lundi 12 novembre 2007 - par Fran�ois-Xavier Ajavon

Sur la gr�ve...

Une gr�ve reconductible commence mardi soir dans les transports publics. Les universit�s fran�aises sont � nouveau bloqu�es par des �tudiants minoritaires oppos�s � la « loi P�cresse ». Tout est en place, la gr�ve peut commencer... Mais qu’est-ce donc que la gr�ve ? Voici quelques notes sur la gr�ve...

Dans l’ancienne France le mot « gr�ve » avait du panache, il avait de la profondeur, il avait de la cuisse. Certains de nos plus grands po�tes n’h�sitaient pas � l’employer ouvertement, tel Victor Hugo dans une �vocation �chevel�e de l’oc�an : « Oh ! que de vieux parents qui n’avaient plus qu’un r�ve / Sont morts en attendant tous les jours sur la gr�ve / Ceux qui ne sont pas revenus ! », ou bien Paul Verlaine : « J’ai vu passer dans mon r�ve / Tel l’ouragan sur la gr�ve / D’une main tenant un glaive / Et de l’autre un sablier / Ce cavalier... ». A cette �poque on n’h�sitait pas � faire rimer gr�ve avec r�ve. La gr�ve �tait une plage, un petit banc de sable... On y regardait volontiers les jolies baigneuses �tendues, on s’y allongeait parfois pour s’enivrer de vin de palme en �coutant chanter le vent...

Mais la gr�ve a chang�, c’est certain. Mais qu’est-ce qu’une gr�ve aujourd’hui ? J’avoue que je ne sais pas vraiment, ignorant que je suis. Dans le doute je vais me documenter � la m�diath�que de Saint-Malo... Dans le compte rendu st�nographi� du Congr�s national de la SFIO de 1913 (on dira que j’ai de bien �tranges lectures...), le « citoyen » Dewinne n’h�sitait pas - d�j� - � parler de la gr�ve comme d’un acte de dignit� et m�me de « virilit� »... Diantre ! De la virilit� ! Faut-il donc en manquer � ce point pour en voir jusque dans l’arr�t de travail... Dans un dictionnaire contemporain, on d�couvre bien des facettes de la gr�ve, qui semble �tre une activit� tr�s festive, tr�s « sympa »... c’est un d�lassement aux mille visages : la gr�ve, qui est donc une cessation de travail, peut �tre « g�n�rale », « surprise » (sans pr�avis), « sauvage » (d�cid�e directement de la base), « tournante » (affectant alternativement divers ateliers d’une usine), « sur le tas » (s’accompagnant de l’occupation des locaux), « du z�le » (visant au ralentissement de l’ex�cution d’un travail), « perl�e » (interruptions r�guli�res de la production), etc.

Voil� des d�finitions tr�s li�es au monde de l’industrie de transformation, au secteur « secondaire », aux usines, aux chemin�es fumantes dans l’azur, aux machines-outils vibrantes et hennissantes de plaisir, fa�on La Ligne g�n�rale d’Eisenstein... « Virilit� » quoi ! Au-del� on pense au Germinal de Zola, � Etienne Lantier, � la r�volte de mineurs... On pense aux barricades. Ca sent la sueur. Ca sent la p�nibilit� du travail, l’exploitation de l’homme par l’homme. On pense aux grandes gr�ves qui ont suivi mai 68. On pense aussi � Jean-Sol Partre sur son baril de p�trole � 100$, devant les usines Renault de Billancourt, en train de haranguer la foule ouvri�re... Il y a du romantisme, donc, dans la gr�ve. De la r�f�rence historique et litt�raire. Du « gras » culturel. De la mati�re... La m�diath�que de Saint-Malo ferme ses portes. En sortant j’entends la mer g�mir au loin. J’en sais un peu plus sur l’imaginaire r�volutionnaire des gr�vistes, mais je ne parviens pas � saisir le rapport entre leurs revendications et le monde moderne, avec le confort social fran�ais, avec l’eau et le gaz � tous les �tages dans les grandes villes hexagonales, avec le paiement des jours de gr�ve, etc. Je rentre chez moi et j’interroge mes amis sur Facebook : qu’est-ce donc qu’une gr�ve les gars ? Ils ne savent pas... ce sont de rustres travailleurs du priv� pour la plupart. Un talon cass� du capitalisme ? Un grain de poussi�re qui bloque la machine ? Une sardine dans le port de Saint-Malo ? Un jeu sadique de petits enfants g�t�s ? (Vous voyez, une atmosph�re � la Simenon, avec des fils de notables qui vont harceler le petit peuple, repr�sent� par des gens aussi d�gueulasses qu’eux...) Cela ne m’avance pas beaucoup. Mais tout est en place. La gr�ve peut commencer...

Je compulse un peu la presse pour en savoir plus. Xavier Bertrand, ministre du Travail et des Relations sociales, n’h�site pas � d�clarer dans le Figaro � propos de la semaine mouvement�e � venir : « Chacun des usagers doit se pr�parer � une gr�ve qui peut durer. » L’ex�cutif tremble... les pr�avis de gr�ve qui ont �t� d�pos�s � la SNCF, � la RATP � EDF et � GDF sont reconductibles. Autant dire que la France s’achemine vers un engluement s�rieux... La « grogne syndicale » porte sur la question de la r�forme des « r�gimes sp�ciaux » (alignement des r�gimes sp�ciaux sur celui des fonctionnaires), mais tend - en r�alit� - � un objectif politique nettement plus d�fini : la lutte contre Nicolas Sarkozy et contre l’action du gouvernement Fillon. Bernard Thibault, secr�taire g�n�ral de la CGT et s�millant ex-leader chevelu des grandes manifs de 1995 (ouch... douze ans dans les dents, au passage, et pas un cheveu blanc !), esp�re bien transformer la « grogne » de ces derniers jours en glorieuse r�volution prol�tarienne... et il compte bien passer � la t�l� une vingtaine de fois par jour pour r�p�ter que le temps du « m�pris » est r�volu, que les types qui portent des Ray Ban Aviator, m�me par ciel nuageux, ne peuvent pas r�gner sur la France - surtout s’ils viennent de se faire augmenter, de se faire plaquer par une femme superficielle et que leur nom se termine par un « i » grec ! L’opposition socialiste esp�re que la France se retournera soudainement contre le pr�sident qu’elle a �lu et contre le syst�me alternatif qu’elle a d�mocratiquement appel� de ses vœux (communication, r�formes �galitaires, liquidation des miasmes intellectuels de « mai 68 », r�alisme �conomique, etc.). Bruno Julliard, prometteur patron d’une UNEF qui f�te cette ann�e ses 100 ans dans l’indiff�rence g�n�rale, est dans les starting-blocks : et si les �tudiants minoritaires, qui bloquent actuellement une vingtaine d’universit�s fran�aises, se ralliaient au mouvement g�n�ral ? De son c�t� la ravissante secr�taire d’Etat � l’Enseignement sup�rieur, Val�rie P�cresse, appelle les �tudiants oppos�s aux blocages � se manifester... On r�ve d’un t�te � t�te romantique - au Fouquet’s ou chez Lipp - entre Bruno Julliard et Val�rie P�cresse, devant un vieux Dom P�rignon, id�alement chambr�, et des toasts au saumon. Tout est en place. La gr�ve peut commencer...

La gr�ve s’assimile donc � de l’agitation sociale ? Bien. La gr�ve est l’apanage de ceux qui ne travaillent pas encore et des employ�s du secteur public... Bien. La gr�ve est donc une pratique r�cr�ative de nature socialement d�termin�e, segment�e, particuli�re. Bien. C’est encore le coup du village gaulois rigolo, aux guerriers un peu crados, minoritaires, born�s, irr�sistiblement burlesques... les r�sistants � une Rome rationnelle et moderniste. Mais Ren� Goscinny n’est plus l� pour �crire les blagues. Il est en gr�ve. Il est mort le mec ! C’est un peu « Asterix » mais sans la rythmique implacable des gags. Ca doit �tre tristounet un local syndical du m�tro parisien, un jour de gr�ve... m�me si les types ont de la moustache et des glaives d’apparat. Surtout � quelques mois des �lections municipales. Pas certain que �a ressemble � un village gaulois de fantaisie, avec son marchand de poisson pourri, son barde, son chef envelopp�, son livreur de m�galithes, etc. On voit bien les murs recouverts de carrelage froid. Il fait froid d’ailleurs. On imagine bien les posters sur les murs... un portrait de Che Guevara, de la r�clame pour la prochaine F�te de l’Huma, une photo d�dicac�e de Georges Seguy, � c�t� d’une autre de Manu Chao, etc. On imagine bien les machinistes, en habits d�contract�s, mais griff�s (cf. la grille de salaires de la RATP... un conducteur de m�tro gagne davantage qu’un gendarme... j’ai jamais compris �a moi...), en train de voter � mains lev�es la poursuite de la gr�ve, contre la p�nibilit� de leur travail, contre la pression patronale, contre le pouvoir de la finance, contre les courants d’air, contre le cancer du poumon, contre celui de la prostate, contre les mecs qui se jettent bourr�s sur les voies pour en finir avec la vie et les gr�ves, contre la mort, contre les mecs qui se garent en double file, contre les Velib’ qui sont le cauchemar quotidien des chauffeurs de bus, contre la ligne automatis�e « 14 » qui rend ses usagers heureux... C’est triste et beau. Tout est en place. La gr�ve peut commencer...

Ecrivant aux 160 000 cheminots dont elle est la muse parfum�e, Anne-Marie Idrac, patronne de la SNCF, craint dans cette nouvelle gr�ve un « divorce (des cheminots) avec les Fran�ais »... Les « Fran�ais » ? Lesquels ? Certainement ceux qui n’ont pas la possibilit� pratique de faire gr�ve, ceux qui travaillent dans le secteur priv�, ceux qui se l�vent t�t, ceux qui se couchent t�t, ceux qui n’ont pas la culture de la lutte sociale... Bien entendu, dans les jours � venir, on verra � la t�l�vision des reportages tr�s favorables � la gr�ve, avec des micros-trottoirs bidouill�s ne faisant intervenir que des gens « cool », et m�me « beaux », qui sont « solidaires » des gr�vistes. Essentiellement de jolies �tudiantes, id�alement souriantes, plut�t blondes et attirantes, qui diront : « Ouais j’attends mon train depuis trois heures, mais c’est pas grave... je suis solidaire avec les gr�vistes... il faut lutter contre Sarkozy qui reconduit � la fronti�re de l’ADN et des intermittents sans papiers d’Arm�nie. En plus avec son salaire pay� en dollar par Bush, il se prend des vacances au Tchad... C’est un scandale ! Gr�ve g�n�rale ! Et demain j’enl�ve le bas ! » Les types agac�s par la gr�ve passeront pour des cr�tins. Des barbons moli�resques. Ce seront essentiellement des hommes, des quadras et des quinquas un peu brutaux, en costume-cravate, � lunettes, exprimant leur indignement dans un langage distingu� mais ferme, les caract�risant comme psychorigides notoires. Tout est en place. La gr�ve peut commencer...

Mais les pays ont vraiment les gr�ves et les gr�vistes qu’ils m�ritent.

Pendant ce temps-l�, de l’autre c�t� de l’oc�an Atlantique... alors que les petits frenchies s’amusent avec des gr�ves de machinistes ferroviaires, de fonctionnaires gaziers, et d’�tudiants (la notion de « gr�ve » d’un usager d’un service public d’�ducation m’a toujours laiss� pantois), d’autres pays plus importants sont confront�s � des gr�ves autrement plus s�rieuses... Les Etats-Unis vivent en ce moment une crise sans pr�c�dent : les sc�naristes hollywoodiens, membres du syndicat de la Writers Guild of America (la Guilde des auteurs d’Am�rique) sont en gr�ve depuis plusieurs semaines : ils demandent une meilleure r�tribution sur la vente des DVD (8 cents l’unit� au lieu de 4 actuellement) par les studios - cin�ma et t�l�vision - pour lesquels ils travaillent. Les cha�nes de t�l�vision ont des �pisodes de s�ries en avance, mais seulement de quoi tenir jusqu’en d�cembre, peut-�tre m�me janvier. Mais apr�s ? Desperate Housewives, CSI, Heroes ou Grey’s Anatomy devront peut-�tre s’effacer du petit �cran. Pas de sc�nario, pas d’histoire. Pas d’histoire, pas de tournage possible. Pas de s�rie TV, pas de temps disponible pour Coca-Cola... Au m�me moment les machinistes des th��tres de Broadway se sont �galement mis en gr�ve... « En raison d’un mouvement de gr�ve du syndicat des machinistes, il n’y aura aucun spectacle aujourd’hui samedi dans de nombreuses salles et th��tres de Broadway », a indiqu� Charlotte St.-Martin, directrice-g�n�rale du groupement professionnel League of American Theatres and Producers, dans un communiqu�. Tout est en place. La gr�ve peut commencer...

C’est l� que l’on s’interroge... qu’est-ce qui touchera le plus les Fran�ais ? La paralysie durable des transports en commun, ou l’arr�t de la diffusion de certaines de leurs s�ries t�l�vis�es favorites ? Alors « virile » la gr�ve ? En sortant de cette d�ambulation sur la capacit� des Fran�ais � s’automutiler et � se nuire mutuellement, je repense - �tendu sur la gr�ve - � ces vers du grand G�rard Manset...

Marchand de r�ves,
Va t’en plus loin, toujours
Avec ta barque sur la gr�ve.
Marchand de r�ves
Laisse tomber au fond du sac
Les t�tes coup�es
Qui chantent encore.
Y’a plus personne debout
Dans les rues d’Angkor.

