mardi 8 février 2022 - par Décoder l’éco

Lancement d’une commission d’enquête Covid-19 : il est temps de se rappeler l’arnaque H1N1

Le Sénat vient de lancer une commission d’enquête [1]sur la gestion de la Covid-19. L’objectif annoncé est d’examiner « l’adéquation du pass vaccinal à l’évolution de l’épidémie de covid-19 ». Espérons que l’enquête se penchera plus profondément sur l’importance réelle de la crise et les impacts de toutes les décisions prises depuis 2 ans. Le Sénat avait déjà permis il y a 10 ans de faire la lumière sur le plus gros scandale sanitaire jusqu’à aujourd’hui : la pseudo pandémie H1N1. En effet, en 2009 a eu lieu la « première pandémie » du XXIe siècle. Cet épisode a finalement laissé peu de traces dans les mémoires. Pourtant, tous les ingrédients de ce qui s’est révélé être une arnaque monumentale devraient résonner aujourd’hui dans nos mémoires pour mieux nous faire comprendre ce que nous vivons. Après cet épisode, en 2010, le Sénat avait réalisé un rapport d’enquête parlementaire[2] permettant d’expliquer les mauvaises décisions qui avaient été prises. Nous y retrouvons la critique des modèles mathématiques utilisés, farfelus et alarmistes, les conflits d’intérêts entre les scientifiques des plateaux de télévision, l’OMS et les laboratoires pharmaceutiques, le tout ayant abouti à une campagne vaccinale aussi chère qu’inefficace.

 

Lien vers la vidéo : https://youtu.be/6WYX-953keM

 

“ Le désir de pandémie”

 

Le premier élément frappant du rapport du Sénat est le choix de ses titres. Ils dénoncent franchement la supercherie de la « pandémie » H1N1. La deuxième partie du premier chapitre s’intitule « LA PANDÉMIE ANNONCÉE EST-ELLE DEVENUE UNE PANDÉMIE ATTENDUE ? ». On y montre que certains scientifiques sont en fait, en attente d’une pandémie. Il s’agit d’être le premier à prévenir de l’arrivée de la catastrophe de façon à en tirer de la notoriété.

1. Les prédictions scientifiques sont-elles devenues inconsciemment des espérances ?
[...] Beaucoup d'interlocuteurs de la commission d'enquête ont insisté sur les mécanismes ayant abouti à la préparation collective des esprits, et notamment de la communauté scientifique, à l'émergence d'un risque pandémique de type H5N1, tendant à transformer inconsciemment ce qui ne sont que des prédictions scientifiques en une sorte de « désir de pandémie » et qui a incité les experts à considérer ce qui n'apparaît aujourd'hui que comme le réassortiment d'un virus ancien, comme le facteur déclenchant de cette pandémie attendue.

 

Ces mécanismes, assez difficilement saisissables, semblent étroitement liés aux spécificités du domaine de la recherche. D'une certaine manière, en effet, plus on est capable, techniquement, de chercher des anomalies, plus on en cherche et plus on en trouve sans qu'elles soient pour autant pertinentes. C'est ce qu'indiquait M. Yves Charpak aux membres de la commission d'enquête22(*) : « On prédit l'épidémie et sa dangerosité avant qu'elle ne se manifeste cliniquement et ne se confirme avec la détection d'un nouveau variant. Il y a un nouveau variant, il va se mettre à circuler, on va le suivre. Autrement dit, malheureusement, plus on a de laboratoires de recherche, de surveillance en réseaux dans le monde, ce qui est une bonne chose (parce que l'on est capable d'alerter plus précocement et de se protéger mieux), plus on aura des alertes, éventuellement peu significatives. ». C'est ce que M. Peter Doshi qualifie de « vigilance partisane » via laquelle vigilance et anxiété peuvent précipiter les événements plus que la maladie elle-même23(*).

 

Aujourd’hui, la situation est la même. Tous les laboratoires sont focalisés sur la recherche du « nouveau variant » permettant de passer de l’ombre à la lumière. Evidemment, si tous les laboratoires concentrent leurs efforts sur ce sujet, il y aura toujours un laboratoire pour en trouver un nouveau quelque part et remettre une pièce dans la machine. Le dernier en date, le variant Omicron séquencé en Afrique du Sud[1] aura fait couler beaucoup d’encre, d’autres ont précédé et d’autres suivront : cela apporte-t-il quelque chose à la prise en charge des patients ? [2].

Le rapport du Sénat va plus loin. Il critique le fonctionnement des publications scientifiques, où les chercheurs sont poussés à écrire des articles qui vont « dans le sens du vent ». Dès lors, la recherche scientifique est orientée par un effet boule de neige :

[...]  cette préparation collective, notamment de la communauté scientifique, à l'émergence d'une pandémie s'est auto-alimentée, comme le soulignait M. Jérôme Sclafer27(*)avec l'accroissement de l'activité éditoriale autour de ce sujet : selon la base de données américaine Medline qui répertorie les principales revues médicales, si deux publications seulement en moyenne par an, dans les années 1980, portaient un titre contenant l'expression « grippe pandémique », en 1997, dix-huit publications avec un tel titre ont accompagné l'alerte sur la grippe de Hong Kong. L'intérêt pour ce concept a encore augmenté à partir de 2003 puisque cinquante et une publications ont titré sur la grippe pandémique en 2004, cent vingt-quatre en 2005, puis plus de deux cents par an à partir de 2006.

Il résulte de ces différents mécanismes qu'il ne s'agit finalement plus de savoir SI la pandémie va se produire, mais QUAND, faisant de la pandémie de grippe à venir un événement à la fois très probable et lourd de conséquences. C'est la logique qui ressort de l'avis du HCSP du 5 septembre 200828(*) qui indique : «  aujourd'hui, la probabilité de survenue d'une pandémie est élevée sans qu'il soit possible d'en prédire la date de survenue et son intensité ». L'arrivée d'une pandémie est perçue comme quasi inévitable.

 

La littérature scientifique ainsi auto-alimentée peut générer une prophétie autoréalisatrice. A force de produire des discours alarmistes, le moindre signal peut être identifié comme le début de la catastrophe prédite par les intervenants de ces publications renommées.

Le rapport du Sénat montre enfin que les laboratoires de l’industrie pharmaceutique “espéraient bien” une pandémie, puisqu’ils avaient lourdement investi préventivement pour y faire face :

Au total, les représentants des laboratoires entendus par votre commission d'enquête29(*) ont fait état d'investissements compris entre 1,5 et 2,5 milliards d'euros, par laboratoire, ces dernières années au titre de leur préparation à une éventuelle pandémie. Les représentants du laboratoire Roche30(*) ont indiqué, quant à eux, que la capacité de production mondiale de Tamiflu a été multipliée par vingt ces dernières années.

Ce fort investissement à tous les niveaux, aussi bien politique que scientifique, explique sans doute en partie que tous les acteurs intervenant dans la gestion des crises sanitaires attendaient cette menace et que dès l'annonce de l'apparition des premiers cas de grippe A (H1N1)v, il était difficile d'imaginer autre chose que l'émergence d'une pandémie.

L’industrie pharmaceutique vise la rentabilité. Il ne s’agit pas d’organisations philanthropiques, mais d’établissements financiers. Il est évident que ses investissements n’ont pas lieu sans de sérieuses garanties de rentabilité future. Le point de vue de ces mastodontes économiques sur les enjeux de santé peut donc logiquement peser lourd dans les analyses des Etats, dont ils sont les partenaires réguliers de discussion et d’action en matière de santé publique.

 

L’abandon de la notion de gravité : première mise en cause de l’OMS

 

Cela a été dit de nombreuses fois concernant ce que nous vivons depuis 2 ans : toutes les mesures sont prises en fonction d’un nombre supposé de personnes exposées à un risque de décès (cas covid via test PCR), indépendamment du risque réel de décès. Il y a une vraie différence entre être porteur d’un virus et être malade. Il y a aussi une vraie différence entre être faiblement malade et être à l’article de la mort, ou mort.

Le rapport du Sénat de 2010 dénonce l’absence du facteur de gravité dans les vues de l’OMS.

La définition de la pandémie retenue par l'OMS a également joué un rôle central dans le déclenchement des plans nationaux de préparation au risque pandémique. En ne retenant pas de critère de gravité, elle n'a pas joué son rôle de « filtre ».

 

[..] Les orientations de l'OMS de 2009 définissent clairement la pandémie du seul point de vue de sa diffusion géographique, sans retenir de critère de gravité :

 

- en phase 5, le virus provoque des « flambées soutenues à l'échelon communautaire dans au moins deux pays d'une même région OMS » ;

- en phase 6, le virus provoque « des flambées soutenues à l'échelon communautaire dans au moins un pays d'une autre région de l'OMS ».

 

Cette absence de référence à la notion de gravité a ainsi conduit l'OMS, le 11 juin 2009, à déclarer le passage en phase 6 du plan de lutte contre la pandémie grippale, tout en reconnaissant que celle-ci était « de gravité modérée  ».

 

C’est ainsi que l’OMS a déclenché une panique mondiale sans jamais vérifier si les gens infectés ou malades, souffraient d’une situation grave ou mourraient.

