mercredi 27 mars 2013 - par FRIDA

Mélenchon : une stratégie perdante

 

Je vais recenser quelques erreurs graves qui ont définitivement mis hors jeu l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2012.

 

Mélenchon a mis la barre à gauche. Il a soulevé un enthousiasme sans précédent. Il a rappelé l'essentiel, remettre l'humain au cœur de l'action publique au lieu de parler des chiffres et de la course effrénée de la compétitivité. Il a voulu une nouvelle Europe, plus sociale et plus solidaire. Il a fait part du nécessaire partage des richesses. L'accaparement est le fléau des temps actuels, qui a pour cause l'ultra-libéralisme et la globalisation. Le nivellement se fait par le bas.

Son programme, abstraction faite de quelques aspects sur lesquels je reste réservée voire opposée, pouvait contenter beaucoup de gens. Après des décennies de descente continue vers le bas, le très bas, les citoyens aspirent à des politiques qui leur redonnent fierté et amour propre. Ne plus se sentir coupables des conséquences dont ils n'y sont pour rien.

 

Il aurait pu être le troisième homme faute d'être premier ou deuxième. Mais au lieu de s'adresser à tout le monde, de rassembler, il a chercher la confrontation, un duel et en outre même pas avec ceux qui ont exercé le pouvoir et sont responsables de l'état actuel de la France. Non il a fait de l'opposition au Front national son fonds de commerce. Il a fait le travail pour les autres, leur a en quelque sorte mâché le travail. Il a fait la voiture balai et comme un vulgaire balayeur il en a été remercié une fois la mise empochée.

Il pouvait traiter MLP de semi démente, se comporter comme un goujat avec elle lors d'interventions télévisées cela n'a jamais ému ni les socialistes ni la droite dite classique, les journalistes s'en sont repus et ils ont tourné la page pour d'autres shows télévisés.

Il a ménagé ceux qu'il considérait (encore aujourd'hui ?) comme faisant partie de la famille de la gauche.

Ce fut la première erreur, monumentale. Je ne sais pas si des conseillers ont dû lui expliquer que c'était une politique suicidaire. Je ne sais si Mélenchon a la capacité, l'humilité de reconnaître ses erreurs, et de s'amender en conséquence.

Ce que je vois montre à quelle point il est emmuré dans ces certitudes. On peut être une pourriture et réussir en politique, arriver au sommet. On peut être un salopard et réussir en politique, susciter la sympathie et passer pour un sauveur des pauvres. Mais la politique est incompatible avec l'idéalisme, incompatible avec la radicalisation.

De deux choses l'une, soit il oeuvre pour le rassemblement sans culpabiliser qui que ce soit, soit il assume la radicalisation et il doit en conséquence ne plus prendre des gants avec qui que ce soit. La politique du cul entre deux chaises n'a jamais réussi à personne. Dans le premier cas, c'est la possibilité de gagner des électeurs de tous les bords, parce qu'ils veulent des solutions concrètes et pragmatiques à leurs problèmes immédiats et quotidiens, ils mettront de côté leurs convictions et leurs appartenances. Dans le deuxième cas, il risquerait la marginalisation, mais aura un électorat fidèle qui trouve en lui le porte parole de ses convictions.

 

Voici les deux graves erreurs de Mélenchon.

 

L'idéalisme

A trop vouloir une société trop humaine, il passe à côté de l'essentiel en politique. L'essentiel c'est d'avoir le maximum d'adhésions pour accéder au pouvoir, et donc réaliser au moins une partie de son programme.

Comme on dit, l'enfer est pavé de bonnes intentions. On ne peut faire le bonheur malgré les gens et on ne peut gommer définitivement les tensions sociales et les conflits entre groupes sociaux et agents économiques. Tout au plus on peut canaliser et endiguer les débordements. L'idéal serait d'arriver à un équilibre (souvent précaire) qui donne l'impression à chaque partie de ne pas être lésée dans ses droits les plus importants. Le discours doit être le plus rassembleur et le plus fédérateur possible. Beaucoup d'ouvriers et d'employés, des petites gens ont un rapport quasi dévotionnel envers la caste supérieure et en même temps ils ont un dégoût quasi pathologique pour les groupes sociaux les plus vulnérables et les marginaux, l'image angoissante de leur possible déchéance, la proximité est très souvent mal supportée. Les sondages et les études sociologiques nous enseignent que les pauvres ne font pas confiance, en tout cas ne donnent pas leur voix, à des gens qui parlent de leurs problèmes et les invitent à ce révolter. Parce que beaucoup ne veulent pas et ne souhaitent pas le faire. Les pauvres et les laissés pour compte cherchent des politiques qui confirment la stratification sociale, la hiérarchie entre les groupes sociaux, qui maintiennent les rapports de forces.

Certains décident de gouverner, il semble que cela se décide très tôt. D'autres, sont reconnaissants au patron qui les fera travailler le dimanche, et au politique qui va leur dire que pour avoir plus il faut trimer plus. C'est une logique qu'ils ont intériorisée. Si vous leur dites qu'il y a la possibilité de partager les richesses plus équitablement pour ne pas trop dévaluer la plus value du travail, le seul bien du salarié, ils vous regarderont avec de gros yeux comme si vous êtes un fieffé brigand. Georges Frêche l'a clairement expliqué dans un moment de vérité. Le peuple peut s'avérer son propre ennemi. Parce qu'il donne à ses adversaires les moyens de l'asservir. L'homme politique qui se dévoue à sa patrie et à ses compatriotes c'est celui qui bien qu'il tienne un discours vrai et accessible à la compréhension de tout le monde, entretient également l'image de l'homme qui apporte les solutions de part sa qualité ou son génie qui le différencie des autres politiques. S'il propose au peuple de prendre le pouvoir, surtout à un moment où le peuple a encore de quoi remplir la panse et qu'il est très occupé par ses divertissements et ses vacances, cet homme se sentira bien seul, peu de gens le suivront et l'encourageront.

 

Ne pas saisir sa chance

Il a eu une chance extraordinaire lors de l'élection présidentielle. Beaucoup cherchait une nouvelle tête. Il est un professionnel de la politique, il n'est pas novice. Pourtant, Mélenchon a été acclamé par une foule immense.

Son score fut honorable. Il fallait le capitaliser. Eh oui. Ne pas le dilapider. Ce fut une erreur mortelle pour Mélenchon que de signer un chèque en blanc en faveur des socialistes. Il se refuse toujours à reconnaître son erreur. Certains de ses fans nous expliquent qu'il fallait révéler le vrai visage des socialistes. Mais à qui ? Aux gens qui ont voté pour Mélenchon ? S'ils l'ont désigné par leurs votes c'est parce qu'ils n'ignoraient pas le vrai visage du PS. Quant à ceux qui ont voté pour le PS dès le premier tour, il fallait qu'ils comprennent très tôt leur erreur. Il n'y avait aucune chance avec Hollande et son programme d'apporter le renouveau et le changement. C'est à eux de faire l'effort et de venir ou revenir vers l'homme qui les a prévenus et leur a prédit une déception amère qui ne serait tardée.

Mélenchon en demandant à voter Hollande a brouillé les cartes dans l'esprit des gens. Il s'est privé de reprendre, le moment venu, son combat en se démarquant du PS et de Hollande, provisoirement mis en veille au lendemain de l'élection présidentielle.

Le ton virulent contre le PS aurait dû l'adopter lors du premier tour et au second tour. Quant au prétendu besoin de faire éjecter Sarkozy, c'est un argument qui ne tient pas la route. Dans la politique il fallait jouer très fin. Ce fut un risque qu'il fallait prendre. Parce que Sarkozy ou Hollande, deux faces d'une même médaille. Les Français sont perdants dans les deux cas. Mélenchon s'est compromis depuis l'élection de Hollande en le soutenant et en espérant un changement de la part de la politique promise lors de la campagne électorale. Mélenchon a refusé même que l'on qualifie le Parti de Gauche de parti de l'opposition. Encore une grave erreur. Dans l'esprit des gens, il fait partie de la majorité au gouvernement.

Il payera le prix fort. On en a vu déjà le prélude lors de l'élection législative partielle dans l'Oise.

 

Je n'ai aucune animosité contre Jean-Luc Mélenchon. Je fus complètement effondrée quand je l'ai entendu appeler à voter Hollande. A la consternation s'est tout de suite substituée la colère. Une colère qui a duré longtemps. Je regrette un tel gâchis.

 

Le ton virulent qu'il adopte aujourd'hui contre les socialistes arrivent trop tard, et le discrédite d'autant qu'il a les médias contre lui. Je pense qu'au fond de lui-même il réalise qu'il s'est trompé de stratégie, il n'a plus aucune chance de tirer profit de la disgrâce du PS. Cela le rend d'autant plus furieux et il essaye de sauvegarder ce qui peut l'être encore. Mais ses colères et ses phrases restent, quoique les médias et le PS en jugent, très théâtrales, de la pure mise en scène. Il lui restera la politique politicienne en vu des municipales, faire barrage au FN, des listes communes avec le PS, le PC ne doit pas perdre certaines municipalités etc.

"Pierre SIPRIOT s'entretient avec Paul VEYNE, professeur Collège de France à propos de son livre "Le pain et le cirque" qui parle de la place des loisirs dans la société antique. Il raconte quelle était le rôle des évergètes (mécènes) dans la vie de la cité romaine, la manière de vivre dans les villes à cette époque, l'importance des jeux du cirque et des défilés militaires."

 

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-melenchon-le-pen-est-semi-demente_1072949.html

 

https://www.youtube.com/watch?v=V9f6s_J29G4

https://www.youtube.com/watch?v=DttjpawaNM8

http://lci.tf1.fr/politique/melenchon-a-l-offensive-contre-marine-le-pen-6940809.html

http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/jean-luc-melenchon-poursuit-son-offensive-anti-le-pen-7744146659

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/breve/2012/01/18/marine-le-pen-semi-demente-pour-jean-luc-melenchon_1631405_1471069.html

 

http://www.marianne.net/Melenchon-Marine-Le-Pen-semi-demente-Erreur-de-campagne_a214841.html

http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/la-charge-de-melenchon-contre-le-pen-une-chauve-souris-18-01-2012-1817729.php

http://www.francesoir.fr/actualite/justice/index.html

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/12/97001-20120312FILWWW00668-j-m-le-pen-va-poursuivre-melenchon.php

 



125 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 27 mars 2013 10:31

    oui, car comme Stéphane Hessel disait en parlant de Melenchon : « la France attends un reformiste, pas un revolutionnaire, comme revolutionnaire, alors il vaut mieux Besancenot »

    voir la difference : REVOLUTIONNAIRE OU REFORMISTE ?


