lundi 27 avril 2015 - par Pierre

It’s the Greek Economy, Stupid !

Est-ce que parler de l’économie grecque est stupide ? Est-ce quelque chose qui ne nous concerne pas ? Est-ce un sujet qui doit être laissé à l’unique évaluation d’une troïka formée de la Commission européenne (CE), de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international FMI) ? N’y a-t-il pas des valeurs qui priment sur l’économie néo-libérale ?

Pour bien cadrer le sujet, commençons par quelques statistiques chocs de l’année 2014 en Grèce.

1.000.000 de perte d’emploi.
30 % d’entreprise fermées.
38 % de baisse des salaires.
25 %¨de baisse de PIB.
30 % de baisse des revenus des ménages.
42,8 % d’augmentation de la mortalité enfantine.
190,5 % d’augmentation du chômage.
272,7 % d’augmentation du taux de dépression.
35,5 % d’augmentation de la dette publique.
84,3 % de réduction dans les activités de construction.
98,2 % d’augmentation du taux de pauvreté.
2 personnes se suicident chaque jour pour des raisons économiques.

[1]

Il faut ajouter qu’en 2008, au début de la crise, le salaire moyen grec était largement inférieur à celui de la France ou de l’Allemagne alors que le coût de la vie dans les grandes villes était sensiblement le même.

Est-ce tolérable en Europe, en Europe dite « exemple de développement et se proclamant parangon de vertu universelle » ?

2001. Tout a commencé avec l’euro.

La Grèce rejoignit la zone euro en 2001, deux ans après sa création, sous le gouvernement socialiste de Costas Simitis. À l’époque, ce fut considéré comme un grand succès pour la démocratie. Pour des raisons symboliques, la Grèce, le pays dont la capitale avait vu naitre la première démocratie il y a 2500 ans, ne pouvait rester écartée du noyau européen. L’ex-président Giscard d’Estaing et la France de Jacques Chirac et de Lionel Jospin firent beaucoup pour que la Grèce fasse partie de la zone euro. Nicolas Sarkozy dira plus tard que ce fut une erreur.

Tout le monde savait que la Grèce ne répondait pas aux critères d’adhésion mais on préféra faire semblant de l’ignorer. La Grèce ne représentait qu’environ 2 % de l’économie européenne [2] et on pensa à l’époque que son intégration à la zone euro serait supportable pour l’Union. Le taux de croissance du pays jusqu’en 2008 faillit donner raison aux optimistes. C’était hélas sans compter sur la crise bancaire de 2008.

Pour présenter un bilan répondant aux critères exigés, la Grèce demanda l’aide de la banque Goldman Sachs en 2000. Moyennant des honoraires de 600 millions d’euros, la banque aida la Grèce à maquiller ses comptes avec comme résultat la situation catastrophique actuelle que tout le monde connait.

Signalons au passage que la Grèce, le deuxième pays qui reçoit le plus de réfugiés après l’Italie, doit faire face à cette situation et elle attend là aussi vainement une solidarité européenne.

L’Allemagne : le côté obscur de la force.

Nous connaissons tous l’Allemagne de l’après-guerre. Une puissance pacifique [3], une réussite économique de premier plan, le premier contributeur, et de loin, au budget européen ou un pays qui a fait acte de contrition pour sa responsabilité dans les crimes de la Seconde Guerre mondiale mais ce pays a aussi une autre face.

Comme aux États-Unis, les lobbies industriels et d’affaires ont mis la haute main sur la direction politique du pays. Le modèle néo-libéral est leur credo et on sait que ce modèle fait peu de cas du social. Les laissés-pour-compte de la société ne troublent pas le sommeil de ces gens.

L’Allemagne a continuellement besoin de trouver de nouveaux marchés et le retrait de l’Union soviétique de l’Europe centrale ainsi que le démantèlement de la Yougoslavie ont été des opportunités pour étendre l’influence économique de l’Allemagne dans ces directions.

La population allemande est vieillissante et le faible taux de natalité [4] ainsi que les salaires élevés dans le pays obligent l’Allemagne à délocaliser sa production industrielle vers les pays limitrophes dont les coûts de main d’œuvre sont moindres et les conditions de travail moins contraignantes.

Parallèlement, ces pays deviennent aussi des clients de l’Allemagne.

Ce fut le cas de la Grèce depuis son entrée dans l’Union européenne en 1981. La pénétration des produits allemands y est considérable. Il s’agit entre autres de chaines de distribution alimentaire, de produits industriels (voitures, production mécanique, téléphonie, chimie etc.) et d’armement. [5]

Tout cela est favorisé par des réseaux d’autoroutes souvent partiellement payés par des fonds structurels européens. Au départ de l’Allemagne, elles permettent de rejoindre tout l’est et le sud de l’Europe pour y distribuer leurs produits.

On peut donc dire que l’économie allemande a été la principale bénéficiaire de l’adhésion de la Grèce à l’Europe pendant plus de 25 ans.

L’endettement grec fut encouragé durant toute cette période, cela favorisait la consommation de produits « made in Germany ».

La crise de 2008 mit fin à cette période euphorique. La spéculation bancaire s’attaqua alors à ce maillon faible de l’Europe et les taux d’emprunt grecs devinrent prohibitifs au point de voir l’État grec être incapable de rembourser ses dettes.

Il est immoral que l’Allemagne, le pays qui a le plus bénéficié de la croissance grecque, soit aujourd’hui le pays le plus intransigeant dans une restructuration honnête de la dette grecque.

Une des explications est que des fonds de pension allemands avaient investi dans des banques qui ont spéculé sur la dette grecque. L’effacement partiel de cette dette aurait coûté des milliards d’euros aux banques et donc aux pensionnés allemands.

La dette grecque a aujourd’hui été transférée et elle est principalement détenue par des États ou des organismes publics européens. Les banques n’en détiennent plus que 19 % mais il y a un problème politique en Allemagne pour parler du réajustement de cette dette.

L’austérité comme remède !

L’austérité, ce remède de rebouteux qui n’engendre que la misère des plus pauvre et aggrave le déficit des États à cause du manque de rentrées fiscales, fut imposée en 2010 par la Troïka pour que la Grèce puisse recevoir des prêts à taux réduits.

Trois ans plus tard, malgré les énormes sacrifices de la population grecque, le taux d’endettement du pays était passé de 148,3 % du PIB à 175,1 %. [6] Il est aujourd’hui de plus de 177 % et atteint la somme astronomique de plus de 315 milliards d’euros ce qui fait que le pays est virtuellement en défaut de payement.

Les agences de notation étasunienne [7] classent la Grèce en « B- » et même « Caa1 » pour Moody’s, c’est-à-dire « très spéculatif » ou « risque élevé » et la Grèce n’arrive toujours pas à emprunter de l’argent sur les marchés monétaires à des taux non prohibitifs.

La Grèce doit donc faire appel à l’aide de l’UE, de la BCE et du FMI pour obtenir des prêts. En contrepartie, ces organisations exigent des plans d’assainissement qui ont un impact désastreux sur la population locale.

La Grèce et son armée.

La Grèce est dotée d’une armée moderne et pléthorique. Le budget militaire est longtemps resté élevé malgré la crise. Il est resté fixé à plus de 4 % du PIB pendant les années 2000 pour descendre ensuite à 3,3 % et finalement à 2,4 % en 2013. La Grèce reste encore le pays européen qui a le budget militaire le plus élevé par rapport à son PIB. Elle se classe aussi 17me armée du monde.

La Grèce se sent encore toujours menacée sur son flanc est et ce n’est pas la Russie, avec qui elle a des affinités religieuses et culturelles, qu’elle redoute mais bien la Turquie, en principe un allié au sein de l’OTAN.

Leur contentieux territorial porte surtout sur des iles de la mer Égée. Chypre est aussi un point de tension entre les deux pays. Ses innombrables iles permettent à la Grèce d’avoir une ZEE [8] sur une énorme zone maritime et cela à son importance économique quand on sait qu’elle regorge d’hydrocarbure suivant les dernières études.

La Troïka n’a pas exigé une réduction des dépenses militaires grecques. Assez cyniquement, vu que la Grèce est le premier client en armement de l’Allemagne (sous-marins) et le troisième de la France (frégates). Les États-Unis complétant le trio comme important fournisseur d’armes de la Grèce (avions).

Il faut rappeler ici que l’armement est le secteur où la corruption est la plus répandue chez les politiciens européens (et mondiaux) et la Grèce est un bon exemple illustratif.

Akis Tsochatzopoulos [9], ancien ministre de la défense, est arrêté dans sa luxueuse résidence en 2012. Il est accusé de corruption dans des contrats d’armement, principalement avec l’Allemagne.
En 2012, le groupe Siemens a trouvé une entente avec le gouvernement grec de l’époque pour mettre fin à un contentieux concernant le versement de millions d’euros de pots-de-vin à des politiciens grecs pour remporter les marchés des télécommunications et des transports. On dit qu’Angela Merkel détiendrait la liste des noms de ces politiciens de toutes tendances politiques et que cela l’a aidé à les contraindre à signer tous les plans de rigueur de ces dernières années.

Tout ceci n’est évidemment que la partie émergée de l’iceberg.

Dans une interview à The Independent Yanis Varoufakis [10] alors encore professeur d’économie à l’université d’Athènes déclarait en 2011 « Alors que les hôpitaux grecs manquent de tout, le seul budget à n’être pas attaqué par l’UE et le FMI est celui des dépenses militaires et lorsque le plan d’austérité touche les crèches, les hôpitaux, mais pas les munitions, on est en droit de se demander jusqu’où peut arriver l’immoralité politique en Europe ? » [11]

Il faut aussi se souvenir qu’un putsch avait renversé le gouvernement grec en 1967 et que la Grèce fut une dictature militaire jusqu’en 1974.

Par les temps qui courent, il ne faut jamais écarter l’idée que l’Histoire ne se répèterait pas, surtout s’il y avait un rapprochement économique et politique avec la Russie de Vladimir Poutine. La flotte russe de la mer Noire bénéficie déjà de facilités pour faire relâche dans des ports grecs (et chypriotes) et cela semble être le maximum que l’OTAN tolèrera.

Rappelons aussi qu’en 1944, les Anglais avaient imposé un gouvernement revenu d’exil à la Grèce dont était écartée la résistance antinazie grecque (EAM) et dont les forces armées (ELAS) dominées par les communistes avaient lutté contre l’occupant nazi pendant toute la guerre. Une brigade anglaise avait à l’époque été ramenée en Grèce pour mater les communistes qui voulaient prendre le pouvoir après le départ des Allemands. Cette répression et la guerre civile qui s’ensuivit fit environ 150.000 morts.

Ceci pour illustrer que l’Occident n’est pas prêt à voir la Grèce changer d’alliance.

La victoire de Syriza.

Syriza est un parti qui réunit la gauche radicale grecque. On pourrait le comparer à l’alliance de gauche de Jean-Luc Mélenchon ou à Die Linke en Allemagne.

C’est le parti vainqueur des élections législatives grecques du 25 janvier 2015. Il a obtenu 36,34 % des voix et, grâce à un bonus de 50 députés, il ne lui a manqué que 2 sièges pour avoir la majorité absolue à la Voulí.

Syriza a choisi de s’allier au parti des Grecs indépendants de Panagiotis Kammenos, un parti politique de droite souverainiste. C’est un peu le mariage de la carpe et du lapin mais cela permet d’écarter de la direction du pays les partis compromis dans la politique d’austérité. Angela Merkel aurait bien voulu voir Syriza faire alliance avec to Potámi, un parti centriste pro-européen mais Aléxis Tsípras n’a pas cédé.

Le programme électoral de Syriza promettait de mettre fin à l’austérité ou d’au moins en corriger les aspects les plus pénibles.

Il est trop tôt pour juger de la volonté du nouveau gouvernement d’aller jusqu’au bout de ses promesses. Les premiers résultats se font attendre mais il faut tenir compte de l’hostilité de l’ensemble des gouvernements de l’Eurogroupe à un parti qui rejette les recommandations de Bruxelles.

Lors de la victoire de Syriza, la presse française s’est une fois de plus distinguée par des propos partisans en ne reconnaissant pas la portée démocratique de ces élections. Comme si les traités européens étaient gravés dans du marbre et qu’on ne pourrait en changer une virgule.

La Grèce et les clichés.

Le manque d’empathie de la plupart des Européens riches que nous sommes pour les grecs est en grande partie causé par les clichés qui sont véhiculés sous forme d’anecdotes à partir desquelles on tend à généraliser un cas particulier à toute une population.

D’abord, comme l’a rappelé le premier ministre Aléxis Tsípras, les salariés grecs payent leurs impôts. Ils reçoivent des bulletins de salaire comme dans tous les pays d’Europe et ils ne peuvent éluder l’impôt.

Il y a bien sûr une importante fraude fiscale et une économie parallèle comme dans tout le sud de l’Europe et on peut en parler mais en n’oubliant pas que la corruption au plus haut niveau est générale en Europe. Selon un rapport de l’Union européenne elle-même, la corruption coûterait 120 milliards d’euros chaque année [12].