Le rapport dénonce précisément le changement de définition de pandémie de l’OMS : c’est cela qui a pu créer de toutes pièces une « fausse pandémie »

Les critiques sur la fausse alerte pandémique ont été renforcées par le changement de définition de la pandémie grippale auquel aurait procédé l'OMS, dans les mois ayant précédé la déclaration du passage en phase 6 le 11 juin 2009. […]

Pour sa part, l'OMS affirme que la définition de base de la pandémie n'a jamais changé. 

Mais le rapport montre plus bas le changement de définition ayant fait disparaître les critères de gravité qui a permis de déclencher la panique sans le moindre mort. L’OMS est donc prise en flagrant délit de mensonge.

En 1999

Dans le plan mondial de l'OMS de 1999 de préparation à une pandémie de grippe, une pandémie apparaît lorsque sont réunis des critères géographiques et de gravité :

« La pandémie sera déclarée quand il aura été montré qu'un nouveau sous-type de virus a causé des flambées sérieuses dans au moins un pays et s'est étendu à d'autres pays, avec des types de maladies indiquant qu'une grave morbidité et mortalité sont probables dans au moins un segment de la population » (« The Pandemic will be declared when the new virus sub-type has been shown to cause several outbreaks in at least one country, and to have spread to other countries, with consistent disease patterns indicating that serious morbidity and mortality is likely in at least one segment of the population »)51(*).

 

En 2005

Dans le plan mondial de l'OMS de 2005 de préparation à une pandémie de grippe52(*), la pandémie correspond à une « transmission accrue et durable dans la population générale ». Si la « gravité de la maladie » figure explicitement (note p. 9) parmi les critères permettant de distinguer les phases 3, 4 et 5, les exemples donnés en phase 5 prévoient, en revanche, la possibilité de cas isolés et en nombre limité, avant le déclenchement de la phase 6.

Mais dans la « Liste de contrôle OMS pour la planification préalable à une pandémie de grippe » diffusée par l'OMS en avril 200553(*), la pandémie est définie explicitement par un grand nombre de cas et de décès :

«  Une pandémie de grippe survient lorsqu'apparaît un virus nouveau contre lequel le système immunitaire humain est sans défense, donnant lieu à une épidémie mondiale provoquant un nombre considérable de cas et de décès. Le nouveau virus grippal est d'autant plus susceptible de se propager rapidement dans le monde que les transports internationaux ainsi que l'urbanisation et les conditions de surpeuplement s'intensifient.  »

 

En 2009

Le plan mondial 2009 de l'OMS de préparation à une pandémie de grippe définit clairement la pandémie du seul point de vue de sa diffusion géographique :

- en phase 5 : des « flambées soutenues à l'échelon communautaire dans au moins deux pays d'une même région OMS » ;

- en phase 6, le virus provoque « des flambées soutenues à l'échelon communautaire dans au moins un pays d'une autre région de l'OMS »54(*).

 

Le rapport sénatorial ne manque pas de souligner la disproportion des mesures que la surestimation de la gravité de l’épidémie a entraînée, en 2009 :

[...] C'est dans un contexte où les certitudes scientifiques étaient faibles que les décisions d'activation des plans de préparation à une pandémie ont été prises pour faire face au risque pandémique. Des mesures lourdes ont parfois été mises en œuvre : certains pays ont émis des conseils aux voyageurs concernant les voyages non obligatoires dans les zones touchées, d'autres ont fermé leurs écoles et certaines entreprises. Ce que démontrent ces mesures, c'est que les décisions en matière de gestion des risques sanitaires sont assez lourdement influencées par les hypothèses relatives à la nature des pandémies et aux « scénarios du pire » retenus a priori.

 

Il y a 10 ans déjà, des projections alarmistes liées à la terreur d’un virus ont servi de justification à des mesures drastiques sans qu’elles soient basées sur une mesure effective du risque encouru par les populations.

 

Les liaisons dangereuses : seconde mise en cause de l’OMS

 

En plus de l’abandon de la notion de gravité, l’OMS est lourdement mise en cause dans le rapport du Sénat. Déjà à l’époque les conflits d’intérêts étaient pointés du doigt, faisant porter le soupçon d’une recherche de profit par certains financeurs de l’OMS plutôt que d’une recherche d’une amélioration de la Santé.

La déclaration, le 11 juin 2009, par la directrice générale de l'OMS d'une pandémie de grippe A (H1N1)v - d'emblée considérée comme « de gravité modérée », « du moins dans ses premiers jours »38(*) - a rapidement suscité des critiques à l'égard de l'OMS, soupçonnée au mieux d'avoir surestimé le risque et recommandé aux Etats membres des mesures disproportionnées et d'un coût démesuré, au pire d'avoir « inventé » une pandémie sous l'influence des industries pharmaceutiques, désireuses de rentabiliser leurs investissements grâce à l'application des plans nationaux.

[…]

Après avoir d'abord réfuté en bloc ces critiques, considérées comme relevant de « théories du complot », l'OMS semble avoir pris conscience de la nécessité d'en tenir compte, mais les premiers indices de cette prise de conscience sont encore insuffisants.

On notera au passage que la « théorie du complot » était déjà utilisée, à l’époque, pour décrédibiliser toute personne critique à l’égard des instances officielles.

Mais surtout, le rapport du Sénat met en cause les nombreux conflits d’intérêt touchant l’OMS. Tous ces conflits vont dans le même sens : les financeurs de l’OMS ont intérêt à ce que la pandémie soit déclarée, et à ce qu’une vaccination de masse soit enclenchée.

3. L'opacité de l'OMS et son incapacité à gérer les conflits d'intérêts
a) Des experts de l'OMS en situation de conflits d'intérêts

Les critiques adressées à l'OMS sur son incapacité à gérer les conflits d'intérêts et son opacité, largement partagées et détaillées par le rapport de la commission de l'APCE, ont donné lieu à une enquête approfondie des journalistes Deborah Cohen et Philip Carter, publiée le 3 juin 2010 dans le British Medical Journal (BMJ).

 

On notera que 10 ans plus tard, les plus gros donateurs privés de l’OMS [3] sont la Fondation Bill & Melinda Gates pour 455M$ et l’Alliance du Vaccin Gavi (détenu majoritairement aussi par le couple Gates) pour 389M$. Ainsi la plus grosse influence sur l’OMS vient d’une seule personne. Il s’agit d’un milliardaire connu pour être un promoteur de toutes les vaccinations possibles et imaginables, et investissant massivement à cette fin. La fortune de Bill Gates s’était effondrée[4] avec l’éclatement de la bulle financière internet au début des années 2000, mais elle a de nouveau atteint des sommets ensuite : Bill Gates n’a jamais été aussi riche que depuis qu’il organise des opérations proclamées « caritatives » à l’aide de sa fondation. Il est visiblement plus rentable de « convaincre » des dirigeants de dépenser l’argent de leur pays pour acheter des traitements médicaux et des vaccins, plutôt que de vendre des logiciels aux consommateurs individuels. Donc en 10 ans, la situation ne s’est pas améliorée concernant les conflits d’intérêt de l’OMS, elle a empiré.

 

Les modèles mathématiques

 

Déjà en 2009, les modèles mathématiques les plus alarmistes possibles avaient été publiés. Ils se sont tous révélés fantaisistes. Publier un modèle catastrophiste ne peut que profiter à son auteur. En prévoyant le pire, si jamais le pire n’arrive pas, l’auteur pourra toujours dire que c’est grâce à son modèle que les bonnes décisions ont été prises. Si jamais le pire arrive, il pourra toujours dire qu’il l’avait prévu. A l’inverse l’auteur d’un modèle rassurant prend le risque qu’on lui impute des responsabilités si la réalité est pire que prévue.

Au cours de la pandémie de 2009, deux modèles ont été utilisés en France : celui conçu par l'InVS et l'INSERM à la demande du CLCG [ Comité de Lutte Contre la Grippe, NDLR ] en septembre 2008, dans le cadre de ses réflexions sur l'intérêt d'une vaccination prépandémique, et celui développé par l'équipe de M. Antoine Flahault, directeur de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP). Si seul le premier a servi à formuler des avis officiels, tous deux ont systématiquement surestimé les effets du virus, incitant les pouvoirs publics à persévérer dans l'idée que la vaccination de l'ensemble de la population était nécessaire. Dans son avis du 28 septembre 2009, l'InVS estimait ainsi sur la base de son modèle que le nombre de décès varierait « entre 6 400 et 96 000 soit 2 à 30 fois plus que la grippe saisonnière ». M. Flahault, pour sa part, estimait en mai 2009 que le virus pourrait tuer 30 000 personnes en France 95(*). Or, les données cliniques recueillies à ce jour dénombrent 312 morts.

Avant d'essayer de déterminer les causes de cette surestimation, il convient d'insister sur le fait que les hypothèses formulées sur la base des modèles n'ont pas de valeur prédictive. Elles présentent simplement des conséquences possibles à partir des paramètres initiaux du modèle, notamment la contagiosité du virus et ses caractéristiques. M. Flahault lui-même regrette d'ailleurs que « lorsque nous présentons des « scénarios possibles », nous apparaissons comme des prévisionnistes  », alors que, comme il l'a souligné lors de son audition, on ne peut pas fonder une politique sur un modèle purement théorique.

Au-delà même de ce problème de compréhension par les autorités de ce qu'est un modèle, l'absence de corrélation entre les estimations modélisées et la réalité constatée est frappante : l'estimation la plus optimiste du modèle InVS-INSERM s'est révélée près de vingt fois supérieure à la mortalité réelle.