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 21:52

      @Robert Gil

      l’article auquel renvoie le lien est très intéressant, et soulève des points assez pertinents

      "J-L Mélenchon eut l’intelligence de comprendre que le glissement à droite du PS était tel qu’il ouvrait un espace pour un nouveau réformisme. Il y avait un créneau à l’extérieur pour ses objectifs personnels.« 

      JLM poursuit un but foncièrement personnel. Il est plus clair avec les dernières déclarations dans lesquelles il se propose pour entrer dans le gouvernement.
       »Le Front de gauche est prêt à y pourvoir. (...) Nous sommes candidats au pouvoir"
      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-luc-melenchon-reve-d-un-changement-de-gouvernement_1234015.html
      C’est le manque de clarté qui va lui nuire, plus que sa virulence. Il nous rejoue la même partition que Bayrou a joué avec Sarkozy. Il finira comme lui dans le désert politique.
      Il n’ont pas assez d’écho pour passer au second tour, en même temps ils jouent le chaud et le froid.


  • ZEN ZEN 27 mars 2013 10:33

    Le ton virulent qu’il adopte aujourd’hui contre les socialistes arrivent trop tard,

    Bonjour
    On peut en effet l’affirmer, mais il ne faut pas oublier qu’à l’époque, on pouvait encore penser que le minimum du programme présidentiel le plus innovant socialement pouvait assez vite être réalisé, notamment, sur la base d’une profonde réforme fiscale suggérée par Piketty, une vraie réforme bancaire, etc...
    Or aujourd’hui, un certain nombre de socialistes se retiennent pour ne pas utiliser un ton aussi virulent à l’égard du quasi- alignement élyséen sur la politique précédente.


    • bernard29 bernard29 27 mars 2013 10:50

      Zen, vous dites !

      « mais il ne faut pas oublier qu’à l’époque, on pouvait encore penser que le minimum du programme présidentiel le plus innovant socialement pouvait assez vite être réalisé, , etc... »

      Vous rigolez . J’ai voté Hollande pour faire disparaître Sarkozy, mais je n’avais aucune illusion sur le vainqueur des primaires socialistes. Enfin quand même !, un ancien premier secrétaire du parti socialiste qui a été si transparent que son parti au bout d’une dizaine d’année a pu être comparé à « un cadavre à la renverse », vous vous souvenez de l’état du PS ?? Vous n’aviez pas compris que la seule manière de rester premier secrétaire du PS était de ne rien faire et faire l’anguille entre les corporatismes et les grands élus de son parti.

      La seule qui voulait sincèrement bousculer le PS était Ségolène Royal, (malheureusement !!!!!), qui a dit de lui, qu’il ne prenait jamais aucune décision.

       


    • ZEN ZEN 27 mars 2013 12:26

      Non, je ne rigole pas, mais j’essaie de remettre dans le contexte
      Il n’y a pas que MN Lieneman...
      Certains explosent
      Heureusement que HDésir veille au grain :
      Père, gardez-vous à droite, gardez-vous à gauche...


    • wesson wesson 27 mars 2013 14:42

      Bonjour Zen, 


      de tout coeur et parfaitement en accord avec votre réaction. J’ai bien entendu voté Hollande, sans aucune illusion sur le personnage, mais je pouvait toutefois attendre au moins quelques signes qui ne coûtaient pas cher voire rien du tout en direction de la gauche. Il n’y eu aucun de ces signes, à contrario une poursuite de la politique engagée par la droite. 

      La preuve ultime : l’UMP se garde bien de critiquer l’austérité qu’il a lui-même initié, et se contente de mobiliser son électorat sur des conneries sans aucune importances telles que le mariage homo ou la PMA. Toutes les lois réellement importantes qui passent, l’UMP les votent, ou les auraient voté en étant resté au pouvoir.

      De mon coté, je ne peut décemment pas parler de déception, tout au plus un regret d’avoir vu juste sur Hollande et l’équipe qu’il a mis en place. J’ai aussi un peu de peine pour Emmanuel Todd, dont la prédiction d’un « Hollandisme révolutionnaire » restera très probablement hélas lettre morte.

      Par contre je vous rejoint pour dire que chez des socialistes convaincus, pour eux c’est effectivement la douche froide. Ils y avaient objectivement cru eux à l’arraisonnement de la finance « mon véritable ennemi », au non cumul des mandats, à la république modeste et exemplaire, à la grande réforme fiscale. Et du point de vue du FdG, on pouvait aussi penser que cela serait fait, au moins esquissé, ce qui justifiait parfaitement un temps d’observation.

      Et la traduction très claire de ceci, c’est le résultat de la législative partielle dans l’Oise.

    • jmdest62 jmdest62 27 mars 2013 15:20

      salut ZEN

      en phase avec votre réaction .

      « tout vient à point à qui sait attendre ! » 
      JLM et Le Fd G suivent la feuille de route ...et même si certains ( dont je suis !) s’impatientent .....RDV aux élections européennes

      cordialement

      @+


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 21:58

      @zen

      "On peut en effet l’affirmer, mais il ne faut pas oublier qu’à l’époque, on pouvait encore penser que le minimum du programme présidentiel le plus innovant socialement pouvait assez vite être réalisé, notamment, sur la base d’une profonde réforme fiscale suggérée par Piketty, une vraie réforme bancaire, etc..."

      On pouvait penser beaucoup de chose, effectivement, on pouvait espérer aussi. Mais tout autre personne autre que Hollande, on pouvait se le permettre.
      Hollande est à mon avis un grand opportuniste, n’a aucune envergure, aucune personnalité. Il est très dangereux. Capable des pires forfaitures.
      Si on connaît son parcours tant soit peu on aurait jamais voté pour lui. Donc, personnellement je n’avais aucun espoir en quoi que ce soit avec lui, au contraire je m’attendais au pire.


    • Le421... Refuznik !! Le421 29 mars 2013 19:23

      Tout à fait exact.


  • Daniel D. Daniel D. 27 mars 2013 10:37

    Le point qui le grille le plus c’est son désir de rester dans l’Euro et dans le système européen. Quelque soit la façon de l’expliquer cela reste une erreur, et n’est conforme qu’a la volonté de la finance internationale qui as créé l’euro comme un outil de destruction sociale ; des le le départ l’Europe n’étais là que pour permettre aux patrons de mettre en concurrence les travailleurs européens entre eux.

    Il n’est animé que par son désir de la république universelle, pas par le bonheur des peuples ou leur volontés... comme tout bon franc maçon !

    Daniel D ;


    • Furax Furax 27 mars 2013 10:48

      Et, à ce titre, il appellera de nouveau à voter Hollande ou son successeur !
      Le libéralisme sanctifié, la mise en concurrence des services publics, le flinguage des protections douanières ne sont pas arrivés avec l’Euro !


    • tesla_droid84 27 mars 2013 15:33

      Mélanchon comme tout doucement à retourner sa veste sur l’euro. 
      En tout est pour tout, il existe un article sur son blog. Rien par contre sur son programme présidentiel, ni dans le texte « l’humain d’abord ». 

      Je peux cependant lui concéder une belle sortie le 1er mars chez Bourdin quand il a dit « si le traité transatlantique ce fait » j’appellerai a sortir de l’union europenne. 
      Si il veut etre crédible il doit le marquer NOIR sur BLANC dans son programme car le traité est déja signé depuis 2009 donc il se fera. 
      Il peut aussi expliquer que la seule facon de sortir proprement c’est l’utilisation de l’article 50, mais ça, il n’y a qu’une seule personne en parle...


  • cevennevive cevennevive 27 mars 2013 10:59

    Très bonne analyse, Frida, que je partage.

    Et je suis triste de le voir s’enfoncer dans des colères qui le discréditent... Même si ces colères sont légitimes.

    Bien entendu, les médias qui l’invitent cherchent par tous les moyens à provoquer ces colères (Patrick Cohen par exemple, qui n’a pas été, ce matin, aussi pugnace envers Marine Le Pen)

    Pour ce qui est de sa position sur l’Europe, ou sur les interventions guerrières dans d’autres pays, là, je lui suis franchement opposée.

    Dommage, il nous aura donné un immense espoir...

    Cordialement Frida.


    • doslu doslu 27 mars 2013 20:28

      encore une bisounours « prout-prout »
      tu ferais mieux de relire tes livres de géopolitique et tu comprendrais sa position
      arrête de regarder TF1
      et l’espoir il est ou ????????? au PS ????????


    • doslu doslu 27 mars 2013 20:29

      Quand faut secouer le prunier faut y aller franchement


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 22:11

      Bonsoir Cevennevive

      Nicolas Dupont-Aignan est aussi en colère et il le fait savoir, il reste quand même très élégant. Il est beaucoup plus radical et je trouve que ses propositions sont beaucoup plus réalistes, et plus justes. Bien qu’il soit de la droite, il est plus porteur de solutions profitable au peuple et à la France que le programme de Mélenchon.
      En effet, ce dernier met la barre très haut, ce qui fait que beaucoup de gens n’y croient pas. Et cela intéresse les médias, puisqu’il n’y a pas d’enjeux. Les médias ignorent pratiquement NDA. La différence est que ce dernier demande la sortie de l’euro et c’est une faute impardonnable, rédhibitoire. Les médias et l’élitocratie savent à qui donner la parole.
      JLM joue l’épouvantail, fait peur, mais cautionne le système : l’euro, les nouvelles guerres coloniales etc.
      quant à sa colère, personnellement je n’y vois plus qu’un show. Je l’ai crue au début, plus de tout maintenant.


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 22:31

      a@doslu

      « encore une bisounours « prout-prout » »

      Comment appelle-t-on déjà ceux qui sont forts juste en parole, mais rien en action ?????

      Mélenchon est fort en gueule. La langue bien aiguisée mais en action il n’est rien. Se coucher devant Hollande est une illustration de sa pusillanimité. De quoi avait-il peur ???? Pensez-vous que la France serait pire que maintenant ???
      Le problème de Mélenchon, c’est qu’il ne se distancie pas des certains faits et certaines personnes. On ne vote pas contre quelqu’un, on vote parce que l’on est convaincu par un programme et on adhère à un projet.
       Ceux qui ont voté contre Sarkozy vont devoir aussi voter la prochaine fois contre Hollande. Mais à quoi rime donc le vote si finalement il n’apporte rien de concret....
      Est-ce que Mélenchon est capable d’appeler à une grève générale, et entre dans un bras de fer avec le gouvernement ?? de mobiliser comme l’a fait ceux de la manifestation pour tous ???

      s’il n’est pas un prout prout, qu’il agisse et demande à tous les déshérités, les pauvres, les chômeurs, les précaires, les stagiaires, les jeunes les retraités etc de manifester leur dégoût de cette Europe, de cette politique ?? pourquoi n’appelle-t-il pas à la désobéissance civile ??? où sont-elles les réactions révolutionnaires, lui qui n’arrête pas de parler de révolution citoyenne ???
      Il est encore dans le système qui fait un bras d’honneur aux gens.

      Et bien, prout prout est bien le qualificatif qui convient son show.