Mais quand on parle comme Christine Lagarde il y a 2 ans en disant que les Grecs devraient commencer par s'entraider collectivement en payant leurs impôts et qu’elle se disait moins préoccupée par le sort des plus démunis grecs que par celui des enfants d'Afrique, elle n’était pas loin de dire une stupidité.

On ne peut pas demander à ceux qui survivent péniblement avec quelques centaines d’euros par mois de faire encore plus de sacrifices.

Christine Lagarde aurait pu s’en prendre à ceux qui par des moyens d’ingénierie fiscale ou grâce à la fuite des capitaux ne payent quasiment pas d’impôts comme par exemple les armateurs grecs. Elle aurait aussi pu soulever le problème de la riche Église orthodoxe très chiche en matière de payement d’impôts. De son côté, l’État grec paye les salaires de quelques 11.000 prêtres qui gagnent en moyenne 2.000 euros par mois.

Elle aurait aussi pu parler des professions libérales de la banlieue chic d’Athènes mais généraliser comme elle l’a fait est faire preuve d’un total mépris pour les Grecs.

Yanis Varoufakis, l’actuel ministre des finances, convient que tout est à faire dans le domaine de l’économie parallèle et pour la perception de l’impôt mais pour cela, il faudrait commencer par lui donner les moyens et pour le moment, il ne les a pas.

Je ne citerai qu’un seul exemple de cliché et il est bien connu. J’ai posé la question à un guide culturel local et sa réponse a été suffisamment convaincante pour que je la considère comme vraie.

Quand on circule en Grèce, le regard est attiré par des maisons inachevées. On voit des colonnes avec des fers à béton qui dépassent. On dit que comme il n’y a pas de cadastre en Grèce, ces maisons ne sont pas déclarées occupées et les propriétaires ne paient pas l’impôt foncier.

C’est faux, ils payent l’impôt foncier quand ils occupent une maison même si elle est inachevée. Ils ne le payent bien sûr que partiellement, pas sur la partie non terminée.

Il s’agirait d’une pratique traditionnelle. Les Grecs étaient des marins ou de grands voyageurs et quand ils se mariaient, ils quittaient fréquemment leur épouse pour de longs mois. Le couple habitait alors dans la partie de la maison des parents, souvent un deuxième étage, qui était alors hâtivement achevé. Cela permettait à l’épouse et ses enfants ne pas vivre seuls. La tradition est restée et ce serait la raison de cette pratique de maisons inachevées.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a jamais de fraude mais comme partout, quand un fraudeur se fait prendre, il paie une amende.

Conclusion.

Il n’y aura pas de solution indolore à la crise de la dette grecque. Des taux de croissance à deux chiffres ne sont plus envisageables en Europe et en se coupant du marché russe, on peut même craindre que l’économie européenne stagne pour un long moment.

Le remboursement de la dette grecque est impossible dans les circonstances actuelles. On ne peut demander plus à la population grecque. On peut même dire qu’on doit revenir en arrière et petit à petit supprimer la politique de rigueur mise en place.

Une vente du patrimoine grec que certains évoquent est non seulement un non-sens culturel mais aussi un crime contre le patrimoine et d’ailleurs, cela n’apporterait que peu de bénéfices par rapport à la dette du pays.

Une solution raisonnable serait :

Un moratoire de 5 à 10 ans sur la dette grecque.
Un audit sur cette dette et la suppression de sa partie scélérate.
Un allègement notoire du solde de manière à permettre au pays d’avoir un ballon d’oxygène pour rééquilibrer son budget.
Le cas échéant, sérieusement envisager un Grexit [13] ou revoir les règles de l’Eurogroupe.

Ces mesures permettraient à la Grèce de relancer ses secteurs économiques forts comme le tourisme, l’agriculture, la pêche ou les activités portuaires.

Elles permettraient aussi de développer de nouveaux potentiels comme les ressources énergétiques récemment découvertes en méditerranée ou le hub gazier pour l’Europe du Sud dans le prolongement de Turkish Stream. Les ports grecs pourraient aussi être une porte d’entrée en Europe pour les marchandises qui viennent par bateau du canal de Suez ou qui transiteront par les futures routes de la soie. Les Chinois ont déjà investi dans le port du Pirée avec les problèmes salariaux qu’on connait mais en modernisant très fort l’outil.

Je sais que la double circulation de devises n’a pas été une grande réussite dans les pays qui l’ont pratiquée mais, à mon avis, cela mérite d’être tenté malgré les avis négatifs de la plupart des économistes. En parallèle à un moratoire et avec le soutien de l’union européenne, cela permettrait sûrement d’aider le commerce local. Des expériences de monnaies locales [14] ont lieu partout dans le monde, même en Grèce. Il suffit de les élargir au niveau national.

La Grèce détient quelques atouts mais tous nihilistes qui pourraient plonger l’Europe dans l’inconnu. Il s’agit par exemple d’une déclaration de défaut de paiement ou d’une sortie « sauvage » de la zone euro. Il y a aussi la menace de réclamer la dette de guerre que l’Allemagne n’a jamais réglée. D’après Syriza, il s’agirait de 1.000 milliard d’euros. Une somme astronomique et on n’ose imaginer ce que la Russie ou l’Ukraine pourraient réclamer si cette demande était satisfaite, même partiellement.

Il ne s’agit que de moyens de pression sur l’Eurogroupe. Ce sont les seuls, avec un hypothétique rapprochement avec la Russie et la Chine, que la Grèce peut utiliser.

La Grèce n’est pas le seul pays européen lourdement endetté. Il y a aussi l’Italie ou l’Espagne qui en terme de montants absolus cumulent 3200 milliards d’euro de dettes publiques rien qu’à elles deux.

L’objet de cet article n’est pas d’aller au-delà du cas grec. L’Italie et l’Espagne ont d’autres potentialités et présentent des tissus industriels différents. La structure de leurs dettes est aussi différente et cela nécessite une autre approche du problème.

Si on veut sauver ce qui reste de l’idée européenne telle qu’elle avait été espérée dans les années 90, il faut aider le peuple grec avant qu’il ne soit trop tard. Quand un bateau sombre, on ne commence pas par se demander qui est responsable du naufrage. On commence par sauver les gens et s’il y a lieu de trouver des responsables, cela pourra se faire dans un deuxième temps.

[1] Source : http://www.okeanews.fr/

[2] Source : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=98&ref_id=CMPTEF08323

[3] Le budget de la Défense allemand ne représentait que 1,4 % du PIB en 2013. http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_la_D%C3%A9fense#D.C3.A9penses_de_d.C3.A9fense_en_2013

[4] Le taux de fécondité était de 1,43 par femme en 2014. http://www.statistiques-mondiales.com/taux_de_fecondite.htm

[5] Source : http://www.michelcollon.info/La-Grece-endettee-au-profit-des.html

[6] Taux d’endettement de la Grèce en 2013. https://www.google.be/publicdata/explore?ds=ds22a34krhq5p_&met_y=gd_pc_gdp&idim=country:el:de:it&hl=fr&dl=fr# !ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=gd_pc_gdp&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country_group&idim=country:el:de:it&ifdim=country_group&tstart=798760800000&tend=1366840800000&hl=fr&dl=fr&ind=false

[7] Quoi qu’on pense des agences de notation, il est un fait que les taux d’emprunt dépendent de leurs évaluations.

[8] La ZEE est un espace maritime sur lequel un État côtier exerce des droits souverains.

[9] Akis Tsochatzopoulos a été ministre de la défense de 1996 à 2001. https://www.google.be/webhp?sourceid=chrome-instant&rlz=1C1GGGE_frBE561BE573&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=Tsochatzopoulos&nfpr=1&start=0

[10] Yanis Varoufakis est depuis lors devenu le ministre des Finances du gouvernement grec. http://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C3%A1nis_Varouf%C3%A1kis

[11] Voir l’article : http://www.independent.co.uk/news/business/analysis-and-features/less-healthcare-but-greece-is-still-buying-guns-6257753.html

[12] Source : http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/03/1809461-corruption-coute-pres-120-milliards-an-economie-europeenne.html

[13] Le terme « Grexit » est une contraction de « Greece » (Grèce) et « exit » (sortie) et désigne une sortie de la Grèce de la zone euro.

[14] Les monnaies locales sont des réponses citoyennes à la crise des monnaies. http://www.lemonde.fr/argent/article/2013/11/14/face-a-la-crise-les-monnaies-locales-se-developpent_3513406_1657007.html

88 r�actions

tf1Groupie 27 avril 2015 14:27

Est-ce que Syriza a revu � la baisse le budget militaire Grec ?

Pourquoi l’auteur ne propose-t-il que des solutions qui viennent de l’ext�rieur de la Gr�ce et aucune qui vienne de la Gr�ce elle-m�me, comme par exemple la perception de l’imp�t ?

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- Pierre 27 avril 2015 16:00
  
  @tf1Groupie
  Bonnes questions.
  
  - Le nouveau gouvernement grec vient de se mettre en place et sa premi�re priorit� est d’�viter le d�faut de paiement. Je pense qu’il utilise toute son �nergie pour cela. Le budget militaire ne peut �tre diminu� d’un coup. S’il y a des commandes d’armement en cours, il faudra les honorer. En tout cas, les d�clarations ant�rieures d’Alexis Tsipras et de Yanis Varoufakis parlaient d’une diminution des d�penses militaires.
  - Le montant de la dette est tellement grand qu’il ne peut �tre combl� avec des imp�ts. Beaucoup de Grecs sont aujourd’hui incapables de payer leurs imp�ts, ils n’ont plus de revenus ! Le ministre des Finances a la volont� de mettre un syst�me plus �quitable en place, il faut lui laisser le temps et lui donner les moyens de le faire.
  Sinon, la seule mani�re de sauver la Gr�ce est de relancer son �conomie mais il faut pour cela un climat �conomique favorable, donc ne pas �tre sous la menace d’un « bankrupt ».
  PS. En proposant une double circulation de devises en Gr�ce, je propose bien une solution qui vient de l’int�rieur !
  
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- tf1Groupie 27 avril 2015 16:16
  
  @Pierre
  Vous �tes donc en train de dire que depuis 3 mois le gouvernement grec ne s’occupe que d’�viter le d�faut de paiement, il ne fait rien d’autre ??
  
  Annoncer, juste annoncer, une r�vision � la baisse des futurs d�penses militaires, �a c’est quelque chose qui ne prend pas beaucoup d’�nergie et ce serait un vrai signe fort.
  
  Bref vous donnez beaucoup d’excuses aux grecs pour dire que pour l’instant c’est normal qu’ils ne fassent rien � part n�gocier une r�duction de la dette.
  Et moi c’est ce que je trouve chagrinant dans beaucoup d’articles sur la Gr�ce : les plaindre c’est une chose, n’attendre rien de leur part des Grecs c’en est une autre.
  
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- Pierre 27 avril 2015 17:10
  
  @tf1Groupie
  Je ne suis pas d’accord avec ce que vous �crivez. La justice grecque peut enfin s’occuper des affaires d’�vasion fiscale et de corruption qui �taient bloqu�es par les pr�c�dent gouvernements. Un important directeur de multinationale, Leonidas Bobolas, a par exemple �t� arr�t� et accus� de blanchiment d’argent .
  
  D’un autre cot�, 33 personnes li�es au minist�re de la D�fense seront envoy�s en proc�s pour « pots-de-vin » dans le cadre d’achats d’armes � l’Allemagne et � la Russie.
  Je sais que c’est symbolique et que c’est un goutte d’eau dans l’oc�an mais le Premier Ministre voyage dor�navant en classe �conomique plut�t que dans l’avion pr�sidentiel.
  Une commission du parlement grec va faire un audit de la dette grecque parce que l� aussi, il y a des anomalies.
  Il y a un Minist�re anti-corruption dans le nouveau gouvernement grec et il a d�j� saisi plus de 500 millions d’euros � des personnes soup�onn�es de fraude qui ne pouvaient pas justifier leurs actifs avec leurs d�clarations d’imp�ts.
  D�sol�, mais presser encore plus le citron des imp�ts sur les travailleurs n’est plus possible et donc le gouvernement ne le fait pas.
  J’arr�te ou je continue ?
  
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- tf1Groupie 27 avril 2015 18:22
  
  @Pierre,
  
  Vous pouvez continuer car ceci ressemble plut�t � des effets de manche..
  Comment parler de lutter contre l’�vasion fiscale quand on sait que l’administration fiscale grecque en est encore � l’�ge de pierre (j’esp�re que vous �tes au courant) ?
  
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- wesson 27 avril 2015 18:36
  
  @tf1Groupie
  
  Vous voudriez peut-�tre que Syriza r�gle en moins de 3 mois les probl�mes structurels que la Gr�ce as depuis 30 ans ?
  
  Tout ceci prends du temps, et arraisonner une arm�e pl�thorique et qui as impos� au pays une dictature pendant de longues ann�es, ce n’est pas une t�che dont on peut s’appliquer sans un peu de temps, et un certain doigt�.
  
  Syriza doit g�rer une situation catastrophique qui n’est pas de son fait, et aggrav�e par une volont� de l’union Europ�enne d’emp�cher � tout prix la mise en oeuvre de leur programme.
  
  La perception de l’imp�t que vous citez fait bel et bien partie du programme de Syriza, mais ce n’est pas ce que veut l’Europe : Elle veut la fin de la protection sociale et la diminution des retraites, qui n’ont bien �videmment rien � voir avec le mal qui ronge la Gr�ce.
  