 

On découvre dans ce passage qu’Antoine Flahault a été directement impliqué dans la très large surestimation de l’impact de la grippe H1 N1. 10 ans plus tard, il a encore fait partie des plus alarmistes [5]sur la situation sanitaire, et les médias français publient volontiers ses opinions sur la situation Covid, défendant des mesures liberticides, le passe sanitaire [6]ou la vaccination massive [7]. Aucune leçon du passé n’a été tirée. Lui-même comme les journalistes semblent avoir oublié la faillite de ses prédictions en 2009. Prédictions qui ont conduit à un scandale financier et sanitaire dont la collectivité porte encore les traces.

Ces modèles mathématiques ont également été l’un des prétextes pour lancer la vaccination de masse. En effet, ces modèles considèrent a priori la vaccination comme efficace contre la transmission d’un virus. Ainsi, en 2009, dès que le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) indiqua que selon lui, par souci d’équité, la vaccination devait être ouverte à tous les Français, les autorités purent considérer que priver certains Français de la vaccination serait scandaleux

Il semble donc que les experts chargés de décider de la meilleure stratégie vaccinale aient considéré la nécessité de vacciner l'ensemble de la population comme une évidence a priori, fondée notamment sur des critères éthiques validés par le CCNE, alors que ce n'était pas le cas. […]

Les autorités publiques, convaincues a priori de la nécessité d'une vaccination universelle, ont interprété en ce sens la réponse d'experts qui l'auraient peut-être recommandée, mais n'ont pas réellement été consultés sur ce sujet essentiel. Au-delà des améliorations à apporter à l'organisation du système d'expertise lui-même, cela doit inciter les autorités publiques à être plus vigilantes à l'usage qu'elles en font

 

La maximisation du risque pandémique

 

Le rapport de 2009 est très clair sur le fait que les prévisions les plus alarmistes ont toujours été privilégiées. A la fois, le rapport dénonce les a priori des « experts » interrogés sur le risque pandémique, mais également le faux consensus scientifique qui a paralysé à l’époque toute analyse différente et moins catastrophique.

a) L'importance des a priori des experts

Tout d'abord, plusieurs biais ou a priori ont nui à la prise en compte des données qui devenaient au fur et à mesure disponibles concernant les caractéristiques propres à la pandémie A (H1N1)v.

[…]

b) Un consensus paralysant

 Investis de la mission d'intégrer l'ensemble des données qui devenaient progressivement disponibles, mais aussi de répondre dans des délais très brefs - parfois 48 heures - aux saisines constantes de la DGS, les membres du CLCG se sont rendus extrêmement disponibles. […]

Mais cela a eu pour conséquence involontaire d'écarter les procédures par lesquelles un débat critique peut plus facilement s'instaurer, et a renforcé une dynamique de consensus qui n'était pas propice à l'examen critique systématique des données[…]

Les rivalités entre scientifiques ont pu accentuer la tendance à privilégier les hypothèses maximalistes.

10 ans plus tard, on peut constater que seuls les articles les plus alarmistes sont diffusés par les grands médias et les revues scientifiques. Des articles médiocres méthodologiquement, mais prévoyant des hécatombes et défendant les politiques de confinement sont publiés[8], pendant que les articles relativisant les impacts de la mortalité ou discutant du lien entre les actions publiques menées et les bénéfices constatés sont écartés[9]. Le conformisme et la censure n’ont certes pas reculé depuis 2009.

Il y a 10 ans, nous dit le rapport du sénat, ceux qui ne s’étaient pas trompés sur la maladie, c’étaient les non-spécialistes, et particulièrement les médecins qui exerçaient le soin.

2. La perception plus juste des non-spécialistes

 Dans l'ensemble, on doit constater que ceux qui ont pris la mesure exacte du virus étaient des scientifiques qui n'étaient pas spécialistes de la grippe. […]

 Les acteurs de terrain, eux, ne se sont pas trompés, et ont mis en place spontanément une réponse plus adaptée à la réalité de la maladie. […]

Dans l'ensemble, les médecins généralistes, alors qu'ils n'avaient pas été chargés de conduire la vaccination antigrippale, ont fait face à la pandémie en assurant l'essentiel des soins. 900 000 consultations liées à la grippe A (H1N1)v ont eu lieu pendant la période pandémique : il est remarquable que, comme l'a reconnu la ministre de la santé, cela n'ait pas entraîné de surcharge du système hospitalier, alors qu'on estime en général qu'une épidémie génère des désordres dans le système hospitalier à partir de 700 000 consultations supplémentaires en médecine de ville. Les médecins généralistes ont donc particulièrement bien géré la réponse à apporter à la pandémie, et ils ont su rassurer leurs patients, évitant un engorgement du système de soins.

Chacun a pu constater que 10 ans plus tard, les décisions prises ont été exactement l’inverse de celles préconisées par ce rapport. En interdisant aux médecins de ville de soigner les malades, le ministère de la Santé a désorganisé l’accès aux soins. Les hôpitaux ont été vidés de leurs patients, devant annuler nombre d’opérations prévues pour faire place aux patients covid. Nous savons aujourd’hui grâce aux rapports de l’ATIH que l’année 2020 est l’année record de sous-utilisation de nos capacité hospitalières[10]. C’est l’année où les français ont le moins été soignés. Mais les hôpitaux ont dans le même temps vu affluer des patients covid qu’ils n’auraient jamais dû avoir à prendre en charge, si leurs médecins traitants les avaient soignés et accompagnés. Le Conseil Scientifique lui-même a montré que beaucoup de morts Covid-19 sont des patients arrivés trop tard, faute d’avoir vu un médecin avant[11]. Et tout cela continue depuis deux ans et plus, et risque de continuer encore, malgré les préconisations faites il y a dix ans déjà.

 

Les conflits d’intérêt : Vacciner pour guérir ou parce qu’il faut vacciner ?

 

Les conflits d’intérêt dénoncés par le rapport de 2009 couvrent deux champs : les liens entre les experts publics et l’industrie pharmaceutique sont dénoncés, mais également les liens obscurs ayant conduit à privilégier la vaccination de masse, en dépit de toute logique sanitaire.

C. LA QUESTION INCONTOURNABLE DE LA GESTION DES CONFLITS D'INTÉRÊTS

Bien qu'aucun élément dont elle dispose ne permette à la commission d'enquête de conclure que des préconisations aient été faites en raison des liens d'intérêt de certains experts, elle ne peut que constater que la pandémie de grippe liée au virus A (H1N1)v a été l'occasion d'une remise en cause sévère de l'expertise publique dans l'opinion en raison des liens d'intérêt de la majorité des experts avec l'industrie pharmaceutique.

II. LA CAMPAGNE DE VACCINATION

La vaccination ne figurait qu'en quatrième position dans la stratégie sanitaire de réponse à la pandémie définie par le plan national « Pandémie grippale », après l'organisation générale du système de soins, les mesures d'hygiène et de protection individuelle, le recours aux antiviraux et autres médicaments - et cette place était logique puisqu'elle ne pouvait être mise en oeuvre immédiatement.

Elle a cependant monopolisé l'attention et pris d'emblée une place prépondérante dans le débat sur la politique de lutte contre la pandémie et sur la perception publique de l'action gouvernementale.

En France - comme dans tous les pays concernés de l'hémisphère Nord, la stratégie de réponse vaccinale a été préparée « sur la base du scénario le plus défavorable118(*)  », dans l'urgence et sous la pression de l'événement.

Ainsi, en 2009, la vaccination est passée du statut d’outil potentiel à celui d’objectif unique et incontournable. Ce schéma résonne singulièrement à nos oreilles aujourd’hui, évidemment …

B. UNE STRATÉGIE VACCINALE FIGÉE PAR LES CONTRATS PASSÉS AVEC LES FOURNISSEURS DE VACCINS

En 2009, le Sénat constatait qu’une fois commandées des millions de doses de vaccins, les Etats n’avaient plus logiquement qu’à tenter de les écouler et de justifier leur commande, quel que soit le décalage avec les nécessités constatées a posteriori, voire le décalage qualitatif entre la promesse du produit acheté et celle du produit reçu et testé.

Là encore, voilà qui peut résonner à nos oreilles aujourd”hui … En 2021 déjà, mais encore plus en 2022, quand face à un variant omicron très éloigné de la souche originelle du virus Sars-Cov2, les autorités promeuvent l’écoulement des stocks disponibles commandés, version virus 2019.

Par ailleurs, on soulignera qu’en lieu de transparence améliorée depuis 2009, les contrats qui lient les Etats et les laboratoires sont désormais secrets. La seule nouveauté est que les négociations ont dorénavant lieu directement depuis le portable de la Présidente de la Commission Européenne[12]...

Une vaccination massive, cela rapporte énormément à certains, cela coûte d’autant à tous les autres - les contribuables. On aurait pu l’oublier en 2020- 2022, car personne ne semble trop enclin à se pencher sur ce sujet, mais c’était un peu le nerf déclencheur du rapport sénatorial de 2010 :

1. Le coût de la vaccination pandémique

Le chiffrage du coût de la campagne de vaccination que fait apparaître le tableau ci-après - 602 millions d'euros - ne peut donc être considéré que comme un ordre de grandeur. Il suffit cependant à indiquer le coût important d'une telle opération162(*), qui doit notamment inciter, si l'on était amené à la renouveler, à s'interroger sur les moyens de mieux ajuster aux besoins l'importance des achats de vaccins et d'optimiser, en termes d'organisation mais aussi de coût, le dispositif de vaccination.