* *

162 r�actions

Commentaires: 0 | 100

Fran�ois-Xavier Ajavon 12 novembre 2007 10:28

Ouais je sais que ce serait criminel de chambrer du Dom P�. C’�tait un gag. Je le dis en pr�ventif.

fx

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- snoopy86 12 novembre 2007 11:43
  
  Il est des sujets comme la temp�rature du champagne sur lesquels il est quasi-criminel de plaisanter...
  
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Yohan 12 novembre 2007 10:59

La gr�ve a compl�tement perdu son sens historique chez nous. Revendication cat�gorielle de fonctionnaires ou happening politique, elle n’est plus aujourd’hui qu’un succ�dan� de la vie politique. La preuve, la r�cente d�claration d’un syndicat �tudiant qui m�le r�gularisation des sans papiers, tests ADN, doits d’entr�e des �trangers avec la r�forme P�cresse. On voit bien qui tire les ficelles dans les syndicats d’�tudiant. Avec des gr�ves aussi st�riles qu’improductives, on finit par �tre d�gout� de ce mot. Comme disait Charles, les fran�ais sont des veaux. j’ajoute : qui vont � l’abattoir avec un sourire niais

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- Pierre JC Allard 13 novembre 2007 06:41
  
  @ Yohan : On veut voir, par habitude, la gr�ve comme un geste progressiste, alors qu’une gr�ve contre l"�tat et qui prend la population en otage est une mesure insens�e. On a mis la soci�t� sous hypnose. Il faut de nouvelles formes de combat pour la justice sociale.
  
  http://nouvellesociete.org/102.html
  
  Pierre JC Allard
  
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- stephanemot 13 novembre 2007 09:17
  
  @jca
  
  La gr�ve « a eu �t� » progressiste. Aujourd’hui, le ressort semble cass� :
  
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Le p�ripate 12 novembre 2007 11:02

C’est vrai. Le pays a les gr�ves qu’il m�rite.

Et ces gr�ves sont politiques.

Les gr�vistes qui l�vent bien haut le majeur vers le gouvernement signifient par ce geste qu’ils n’ont pas (du tout) l’intention de rester sans r�agir pendant que le r�gime essaie de leur grignoter le service public - oui, da, c’est politique, et m�me, tiens-toi bien, cher auteur : id�ologique.

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- mike-tango 12 novembre 2007 11:16
  
  D�fense du service public ! Je suis outr� d’entendre ce genre d’ineptie. Il ne s’agit que de la d�fense des privil�ges d’une caste digne de la noblesse de l’Ancien R�gime.
  
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- Martin Lucas 12 novembre 2007 11:36
  
  Vous voulez sans doute parler de cette caste qui a re�u 15 milliards d’euro r�cemment et se verra exon�rer de droits de succession. Merci de nous rappeller qu’inexorablement nous glissons vers l’ancien r�gime.
  
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- Gasty 12 novembre 2007 12:46
  
  Excellente r�plique !
  
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- Fred 12 novembre 2007 13:12
  
  « Vous voulez sans doute parler de cette caste qui a re�u 15 milliards d’euro r�cemment et se verra exon�rer de droits de succession. Merci de nous rappeller qu’inexorablement nous glissons vers l’ancien r�gime. »
  
  pourriez vous nous d�tailler comment vont �tre distribu� ces 15 milliards, car vous semblez dire que l’ensemble va aux plus riches.
  
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- chevsinclair 12 novembre 2007 17:31
  
  15 milliards distribu�s aux riches ? Oui alors au lieu de lancer des affirmations comme celles l�, je voudrais juste les sources et le d�tail si c est pas trop demand� !!! encore la propagande d’extr�me gauche relay�e par les petits soldats...gentils mais compl�tement aveugl�s ! si sarko a des liens avec les m�dias, on peut pas dire que les gauchistes ne sont pas arm�s pour r�pondre : une arm�e enti�re de trouducs qui r�p�tent sans r�fl�chir et sans chercher la v�rit� , ce que disent leurs camarades � collier de barbe.
  
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- 5A3N5D 12 novembre 2007 18:10
  
  Et le « bouclier fiscal », c’est fait pour les pauvres ???
  
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- free-spirit 12 novembre 2007 19:41
  
  Vous vouliez le d�tail, en voici une bonne partie :
  
  Travail
  
  Les principales mesures du paquet fiscal
  
  (23/08/2007)
  
  La loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat a �t� publi�e au Journal officiel du mercredi 22 ao�t 2007.
  
  Elle pr�voit une exon�ration d’imp�t sur le revenu pour les heures suppl�mentaires et compl�mentaires effectu�es au-del� de la dur�e l�gale du travail. Cette exon�ration s’applique � la r�mun�ration horaire normale et � la majoration salariale. Une r�duction des cotisations salariales de s�curit� sociale est �galement pr�vue pour les heures suppl�mentaires travaill�es.
  
  Le texte pr�voit par ailleurs d’autres mesures fiscales :
  - la somme globale d’imp�ts directs pay�e par le contribuable ne peut, en aucun cas, d�passer le plafond de 50% de ses revenus ;
  - l’imp�t de solidarit� sur la fortune est r�duit en cas d’investissements dans les PME ou en cas de dons au profit d’organismes d’int�r�t g�n�ral agissant dans la recherche, l’enseignement sup�rieur ou l’insertion par l’activit� �conomique ;
  - un cr�dit d’imp�t est instaur� sur les int�r�ts des nouveaux emprunts souscrits pour l’achat ou la construction d’une r�sidence principale. Il est plafonn� � 3 750 euros pour une personne seule, 7 500 euros pour un couple et major� de 500 euros par personne � charge ;
  - les salari�s de moins de 25 ans qui travaillent pour financer leurs �tudes b�n�ficient �galement d’une exon�ration d’imp�t sur le revenu, dans la limite de 3 fois le montant mensuel du SMIC ;
  - la suppression des frais de succession pour le conjoint survivant ou le partenaire pacs�.
  
  L’exp�rimentation du revenu de solidarit� active (RSA) est renforc�e. Ce revenu, qui s’adresse aux b�n�ficiaires du RMI et de l’allocation parent isol� (API) qui reprennent un emploi, cherchent � augmenter leurs ressources afin d’atteindre un revenu garanti qui compense la perte financi�re issue de l’arr�t des versements des minima sociaux.
  
  Je vous laisse juger de ce qui est apport� aux petits revenus par rapport aux gros !
  
  « - la suppression des frais de succession pour le conjoint survivant ou le partenaire pacs�. » Imaginons un locataire d’un taudis dans une superbe cit� HLM, et le propri�taire d’un immeuble complet hupp�, lequel des deux profite au max de ladite mesure ?
  
  Pour la premi�re partie sur les heures supp d�fiscalis�es, les comptables du coin pr�viennent les patrons de ne pas en faire faire aux salari�s tant que les modalit�s d’application ne seront pas clairement �tablies, et ce, pour leur �viter des rattrappages de l’URSAF au printemps 2008 pour erreur de d�claration....
  
  etc... etc... On pourrait continuer ainsi, mais je n’en vois pas l’int�r�t. Ces mesures ne favoriseront que les plus fortun�s. CQFD
  
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- ddacoudre 12 novembre 2007 19:55
  
  bonjour p�ripate.
  
  tu fais dans le l�se majest� de la grande ignorance.
  
  cordialement.
  
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- ddacoudre 12 novembre 2007 19:58
  
  bonjour martin.
  
  si tu avais �t� un adh�rant ils aurait pus retirer ta cotisation de ces millions.
  
  cordialement.
  
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- ddacoudre 12 novembre 2007 20:30
  
  Bonjour axvier Ajavon.
  
  l’article est excellent, et d’ailleurs mon commentaire l’est � l’adresse de certains autres commentaires ignorant de leurs connotations « totalitarisantes ». je n’ai d’ailleurs fait qu’un copi� coller d’une r�ponse � l’article de David « ras le bol d’un �tudiant ».
  
  Tu abordes un sujet vieux comme le monde qui fait parfaitement comprendre que la raison, n’est pas tout, et que les jolies histoires sur les mouvement sociaux, sur les r�volutions ne sont pas le reflet de r�alit�s qui se montrent beaucoup plus irrationnelle, heureusement.
  
  C’est pour cela qu’il faut toujours qu’il existe une structure repr�sentative, c’est le r�le des syndicats. Etre les portes parole et les interlocuteurs qui font aussi entrer de la raison dans les comportements irrationnels ou col�riques, et organise ce qui pourrait se transformer en de dangereuses d�rives.
  
  L’opposition dans notre soci�t� est un droit, chose que tu ne dois pas ignorer, et le fait d’�tre un droit emporte celui de s’organiser en son non, voire de lui en fournir les moyens.
  
  L’opposition qui s’exercerait sans l’exercice d’une pression serait vid�e de son sens. L’exercice du rapport de force n’est pas un �l�ment de d�stabilisation m�me s’il provoque des difficult�s momentan�es.
  
  L’absence de cet �l�ment caract�rise toutes les dictatures, sans le savoir ceux qui sont favorable � la limitation du droit d’opposition sans exclusive, sont des personnes qui sans le savoir nous pr�parent un �tat totalitaire.
  
  Nous ne sommes pas en situations de p�nurie ni de catastrophes pour que notre d�mocratie ne puisse pas supporter ce qui la caract�rise, le droit de tout citoyens de se coaliser de s’associer pour d�fendre au sein d’organisations ses int�r�ts particuliers.
  
  Ces derni�res ann�es c’est invers� un discours qui consid�re que le rapport de force ne doit pas apporter de g�ne aux autres citoyens. Tant et si bien que souvent l’on voient ceux qui l’utilisent rendre leur mouvement populaire, faut-il que la r�gression des citoyens soit grande ou que leur peur l’�gale, pour dans un moment de recul social sans pr�c�dent ils veuillent se s�parer du seul outil qui peut les aider, le droit d’opposition sans restriction.
  
  La g�ne qu’engendre les pressions exerc�es, ne constitue pas une privation de libert� pour les autres, cette rh�toriques est d’un usage abusif par tous ceux qui sont de permanents spectateurs des �v�nements et ceux qui ne sont pas concern�s, (ou plus nuisible quand c’est l’�tat qui tient ce discours).
  
  En cela il n’y a rien d’anormal ces groupes constituent les �l�ments de stabilit�, sans cela rien ne pourrait ce faire, et l’opposition n‘aurait pas � convaincre de son bien fond�. Mais leur r�le n’est pas d’emp�cher l’exercice de l’opposition.
  
  Bien sur les fronti�res ne sont jamais pr�cises et s’entrem�les car rien n’est jamais simple et il n’y a qu’une bonne dose de citoyennet� pour comprendre o� se situent les limites � ne pas d�passer, c’est aussi � ce r�le que doivent veiller les organisations repr�sentatives.
  
  D’exp�rience toute opposition est toujours l’exercice d’une minorit� qui grossit parfois mais ne parvient que rarement � �tre majoritaire. Le test de Milgram dont parle un article d�montre bien que seulement 1/3 des individus ont une capacit� transgressive de jugement alors que les 2/3 sont ob�issant, et pour que la d�mocratie ne devienne pas une soci�t� ob�issante totalitaire ils faut que ce 1/3 soit actif.
  
  je comprends aussi qu’il n’est pas donn� � tout un chacun de vivre un �v�nement pour le comprendre, mais les livres c’est comme le disait Socrate �tre savant d’un commerce commode qui n’est que celui des souvenirs.
  
  mais il a aussi �t� chant� l’audace des utopistes.
  
  Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent La plupart Espagnols allez savoir pourquoi Faut croire qu’en Espagne on ne les comprend pas
  
  Les anarchistes.
  
  Ils ont tout ramass� Des beignes et des pav�s Ils ont gueul� si fort Qu’ils peuv’nt gueuler encore Ils ont le cœur devant Et leurs r�ves au mitan Et puis l’�me toute rong�e Par de foutues id�es.
  
  Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent La plupart fils de rien o� bien fils de si peu Qu’on ne les voit jamais que lorsqu’on a peur d’eux
  
  Les anarchistes.
  
  Ils sont morts cent dix fois Pour que dalle et pourquoi Avec l’amour au poing Sur la table ou sur rien Avec l’air ent�t� Qui fait le sang vers� Ils ont frapp� si fort Qu’ils peuvent frapper encore
  
  Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent Et s’il faut commencer par les coups d’ pied au cul Faudrait pas oublier qu’ �a descend dans la rue
  
  Les anarchistes.
  
  Ils ont un drapeau noir En berne sur l’espoir Et la m�lancolie Pour tra�ner dans la vie Des couteaux pour trancher Le pain de l’amiti� Et des armes rouill�es Pour ne pas oublier.
  
  Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent Et qu’ils se tiennent bien bras dessus bras dessous Joyeux et c’est pour �a qu’ils sont toujours debout
  
  Les anarchistes.
  
  Cordialement.
  
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- Fred 12 novembre 2007 23:10
  
  « Et le »bouclier fiscal« , c’est fait pour les pauvres ? ? ? »
  
  sachant que 80% des personnes assujetti au bouclier fiscal gagne moins de 7500euros par an, je dirais que la majorite n’est effectivement pas riche. Ensuite la majorite de l’argent partira aux riches. Le cout total max du bouclier fiscal est estime a 800 millions pour 2007 sachant quand 2006 sur les 90 000 personnes assujetti uniquement 1400 l’ont reclame pour un cout de 100 millions sur les 400 millions potentiels.
  
  On est encore loin de 15 milliards pour les riches uniquement.
  
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- Fred62 17 novembre 2007 15:09
  
  Je ne sache point que les droits de succession concernent une caste particuli�re - ou alors il faut consid�rer comme ’particuliers’ tout ceux qui ont eu la sagesse, durant leur vie, de mettre un peu d’�conomies de c�t� pour les transmettre � leurs enfants ...
  