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- Pierre 27 avril 2015 21:09
  
  @tf1Groupie
  Oui, je pourrais continuer. Je pourrais vous dire que le Minist�re de la D�fense va rouvrir les dossiers d’armement de ces derni�res ann�es et que Siemens, Eurocopter et Reinmetall risque d’�tre exclus des march�s grecs ou qu’il y a des soup�ons de pots-de-vin dans tous les march�s, de la construction d’autoroutes aux achats de m�dicaments par exemple.
  
  Une grande partie des pr�ts ont �t� d�tourn�s. Selon Brooking Institution (2010), la perte annuelle pour la Gr�ce due � une telle corruption �tait de l’ordre de 20 milliards d’euros par an.
  Avez-vous entendu parler d’une exigence des institutions europ�ennes pour que le Minist�re de la Justice ait les moyens pour lutter contre cette corruption politique. En revanche, elles �taient bien dans le Minist�re des Finances pour s’assurer que les privatisations allaient bon train et que les coupes sombres dans les budget sociaux �taient bien appliqu�es.
  Si l’administration fiscale grecque est encore � l’�ge de la pierre, j’esp�re que vous savez que c’est parce que les gouvernements pr�c�dents l’ont voulu ainsi. Il ne fallait pas qu’on s’int�resse trop � certaines pratiques.
  Je voudrais juste vous poser un question. Pensez-vous que le gouvernement grec actuel est aussi m�l� � des histoires de corruption ou finira par se laisser corrompre comme les autres ?
  Pour ce que je connais des nouveaux ministres et je connaissais beaucoup d’entre eux depuis longtemps, il me semble que la plupart d�non�ais la corruption en Gr�ce depuis longtemps.
  Dernier point et c’est le plus important. Ce qui compte, c’est ce que pense la majorit� des Grecs et les sondages donneraient actuellement une majorit� absolue � Syriza en cas de nouvelles �lections.
  
  R�pondre Lien permanent
- bakerstreet 28 avril 2015 00:58
  
  @Pierre
  
  Tout cela est encore dans la real politique � la sauce grecque. Trente ans de gouvernement karamanlis, puis papaandreou, et re karamanlis etc, avec toujours les vaincus assez contents de partir de refiler le mistigri pour quatre ou cinq ans, � un gouvernement qui ne changeait �videmment rien....
  La r�alit� de la Gr�ce est que son �conomie est incompatible avec l’Europe, et qu’elle est rentr�e aux forceps, en ne changeant rien � rien, bien au contraire, en tirant � fond sur ce nouveau filon, avec une vraie m�galomanie, les jeux olympiques en furent l’om�ga.
  Pour qu’elle reste dans l’Europe, il n’y a gu�re d’autre choix que de la subventionner infiniment. L’avenir est un long pass�.
  Je n’ai pas de sympathie particuli�re pour l’Europe des technocrates et du capital, mais je doute que la Gr�ce vise une r�volution politique � ce niveau, et ne rentre pas dans ce gros sc�nario cousu de fil blanc qui pr�sente Tsipras comme une �mule du che, ou de Chavez, que j’admire.
  Mais c’est une autre continent, une autre dimension, et puis une �conomie qui ne repose pas sur la main tendue vers les autres.
  Tsipras est en fait un nationaliste d�guis�, et son ministre de l’�conomie, il est vrai assez sympathique, nous prend tout de m�me pour des cons, ou des gens qu’on peut abuser, bluffer.
  Qui lui en voudrait ?
  Trente ans que �a marche ainsi pour la Gr�ce !
  Pourquoi cela devrait il s’arr�ter ?
  
  Varoufakis, sa sp�cialit�, outre l’�conomie, et la philo, c’est la th�orie des jeux....Ou du bluff, pour parler plus clairement....Celui du paris qu’on peut faire par exemple sur la capacit� d’un des conducteurs roulant vers le ravin � freiner avant l’autre....
  Sachant que l’autre conducteur, pr�cis�ment, est au volant d’une allemande de luxe, en d�pit de ses freins ABS, va t’il prendre le risque de ne pas freiner, sachant que l’autre n’en a rien � foutre, dans sa vieille guimbarde ?
  Varoufakis pense que non, bien s�r. C’est un sp�cialiste. Peut �tre a t’il raison, au jeu des probabilit�s.
  Je me suis bien amus� � lire le r�sultat de sa rencontre avec un philosophe, JON ELSTER, dans le dernier num�ro de philosophie.
  Varoufakis appara�t en trublion, tr�s intelligent, opportuniste, matois, d�magogue, ayant le sens de la formule, jusqu’� l’ironie, et au sophisme. Pas �tonnant qu’il fasse des �tincelles � Bruxelles, un motard parmi les coinc�s...M�me si je ne pense pas comme lui, c’est s�r c’est un s�ducteur, un type avec lequel je pr�f�rais passer une soir�e, plutot qu’avec Merkel !
  
  Je vous citerais une seule de ses d�clarations :
  « Sur ce point, je rejoins Annah Arendt. D�s lors, que, au moins un allemand est mort � Auschwitch, le peuple allemand ne peut �tre consid�r� comme collectivement responsable du nazisme. De m�me, le peuple grec ne peut �tre stigmatis� comme une bande de fain�ants et de profiteurs, tant qu’il y a un grec honn�te...... »
  L’art de faire triompher les exceptions, au pays de la r�gle g�n�rale.
  
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- Pierre JC Allard 28 avril 2015 05:14
  
  @Pierre
  
  La crise grecque peut etre regl�e et Syriza remplir toutes ses promeses .... si la Chine acquiert la dette grecque au rythme ad�quat et modifie les echeances.... Elle peut le faire a tout moment et elle aurait grand interet a le faire. SI Syriza ne prend pas cette voie, ce sera qu’il aura �t� achet�... ou qu’on lui aura fait tres peur....
  
  PJCA
  
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- Pierre 28 avril 2015 08:44
  
  @bakerstreet
  J’aime bien votre m�taphore des deux conducteurs. Elle est assez juste !
  
  J’avais parl� d’arguments nihilistes (ou de chantage suicidaire) dans mon article et c’est bien cela que j’ai voulu dire.
  Quand j’ai voyag� en Gr�ce, j’ai pu observer la structure sociale du pays et j’ai pu constater qu’elle est tr�s diff�rentes de l’Europe du Nord. Je crois qu’environ 50 % des travailleurs grecs ont un statut d’ind�pendants. Les petits commerces pullulent dans les villes et les campagnes. Vous n’avez jamais de grandes difficult�s pour trouver une ou des �piceries dans les villages (pas comme en France o� ce sont les grandes enseignes qui dominent). L’�picier est souvent assis devant son �tal et attend le chaland (quand il ne fait pas trop chaud ou trop froid). On sent bien que ce n’est pas la prosp�rit� et je ne vois pas comment il pourrait contribuer au renflouement des caisses de l’Etat. Il en est de m�me des autres commer�ants, des artisans, des chauffeurs, des restaurants etc.
  Les autres 50 % sont fonctionnaires ou salari�s. Ils paient leurs imp�ts comme chez nous.
  Un exemple illustratif de ce que je veux dire sur la domination du petit commerce est qu’il n’y a que 48 McDonalds en Gr�ce C’est vrai que c’est la cha�ne grecque Goody’s qui domine dans le pays.
  Ce que je veux dire par l�, c’est que la r�colte de l’imp�t ne va pas sauver le pays. Les licenciements de fonctionnaires non plus, la fermeture de la cha�ne de TV nationale non plus et la cr�ation d’un marasme �conomique non plus. Les coupes dans les budgets de l’�ducation hypoth�quent l’avenir du pays. Celles dans les domaines de la sant� et des retraites engendre la mis�re. Connaissez-vous un pays qui s’est relev� dans ces condition et avec le rem�de de cheval de la Commission europ�enne ?
  Je ne dit pas que les Grecs sont exempts de toute erreur ou qu’ils font les bon choix mais je pense qu’ils ne deviendront jamais comme les Europ�ens du Nord.
  Ils ont cru devenir riches dans les ann�e 2000 quand les travailleurs albanais venaient faire les t�ches ingrates dans le pays ou quand ils ont organis� les Jeux olympiques en 2004 mais ils ont �t� rattrap�s par la crise bancaire de 2008.
  En ce qui concerne la corruption en Gr�ce, on oublie toujours de parler des corrupteurs. Je ne tiens pas � m’en prendre particuli�rement � l’Allemagne mais force est de constater que c’est principalement l� qu’ils se trouvent.
  « Alexis Tsipras est en fait un nationaliste d�guis� » ! Tant mieux, c’est peut-�tre le nationalisme qui sauvera les Grecs en les aidant � supporter les �preuves qui les attendent. Se retrouver autour de valeurs communes avec un chef qui d�fend l’int�r�t public, pourquoi ne pas essayer, cela marche ailleurs.
  Varoufakis est un personnage int�ressant dans le paysage politique europ�en. Une esp�ce d’�lectron libre qui vient mettre du d�sordre dans la pens�e �conomique unique. Il faudra voir les r�sultats dans quelques temps. En tout cas, il est « persona non grata » dans les milieux europ�ens pour le moment et il a d� �tre remplac� dans les n�gociations avec l’Eurogroupe.
  
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- chantecler 28 avril 2015 08:48
  
  @Pierre JC Allard
  
  Et pourquoi la Chine prendrait la dette grecque � sa charge ?
  La Chine ne fait rien sans contrepartie .
  Elle avait commenc� en achetant une partie du port du Pir�e .
  Alors oui la Chine peut investir en Gr�ce , comme tous la pays qui disposent de fonds � travers leur syst�me bancaire ou leurs entreprises d’investissement .
  Cela dit c’est l’option retenue pour tous les pays qui n’arrivent plus � ma�triser leur endettement � plus ou moins court terme : vendre les actifs .
  Les capitaux en attente , qui ont stock� des billions de $ ou d’€ ou de ? attendent pour s’offrir des actifs .
  Ca s’appelle les privatisations .
  Avec � la cl� des soci�t�s fractur�es .
  
  Il me semble que la seule possibilit� serait que la Gr�ce sorte de l’UE et reprenne les choses � la base , comme au sortir d’une guerre .
  Mais la Gr�ce n’est pas une entit� unique : sa soci�t� est structur�e en classes avec des int�r�ts divergents .
  La p�riode de dictature est l� pour en t�moigner .
  
  La Gr�ce est aussi l’arbre qui cache la for�t de toutes les soci�t�s europ�ennes et mondiales en �tat de quasi faillite , oblig�es d’emprunter en permanence pour boucler leurs budgets...
  
  Pour l’instant c’est un peu l’accalmie en Europe justement parce que l’hyper crise se focalise sur la Gr�ce .
  Mais ensuite ?
  Le jeu des chaises musicales ou du maillon faible reprendra .
  Plus s�rement que l’�conomie dont la croissance s’est install�e ailleurs .
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 10:29
  
  @Pierre
  Syriza n’est pas nationaliste, c’est son alli� qui est nationaliste.
  Ni patriote ! Il fait partie de la Gauche r�formiste europ�enne, financ�e par des fonds de Bruxelles, comme tous les autres Partis. Un Parti r�formiste, c’est un Parti qui essaye de faire croire « � Une Autre Europe » � la St Glinglin. En attendant le miracle, les banksters engrangent les int�r�ts de la dette.
  
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- tf1Groupie 29 avril 2015 11:53
  
  @Pierre
  Vous ne faites que donner des excuses aux d�ficiences de l’�conomie grecques comme s’il fallait s’en satisfaire.
  
  Un peu comme Wesson qui dit que les probl�mes structurels grecs existent depuis 30 ans donc ce n’est pas la faute de Syriza.
  
  La question n’est pas : « de qui est-ce la faute » car ce d�bat peut durer ainsi pour l’�ternit�, mais "doit-on demander aux grecs de moderniser leur �conomie".
  Et l� ni vous ni les Wesson n’acceptent de franchir ce pas ; vous vous bornez � lister des circonstances att�nuantes.
  �a me rappelle un classique d�bat Fran�ais : si on est dans la merde c’est de la faute de la majorit� pr�c�dente ...
  
  Je suis plut�t de l’avis de Bakerstreet:l’economie de la Gr�ce est incompatible avec l’Europe.
  
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- Pierre 29 avril 2015 12:58
  
  @tf1Groupie
  Je ne vois pas ce qu’on peut moderniser en Gr�ce, tout est � cr�er.
  