602 millions … Que nous ont coûté, en 2021 et encore à l’avenir, avec les achats supplémentaires et les promesses d’achat pour 2022 - 2023, les contrats avec les labos fournisseurs de vaccins ? On est tout à fait hors mesure, désormais. Nécessaires pour toute la population, ces injections, véritablement ?

Pourquoi on peut s’interroger sur l’opportunité d’une politique vaccinale de masse, le rapport du Sénat de 2010 nous l’explique amplement, hors de tout aspect financier.

La place de la vaccination dans la lutte contre la pandémie
Cette première expérience permet cependant de s'interroger sur la possibilité de disposer à temps de vaccins, sur l'utilité de la vaccination - notamment dans un cas comme celui du virus A (H1N1)v, globalement peu pathogène mais pouvant cependant provoquer des cas graves de surinfection virale - d'envisager des pistes de réflexions sur les moyens de définir un usage plus efficace de la vaccination pandémique.
a) Les limites de l'efficacité des campagnes de vaccination

 Les délais de mise à disposition des vaccins

En France, la vaccination a débuté trop tard pour que les premiers vaccinés soient immunisés avant le début de la vague épidémique [...]

Comme le rappellent à plusieurs reprises tant les avis du CLCG que ceux du HCSP, une vaccination de masse ne présente d'intérêt collectif que si elle est achevée avant l'arrivée du virus, afin d'obtenir un effet « barrière » qui empêche sa circulation au sein de la population. Une fois le virus circulant, la vaccination présente un intérêt pour la protection individuelle des personnes. Faire prévaloir l'argument éthique aboutissait à écarter cette donnée fondamentale. Ce mélange des domaines, éthique et technique, est donc source de confusions, et ne peut que nuire à l'élaboration de la décision politique, qui doit avoir une perception claire des différentes données pour juger de leur importance relative.

Le rapport concluait il y a 10 ans, après l’audition des meilleurs experts disponibles en France, qu’il n’y a pas le moindre intérêt collectif à vacciner une population une fois un virus installé sur son territoire. Cela n’a pas empêché les autorités d’initier ce schéma pour la Covid-19, alors que son échec était d’avance connu.

Quelle que soit la capacité spécifique des injections anticovid à ralentir les contagions – le rapport de 2009 prévoyait déjà que celle-ci serait nulle - aucun vaccin n’aurait de toutes façons pu se prévaloir d’une telle efficience.

On ne vaccine qu’à titre préventif, au niveau collectif (voire au niveau individuel) : comment une donnée médicale aussi classique a-t-elle pu être ignorée, sauf à ce que des préconisations “exceptionnelles” aient été promues ? Les mêmes qui faisaient valoir l’urgence de la vaccination massive contre la grippe H1N1 ?

 

 Mener des recherches sur l'efficacité des vaccins antigrippaux

L'efficacité clinique des vaccins antigrippaux est, au mieux, considérée comme incertaine.

Il conviendrait donc de lancer des recherches sur l'efficacité des vaccins antigrippaux, notamment en suivant des cohortes de personnes vaccinées. Il semble en effet inutile de lancer des campagnes de vaccination qui n'apporteraient pas de protection réelle contre la maladie, et pourraient de surcroît inciter à négliger les mesures d'hygiène qui demeurent nécessaires.

Il y a 10 ans il n’était pas tabou de dire que les vaccins antigrippaux n’ont pas apporté une preuve définitive de leur intérêt sanitaire. Aujourd’hui, la moindre remise en cause de l’efficacité d’une injection vaccinale est considérée comme relevant du négationnisme.

 

En conclusion, la pandémie H1N1 est née d’un désir catastrophiste, qui aurait pu accoucher de millions de morts statistiques et d’une vaccination massive sans l’intervention (innocente) des professionnels de santé : on leur a dit que c’était un virus de grippe, ils l’ont soigné ! Tss … Personne ne leur avait dit qu’il fallait laisser leurs patients à risque s’aggraver à domicile !

Ce désir a été nourri par des politiques assujettis à leurs cabinets de conseil, par des laboratoires pharmaceutiques voulant rentabiliser leurs investissements, par des scientifiques désirant voir leurs compétences promues, par des médias arrimés aux agences de presse et aux communiqués de presse des personnes influentes.

Tout ce petit monde fonctionnait en 2009, il carbure plein pot depuis 2020.

A l’époque du H1N1, La vaccination de masse avait été présentée comme le seul outil à disposition, et cela s’était soldé par un démenti magistral.

10 ans plus tard, nous avons les mêmes ingrédients, les mêmes protagonistes, qui reproduisent le même schéma. Ils ont été plus violents, en jouant sur la sidération, en imposant le confinement strict de mars-avril et la désorganisation du système de soins, en terrorisant les gens grâce à l’obligation du port du masque - qui fait croire que l’autre est dangereux et risque de nous tuer en respirant. On ne peut qu’imaginer l’impact à long terme d’une telle croyance, en particulier pour les enfants. Ils ont enfin organisé un contrôle permanent des individus sous le prétexte de les protéger.

Ecrire un nouveau rapport parlementaire ? Le plus simple serait de reprendre celui concernant le H1N1, en changeant le nom de la maladie.

En revanche, cette fois-ci il serait bon que le rapport devienne opérationnel, pour éviter aux Français une troisième dose de totalitarisme sous prétexte sanitaire.

                                                   Auteurs : Pierre Lécot et Florence Pisani

 




204 réactions


  • Lynwec 8 février 2022 08:37

    La grippe A était une première tentative avortée car le degré de corruption et de contrôle des institutions était encore insuffisant. Le remake covidien a bénéficié des corrections nécessaires (ce n’est pas le financement qui fait défaut quand on crée l’argent à partir de ... rien...)

    Une commission d’enquête, c’est bien, mais si elle n’est suivie d’aucun effet, ça ne fera pas beaucoup avancer le schmilblick...

    En attendant, les choses bougent... au Canada...et en Europe...Restez loin des seringues (et aussi des écouvillons et masques probablement aussi toxiques)...


    • xana 8 février 2022 10:39

      @Lynwec

      En fait tout s’explique très simplement :
      Autrefois le niveau de corruption n’’était pas assez élevé, et les tentatives des corrupteurs se sont soldées par des échecs retentissants.
      .
      Les « vaccins » antigrippe rapportaient, mais fort peu par rapport à leur potentiel.
      .
      Pour le H1N1, les corrupteurs avaient bien préparé leur coup, mais ils n’avaient pas osé soudoyer ouvertement les organes de presse.
      Donc, la campagne médiatique a foiré. Des millions de doses inutilisées (mais payées par l’Etat), un manque à gagner énorme.
      Pourtant une expérience enrichissante, car les corrompus (comme Bachelot) n’ont même pas été inquiétés.
      Il ne restait plus qu’à recommencer avec le prochain rhume, mais cette fois en organisant la panique de manière vraiment plus efficace.

      Et on arrive ainsi au Covid.
      Et là, oui, ils ont touché le jackpot, et ça n’est pas fini.
      Ils espéraient seulement s’enrichir, mais les populations effrayées leur ont offert tous les pouvoirs.
      Ils ne savent pas encore ce qu’ils en feront...


    • Le421... Refuznik !! Le421... Refuznik !! 8 février 2022 13:13

      @Lynwec
      La caractéristique principale de ces commissions c’est de trouver les bons arguments pour enterrer toute contestation.
      Les loups ne se mangent pas entre eux.
      Comme l’IGPN (policiers) enquête sur les flics (policiers)...

      Ah, il y a bien une possibilité... Que le sénat enquête pour savoir si à un moment, certaines commissions n’ont pas été versée au palais du Luxembourg !!  smiley


    • roby roby 8 février 2022 13:31

      @Le421... Refuznik !!


      Le sénat ? Laissez les donc dormir c’est là qu’ils sont les meilleurs de toute façon ce n’est qu’une chambre d’enregistrement sans aucun pouvoir...

  • Joséphine Joséphine 8 février 2022 09:28

    En Israël, le record de décès liés au Covid-19 démontre à lui seul l’échec de ce « vaccin ». 


  • Ruut Ruut 8 février 2022 09:42

    Le Sénat devrait aussi enquêter sur l’absence totale d’effet de son dernier rapport sur le H1N1 au niveau du gouvernement et des instances de contrôle médical du Pays.

    Car la gestion COVID fut l’opposé de toutes les recommandations de son dernier rapport.

    Et pourquoi le Sénat réagit si tardivement après avoir accepté toutes les inepties du gouvernement  ?


    • Yann Esteveny 8 février 2022 11:59

      Message à Ruut,

      Je vous cite : « Et pourquoi le Sénat réagit si tardivement après avoir accepté toutes les inepties du gouvernement  ? »
      Pour donner l’illusion à la population qu’il va remédier au problème alors qu’il enterre le sujet dans un rapport. Le Régime procède depuis longtemps ainsi.

      Respectueusement


  • Abolab 8 février 2022 10:17

    La question qu’ils ne se poseront pas :

    Combien de personnes vulnérables dans les EHPAD et à domicile se sont vu prescrire une sédation profonde et continue jusqu’à la mort, sans consentement éclairé, par le simple fait d’un test positif au coronavirus pendant la pandémie ?