  • Dany romantique 27 mars 2013 11:39

    Mélenchon qui était à 9% dans les sondages de la pré-campagne a enclenché l’enthousiasme par sa radicalité sociale. Ce faisant il est monté à 17 % en janvier et il représentait une lueur qui changeait de la social-démocratie capitularde. 

    Il y avait un segment d’électeurs à conquérir, un positionnement en symétrie et non en crispation idéologique. 
    Mais quelle mouche le piqua pour ensuite tourner ses attaques sur le FN ?? 
    Au lieu d’essayer de séduire l’électorat populaire dans sa globalité il l’a divisé par principe en blancheur idéologique en braquant les ouvriers/employés qu’il n’avait pas en totalité. On connait le résultat : il tombe à 13% au premier tour, puis il se fait passer une seconde couche en allant croiser le fer « front contre front » à Henin Beaumont, commune ouvrière. 
    Les ouvriers employés qui soufrent de la mondialisation n’ont pas pour obsession l’exégèse en idéologie, d’un programme chimiquement pur. Ils pouvaient-êtres séduits par Mélenchon dès l’instant ou ils n’étaient pas caricaturés comme de mauvais français. 
    Mélenchon s’est cru tout permis avec un ton méprisant et il a créé un schisme sur le vote populaire potentiel...
    Le FN c’est quoi en 2013 ? ce sont ses dirigeants canal historique ou se sont ses électeurs ? Voilà la seule question qui vaille.
     Il a donc manqué de discernement dans sa stratégie pour capter ceux qui subissent la crise. Pour le reste, faire chorus avec Mme Marisot et NKM qui ont écrit un livre à charge sur le FN les gens ne comprennent plus,, car les motivations du patronat c’est effectivement de créer la pression sur les salaires par une concurrence, ce que Marx appelait l’armée de réserve du capital.
    En outre, critiquer l’U.E. mais faire confiance à la Commission pour rester dans l’Europe et donc dans l’Euro est une chymére. Une quadrature du cercle sachant que les instances ne permettent pas de promouvoir une Europe dite« sociale ». Au contraire, ils combattent le modèle social français. Cette Europe fait perdre toute souveraineté à la France. Il n’y a pas de solution à l’intérieur. La BCE veille au grain et se soumettra toujours aux marchés financiers. Ce qu’a compris Hollande qui ne peut qu’abdiquer et signe le pacte budgétaire.
    Ca n’était pas prévisible ?...  
      
     

    • egos 27 mars 2013 14:12

      @Dany très romantique

      « Le FN c’est quoi en 2013 ? ce sont ses dirigeants canal historique ou se sont ses électeurs ? »

      acceptez une suggestion : la base militante du FN

      scp marquées « fonctions d’autorité » petit patronat rude et volontier délocalisateur, des profils insoupçonnés
      une idéologie exempte de toute équivoque

      rien ne vous interdit ni oblige à pratiquer la méthode de l’observateur participant,
      talk a walk on ...
      au risque d’être surpris ou séduit


    • Dany romantique 27 mars 2013 14:43

      Dans les 18 % qui votent FN ils seraient petits patrons idéologues ultra droite ? il y en a une part, comme à droite et au PS. Mais je crois que la composition sociologique à changer avec une majorité de gens du peuple et qui subissent la crise. Ils ne sont pas idéologues.

      Il est vrai que l’appareil FN draine des anti-communistes primaires style Mc Carthy 1953 non révisé, des ex-Occident, ex-OAS, des royalistes, Action Francaise, ect... On le sait.
      Mais justement il est tant de récupérer les gens qui ont été délaissés, par la social démocratie libérale, les bobo. Donc je parle des électeurs qui se sentent abandonnés par la gauche.
      Et il ne sert à rien de les mépriser. Encore moins de les braquer. le FDG est-il un parti élitiste ?...!
      C’est l’analyse que je partage avec Christophe Guilly et Jean Claude Michéa, qui me parlent plus que JL Mélenchon qui est myope. 
      Venant de la classe ouvrière du 93 quinze ans à la CGT, pas de leçons à recevoir en paternité révolutionnaire. 
      Bonne lutte et
      chacun sa quête camarade !....

    • egos 27 mars 2013 15:14

      La sustance de la base militante du FN est violente, déterminée, radicale, en concurrence à la domination des castes du nwo, sa nature et ses objectifs identiques mais confictuels renvoient à une qproblématique d’échelle, d’identité ancrée, de répartition des profits

      Son électorat demeure conscient de sa condition, de son futur prévisible et de son abandon par la social démocratie libérale, des implications du vote FN, en cela il n’apparait pas récupérable aux idéaux de gauche.

      Tina, monter sur le ring, rendre coup pour coup


    • Dany romantique 27 mars 2013 17:16

      Je vais préciser car il manque ce point en effet : je n’envisage en rien une stratégie d’alliance, avec l’appareil FN. Ce que je pense c’est qu’il faut porter les coups à ceux qui profitent du système, y compris les élites soit disant de gauche du PS.qui gèrent loyalement les affaires du grand capital et de la bourgeoisie. Taper sur la droite dure la vraie, celle de Minc, Madelin, Attali, et même de Bayrou, qui est un héritier de Raymond Barre, qui veut nous faire payer la note(la Dette) en nous culpabilisant.

      Il faut éclairer plutôt que mépriser les électeurs FN qui sont des délaissés de la mondialisation, Il faut jouer collectif avec le petit peuple qui a peur du mot communiste, fruit de la propagande atlantiste qui propose l’habillage démocratique pour faire passer la régression des acquis sociaux au profit de la concurrence déloyale des peuples entre eux, via l’U.E. et l’Euro.
      Ces gens sont maltraités, mal vus, sans chapelle. Ils sont déstabilisés par l’immigration qu’ils jugent responsable d’une crise identitaire qui se rajoute au chômage. Un pays que plus personne ne reconnait. 
      Faire ressortir les points forts et ne pas céder à la haine (F Haine).
      J’ai manifesté plus que souvent contre Le Pen mais j’entendais des slogans F comme fasciste et et N comme nazi. Ridicule, non ? C’est un piège qui se substitue à la lutte des classes. Ensuite Chirac passe avec 82 % de votes ? beau boulot ! 
      Il faut séduire plutôt que démolir. Les convictions cela se forgent. En suite..les gens feront des choix. 
      Donc fédérer le peuple plutôt que de tomber dans la vindicte contre 80% des votants du grand machin électoral.. Lorsque la droite, la vraie , celle du capital, voit Méluch invectiver 90% de son temps Marine c’est cool pour l’UMP....Les affaires continuent ! 
       

    • Captain Marlo Pilou Camomille 27 mars 2013 17:26

      Dans l’ Oise, il semble qu’une bonne partie des voix du PS et du FdG du premier tour se soient reportées sur le Front National.

      Le message n’est pas que les gens deviennent fachos, c’est qu’ils sont désespérés par la politique de la gauche et de la droite....


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 22:39

      @Dany romantique

      Merci bien pour vos commentaires. Vous avez bien expliqué les erreurs stratégiques qui ont fait perdre et feront perdre Mélenchon.


    • Dany romantique 27 mars 2013 23:52

      @ Frida C’est moi qui salut votre courage politique.

      Mon analyse est simple : la lutte est celle du Peuple contre les Elites.
       La notion gauche contre droite est un logiciel dépassé.
      Bien entendu il ne s’agit pas de réduire à « draguer » par opportunité les gens qui votent FN. 
      et pas plus qu’une stratégie d’alliance avec ce parti : c’est tellement évident !!
      Mais pas de mépris avec une classe de déshérités qui globalement est à la même enseigne.
      Il faut donc choisir les vrais cibles, c’est à dire les partisans du traité européen, qui acceptent une mondialisation concurrentielle déloyale.
      Et qui nous enfument 

    • gabougab gabougab 30 mars 2013 05:12

      Mélenchon ne« voulait » pas gagner en 2012 son équipe n’était pas assez charpenté et les électeurs l’on compris, ni même à Hennin pour une tribune, force est de constaté qu’il est le meilleur opposant au salopard de pingouin en chef à ce jour, et cela lui a évité toute compromission avec ce Gvt.

      « Cela se passera entre moi et eux(FN) » Toutes les digues sont tomber ds l’Oise : Les électeurs socialistes (et de droites républiquaines)l’ont montré jusqu’a voter non à la VI°Rque ds ce climat de scandales d’état.
      ET, comme par hasard, le FDG prononce le divorce après la séparation de corps......................Sachant que les socialos ont plus à perdre que les PC et PG en vue des municipale. ON LACHE RIEN.
      Strategie perdante ? Non !

    • gabougab gabougab 30 mars 2013 05:20

      NB : V° pas VI°


  • DanielD2 DanielD2 27 mars 2013 11:45

    " L’idéal serait d’arriver à un équilibre (souvent précaire) qui donne l’impression à chaque partie de ne pas être lésée dans ses droits les plus importants. « 

    Exact. Tant qu’on exagère pas, qu’il y ait des riches et des pauvres est une chose tout à fait normal et il n’y a pas de raison de vouloir » tout prendre aux riches ", c’est un réflexe matérialiste de jaloux, et la plupart des gens aimeraient vaguement être à leur place ( loto ) sans animosité ni confiscation. Cracher sur les riches n’est pas populaire, ce qui étonne toujours les gochos.


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 22:47

      @DanielD2

      « Cracher sur les riches n’est pas populaire, ce qui étonne toujours les gochos »

      Vous avez raison. Tous le monde n’a pas l’âme révolutionnaire et communiste. Il fait garder à l’esprit la diversité des archétypes psychologiques et de composer avec le plus commun. Vouloir changer l’état d’esprit des gens est effrayant, il conduit à la dictature et à l’arbitraire. Il fait se faire une raison que l’humain n’est pas parfait.


  • focalix focalix 27 mars 2013 11:50

    La tradition de Jaurès sur le fond, le verbe de Léon Daudet sur a forme, cela ne colle pas du tout.
    Mélenchon virerait-il populiste ?


  • foufouille foufouille 27 mars 2013 12:02

    ses erreus, ce sont ses off, avec marine, rachida, hortefeux
    son salaire de 6k€
    le diner de GQ
    griller, le merle


  • jaja jaja 27 mars 2013 12:02

    @ l’auteur : " Les sondages et les études sociologiques nous enseignent que les pauvres ne font pas confiance, en tout cas ne donnent pas leur voix, à des gens qui parlent de leurs problèmes et les invitent à ce révolter. Parce que beaucoup ne veulent pas et ne souhaitent pas le faire "

    Les pauvres sont surtout enfumés par des bateleurs de foire qui leur promettent la lune. Alors quand on leur dit qu’eux seuls pourront changer les choses et que toujours leurs sauveurs suprêmes les rouleront dans la farine... beaucoup préfèrent l’ignorer... ce qui a au moins à leurs yeux le mérite de ne pas les obliger à agir eux-mêmes et donc à risquer de se créer de sérieux ennuis avec leurs patrons ou avec les autorités.....

