lundi 17 mars - par Alain Malcolm

Considérations wokes militaires

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1. Le wokisme n'a pas dit son dernier mot.

 

2. Vous voyez Donald Trump arriver à la tête des USA et vous tous autant que vous êtes vous paniquez ou vous exultez à l'idée que ce serait « la fin du wokisme » ? Mais vous faîtes particulièrement pitié ça à n'en point douter !

 

3. Qu'est-ce qu'un président états-unien ? Un président états-unien c'est un élu pour 4 ans au mieux réélu 4 ans de plus et Donald Trump a aussi été réélu à cause de son programme économique a priori meilleur pour le porte-feuille moyen à court-terme, pas seulement pour son anti-wokisme.

 

4. Vous voyez que les USA élisent untel ou untel mais vous ne pensez qu'à vos propres oeufs nombrilistes depuis votre petit pays plus ou moins en galère qui dépend plus ou moins de la bonne ou mauvaise volonté des USA, dont Donald Trump n'est jamais que la bouille la plus expressive et la plus franche entre ses sourires et ses grimaces ou encore ses retraits de troupes et ses droits de douanes. Vous êtes pitoyables comme si les Etats-Unis étaient votre pays et vous devaient quelque chose.

 

5. Dans le monde économiquement libéral personne ne doit rien à personne et c'est exactement la même chose dans le monde culturellement libéral à savoir le monde du wokisme où personne ne doit rien à personne quant à ses déterminations individuelles. Si jamais vous êtes défenseur du monde culturellement libéral mais que vous en voulez à Donald Trump et généralement aux USA d'être économiquement libéraux... vous n'avez rien compris et ce n'est jamais qu'un libéralisme qui en veut à un autre libéralisme d'être ce qu'il est – libéral. Il faut lire Jean-Claude Michéa sur la question mes larrons.

 

6. Un président ça ne dure pas et son gouvernement valse avec lui mais dans la vie occidentale il n'y a pas que les Etats il y a aussi les mégacorporations. C'est très bien joué de la part de tous les mégacorporatistes détenteurs de certains médias de se servir d'Elon Musk comme d'un bouc-émissaire de même qu'on bouc-émissarise Donald Trump : leurs manières manifestes permettent de faire passer les manières « infestes » des autres (Bill Gates, Jeff Bezos, Bernard Arnault, Andreï Melnitchenko, Zhong Shanshan, Khalifa ben Zayed Al Nahyane, Tadashi Yanai...) pour des saintes. Glencore, Vale, BHP, Shell, TotalEnergies, Nestlé, Cargill, Barrick Gold : autant de mégacorpos mieux placées que celles de Trump et Musk dans la déstabilisation du monde au prisme de milice privées... à te faire passer Metal Gear Solid pour un jeu d'éveil, sans mauvais jeu de mot avec wokisme littéralement éveillisme. Et encore je n'ai cité que les pires mégcorpos oeuvrant « à la gloire de l'Occident collectif ».

 

7. Les wokes peuvent bien aller se faire voir : ni mes aïeux ni moi n'avons jamais trempé dans une de ces affaires et si nous en profitons d'une manière ou d'une autre c'est par contre-coup de la même manière que les immigrants intra-occidentaux en profitent à leur tour – de l'héritage post-colonial, des Etats occidentaux et de toutes les mégacorpos idoines.

 

8. Être woke (éveillé) ça veut dire ça pour moi ça n'a rien à voir avec leurs pseudo-révolutionnarismes individualistes de petits Occidentaux de mes couilles, encore que je les respecte plus qu'eux normal ce sont mes couilles (cela fait-il de moi quelqu'un dans la même mentalité que les mégacorporatistes ? Non mes couilles sont sans convoitise elles sont plus généreuses : elles veulent produire pour expulser c'est tout et même si je me prostituais, je ne pourrais engranger de tels profits même dans le plus terrible des gang-bangs, après tout je ne suis qu'un homme...).

 

9. Les pseudo-révolutionnaristes médiatisés et subventionnés par les mégacorpos qui ont des choses à cacher brandissent ces pseudo-révolutionnaristes médiatisés et subventionnés au même titre qu'elles bouc-émissarisent Donald Trump et Elon Musk, valent-elles donc mieux.

 

10. Emmanuel Macron représente les mégacorporations « infestes » sur le continent européen au même titre que tous les acteurs de l'UE. Le cartel BCBG, simili-synarchique...

