sans doute pas tout compris de cet article. Mais si j’en extrait sa logique cela voudrait dire que la politique de Reagane aurait dû apporter la prospérité au pays et que celle de Tatcher n’aurait pas dû aboutir à une récession particulièrement meurtrière. Que les dépenses publiques particulièrement importantes durant ces gouvernements et principalement dédiées aux entreprises (les assistés c’étaient les autres, les chômeurs, les handicapés, les enfants etc..) auraient dû entrainer mécaniquement la prospérité. Pourtant ces politiques ont certes enrichies les banques, les grandes entreprises, les assurances mais les salariés et les petits actionnaires se sont encore plus profédemment enfoncés dans la misère. Peut être que cet article veut nous expliquer que du chaos naît la croissance. Le libéralisme détruit tout et en suite on reconstruit (avec la gauche et les fond publics). Il est vrai que lorsque l’on est au fond du puits on ne peut qu’essayer de s’en sortir. On privatise, les actionnaires font fortune en détruisant l’outils de travail, on nationalise pour recontruire avec l’argent public et on recommence. C’est bien ça ?


  • Visiteur Indigène (---.---.180.214) 16 janvier 2007 04:15

    Peut-on encore se prétendre forum citoyen lorsque celui-ci est gangrené par des officines ouvertement impérialistes et que ces propagandistes soient des rédacteurs patentés.

    Ces personnes combattent les Etats-Nations et ont abandonnées toute citoyenneté nationale au profit d’une idéologie d’importation anglo-saxonne de dérégulations tout azimuth.

    Ces personnes ont leurs revues d’analyses et leurs sites, pourquoi Agoravox leur sert-elle de tribune ? M.Lucien samir pourrait exposer son génie en tant que simple commentateur d’articles..

    La future sauterie agoravoxienne prévue avant les élections risque d’être squattée et récupérée...


  • (---.---.254.163) 16 janvier 2007 07:34

    Indigène, beurk tu pues va en afganistan !


  • violette (---.---.152.36) 16 janvier 2007 19:53

    La solidarité dont tu parles est en fait l’intervention de l’Etat en matière d’assistance. Après la révolution française, les libéraux partisans d’un libre échange sans frein pensaient que la production exponentielle allait à elle seule suffir à apporter progrès et prospérité à tous. Or ce que l’on se rappelle de cette période, c’est tout de même la misère des travailleurs : les Misérables, Germinal ont peut être marqué ton souvenir. C’est pour éviter cela que les républicains à la fin du siècle ont mis en place des mesures de solidarité. Si aujourd’hui elles desservent des gens qui ne travaillent pas, c’est peut être parce que le système libéral n’offre pas de travail à tout le monde. Pour finir, au 19ème siècle, les personnes qui n’avaient pas de travail, obligés de mendier pour survivre, était passible de prison, par la loi contre le vagabondage. Peut être souhaites tu que nous revenions en arrière ?


  • (---.---.147.127) 18 janvier 2007 19:02

    Quelques informations utiles pour rafraichir la mémoire du petit moineau et vrai-faux écrivain qu’est l’auteur de cet article.

    Les Etats-Unis que vous imaginez,pays que vous n’avez probablement jamais visité si ce n’est par le biais de votre télé, n’est pas celui que vous croyez être : Khalilzad a l’ONU,Keith Ellison au Congrés et maintenant Barack Obama dans la course aux présidentielles.

    Pour sûr cela n’arrivera jamais en France, heureusement que l’arabe de service blanchi a l’eau de javel est là pour nous le rappeler !

    Faut le faire !Francais d’origine algérienne et redacteur d’articles sur Résiliencetv !


    • (---.---.147.127) 18 janvier 2007 23:06

      oh je vais rectifier quelque chose :

      c’est Barack « Hussein » Obama...


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