    Un vrai discours de lutte attire certains mais en repousse beaucoup plus dans les périodes où la majorité des opprimés croient encore en la parole des démagogues politiciens professionnels de tous poils et de toutes couleurs qui les ont pourtant déja tant trahis mais qui les assurent qu’ils ont changé..

    Qui peut y croire ? Et bien hélas beaucoup de gens....


    • Jean Valjean Jean Valjean 27 mars 2013 22:26

      JC Michéa explique très bien cela, les pauvres comme vous dites sont attachés à des valeurs traditionnelles que la gauche « progressiste » a totalement abandonnée et même méprise, tandis que la droite fait mine d’incarner encore ces valeurs traditionnelles.
      -
      « Les pauvres » ne sont pas si enfumés que cela, ils comprennent très bien que la gauche (du PS à l’extrème gauche) obsédée par un progrès et un hypothétique sens de l’histoire les a totalement abandonnés, il n’est plus question de lutte des classes, ou de combattre le patronat, mais de « progrès » sociétal (anti-racisme, mariage Gay, droit de vote des étrangers, art contemporain...)
      -
      Le peuple constate l’empressement et l’énergie avec lequel cette gauche s’est activée pour faire passer le maiage Gay, qui ne les concerne pas et avec quelle lâcheté cette gauche libérale a trahi la défense du peuple en abandonnant tous les combats sociaux.
      -
      Mélenchon est totalement formaté par cette gauche et des décennies passées au PS, il ne peut se défaire des ces dogmes gauchisants tels que ’l’anti-racisme" et la haine de la nation et son attachement à une union Européenne totalement corrompue, ça ne passe pas auprès du peuple, mais il ne veut pas le voir.
      Il était bien parti dans son combat contre la finance et l’oligarchie Européenne, mais il a été rattrapé par son obsession du combat contre le FN qui a fini par le discréditer totalement...


    • jaja jaja 27 mars 2013 22:38

      Michéa est profondément réactionnaire et dire comme lui que la lutte de classe est abandonnée par l’extrême gauche est risible. Michéa est un ancien du PCF regrettant l’ère Marchais, cette époque qui caractérise justement l’abandon de la lutte des classes par le PCF au profit de valeurs bourgeoises et nationalistes comme le fameux « Produisons français » où la lutte contre l’immigration dérapant sur la lutte contre les immigrés avec l’affaire du bulldozer de Vitry....

      lire au sujet de Michéa lire :

      http://www.lherbentrelespaves.fr/michea.html


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 22:58

      @Jean Valjean

      Je rejoins votre commentaire.
      Et j’ajoute que l’on peut faire beaucoup contre le racisme et contre la xénophobie s’il l’on contribue à créer un climat social apaisé.
      Certaines voix s’élèvent contre l’entêtement pour appliquer encore et encore l’austérité qui plonge de plus en plus les gens dans la haine. Quand les gens sont dans le désespoir et la frustration, il est mal venu de leur parler fraternité et amour, un ou deux pourront se laisser avoir, mais pas la majorité qui n’aura de cesse que de vouloir faire payer les responsables, à commencer par les plus accessibles (les pauvres, les étrangers etc)


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 mars 2013 23:00

      Jaja ,arrete de lire les « au sujet de Michéa » et lis le dans le texte ...
      Allez,salutations ,j’taime bien quand meme ...


    • Jean Valjean Jean Valjean 27 mars 2013 23:08

      « Michéa est profondément réactionnaire »’
      LOL, la sentence est tombée, Michéa est réactionnaire...  smiley Un réactionnaire est une personne qui voudrait revenir à l’ancien régime, donc le terme est inapproprié, à la rigueur vous auriez pu utiliser le terme conservateur, puisqu’il se définit à l’instar d’Orwell comme « Anarchiste Conservateur » ce qui constitue une boutade.

      « l’abandon de la lutte des classes par le PCF
       »
      Cet abandon s’est clairement produit de manière brutale vers 83 sous le rêgne de Mitterand,
      que vient faire le PCF de Marchais là dedans ???

      Quand à votre lien un peu de mise en page ne ferait pas de mal dans ce pavé indigeste et illisible.
      L’auteur n’a vraisemblablement pas lu « le complexe d’Orphée » puisqu’il reste coincé sur le titre et se répands en explications aussi vaseuses que pédantes au sujet du Mythe d’Orphée...

      Michéa déplais à toute cette gauche bourgeoise et ceux qui œuvrent consciemment ou inconciemment pour ce libéralisme culturel, quoi de plus normal ?

      Bulldozer de Vitry : et si le PCF avait raison ?

    • jaja jaja 27 mars 2013 23:50

      Et oui Michéa est un réac qui s’en prend au progressistes et à Mai 68 qui fut le plus grand mouvement de grève connu par un pays capitaliste, la remise en cause la plus aboutie de la société d’exploitation. Mouvement trahi par le PCF de l’époque celui des Waldeck Rochet relayé dès1972 par Georges Marchais...

      Cette trahison historique du PCF existait déja dès la Libération en acceptant de rendre à la bourgeoisie les armes de la Résistance et non pas seulement sous Mitterrand en 1983....

      Michéa s’en prend aussi à l’extrême gauche sur l’antisémitisme qui “caractérise aujourd’hui une partie très importante de l’extrême-gauche et des “nouvelles radicalités””. autrement dit il refuse le juste soutien à la cause palestinienne.

      Bref il est le partisan de valeurs supposées être celles du « peuple » qu’il prétend associer à Georges Orwell ce combattant du POUM lors de la Guerre d’Espagne.... valeurs réactionnaires du patriarcat, de la valeur travail, du respect de la hiérarchie, voire de l’église, du racisme etc...

      Ce n’est pas pour rien qu’il est encensé par des gens d’extrême droite...


    • Jean Valjean Jean Valjean 28 mars 2013 09:36

      Georges Marchais était le dernier homme politique « de gauche » à se préoccuper encore des ouvriers et des classes populaires, il est vraiment malhonnête de prétendre qu’il aurait trahi le peuple et si le PC était resté sur la ligne de Marchais, le FN ne serait pas actuellement aussi puissant (et le PC aussi bas) Et pourtant je n’ai jamais été militant communiste.
      -
      "Michéa s’en prend aussi à l’extrême gauche sur l’antisémitisme qui “caractérise aujourd’hui une partie très importante de l’extrême-gauche et des “nouvelles radicalités””. autrement dit il refuse le juste soutien à la cause palestinienne.
      « 
      -
      C’est une évidence, une grande partie de l’extrême gauche (du NPA au PIR) flirte sans trop de complexe avec un antisémitisme à peine voilé.
      A l’extrême gauche comme à l’extrême droite, L’’Anti-sionisme’ a tout de même bon dos....
      Et tout ça pour des résultats totalement nuls quand à la cause Palestinienne qu’ils prétendent défendre.
      Des tartuffes et des idiots utiles du fascisme Islamique, des crétins qui ont toujours bouffé du curé mais qui rampent devant les imams les plus extrémistes...

       »valeurs réactionnaires du patriarcat, de la valeur travail, du respect de la hiérarchie, voire de l’église, du racisme etc...« 
      -
      -Trouvez moi un seul propos raciste chez Michéa !
      -Respect de l’église ? certainement beaucoup moins que l’admiration des Imams intégristes à l’extrême gauche...
      - Valeur Travail, oui dans le sens ou les ouvriers étaient fiers de leur savoir faire, qu’y a il de mal à ça ?
      -
      Michéa se sent proche des gauches d’Amérique Latine qui ont su respecter les traditions des paysans et les coutumes religieuses du peuple.
      Vous êtes bien capables de respecter les croyances des Arabo-musulmans, alors ou est le problème ?
      -
       »Ce n’est pas pour rien qu’il est encensé par des gens d’extrême droite...
      "
      -
      Ce n’est pas de son fait si Soral et Zémmour reprennent ses thèses et les instrumentalisent, mais le message de Michéa n’a rien à voir avec les délires sectaires et National-Socialiste d’un Soral ou le machisme et le conservatisme extrême d’un Zémour.
      Et comme je l’ai toujours dit JC Michéa, comme l’avait fait Clouscard sera bien obligé un jour de se distancier clairement d’un Soral, car cela lui sera de plus en plus reproché.


    • jaja jaja 28 mars 2013 09:52

      Bon j’ai dit ce que j’avais à dire... La lutte contre les Marchaisiens et leur trahison du communisme, de ses principes et de tout ce qui peut ressembler à l’émancipation des travailleurs est terminée depuis longtemps... La fin du PCF en résulte...

      Michéa est un clown sans intérêt héritier de cette période. Nul doute que des fachos comme Soral soient intéressés par sa prose....

      Je vois que vous affirmez n’avoir jamais été communiste mais note que vous savez pourtant décerner le brevet de vrai « camarade » à Georges Marchais.... smiley

      Vos divagations sur l’antisémitisme supposé de l’extrême gauche démontre votre méconnaissance totale des positions du Npa ou des autres orgas.

      Bref une discussion de bistrot sans grand intérêt puisque ne reposant que sur pas grand chose de réel...


    • Jean Valjean Jean Valjean 28 mars 2013 10:21

      « Bref une discussion de bistrot sans grand intérêt puisque ne reposant que sur pas grand chose de réel... »
      -
      Pourquoi répondez vous si « le niveau » est aussi bas pour un grand penseur comme vous ?
      -
      Je comprends surtout que les incohérences, la tartufferie et la double pensée perpétuelle du NPA,
      soit difficilement explicable acr tellement incohérente.
      Un dernière chose, ce que vous appelez « Réel » n’est rien d’autre que votre perception du réel,
      et dans le milieu endoctriné et sectaire dans lequel vous baignez, l’angle de vision se trouve être particulièrement étroit.


  • Francis, agnotologue JL 27 mars 2013 12:24

    Quelle que la stratégie de celui que craignent le plus les oligarques qui tiennent les médias qui comptent, sera mauvaise.

    Dans cet excellent article d’Acrimed, on comprend parfaitement comment ça fonctionne :

    Mélenchon antisémite ? De la « petite phrase » déformée au « clash » obsessionnel

    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 23:20

      @JL

      je suis tout à fait d’accord.

      JLM le savait, il ne découvre pas ce monde impitoyable. Il a eu déjà maille à partir avec les médias. Il ne le savait que trop bien.
      Je lui reproche d’avoir renforcé ses adversaires, si tant il considère les caciques du PS comme adversaires.
      Il a laissé le PS s’installer dans cette politique qu’il honnie, il reprend le flambeau trop tard. Les ministres sont bien installés dans leur maroquins, et les mérdias n’ont pas envie que les choses changent dans une autre direction que celle de l’austérité. en outre les mérdias lui ont assigné le rôle de populiste, de celui qui fait peur, de celui qui nFN. Il va lui être difficile sinon impossible de faire changer le logiciel ainsi programmé, cela le poussera à faire des erreurs, et à perdre de l’énergie pour rien


    • legrind legrind 28 mars 2013 09:30

      @ JL «  Quelle que la stratégie de celui que craignent le plus les oligarques qui tiennent les médias qui comptent, sera mauvaise. »

      MDR Vous n’avez pas vu JL Mélenchon aux « GQ awards ? » 


  • Scual 27 mars 2013 12:25

    Il se comporte avec LePen et le FN comme tout le monde doit se comporter avec LePen et le FN.