    • xana 8 février 2022 10:45

      @Abolab
      C’est à NOUS de la poser, cette question.
      Et de qualifier cette prescription pour ce qu’elle est : UN GENOCIDE.
      .
      Et de qualifier ceux qui l’ont prescrite : DES CRIMINELS.
      .
      Il s’agit d’un crime inouï, qui exige un jugement sans concession et des peines exceptionnelles.


    • xana 8 février 2022 10:49

      @xana
      Inutile de préciser que la Justice ne pourra pas être rendue par les juges habituels, trop corrompus par le système.
      .
      Il faudra des tribunaux populaires, ou une sorte de référendum sur la conduite à tenir avec les auteurs de ce crime inouï. Que la volonté du peuple décide de leur sort, plutôt que des bourgeois satisfaits.


    • sylvain sylvain 8 février 2022 11:08

      @Abolab
      mais l’euthanasie n’est pas autorisée en france, surtout sans le consentement des patients .Attendez je crois que ça s’appelle un meurtre .Peut être qu’effectivement ils éviteront de se la poser


    • Le421... Refuznik !! Le421... Refuznik !! 8 février 2022 13:15

      @xana
      Un génocide avec 0.015% de contaminés décédés, vous allez être crédible !!


    • sirocco sirocco 8 février 2022 13:32

      @xana
      « C’est à NOUS de la poser, cette question. »

      En attendant que les conditions soient réunies pour cela, il faut agir MAINTENANT !

      Dardmalin et le poudré sont en train de se chier dessus devant la forte mobilisation qui s’annonce du convoi pour la liberté !

      C’est le moment ou jamais de recouvrer nos droits bafoués depuis trop longtemps par la dictature sanitaire. Rejoignons ce convoi ! BLOQUONS PARIS ! 

      À défaut de participer au convoi, apportons une aide matérielle aux routiers qui le formeront (carburant, provisions, soutien financier de la main à la main (ne jamais recourir aux cagnottes en ligne), encouragements tout au long du parcours). Que la Force soit avec nous !


    • Abolab 8 février 2022 15:04

      @Le421... Refuznik !!

      Il y a quand même officiellement près de 6 millions de morts de la COVID-19 dans le monde principalement les personnes vulnérables. La décision de l’OMS d’effectuer le « contrôle à la source » du virus est déjà, selon moi, proche d’un génocide pour cette catégorie de population.

      https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/controle-a-la-source-le-genocide-234353


    • Armelle Armelle 8 février 2022 16:25

      @sirocco
      Ils s’en tapent des convois et autres blocages qui finalement n’emmerdent que les citoyens ! Et certainement pas eux, qui sont bien tranquilles dans leurs dorures, avec des réserves pour tenir un siège de 12 mois !!! Vous les prenez pour des abrutis ? Ce sont des salopards mais certainement pas des abrutis, et c’est bien sur cette question que se trompe la populace !!!
      Pensez donc, ils ont organisé cela depuis belle lurette, notamment en agissant sur ce qui les emmerdrait le plus, à savoir le pognon, d’où cette mise en place du prélèvement à la source par exemple et bien d’autres dispositions qui nous empêchent d’agir.
      La seule et unique solution est une révolution sanglante à ce stade, mais ça, vu le niveau d’engagement du Français moyen, loin de tout sacrifice, et effrayé par le risque de perdre une once de ce qui lui appartient, ce n’est donc pas pour demain !!!
      Ils sont tranquilles sur ce point au château, y a pas de soucis... 
      La populace du 21ème siècle n’est qu’un troupeau de vendus, on l’aura bien constaté pendant cette crise Covid, et si les citoyens de la fin du 18ème nous regardent, ils doivent bougrement se marrer !!!
      On a les dirigeants qu’on mérite...


    • Lynwec 8 février 2022 16:35

      @Le421... Refuznik !!
      Si vous parlez des anciens euthanasiés dans les ehpad, le terme génocide est en effet un peu excessif, meurtre de masse conviendrait mieux, mais c’est jouer sur les mots de toute façon.

      Pour le reste, c’est une autre histoire qui se déroule en direct.
      Soyez patients, les effets des injections commencent à se voir, mais il faut bien sur regarder au bon endroit pour ça.

      Toute personne qui doute peut chercher pourquoi on découvre un variant du VIH soudainement. Chercher pourquoi une nouvelle maladie invisible cardiovasculaire est découverte chez 300 000 Anglais. Chercher également pourquoi on découvre des conséquences cardiaques à une infection covid chez les jeunes.
      L’effet du hasard, aucun doute...

      Pour les contaminés covid,on est d’accord, aucune crédibilité, 17 000 décès au Royaume-Uni (dixit Farage), une grippe annuelle...
      Mais après les « vaccins », ça donne ça : https://ourworldindata.org/covid-deaths


    • Armelle Armelle 8 février 2022 16:38

      @sirocco
      Et pour en revenir au sujet de l’article, cette nouvelle n’est juste qu’une mascarade de plus. Toutes ces chiures que sont les pantins du sénat comme ceux d’ailleurs de l’assemblée, ont validé le pass vaccinale, avec (pour faire bien, pour la façade) qqes remontrances. Comme cette poignée de salauds patentés du conseil constitutionnel qui auront suivi cet horrible texte. 
      Alors revenons sur terre, dans notre cher pays l’Absurdistant, et cessons de rêver, ce truc machin chose n’aboutira à rien sinon un flop de plus


    • Lynwec 8 février 2022 16:41

      @Armelle

      La révolution sanglante, ils l’ont prévue,c’est dans le plan, créer le chaos, les massacres, la destruction violente pour que les masses aient la trouille, réclament le retour à l’ordre et plébiscitent un gouvernement mondial répressif (déjà prêt à l’action) qui le leur donnera, leur ordre millénaire...

      La révolte non violente permet au contraire de faire comprendre aux plus lobotomisés quand on leur parle des camionneurs canadiens terroristes dans les médias et qu’ils voient des convois escortés de familles joyeuses avec des enfants qu’on leur ment en permanence ce qui aidera à les réveiller.

      Le système tient essentiellement par la collaboration volontaire. Ceux qui se réveillent ne collaboreront plus jamais. Ce n’est qu’après l’inversion complète du rapport de force qu’un changement pourra se produire.


    • sirocco sirocco 8 février 2022 17:11

      @Armelle
      « La seule et unique solution est une révolution sanglante à ce stade... »

      Qui ne tente rien n’a rien.

      Les révolutions commencent rarement par des épisodes sanglants (comme à Cuba), plus souvent par des rassemblements de protestation, qui finissent par tourner à l’affrontement si le nombre le permet.

      Le Convoi de la liberté permettra de mesurer le niveau de mobilisation. S’il est pacifique comme à Ottawa (où il gêne quand même plus que vous ne le pensez le gouvernement canadien puisque ce dernier a décrété l’état d’urgence...), il attirera les citadins par solidarité. Après on verra...


    • Captain Marlo Captain Marlo 8 février 2022 19:41

      @Le421... Refuznik !!
      Un génocide avec 0.015% de contaminés décédés, vous allez être crédible !!



      On parle des Ehpad et du Rivotril.
      Émission « Pièces à conviction », diffusée sur France 3 le mercredi 18 novembre 2020

      • Propos recueillis des infirmières

      « Quand on a reçu ces directives, ça nous a choqués, de se dire que là, on ne donnait aucune chance aux personnes âgées de s’en sortir. Quand une personne âgée n’est pas hospitalisée et qu’ensuite, ce qu’on lui propose, c’est une sédation dès l’instant qu’elle va présenter une détresse respiratoire… ma première réaction ça a été : on nous demande de faire une euthanasie passive auprès de nos résidents ».

      « On a abrégé les souffrances des gens. Moi, j’appelle ça l’euthanasie. Qu’on ait osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir plus vite, c’est insupportable ».

      • Propos recueillis des enfants des victimes par Var Matin

      « J’ai l’impression que ma mère est partie comme un chien et qu’on nous vole son enterrement ».

      « Comment être sûre que c’est bien ma mère qui sera dans le cercueil ? Le fait qu’elle soit déclarée morte de la Covid nous vole son enterrement. Or je suis certaine qu’elle n’est pas morte de la Covid ».

      « Admise pour un cancer généralisé contre lequel elle luttait depuis 5 ans, la septuagénaire a contracté la Covid lors de son séjour, sous une forme asymptomatique. Elle a pourtant été déclarée décédée du coronavirus ».


    • Captain Marlo Captain Marlo 8 février 2022 19:48

      @Armelle
      On a les dirigeants qu’on mérite...

      Non, nous avons les dirigeants que le 4e pouvoir, les médias, mettent en tête de gondole, comme à chaque élection ! Les résultats des élections sont proportionnels aux temps de passage dans le médias.

      François Asselineau, qui a défendu les traitements depuis le début de la pandémie, a déclaré : « Si je suis élu, je supprime le passe sanitaire & le passe vaccinal » Temps de passage dans les médias : « 0 heure, 0 minute, 0 seconde ».


    • Captain Marlo Captain Marlo 8 février 2022 19:59

      @sirocco
      Le Convoi de la liberté permettra de mesurer le niveau de mobilisation.