  Je suis d’accord pour dire que la Gr�ce n’aurait jamais d� �tre admise dans l’Eurogroupe mais le probl�me est que maintenant elle y est et qu’elle est incapable de rembourser ses dettes.
  Il faudrait d’ailleurs en faire un audit pour voir de quoi elle est compos�e et voir si les Etats europ�ens qui l’ont rachet�es aux banques ont bien d�fendu les int�r�ts de la Gr�ce
  Vous pensez vraiment que privatiser les plages va aider la Gr�ce � surmonter ses difficult�s. Moderniser les administrations pour qu’elles soient plus efficaces ! C’est en train de se faire mais cela co�te de l’argent : ordinateurs, paiement des communications t�l�phoniques, payer les bons fonctionnaires plus cher pour qu’ils ne soient pas aspir�s par le priv� et qu’ils soient incorruptibles etc.
  Les mesures d’aust�rit� impos�es par l’Europe sont inhumaines. 1.000.000 pensionn�s qui per�oivent moins de 500 € par mois ! Chiffre que je cite de m�moire : 3.000.000 de Grecs qui n’ont plus acc�s aux soins de sant� sur une population de 11.000.000 habitants ! Et les services publics en d�liquescence ! Et la dette qui ne diminue pas !
  « L’�conomie de la Gr�ce est incompatible avec l’Europe. » J’esp�re que vous voulez dire « avec l’euro » parce que sinon on doit aussi parler de la Roumanie, de la Bulgarie, de Chypre et j’en passe.
  La v�rit� et l’Allemagne ne peut le dire pour des raisons politiques, c’est que la dette grecque est impossible � rembourser sans une croissance � deux chiffres en Union europ�enne que rien ne laisse l’esp�rer.
  Il faut trouver une solution structurelle � la dette grecque et le plus t�t sera le mieux.
  Peu importe qu ce soit en restant ou en sortant de la zone euro ou en instaurant une double circulation mon�taire, l’euro et une monnaie nationale en parall�le.
  
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- tf1Groupie 29 avril 2015 13:09
  
  @Pierre
  « Je ne vois pas ce qu’on peut moderniser en Gr�ce, tout est � cr�er ».
  
  Cr�er c’est bien moderniser non ?
  
  Par contre c’est bien que, enfin, vous dites que tout est � cr�er, �a a mis du temps � sortir !
  
  Parce que pendant vous en faites des tonnes � d�culpabliser les Grecs, vous ne faites que les d�responsabiliser.
  
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- Pierre 29 avril 2015 13:41
  
  @tf1Groupie
  Si j’avais su que c’est cela que vous attendiez, je l’aurais dit plus t�t.
  
  Vous pouvez relire l’article et tous mes commentaires, je n’ai �crit nulle part qu’il faut faire des cadeaux � la Gr�ce. Ce que j’ai essay� de faire comprendre, c’est qu’il faut rendre le montant de la dette grecque compatible avec les capacit� de remboursement du pays sans mettre une pression inhumaine sur ses habitants. C’�tait cela l’objet de cet article
  
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- tf1Groupie 29 avril 2015 14:44
  
  @Pierre
  Je comprends ce que vous dites, mais je pense que l’on ne peut pas uniquement se montrer compr�hensifs avec les Grecs ; c’est � eux de prendre leur destin�e en mains et de faire leurs choix.
  Et pour l’instant j’ai l’impression qu’ils ne choisissent rien.
  
  Moi je pense qu’ils devraient quitter l’UE ; s’ils veulent rester dans l’Europe cela passera par des « ajustements » qui seront douloureux.
  Mais le beurre et l’argent du beurre �a ne marche jamais sur la dur�e.
  
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- Xenozoid 29 avril 2015 14:57
  
  @tf1Groupie tu dis :
  Mais le beurre et l’argent du beurre �a ne marche jamais sur la dur�e.
  
  c’est exactement ce que font les banques francaises et allemandes,et �a marche...non ?
  
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- Pierre 29 avril 2015 16:00
  
  @tf1Groupie
  Des ajustements douloureux ?! Pour qui ? Quoi et pour quel r�sultat ?
  
  Les Grecs ont d�mocratiquement choisi une majorit� pour n�gocier autrement avec la Tro�ka.
  Que veut l’Eurogroupe ? Obliger la Gr�ce � accepter sa doctrine inflexible et faire fi de ce que les grecs ont d�mocratiquement demand�.
  Faire un audit de la dette et voir ce qu’on a fait de l’argent pr�t�, c’est de la d�magogie ?
  Si les Grecs doivent quitter l’euro et l’Union europ�enne pour s’en sortir, ils le feront.
  Mais le r�sultat sera de voir les Grecs dans les bras des Russes. J’ai lu dans un r�cent sondage que 80 % des Grecs ont une opinion favorable des Russes.
  Pourquoi les Europ�ens s’obstine dans leur intransigeance. Ils finiront par tout perdre.
  Vous savez, quand vous faites votre bilan et que vous savez qu’un client d�biteur est insolvable, vous mettez cette cr�ance en cr�ance douteuse. Si vous exiger le remboursement de la cr�ance, vous risquez de mener votre client � la faillite. Vous aurez un meilleur r�sultat comptable mais il sera faux. Vous vous en apercevrez quand le client fera faillite.
  Il vaut mieux trouver un am�nagement pour qu’il paie sa dette, quitte � ce que vous effaciez les int�r�ts de retard.
  L’inflexibilit� des doctrinaires europ�ens les perdra.
  
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Doume65 27 avril 2015 15:55

� ces organisations exigent des plans d’assainissement �

Bonjour.
Je pense que le mot assainissement aurait m�rit� des guillemets, puisqu’il s’agit principalement de privatisations

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- Pierre 27 avril 2015 16:06
  
  @Doume65
  Remarque judicieuse. J’ai utilis� le vocabulaire que la Commission europ�enne utilisent mais cela veut bien dire « privatisations » et « coupes dans les d�penses sociales ».
  
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Samson 27 avril 2015 16:47

« Pour pr�senter un bilan r�pondant aux crit�res exig�s, la Gr�ce demanda l’aide de la banque Goldman Sachs en 2000. Moyennant des honoraires de 600 millions d’euros, la banque aida la Gr�ce � maquiller ses comptes avec comme r�sultat la situation catastrophique actuelle que tout le monde connait. »
Orf�vres en mati�re de maquillage des comptes, les Goldman Sachs boys ont depuis pris du galon : ils manoeuvrent maintenant le gouvernail de la BC€, ce qui ne peut que nous rassurer quant au redressement �conomique du Titanic €urop�en !

« La population allemande est vieillissante et le faible taux de natalit� [4] ainsi que les salaires �lev�s dans le pays obligent l’Allemagne � d�localiser sa production industrielle vers les pays limitrophes dont les co�ts de main d’œuvre sont moindres et les conditions de travail moins contraignantes. »
Moyennnant quoi plus de 16 millions d’Allemands - soit 20% de sa population, dont de nombreux travailleurs, vivaient en 2013 sous le seuil de pauvret�. Et la proportion en Allemagne comme au Royaume-Uni, ne fait qu’augmenter. L’Allemagne ne d�localise pas d’ailleurs pas que sa production, mais aussi ses vieillards.

« N’y a-t-il pas des valeurs qui priment sur l’�conomie n�o-lib�rale ? »
Plus dans une €urope qui - noyaut�e par la puissance des lobbies transnationaux et vou�e aux diktats - relay�s par son arm�e de technocrates - d’une financratie mondiale, se torche de plus en plus ouvertement de toute consid�ration d�mocratique !

Ne nous leurrons pas ! Les « r�formes structurelles » consistant � la disparition progressive du service public et au pillage des bijoux de la princesse (s�curit� sociale, pensions, bien public vendu � l’encan, ...), les mesures visant � am�liorer la comp�titivit� des entreprises (« fluidification » du march� de l’emploi, blocages et r�ductions de salaires, ouverture � bras ouvert de nos march�s aux transnationales et autres trait�s de Libre �change, ...) sont mises en œuvre � travers toute l’€urope.
La Gr�ce ne constitue dans cette perspective que le laboratoire et le fer de lance � cet asservissement programm� - au nom du dogme de la « croissance » - de tous les peuples d’€urope et plus largement de la plan�te, sacrifi�s sur l’autel des insatiables divinit�s du profit.

Paradoxalement, et plus efficacement qu’en agitant une gousse d’ail ou des crucifix, la r�sistance d�mocratique du peuple grec contraint nos nouveaux ma�tres � abattre leur jeu sur table et d�voile � la pleine lumi�re du jour l’avidit� de ces sombres vampires.

Ce qui nous montre � tous - « Delenda Carthago ! » - la voie et nous ouvre enfin l’espoir d’en finir avec eux pour reprendre en main nos destins vol�s, et r�ver peut-�tre d’une Europe des peuples, enfin plus fraternelle et solidaire !

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- Pierre 27 avril 2015 17:16
  
  @Samson
  Je vous sens aussi en col�re que moi. Une col�re froide qui est le signe de notre impuissance � nous faire entendre.
  
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- Samson 27 avril 2015 17:23
  
  @Pierre
  Col�re est un bien faible mot !
  A force, �� confine � la rage !
  
  Ce qui ne doit pas m’emp�cher de vous pr�senter mes tr�s cordiales salutations !
  
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- bakerstreet 28 avril 2015 00:31
  
  @Samson
  
  600 millions cash, et puis 130 millions par an jusqu’en 2037 ; c’est ce qu’on appelle le credit cetelem au niveau d’un �tat. Tout �a pour retarder l’�ch�ance de l’aveu : On a trich�. ....Lagarde � fil� aux grecs un liste d’une centaine d’exiles suisses cachant leur avoir en gr�ce....Euh non, c’est le contraire....En tout cas pas de r�ponse, on fait le mort....On pr�f�re encore une fois gueuler contre les boches !
  
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- Samson 28 avril 2015 21:13
  
  @bakerstreet
  Je m’en voudrais bien de « gueuler contre les boches ».
  Est-il bien normal qu’on ait plac� au gouvernail de la BC€ (et de la Banque Centrale d’Angleterre), des « experts » issu de la m�me bo�te que celle qui a particip� au maquillage des bilans grecs ?
  Ou qu’aucun « expert » €urop�en n’ait d�s le d�part flair� l’embrouille ?
  Ou, en confirmation du fait que l’�tat-providence n’est pas perdu pour tout le monde, que quand la menace d’un d�faut sur la dette grecque s’est profil�e, on en transf�re le risque au contribuable €urop�en (et allemand) pendant que toutes les banques expos�es r�cup�raient leurs billes ?
  
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C�sar Castique 27 avril 2015 18:27

« Si on veut sauver ce qui reste de l’id�e europ�enne... »

A quoi bon ? L’id�e europ�enne repose sur des chim�res qu’il faudrait commencer par extirper avant de se lancer dans un nouveau projet. R�aliste, celui-l�.

L’Allemagne a le g�ne de l’h�g�monisme dans son ADN, Gustave Le Bon a �crit un jour : � Les futures tentatives d’h�g�monie industrielle de l’Allemagne seront aussi redoutables que son r�ve d’h�g�monie militaire. � C’�tait en... 1918 !

Quant � la Gr�ce, son histoire depuis le milieu du XIXe si�cle, montre que son ADN est porteur du g�ne de la faillite.

Tant pour l’Allemagne que pour la Gr�ce, les ma�tres d’oeuvre de la construction europ�enne ne pouvaient pas l’ignorer, comme ils savaient pertinemment que l’identit� des peuples n’�volue perceptiblement que sur des cycles qui se d�veloppent sur des si�cles.

Et, du coup, on est oblig� de se demander quelle malfaisance cynique se cache derri�re ces choix. Il est difficile de se r�signer � mettre ces �garements au compte du d�ni de r�alit� et de la dissonance cognitive, sauf � admettre que tous les pays europ�ens sont gouvern�s par des cr�tins et toutes les institutions europ�ennes dirig�es pas des imb�ciles.

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- Samson 27 avril 2015 20:32
  
  @C�sar Castique
  « L’id�e europ�enne repose sur des chim�res qu’il faudrait commencer par extirper ... »
  Vaste ambition ! Avant les p�res de l’Europe, le projet avait d�j� �t� caress� et partiellement r�alis� - de mani�re il est vrai fort �ph�m�re � chaque fois - par C�sar, Charlemagne, Napol�on, Hitler, pour ne citer que les vedettes.
  Et faute d’une Europe unifi�e de l’Atlantique � l’Oural, les grands empires qui se la sont tout au long de son histoire partag�s, ont du moins contribu� � �largir les identit�s et les consciences au-del� des sp�cificit�s propres � chacun des peuples qui la constituent.
  
  A suivre l’actualit�, notamment ukrainienne, il semble bien que la cynique malfaisance qui mine le projet europ�en se situe outre-Atlantique : �tabli par la mise en oeuvre du plan Marchal, le lien de subordination et de vassalit� de l’€urope aux USA ne s’accomode en aucun cas de la perspective d’un rapprochement €urop�en avec la Russie. Mais tant qu’il se maintient, m�me intelligents, nos €urocrates resteront � la botte pour nous abreuver jusqu’� plus soif et notre plus grande ruine de leurs discours convenus et de leur langue de bois !
  
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- Pierre 27 avril 2015 21:35
  
  @C�sar Castique
  Je vais un peu dans le m�me sens que Samson pour dire que le probl�me se situe outre-Atlantique et que le n�o-lib�ralisme �tasunien nous est impos� sans possibilit� de comparaison avec un autre syst�me �conomique plus social.
  
  M�me si on peut � juste titre rejeter la politique �conomique de la Commission europ�enne, soyons prudent et restons unis. Il y a encore beaucoup de contentieux non r�gl�s entre des pays europ�ens et ne revenons pas � des situations qui ont engendr� deux guerres mondiales.
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 10:31
  
  @Samson
  Rien ne vous emp�che d’en sortir ! Article 50.
  « Tout Etat membre peut d�cider de se retirer de l’ Union ».
  