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Christophe 12 novembre 2007 11:17

@L’auteur,

Il serait bon de se poser surtout la question du pourquoi d’une gr�ve, de toute cette agitation sociale ?

Pour ma part, je le consid�re comme un moyen qui ne nait qu’� la suite d’un �chec de n�gociation. Or, un �chec est autant de la responsabilit� des syndicats de salari�s que des syndicats patronaux ou du gouvernement.

Lorsque vous abordez le rationalisme et le modernisme, pourriez-vous exposez plus avant votre propos. Qu’est-ce que le rationalisme et qu’est-ce que le modernisme dans votre prose ? Croyez-vous vraiment que certaines organisations syndicales n’ont aucune proposition rationelle pour tendre vers le modernisme ?

Certainement ceux qui n’ont pas la possibilit� pratique de faire gr�ve, ceux qui travaillent dans le secteur priv�, ceux qui se l�vent t�t, ceux qui se couchent t�t, ceux qui n’ont pas la culture de la lutte sociale

Vous faites l� un amalgame car, tout en travaillant dans le priv�, je refuse le statut de mouton que vous revendiquez pour les salari�s du secteur priv�. M�me dans le priv�, nous avons le droit de r�fl�chir, de nous informer et de r�agir en cons�quence, pas toujours favorables aux gr�ves, mais pas toujours oppos�s ... deux r�actions qui mettent en �vidence le manque flagrant d’autonomie de pens�e. Ils ont donc la possibilit� pratique de faire gr�ve, mais ils n’en n’ont plus le courage, il me semble que la nuance est importante.

J’ai pourtant vot� favorablement � votre article, car il ouvre un d�bat int�ressant sur la nature de la gr�ve. Cependant, il y a dans votre propos une orientation intentionnelle qui tend � ridiculiser le peu qu’il reste des acteurs sociaux pour placer au dessus de ces combats que vous semblez juger pu�rils nos gouvernants et dirigeants.

A force de construire des soci�t�s d�mocratiques sans les peuples, nous pouvons nous questionner sur la direction soci�tale que nous prenons. Cela fait bien longtemps que les salari�s du priv� ont abandonn� leurs pr�rogatives sociales pour c�der au fatalisme ; principalement � cause d’une peur bien ancr�e et des pressions qu’ils subissent. Comme vous le dites, nous sommes surtout ce que nous m�ritons d’�tre !

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- Sa� 12 novembre 2007 13:14
  
  C’est encore une fois en partant de la pr�supposition syst�matique que les mouvements de gr�ve ne trouvent une origine que dans la l�gitimit� de braves travailleurs flou�s par des mesures �litistes, pondues par des bureaucrates aux aspirations capitalistes radicales, qu’on en arrive � des situations de blocage social telles que celle qui s’annonce.
  
  Vous est-il venu � l’esprit que l’�chec de n�gociations avec les partenaires sociaux puisse �tre, partiellement au moins, imputable aux organisations syndicales ? Que le moindre retour sur tout acquis social soit d’avance et par d�finition vou� � l’�chec, au motif que si tout le monde s’accorde � dire que des r�formes sont n�cessaires, personne n’est dispos� � entamer soi-m�me le moindre effort pour les rendre possibles ?
  
  La France des syndicats est une France o� il est devenu inconcevable qu’une autre source financi�re que les fonds priv�s des plus riches vienne apporter une solution aux difficult�s �conomiques du moment. Demander � une majorit� au pouvoir d’achat moyen de se serrer la ceinture rel�ve jusqu’ici de la science-fiction ; l’issue du bras de fer � venir nous dira si c’est toujours le cas.
  
  Seulement, s’il n’est d’autre solution, en termes d’harmonie sociale, que de condamner la minorit� au fort pouvoir d’achat � payer pour les autres, ce sont les capitaux et les investissements qui fuiront pour cr�er l’emploi ailleurs. Il sera alors toujours temps de pleurer sur les acquis sociaux disparus faute de rentr�es financi�res pour les maintenir. Au moins les syndicats auront gagn� leur combat contre les riches. Quand � l’argent, lui, il n’a pas de fronti�re.
  
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- Christophe 12 novembre 2007 14:16
  
  Bonjour Sa�,
  
  C’est encore une fois en partant de la pr�supposition syst�matique que les mouvements de gr�ve ne trouvent une origine que dans la l�gitimit� de braves travailleurs flou�s par des mesures �litistes, pondues par des bureaucrates aux aspirations capitalistes radicales, qu’on en arrive � des situations de blocage social telles que celle qui s’annonce.
  
  Je n’ai, en mon propos, et jamais de tels pr�suppos�s.
  
  Vous est-il venu � l’esprit que l’�chec de n�gociations avec les partenaires sociaux puisse �tre, partiellement au moins, imputable aux organisations syndicales ?
  
  Relisez mon intervention, il y a reconnaissance de la responsabilit� mutuelle de tous les acteurs.
  
  Que le moindre retour sur tout acquis social soit d’avance et par d�finition vou� � l’�chec, au motif que si tout le monde s’accorde � dire que des r�formes sont n�cessaires, personne n’est dispos� � entamer soi-m�me le moindre effort pour les rendre possibles ?
  
  Pas du tout. Ce que vous dites est exactement ce que les m�dias tendent � nous faire croire. Il faudrait avoir une exp�rience de la n�gociation, qu’elle soit sociale ou associative pour comprendre les rouages des n�gociations ; et surtout savoir s’informer sans aucun pr�suppos�, sans �tre guid� par le moindre dogme.
  
  La France des syndicats est une France o� il est devenu inconcevable qu’une autre source financi�re que les fonds priv�s des plus riches vienne apporter une solution aux difficult�s �conomiques du moment.
  
  Ce n’est pas exactement cela ! Le monde syndical se bat actuellement majoritairement pour freiner le recul incessant des fruits du travail dans le cadre de la r�partition des richesses d�gag�es. C’est une tendance forte qui ne cesse pourtant de s’accentuer, jusqu’o� ?
  
  Demander � une majorit� au pouvoir d’achat moyen de se serrer la ceinture rel�ve jusqu’ici de la science-fiction ; l’issue du bras de fer � venir nous dira si c’est toujours le cas.
  
  Les cheminots comme chez EDF, ... font partie de cette majorit� au pouvoir d’achat moyen ! De qui donc parlez-vous ?
  
  Seulement, s’il n’est d’autre solution, en termes d’harmonie sociale, que de condamner la minorit� au fort pouvoir d’achat � payer pour les autres, ce sont les capitaux et les investissements qui fuiront pour cr�er l’emploi ailleurs.
  
  Vous croyez encore ce compte de f�es ? Il n’existe aucune relation directe entre le taux d’investissement et la rentabilit� au regard des garanties sociales. C’est le r�sultat d’une �tude de l’OCDE.
  
  Il sera alors toujours temps de pleurer sur les acquis sociaux disparus faute de rentr�es financi�res pour les maintenir. Au moins les syndicats auront gagn� leur combat contre les riches. Quand � l’argent, lui, il n’a pas de fronti�re.
  
  La plupart des syndicats ne sont pas contre les riches. Comme exprim� plus haut, ils se battent pour tenter d’�viter que se creuse encore plus un foss� d�j� existant. Nous pouvons regarder sous n’importe quel angle les modes de r�partition des richesses, ils indiquent tous la m�me chose : les d�tenteurs de capitaux s’accaparent la plupart des richesses d�gag�es. L’exemple des Etats-Unis met en �vidence que 10% de la population r�colte 40% des revenus nationaux ; et la tendance est � la hausse. Ce qui signifie que ceux qui vivent de leur force de travail ramassent des miettes de plus en plus insignifiantes. Jusqu’o� ces gens l� admettront-ils de voire leur pouvoir d’achat se r�duire ?
  
  Je reviendrai sur le pr�suppos� dont vous m’affublez d’entr�e dans votre propos.
  
  Il est vrai que j’ai maintenant 20 ans d’exp�rience de n�gociation associative avec l’Etat, la R�gion, le D�partement et la Municipalit�. J’ai aussi quinze ans d’exp�rience de n�gociation sociale aux m�mes niveaux. Dans une n�gociation, il faut �tre deux de tendance divergente pour trouver un compromis ; il ne faut pas se leurrer, dans une n�gociation les divergences sont des divergences d’int�r�ts. Si l’on crie haro sur les classes (la lutte des classes) il reste �vident que les diff�rentes cat�gories n’ont pas les m�mes int�r�ts. Trouver des compromis est parfois difficile, les discutions sont parfois houleuses ; et la seule possibilit� donn�e aux plus faibles dans la n�gociation, c’est-�-dire la repr�sentation des salari�s, est l’�preuve de force sur laquelle joue souvent les dirigeants. Dans le priv�, ce poids est nul, chacun pensant pouvoir faire cavalier seul en pr�servant ses petits int�r�ts individuels (corporatisme atomique si nous pouvions le rapporcher du corporatisme). Dans la fonction publique, ce poids est important, donc ils en usent ; � savoir si parfois ils n’en abusent pas ; mais ils ont cette possibilit� de faire infl�chir des n�gociations qui n’ont que le nom, mais dans les faits, si les syndicats ont �t� consult�s, en aucun cas une consultation est une n�gociation. Dans une n�gociation, beaucoup d’�l�ments entrent en consid�ration ; quel niveau d’�conomie au regard de toutes les mesures pr�conis�es et mises en application par exemple pour les p�cheurs (ils ne cotiseront plus pendant un temps pour l’assurance maladie et les retraites). Vouloir r�former est une chose ; faire des r�formes efficaces et conserver le cap en mettant en place des mesures coh�rentes en est une autre. Le bilan des r�formes, que cela concerne l’Assurance Maladie ou les retraites, ont montr� que les r�formes ne faisaient qu’accentuer les probl�mes qu’elles �taient cens�es r�soudre, et cette augmentation n’est pas insignifiante. O� est le probl�me ?
  
  Il faut rappeler tout autant que, par exemple, lorsque nous abordons les n�gociations sociales chez EDF, la SNCF, ... l’actionnaire majoritaire ou m�me le d�tenteur de la structure est l’Etat ; ce qu’ont ces structures n’est rien d’autre qu’un compromis admis jusqu’alors par les deux parties que sont les salari�s et les dirigeants. Si au niveau de la l�gislation, il est pr�f�rable de traiter de fa�on �quitable notre accession � la retraite, faire fi de certaines sp�cificit�s n’a aucun rapport avec la notion d’�quit� ; tous les salari�s, selon leurs environnements de travail ne sont pas sur un pied d’�galit�.
  
  L’un des principes de service public applicable � la SNCF consiste � fonctionner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Est-ce le cas partout dans le priv� (c’est aussi le cas des hopitaux, ...). Ce qui reste assez marrant, in fine, n’est autre que le gouvernement renvoie � des n�gociations entreprise par entreprise pour de telles sp�cificit� sans aucune garanties alors qu’il est, faut-il le souligner, actionnaire majoritaire ou dirigeant seul ; cela sent l’arnaque !
  
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- Sa� 12 novembre 2007 16:09
  
  Bonjour Christophe,
  
  Merci de votre intervention d�taill�e. Je vais commencer par clarifier un point : je ne vous vise pas personnellement en parlant de pr�supposition. Il s’agissait de mettre le doigt sur cette id�e largement r�pandue qui a une nette tendance � fausser le d�bat social dans le pays, voire � servir de base � une bonne part de la contestation. Et � la col�re de ceux qui en subissent les cons�quences en se retrouvant pris en otage, au motif (totalement pr�suppos� lui) que l’opinion est solidaire du mouvement social en d�pit du prix qu’il lui co�te.
  
  « Relisez mon intervention, il y a reconnaissance de la responsabilit� mutuelle de tous les acteurs. »
  
  Certes, seulement vous les renvoyez dos � dos et ce n’est pas mon cas. Les syndicats ont pr�venu d�s l’�lection qu’ils pratiqueraient l’obstruction syst�matique de la politique gouvernementale et particuli�rement en ce qui concerne ces r�formes aussi n�cessaires qu’attendues. Outre l’influence reconnue (et parfaitement assum�e par ces derniers) de cette position dans le bras de fer actuel, l’�tendue m�me de celui-ci t�moigne de l’�cart g�n�ral entre les revendications syndicales et les mesures gouvernementales. En d’autres termes les pr�tentions des repr�sentants ont simplement �t� jug�es pr�alablement irr�alistes malgr� plusieurs consultations. On est ici dans une logique de troisi�me tour social, pr�vu de longue date, dont la connotation fortement id�ologique a gravement plomb� le d�bat pragmatique que requi�rent ces ajustements sensibles.
  
  « Pas du tout. Ce que vous dites est exactement ce que les m�dias tendent � nous faire croire. Il faudrait avoir une exp�rience de la n�gociation, qu’elle soit sociale ou associative pour comprendre les rouages des n�gociations ; et surtout savoir s’informer sans aucun pr�suppos�, sans �tre guid� par le moindre dogme. »
  
  C’�tait �videmment une image m�diatique et exag�r�e de la r�alit�. Seulement c’est une impression globale dans le pays, qui est loin d’�tre infond�e autant se l’avouer. Vous vous retranchez derri�re la complexit� des rouages de la n�gociation. En cela vous tenez le m�me discours que les organisations syndicales qui se retranchent en dernier recours derri�re leur statut d’interlocuteur social et sa difficult� quand la grogne anti-blocage se fait trop forte.
  
  La n�gociation est une chose d�licate, certes. J’ai pass� du temps � l’apprendre moi aussi. Mais savoir la mener sans se laisser guider par le moindre dogme, dites-vous ? Sans pr�suppos� ? Vous estimez s�rieusement que c’est l� l’approche d’organismes comme la CGT et FO ? Une neutralit� totale et pragmatique, d�nu�e d’id�ologie, dans l’int�r�t des travailleurs ? Allons...
  