      Oui, il est possible que le Gilets jaunes se mobilisent.
      Mais il y a des différences avec le Canada.
      Les routiers en France sont rarement propriétaires de leur camion, et je doute que les entreprises de transports soient d’accord.
      Ensuite, les routiers français et européens, n’ont pas d’obligation vaccinale, comme voulait le faire Trudeau. Les camionneurs sont indispensables à l’Union européenne


      " Union européenne : La recommandation indique en effet : Compte tenu de leur situation spécifique ou de leur fonction essentielle, certaines catégories de voyageurs exerçant leur droit à la libre circulation ne devraient pas être tenues d’être en possession d’un certificat COVID numérique de l’UE – cette liste devrait comprendre les travailleurs du secteur des transports ou les prestataires de services de transport.

      Il est également indiqué que les États membres doivent à tout prix éviter les perturbations des chaînes d’approvisionnement. A ce titre, des « voies réservées » seraient mises en place. Elles ont essentiellement pour but d’éviter d’éventuelles pénuries.

      Si un Etat membre venait à déclencher des mesures d’urgence, et si en conséquence il était décidé à cette occasion que des transporteurs subissent un test de dépistage, ce ne serait que des tests rapides et une quarantaine ne leur serait pas imposée.

      Néanmoins si des perturbations apparaissaient, les États membres devraient lever ou abroger immédiatement leurs exigences de dépistage systématique afin de préserver le fonctionnement des “points de passage frontalier via des voies réservées”. Aucun test/quarantaine/un auto-confinement ne serait alors exigé.etc


    • Armelle Armelle 9 février 2022 09:56

      @Captain Marlo
      ...Machin a dit qu’il ferait ceci, truc bidule a dit qu’il ferait cela...bla bla bla bla.....
      C’est marrant comme les solutions sont toujours débordantes en périodes préélectorales !!! C’est fabuleux.
      Mais d’autant plus fabuleux que la populace, après s’être faite baisée des tombereaux de fois, persiste encore dans la connerie.
      Les choses changeront quand ces pervers narcissiques seront virés s’ils ne tiennent pas leurs engagements. Point, à la ligne !!!
      Non mais c’est fabuleux, nous les payons pour qu’ils nous la mettent bien profond de façon permanente ! Quand cesserons-nous d’être aussi cons ???
      Et puis vous oubliez une chose Captain, le président Français est comme les autres, il obéit aux ordres qui viennent du dessus. Ce dessus invisible qui agit dans l’ombre, là où toutes les grandes décisions sont prises...Le pouvoir c’est l’argent, ça n’a jamais été la politique...
      Alors vous savez les promesses des politiques...Les fosses septiques en sont remplies...


    • CATAPULTE CATAPULTE 9 février 2022 10:34

      @Captain Marlo
      .
      171 !
      171 signatures déposées par notre ami Asselineau au Conseil Constitutionnel en vue de l’élection présidentielle !
      C’est peu et c’est beaucoup...
      Peu car il en faut 500, beaucoup au regard du score attendu pour la présidentielle qui vient...
      Le candidat de la quasi-défunte UPR n’apparaît même plus dans les sondages... entre 0 et 0.5 %, dit-on...
      Bien sûr, les adeptes nous promettent une surprise de dernière minute et la victoire finale... tout comme ils nous l’avaient promis lors de la dernière élection américaine qui, finalement, vit Trump s’envoler pour des vacances en Floride...


    • chantecler chantecler 9 février 2022 10:37

      @CATAPULTE
      Vous avez juré de mettre en faillite ce site , ou quoi ?
       smiley


    • CATAPULTE CATAPULTE 9 février 2022 10:41

      @Captain Marlo
      .

       ...les dirigeants que le 4e pouvoir, les médias, mettent en tête de gondole


      .
      Asselineau est, lui-aussi, en tête de gondole... mais en promo... à 0.5 %... comme tous les invendus arrivant à péremption... 

    • Captain Marlo Captain Marlo 9 février 2022 18:47

      @CATAPULTE

      Contrairement à la classe politique pro européenne, qui promet tout ce que veulent les électeurs, sans dire que le pouvoir n’est plus à Paris, le programme de l’ UPR est réalisable, car il est en dehors des oukases de la BCE et de la Commission européenne !

      Il faut croire qu’avec le Frexit, un programme social et économique conséquent, l’UPR dérange, pour qu’on paye un troll qui s’occupe uniquement de l’UPR...


    • Arogavox Arogavox 10 février 2022 20:54

      @Armelle
      ( petite erreur d’inattention, pas grave, mais devenue bien trop fréquente partout :
       on ne dit pas " s’être faite baisée

      « mais : »s’est fait baiser« )
       
       Il serai intéressant de prolonger votre réflexion comme il se doit : si »Le pouvoir c’est l’argent

      « , alors reste à savoir ce qu’est l’argent !
       Lorsqu’on remarque, avec les (très) anciens, que la monnaie ne repose que sur un rapport de confiance (même si souvent ce rapport est fort peu conscientisé / qui sait, aujourd’hui encore, comprendre le »rendez à Cécar ce qui est à César«  ? ...), 
      on peut dès lors dépasser le faux problème pour envisager des réactions constructives. Les rapports de confiance dépendent eux-mêmes complètement des consensus reconnus concernant les diverses consciences individuelles et collectives !
       Les techniques actuellement de mise pour tenter d’évaluer, conscientiser, mesurer ces consciences sont malheureusement archaïques et fort critiquables (sondages, référendums, votations, élections). Se contenter s’espérer que des »représentants« (ou pire un incarneur !) tienne »ses« ’ engagements ne serait qu’un lapsus révélateur d’une complicité avec cette mascarade de visée citoyenne !
       Un nouveau paradigme est esquissé par le remue-méninges du »ramène ta Fraise" : Kdo Fraises ...


    • yakafokon 13 février 2022 10:45

      @Abolab
      Et entre 40 et 50 millions de mort de la grippe espagnole dans le monde, entre 1918 et 1921...c’est-à-dire presque 10 fois plus que la pandémie de Covid-19 !
      Pas mal pour ce qui n’était qu’une simple grippe, non ?
      Faites comme moi ( je me suis fait tout-de-même injecter le vaccin unidose Janssen, qui ne nécessite aucune dose de rappel ) : tous les jours, trois gouttes de vitamine D3 sur un morceau de pain ( pour pallier le manque d’exposition au soleil ).
      Les personnes qui résistent le mieux à la Covid-19, sont les africains qui vivent constamment au soleil ( font exception les sud-africains, mais pour d’autres raisons, principalement la promiscuité ).


  • malhorne malhorne 8 février 2022 10:55

    A LA FIN, NOUS NOUS SOUVIENDRONS NON PAS DES MOTS DE NOS ENNEMIS, MAIS DES SILENCES DE NOS AMIS. » Martin Luther King


  • Ecométa Ecométa 8 février 2022 10:59

    Nous sommes en plein « positivisme », en plein « scientisme » ; un positivisme qui rejette tout forme, toute possibilité d’introspection ! 

    Comment, avec le « positivisme » ( le « comment sans le pourquoi », ou encore le « comme si que ») ; avec des concepts d’une telle ineptie, auquel nous sommes revenus depuis 4 décennie : comment être étonné de voir se répéter toujours les même erreurs ?


  • Taverne Taverne 8 février 2022 12:08

    Communiqué officiel de la Brigade de la pensée : « Le passe vaccinal ne sert à rien du tout mais il faut le maintenir car il pourrait servir un jour. »

    A ces mots, applaudissements des despotes de toute la planète : « la dictature ne sert à rien mais il faut la conserver car elle peut nous servir un jour ! Nous avions donc raison  ! »


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 février 2022 12:12

    Livre paru fin octobre 2009

    https://editions-xenia.com/livres/grippe/

    La machine sanitaire est-elle devenue folle ?
    Depuis avril 2009, les autorités sanitaires, sous l’impulsion des gouvernements, ont mis en place un dispositif exceptionnel et jamais vu de lutte contre la pandémie de grippe A, comprenant des campagnes de vaccination urgentes et massives — mais aussi des bévues médicales incompréhensibles.
    La gravité de la menace justifie-t-elle tant d’alarmes et de frais ? Les effets réellement constatés de la grippe A tendraient plutôt à démentir cette escalade. Mais comment en est-on arrivé là ?
    Dans cet essai, Bernard Dugué présente une vision dépassionnée qui contredit l’hystérie ambiante.
    Plutôt que de verser dans la théorie du complot, Bernard Dugué fournit une interprétation sociologique et philosophique de la peur diffuse qui fait désormais partie de notre quotidien. Et dont les puissances — de la politique ou de l’argent — savent désormais jouer comme d’un instrument.
    Enquête sur une dérive globale, ce livre est également une réflexion sur l’ingéniérie sociale dont nous sommes tous les victimes ou les agents. Il illustre enfin l’impact des nouveaux médias — tel le site Agoravox — comme vecteurs d’une information alternative.


  • Adèle Coupechoux 8 février 2022 12:36

    Merci pour cette bonne nouvelle ! En espérant que cette enquête aboutisse et nous sorte de cette folie destructrice.

    Le dernier livre de Laurent Toubiana rejoint votre analyse sur le traitement de la « pandémie ».

    Il y traite "du décalage toujours plus grand entre les analyses présentées par les médias et les gouvernants, en France comme à l’étranger, et la réalité chiffrée de la maladie.

    "

     https://baslesmasques.com/o/Content/co760735/une-autre-vision-de-l-epidemie-le-livre-evenement-de-laurent-toubiana


  • zygzornifle zygzornifle 8 février 2022 12:36

    C’est Macron, Véran et Castex qui vont présider la commission ....