  • xantrius 27 mars 2013 13:55

    Le mérite du FdG est de sortir le discours politique de la politique politicienne, sortir de la crispation idéologique pour faire bouger le débat.

    Le mérite du FdG est aussi de designer les faschos du FN comme réserve ultime contre la transformation vers une société ouvert, libéré du dictat de la rentabilité financière etc. Le choix d’attaquer le FN "front contre front à Henin Beaumont" était courageux et risqué. (Néanmoins je regrette fortement de ne pas avoir le plaisir de voir JL Mélenchon sur la tribune du parlement)

    Sortir de la politique politicienne et de la crispation idéologique, agir dans cette monde formaté, dans cette réalité surréaliste pour faire exploser cette monde, pour faire tomber les masques, pour défoncer les conventions qui barrent la vue s’est en effet la quadrature de cercle ou plutôt c’est trancher le nœud gordien*.

    Apparemment c’est ne pas trop votre souci : "... la politique est incompatible avec l’idéalisme, incompatible avec la radicalisation ... trop vouloir une société trop humaine ... L’essentiel c’est d’avoir le maximum d’adhésions pour accéder au pouvoir ... Son score fut honorable. Il fallait le capitaliser ... "

    Vous reprochez et réclamez en même temps. Pas bien clair tout ça.

    *L’expression désigne un problème inextricable, finalement résolu par un moyen expéditif et vigoureux


  • 1984 27 mars 2013 14:02

    Sa stratégie est parfaitement gagnante ; Faire passer sa vessie de traitre pour une lanterne révolutionnaire !


  • legrind legrind 27 mars 2013 14:16

    J’ai hâte de voir la prochaine branlée qu’il va se prendre par Marine 


  • Vipère Vipère 27 mars 2013 14:42

    Bonjour à tous

    Des contributions, toutes édifiantes, justes, révélatrices de désillusions et de défiance à l’égard de Jean Luc MELENCHON !

    Il en ressort , un immense gâchis, une détestable impression de manipulation par un ténor de la politique, rompu aux méthodes de séduction des foules, une désillusion incommensurable  !

    Que reste-t-il aux idéalistes, aux orphelins socialistes ? à enterrer dignement le cadavre, sous peine d’être envahis par une puanteur insupportable et de diffuser autour de soi des relents fétides de décomposition d’un Front de Gauche mort-né.


  • wesson wesson 27 mars 2013 14:48

    Bonjour Frida,


    « Ce fut une erreur mortelle pour Mélenchon que de signer un chèque en blanc en faveur des socialistes. »

    Le coté complètement biaisé de cet argument, c’est qu’il n’y avait pas le choix. Soit Hollande, Soit Sarko. Ce n’est pas le FdG qui a fait la règle électorale, et comme tous il doit la subir au second tour. 

    Même si sur le fond la politique de Hollande est en tout point identique à celle de Sarkozy, je persiste à penser que sur la forme il fallait à tout prix se débarrasser de Sarkozy, dont on n’as pas encore pris la mesure de sa nocivité pour la France lors des 12 années qu’il a passé au Gouvernement (dont les 5 dernières en temps que président).

    • 1984 27 mars 2013 15:03

      Autrement dit plutôt que d’avoir Hitler il fallait appeler à voter Pétain ?


    • tesla_droid84 27 mars 2013 15:47

      Si ces gens (JLM+MLP) se souciaient du « l’intérêt collectif » il ne se battrait pas comme des chiffonniers l’un comme l’autre. 
      Il auraient tres bien pu faire une alliance avec un représentant temporaire, et acter d’un référendum ou chacun aurait mis son programme ligne par ligne et le peuple aurait décider de ce qu’il veut.

      La, tel que c’est parti ces 2 extremes vont continuer à fractionner le mécontentement pendant encore longtemps telle MOUSELAND.
      Je vous conseille cette petite video de 5min sur MOUSELAND le pays ou les souris élisent les chats, c’est excellent ! www.youtube.com/watch ?v=auvOczKZR9I


    • Captain Marlo Pilou Camomille 27 mars 2013 17:33

      wesson,
      Mélenchon avait une semaine entre les deux tours pour NÉGOCIER avec le PS.

      Il aurait pu demander, par exemple, un referendum sur le TSCG...Mais comme il tient à rester dans l’ UE, soit disant, « pour la faire changer de l’intérieur », il n’a rien demandé.

      Dans l’heure qui a suivi les résultats du 1er tour, il a bradé le report des voix. Je suis comme Frida, j’en suis aussi restée sur le cul.

      Et cela accrédite l’idée, qu’il joue les Guévara- Chavez, mais qu’il n’est que le râteau du PS.


    • wesson wesson 27 mars 2013 21:15

      bonsoir pilou camomille,


      « Mélenchon avait une semaine entre les deux tours pour NÉGOCIER avec le PS. »

      Honnêtement, ce qui m’intéresse n’est pas ce que Mélenchon ou le FdG aurait éventuellement pu négocier. Je doutes que ce n’aurai pu aller au delà de quelques baronnies que le PS aurait laissé avec plus ou moins bon gré, et peut-être un petit portefeuille ministériel. En tout cas, et on le voit parfaitement avec les verts, en dehors de cela il n’y avait rien de négociable chez les socialistes. D’ailleurs, toute la stratégie actuelle du PS pour contrer le FdG, c’est de travailler au corps les communistes un par un, en les menaçant de leur retirer tout soutient voire même de présenter des candidats uniquement pour les faire battre.

      Pour le dire plus rapidement, il n’y avait aucune négociation possible avec le PS sauf au prix d’un reniement massif des valeurs qui font le FdG. Et si par hasard telle négociation avait abouti, aujourd’hui le FdG serait aussi discrédité que ne l’est le PS.

      Alors c’est dire si ça valait la peine de se disputer pour une miette hypothétique.

      Par contre ce qui m’intéresse, c’est ce que fera le FdG lorsqu’il arrivera au pouvoir, qu’il applique son programme avec tout le courage politique qui aujourd’hui manque tant.

    • wesson wesson 27 mars 2013 21:46

      « Qu’est-ce qui peut bien vous faire espérer chez ce connard de première ? »


      Le fait que tout le monde qui se croit respectable se permettent de le traiter de « connard de première ». Le fait que tous les médias soit passés en mode « Mélenchon-bashing », et le fait que le FdG foute une trouille d’enfer à tout ce monde.

      Il suffira simplement que tout ce monde soit convaincu pendant 15 jours à 3 semaines maxi que le FdG va arriver au pouvoir pour qu’ils lâchent sur tout et fassent des avancées sociales qui dureront pour un siècle. Ne rigolez pas, c’est exactement ce qui s’est produit avec le Front Populaire.

    • 1984 27 mars 2013 22:41

      Les réformes du Front Populaire n’étaient pas de leur fait, mais du fait des vastes manifestations qui ont suivit son absence de réformes.
      S’il vous plait ne me traiter pas de « respectable », ce n’est pas vous que je traitais de connard de première !
      Franchement j’ai un mal fou à ne pas voir dans les gens qui soutiennent Melenchon autre chose que des gamins devant guignol !
      Jamais lassé de ce foutage de gueule ?
      Allez, un petit aveu, j’ai voté pour ce traitre au premier tour. Si cette ordure avait eu une chance de passer vous vous seriez peut-être réveillés ! ça valait le coup d’essayer !
      Ben ouais c’était moi !


    • wesson wesson 27 mars 2013 23:04

      « Allez, un petit aveu, j’ai voté pour ce traitre au premier tour.  »


      ah ben moi c’est pas compliqué. Toutes les personnes que je connait et dont je sait qu’elles votent au FN m’ont toutes sans exception dit qu’elles avaient voté pour Mélenchon au 1er tour. Véridique !

      Un peu comme si dans cette formation, on s’était donné le mot pour se dire déçu du FdG.

      C’est bizarre, d’autant que durant la campagne présidentielles, les mêmes militants FN étaient tous des déçus du socialisme, ou pour quelques uns des déçus du Sarkozysme ....

      A croire que au FN, on en est partisan que par déception, et jamais par conviction.

    • 1984 27 mars 2013 23:22

      Si vous lisiez mes commentaires ici et là vous sauriez que j’ai autant d’estime pour le FN que pour Melenchon !
      Et je n’arrive pas à en vouloir autant à ceux qui ce laissent berner par un guignol de pseudo gauche qu’a ceux qui espèrent en une famille de guignols fascistes !
      Question d’inspiration.

      Quand à être déçu par le FDG, il faudrait déjà y avoir cru une seconde !
      Désolé j’ai plus quinze ans !
      Que diable, si je discute encore sur des forums c’est bien qu’il doit me rester un vague espoir... Mais alors de plus en plus vague !


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 23:41

      @wesson

      "Le coté complètement biaisé de cet argument, c’est qu’il n’y avait pas le choix. Soit Hollande, Soit Sarko. Ce n’est pas le FdG qui a fait la règle électorale, et comme tous il doit la subir au second tour. « 

      C’est votre explication a posteriori qui est complètement biaisée.
      Vous me dites »il n’y avait pas le choix".
      Je vous réponds, si. Appelez à voter pour Hollande c’est acter qu’il est dans le système, qu’il accepte le jeu, et qu’il s’agenouille au vainqueur.
      Il a perdu et il fallait qu’il perde avec dignité et renvoyer dos à dos deux pourritures bien accomplies.
      Bayrou aussi a payé et paye son appel à voter Hollande.
      Il était en lice contre Hollande et Sarkozy. Se rallier à Hollande signifie qu’il n’y a pas de différence entre eux. C’était le moment opportun de signifier clairement son désaccord avec le PS, ou de faire comprendre ses exigences politiques. Au contraire, il a montré qu’il pouvait brader en un instant tout pour rien.
      Le pire c’est qu’il a refusé de se réclamer de l’opposition, il a été très conciliant au début avec les socialistes, le dernier débat avec Cahuzac l’a révélé très pusillanime vis à vis d’eux. ce changement brusque est très suspect à mon sens.


    • FRIDA FRIDA 27 mars 2013 23:55

      @wesson

      "Honnêtement, ce qui m’intéresse n’est pas ce que Mélenchon ou le FdG aurait éventuellement pu négocier. Je doutes que ce n’aurai pu aller au delà de quelques baronnies que le PS aurait laissé avec plus ou moins bon gré, et peut-être un petit portefeuille ministériel. En tout cas, et on le voit parfaitement avec les verts, en dehors de cela il n’y avait rien de négociable chez les socialistes"

      D’abord vous estimez que Mélenchon n’aurait pas eu le poids (ce qui est toujours le cas et même plus avec le temps, exemple de l’Oise) de négocier avec le PS, (étonnant pourtant les verts jouent mieux que le Front de gauche), et ensuite vous dites que le plus important n’est pas un maroquin mais ce que le Front de gauche porte comme programme et convictions. Mais alors, pourquoi se compromettre avec des gens qui ne sont pas pour son programme ???? Il aurait fallu rester loin d’eux, bien se différencier. C’est ce qu j’explique dans mon article. Votre défense est trop faible pour convaincre.