  C’est d’ailleurs toute l’origine du principe de consultation, par rapport � une vraie n�gociation. Ce gouvernement a �t� �lu sur la base d’un programme �conomique en d�saccord avec la r�partition des ressources voulue par les syndicats. Ce qui rend une v�ritable n�gociation irr�aliste.
  
  « Ce n’est pas exactement cela ! Le monde syndical se bat actuellement majoritairement pour freiner le recul incessant des fruits du travail dans le cadre de la r�partition des richesses d�gag�es. C’est une tendance forte qui ne cesse pourtant de s’accentuer, jusqu’o� ? »
  
  Mais c’est pr�cis�ment l� le probl�me : les syndicats ram�nent toute discussion � cet angle d’approche. Or il ne faut pas tout m�langer. La r�forme des r�gimes sp�ciaux est une mesure de financement (discutable, bien s�r) de l’assurance-retraite, alors qu’un v�ritable d�bat sur la r�partition des richesses ne peut se faire qu’autour d’autres th�mes r�ellement appropri�s, tels que les b�n�fices de l’actionnariat par exemple. Une n�gociation o� les interlocuteurs ne parlent pas de la m�me chose est n�cessairement vou�e � l’�chec, bien que ce soit une vision tr�s simplifi�e du d�bat, je vous l’accorde.
  
  « Les cheminots comme chez EDF, ... font partie de cette majorit� au pouvoir d’achat moyen ! De qui donc parlez-vous ? »
  
  Pr�cis�ment de certaines cat�gories dont celle que vous citez. On en revient � ce postulat de base dans lequel il est inconcevable de demander encore des efforts � d’autres CSP que celles au pouvoir d’achat sup�rieur.
  
  « Vous croyez encore ce compte de f�es ? Il n’existe aucune relation directe entre le taux d’investissement et la rentabilit� au regard des garanties sociales. C’est le r�sultat d’une �tude de l’OCDE. »
  
  Impeccable, dans ce cas le probl�me est r�solu, il suffit de taxer davantage le capital puisqu’il n’existe aucun risque de le voir investi ailleurs...
  
  De tout temps il a exist� une concentration d’une grosse part des richesses entre les mains d’un petit pourcentage. C’est un constat faisable � l’�chelle de l’humanit� dont la modification n’est pas � la port�e d’un gouvernement national. C’est aussi une situation qui, pour regrettable qu’elle soit en termes d’�quilibre, permet l’investissement et la r�alisation de projets ambitieux parce que cette concentration autorise un processus d�cisionnel efficace. Cet �cart est donc appel� � durer, en France ou ailleurs. Et nos possibilit�s � �chelle nationale sont seulement de le r�duire suffisamment pour qu’un maximum de nos compatriotes y trouve son compte. En d’autres termes, envisager la r�partition sociale sous l’angle d’une compensation syst�matique des besoins d’une majorit� au pouvoir d’achat limit� par un pr�l�vement sur le pourcentage le plus ais� est une douce utopie au niveau macro-�conomique. Qui sert pourtant, bien trop souvent, de fondement aux revendications, parce qu’il est l�gitime de faire valoir qu’en bossant deux fois plus que son voisin, on gagne deux fois moins que lui.
  
  Quand au bilan des r�formes � venir qui aurait montr� qu’elles ne vont qu’accentuer le probl�me et � la pr�sentation d’une solution alternative plus �quitable, beaucoup de Fran�ais attendent ces informations avec la plus grande impatience pour s’unir comme un seul homme derri�re la paralysie syndicale au programme ce mois-ci.
  
  Enfin je vous rejoins sur les divergences d’int�r�t lors d’une n�gociation et l’influence de celles-ci sur les blocages qui s’ensuivent lorsqu’aucun accord n’a pu �tre trouv�. Seulement, quand c’est tout un pays qui est pris en otage dans un bras-de-fer � la connotation clairement plus id�ologique que pratique, ce n’est plus de la n�gociation, c’est � nouveau une minorit� qui impose ses actions � la majorit�. Sans en avoir la l�gitimit�, � la diff�rence d’un gouvernement d�mocratiquement �lu sur la base d’un programme.
  
  Pour r�sumer je doute que les actions syndicales trouvent le m�me soutien de l’opinion qu’il y a douze ans. On aura bient�t la r�ponse.
  
  Cordialement
  
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- Christophe 12 novembre 2007 18:29
  
  @Sa�,
  
  Il s’agissait de mettre le doigt sur cette id�e largement r�pandue qui a une nette tendance � fausser le d�bat social dans le pays, voire � servir de base � une bonne part de la contestation. Et � la col�re de ceux qui en subissent les cons�quences en se retrouvant pris en otage, au motif (totalement pr�suppos� lui) que l’opinion est solidaire du mouvement social en d�pit du prix qu’il lui co�te.
  
  Nous sommes d’accord sur ce point de vue ; mais il est aussi quelques pr�suppos�s de la part de ceux qui dirigent. La probl�matique est, � mon sens, un manque de transparence de tout c�t�.
  
  Certes, seulement vous les renvoyez dos � dos et ce n’est pas mon cas. Les syndicats ont pr�venu d�s l’�lection qu’ils pratiqueraient l’obstruction syst�matique de la politique gouvernementale et particuli�rement en ce qui concerne ces r�formes aussi n�cessaires qu’attendues.
  
  Je ne crois pas que toutes les organisations syndicales aient tenues de telles positions.
  
  Outre l’influence reconnue (et parfaitement assum�e par ces derniers) de cette position dans le bras de fer actuel, l’�tendue m�me de celui-ci t�moigne de l’�cart g�n�ral entre les revendications syndicales et les mesures gouvernementales. En d’autres termes les pr�tentions des repr�sentants ont simplement �t� jug�es pr�alablement irr�alistes malgr� plusieurs consultations. On est ici dans une logique de troisi�me tour social, pr�vu de longue date, dont la connotation fortement id�ologique a gravement plomb� le d�bat pragmatique que requi�rent ces ajustements sensibles.
  
  Le pragmatisme auquel vous faites r�f�rence est tout autant charg� d’id�ologie que certaines positions syndicales. J’ai d�j� eu l’occasion de le faire savoir, mais pour ceux qui cherchent des compromis dans des positions o� les dirigeants et les organisations syndicales majoritaires tiennent chacun leur position dogmatique, la place de la n�gociation est quelque peu difficile � trouver.
  
  En cela vous tenez le m�me discours que les organisations syndicales qui se retranchent en dernier recours derri�re leur statut d’interlocuteur social et sa difficult� quand la grogne anti-blocage se fait trop forte.
  
  Mon intention n’est pas de me retrancher derri�re quoi que ce soit. J’assume autant mes positions devant mes �lecteurs que devant mes responsables syndicaux ; je m’oppose � ces derniers quand cela est n�cessaire. Mon souhait �tait simplement de mettre en �vidence que la n�gociation, particuli�rement sociale, est souvent fauss�e. Il reste regrettable que les organisation syndicales utilisent les m�mes armes que les dirigeants ; � savoir la d�sinformation. Ce jeu de pouvoir me gonfle s�rieusement !
  
  La n�gociation est une chose d�licate, certes. J’ai pass� du temps � l’apprendre moi aussi. Mais savoir la mener sans se laisser guider par le moindre dogme, dites-vous ? Sans pr�suppos� ? Vous estimez s�rieusement que c’est l� l’approche d’organismes comme la CGT et FO ? Une neutralit� totale et pragmatique, d�nu�e d’id�ologie, dans l’int�r�t des travailleurs ? Allons...
  
  Pour la pratiquer, je reconnais que vous avez raison pour la CGT. Pour FO, c’est encore et toujours l’organisation syndicale qui signe et a sign� le plus grand nombre d’accords. Seulement, ils n’attendent pas d’�tre sous les feux de la rampe pour se montrer. D’ailleurs, les seuls � faire r�f�rence dans leur statut � la r�volution prol�tarienne sont la CGT et la CFDT.
  
  C’est d’ailleurs toute l’origine du principe de consultation, par rapport � une vraie n�gociation. Ce gouvernement a �t� �lu sur la base d’un programme �conomique en d�saccord avec la r�partition des ressources voulue par les syndicats. Ce qui rend une v�ritable n�gociation irr�aliste.
  
  Et c’est bien l� tout le probl�me. Les rapports sociaux se lient par une approche constructive des probl�matiques � r�soudre en tenant compte des int�r�ts de chaque partie. Dans un programme politique, si il est fait �tat de changements sociaux, cela est donc une d�cision unilat�rale ; nul besoin de pseudo-consultation puisque, comme vous le dites, les jeux sont faits. N’est-ce pas justement l� le plus gros probl�me appos� aux rapports sociaux dans ce pays ?
  
  Mais c’est pr�cis�ment l� le probl�me : les syndicats ram�nent toute discussion � cet angle d’approche. Or il ne faut pas tout m�langer. La r�forme des r�gimes sp�ciaux est une mesure de financement (discutable, bien s�r) de l’assurance-retraite, alors qu’un v�ritable d�bat sur la r�partition des richesses ne peut se faire qu’autour d’autres th�mes r�ellement appropri�s, tels que les b�n�fices de l’actionnariat par exemple. Une n�gociation o� les interlocuteurs ne parlent pas de la m�me chose est n�cessairement vou�e � l’�chec, bien que ce soit une vision tr�s simplifi�e du d�bat, je vous l’accorde.
  
  Le syndicalisme doit-il s’ins�rer dans le d�bat politique � ce niveau ? J’en doute ! Nos gouvernants n’ont aucune volont� d’aller sur ce terrain ; et � nouveau nous tournons en rond !
  
  De tout temps il a exist� une concentration d’une grosse part des richesses entre les mains d’un petit pourcentage. C’est un constat faisable � l’�chelle de l’humanit� dont la modification n’est pas � la port�e d’un gouvernement national. C’est aussi une situation qui, pour regrettable qu’elle soit en termes d’�quilibre, permet l’investissement et la r�alisation de projets ambitieux parce que cette concentration autorise un processus d�cisionnel efficace. Cet �cart est donc appel� � durer, en France ou ailleurs. Et nos possibilit�s � �chelle nationale sont seulement de le r�duire suffisamment pour qu’un maximum de nos compatriotes y trouve son compte. En d’autres termes, envisager la r�partition sociale sous l’angle d’une compensation syst�matique des besoins d’une majorit� au pouvoir d’achat limit� par un pr�l�vement sur le pourcentage le plus ais� est une douce utopie au niveau macro-�conomique. Qui sert pourtant, bien trop souvent, de fondement aux revendications, parce qu’il est l�gitime de faire valoir qu’en bossant deux fois plus que son voisin, on gagne deux fois moins que lui.
  
  Nous ne sommes plus � ce niveau de comparaison, ni au niveau du questionnement concernant la centralisation de certaines richesses. Qu’il y ait des riches ne pose strictement aucun probl�me en soit ; je pense que nous seront d’accord sur ce point. Par contre, que la richesse se concentre de plus en plus dans les m�mes mains d’une minorit� en constatant que certains de nos concitoyens, tout en travaillant, n’ont plus les moyens de subsister reste un probl�me qui, a mon sens, nous m�nent � la catastrophe.
  
  Quand au bilan des r�formes � venir qui aurait montr� qu’elles ne vont qu’accentuer le probl�me et � la pr�sentation d’une solution alternative plus �quitable, beaucoup de Fran�ais attendent ces informations avec la plus grande impatience pour s’unir comme un seul homme derri�re la paralysie syndicale au programme ce mois-ci.
  
  Les constats se font a posteriori malgr� des positions bien plus nuanc�es des organisations syndicales lors des phases de n�gociation (ou de consultation). Il y a eu n�gociation pour l’Assurance Maladie et les Retraites. Le gouvernement est pass� en force en manipulant l’opinion public. Pour l’Assurance maladie, nous sommes pass�s d’un d�ficit (quelques dizaines de millions de francs) qui �tait largement couvert par le d� gouvernemental � un abysse incommensurable (une bonne dizaine de milliards d’euro). Pour les retraites, laissons arriver 2008, mais le constat est d�j� d�plorable ; le mod�le gouvernemental est ind�x� ... sur le chiffre du ch�mage.
  
  Enfin je vous rejoins sur les divergences d’int�r�t lors d’une n�gociation et l’influence de celles-ci sur les blocages qui s’ensuivent lorsqu’aucun accord n’a pu �tre trouv�. Seulement, quand c’est tout un pays qui est pris en otage dans un bras-de-fer � la connotation clairement plus id�ologique que pratique, ce n’est plus de la n�gociation, c’est � nouveau une minorit� qui impose ses actions � la majorit�. Sans en avoir la l�gitimit�, � la diff�rence d’un gouvernement d�mocratiquement �lu sur la base d’un programme.
  
  C’est le probl�me li� aux transports en g�n�ral. Il y a des contingences due aux mouvements sociaux dans ces secteurs d’activit�. Exprimer qu’il y a prise d’otage est encore forcer le trait. Quand � la l�gitimit�, vous faites erreur, du moins � mon sens. Un programme politique est globalement acceptable et on vote pour ; c’est le cas d’un accord propos�, il est globalement positif et on le signe ; par contre cela ne veut absolument pas dire que l’on vote (on que l’on signe) une validation de chaque point.
  
  Pour r�sumer je doute que les actions syndicales trouvent le m�me soutien de l’opinion qu’il y a douze ans. On aura bient�t la r�ponse.
  
  Mais quelle importance !!! Si les salari�s du public avaient besoins de ceux du priv� pour soutenir leurs mouvements, cela se saurait, non ??? Je crois plut�t que c’est l’inverse qui est souhait� !
  