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- Le chien qui danse 3 mai 2015 12:22
  
  @Fifi Brind_acier
  
  D�sol� fifi mais vous faites un peu genre m�tastase sur ce site. Mais bon vous vous avez la lucidit�, manque l’aventure, on doit s’ennuyer avec vous...
  
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bakerstreet 27 avril 2015 19:38

38% de baisse de salaires....C’est vrai mais il faudrait aussi dire qu’ils ont doubl� entre 2000 et 2008 � une �poque o� le reste de l’europe se serrait la ceinture....Et le reste des chiffres est � moduler ou � pr�ciser de la m�me mani�re...La gr�ce en 2010 �tait le quatri�me importateur d’armes au monde, pour une population de quatre millions d’habitants....Pas d’impot, o� si peu, le budget financ� par les emprunts...C’est ce qu’on appelle une pyramide de Ponzi...La tradition, ouai, je veux bien....

Question chiffre, la marine marchande est elle, la premi�re au monde, ( a retrouv� la premi�re place en 2013, devant le japon) mais elle ne paye pas d’impot, le gouvernement ayant accept� qu’elle d�localise ses si�ges dans des paradis fiscaux...
Remarquez que l’histoire est int�ressante pour comprendre un peuple, et si l’on parle de l’histoire, alors il faut aller jusqu’au bout, pour un pays qui a un peu le hoquet....
Quatre si�cles d’occupations turque voil� la raison pour laquelle entre autres, les tricheries sur l’impot est vu comme une sorte de revanche, voir de r�sistance, envers un ennemi ext�rieur. La gr�ce s’est toujours absout facilement de ses frasques en jouant la trag�die, en d�signant l’ennemi, le bouc �missaire. Hier la turquie, aujourdh’ui l’europe, et l’allemagne. Cette histoire de dette instrumentalis�e est assez indigne, quand on sait que la gr�ce est le pays d’europe qui a touch� le plus, et de loin, de subventions, avant de s’enliser dans la dette, dans une �conomie falsifi�e.
La seule solution c’est la sortie, car il n’y pas d’alternative, le pays ne pouvant s’en sortir qu’en aggravant encore la dette, qu’elle ne paiera �videmment pas....Tout le deal maintenant est de retarder le plus longtemps cette �ch�ance. Un peu comme le client d’un caf� qui promet de r�gler demain son ardoise. Faut il continuer � le servir.
La m�taphore est sans doute abrupte mais pas fausse/

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- bakerstreet 27 avril 2015 21:46
  
  rectification !
  
  Je ne sais pas pourquoi j’a �crit que la gr�ce � 4millions d’habitants, alors qu’elle a le triple. Mais �a reste bien peu, pour un quatri�me importateur d’armes...
  
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- Pierre 27 avril 2015 22:46
  
  @bakerstreet
  Je n’ai pas v�rifi� la progression des salaires entre 2000 et 2008 mais je sais qu’en 2008, ils �taient largement inf�rieurs � ceux pratiqu�s en France ou en Allemagne. On peut moduler les chiffres que j’avance dans mon article mais je pense qu’ils sont tr�s proches de la r�alit�. J’ai lu � peu pr�s les m�mes dans Le Figaro (je n’ai pas gard� l’article en favoris mais il doit y avoir moyen de le retrouver).
  
  Pour les armateurs, j’ai aussi dit qu’il y a un probl�me d’ing�nierie fiscale.
  Votre approche historique pour expliquer les tricheries sur l’imp�t est int�ressante. S�rement � approfondir.
  La sortie de l’euro est une solution qui rendrait la souverainet� � la Gr�ce mais il y a des risques incalculables. D’abord, ce serait le premier recul de l’Union europ�enne, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, cela ne change rien. On pourrait tout de suite se demander quel sera le recul suivant et jusqu’o� l’Europe reculera.
  Ensuite quid de la dette ? Elle est impossible � rembourser, vous le dites vous-m�me.
  A mon avis, un moratoire et une r�duction de la dette publique est une solution envisageable. La Gr�ce a un exc�dent primaire de 3,5 milliard d’euros en 2014. Une l�gislature sans corruption et sans d�penses inutiles devrait permettre de sortir le pays du p�trin dans lequel il est enlis� pour le moment.
  
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- bakerstreet 28 avril 2015 01:34
  
  @Pierre
  
  C’est vrai que les salaires grecs �taient tr�s inf�rieurs � la France, tout comme ceux de la France �taient moins �lev�s que ceux de l’Allemagne, et encore plus des pays nordiques. Il existe tout de m�me un rapport entre les salaires et la richesse produite par un pays !
  N�anmoins, avant 2000 ; et l’euro qui fut vraiment une planche � billets, la gr�ce profita plus que tout autre pays europ�en des subventions, et fut d�j� tr�s acharn�e � d�fendre son particularisme m�diterran�enne..
  Qui se souvient qu’elle s’opposa � l’entr�e de l’Espagne et du Portugal, car ces pays allaient la concurrencer sur le march� des fruits et des l�gumes. Elle re�ut donc une subvention encore l� de quelques milliards......
  Entre 90 et 2000, moi qui a �t� en Gr�ce p�riodiquement entre les ann�es 70 et 90, je peux dire que le pays, repeint par l’Europe, travers�e d’autoroutes et de chantiers financ�s � cent pour cent, n’avait d�j� rien � voir avec le pays de zorba le grec des ann�es 60
  L’entr�e de la Gr�ce dans l’Europe, c’�tait inesp�r�e, mais l’entr�e de la Gr�ce dans l’euro, elle tient du miracle.
  L� aussi il faut avouer l’habilet� des grecs � entretenir des march�s fumeux d’armement en contrepartie. Ils pointent maintenant la responsabilit� de ceux qui les ont laiss� rentrer, et leur ont pr�t� s’en tenir compte de leurs moyens ( mais ils oublient de pr�ciser que les comptes �taient truqu�s, et les chiffres faux)
  L’euroscepticisme exista partout en Europe, sauf en Gr�ce..
  .le d�but des ann�es 2000 fut vraiment des ann�es d’euphorie, et de cr�dit � tout va, bas� sur une �conomie totalement bidonn�e.
  Quand la r�alit� du d�ficit de plus de 10% fut avou� par le ministre des finances � Bruxelles, alors que les experts fron�aient d�j� les sourcils en pensant qu’il �tait de 4% il fallut d�j� sauver le soldat grec. Des milliards de dettes bancaires priv�es, furent rachet�es par les �tats, pour �viter la banqueroute. La dette fut d�j� amend�e ( l� aussi je n’ai plus les chiffres mais ils sont consid�rables, et vous pouvez trouvez facilement les liens).
  Alors que faire maintenant.
  En tout cas ne pas consid�rer le combat des gentils grecs contre les m�chants apparattckis.
  La Gr�ce a besoin de nouveau de 7 milliards, afin de faire face � ses mensualit�s, payer ses fonctionnaires...On en sortira pas...Elle ne produit simplement pas la richesse qu’elle d�pense. Qu’on arr�te de nous sortir cette histoire d’int�r�ts exorbitants pay�s aux actionnaires. Encore une d�fausse, car ces quelques milliards ne repr�sentent qu’une goutte d’eau dans le cr�dit qui reste lui impay�, et qui est insolvable. C’est comme si votre banque vous avait fil� 400 millions pour acheter une maison, et que vous gueuliez conttre les int�rets � 5% , oubliant que depuis 20 ans vous n’avez pas r�gl� la moindre mensualit� du cr�dit.
  La sortie me semble la meilleure solution pour les europ�ens, comme pour les grecs, � tous niveaux de compr�hension du probl�me, m�me si l’ardoise est lourde
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 10:41
  @Pierre
  La dette ne peut qu’empirer, la Gr�ce emprunte pour rembourser ses emprunts !
  « Delamarche : Sortons la Gr�ce maintenant et arr�tons les d�g�ts ! »
  Vous confondez souverainet� mon�taire et souverainet� nationale.
  La souverainet� mon�taire permet de g�rer sa monnaie, son taux de change externe et de d�valuer. Ce que permettrait la sortie de la zone euro, mais que Syriza ne demande pas.
  La souverainet� nationale concerne tous les autres droits r�galiens, c’est la sortie de l’ UE, que Syriza ne demande pas non plus :
  - fronti�res
  - d�cider de la guerre ou de la paix
  - faire les lois
  - faire des politiques int�rieures nationales
  - emprunter � taux 0% � sa banque centrale etc.
  Pour avoir l’ensemble des droits r�galiens, il faut sortir de tout :
  de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN. Syriza ne demande qu’� rester dans l’ UE.
  C’est un autre Parti qui veut la sortie : l’ EPAM.
  PS :
  Avant l’ UE, la Gr�ce avait 6,6% de croissance et pas de ch�mage.
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- jaja 28 avril 2015 10:51
  
  @Fifi Brind_acier
  
  La gauche anticapitaliste (Parti communiste grec KKE et Antarsya) pr�nent la rupture avec l’UE et l’Euro....
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 19:20
  @jaja
  Et �a veut dire quoi « rupture avec l’UE et l’euro », en pratique ?
  L’UE, c’est un ensemble de Trait�s. Ou on y reste, ou on en sort.
  Pas la peine de tourner autour du pot !
  Et le seul moyen d’en sortir l�galement et unilat�ralement, c’est par l’article 50.
  Vous �tes pour ou contre ? C’est la seule r�alit� qui compte. Vous �tes contre !
  Sur les affiches du NPA, il n’est aucunement question de souverainet�.
  Mais « Pour qu’une Autre Europe soit possible ».
  Pourquoi vous me cassez les pieds avec l’article 50, alors que vous ne souhaitez pas sortir de l’ UE ?!
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Fifi Brind_acier 27 avril 2015 20:47
Bonjour Pierre,
Je ne vois pas tr�s bien ce qu’il y a � sauver de cette Europe fabriqu�e sans les peuples et contre les peuples... ? Il n’existe aucune solution en restant dans l’ UE, ni pour la Gr�ce, ni pour aucun autre pays europ�en :
les Trait�s interdisent de faire des politiques int�rieures nationales.
Or, c’est ce que veut faire le Gouvernement grec : une politique pour les Grecs et la Gr�ce. Pour cela il faut redevenir un pays souverain.
La Tro�ka poursuit sur sa lanc�e, elle impose comme partout en Europe, une politique r�actionnaire qui a pour but de liquider les biens publics et tout ce qui ressemble � la solidarit� nationale.
Si un Gouvernement veut faire une politique dans l’int�r�t g�n�ral, il doit sortir de l’ UE par l’article 50. Et remettre en place tout de suite un contr�le des mouvements de capitaux, ce que Syriza n’a pas le droit de faire : tout doit circuler librement, les capitaux, les hommes, les marchandises, les services...
La Commission europ�enne vient d’accuser Gazprom de position dominante, simplement pour emp�cher la Gr�ce de passer des accords avec la Russie au sujet du gazoduc russe...

La Gr�ce est devenue une pyramide de Ponzi, elle emprunte pour rembourser, puisque l’�conomie, et les Grecs, sont exsangues...

Syriza tergiverse, mais s’incline. Le Gouvernement,apr�s la privatisation du port du Pir�e, vient de d�cider de privatiser les paris hippiques, comme le demandait la Tro�ka, en Gr�ce tout est � vendre !
Syriza, comme le FN , ne sont que des Partis leurres, qui n’ont aucune chance de r�aliser des programmes de politique int�rieures, ni de sortir leurs pays de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.
Ils sont contre l’article 50, le seul moyen de retrouver la souverainet� l�galement.
Il n’y a aucun moyen de changer les Trait�s, ni de refonder « une Autre Europe ».
Il faudrait pour cela que les 28 soient d’accord, en m�me temps, sur les m�mes textes.
Ce qui n’est pas le cas.
Il n’existe que 2 solutions, rester ou sortir.
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- Samson 27 avril 2015 21:22
  
  @Fifi Brind_acier
  Contrairement � la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni, la Gr�ce est un petit pays.
  De fait, l’actuelle construction €urop�enne ne sert qu’� maintenir notre lien de vassalit� aux USA, ou plus pr�cis�ment aux transnationales qui dirigent leur politique.
  Le retour � une souverainet� grecque ou d’autres petites nations €urop�ennes, ne reviendrait-il pas � opter, au moins dans un premier temps, pour une mis�re et des souffrances plus grandes encore que celles d�j� inflig�es � une population exsangue ?
  Les trait�s interdisent certes de faire des politiques int�rieures nationales mais au-del� des dogmatismes, l’actuel pari de Syriza, �manation du vote d�mocratique et reflet du souhait des Grecs, nous d�montrera si oui ou non un « gentleman agreement » peut d�boucher de l’actuel bras de fer.
  Ce qui, eu �gard � la ruine et la d�solation dans lesquelles l’€urope plonge ses populations, ne manquera pas quelle qu’en soit l’issue d’inspirer d’autres peuples !
  