    • FRIDA FRIDA 28 mars 2013 00:04

      @wesson

      "Pour le dire plus rapidement, il n’y avait aucune négociation possible avec le PS sauf au prix d’un reniement massif des valeurs qui font le FdG. Et si par hasard telle négociation avait abouti, aujourd’hui le FdG serait aussi discrédité que ne l’est le PS"

      Vos arguments sont trop faibles
      Ce n’est pas une négociation de donnant donnant, mais un soutien qui devait se monnayer. Le FdG n’était nullement contraint de changer quoique ce soit. Même les verts n’ont rien changé de leur programme même en entrant dans le gouvernement.


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 27 mars 2013 15:11

    Ah ! on les aime bien vos papiers ..


    « Parce que Sarkozy ou Hollande, deux faces d’une même médaille. » vous dites

    Mélenchon ? ce serait pas la troisième face de la même pièce ?

    Belle trouvaille vos deux vidéos 

    Les désapprobations dont vous faites l’objet témoignent du fait que vous incisez juste.



  • LE CHAT LE CHAT 27 mars 2013 15:15

    le rôle de Melenchon était de ramener les brebis égarées vers le PS et de cracher sur le FN pour diviser les antieuropéens dans notre pays , le frère maçon a bien appris sa leçon et obéi aux ordres du N.W.O , maintenant qu’il a servi , on le jette comme un kleenex ! pour un peu , je verserais un larme , tiens ..  smiley  smiley  smiley  smiley smiley


    • 1984 27 mars 2013 16:06

      Le chat tu auras tout compris lorsque tu comprendra que le FN fait aussi partie de l’escroquerie !


    • LE CHAT LE CHAT 27 mars 2013 16:18

      @1984

      Parisot a bien plus peur du FN que du FDG NWO-compatible sur lequel elle n’écrit pas de bouquin pour dézinguer le Méluche ! et jamais un journaliste ne s’émoit des scores communistes !
      c’est donc qu’il ne nous reste que la carte FN pour leur dire merde à tous !


    • doslu doslu 27 mars 2013 20:01

      le rêve de parisot c’est d’avoir le FN au pouvoir
      c’est la même famille, des bourgeois.


    • FRIDA FRIDA 28 mars 2013 00:09

      @parkwy

      "

      Donc, il ne vous rest plus qu’à voter pour les FN-UMP-PS qui sont les partis les plus sociaux que la France ait connus !!!

      Avec Frieda, tous pour le néolibéralisme "

      Je n’ai jamais pensé qu’un jour je m’abstiendrai volontairement du vote. Je le concevais comme un devoir sacré.
      Mais pour la première fois j’ai senti que l’abstention est un devoir sacré, et c’est aussi un choix, quand le système me force à choisir entre des gens qui ne représente pas mes idéaux.


  • TSS 27 mars 2013 16:45

    JLM est mal parti pour une simple raison !quand on fait la comparaison entre le nombre de

    personne qui defilent contre ou pour le mariage gay et le nombre de gens qui defilent pour

    defendre les droits fondamentaux(travail,retraite),on comprend de suite que nous sommes

     prets pour un retour au XIXème siècle,pantalons sur les chevilles... !!


    • FRIDA FRIDA 28 mars 2013 00:14

      @TSS
      peut être que les politiques ne cherche pas à mobiliser. Ils se complaisent dans leur système.
      je crois que si un politique au lieu de faire la politique dans les plateau de TV, où les journalistes lui coupent la parole et lui imposent leur format idéologique de la communication, il va à la rencontre des gens, il sillonne la France, et mobilise les citoyens, ces derniers le suivront.


  • onlâcherien onlâcherien 27 mars 2013 16:55

    Que du classique : Mélenchon populiste, Mélenchon excité, Mélenchon graine de dictateur, Mélenchon sous-marin du PS pour ramener les brebis égarées. Je ne suis pas d’accord, certes il propose de renverser la table pour mettre fin à des politiques trop conformes au système mais en Amérique du sud cela marche malgré les « bons » conseils du FMI et du groupe de Chicago. L’austérité que nous subissons ne mène à rien, cela ne sert à rien de courir après cette dette fabriquée depuis 1973 (merci Pompidou-Giscard) sinon à couler encore plus la France. Il faut arrêter de mettre Mélenchon et la Le Pen dans le même sac d’extrémistes. Son programme tient la route même s’il appelle un chat un chat et un salopard un salopard. Les Français mettent toujours des pseudo-réformistes au pouvoir, des gens qui ne vivent que sur les acquis et remettent toujours à plus tard les vraies transformations comme celle qui concerne les impôts (14 tranches seraient nécessaires) alors qu’ils ne se plaignent pas si nous allons tout doucement et inexorablement dans le mur !


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 27 mars 2013 16:59

    Mélenchon n’est pas un révolutionnaire. C’est un opportuniste, uniquement intéressé par sa seule personne. S’il pousse des cris, c’est pour exister médiatiquement, pas pour soulager la misère de ses électeurs. Vous êtes son moyen, pas sa fin.


    D’ou vient-il ? D’une famille de fonctionnaires. Pas d’ouvriers. On ne choisit pas sa famille, mais cela tombe mal pour le CV.

    Ses études ? Une licence en philosophie. A quoi cela sert-il il pour le marché du travail ? C’est important pour l’esprit, pas pour le corps.

    Son expérience professionnelle ? Faible. Correcteur dans une imprimerie durant ses études, puis dans une horlogerie, une station service. Pas de honte à cela, mais il devient vite fonctionnaire lui-même. Professeur dans un lycée, comme maman. La lutte dans la vraie vie, ce n’est pas pour Jean-Luc.

    Un peu de journalisme ensuite, et puis c’est la politique qui prend le dessus : directeur de cabinet du maire de Massy. Sa carrière politique commence. Conseiller municipal, il s’enterre au Sénat entre 1986 et 2010 (sauf la période 2000-2004).

    On a connu plus virulente façon de protester !

    Sa seule ambition : être en haut d’un perchoir, n’importe lequel. Comme il n’arrive pas à prendre celui du PS, il part après une énième défaite et fonde le FDG dont il prend la tête. Il faut dire que le PCF, qu’il phagocyte, n’a personne à lui opposer. Les élections, c’est bien. Quand on est seul candidat, c’est mieux.

    Son idéologie ? Il n’en a pas changé, il faut lui reconnaître cela. Et le lui reprocher : le monde a changé entre 1970 et ses premiers pas dans le marxisme-léninisme. Mais ses solutions sont toujours les mêmes. C’est vouloir promouvoir les brouettes en métal face au bois quand le monde s’est tourné vers les moissonneuses-batteuses.

    Sa stratégie ? Les aboiements, les coups de gueules. Mais derrière, que trouve t-on ? 

    Rien. Du vide. Il parait brillant à l’entendre, mais une fois le son coupé, il ne reste rien que du vent. Il n’écoute personne, persuadé d’avoir raison contre tout le monde.

    Son bilan ? Maigre. 4è à la dernière présidentielle, loin derrière MLP alors qu’il semblait la talonner. C’est mieux que les 1,5 % du PCF, mais cela n’apporte rien. Il ne laisse rien derrière lui. Il ne sauve aucune industrie, aucun emploi. Ses mots montent haut dans les aigus, mais retombent vite. Un second face à face avec MLP à Hénin le relègue au 3è rang du premier tour. Il a préféré écouter son orgueil plutôt que ses amis. Il tente de sauver les apparences dans les médias face à cette dernière mais le roquet continue d’aboyer sans mordre.

    Son programme ? Copié-collé dans les manuels marxistes des années 60. Les mots sont beaux mais la musique est vieillotte. Un programme est fait pour être appliqué. Pour être appliqué il faut être élu, et pour être élu il faut des alliés. Or il n’en a pas. Il n’en veut pas.

    Celui qui n’est pas avec lui est contre lui. Un doute, une critique et l’ami est relégué au rang de social-traître. Le monde médiatique est cruel, il ne laisse aucun espace pour maintenir l’illusion. 

    Harangué par un militant CGT sur un quai de gare, il s’en éloigne, reprochant à son entourage de ne pas avoir fait attention et d’avoir laissé « le seul gauchiste du coin » le mettre face à ses contradictions, à son manque de fond. Il aurait pu le contredire, essayer de le convaincre. 

    Mais non. Il n’est pas avec lui, alors il est contre lui, et il ne fera rien pour essayer de le convaincre, l’insultant même, comme un vulgaire Nicolas. Il a définitivement perdu ma voix et ma confiance ce jour-là, ainsi que celle de mon compagnon.

    Quel sera son futur ? Celui d’un amuseur public. Haranguant une foule, toujours convaincu d’ être dans le vrai, mais sans se donner les moyens de prendre les manettes de contrôle. Il prétend que le monde veut des grandes gueules, qui ne fassent pas de prout-prout ma chère. Il a tort. Quand on a peur, on se cherche une figure protectrice. Pas un croque-mitaine. Il dit qu’il faut un mec qui parle cru pour que les choses aillent mieux.

    Non. Il faut quelqu’un de compétent, qui sache ce qu’il fait, qui ait les moyens et la volonté, le courage de dire et de faire ce qu’il faut, de couper la main pour sauver le bras si besoin est. Le bras pour le corps si nécessaire. Mélenchon ne veut rien couper. Il laisserait le cancer métastaser le corps entier car pour lui mieux vaut un corps complet dans un cercueil qu’un cul-de-jatte en fauteuil roulant.

    Il choisirait la mort à l’esclavage, rejetant l’idée que l’esclave demeuré vivant pourra toujours se révolter ensuite.

    Il est idéologue, pas intelligent. L’idéologie est ce qui tue le monde. Seul le cynisme le sauvera.

    Si vous voulez sauvez une edelweiss, ne la cueillez pas. Mais pissez dessus !

    • Walid Haïdar 27 mars 2013 17:20

      Bon bah vous faites presque un sans faute dans la connerie. Mais vous êtes un spécialiste comme chacun sait. Dès que vous vous aventurez plus loin que les faits, c’est une imbécilité à la clé, la moindre interprétation est calamiteuse, ou simplement miteuse.


      Mais vous savez faire des phrases, et ça vous fait plaisir, c’est déjà ça.

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 mars 2013 03:05

      Quelle érudition, quel argumentaire !


      Je comprends maintenant mieux pourquoi le FDG et associés ne dépasseront jamais les 10 15 % des voix.

      Vous êtes au niveau de la rhétorique populaire. Au sol.