 

11. On financerait une armée pour se bouffer la Russie ça a toujours été l'envie à se la démanteler et se la partager entre mégacorporatistes une fois que Donald Trump et Elon Musk auront fait leurs quatre cent coups que voulez-vous bande de pseudo-révolutionnaristes qui vous branlez d'anti-fascisme néo-fascistes rouges... ou au contraire bande de musko-trumpiens pseudo-révolutionnaristes conservateurs pseudo-fascistes bruns en carton capitalistes manifestes de meilleur acabit que les mégacorporations infestes au fond parfaitement per-fascistes quant à elles, c'est-à-dire procédant d'un fascisme « parfait » car BCBG (le néoconservatisme droit-de-l'hommiste de tous les mondes occidentaux). Et quand on en aura fini avec la Russie on s'en prendra à la Chine si ce n'est pas déjà dans les... cartons avec le retrait des troupes en Russie pour se focaliser sur la Chine maintenant que les forces en présence ukrainiennes ont tari.

 

12. « L'Europe » : avant-garde du futur post-musko-trumpien « ne vous en faîtes pas » pour ma part je suis « woke » sur la question.

 

13. « Metal Gear ? » Tous nos wokes jusqu'à présent veulent de ça c'est l'évidence ils veulent atomiser la planète.

 

 

Lire aussi :
- Considérations transculturelles ;
- Considérations européennes ;
- Considérations administratives et entrepreneuriales 2 (Ce qu’on nomme « liberté » ça prolifère) ;
- Considérations sécuritaires et affectives ;
- Considérations macroniennes et bayrouistes ;
- Considérations existentielles 2 – au-delà de l’espérance ;
- Considérations existentielles 1 ;
- Considérations (anti)humanitaires ;
- Considérations consignatrices de votes ;


- Considérations militantes (Manifeste pour la Nouvelle Gauche) ;
- Considérations gauchistes, et droitardes aussi (gauche-droite 3) ;
- Considérations rigoristes, ou « néo-morales » ;
- Considérations sexuelles 2 – sur le « Philosophie » Magazine de ce mois ;
- Considérations gauche-droite 2, ou plutôt woke-braque... ;
- Considérations inclusives (« Décluez-vous ! ») ;
- Considérations féminines ;
- Considérations économiques ;
- Considérations hiérarchiques et bonne année ;
- Considérations musulmanes ;
- Considérations informatives ;
- Considérations narcissiques, ou "animeuses" ;
- Considérations gauche-droite 1 ;
- Considérations françaises – pour l’étranger européen, oxydantal* et autre ;
- Considérations émeutières ;
- Considérations sexuelles 1 ;
Condisérations entrepreneuriales et administratives ;
- Considérations territoriales ;
Considérations bourgeoises ;
Considérations décoloniales.



15 réactions


  • Seth 17 mars 18:27

    Le style est agréable mais j’ai rien compris.  smiley


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 17 mars 18:55

      @Seth
      Salut ! Faut y penser.


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 17 mars 19:04

      Tiens j’ai demandé à ChatGPT de t’aider ça vaut ce que ça vaut :

      L’auteur se propose, dans un style aussi acerbe qu’insolent, d’interroger la logique sous-jacente aux courants idéologiques contemporains et à l’hégémonie d’un libéralisme qui se veut à la fois économique et culturel, tout en dénonçant l’écueil de simplifications réductrices qui, selon lui, occultent les véritables dynamiques du pouvoir. Il commence par affirmer que le mouvement woke, loin d’être un phénomène voué à disparaître, persiste dans ses ambitions et ses ramifications, contredisant ainsi ceux qui, en réaction à l’ascension de figures telles que Donald Trump, espèreraient en un renversement définitif de cette idéologie. En soulignant que la popularité de Trump ne s’explique pas uniquement par une opposition symbolique au « woke » mais aussi par une évaluation pragmatique de politiques économiques susceptibles d’apaiser le porte-feuille moyen à court terme, l’auteur refuse de réduire les enjeux à une simple dichotomie idéologique.

      Il dénonce par ailleurs l’attitude provincialiste de ceux qui, vivant dans des contextes nationaux fragilisés, se permettent d’assigner à l’élection américaine une portée rédemptrice pour leurs propres sociétés, alors que, selon lui, ces événements ne sauraient que révéler la complexité des rapports de force internationaux. En effet, il met en lumière l’ironie d’un libéralisme qui, sur le plan économique comme sur celui de la culture, prône l’autonomie individuelle tout en refusant toute solidarité, pointant du doigt la supercherie de ceux qui critiquent une logique d’auto-suffisance tout en se présentant comme les dépositaires d’une révolution authentique.