  • jjwaDal jjwaDal 8 février 2022 12:44

    « l’adéquation du pass vaccinal à l’évolution de l’épidémie de covid-19 »
    L’intitulé indique déjà que la conclusion est déjà trouvée avant tout examen des faits. Si et seulement si, condition nécessaire mais nullement suffisante, la vaccination permettait de définir deux camps clairement distincts, le premier ne pouvant attraper le virus et le transmettre, le second n’ayant pas cette capacité , on pourrait envisager un certain niveau de justification de son existence.
    Or, on sait qu’il n’en est rien. Inutile donc d’aller plus loin sur tous les aspects liés à la présomption de culpabilité envers des gens qui ne sont en rien contaminant a priori.
    Toutes choses inégales par ailleurs (virulence et contagiosité des variants par ex ), l’idée même d’un »passeport vaccinal" devrait être invalidée d’entrée.
    Ils ne le feront pas et donc on peut aller voir ailleurs pour une sortie de cette crise d’hystérie collective.


  • Marc Nehdrys 8 février 2022 12:53

    Exceptionnelle démonstration à l’appui de données très officielles. Mais je me dois de dire qu’il faut, aujourd’hui 22 ans après le fiasco de 2009, aller beaucoup plus loin. Car il est criminel que les professionnels de terrain (les médecins, les infirmières) se soient vu contraints pour la majorité d’entre eux de s’abstenir de soigner leurs patients. Il est encore plus criminel d’avoir évincer, en les interdisant ou plus grave encore en les retirant de la circulation (comme dans les outre-mers), des médicaments éprouvés et qui ont fait magistralement la preuve de leurs efficacités dans au moins 1/3 des pays du monde et sur plus de la moitié de la population mondiale. Il est criminel enfin d’avoir discriminé, victimisé, sanctionné, condamné sans aucune infraction commise, ni sans aucun jugement, une grande partie des populations soumise au diktat d’une vaccination de masse aussi inefficace que dangereuse. Des poursuites sont dors et déjà engagées ici et là mais on retiendra pour l’Histoire que la majorité des populations, sidérée par des données mensongères ou manipulées, s’est rendu complice de ces agissements, par souci unique de son confort individuel, son égotisme de vie. Faudra-t-il attendre 10 ans ou plus pour qu’enfin la Vérité Nue supplante les Mensonges Iniques ?


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 8 février 2022 13:27

    La mouche du coche a encore frappé, pour flatter le corps médical, en désignant quelques boucs émissaires experts en expertologie... Sans se rendre compte que ces gens là sont tous solidaires entre eux :

    pour infos, les personnels hospitaliers étaient les premiers à réclamer des confinement à cors et à cris.

    Et les propos de Macron pour « emmerder les non vaccinés », clairement un appel du pied (qui ne coûte rien) à cette corporation.

    Vous êtes trop drôle !


    • Lynwec 8 février 2022 13:47

      @Olivier Perriet

      « pour infos, les personnels hospitaliers étaient les premiers à réclamer des confinement à cors et à cris. »

      Ceux à qui on donnait la parole dans les médias, sans aucun doute, vu que l’objectif était de faire passer ce message et d’occulter les autres.

      Le corps médical n’est pas un ensemble monolithique, même si de par le mode de formation, certains stéréotypes dominent forcément (Aller contre un ponte de l’hôpital où il fait son internat est suicidaire pour un interne...)

      Quand aux propos de micron, ils étaient clairement conçus pour être une invitation à libérer la parole des néonazis qu’on ne voit qu’à l’extrême-droite alors qu’ils sont bel et bien au pouvoir.


    • jjwaDal jjwaDal 8 février 2022 14:02

      @Lynwec
      Toujours pénible de voir des qualificatifs discréditant pour leurs utilisateurs autant utilisés. On peut assurer parler de psychopathes, éventuellement de pervers narcissiques, de personnalités « hors sol » car déconnectées de la vie quotidienne des gens dont leurs actions peuvent avoir un impact dramatique dessus, de fossoyeurs de la démocratie, ce que vous voulez, mais « néonazis » pour des gens qui à rebours de l’idéologie de la « race pure » veulent tout au contraire un mélange planétaire où le facteur discriminant majeur n’est pas l’ethnie mais bien les moyens financiers, seule discrimination ouvertement assumée sur la planète entière, je ne crois pas le qualificatif approprié.


    • Lynwec 8 février 2022 16:25

      @jjwaDal

      Zone de confort ?
      Résumons quelques points de similitude :

      1. Utilisation de la propagande omniprésente.
      2. Apartheid de fait avec mesures discriminatoires assez proches des restrictions anti-juives. (On n’en est pas encore aux pancartes Interdit aux chiens et aux non vaccinés mais la voie est dégagée pour ça)
      3. Discours de haine et division de la population avec création de boucs émissaires.
      4. Positionnement du « Nous sommes en guerre... » (ne manque que la moustache)
      5. Libéralisation des discours discriminatoires avec les propositions de ne plus rembourser les soins (pour lesquels les gens ont cotisé), de ne plus soigner pour laisser la place aux plus méritants (les soumis), de ne plus laisser accéder aux ressources de première nécessité ( Leclerc se décarcasse...) et j’en passe...
      6. Présence dans une proposition de texte de loi de la possibilité de détention hors domicile de personnes non « vaccinées » soupçonnées d’être contagieuses
      7. Perte des droits qui sont maintenant subordonnés aux devoirs (obéis sinon tu n’as plus de droits---> sous-citoyen)
      8. Hystérisation du discours pour terroriser la population et l’amener à une psychose de masse.
      9. Utilisation de symboles de reconnaissance omniprésents (brassard nazi-masques) même si imposés, la symbolique y est...(Ce dernier point est le moins pertinent, quoique...)

      Bien sur, l’argument majeur n’est pas la race supérieure (trop évident, ils sont mauvais, mais pas stupides) mais les méthodes sont comparables avec la création d’une caste supérieure et d’une masse inférieure bonne à obéir et se soumettre.

      Conclusion : zone de confort---> déni.

      Et finalement, si les Nazis n’avaient pas perdu la guerre mais juste fait profil bas pour infiltrer les nations opposées ? Comptez les condamnés à Nuremberg. Il y avait si peu de nazis ? Comment donc ont-ils contrôlé l’Allemagne et l’Europe ?

      Pensez donc au financement de l’Allemagne nazie, d’où venait-il ? A-t-on éliminé les sources en 1945 ?


    • jjwaDal jjwaDal 8 février 2022 16:53

      @Lynwec
      Je suis d’accord sur l’analyse d’Ariane Bilheran qui voit dans la gestion de l’épidémie de nombreux éléments d’une dérive totalitaire, appuyée par Sharyl Atkisson qui a fait un remarquable travail pour mettre en lumière les contradictions flagrantes dans le discours officiel parfois à quelques semaines d’intervalles et qui indiquent de façon indiscutable que le fil conducteur des actions des Etats n’a pu être la Science et la logique mais des finalités autres.
      Je disais simplement que l’utilisation du qualificatif « nazi » est contre-productif car il renvoie à une histoire qui n’est pas celle que nous vivons.
      Nous pourrions aisément basculer dans une horreur pire que le nazisme qui lui (au moins) promettait la mort à tout ceux s’opposant à lui.
      Le champ de bataille est devenu bien plus subtil que les plaines d’Europe Centrale.
      Globalement je partage votre analyse du danger en cours, mais encore une fois ce qualificatif est disqualifiant et je ne l’utiliserai pas pour appuyer une thèse solide qui est celle d’un basculement rapide dans une dérive totalitaire indéniable.


    • Lynwec 8 février 2022 17:15

      @jjwaDal
      "Nous pourrions aisément basculer dans une horreur pire que le nazisme qui lui (au moins) promettait la mort à tout ceux s’opposant à lui."

      L’horreur,c’est l’horreur, il n’y a pas d’échelle de valeur pour la noter. Quant à différencier les deux époques au motif que les nazis promettaient la mort à leurs opposants, je rappellerai juste que la censure existe, les assassinats discrets aussi ( on tombe facilement d’un balcon sans idées suicidaires parfois).
      De la même manière qu’on dissimule les décès post-injections, on dissimule vraisemblablement aussi les exécutions de personnes gênantes .

      C’est plus subtil il est vrai, question d’époque. Pourquoi affronter l’ennemi qu’on veut tuer si on peut le persuader de coller son front sur le canon de l’arme ?


    • Captain Marlo Captain Marlo 9 février 2022 08:05

      @Lynwec
      Pensez donc au financement de l’Allemagne nazie, d’où venait-il ?

      Il venait de Wall Street et des firmes américaines. Anthony Sutton, est un historien américain, spécialiste des archives des firmes US.

      L’épuration à la Libération en France, c’est une légende urbaine, selon Annie Lacroix Riz.

      Quant à l’Allemagne, pas mieux ! Walter Hallstein, le juriste d’Hitler, est devenu le 1er Président de la Commission européenne !


  • Eric F Eric F 8 février 2022 14:04

    Cette fois, je suis d’accord avec l’essentiel de l’article. On peut voir au passage que l’existence du Sénat, que l’on met souvent en cause comme étant redondant et peu représentatif, peut se justifier par son moins fort arrimage avec l’exécutif que l’Assemblée, et donc un effet de contre-pouvoir.