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- Fifi Brind_acier 27 avril 2015 21:39
  @Samson
  Plusieurs petits pays hors UE, ont une �conomie florissante :
  la Suisse, l’ Islande, la Norv�ge par exemple.
  La sortie de l’ UE ne fait l’objet d’aucun d�bat, sinon des annonces d’apocalypse...
  Ces petits pays montrent que la souverainet� ne rime pas avec Cor�e du Nord.
  Ils commercent et ont des relations diplomatiques avec le monde entier.
  D’ailleurs, en dehors des 28 pays de l’ UE, tous les autres pays du monde sont des pays ind�pendants et souverains ! Ils ont chacun leur monnaie, leurs fronti�res, leurs lois etc.
  Pour continuer � nous siphonner les int�r�ts de la dette, nous imposer leurs multinationales et leur mondialisation, ils sont pr�ts � raconter n’importe quoi, et surtout � interdire tout d�bat contradictoire !
  Si vous voulez savoir ce que peut faire un gouvernement en sortant de l’ UE, vous pouvez regarder cette vid�o : « Le Jour d’apr�s la sortie de l’ UE ».
  Il faut la regarder en plusieurs fois. C’est ce que propose de faire l’ UPR si nous arrivons au pouvoir pour faire sortir la France de ce pi�ge europ�en. Bonne soir�e !
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- bakerstreet 27 avril 2015 22:03
  
  @Fifi Brind_acier
  
  La diplomatie de la gr�ce a toujours �t� assez �trange, le cul coinc� entre deux chaises, l’Asie et l’Europe ( voir actuellement les atermoiements entre Bruxelles et Poutine)
  En 14, elle a beaucoup tergivers�, ne sachant trop vers o� balancer, au gr�s des alliances : Si elle s’alliait avec Guillaume 2 ; elle pouvait envisager de tailler des croupi�res � la Serbie, et s’agrandir ainsi.
  Si elle s’alliait avec la triple alliance, c’est sur les territoires de la Bulgarie, beaucoup plus grande � l’�poque ( et pour cause) qu’elle pouvait se fortifier.
  Conduite matoise et opportuniste, li�e � sa grandeur et � son influence, c’est la derni�re formule qui a donc avec profit �t� pr�f�r�e. Mais les alli�s ont eu du mal � la mettre vraiment dans leur camp. Pas d’enthousiasme pour l’exp�dition des Dardanelles, et surtout un contingent fran�ais se fit tailler en pi�ces par des artilleurs rest�s fid�les au roi, qui lui aurait pr�f�r� la solution allemande....C’est ce qu’on a appel� « les v�pres ath�niennes... »
  La « grande id�e », tr�s funeste, fut repris apr�s guerre, pour l� aussi tenter de s’agrandir, sur le dos de la turquie, en tentant de s’approprier les territoires de la Turquie m�diterran�enne, conforme � la Gr�ce antique. Id�e tragique, car elle se solda par une d�faite, et un �change de populations entre Gr�ce et Turquie, musulmans et orthodoxes. http://bit.ly/1OZjw6m
  
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- Samson 27 avril 2015 22:44
  
  @Fifi Brind_acier
  « ... si nous arrivons au pouvoir ... »
  
  Je crains bien que la rage hexagonale ne s’exprime plut�t sous couleurs brun-marine, d’une odeur fort incommodante !
  Mais il n’est pas - encore - interdit de r�ver !
  
  Bonsoir.
  
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- Pierre 27 avril 2015 23:18
  
  Bonsoir Fifi Brind_acier,
  
  A mon avis, vous �tes trop radicale. Revenir � des politiques souveraines, c’est revenir aux situations qui ont pr�c�d� les deux guerres mondiales avec les risques de reproduire les m�mes catastrophes comme je l’ai �crit un peu plus haut.
  Il faut certainement se d�barrasser de la Commission europ�enne actuelle et de cette administration qui ne connait que le dogme n�o-lib�ral. Je ne sais pas comment mais j’ai constat� que les derni�res �lections europ�ennes ont �t� un coup de semonce m�me s’il semble que ces sourds de Bruxelles n’ont rien entendu.
  La deuxi�me chose est de se d�barrasser de la tutelle des Etats-Unis.
  Finalement, il faut reconstruire une Europe ind�pendante, plus sociale et plus solidaire et voir si elle ne peut pas aller jusqu’� Vladivostok.
  Un vaste programme, peut-�tre une utopie mais je pense � cette citation de Nelson Mandela pour garder un espoir : « Cela semble toujours impossible, jusqu’� ce qu’on le fasse. »
  Je pense que Syriza est quelque chose de nouveau dans le paysage politique europ�en et qu’il est trop t�t pour le juger.
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 08:57
  @Pierre
  Comment comptez-vous changer l’ Union europ�enne ? Ceux qui ont r�dig� les Trait�s ne sont pas des perdreaux de l’ann�e...L’article 48 du TFUE a verrouill� le syst�me.
  « Un seul Etat peut s’opposer � tout changement des Trait�s ». ll faut donc l’unanimit� pour changer une virgule dans les Trait�s. Junker vient de l’ expliquer aux Grecs : « Les �lections ne changent pas les Trait�s ». C’est l’unanimit� qui peut changer les Trait�s, pas les �lections.
  Les 28 pays europ�ens ont des int�r�ts diff�rents, ils ne sont d’accord sur rien, comment voulez -vous qu’ils remettent � plat l’ensemble des Trait�s ? Cela n’arrivera jamais. Il faut en faire son deuil.
  Quant � la paix, l’ UE, ce n’est pas la paix, c’est la guerre !
  Yougoslavie, Ukraine, Libye, Syrie, Mali, Afghanistan, Centrafrique, Irak etc, o� voyez vous la paix ?
  Tous ceux qui r�vassent d’une Europe sociale � la St Glinglin, sont aussi responsables que la Tro�ka, en soutenant indirectement l’ Europe, comme vous le faites. Petit rappel historique :
  1963 : D�claration pr�monitoire de De Gaulle :
  
  « L’Europe occidentale est devenue, sans m�me s’en rendre compte, un protectorat des Am�ricains. Il s’agit maintenant de nous d�barrasser de leur domination. »
  « Mais la difficult�, c’est que les COLONISES NE CHERCHENT PAS VRAIMENT A S’�MANCIPER. Les vues du pentagone sur la strat�gie plan�taire, les vues du business am�ricain sur l’�conomie mondiale nous sont impos�es. Bien des Europ�ens y sont favorables. »
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 09:05
  
  @Samson
  Vous r�vez sans doute..., 80% des �lecteurs ne veulent pas du FN.
  C’est le Parti le plus d�test� de France, pire encore que le PS ou l’UMP...
  Le FN n’a jamais d�pass� le plafond de de verre des 13 -14% de l’ensemble des �lecteurs.
  
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egos 27 avril 2015 23:24

Selon les donn�es �conomiques publi�es et disponibles, le budget primaire grec serait revenu � �quilibre si ce n’est positif depuis 2014, un exemple � m�diter

sachant par quels m�canismes, peu comment�s, les institutions europ�enne proc�dentt au rachat des dettes souveraines, QE et autres productions mon�taires au contenu sp�culatif potentiellement explosif, le sort de la Gr�ce devrait emprunter les m�mes voies
le premier effet se constatera au niveau immobilier (France, Espagne ...) et boursier ( wip)
maux chroniques et end�miques propre aux espaces g�ographiques terti�ris�s ou en voie de d�sindustrialisation*
quant au d�veloppement �conomique de la Gr�ce, (PIB, PIB/hab) suscit� par l’Europe pour tes les bonnes et mauvaises raisons list�es ds l’article, depuis son ad�hsion � la zone €, il est instructif et sid�rant de le comparer au revenu moyen des pays d’Europe Centrale arrach�s au bloc sovi�tique, cible privil�gi�e des strat�gies de sous traitance � bas co�t des entreprises europ�enne.
Ce simple constat devrait � lui seul invalider l’hypoth�se d’une relance par la demande autre que fon� sur des manœuvres de type sp�culatif.
Concernant les contexte g�opolitique, ses dimensions conflictuelles, affinit�s culturelles, enjeux li�s aux ressources g�ologiques (de nature � r�sorber la dette et conforter temporairement la situation de d�pendance europ�enne)la Gr�ce d�tient qqs positions cl� aux confins m�diterran�ens de la p�ninsule Europe, pour autant la g�ographie de la cons�quente diaspora grecque ds le monde (anglo-saxo et us) l�ve ts les doutes quant aux inclinaisons du peuple h�ritier des concepteurs de la d�mocratie.
Ce n’est certainement pas Jules Dassin, Melia- Mercouri & Manos Hadjidakis qui ns d�mentirons
https://www.youtube.com/watch?v=YCFXGanTx4A ;
Les artistes ont cette f�cheuse manie, malgr� ttes les qualit�s d’un article et celui ci en est richement pourvu d’exprimer avec d�licatesse et l�g�ret�(s) des r�alit�s ancr�es ds l’�me des peuples.

* rappel : l’incompatibilit� en entre �conomie sp�culative et �conomie industrielle r�sulte des crit�res de rentabilit� et de profits sans risques (pas pout tous) incomparables de la premi�re ass�chant m�caniquement les ressources de la seconde

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- Pierre 28 avril 2015 00:00
  
  @egos
  Merci pour votre tr�s bon commentaire et pour cette superbe vid�o.
  
  Un hommage aussi � tout ces artistes qui ont quitt� la Gr�ce du temps des colonels.
  
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- egos 28 avril 2015 02:07
  
  @Pierre
  
  Le titre, ta sedia tou piea, embl�matique d’une �poque, vaut autant par son texte que par sa m�lodie.
  
  La d�termination des grecs gr�scques, certains vivent ou visitent notre pays, ainsi q’un ind�niable ressort culturel laissant planer le doute d’une suspicion de condescendance quant � nos attentions � leur �gard, ce que tendrait a exprimer le r�sultat des �lections l�gislatives.
  
  Pas quoi cependant renoncer � se r�volter du sort qui leur est r�serv� ...
  
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alinea 28 avril 2015 00:55

Le d�mant�lement de la Yougoslavie n’a pas �t� une aubaine pour l’Allemagne puisque c’est elle qui l’a provoqu� !
Quand aux richesses d�couvertes en mer, les USA rappliquent.
Vous avez dit charognards ?

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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 09:01
  
  @alinea
  Exact, c’est une entreprise am�ricaine Noble Energy qui a mis la main sur les ressources en Mer Eg�e, elle propose un contrat l�onin : 20% pour la Turquie, 20% pour les Grecs et 60% pour elle !
  Les r�serves de gaz sont plus importantes que celles de l’ Iran !
  Le fait que le Gouvernement grec fasse silence sur ces ressources est plus que suspect.
  
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- alinea 28 avril 2015 13:01
  
  @alinea
  Il y a des v�rit�s qui froissent les �mes sensibles � ce que je vois !!
  
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- Fifi Brind_acier 29 avril 2015 10:32
  
  @alinea
  Les FHaineux croient que cliquer sur -, �a remplace les arguments.
  Avec toutes les casseroles financi�res que le FN a aux fesses, ils ne sont pas pr�s d’arriver au pouvoir !
  
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tRivi 28 avril 2015 08:30

Ce qui est toujours triste dans ce genre de situation c’est que les populations paient toujours le prix fort. L’int�gration trop t�t � l’Union Europ�enne + l’euro, les Emprunts toxiques, et les probl�mes structurels qui non jamais �t� r�gl�s. Tout �a a finis pas achever ce pays qui portant est un joyau de notre continent.

Que l’on ne vienne pas me dire qu’on a le gouvernement que l’on m�rite, car on a tendance � ne pas appliquer � soit m�me se genre de remarque. Quand je vois le syst�me archa�que de l’�tat dans certains domaine, je me garderai bien de faire des remarques concernant mes voisins...

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- Pierre 28 avril 2015 08:51
  
  @tRivi
  Oui, c’est bien ��. Une fois les �lections gagn�es, on peut oublier les promesses de campagne. Est-ce que Syrisa va tenir ses promesses ? C’est toute la question.
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 09:17
  @Pierre
  Vous avez d�j� le d�but de la r�ponse : le gouvernement grec privatise.
  Il ne pourra pas tenir ses promesses, puisqu’il ne dispose pas des droits r�galiens qui lui permettraient de faire sa politique...
  - 80% des lois sont europ�ennes, comme en France.
  - Pas de ma�trise de la monnaie, impossibilit� de d�valuer.
  - Pas de contr�le des mouvements de capitaux.
  - Interdiction de se financer � 0% aupr�s de sa banque centrale
  - Pas de ma�trise des fronti�res
  - Appartenance � l’ OTAN dont la Gr�ce est un pilier.
  - Obligation d’appliquer les d�cisions de la Commission europ�enne, qui en vertu de l’article 121 du TFUE d�cide des politiques �conomiques des 28 pays .
  C’est votre m�connaissance des Trait�s qui vous emp�che de comprendre que les gouvernements n’ont aucune marge de manœuvre. Il faut vous sortir de l’id�e que les citoyens d�cident de quelque chose... Les articles plus plus toxiques des Trait�s :
  - « Comment l’ Europe vous escroque ».
  -« Buvons � la sant� de l’ UE ! »
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- tRivi 28 avril 2015 10:02
  
  @Fifi Brind_acier
  
  D�j� ne pas pouvoir se financer avec sa Banque central national, suffit amplement � enlever toute autorit� � un pays. Cette saloperie de loi Rothschild.... L’Europe est arriv� derri�re pour formaliser tout le reste, histoire de bien resserrer l’�tau sur toutes les nations.
  