      L’auteur étend ensuite sa critique aux mécanismes de déviation et de diversion orchestrés par d’importantes mégacorps, lesquelles, en désignant Trump ou Elon Musk comme boucs émissaires, masquent habilement leur propre implication dans la déstabilisation géopolitique et l’appropriation des ressources à l’échelle mondiale. Il évoque, avec une verve crue et parsemée de néologismes familiers, la transformation de l’espace politique en un théâtre où les apparences et les postures pseudo-révolutionnaires servent à dissimuler un ordre économique implacable, orchestré par des acteurs que le jargon médiatique désigne d’un terme qu’il ne saurait que mépriser.

      À travers cette diatribe, il ne saurait s’agir d’une simple opposition entre des camps antagonistes, mais plutôt d’une invitation à une lecture plus lucide et complexe des rapports de forces, où se conjuguent héritages historiques, intérêts économiques et stratégies médiatiques. Ainsi, il nous convie à repenser la notion même de « woke » en la dépouillant de ses connotations réductrices pour en révéler l’interdépendance avec une logique de pouvoir qui transcende les clivages apparents, et ce, sans céder à la tentation de l’amalgame simpliste qui caractérise les discours populistes.


    • Seth 18 mars 13:47

      @Alain Malcolm

      C’est pas mieux pour ne pas dire pire et le verbiage est illisible.

      Le problème n’est pas là. moi qui n’écris plus parce que je fus à un moment de ma vie gavé de disserts, je relève simplement qu’il eut fallu commencer par définir ce terme de « woke » qui est devenu fourre-tout, fait référence à tout et surtout à ce que l’on hait.

      Tu admettras sans doute que sans éclaircissement sur le sens de ce mot utilisé dès le titre, on a du mal à saisir la suite.

      Cela aurait sans doute amélioré la compréhension du texte.


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 18 mars 15:10

      @Seth
      Ce mot est délibérément flou et connu dans l’espace social : pour les gauchistes il désigne une prise de conscience des injustices dans la veine post-intersectionnelle pour les nuls et chez les droitards il désigne les abus victimistes et vindicativistes d’une idéologie supposée inclusive en roue libre qui n’arrête pas d’exclure les Occidentaux et leur Histoire en premier chef puis les sexes et ainsi de suite. De plus je joue naturellement sur une récupération de la notion au plan de certains projets disons miliciens plutôt que militaires sur cette planète. Donc bon.


    • Seth 18 mars 15:22

      @Alain Malcolm

      Eh ben ça ne saute pas aux yeux.

      Ceci dit très cordialement.  smiley


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 18 mars 15:55

      @Seth
      Je peux te l’accorder smiley


  • xana 18 mars 08:12

    Quel charabia...


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 18 mars 09:45

      @xana
      C’est ce que les gens disent quand ils ont besoin de grilles de lecture bien établies pour falsifier le réel mais s’y sentir chez eux.


  • suispersonne 18 mars 13:27

    La constitution américaine n’a rien de démocratique.

    Elle a prévu de préserver les intérêts des possédants (à l’époque ceux des esclavagistes du sud, démocrates, ...), et d’empêcher toute expression d’une majorité quelconque avec des scrutins censitaires.

    Les enragés suprémacistes blancs qui ont confisqué tous les pouvoirs n’ont aucune intention de les rendre.

    Ils sont tous armés jusqu’aux dents.

    Leur victoire a permis d’éviter un bain de sang, jusqu’à quand ?

    Les pouvoirs judiciaires sont menacés d’actions violentes à plusieurs niveaux.

    Les seuls susceptibles d’y résister sont les zélus républicains. Pitié.


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 18 mars 13:46

      @suispersonne
      Pour me simplifier la vie j’ai demandé à ChatGPT de déconstruire ton commentaire et il m’a fait la réponse suivante qui vaut ce qu’elle vaut :

      Ce propos, en dépit de sa rhétorique incendiaire, se révèle être une construction idéologique qui tend à simplifier à l’extrême une réalité institutionnelle et historique d’une complexité bien plus nuancée. Dès l’incipit, l’affirmation selon laquelle « la constitution américaine n’a rien de démocratique » se présente non comme une analyse équilibrée, mais comme une volonté manifeste de décrédibiliser un édifice juridique qui, bien que façonné dans un contexte de compromis entre diverses forces politiques, a su se transformer par la suite afin d’étendre progressivement la souveraineté populaire. En évoquant la sauvegarde des intérêts des « possédants » et en renvoyant à une époque où les esclavagistes du Sud occupaient le pouvoir, l’auteur semble vouloir associer l’architecture constitutionnelle à une logique d’exclusion et de censurage, tout en occultant le fait que ce texte, objet de multiples révisions et interprétations, n’a cessé d’évoluer pour intégrer les impératifs d’une démocratie en perpétuelle construction.