  • Walid Haïdar 27 mars 2013 17:08

    Bon bah Frida, vous n’avez rien compris, à rien de ce qui concerne Mélenchon, le PG et le FdG. J’espère avoir le temps de vous répondre plus méthodiquement ce soir.


    Juste une petite remarque « je fus effondrée lorsqu’il appela à voter Hollande » : donc déjà à l’époque, vous n’avez vraiment rien compris de sa stratégie, alors que nous étions plusieurs ici à expliquer à qui voulait l’entendre qu’il était évident que Mélenchon appellerait à voter Hollande au second tour, je faisais même partie de ceux qui expliquaient que Mélenchon ne négocierait rien, et que je doutais fort que le PC négocie quoi que ce soit. Mélenchon n’avait rien a négocier, il FALLAIT que le PS passe, et cela est toujours d’actualité, s’il fallait rejouer la scène, exactement la même stratégie, la seule possible, aurait été adoptée. Cela ne veut pas dire que Mélenchon avait l’intention de caresser le PS dans le sens du poil. Il ne l’a pas fait avant la campagne, il ne l’a pas fait pendant, il ne l’a pas fait après. Le fait de ne pas dire « le PS n’est pas de gauche », vient du fait évident que ce n’est pas à lui de l’affirmer, mais aux gens de le comprendre, lui son boulot c’est d’expliquer que telle, telle et telle action du gouvernement est en contradiction flagrante avec l’esprit pour lequel Hollande a été élu, et surtout nous emmène dans une impasse. Son blog (et son blog europe) sont à ce sujet fort instructifs, très riches en informations.

    Une autre petite remarque, vous dies : « il a mis la barre à gauche » et en même temps « il est idéaliste ». Mais que de contradiction et d’erreur de vocabulaire, qu’est-ce que c’est confus ! Il a pas « mis la barre à gauche », il EST de gauche, l’a toujours été, et son combat est constant, il a pour défendre ses idées payé le prix, à savoir être à la tête d’un courant perdant au sein du PS, minoritaire, et il a pour ça subit le mépris des têtes d’oeuf qui dirigent aujourd’hui le parti. Donc il a pas « mis la barre à gauche », il a juste défendu un programme qui correspond à ses convictions politiques. Ensuite il n’est pas « idéaliste », mais exactement le contraire, c’est à dire « matérialiste », un peu de lecture à ce sujet vous ferait le plus grand bien. Mais je sais que vous parlez de l’idéalisme au sens commun et non au sens philosophique. Au sens commun pour vous l’idéalisme c’est de défendre un modèle de société utopique, qui ne tient pas compte des inerties de tous ordres qui maintiennent la société et son esprit. C’est vrai en temps de prospérité et de relative justice sociale. Le jour où tout bascule, c’est le contraire qui devient vrai, et ni la crise environnementale, ni la crise systémique du capitalisme n’attendra un feu vert démocratique pour nous faire basculer, le peuple ne sera pas consulté par ces instances naturelles, c’est plutôt lui qui se redéfinira à la lumière de ce basculement, en partie en fonction des forces politiques affirmées qui seront en présence... NUANCE.

    Votre cours de stratégie politique est franchement ridicule, je suis désolé. Vous nous parlez de la conflictualisation qui serait contre-productive pour rassembler et quelques lignes plus bas vous affirmez que les pauvres sont demandeurs de la conflictualisation des problématiques. Au sujet des pauvres qui ne veulent pas s’en sortir seuls, vous avez du découvrir ça dans un sondage magique, mais c’est une généralité franchement comique. La vérité c’est qu’aucune révolution n’a aucune chance en temps de paix, de prospérité, et de justice. Mais arrive toujours un point de rupture dans le système où la radicalisation l’emporte systématiquement, et on ne prend pas position à la dernière minute dans cette optique, on prépare le terrain. Et effectivement, à terme, ça se terminera entre les radicaux d’extrême droite, et ceux d’extrême gauche, parce qu’il ne restera plus rien de crédible entre les deux !

    Les gens ont peur de perdre le monde aussi confortable qu’insoutenable dans lequel ils se complaisent ? Ils préfèrent qu’on leur désigne quelques bougnouls et une religion comme bouc-émissaires plutôt que les puissants qui les exploitent, parce que ça demande plus de courage de s’attaquer à ceux-ci qu’à ceux cela ? Evidemment, tout le monde sait cela, on ne vous a pas attendu. Et qu’en déduis-t-on ? Qu’il faut vendre de la soupe en attendant l’apocalypse ? Non, c’est là où vous n’avez rien compris. On est pas dans une perspective de continuité, il va y avoir une rupture, bel et bien, et pas qu’une d’ailleurs, il va y avoir DES ruptures qui vont casser la cohérence et les représentations du système, pour en appeler de nouvelles, radicalement nouvelles, et pour ce moment il faut s’être tenu prêt, avoir avancé ses pions, diffusé ses idées, fait valoir ses prévisions, et cela a moins à voir avec des sièges au parlement qu’avec un corpus idéologique qui s’avérera pertinent le moment venu.

    Il ne s’agit pas seulement de « solutions concrètes », il s’agit aussi d’un nouveau modèle de société. Il faut comprendre ça. Et on ne va pas se faire fachistes parce que ça plaît aux cons. On va se battre, et il en adviendra un meilleur résultat que si on ne l’avait pas fait.

    • alinea Alinea 27 mars 2013 19:36

      Eh bien Walid Haïdar, quel courage de vous attaquer à l’irrationalité anti-mélenchonesque de Frida ! Vous le faîtes merveilleusement bien, et très clairement ; moi, je n’ai plus le courage ; ce que je ne comprends pas cependant c’est quelle actualité nous vaut des dithyrambes et des débinages de Mélenchon !
      Ce que je constate c’est que la France est peu politisée ; le ressenti, l’irrationnel, la déception font figures d’opinions chez mes contemporains ; il semblerait que pour eux nous ayons encore une dizaine de vies devant nous pour nous retourner et attendre le messie qui saura lier la gauche et la droite, doucement sans un mot plus haut que l’autre et, surtout, plaire à tous !
      J’espère en l’accélération de l’Histoire, tout soudain ( comme il dit volontiers) car tout ça n’est pas très sérieux !


    • FRIDA FRIDA 28 mars 2013 00:27

      @Alinéa

      « quel courage de vous attaquer à l’irrationalité anti-mélenchonesque de Frida »

      Je n’ai aucune animosité contre Mélenchon, je l’ai dit dans mon article. Je lui accorde encore le bénéfice de doute. On verra pour les municipales. Ce n’est pas de l’acharnement ni de « l’irrationalité anti-mélenchonesque »comme vous dites.
      Je partage seulement mon point de vue et mon ressenti, c’est fort possible qu’ils soient subjectifs. Vous avez le droit le plus strict de ne pas les partager.
      A moins de m’auto-censurer pour ne pas déplaire aux fans club de Mélenchon, comment exprimer des critiques, sans que cela soit pris comme une attaque personnelle.


    • alinea Alinea 31 mars 2013 01:20

      Frida : je me permets de parler d’irrationnel parce que vous ne critiquez pas la politique ou le projet du parti de Gauche, ni même celui du Front de Gauche, mais la tactique politicienne de Mélenchon ; celle-ci n’est pas son « oeuvre » mais discutée ; en outre elle est très clairement définie. Vous n’avez sans doute pas lu mes articles, à l’époque, mais je n’ai pas aimé bon nombre de choix tactiques ( contre le FN par exemple, j’en ai fait un article,etc.)
      La vigilance des militants, l’exigence sont essentielles, mais à l’heure actuelle le programme du F de G, est ce que l’on a de mieux !
      Alors peaufiner ce programme ; le discuter, en discuter, faire de la politique, oui ; mais débiner une politique pour tomber dans le vide, non !
      C’est tout ce que je voulais dire ; par ailleurs Mélenchon n’a jamais dévié d’un pouce vis à vis de la politique du PS, mais s’est toujours abstenu de faire des procès d’intention. Il se situe face aux faits ; et, même si cela nous est moins satisfaisant, cela est juste !


    • FRIDA FRIDA 31 mars 2013 11:26

      @Alinéa

      Je me permets à mon tour de vous proposer la lecture de l’article de Jacques Sapir,
      http://russeurope.hypotheses.org/1102

      il a été publié le 29 mars. Il reprend quasiment les mêmes critiques.
      Vous me dites qu’elles sont irrationnelles, mais ce que vous n’arrivez pas à admettre c’est que le programme est inapplicable avec l’euro. Il a beau être quelque chose de magnifique et réaliste sans l’euro, mais dès que vous le mettez dans le contexte de la monnaie unique, tout tombe à l’eau.

      Sapir est très pédagogue et très à l’aise dans les explications économiques. Il l’a fait très bien. Mon article tout modeste qu’il soit, n’est au final que l’expression modeste de beaucoup de gens déçus de l’atavisme socialiste chez Mélenchon, on dirait un PS bis, c’est quoi la différence entre Mélenchon et Benoît Hammon et d’autre de l’aile gauche du PS ???.
      On n’a pas besoin d’être agrégé en économie pour saisir certaines réalités, on est pas obligé d’être stratège pour comprendre que certaines politiques sont vouées à l’échec.
      Je ne critique pas seulement son positionnement vis à vis du FN.
      Son appel à voter Hollande est un erreur majeur. Il a oublié que le PS a trahi les Français qui ont dit non au traité sur la Constitution européenne. Le PS et l’UMP ont répondu main dans la main par un déni démocratique et ils ont fait passer le traité de Lisbonne.
      Je ne vote pas pour des gens qui n’ont pas l’esprit démocratique. et qu’a-t-il fait Mélenchon ? Il a demandé aux citoyens de faire confiance à des gens qui les ont déjà trahis, plusieurs fois et notamment le traité sur la Constitution européenne. Vous appelez cela de l’irrationnel ???
      Je ne pense pas que mon positionnement est irrationnel.
      C’est mon vote pour Mélenchon qui fut irrationnel.


    • alinea Alinea 31 mars 2013 13:00

      Frida : Dieu sait que j’ai formulé les mêmes critiques que vous, à propos du PS aussi, naturellement ; mais que voulons-nous ? Qui d’autre ? Hors le F de G ?
      Généreux explique très bien cette histoire d’euro ! il dit que l’euro n’est pas la cause ; et cela paraît évident ; moi l’euro, je ne l’aime pas ; j’ai voté « non » en 92 ; mais il est là aujourd’hui et, dans le bordel général, ayant compris Généreux, je pense donc que ce n’est pas une priorité de programme ; mais ce n’est pas exclu ! une fois certains changements accomplis dans notre pays, la sortie de l’euro s’imposera peut-être ; à moins que d’autres pays aillent dans le même sens que nous ? Qui sait ? À voir ce qui se passe au sud, rien n’est exclu ! J’aime assez dans le programme du F de G, cette manière de vouloir agir par priorité, puis de les assumer dans leurs conséquences...
      C’est peut-être moi qui suis irrationnelle : je veux bien l’admettre mais je saigne du manque d’adhésion à un projet, pourtant minimum, alors qu’il n’y a rien d’autre ! Je sens une urgence, et c’est là peut-être que je ne suis pas rationnelle ; c’est peut-être une question d’âge, de sensibilité ; disons que je fais des « concessions » ( oh ! toute intérieures !) pour au moins essayer d’avancer, et vos articles, ceux d’Antoine de Montpellier, me paraissent desservir ce nécessaire élan, qui, bien, sûr, ne satisfait pas tout le monde à 100% !
      Merci de votre réponse pascale ! Frida ; on s’exprime les uns et les autres, et c’est très bien comme ça si cela provoque la réflexion... pour avancer concrètement !