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- ddacoudre 13 novembre 2007 22:51
  
  Bonjour christophe et Sa�
  
  J’ai lu votre �change je vous invite � lire le commentaire que j’ai �cris plus haut.
  
  Vos propos sont sens�s mais il faut qu’il tiennent compte d’une manipulation syst�matique que font tous les pr�sidents.
  
  Au premier tour chaque candidat re�oit le vote de ceux qui sont d’accord avec leur programme, en l’esp�ce ceux qui sont favorable au programme Sarkozy sont ceux du premier tour. Et je crois me rappeler qu’il arrivait tout juste au 1/3.
  
  Le deuxi�me tour n’est qu’un choix par �limination, et hormis les partisans d�j� connus les autres, se prononcent sur d’autres choix que leurs seulement leur programme.
  
  Alors quand un pr�sident dit que la majorit� des Fran�ais l’ont �lu pour qu’il applique son programme �lectoral c’est faux. Les autres pr�sidents savaient cela, lui le sait aussi, mais fait celui qui l’ignore pour r�pondre seulement � son �lectorat, c’est pour cela qu’il le r�p�te sans cesse dans une esp�ce d’autojustification.
  
  Alors l’autre partie des fran�ais ils sont en droit au nom de l’opposition de d�fendre leurs int�r�ts particuliers de quelle nature qu’il soit, c’est le principe de base du lib�ralisme auquel se r�f�rent tous les tenants du capitalisme, sauf quand cela ne les concerne pas.
  
  Bien entendu j’ai parfaitement compris qu’en l’occurrence ces r�formes sont l’acceptations du recul des progr�s sociaux accomplis jusqu’� aujourd’hui, que les conditions du renouveau capitaliste import� par la mondialisation rendront momentan�ment obsol�te les �tats riches, si leurs citoyens pour rester dans la comp�tition n’acceptent pas de s’appauvrir pour permettre au capitalisme de maintenir des activit�s chez eux aussi rentables que dans les nouveaux pays o� ils prosp�rent actuellement. Etait-ce si difficile de le dire clairement.
  
  Ce conflit c’est cela et tout le monde du travail est concern� qu’il soit public ou priv�. Faute de comprendre cela dans l’avenir ce n’est plus les ch�meurs que nous comptabiliserons mais l’accroissement de la pauvret� qui touche de plus en plus de gens qui travaillent.
  
  Alors s’occuper de son existence en choisir les modes de d�roulements s’appelle faire de la politique, avoir une opinion est avoir un id�al est donc une id�ologie, penser que seul son id�al doit s’appliquer aux autres est entrer dans le dogmatisme.
  
  Int�ressant tout de m�me votre �change et d’autres d’ailleurs.
  
  Cordialement.
  
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O.Z.Acosta 12 novembre 2007 11:17

Revendication de fonctionnaire ???? la SNCF et le RATP sont des entreprises publiques, il n’y a pas de fonctionnaires ni � la SNCF, ni � la RATP quand aux petits groupes �tudiants ils sont seules.

Les syndicats des personnels de l’�ducation nationale ne sont pas en gr�ve et au contraire souhaite de la grogne s’arr�te. La loi � �t� NEGOCIE avec les syndicats �tudiants et personnels donc il n’y a pas de raison de « battre le pav� » contre une loi n�goci� et souhait� par l’universit�.

Sarkozy peut aller a l’affrontement car sur les r�gimes sp�ciaux il est suivi par l’opinion ( manipul� ) et sur l’universit� par les personnels ( concern� directement par la r�forme contrairement aux �tudiants ). Par contre la grogne des Fran�ais risque d’arriver sur :
- le pouvoir d’achat
- la hausse du prix a la pompe
- les franchises m�dicales
- la d�cision unilat�ral de son augmentation et la non r�forme des r�gimes sp�ciaux des parlementaires.
- les lois extremistes conscernant l’immigration.

bref la politique � vu du gouvernement de M sarkozy, on ne peut pas dire fillon car il n’existe pas.

Et ca ce ne sera pas seulement les fonctionnaires mais le peuple fran�ais qui sera dans la rue pas en semaine mais le Samedi. Ca � d�j� commenc�, ca va continuer jusqu’a un confli de g�n�ration entre ceux qui ont vot� NS ( majoritairement des non actifs retrait� ayant plus de 65 ans ), les jeunes et les salari�s qui eux veulent « travailler pour gagner » mais pas seulement pour remplir les poches des parlementaires ou du pr�sidents de la r�publique.

@ l’auteur, les journ�e de gr�ve n’ont jamais �t� pay� dans l’administration encore une d�sinformation de nos gouvernants.

Z

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- Fred 12 novembre 2007 11:23
  
  « @ l’auteur, les journ�e de gr�ve n’ont jamais �t� pay� dans l’administration encore une d�sinformation de nos gouvernants. »
  
  jamais, vous �tes sur ?
  
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- O.Z.Acosta 12 novembre 2007 11:34
  
  ho oui, je dirais m�me plus dans le priv�e poour une heure de gr�ve vous �tes d�compt� de 1 heures. Dans l’administration, 1 journ�e de gr�ve = 1/30 du salaire en moins.
  
  Les rembourssements des journ�es de gr�ves sont n�goci�s avec l’entreprise directement, dans le priv�e je me suis d�j� fait rembours� plus de 90 heures de gr�ve mais apr�s n�gociation. ce n’est pas automatique et fait parti de la n�gociation « sorti de gr�ve ».
  
  Que l’�tat donne partiellement le traitement aux agents lors de grandes et importantes gr�ves aux salari� du publique c’est un fait mais cela est n�goci�, durement et fait parti des r�gles de la n�gociation pas d’un automatisme que certains voudraient bien nous faire croire.
  
  cela arrive aussi bien dans le priv�e que dans le publique.
  
  Z
  
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- Vincent 12 novembre 2007 14:29
  
  Il me semble que dans la fonction publique ou assimil�, certains accords dans le pass� ont permi de lisser les jours de gr�ve sur 6 mois.
  
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- debonsens 12 novembre 2007 16:04
  
  pour repondre a vincent—oui les jours de greve ont parfois ete lisses sur plusieurs mois surtout lors que le mouvement a ete long mais ils ont etes retenus integralement, de plus c’est le salaire brut qui est retenu auquel s’ajoute la part patronale des cotisations sociales(retraite, secu,.ect)ce qui fait que au bout d’une vingtaine de jour de greve environ vous ne per�evez rien de votre mois.voila la verite.
  
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- Fred62 17 novembre 2007 15:29
  
  je vous cite :
  
  Sarkozy peut aller a l’affrontement car sur les r�gimes sp�ciaux il est suivi par l’opinion ( manipul� ) et sur l’universit� par les personnels ( concern� directement par la r�forme contrairement aux �tudiants ). Par contre la grogne des Fran�ais risque d’arriver sur :
  - le pouvoir d’achat
  - la hausse du prix a la pompe
  - les franchises m�dicales
  - la d�cision unilat�ral de son augmentation et la non r�forme des r�gimes sp�ciaux des parlementaires.
  - les lois extremistes conscernant l’immigration.
  
  Concernant le pouvoir d’achat, il pourra y avoir un mouvement de grogne contre Sarko le jour o� la majorit� sera convaincue que ses efforts sur le pouvoir d’achat n’auront pas �t� cournonn�s de succ�s. Le premier budget vot� par la nouvelle majorit� �tant celui de 2008, je ne crois pas que cela puisse se produire avant fin 2008 au plus t�t. Concernant la hausse du prix � la pompe, elle �tait d�j� patente sous Chirac, et elle est li�e � des facteurs ext�rieurs dont on ne peut tenir grief ni � Sarko ni au gouvernement. De plus, l’abandon de la fameuse ’tipp flottante’ me para�t aller dans le sens voulu par le Grenelle de l’environnement, ou alors j’ai mal lu ... Les Franchises m�dicales sont ouvertement li�es � un effort de lutte contre Alzheimer, il me para�t tr�s peu probable de mobiliser une partie significative des Fran�ais contre cette d�marche. Si la Gauche s’engage l�-dedans, ele mangera son chapeau tr�s vite et elle le sait ! Les lois ’extr�mistes’ concernant l’immigration ont quant � elles une large majorit� de fran�ais pour les soutenir, et je ne vois pas pourquoi cel� risquerait de changer aujourd’hui.
  
  Je ne partage donc pas votre opinion sur les sujets qui risquent de faire monter un front de lutte ’anti-sarko’, bien au contraire il me semble que tant qu’il tiendra ses promesses de campagne, qui plus est en pratiquant une ouverture r�elle et bien mise en valeur, il ne risque rien d’un affrontement avec la gauche ou avec le ’peuple de gauche’, car tout simplement l’angle d’attaque dans sa d�fense n’existe pas aujourd’hui ... Ce fin strat�ge qu’est F. Hollande le sait tr�s bien d’ailleurs, il se tait aujourd’hui en sachant que la critique de mesures pl�biscit�es ne ferait que lui nuire plus encore.
  
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Fred 12 novembre 2007 11:21

La gr�ve des r�gimes sp�ciaux est du n’importe quoi. On vit dans un syst�me par r�partition et donc quand on vit plus longtemps, soit on cotise plus longtemps, soit on augmente le montant des cotisations soit on baisse les pensions. Sachant que personne ne veut payer plus maintenant ou toucher moins � la retraite, la solution est d’augmenter la dur�e de cotisation.

Les r�gimes sp�ciaux apparemment pensent qu’ils peuvent continuer � cotiser de la m�me fa�on demandant au reste de la population de financer leur caprice comme si eux ne vieillissaient pas.

Il vous diront quand j’ai sign� mon contrat, c’�tait 37.5 ans. Oui mais il n’y a aucune clause dans le contrat de travail qui stipule que la dur�e de cotisation doit rester � 37.5 ans. Par contre dans leur contrat de travail, il y avait aussi �crit que la semaine de travail �tait de 40 (ou 39 en fonction de la date) heures et maintenant ils font 35, doit-on aussi revenir sur �a car ce n’�tait pas dans leur contrat ? Il vous parle de solidarit� et bien comme d’habitude la solidarit� marche que dans un seul sens ; il faut que le reste de la population paie pour que eux.

Les �tudiant ne font pas gr�ve car ils n’ont pas de travail, ils protestent ce qui est aussi autoris�. Par contre ce qui ne l’est pas est de se mettre au milieu des voies pour se faire entendre. Je me demande si ceux qui manifestent font parti de la bonne bonne moiti� qui ne venait pas aux cours lorsque j’�tais en fac.

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- O.Z.Acosta 12 novembre 2007 11:28
  
  justement, � la SNCF ils cotisent 12,5 % de plus que les autres.
  
  ILs veulent bien revenir dans le systeme g�n�rale mais �tre rembours� de leurs cotisations, comme les notaires qui eux cotisent double.
  
  Le gouvernement essaie de nous faire croire que les retraites seront « sauv�s » grace � la disparition des r�gimes sp�ciaux. La r�forme va permettre de r�cup�rer 200 millions d’euro bien loin de 15 milliards qu’ils manquent ( combien de cadeaux en cotisation vers les entreprises priv�es, l’�tat doit combien aux caisses ).
  
  Ceci n’est que la m�thode d�j� connu de la droite, vider les comptes et privatiser.
  
  Z
  
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- Roche 12 novembre 2007 11:37
  
  libert� de gr�ve �a dit quelque chose � qulqu’un non ? libert�, droit aussi, appremment chacun tourne autour de son patit �go pour critiquer les autres, ceux qui savent encore ce que c’est mais au fait la r�volte sur le web �a marche mieux hein ! allez dans un service oncologique d’un hopital et vous verrez qu’il n’y a pas que les agents de la ratp et sncf qui sont concern�s, malin sarko qui stigmatise sur ce qu’il veut... d’ailleurs etes vous tous syndiqu�s pour savoir ce que c’est ? quand aux �tudiants par piti�, mais quel cynisme de ne pas voir ce qui se trame derri�re cette loi qui les guette, julliot qui pr�tendait satifait des n�gociation avec la p�cresse et sublitmemt appelle � l’intensification du mouvement sait parfaitement que ce mouvement lui �chappe ! continuez derri�re votre petit �cran � manifester votre d�sapprobation, c’est l� votre place d’ailleurs
  
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- Roche 12 novembre 2007 11:42
  
  @ l’auteur, pour connaitre ce qu’est une gr�ve il faut remonter aux principaux fondateurs du syndicalisme jadis unifi�, aujourd’hui sectoris� parcellis�, l’union faisait la force aujourd’hui la division amoindri, c’est bie nconnu, votre texte est une chonologie de la critique de la gr�ve et non les objectifs, d’ailleurs vous devez allier syndicalisme et gr�ve parce que indissociable !
  
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- nessoux 12 novembre 2007 11:45
  
  Ils sont 1,1 million retrait�s pour 500 000 mille « actifs » si on peut dire. Forc�mment, en partant � la retraite � 50- 52 ans �a fait beaucoup de retrait�s...
  
  Ils ne peuvent donc pas �quilibrer leur r�gime vieillesse et ce sont les contribuables qui �pongent les d�ficits.
  
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- O.Z.Acosta 12 novembre 2007 12:03
  
  ok mais alors normalement dans les Entreprises publiques, ils n’ont pas beaucoup de probabilit� de se retrouver au chomage donc ils ne cotisent plus pour le chomage car ca ne leur sert a rien et la solidarit� ca n’existe plus !!!!
  
  Qui profit� des autres dans ce cas l� !!!!!!
  