  Par contre en ce qui concerne les mouvements de capitaux, je pense que m�me avec toute la bonne volont� qu’un pays peut avoir, cette t�che est particuli�rement difficile � r�aliser car elle d�pend quand m�me pas mal de la coop�ration du reste du monde. Puis on ne se rend pas compte des flux que cela repr�sente, c’est astronomique, de quoi ce noyer dans la masse. Apr�s tout d�pend de ce que vous entendez par mouvement de capitaux ?
  
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- jaja 28 avril 2015 10:02
  �@Fifi Brind_acier
  
  � Il faut vous sortir de l’id�e que les citoyens d�cident de quelque chose �
  
  C’est pourtant les seuls � pouvoir tout changer... Leur irruption sur le devant de la sc�ne politique serait d�cisif. Un gouvernement r�formiste, arriv� par la voie �lectorale au pouvoir ne peut rien faire sans renverser la table violemment. Ceux qui en fait continuent d’imposer leurs volont�s ce sont bien les capitalistes par le biais des lois (nationales ou europ�ennes) et des institutions qui leur sont fid�les (arm�e, police etc), m�dias etc toujours pr�ts � soutenir un putsch militaire...comme en a d�ja subi la Gr�ce...
  
  Aujourd’hui Tsipras et son gouvernement renoncent � leur programme anti-aust�rit� et s’engagent � poursuivre les contre-r�formes des m�morandums. La trahison des engagements de campagne est spectaculaire ! Tsipras a totalement renonc� � rompre avec la bourgeoisie grecque et avec l’Union europ�enne et poursuit les politiques d’aust�rit� de ses pr�d�cesseurs.....
  
  l’accord du 20 janvier avec l’UE stipule :
  - la limitation drastique des d�penses publiques et sociales, qui ont d�j� �t� consid�rablement amput�es par les gouvernements pr�c�dents :
  - � contr�le des d�penses de sant� � alors que les grecs ne peuvent d�ja plus que tr�s difficilement avoir acc�s aux soins
  - � rationaliser les politiques de retraites et �liminer les �chappatoires et les incitations qui donnent lieu � un taux excessif de retraites trop pr�coces dans toute l’�conomie, et en particulier dans les secteurs bancaire et public �, � consolider les fonds de pension �
  - � r�former la grille des salaires du secteur public en vue de d�compresser la distribution des salaires [augmenter les disparit�s salariales] gr�ce � des gains de productivit� et des politiques de recrutement appropri�es sans r�duire les planchers salariaux actuels, mais en s’assurant � ce que la masse salariale du secteur public n’augmente pas �
  - � r�duire l’ensemble des d�penses, sans mettre en p�ril le fonctionnement du secteur public et en conformit� avec les bonnes pratiques de l’UE �
  - � encourager les pratiques manag�riales fond�es sur le m�rite, mettre en place une v�ritable �valuation du personnel de base, �tablir des proc�dures �quitables pour maximiser la mobilit� des ressources humaines et des autres ressources dans le secteur public �
  - conserver les privatisations comme celle du Port du Pir�e
    � Les autorit�s grecques s’engagent � ne pas revenir sur les privatisations qui ont �t� achev�s. Lorsque le processus d’appel d’offres a �t� lanc�, le gouvernement laissera la proc�dure aller jusqu’� son terme, conform�ment � la loi �.
  - Flexibiliser le march� du travail et subordonner toutes les politiques publiques aux exigences de la comp�titivit�
    � La Gr�ce cherchera � atteindre les meilleures pratiques de l’UE concernant la l�gislation du march� du travail gr�ce � un processus de consultation avec les partenaires sociaux tout en b�n�ficiant de l’expertise et la contribution de l’OIT, l’OCDE et l’assistance technique disponible existante �
  - � La Gr�ce cherchera � lever les barri�res � la libre concurrence, conform�ment aux recommandations de l’OCDE �
  on voit que tous les engagements pris par l’�quipe Tsipras ont �t� tr�s vite bafou�s. Seuls M�lenchon et Paul Laurent se sont f�licit�s de l’accord du 20 f�vrier ce qui en dit long sur leur futur engagement envers leurs �lecteurs !
  
  Bref un tr�s mauvais coup contre les travailleurs Grecs ! La seule solution pour eux c’est de se soulever en masse pour imposer :
  - l’annulation de toute la dette publique
  - la nationalisation du secteur bancaire et des entreprises strat�giques sous le contr�le des travailleurs/ses
  - rupture avec l’UE et l’euro, r�quisition de la banque centrale pour �mettre une nouvelle monnaie inconvertible sur les march�s financiers
  - monopole du commerce ext�rieur pour ne plus �tre soumis � la dictature des march�s mondiaux
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- jaja 28 avril 2015 10:39
  
  Bien entendu la rupture avec l’UE doit �tre totale et imm�diate... On ne n�gocie pas la prise des banques et des entreprises et l’expropriation de leurs actionnaires, sans indemnit�s ni rachat, par l’article 50 !
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 10:46
  
  @tRivi
  Le contr�le des mouvements de capitaux a �t� d�mantel� par l’article 63 du TFUE.
  Avant, en France, l’argent ne pouvait entrer ou sortir que sur avis du Ministre des Finances et de la Directions du Tr�sor. Ce n’�tait pas interdit, mais r�gul� , en fonction des int�r�ts strat�giques.
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 11:02
  @jaja
  Pour nationaliser les banques, il faut d’abord retrouver la souverainet� et les droits r�galiens par l’article 50 ! Le NPA n’est pas pour la souverainet�, mais pour « Une Autre Europe � la St Glinglin ».
  Sinon, vous seriez au PRCF et pas au NPA.
  Lordon : « Le�ons de la Gr�ce pour un Internationalisme imaginaire ».
  Programme de l’ UPR :
  - R�attribuer � la banque de France son r�le de financement de l’ Etat et des Collectivit�s locales, abrogation de la loi Pompidou -Giscard.
  - Lutter contre les agences de notation en r�tablissant les contr�le des flux de capitaux, de marchandises et de services.
  - Nationalisations :
  ** d’ EDF, de GDF.
  ** de France T�l�coms.
  ** des soci�t�s d’autoroutes
  ** des Soci�t�s des eaux.
  ** De TF et de TDF
  ** De tous les �tablissements financiers secourus par les fonds publics.
  ** Annulation d�finitive du processus de privatisation rampante de la Poste.
  ** Interdire la privatisation des services publics strat�giques de sant� et d’ �ducation.
  Seul un Etat souverain peut nationaliser.
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- jaja 28 avril 2015 11:38
  
  Fifi :
  
  Pour socialiser les banques et exproprier les capitalistes il faut la souverainet� populaire appuy�e par ses armes et non poser son gros cul dans un fauteuil (comme veut le faire Asselineau) pour discuter avec les capitalistes qui jamais ne signeront un accord les d�poss�dant...
  
  En situation d’urgence comme en Gr�ce il faut simultan�ment rompre avec la bourgeoisie nationale et europ�enne. Rompre uniquement avec l’UE est insuffisant et placerait les Grecs sous la coupe des m�mes � savoir les capitalistes nationaux ce que souhaitent tous les partisans du simple repli nationaliste sous direction capitaliste du FN � l’UPR.
  
  C’est une rupture r�volutionnaire qu’il faut et qui ne peut se faire qu’en force. le r�formisme �lectoraliste menant toujours aux compromissions au d�pens des travailleurs. Et par les urnes c’est vraiment la Saint Glin Glin pour changer les choses. Vous devriez le savoir apr�s plus d’un si�cle d’�lections dans ce pays !
  
  Une seule solution ! la r�volution !
  Expropriation des capitalistes, partage du temps de travail et des richesses ! �galit� sociale !
  
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- jaja 28 avril 2015 11:50
  
  � Lordon : � Le�ons de la Gr�ce pour un Internationalisme imaginaire �.
  
  Qu’est-ce que tu me fais Fifi... Tu me sors un texte o� Lordon se dit en accord avec la vision de Panagiotis Sotiris de rupture avec l’UE. Ce m�me Panagiotis Sotiris est membre d’Antarsya, parti fr�re du NPA en Gr�ce....
  
  My God ! comme disent les British, la mauvaise foi est vraiment immense sur cette plan�te !
  
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- Samson 28 avril 2015 14:14
  
  @Pierre
  « Une fois les �lections gagn�es, on peut oublier les promesses de campagne. »
  On doit !
  D�j� adopt�e avec le succ�s par « Moi Pr�sident, ... » dans l’Hexagone, il semble que cela corresponde � la norme d�mocratique maintenant en vigueur dans l’Union €urop�enne,
  D’o� le d�sappointement des sp�cialistes et autres experts � la botte face � l’incompr�hensible positionnement de Syriza !
  
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- alinea 28 avril 2015 19:25
  
  @jaja
  Ceci les aidera peut-�tre :
  
  http://lepeuple.be/lautriche-songe-a-quitter-lunion-europeenne/46461?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=Le+Peuple
  
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- Fifi Brind_acier 28 avril 2015 19:31
  @jaja
  Sauf que le communisme, les Fran�ais n’en veulent pas. C’est ballot !
  Ils ne voient pas l’int�r�t de remplacer la dictature de la finance par celle d’apparatchiks. C’est ballot !
  Vous �tes comme Isga. Vous vous servez du communisme pour cacher le fait que vous soutenez l’ Union europ�enne et la mondialisation.
  Au nom d’un Internationalisme mal dig�r�, vous refusez les fronti�res et les Etats nations.
  Vous avez abandonn� la Nation � l’extr�me-droite :
  « Lordon : le�ons de la Gr�ce »
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- Fifi Brind_acier 29 avril 2015 10:38
  @Samson
  Le Droit europ�en est sup�rieur au Droit des Etats. Ce sont donc les Trait�s qui s’appliquent.
  Dont l’article 121 qui donne le droit � la Commission europ�enne d’�laborer les politiques �conomiques des 28 Etats.
  C’est la m�connaissance des Trait�s qui fait que certains croient encore que les �lections changent quelque chose... Sauf � �lire un Pr�sident qui veuille sortir son pays de l’ UE, les �lections ne changent rien au fonctionnement de l’ UE.
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- Pierre 29 avril 2015 11:37
  
  @Fifi Brind_acier
  Je pense que vous donnez trop d’importance aux trait�s europ�ens. Ils ne peuvent �tre chang�s que par un vote � l’unanimit�, d’accord, mais un groupe de 3 ou 4 pays, m�me des petits, peut paralyser le fonctionnement de l’Union europ�enne.
  
  Pour le moment, il semble qu’il y ait de nombreux pays qui ne veulent pas couler avec le Titanic de Bruxelles. R�cemment, l’Autriche, un pays riche, s’est jointe � la fronde.
  Les oppositions aux sanctions contre la Russie et contre le TTPI se multiplient. Il viendra un moment o� il n’y aura plus que l’Allemagne et quelques satellites qui resteront candidats � cette aberration (pour les Europ�ens) voulue par Obama.
  Voyez, pour le TTPI par exemple. La Commission europ�enne n�gocie mais tout les Etats europ�ens devront individuellement voter pour accepter l’accord. Ils ne sont pas oblig�s de voter pour cet accord et, s’ils le font, il ne faudra pas rejeter ensuite la responsabilit� sur l’Europe. Il en est ainsi de tous les accords.
  Voyez le Royaume-uni. Il ne veut pas payer plus � l’Europe et il n�gocie. S’il n’obtient pas gain de cause, il peut quitter l’Union europ�enne.
  Vous croyez que la Bulgarie est heureuse d’avoir perdu le hub gazier pour le sud de l’Europe ?
  Et les exportateurs europ�ens qui ont perdu ou qui vont perdre le march� russe ?
  Et la Gr�ce o� il y a un sentiment anti-allemand quasi g�n�ral ?
  Ils ont beau �tre autistes � Bruxelles, mais quand il y aura trop de pression, cela va �clater et ils ne veulent pas le voir pour le moment.
  
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- malitourne 29 avril 2015 15:38
  
  @Pierre
  Mais pourquoi attendre que la pression soit suffisante. Quand la sera-t’elle ? A quel niveau de pression ? Tout �a, ce sont des sp�culations.
  
  Sortie par l’article 50, �a c’est du concret et du mesurable.
  
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- malitourne 29 avril 2015 15:50
  
  @jaja
  « partisans du simple repli nationaliste sous direction capitaliste du FN � l’UPR. »
  
  Pas d’amalgame grossier Jaja stp. Tu sais tr�s bien que repli nationaliste FN et lib�ration nationale avec l’UPR, c’est pas la m�me chose.
  
  Que tu veuilles une r�volution anticapitaliste ok. Que tu puisses f�d�rer avec �a, c’est autre chose. Maintenant tu peux tr�s bien t’allier avec toutes les forces politiques vives et sinc�res de lib�ration et ajourner l�g�rement ta lutte finale.
  
  Mais non tu pr�f�res le tout ou rien : la r�volution prol�tarienne ou le chaos. Avec des gars comme toi, le Capital peut prosp�rer encore un bon moment et aura largement le temps de faire dispara�tre la France...
  