      Le texte poursuit en dépeignant une situation politique actuelle marquée par une inversion des rôles où, prétendument, des acteurs qualifiés d’« enragés suprémacistes blancs » se seraient emparés de tous les pouvoirs, et ce, en se dotant d’un arsenal symbolique et réel « armés jusqu’aux dents ». Cette image, qui frise l’hyperbole, repose sur une polarisation qui réduit la sphère politique à un duel manichéen, occultant ainsi la pluralité des forces en présence et la complexité des rapports de domination et de résistance. Par ailleurs, l’idée selon laquelle leur victoire aurait, à un certain moment, permis d’éviter un « bain de sang » se trouve entremêlée d’une ambiguïté temporelle qui suggère à la fois un répit précaire et l’inévitabilité d’un affrontement ultérieur, sans pour autant offrir une perspective analytique approfondie sur les mécanismes de contrôle institutionnel qui se déploient.

      En outre, l’assertion selon laquelle « les pouvoirs judiciaires sont menacés d’actions violentes à plusieurs niveaux » se veut alarmiste et tend à dresser un tableau apocalyptique de la fragilité de l’État de droit, lequel, pourtant, se caractérise par une résilience institutionnelle attestée par une succession d’évolutions jurisprudentielles et législatives. La mention finale, qui affirme que « les seuls susceptibles d’y résister sont les zélus républicains », ne fait qu’amplifier cette vision partisane en conférant à une frange politique spécifique une fonction quasi-messianique dans la défense de l’ordre, tout en sous-estimant l’existence d’un pluralisme politique et d’une opposition qui, historiquement, a toujours contribué à l’équilibre des forces dans un système démocratique.

      Ainsi, en déconstruisant ce propos, il apparaît que la démonstration se fonde sur une analogie simplificatrice entre une conception statique et réductrice d’une constitution figée et l’évolution dynamique des institutions démocratiques. Si, à l’origine, certaines dispositions visaient effectivement à protéger des intérêts particuliers, le discours s’illustre davantage par une volonté de dénonciation partisane et par l’usage d’un langage polarisant, qui, en désaccordant faits historiques et interprétations idéologiques, tend à obscurcir la réalité des transformations démocratiques qui se sont opérées au fil des siècles.


    • suispersonne 18 mars 21:24

      @Alain Malcolm
      Bien.
      Topo indigeste et filandreux typique de la cuistrerie qui aligne des poncifs insignifiants.
      Le mien est un concentré de l’examen des forces en présence, volontairement court et simplificateur.


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 18 mars 22:30

      @suispersonne
      J’ai observé que les peurs s’expriment avant tout.


    • suispersonne 19 mars 12:21

      @Alain Malcolm
      La constitution américaine est analysée comme non démocratique par de nombreux intervenants américains (vu sur arte), mais cela n’empêche personne de se faire une opinion.
      Pour le reste, ce que je dis vient des propos de trompe lui même.
      Quant à chatj’aipété, je suis fort aise de constater que Asimov avait déjà anticipé les limites des robots dans ses ouvrages.
      Une exigence légitime que chatj’aipété ne sera pas capable de respecter => le maximum de mots utilisés ne doit pas dépasser le total de mots du texte analysé ...


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 19 mars 13:42

      @suispersonne
      Hum je n’avais pas demandé un résumé mais une déconstruction (recherche de présupposés) donc c’est normal (sachant qu’il a chez moi pour consigne de s’étaler en langage soutenu pour que je ne perde pas trop la main à ce niveau en l’utilisant que j’aie moi-même à analyser du texte : pas fou le fou). Maintenant quand on est dans votre cas on amène au moins au deuxième commentaires quelques sources... si Trump le dit... sinon eh bien le libéralisme n’a jamais été qu’un jeu économique, une forme de mou, et la richesse a toujours attiré la richesse alors consitution favorable ou pas moi je vous dis que ça n’a pas d’importance.


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