  Pour la loi sur l’autonomie, rien ne conscerne les �tudiants dans cette loi. les contenu des diplomes ne sont pas modifiable par les entreprises car directement calqu�s sur les plaquettes du minist�re.
  
  oui il y aura moins de place pour certaines fili�res et alors, les autres pays europ�ens sont d�ja pass� par l� et ce n’est pas pour cela qu’ils ont arr�t� toutes les fili�res psycho, socio, lettres ou droit !!!!! mais il est surement temps de revoir l’enseignement que ce soit les coll�ges, les lyc�es, les facs, ou les « grandes » �coles.
  
  Z
  
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- thirqual 12 novembre 2007 12:12
  
  Bien entendu, pas un mot sur la modernisation et la chute des effectifs de la sncf depuis 1980, hein, raison principale pour laquelle le rapport retrait�s/actifs est si fort.
  
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- Fred 12 novembre 2007 13:14
  
  "justement, � la SNCF ils cotisent 12,5 % de plus que les autres.
  
  ILs veulent bien revenir dans le systeme g�n�rale mais �tre rembours� de leurs cotisations, comme les notaires qui eux cotisent double.
  
  Le gouvernement essaie de nous faire croire que les retraites seront « sauv�s » grace � la disparition des r�gimes sp�ciaux. La r�forme va permettre de r�cup�rer 200 millions d’euro bien loin de 15 milliards qu’ils manquent ( combien de cadeaux en cotisation vers les entreprises priv�es, l’�tat doit combien aux caisses ).
  
  Ceci n’est que la m�thode d�j� connu de la droite, vider les comptes et privatiser.
  
  Z"
  
  Ils cotisent plus parce que la part patronale est plus �lev�e et la part patronale est pay�e par qui ?
  
  http://www.observatoire-retraites.org/observatoire/rubriques/dossiers/lecout/1cout.htm
  
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- bozz 12 novembre 2007 14:03
  
  d’ailleurs en r�alit� ces salari�s eux m�mes cotisent moins.
  
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- vivelecentre 12 novembre 2007 14:42
  
  coco , il cotsie 12,5% de plus , mais sur le traitement ! Pas sur les primes sur lesquelles aucunes cotisations sociales n’est prelev�, ni pour la retraite...ni pour la maladie !
  
  cela ne les empeches pas d’avoir un systeme gratuit alors que le commun des mortels fait l’avance des frais medicaux et est rembours� � 100% si il a une mutuelle ...payante !
  
  ce n’est qu’un exemple !
  
  ce m�me comun des mortels devant payer, toujour par exemple, le transport pour lui et sa petite famille, enfants comme parents, pour se deplacer sur les lieux de villegiature de ses conges pay�s...
  
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- vivelecentre 12 novembre 2007 14:45
  
  coco , ils cotisent 12,5% de plus , mais sur le traitement ! Pas sur les primes sur lesquelles aucune cotisation sociales n’est prelev�, ni pour la retraite...ni pour la maladie ! cela ne les empeche pas d’avoir un systeme gratuit alors que le commun des mortels fait l’avance des frais medicaux et est rembours� � 100% si il a une mutuelle ...payante !
  
  ce n’est qu’un exemple !
  
  ce m�me comun des mortels devant payer-toujours par exemple-, le transport pour lui et sa petite famille, enfants comme parents, pour se deplacer sur les lieux de villegiature de ses conges pay�s...
  
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- O.Z.Acosta 12 novembre 2007 15:02
  
  Le commun des mortels continuera a pay� mais bient�t se sera pour le grand bien des actionnaires.
  
  Entre le bien-�tre des personnels et celui de l’actionnaire, je pr�f�re et de loin que ce soit le personnel qui en profite qu’une bande d’arriviste assis sur leurs portefeuilles.
  
  je ne pense pas qu’ils seraient contre payer sur les primes car cela rentrerai en compte pour la retraite quand on sais que les primes r�pr�sentent parfois la moiti� du traitement....
  
  Z
  
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- Yohan 12 novembre 2007 15:09
  
  Faux cher Monsieur,
  
  Le taux de cotisation appliqu� aux employ�s de la SNCF ne d�passe pas 7,85 % du salaire, hors prime. Dans le priv�, ce taux s’�l�ve � 10,35 % de l’ensemble des revenus... la seule v�rit� est que l’employeur SNCF cotise un peu plus que dans les autres r�gimes. Mais l’employeur c’est aussi nous autres les contribuables
  
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- O.Z.Acosta 12 novembre 2007 15:51
  
  oui mais seule les personnels du publiques et les fonctionnaires sont sur de pouvoir cotiser 40 ans car dans le priv�e bah a entre 50 et 65 ans combien d’ann�es de chomages forc�e pay� avec les cotisations de 5 millions de fonctionnaires qui n’y ont pas le droit !!!!!!
  
  La Solidarit� va dans les 2 sens ne l’oublions pas non plus car au rythme o� l’on va tout le monde cotise dans des caisses priv�es et tout le monde sera content.
  
  content pas sur tant que ca, vu le nombre de SDF de plus de 50 ans que ca risque de g�n�r�.
  
  Z
  
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- debonsens 12 novembre 2007 16:33
  
  pour repondre a nessous-seul les conducteurs sncf partent a 50ans et il sont loin d’etre 500000.le deficit a la sncf provient surtout du fait qu’il y a eu une suppression massive de personnel en peu de temps de plus de 400000agents ils sont passes a 175000 d’ou cette perte tres importante de cotisations.il faut savoir que tous les regimes speciaux ne sont pas defecitaires et que tous les regimes speciaux deficitaires ne seront pas reformes,exemple la retraite des parlementaires ,hautement deficitaire,qui ne sera pas elle alignee sur le regime general.pour revenir aux cheminots il faut savoir que le deficit persistera mais au lieu d’etre pris en compte par l’etat il sera paye par le regime general qui sera encore plus en deficit .
  
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- debonsens 12 novembre 2007 16:38
  
  a fred—arrete de dire des betises et renseigne toit ; pour etre rembourse a 100% un cheminot a besoin aussi d’une mutuelle
  
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- 5A3N5D 12 novembre 2007 16:42
  
  @ Yohan,
  
  « »« Dans le priv�, ce taux s’�l�ve � 10,35 % de l’ensemble des revenus... »« »
  
  Vos chiffre sont faux : dans le « r�gime g�n�ral », la part salariale est de 6,75% :
  
  http://www.info-retraite.fr/index.php?id=cnav0
  
  Contre 7,85% pour la SNCF :
  
  http://www.info-retraite.fr/index.php?id=sncf0
  
  Par ailleurs, dans le r�gime g�n�ral, un seul trimestre de cotisation ouvre droit � retraite, alors que dans le r�gime SNCF, l’agent qui doit partir avant 15 ans (motif m�dical par exemple) perd TOUT. Pour les fonctionnaires, il faut avoir travaill� 60 trimestres pour avoir droit � retraite (liquid�e � l’�ge de 60 ans.)
  
  Je ne crois pas que c’est en effectuant des « comparaisons » que le probl�me se r�soudra, bien au contraire : les gens ne voient que les « avantages » du r�gime sp�cial, pas les inconv�nients. Et ils en concluent h�tivement que...
  
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- Fred 12 novembre 2007 17:16
  
  "oui mais seule les personnels du publiques et les fonctionnaires sont sur de pouvoir cotiser 40 ans car dans le priv�e bah a entre 50 et 65 ans combien d’ann�es de chomages forc�e pay� avec les cotisations de 5 millions de fonctionnaires qui n’y ont pas le droit !!!!!!
  
  La Solidarit� va dans les 2 sens ne l’oublions pas non plus car au rythme o� l’on va tout le monde cotise dans des caisses priv�es et tout le monde sera content.
  
  content pas sur tant que ca, vu le nombre de SDF de plus de 50 ans que ca risque de g�n�r�.
  
  Z"
  
  Les fonctionnaire ne cotisent pas pour le ch�mage, vous n’auriez pas pu choisir plus mal comme exemple. Ils cotisent pas pour le ch�mage et ils cotisent moins pour la retraite .
  
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- Fred 12 novembre 2007 17:28
  
  « Vos chiffre sont faux : dans le »r�gime g�n�ral", la part salariale est de 6,75% :
  
  http://www.info-retraite.fr/in...
  
  Contre 7,85% pour la SNCF :
  
  http://www.info-retraite.fr/in...
  
  Par ailleurs, dans le r�gime g�n�ral, un seul trimestre de cotisation ouvre droit � retraite, alors que dans le r�gime SNCF, l’agent qui doit partir avant 15 ans (motif m�dical par exemple) perd TOUT. Pour les fonctionnaires, il faut avoir travaill� 60 trimestres pour avoir droit � retraite (liquid�e � l’�ge de 60 ans.)
  
  Je ne crois pas que c’est en effectuant des « comparaisons » que le probl�me se r�soudra, bien au contraire : les gens ne voient que les « avantages » du r�gime sp�cial, pas les inconv�nients. Et ils en concluent h�tivement que..."
  
  euh non, le taux de cotisation dans le priv� est bien � 10.35%, j’ai ma feuille de salaire devant les yeux. Voir aussi le lien que j’ai donn� avant.
  
  On ne compare pas les syst�mes, on vit dans un syst�me par r�partition et on vit plus vieux donc on cotise plus longtemps, point barre.
  
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- Fred 12 novembre 2007 17:29
  
  « a fred-arrete de dire des betises et renseigne toit ; pour etre rembourse a 100% un cheminot a besoin aussi d’une mutuelle »
  
  o� est-ce que j’ai parl� de mutuelle moi ?
  
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- 5A3N5D 12 novembre 2007 17:34
  
  @ fred,
  
  Ce que O.Z.Acosta a voulu dire, c’est que les fonctionnaires ne cotisent pas pour leur risque propre de ch�mage, mais qu’ils cotisent pour les autres cat�gories.
  
  Vos liens, ci-dessus sont admirables : ils ne marchent pas. Les miens, si.
  
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- 5A3N5D 12 novembre 2007 18:23
  
  @ Fred
  
  « »« o� est-ce que j’ai parl� de mutuelle moi ? »« »
  
  Nulle part, c’est justement le probl�me : pour �tre rembours� correctement (je ne dirais pas � 100%), un cheminot cotise � une mutuelle.
  
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- Fred 12 novembre 2007 23:15
  
  "@ fred,
  
  Ce que O.Z.Acosta a voulu dire, c’est que les fonctionnaires ne cotisent pas pour leur risque propre de ch�mage, mais qu’ils cotisent pour les autres cat�gories.
  
  Vos liens, ci-dessus sont admirables : ils ne marchent pas. Les miens, si."
  
  En quoi sont-ils solidaires des autres s’ils ne cotisent pas pour le chomage, a moins que je n’ai pas compris l’intention d’Acosta.
  
  Les liens marchent chez moi donc inutile de faire le gars genre moi je poste des trucs qui marche pas les votres, au pire taper « cout des retraites » dans google, c’est le premier lien
  
  http://www.observatoire-retraites.org/observatoire/rubriques/dossiers/lecout/1cout.htm
  
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- 5A3N5D 13 novembre 2007 09:39
  
  En effet, vous �tes un peu dur : je vous ai expliqu� ci-dessus que les fonctionnaires et assimil�s ne cotisaient pas pour leurs propres risques de ch�mage, mais qu’ils cotisaient pour les autres cat�gories professionnelles.
  
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- O.Z.Acosta 13 novembre 2007 09:55
  
  o� avez-vous vu que les fonctionnaires ne cotisent pas pour le chomage au contraire, ils cotisent mais ne peuvent pas y avoir droit sur mon bulletin de salaire que j’ai sous les yeux je cotise 151.63 € de se que l’on appelle la contribution salidarit�.
  
  Pour ce qui est des charges patronales, les charges patronales et salariales font parti int�grante du salaire donc c’est bien une parti supplementaire de cotisation que les cheminots paient.
  
  Seulement, vu comment la population s’acharne sur les fonctionnaires un jour ou l’autre ceux-ci demanderont la s�paration des caisses de s�cu et de retraite. ni la fonction publique, ni le secteur priv�e salari� ne seront durement touch� mais les agriculteurs, les p�cheurs et les prof�ssion lib�rale auront du mal a faire face.
  
  La solidarit� ca marche dans les 2 sens si la population veut une �quit� parfaite alors je ne pense pas quelle y soit vraiement gagnante.
  
  etant fonctionnaire, nous le sommes jour et nuit en service comme en vacance. Cette ann�e, je suis revenu du Mexique en urgence pour travailler, le tout pay� par l’administration. �tre de permanence 365 jours par an cela � un cout, et un jour o� l’autre les fonctionnaires bien que tr�s patient riquent d’�tre tr�s m�content du manque de reconnaissance des sp�ctateurs de la r�al-politique.
  
  Z
  
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- Fred 13 novembre 2007 22:18
  
  « o� avez-vous vu que les fonctionnaires ne cotisent pas pour le chomage au contraire, ils cotisent mais ne peuvent pas y avoir droit sur mon bulletin de salaire que j’ai sous les yeux je cotise 151.63 € de se que l’on appelle la contribution salidarit�. »
  
  Tous les fonctionnaires qui ont un salaire inferieur 1 310.40 € ne cotise pas, alors que les smicard du priv� eux le font. Le taux de cotisation pour les fonctionnaires qui ont un salaire superieur a 1310.40 est nettement inferieur a ceux des salaries du priv�. Le taux de cotisation pour un fonctionnaire est de 1 % ; le taux de cotisation pour un salarie du priv� et de 4 % (+ 2.6 % employeur priv�) soit un totale de 6,6 %. Donc solidaires mais pas trop.
  
  « Pour ce qui est des charges patronales, les charges patronales et salariales font parti int�grante du salaire donc c’est bien une parti supplementaire de cotisation que les cheminots paient. »
  
  Sauf que l’argent de ces charges patronales provient de l’etat donc des francais en general rien a voir avec une entreprise normale.
  