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- Pierre 29 avril 2015 16:12
  
  @malitourne
  Je n’ai pas pouss� mes investigations assez loin pour calculer les cons�quences d’une sortie de la Gr�ce de l’Europe. D’ailleurs, je ne crois pas qu’on puisse le calculer, il y a trop d’inconnues. Si la Gr�ce quitte l’Union europ�enne, ce sera un acte politique qui aura des cons�quences au-del� de la sph�re �conomique. Je ne crois pas que c’est � l’ordre du jour mais tout est possible.
  
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- malitourne 29 avril 2015 16:27
  
  @Pierre
  J’ai le champagne au frais.
  
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- jaja 30 avril 2015 11:41
  
  @Fifi Brind_acier
  
  Les Fran�ais veulent...les fran�ais ne veulent pas... bof ce que veulent les masses, et vous n’en savez rien, ce n’est s�rement pas la droite dure de l’ami de Charles Pasqua et du clan Sarkozy pro-europ�en jusqu’� un �ge avanc� et aujourd’hui gourou d’une sortie nationaliste de l’UE (mais toujours sous direction de ses amis capitalistes)....
  
  Quand � moi je suis en accord total avec la vision de Panagiotis Sotiris de rupture avec l’UE. Ce m�me Panagiotis Sotiris qui est membre d’Antarsya...et que loue Lordon dans le texte que vous mettez en lien et qui ne concerne en rien votre secte de droite !
  
  Et si un soul�vement populaire avait lieu dans un seul pays alors il lui faudrait exercer sa souverainet� (est-ce clair ?) et il faudrait :
  
  Annuler toute la dette
  
  Socialiser le secteur bancaire, sans indemnit�s ni rachat aux actionnaires pour s’assurer le monopole du Cr�dit et de la monnaie
  
  La rupture avec l’UE serait automatique car les bourgeois ne n�gocieront jamais autour d’une table (article 50 ou pas) la perte de leurs propri�t�s industrielles et bancaires) et il faudrait se pr�parer � r�sister � toute tentative d’intervention militaire de leur part...
  
  Le Monopole du commerce ext�rieur pour ne plus �tre soumis � la dictature des march�s mondiaux
  
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L’enfoir� 28 avril 2015 14:19

@Pierre,

« Tr�s ch�re aust�rit� » �crivais-je en 2012.
« La strat�gie du maillon faible » en 2015.
Il faut toujours avoir les moyens de sa politique et une politique de ses moyens.

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- L’enfoir� 28 avril 2015 14:22
  
  O� se trouve les Grecs les plus riches ?
  
  En Gr�ce ?
  Vous rigolez...
  Cherchez plus haut, � Londres, par exemple...
  Ils se sont reli�s au club des riches.
  
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Ruut 29 avril 2015 08:32

Sortir de l’euro aiderait vraiment l’industrie grecque a se recr�er.
Avoir des gouvernements de 30 ans aiderais ces derniers a prendre des d�cisions sur la dur�e et non apr�s moi le d�luge.
Essayez de jouer a civilisation et tous les 30 tours vous changez de nation, vos d�cisions seront diff�rentes que si vous jouez pour la dur�e.
Le management c’est pareil.
Un manager en CDD ne vas jamais faire un travail qui vas payer dans le temps.

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- Pierre 29 avril 2015 11:05
  
  @Ruut
  Je suis d’accord avec vous pour dire que gouverner sur la dur�e peut �tre b�n�fique dans certains cas mais on connait tous les probl�mes que cela pose aussi : pas de remise en question en cas d’�chec, impunit� pour la corruption, bureaucratie etc.
  
  Sortir de l’euro pour relancer les exportations ! Quelles exportations ? Vous connaissez beaucoup de produits grecs export�s ? Est-ce que les infrastructures touristiques permettent de doubler la capacit� d’accueil ? Et en cas d’effondrement mon�taire, comment rembourse-t-on la dette ?
  Je pense plut�t � un moratoire sur la dette et � des am�nagements pour la diminuer par rapport au PIB.
  �ventuellement, une double circulation de monnaies, l’euro et une monnaie nationale, pour relancer l’�conomie locale. C’est difficile � mettre en place mais il n’y a pas de solution facile au probl�me de la dette grecque.
  
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- L’enfoir� 29 avril 2015 14:09
  
  @Pierre,
  
  Information du jour :
  
  Les personnes qui se rendent en Gr�ce ont tout int�r�t � emporter des esp�ces’
  
  La situation dans le pays devient chaque jour de plus en plus confuse compte tenu que le gouvernement du Premier ministre Tsipras �choue � pr�senter un plan qui r�ponde aux attentes du FMI et de ses cr�anciers europ�ens pour permettre � le Gr�ce de percevoir une nouvelle tranche de pr�t. En cons�quence, le pays se rapproche de plus en plus de la faillite.
  
  Le site Travelsupermarket.com invite ses visiteurs � se souvenir de ce qui s’�tait pass� � Chypre en 2013, lorsque les banques avaient limit� les retraits d’esp�ces aux distributeurs automatiques et que les h�tels et restaurants n’acceptaient plus les cartes de d�bit.
  
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- Pierre 29 avril 2015 14:27
  
  @L’enfoir�
  Merci pour l’info mais je ne compte pas aller en Gr�ce dans les prochains jours. Je me rends en Espagne dans quelques semaines, j’esp�re ma carte fonctionnera.
  
  Le r�le n�faste des Europ�ens est de plus en plus �vident. Tous les moyens sont bons pour faire c�der le gouvernement grec. On va finir par pousser les Grecs dans les bras des Russes... et des Chinois.
  
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- Auxi 29 avril 2015 16:25
  
  @L’enfoir�
  
  les banques avaient limit� les retraits d’esp�ces aux distributeurs automatiques
  
  � quel titre et de quel droit ? Les banques ne sont pas propri�taires de l’argent qu’on leur confie, elles n’ont aucun droit sur cet argent, les banques n’ont qu’un droit : ob�ir � leurs clients, sans d�lai ni discussion. Mais essayez donc de vivre sans compte en banque…
  
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- Samson 29 avril 2015 17:15
  
  @Pierre
  « Vous connaissez beaucoup de produits grecs export�s ? »
  Hors Feta, Tarama, Yaourt au lait de brebis, Retsina et Ouzo, je cale.
  Mais le yaourt au lait de brebis est un vrai r�gal !
  
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- L’enfoir� 29 avril 2015 18:48
  
  @Samson,
  
  Restons s�rieux. Je connais aussi la pub
  Patronn� par Nestl� ou Danone.
  Voici, l’�conomie � la grecque
  Le secteur tertiaire, 71% du PNB et le tourisme comme pilier avec 15%.
  Si vous voulez aider la Gr�ce, allez-y en vacances..
  
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- Samson 29 avril 2015 21:25
  
  @L’enfoir�
  Il n’y a malheureusement pas qu’en Gr�ce que s�vit la d�che ! En ce qui me concerne, cela attendra donc !
  Mais tant qu’� faire de la publicit�, Panagiotis Grigoriou, l’auteur du superbe blog greekcrisis.fr
  a mis sur pied une initiative de tourisme responsable « Greece Terra Incognita » qui m�rite d’�tre connue.
  Avis aux amateurs !
  
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Auxi 29 avril 2015 16:17

Rappelons que tous les trait�s europ�ens ont �t� rejet�s en une seule fois par le suffrage universel, seul ma�tre en d�mocratie, � une majorit� sans appel : 54 %.

L’UE est un machin totalitaire, parasitaire et ruineux, � niveau d�mocratique z�ro. L’UE est ill�gitime et ill�gale, et tout ce qui en vient avec. L’Union europ�enne a pour seule fonction la destruction de toute protection sociale. Le r�tablissement de l’esclavage, r�ve secret et stade ultime du lib�ral-fascisme.

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Abou Antoun 2 mai 2015 01:02

Bonjour Pierre,
Il s’agirait d’une pratique traditionnelle. Les Grecs �taient des marins ou de grands voyageurs et quand ils se mariaient, ils quittaient fr�quemment leur �pouse pour de longs mois. Le couple habitait alors dans la partie de la maison des parents, souvent un deuxi�me �tage, qui �tait alors h�tivement achev�. Cela permettait � l’�pouse et ses enfants ne pas vivre seuls. La tradition est rest�e et ce serait la raison de cette pratique de maisons inachev�es.
Cette pratique n’est pas typiquement grecque, j’ai pu la constater un peu partout au M.O. arabe. Laisser d�passer les fers � b�ton c’est laisser la porte ouverte � la cr�ation d’un nouvel �tage, qui sera mis en œuvre d�s qu’on en aura les moyens et/ou l’autorisation.
Cet �tage suppl�mentaire est pr�vu soit en vue de l’agrandissement de la famille, comme vous le soulignez, soit pour g�n�rer des revenus par une location.

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Pierre 3 mai 2015 12:20
Je profite de cette derni�re publication de l’article pour remercier tous ceux qui l’ont enrichi par leurs commentaires. Merci � tous d’�tre rest�s courtois. Je suis d�sol� pour les commentaires qui ont �t� moins�s, ils ne l’ont pas �t� de mon fait. Je me suis d�j� souvent exprim� sur le sujet, il ne devrait pas y avoir de moinsages sur AgoraVox. Pour moi, si on n’est pas d’accord avec un commentaire, on doit dire pourquoi et ne pas se contenter cliquer sur un bouton � - �.
- Je suis assez d��u par le peu de visites que cet article a re�u. Environ 3800 visites pour un article qui devrait tous nous concerner.D’abord, pour les conditions dans lesquelles vivent la majorit� des Grecs aujourd’hui. A toutes les statistiques dont on a parl�, j’ajoute une derni�re que je viens d’apprendre. L’allocation de ch�mage en Gr�ce n’�tait que d’environ 360 € par mois en 2012 et seulement pour moins d’un an (lien). Qui peut vivre avec cela ?
- Ensuite, il faudrait aussi se dire que le cas de la Gr�ce est un laboratoire et qu’il pourrait �tre un jour appliqu� � d’autres pays europ�ens qui seraient aussi insolvables. Une banqueroute de la Gr�ce entra�nerait de tr�s graves probl�mes � de nombreux pays dont la France qui est expos�e � hauteur de 43 milliards d’euros.
- Un autre point important. Par un vote d�mocratique, les Grecs ont �lu au pouvoir un parti qui se d�tache nettement des autres et qui propose une autre mani�re de sortir la Gr�ce de la crise. Contrairement � ce que certains pr�tendent, Syriza propose des mesures concr�tes qui vont am�liorer la perception des imp�ts. Je ne peux pas toutes les d�tailler mais je pourrais par exemple citer l’id�e d’obliger une utilisation de cartes bancaires pour toutes les transactions de plus de 70 €. La lutte contre la corruption est aussi tr�s importante.
- En voulant imposer des mesures contre la volont� des Grecs, l’Union europ�enne fait montre d’un tr�s grand m�pris vis-�-vis de la d�mocratie et montre son vrai visage qui est celui d’une ploutocratie aux mains de banquiers sans scrupules.
Pour �tre juste, je dois aussi dire que l’article a �t� publi� sur d’autres sites dont � mondialisation.ca. � Cela augmente d’autant le nombre de lectures mais cela reste quand-m�me tr�s marginal.

Sur un certain site (lien), un commentateur (Aerpheus) pr�tend que les statistiques de l’article sont des � conneries � parce qu’elles datent de 2008 � 2013 (ce qui est exact, celles de 2014 ne paraissent qu’au compte-goutte) alors que je parle de statistiques publi�es en 2014 mais ce que ce brave commentateur ne dit pas, c’est que d’apr�s les premiers chiffres qui sont publi�s pour 2014, la situation a empir�. Au lieu d’en d�battre honn�tement sur AgoraVox, il publie cela sur un site marginal sur lequel on ne peut r�pondre.

Je n’ai aucun probl�me pour citer mes sources. Okeanews d’abord (lien) et de la Banque de Gr�ce, Eurostat, EPIPSY, ELSTAT, OAED et d’autres instituts s�rieux pour recouper les chiffres.

Le m�me commentateur se permet ensuite une comparaison foireuse avec un malade en phase terminale et il n’envisage m�me pas qu’il y a peut-�tre une autre fa�on de sortir le malade grec de sa maladie.

Pour celles et ceux qui doutent de l’exactitude des chiffres publi�s par okeanews, voici une autre source. (lien)

D’autres reprendront peut-�tre le m�me th�me avec plus de succ�s en esp�rant que la situation n’aura pas empir� d’ici-l� avec un Grexit ou avec une rupture avec l’Union europ�enne.
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alinea 3 mai 2015 13:20

On peut lire �a aussi, �a donne une id�e de ce que vivent les gens ; on se contente de chiffres, c’est ce que nous donnent les infos ! mais derri�re les chiffres, il y a des vies, et des morts :

http://cadtm.org/Ce-que-l-austerite-a-fait-au#haut

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- Pierre 3 mai 2015 17:02
  
  @alinea
  Merci pour le lien. Ce sont des choses que j’ai pu personnellement voir quand j’ai �t� en Gr�ce. C’est difficile � imaginer que cela se passe dans un pays qui fait partie de l’Union europ�enne depuis 34 ans.
  
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It’s the Greek Economy, Stupid !

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