    • FRIDA FRIDA 31 mars 2013 13:53

      @Alinéa

      Je comprends ce que vous dites, et j’y trouve beaucoup de choses que je partage.
      le programme de Pdg est très séduisants, dans l’absolu. J’aurai fait une militante très ardente dans la défense de Mélenchon et de son programme. Mais l’âge et l’expérience m’ont appris à me défaire de mes rêves de rester très modeste, terre à terre.
      J’ai rêvé de l’Europe, même le fédéralisme ne me dérange pas (dans la mesure où les identités et particularité des peuples sont respectées), l’euro ne m’a pas posé problème au début. Mais à la longue, il faut avoir l’intelligence d’admettre son erreur, ou du moins que le contrat sur lequel on a demandé l’adhésion des européens n’est pas respecté. Et quand une partie ne respecte pas le contrat soit on la force à le respecter soit on demande la résiliation.
      Ne nous sommes plus en force de demander quoique se soit à l’Allemagne. l’aliénation politique est trop avancée pour croire à un réel changement sans la sortie de l’euro.
      Vous n’avez qu’à voir comment on ne donne plus la parole aux peuples sur le choix de rester ou non dans l’euro, et cela m’étonnerai que les Grecs et les Chypriotes plébiscitent encore l’euro . C’est un piège redoutable. Si on ne le fait pas maintenant, il est encore temps, on ne le fera plus jamais sans passer par faire couler le sang.

      Cela ne vous étonne pas que ni les Grecs ni les Chypriotes n’auront plus le droit de sortir de l’euro ??? C’est une occupation par la finance. Ne pas voir de militaires étrangers occuper le pays passe visiblement mieux.
      Mélenchon balance. Autant il est convaincu de la même analyse que Sapir, autant il lui est difficile de parler souveraineté et nation. Pourtant il le fait dans des moments de désespoir manifeste, mais juste pour menacer. "Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé samedi en marge du 3e congrès du PG qu’entre la « souveraineté du peuple » et « l’euro », il choisirait "la souveraineté du peuple", après l’attitude des 17 gouvernements de la zone euro à l’égard de Chypre" Un si hypothétique qui fait amuser les médias et les caciques du PS.
      Ses menaces ne sont pas pris au sérieux.
      https://www.youtube.com/watch?v=RTIDMi1oeRQ
      https://www.youtube.com/watch?v=VS-6QEd0134
      https://www.youtube.com/watch?v=6VPScmo9P7w

      Comment voulez-vous que le PS le prenne au sérieux alors qu’il ne sait même négocier les voix qui se sont portées sur sa candidature. Mélenchon, de sa propre bouche a dit que Hollande est un menteur et qu’il n’est pas fiable.
      On peut admettre qu’il faille viré Sarkozy, mais une fois fait. Il aurait dû se positionner clairement dans l’opposition et montrer les trahisons et les mensonges du PS. Même sa confrontation avec Cahuzac montre qu’il reste tendre et nostalgique avec ses anciens camarades.
      Il perturbe les gens. Cela ne sert à rien de traiter tantôt les socialistes de salopards et de les qualifier tantôt de gauche. Il faut choisir une fois pour toute. Ils sont des salopards donc ils ne sont pas de gauche.
      Son travail aurait consisté à discréditer systématiquement le PS, de faire comprendre qu’il ne représente plus la gauche.
      Le PS est mort, ou en tout cas il a fait sa mue, il est tout sauf la gauche. Cela demandera du temps, de bien clarifier son positionnement. Les gens ont besoin de comportements politiques clairs et simples.


    • alinea Alinea 31 mars 2013 15:29

      Je ne peux qu’être d’accord Frida ! dans mon dernier article : « la ferveur populaire » je dis ce que je pense du PS.
      Au moins je ne veux pas qu’il y ait la moindre ambiguïté sur ma position ; je trouve molle l’opposition à gauche ; mais je me demande quelle est la marge de manoeuvre !
      Mais je reste sûre de la sincérité de Mélenchon ; au moins, je m’accroche à cela !


  • TSS 27 mars 2013 17:08

    Il a définitivement perdu ma voix et ma confiance ce jour-là, ainsi que celle de mon compagnon.

    Il ne s’en ai d’ailleurs pas remis,il lui arrive,encore,de verser une larme... !!


  • colere48 colere48 27 mars 2013 17:53

    Oui c’est une grosse déception !!
    Grande gueule mais pas d’action concrète.

    Toujours inféodé aux « socialistes » malgré la vérification non nécessaire mais largement concluante que ceux ci ne sont plus au service du peuple.

    Que fait il avec eux ??

    Oui c’est un beau gâchis !!


  • ecolittoral ecolittoral 27 mars 2013 18:06

    Quand Mélenchon aura compris qu’on ne gagne pas tout seul, ça ira mieux pour lui.

    Ou sont les « têtes » de son mouvement ?
    Il lui faudra aussi apprendre à parler projet de société plutôt que philosophie ou révolution. 
    Abandonner aussi ce style « de gauche ». Ceux qui attendent, s’abstiennent, espèrent, s’en foutent de la gauche...comme de la droite d’ailleurs. 
    MAIS !
    Pour le moment, c’est le seul qui rue dans les brancards. Ça fait un peu d’animation.


  • alinea Alinea 27 mars 2013 19:22

    Alors ? Qu’est-ce qu’on fait ?


    • 1984 27 mars 2013 21:36

      On commence par arrêter d’écouter les joueurs de flûtes ! Parce que sinon il n’y a aucun espoir !
      Mais le propres des humains étant de pisser dans leurs froques à l’idée d’être responsable, on est pas sortit du merdier ! Ils préféreront toujours se faire enculer par l’homme providentiels, aussi pathétique et ridicule soit-il !


    • TSS 28 mars 2013 00:35

      On commence par arrêter d’écouter les joueurs de flûtes ! Parce que sinon il n’y a aucun espoir !
       à l’idée d’être responsable, on est pas sortit du merdier ! Ils préféreront toujours se faire enculer par l’homme providentiels, aussi pathétique et ridicule soit-il 
       !

      Il serait intéressant de connaître votre parcours personnel de responsable car pour mépriser

      tout un chacun dans vos ecrits comme vous le faite ,il faut avoir des « biscuits » comme

       on dit vulgairement. !!

      Mais le propres des humains étant de pisser dans leurs froques>  FROCS

      j’en déduit que vous même n’êtes pas un humain... !!


    • 1984 28 mars 2013 09:45

      From TSS :

      "Il a définitivement perdu ma voix et ma confiance ce jour-là, ainsi que celle de mon compagnon.

      Il ne s’en ai d’ailleurs pas remis,il lui arrive,encore,de verser une larme... !!! « 

      Pour ce qui est de juger le mépris des autres, faudrait avoir aussi des »biscuits« mon petit !!!

      Mon parcours personnel ne vous regarde pas, je n’ai pas habitude d’exposer mes »responsabilités positives" !

      Quand à celle négatives, oui je suis encore humain puisque je pisse aussi dans mon froc à l’idée de cessez de payer des impôts à des gouvernements successifs qui ne s’en servent que pour pourrir un peu plus le monde !

      Mais je travail sérieusement à prendre mes responsabilités de ce coté là aussi !

      Bonne continuation dans votre quête du petit Jésus !


    • TSS 28 mars 2013 10:11

      Mais je travail LE sérieusement !

      Votre reponse n’est que du remplissage !


    • TSS 28 mars 2013 10:15

      Mon parcours personnel ne vous regarde pas, je n’ai pas habitude d’exposer mes »responsabilités positives" !

      Ce qui vous retire ,de facto,le droit de juger vos contemporains dont vous ne savez rien !!


    • TSS 28 mars 2013 10:18

      From TSS :

      En français SVP, le globish c’est pour les kékés !


    • 1871-paris 1871-paris 29 mars 2013 16:37

      1984 tu n es qu un pitre, qui se prend pour « banane » parce qu il a eu la lumiere en lisant orwelle. va donc chasser des « repliquants » et lache nous avec tes insultes !


  • Ricquet Ricquet 27 mars 2013 19:37

    Merci Frida pour ton article.

    Tu dis :
     « Voici les deux graves erreurs de Mélenchon.
    . L’idéalisme...
    . Ne pas saisir sa chance... »

    Non, son erreur essentiel est son positionnement dans le système politiquenécessairement inféodé au PS (car à sa droite), lui même inféodé à l’UE. et en opposition haineuse et radicale avec le FN. (Lui aussi calomnié à foison)
    En jouant sa partition, Mélenchon permet de repositionner l’échiquier politique sur le centre.
    C’est ce qu’il fait en plaidant la cause de l’Euro et en tapant sur sa rivale du FN.
    C’est donc une stratégie stérile de contre balancement. (une escroquerie ?)

    Si Monsieur Mélenchon, voulait accéder aux responsabilités, il adopterait une stratégie qui a fait ses preuves, et qui serait prometteuse :
    • Sortir du système politique Droite / Gauche qui est stérilisant.
    • Sortir de ce schéma de lutte des classes qui bien que salutaire est un diviseur commun. 
    • Fédérer par un message pédagogique et historique (empreint au CNR) les populations françaises dans leur diversité. (Voir Asselineau)

    Cependant, cette stratégie constructive, je le crains, ne sera jamais celle de M Mélenchon, car tel n’est pas son objectif. Et c’est pourquoi ce personnage est sujet à maintes cautions.
    Qu’il aille voir demain M. Asselineau à l’UPR, pour se rapprocher de lui, et je pourrais alors réviser mes allégations douteuses à son sujet. 
    Après tout, nombre des propos de m Mélenchon rejoignent ceux de l’UPR (la défense...) Mais il faut la souveraineté pour reconstruire : M Mélenchon en veut-il ?


    • FRIDA FRIDA 28 mars 2013 00:48

      @Ricquet

      « 

      C’est donc une stratégie stérile de contre balancement. (une escroquerie ?) »

      Sa position est intenable, je pense que les municipales seront déterminantes pour le FdG, le moment de vérité.
      C’est fort possible qu’il implose, les ambitions personnelles des uns et des autres, qui imposeront des calculs politiciens, auront raison de cette formation politique et de son programme.


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