  « Seulement, vu comment la population s’acharne sur les fonctionnaires un jour ou l’autre ceux-ci demanderont la s�paration des caisses de s�cu et de retraite. ni la fonction publique, ni le secteur priv�e salari� ne seront durement touch� mais les agriculteurs, les p�cheurs et les prof�ssion lib�rale auront du mal a faire face. »
  
  la fonction publique est incapable de payer pour elle-meme si le taux de cotisation patronale redescend a 25% comme un employeur normal. Si il y a separation on ne va pas demander aux autres francais de continuer a payer la part patronale.
  
  « La solidarit� ca marche dans les 2 sens si la population veut une �quit� parfaite alors je ne pense pas quelle y soit vraiement gagnante. »
  
  Mis a part les cadres, je crois que la majorite serait gagnante.
  
  « etant fonctionnaire, nous le sommes jour et nuit en service comme en vacance. Cette ann�e, je suis revenu du Mexique en urgence pour travailler, le tout pay� par l’administration. �tre de permanence 365 jours par an cela � un cout, et un jour o� l’autre les fonctionnaires bien que tr�s patient riquent d’�tre tr�s m�content du manque de reconnaissance des sp�ctateurs de la r�al-politique. »
  
  Vous croyez que ca se passe uniquement dans le public votre affaire ? En plus, tout le monde n’a pas 5 semaines de RTT, n’est pas invirable, n’a pas aucune obligation de resultat, une retraite calculee sur les 6 derniers mois, des prets plus facile a obtenir, un nombre d’heures travaillees en moyenne plus faible, un absenteisme plus eleve...
  
  Alors on ne va pas epiloguer, il y a besoin de fonctionnaires et beaucoup font leur travail tres bien ; par contre on est en droit de questionner leur nombre eleve, la redondance des postes et le cout que cela a sur la societe. Comme je l’ai dis, il y a eu deux fois plus d’embauche dans le public depuis 82, le public etait-il si mauvais que ca avant ? Je ne pense pas alors pourquoi tant d’embauche et a quel cout ?
  
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Le p�ripate 12 novembre 2007 11:34

Le salaire de M. Sarkozy est inf�rieur � celui de MM. Fillon, Bush et Brown, par cons�quent il doit �tre augment�.

L’�ge de la retraite des cheminots est plus bas que celui des salari�s du priv�, par cons�quent il doit �tre retard�.

L’identit� formelle des deux cas est remarquable : il existe un �cart, cet �cart est qualifi� d’anomalie, il est donc d�clar� l�gitime de la r�duire. Les diff�rences r�apparaissent quand on consid�re la pluralit� des r�ductions possibles : car si A diff�re de B alors qu’il devrait lui �tre �gal, on peut aligner A sur B, B sur A, ou les deux en un point interm�diaire.

Fin de l’arithm�tique et d�but de la politique. Ainsi l’�quit� est-elle ce concept aux usages tr�s politiques puisque, merveilleusement polyvalent, il s’offre � justifier tous les ajustements par le haut pour certains, et tous les ajustements par le bas pour les autres.

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- Martin Lucas 12 novembre 2007 11:42
  
  Etant donn� qu’on parle d’�quit�, je souhaiterais que mon salaire (environ 1500€) soit align� sur celui de bernard Arnault (4 M€). Il y a effectivement disproportion et je fais confiance au gouvernement pour trouver une solution arithm�tique � ce probl�me.
  
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- Martin Lucas 12 novembre 2007 11:45
  
  Etant donn� qu’on parle d’�quit�, je souhaiterais que mon revenu annuel(environ 18000€) soit align� sur celui de Bernard Arnault (4 M€). Il y a effectivement disproportion et je fais confiance au gouvernement pour trouver une solution arithm�tique � ce probl�me.
  
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- O.Z.Acosta 12 novembre 2007 11:47
  
  oui mais M. bush paie pour habiter � la maison blanche et paie toute ses soir�es, il paie ses conseillers et ses d�placements personnelles.
  
  M. Sarkozy est 100% au frais de l’�tat, il n’a fait qu’augmenter son argent de poche. Mais aussi le budget de l’�lys�e ( multipli� par 3 ) d�j� important apr�s le passage des �poux chirac.
  
  Les r�gimes sp�ciaux se n’est pas seulement les cheminots mais aussi les d�put�s, les militaires, les marins-pecheurs, les cur�es d’alsace et de lauraine, les policiers, les notaires ..... que l’on r�forme le r�gimes des cheminots pourquoi pas ( la vie et le travail ont chang�s depuis la fin de la seconde guerre) mais que l’on r�forme tous les r�gimes y compris ceux des d�put�s et s�nateurs !!
  
  pour A et B encore faurdrait-il que A et B fasse parti d’un m�me ensemble et soit calculable l’un par rapport � l’autre. Si on essaie d’aligner des carrottes et des poissons on va avoir beaucoup de mal .
  
  Z
  
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- calb 12 novembre 2007 12:02
  
  aucun int�r�t de copier-coller un article de l’huma du jour ! vous auriez au moins pu citer vos sources !
  
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- O.Z.Acosta 12 novembre 2007 12:15
  
  d�sol� calb je ne vois pas de quoi vous parlez.
  
  Z
  
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- Le p�ripate 12 novembre 2007 13:17
  
  @ Calb Tiens, un lecteur de l’Huma ! Fredric Lordon, qui n’est pas journaliste � l’Huma, mais �conomiste, chercheur au CNRS, ne m’en voudra pas de ce plagiat. C’�tait tr�s bien dit,et je ne vois pas pourquoi j’aurai reformul�. Et citer ses sources fait p�dant, place les mots sous l’argument d’autorit�, et, finalement, emp�che de r�fl�chir.
  
  J’assume donc ce plagiat.
  
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- haddock 12 novembre 2007 20:55
  
  Y va s’ ach’ter un iachte sur l’ eure et loir le Martin
  
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- Martin Lucas 12 novembre 2007 23:03
  
  Je suis maintenant � l’abri du stress financier, mais je me demande bien ce que je vais pouvoir faire de cet argent... C’est une r�flexion qui peut demander toute une vie.
  
  Pourquoi ne pas le d�truire, en le rendant � ce qu’il est, un syst�me de pouvoir bas� sur une pr�tendue valeur num�rique ?
  
  Comme par hasard, ceux qui poss�dent beaucoup plus que les autres, « valent » beaucoup plus que les autres - on n’utilise pas du noble comme chair � canon, � part le petit Harry, qui, comme par hasard, en a beaucoup plus dans la caboche que tous les Windsor r�unis.
  
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Fenzy 12 novembre 2007 11:46

Peu de gens semblent noter l’ind�niable talent et humour avec lequel vous parlez de cette farce grotesque qu’est la gr�ve moderne. Bravo, l’ami, et merci pour cette lecture

20/20 !

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- Sa� 12 novembre 2007 12:23
  
  Bien d’accord, un vrai r�gal de style, d’humour et d’ironie. On sent la griffe du pol�miste qui au regard de la majorit� des commentaires a d’ores et d�j� atteint son but.
  
  Et s’il est un th�me entre tous auquel il est difficile de s’attaquer en visant juste, c’est bien celui de la pr�supposition du soutien public aux l�gitimes revendications de nos exploit�s modernes.
  
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- Napoleon 12 novembre 2007 15:25
  
  Moi aussi je donne 20/20
  
  (Je voudrais donner plus mais je risque de me faire taper dessus au noms de l’�galit�)
  
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Gilles 12 novembre 2007 12:01

Morceaux choisis montant que malgr� ses recherches, l’auteur a une vision extr�mement id�ologique de la « gr�ve ». D’ailleurs lui m�me avoue ne pas trop savoir la port�e de ce ph�nom�ne de gr�ve, et sans surprise, il nous rab�che les arguments, certains mensongers, lu et entendu derni�rement dans les m�dia plut�t pro-gouvernement UMP dont le but tactique (affich� en plus) est d’abord de saborder les syndicats, les affaiblir dans l’opinion avant la grande bataille. Il faudrait une opinion plus nuanc�e quant on ose commettre un article pareil.

« Bien. La gr�ve est l’apanage de ceux qui ne travaillent pas encore et des employ�s du secteur public... Bien. »

« Certainement ceux qui n’ont pas la possibilit� pratique de faire gr�ve, ceux qui travaillent dans le secteur priv�, ceux qui se l�vent t�t, ceux qui se couchent t�t, ceux qui n’ont pas la culture de la lutte sociale »

POURTANT DES GREVES ON EN VOIT PARTOUT. CHEZ SEB, GENERAL MOTORS, AIRBUS, SFR.... que du priv� �a ! MAIS TOUT LE MONDE S’EN FOUT CAR CELA NE SE VOIT PAS (Y COMPRIS PAR VOUS) ET NE GENE PAS LE PUBLIC.

« De la virilit� ! Faut-il donc en manquer � ce point pour en voir jusque dans l’arr�t de travail... »

VOUS N’AVEZ RIEN COMPRIS.....MAIS VOULEZ DENIGRER A TOUTE FORCE. COMMENT REPONDRE A UNE TELLE ENVOL�E SI CE N’EST PAR LE M�PRIS ?

« Je ne parviens pas � saisir le rapport entre leurs revendications et le monde moderne, avec le confort social fran�ais, avec l’eau et le gaz � tous les �tages dans les grandes villes hexagonales, avec le paiement des jours de gr�ve, etc »

LES JOURS DE GR�VE NE SONT JAMAIS PAYES, SAUF RARE EXCEPTION, APR�S N�GOCIATIONS LORS DE LONGS CONFLITS QUI METTENT SUR LA PAILLE LES GR�VISTES (QUI EN G�N�RAL SONT DES GENS QUI GAGNENT DES SALAIRES QU’ON NE PEUT QUALIFIER D’ENORMES)

Ensuite, si la gr�ve �tait juste d�clench�e par des hordes de mis�reux n’ayant m�me pas le minimum vital, �a se saurait. Sa relation au travail et les probl�mes existentiels divers ne sont en rien li� au confort personnel, et ce que vous ne pouvez comprendre, c’est que les revendications des citoyens �voluent avec la soci�t�, le confort, le niveau de vie. Il y en aura toujours, et heureusement car m�me si certaines gr�ves sont critiquables, si ce droit d’expression �tait abrog�, alors plus rien n’emp�cherait les abus sur els conditions de travail.... et tout le monde serait mis au niveau de vos « coll�gues » du priv� amorphes, m�contents, qui r�lent mais qui se laisse faire

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- Fenzy 12 novembre 2007 12:17
  
  Personne ne pr�tend supprimer le droit de gr�ve. Simplement, la gr�ve chez les fonctionnaires et les �tudiants politis�s est une tartufferie. Elle est l’affaire d’individus tristes, vieux dans leurs t�tes, fatigu�s � la naissance � l’id�e de se battre pour exister, bref s�niles.
  
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- O.Z.Acosta 12 novembre 2007 12:30
  
  heureusement que des personnes se sont battu pour que vous ayez une S�cu, une r�traite, des cong�s pay�s, le droit du travail.
  
  Sinon vous travailleriez encore des champs pour le seigneur du coin et recevoir le soir un bol de soupe si le seigneur est gentil !!!
  
  Heureusement encore qu’il y a quelques temps des fonctionnaires, des �tudiants, des personnes du priv�e sont d�scendu dans le rue sinon tout le monde serait au CNE � l’heure actuelle.
  
  Les fonctionnaires dans leurs grandes majorit�s ne passent pas leurs temps a battre le pav�, et encore apr�s �tre rentr� de manifestation beaucoup retourne faire leur travail car si jamais il y avait une vraie gr�ve de la fonction publique ce pays ressemblerait au tier monde en moins d’une semaine. Arretez de tout mettre sur le dos des fonctionnaires car la marmite est pr�s � d�border.
  
  Z
  
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- Roche 12 novembre 2007 12:34
  
  des individus betes vieux... ? et vous vous vous situez ou par rapport � tous �a, vous ne luttez donc pas pour vivre ? bon allez mourir alors, j’ai rarement vu une personne se laisser faire et qui plus est dans une soci�t� de consommation comme la notre, mat�rialiste et narcissique ! d’ailleurs de quoi je mme mele c’est pas votre probl�me, et si la grave de la ratpt vous gene, prenez donc un taxi, vous aurez tous le loirsir d’appr�cier au mieux le lib�ralisme...et ses avantages...
  
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- Gilles 12 novembre 2007 13:41
  
  fenzy
  
  « Elle est l’affaire d’individus tristes, vieux dans leurs t�tes, fatigu�s � la naissance � l’id�e de se battre pour exister, bref s�niles. »
  
  Mais......La gr�ve n’est-elle pas un moyen de se battre justement ?
  
  Quant � la tristesse, au contraire, celui qui survit en encaissant sans jamais rien dire par peur de se faire mal voir, � plus de chances de se sentir frustr�s et d�motiv�s..donc tristes !!!! Ceux qui savent qu’ils peuvent influer sur le cours des choses, par la gr�ve s’il le faut (mais pas uniquement, loin de l�, la gr�ve �tant le moyen ultime) ont plus tendance � se motiver et � y croire
  
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- Yohan 12 novembre 2007 15:13
  
  Certes avant, les gr�vistes se battaient pour les autres (salari�s du priv� y compris). La diff�rence est qu’aujourd’hui, ils ne se battent que pour eux m�mes
  
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- Fenzy 12 novembre 2007 17:17
  
  Je suis, croyez le bien, heureux et fier � l’id�e de savoir que parmis mes anc�tres des gens se sont battus contre l’exploitation et l’oppression, qu’ils se soient constitu�s en syndicats pour se battre pour le simple droit de faire plus que survivre. Posez vous la question : dans quel camp serait aujourd’hui les gens qui se battaient hier contre le monarque o� le grand patron et potentat local ? Cheminot syndiqu� � se battre pour une retraite � 55 ans ? Pas s�r ...
  
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- Christophe 12 novembre 2007 17:47
  
  @Yohan,
  
  Certes avant, les gr�vistes se battaient pour les autres (salari�s du priv� y compris). La diff�rence est qu’aujourd’hui, ils ne se battent que pour eux m�mes
  
  La donn�e la plus importante � avoir, afin que votre comparaison tienne la route est qu’un syndicat, et pas seulement en France, dans le monde, a pour principe fondateur de ne d�fendre que les int�r�ts de ses adh�rents.
  
  Si nous revenons � votre comparaison, avant, il existait un �quilibre priv�/public en nombre de syndiqu�s. Aujourd’hui, le public a la capacit� de d�fendre ses int�r�ts ; le priv� n’en n’a aucun. Ce n’est donc pas un probl�me li� aux syndicats, mais le fait d’assumer les choix que nous faisons. D’autre part, ce d�s�quilibre tend aussi � faire des syndicats ce qu’ils sont aujourd’hui ; le priv� n’�tant que partie n�gligeable dans la strat�gie actuelle.
  
  Donc, en fait, les gr�vistes ne se battaient pas pour les autres, il y avait des possibilit�s de se battre ensemble gr�ce � un �quilibre des forces. Aujourd’hui, le syst�me est totalement d�s�quilibr� et le priv�, qui porte la responsabilit� de ce d�s�quilibre, attend un soutien de ceux qui s’engagent.
  
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Le p�ripate 12 novembre 2007 12:01

Reagan et Tatcher ont eu respectivement la gr�ve des controleurs a�riens et la gr�ve des mineurs. Ils avaient tous deux r�ussis � « casser » le mouvement social pour de nombreuses ann�es, � d�moraliser le monde du travail pour imposer la restauration conservatrice.

De ce point de vue, Sarko joue petit bras, comme le note nombres de commentateurs impatients de le voir « r�former ».

Car cette r�forme de certains r�gimes sp�ciaux est une caut�re sur une jambe de bois. Une r�forme inutile. Une r�formette.

C’est un test.

Judicieusement choisi. Une provocation habile.

Sarko veut aller au carton, il cherche la baston sociale.

Il s’augmente. Il offre 15 milliards de cadeaux fiscaux.

La r�forme passera. Parce qu’il en a fait une question de principe. Il a satisfait les patrons p�cheurs avec l’argent de la s�cu, et il s’attaque aux « privil�gi�s » de la SNCF.

Les salari�s n’ont que le choix de baisser le pantalon, ou de relever le d�fi.

Ne vous inqui�tez pas, apr�s les cheminots, �a sera bient�t v�tre tour. Apr�s les municipales.

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5A3N5D 12 novembre 2007 12:08

@ l’auteur,

Article indigent en recherches. Des affirmations non v�rifi�es, des erreurs manifestement volontaires, une volont� de tourner en d�rision un des seuls moyens de lutte sociale.

Les fonctionnaires ont effectivement un droit de gr�ve (reconnu depuis 1946 seulement.) Certaines formes de gr�ve sont interdites dans la fonction publique (gr�ve « du z�le », gr�ve « tournante », gr�ve � caract�re strictement politique.)

Par ailleurs les heures de gr�ve ne sont pas remun�r�es.

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- Yohan 12 novembre 2007 12:19
  
  sauf quand vous n�gociez qu’elles le soient.
  
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- 5A3N5D 12 novembre 2007 13:13
  
  Un exemple pr�cis ? Savez-vous �galement pourquoi un fonctionnaire ne peut faire gr�ve que le mardi et le jeudi ??? Pourquoi, s’il fait gr�ve 5 mn, il perdra une journ�e de traitement ?
  
  Renseignez-vous avant de dire n’importe quoi.
  
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- Yohan 12 novembre 2007 15:19
  
  Vous croyez qu’en plus, on va vous plaindre d’avoir � subir les lois qui s’appliquent aussi aux autres. En v�rit� si vous faites gr�ve un jour de lundi, vos absences devraient �tre calcul�es � partir du lendemain de votre dernier jour de pr�sence (comme pour la s�cu). On voit bien que vous n’avez jamais travaill� dans le priv�
  
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- 5A3N5D 12 novembre 2007 17:25
  
  « »"(arr�t du Conseil d’�tat en date du 7 juillet 1978 dit arr�t Omont) : en cas de plusieurs jours cons�cutifs de gr�ve, la retenue doit �tre � �quivalente � autant de trenti�mes qu’il y a de journ�es comprises du premier jour inclus au dernier jour inclus o� l’absence de service fait a �t� constat�e m�me si l’agent n’a, pour quelque cause que ce soit, aucun service � accomplir durant certaines de ces journ�es �.
  
  Explication de texte : un fonctionnaire qui fait gr�ve un lundi verra son traitement amput� des journ�es du samedi et du dimanche, MEME S’IL N’A AUCUN SERVICE A EFFECTUER PENDANT CES DEUX JOURS. Etonnant, non ?
  
  Dans le secteur priv� : une heure de gr�ve= une heure de retenue, un jour de gr�ve= un jour de retenue.
  
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Forest Ent 12 novembre 2007 12:43

Je n’ai pas compris de quoi parle cet article.

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- Imhotep 12 novembre 2007 14:15
  
  +1
  
  Nous sommes sans doute trop tranchants. Il nous faut du clair et du positionn�. L’auteur nous plonge dans la vase d’une pens�e trouble o� l’on ne voit pas grand chose ni o� il veut en venir. A part des saillies stylistiques qui semblent assez autosatisfaites pour se faire plaisir (ce qui parfois ne g�che rien mais n’�claire pas plus).
  
  Oui Caravage a invent� le clair-obscur (sous toute r�serve, je puise l� cette information dans ma m�moire affaiblie), il a d� servir de mod�le � l’auteur qui a pourtant plus privil�gi� l’obscur que le clair.
  
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- Emile Red 12 novembre 2007 15:06
  
  Article masturbatoire au gout de sucre figaresque. A force de trop sucer les culs nantis certains croient �tre pass� du r�le de chaise � celui de pantalon, grand bien leur fasse ils ne seront toujours l� que pour essuyer le cul du patron et sentir la d�f�cation.
  
  Quand on lit le CV de l’auteur, les motivation du clone font froid dans le dos, l’eug�nisme est un sujet tant vomitoire qu’il ne peut qu’�clabousser celui qui en parle, l’article, ici, en est un concret exemple.
  
  L’homme sent, le propos pue, l’id�e empeste, toutes raisons de penser que le nez du sieur se trouve � hauteur de l’orifice rectal du ma�tre.
  
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lerma 12 novembre 2007 12:55

Soyons sur que les syndicats font surtout monter les encheres uniquement pour remplir leur caisse d’argent si g�n�reusement donn� par le MEDEF

Quand ils auront obtenu les sommes,ils retourneront tous leur veste,laissant aux travailleurs le soin de se d�brouiller seul.

Il est temps de repartir une nouvelle soci�t� en permettant le financement des organisations syndicales comme cela existe deja pour les partis politiques.

Sans financement publique,point de salut dans une modernisation des rapports sociaux

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- D�gueuloir 12 novembre 2007 12:59
  
  vive la gr�ve mondiale !!!!.....
  
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- Gasty 12 novembre 2007 14:05
  
  @lerma
  
  N’insiste pas ! Tu n’auras rien de Carlo.
  
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- Adama 12 novembre 2007 14:11
  
  Gasty, j’aime bien le mod�rateur avec les papillotes , mes articles devraient �tre publi�s alors !
  
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- Gasty 12 novembre 2007 14:30
  
  Sans probl�mes ! terrible Adama.
  
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- Gasty 12 novembre 2007 14:31
  
  Le temps qu’ils se mettent d’accord entre eux !
  
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Ehooh 12 novembre 2007 13:01

Je ne parlerais pas de la gr�ve des cheminot mais plut�t de la gr�ves des etudiants. La loi p�cresse prevoit en effet d’instaur� l’int�pendance des universit� en autres. Il faut donc s’attendre a avoir des frais d’inscription a l’entr�e des universit�. Sachez qu’en angleterre ce system existe deja et que pour aller a l’universit� il faut d�bours� entre 3000� et 4000� (4200€-5600€), on trouve donc une g�n�ration enti�re avec un cr�dit sur les bras alors qu’ils n’ont pas commenc� leur etudes. Aussi, il faut savoir que les etudians anglais demande un retour en arri�re pour des universit�s gratuites. Mr sarkozy nous disais lors de son programme vouloir prendre comme exemple la politique anglaise ( je dois avouer que sur point il tient ses promesses). Mais tient-il en compte des erreurs de ce pays certes avec plein d’avantages mais tout autant d’inconv�niants.

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- bozz 12 novembre 2007 14:08
  
  allez mon grand relis un peu le projet de loi et arr�te de fantasmer on y parle d’autonomie et rien d’autre soit plus de pognon pour les universit�s qui se bougent et toujours autant pour les autres.... d’ailleurs pourquoi tout le monde est pour � ton avis, seuls les trostko estudiantins sont contre, l’unef �tait pour (julliard �tait m�me tr�s content : pas de selection, pas de d’augmentation des frais d’inscription pourtant n�cessaire selon tout le monde- m�me-et surtout- � gauche !)
  
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- Ehooh 12 novembre 2007 14:27
  
  Oula tu interpr�te ce que j’ai dis, jamais je n’ai mentionn� que j’etait pour ou contre (puisque je suis plutot pour la loi), je dis simplement qu’il va y avoir des effet de bord et qu’ils sont in�vitable.
  
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Rafale 12 novembre 2007 13:06

Tout �a est affligeant.

On entend que ce que l’on veut nous faire entendre.

Quand j’allume la TV, j’entend que les gens sont pris en otage, que les fonctionnaires et agents SNCF sont des privil�gi�s, que les gr�vistes sont contre la r�forme...etc...etc... Puis quand j’�teins la TV et que je remets mon cerveau sur « on », je m’informe r�ellement, je discute, je lis et finalement je m’apercois que la grande majorit� des gr�vistes sont POUR la r�forme. Comment cela se fait-ce t-il ? alors que notre presse libre dit le contraire ? Je pousse donc ma recherche (pas �vidente) et je constate que les agents SNCF veulent effectivement s’aligner ENTIEREMENT sur le r�gime du priv�. Ainsi, les agents f�minins de la SNCF veulent bien que l’on prenne en compte leur r�duction de mensualit� pour chaque enfant (comme dans le priv�). Les agents SNCF veulent que l’on comptabilise leur annuit� comme dans le priv�. Les agents SNCF veulent que l’on prenne en compte certaines primes comme dans le priv� ...etc....etc....

Bref, ils veulent travailler plus (40 ans) et avoir les m�mes droits que les agents du priv�, donc s’aligner sur le priv�.

Alors pourquoi toute cette agitation ?

Je me re-re-renseiseigne (parcours du combattant) et l� je m’aper�ois qu’en fait, l’Etat veut infliger aux r�gimes sp�ciaux (pas tous, pas tous...) l’addition des « inconv�nients » des r�gimes « normaux » et des « inconv�nients » des r�gimes sp�ciaux...

Bref, je crois que ces gr�ves sont voulues. Dans quel but ? Objectivement, je ne trouve pas malgr� mes sources d’informations.

Bon, c’est trop dur de r�fl�chir. Je vais faire comme la plupart de mes compatriotes : je vais rallumer la TV, boire les informations de notre presse libre et ind�pendante, et cracher mon ras le bol sur la « parole aux �diteurs » de RTL ou d’Europe 1.

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- 5A3N5D 12 novembre 2007 13:18
  
  « »« Alors pourquoi toute cette agitation ? »« »
  
  Parce qu’en s’alignant sur le r�gime de retraite du priv�, un cheminot perdra 700 € de retraite par trimestre. Voil� tout.
  
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- Yohan 12 novembre 2007 15:28
  
  Vous venez de vous trahir cher monsieur. Finalement, il apparait que les cotisants du priv� sont bien des couillons, puisqu’en cotisant plus que vous, ils allaient recevoir au final 700€ de moins que vous.
  
  Belle le�on de solidarit�.
  
  Dans ce pays, c’est le voleur qui fait un proc�s au vol�
  
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- Fred 12 novembre 2007 17:34
  
  « Parce qu’en s’alignant sur le r�gime de retraite du priv�, un cheminot perdra 700 € de retraite par trimestre. Voil� tout. »
  
  Ben s’il cotise moins longtemps oui. Ils ne vieillissent pas les cheminots ? Au temps o� les retraites ont �t� cr��es il y avait 5 cotisants par retrait� et les retrait�s vivaient 12 ans � la retraite. Maintenant c’est 20 ans avec une esp�rance de vie qui augmente de 1 an tous les 4 ans et il n’y a plus que 1.7 cotisants par retrait�. On a fait le choix de la r�partition, on doit TOUS l’assumer.
  
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- 5A3N5D 12 novembre 2007 18:01
  
  « »« Vous venez de vous trahir cher monsieur. Finalement, il apparait que les cotisants du priv� sont bien des couillons, puisqu’en cotisant plus que vous, ils allaient recevoir au final 700€ de moins que vous. »« »
  
  Cher monsieur, les cotisants � la CNAV (salari�s du priv�) cotisent moins que les autres, cheminots entre autres. Je ne vois donc pas quel est le sens de votre intervention.
  
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- 5A3N5D 12 novembre 2007 18:05
  
  @ fred
  
  « »« Au temps o� les retraites ont �t� cr��es... »« »
  
  Au temps o� les retraites ont �t� cr��es (1946), les fonctionnaires, « r�gimes sp�ciaux », et cadres du priv� ont financ� la retraite des actifs atteints par la limite d’�ge de toutes les autres cat�gories.
  
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