    Le parallèle avec H1N1 est intéressant, quoiqu’à l’époque il y a eu plutôt anticipation excessive par rapport à la durée et l’ampleur de l’épidémie, alors qu’on a été en manque de tout pendant les premiers mois de Covid où rien n’avait été anticipé, car les « experts » ont pensé jusqu’en début mars qu’on couperait à l’épidémie. Ensuite il y a eu course vers le ’’trop’’ sur bien des domaines, souvent trop tard : masques lorsque le virus est devenu plus volatile, vaccin quand les variants y sont devenus moins sensibles, pass quand la contagion n’était plus réduite par la vaccination et que le variant est devenu moins létal....

    Plusieurs « moteurs » ont été en jeu dans la surréaction des autorités de la plupart des pays du monde :
    -La crainte d’une pandémie s’est accrue ces dernières décennies compte tenu de la densification de la, population planétaire et de l’augmentation des brassages intercontinentaux. Cela a créé une « grande peur » au niveau mondial lors du surgissement de cette épidémie
    -le mimétisme par rapport aux mesures « autoritariste » du régime chinois (après une première phase de déni du problème)
    -la crainte par les autorités d’être accusées de laxisme (d’ou activisme et mesures maximales)
    -le totalitarisme sanitaire, auquel l’ensemble de la vie du pays devait se soumettre
    -et les collusions d’intérêts entre autorités sanitaires, politiques, laboratoires, et entreprises de nouvelles technologies pour lesquelles la virtualisation des échanges a été une aubaine (télétravail, vente par internet, réseaux sociaux...).

    Bref, des commissions d’enquête auront du grain à moudre

    Bon, maintenant il ne faut pas non plus faire du déni, il s’est bien agit d’une pandémie en tant qu’épidémie mondiale, dont les multiples rebonds ont conduit par accumulation à un nombre élevé de décès, même si on divise par deux les « scores » publiés c’est très au delà de toute épidémie de grippe depuis un demi siècle.
    Mais dès l’épisode initial en Chine on connaissait les « profils à risque », et une riposte sanitaire focalisée sur ces profils aurait permis de ne pas mettre quasiment à l’arrêt le pays, restreindre les libertés et droits fondamentaux, dépensé des centaines de milliards à des mesures d’indemnisation du non-travail ou du manque à gagner, en tests de personnes non symptomatiques, en vaccin de catégories non à risque -avec pour elles des risques d’effets secondaires dépassant le bénéfice-.


    • Adèle Coupechoux 8 février 2022 15:07

      @Eric F

      Et cela aurait permis aussi d’éviter des pollutions supplémentaires avec tous ces déchets générés par des tocs dont peine à se remettre la plupart :
      https://reporterre.net/L-ocean-cimetiere-des-dechets-du-Covid


    • Lynwec 8 février 2022 16:30

      @Eric F
      Il n’y a pas eu anticipation excessive, mais manque de contrôle de l’information ce qui a fait que beaucoup plus de gens n’ont pas cru au discours de la grippe de la mort qui tue, qui n’était pas omniprésent et ont refusé les vaccins.

      Du coup, il y a eu surnombre et Bachelorette s’est retrouvée avec des millions de doses inutilisables.


    • troletbuse troletbuse 8 février 2022 18:29

      @Eric F
      Cette fois, je suis d’accord avec l’essentiel de l’article.
      Si tu savais comme on s’en branle ainsi que l’auteut également.  smiley


    • Eric F Eric F 9 février 2022 11:31

      @troll et buse
      toujours aussi fécond pour tirer le débat vers l’abime de la nullité smiley


    • troletbuse troletbuse 9 février 2022 11:40

      @Eric F
      Ouais, continue à faire l’autruche comme tous les lâches qui préfèrent se laisser manipuler et essaient de convaincre les autres afin de ne pas se sentit seuls.
      Les minorités ont toujours raison contre le troupeau de moutons affolé.
      Les pourriticards n’ont pas été dépassés, ils exécutent le plan qu’on leur a donné.
      Ne regarde pas cette vidéo, elle pourrait te faire mal au cul
      RAPHAËL COHEN : PLAINTE ,CONTRE MACRON, POUR TRAHISON, CRIME CONTRE L’HUMANITÉ, INSTITUT...

      https://crowdbunker.com/v/n8B4ax3xuV


    • Eric F Eric F 9 février 2022 19:10

      @troletbuse
      Les adeptes des sectes se sont toujours considérés comme minorité éclairée, le seul fait d’être minoritaire n’est donc pas un critère de vérité ni d’intelligence.
      En tout cas, rassure-toi, je ne cherche pas à te convaincre de quoi que ce soit, mais je me demande parfois si tu n’es pas un agent de Véran sous faux drapeau pour auto-ridiculiser la dissidence.

      A propos de la plainte contre Macron, ayant été contre lui depuis l’origine, ça ne me dérange pas, si ce n’est que ce qui est excessif est insignifiant (« crime contre l’humanité », « génocide » (sic)...). Focalisez vous sur les conflits d’intérêts, les financements illégaux, les manquements à la constitution, abus d’autorité, il y a du « vrai » grain à moudre.


  • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 8 février 2022 15:03

    https://www.algeriepatriotique.com/2020/04/30/covid-19-en-algerie-le-dr-ghedia-remet-en-cause-les-chiffres-dun-medecin-a-paris/

    Ce que je disais au début de la pandémie Covid concernant ces études predictives. 


  • Bertrand Loubard 8 février 2022 15:38

    A la procession d’Echternach (Luxembourg) on fait trois pas en avant et deux en arrière ... mais cela fait toujours un pas en avant. Samantha Power : « I called Hillary Clinton a monster, but I didn’t mean it », bien joué !. Quand le couvre-feu est passé de 20,00 h à 21,00h nous avons tous applaudi !…. On a affaire à une des stratégies de la guerre cognitive ... mais, c’est vieux comme le monde.....reculer pour mieux sauter... Car comme disait Boris Vian à propos des marchands de canons et les fabricants de cimetières, les marchands de vaccins sont aussi les fabricants de virus : CQFD.... Il faut simplement bien gérer l’« offre et la demande » .... Bien à vous.


  • Léon 8 février 2022 15:42

    Les auteurs ne proposent pas de confier aux sénateurs une Xeme enquête ou un Zeme rapport . Ils proposent de reprendre les conclusions du rapport écrit lors de la pseudo épidémie de H1N1 et de les appliquer. 


  • nono le simplet 8 février 2022 16:12

    plus la peine de laisser faire la commission le résultat du rapport est dans l’article ...

    merci qui ?


  • Xenozoid Xenozoid 8 février 2022 16:32

    zone de confort = sphere de chagrin

    Les cris d’un milliard d’étoiles assassinées mentent à la paix de la nuit alors que nous nous accrochons désespérément aux rares pierres fragiles que nous appelons Mondes.
    Le ciel a brûlé, les étoiles ont criés et sous les cendres de l’infini, l’espoir a cicatrisé apres avoir respiré sont dernier saignement
    Le papillon veut son étoile
    La nuit veut demain
    Le roi veut ce qui est loin
    En dehors de sa sphère de chagrin


    • Xenozoid Xenozoid 8 février 2022 16:36

      @Xenozoid

      lol comment mon commentaire est atterri ici ,est un mystère,désolé


    • eau-mission eau-pression 8 février 2022 16:40

      @Xenozoid

      Et où est le voeu ? mais où elle veut !


    • Lynwec 8 février 2022 16:58

      @Xenozoid

      Hypothèse : j’ai répondu à un message en commençant ma réponse par les mots « Zone de confort » .
      Il existe un article comportant ces mots dans le titre me semble-t-il ?
      https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-zone-de-confort-un-sujet-de-239250
      Si vous avez lu les commentaires récents et choisi de répondre en voyant Zone de confort, votre méprise est expliquée.
      Sinon, les mystères de l’informatique (ou le recours à un autocliqueur sur votre pc ? )^^


    • eau-mission eau-pression 8 février 2022 17:15

      @Lynwec

      A l’instant, un post à moi vient de subir le même phénomène. J’ai cliqué sur le « répondre » des derniers commentaires et mon texte est parti sous un autre article.

      Et ce serait nous les dynosaures ...


    • Lynwec 8 février 2022 17:19

      @eau-pression

      Ne confondons pas vitesse et précipitation. L’onglet derniers commentaires est pratique mais visiblement, il ne faut pas l’utiliser en mode direct pour répondre. Une fois l’obstacle connu, on le contourne facilement.


    • eau-mission eau-pression 8 février 2022 17:24

      @Lynwec

      Dans ces cas, j’ai l’habitude de m’exclamer « con de Bill ».
      Vous vous rendez compte que vous excusez ces informaticiens de pacotille ? Par extension, vous absolvez Bilou de tout ce temps passé devant des écrans bleus !
      Soumission, quand tu nous tiens ...


    • eau-mission eau-pression 8 février 2022 17:27

      @eau-pression

      On peut observer le décalage entre la liste des derniers commentaires de la page d’accueil et celle de la page « derniers commentaires ».
      Pour comprendre mon intolérance à ce genre de bug, il faut avoir été à l’école du « temps-réel ».


    • Xenozoid Xenozoid 8 février 2022 18:26

      @eau-pression

      de toute façon je trouvais bizare de pouvoir allez dans la zone de confort a dugué.
      lol


    • Xenozoid Xenozoid 8 février 2022 18:29

      @Xenozoid
      cela aurrai du m’alerté


  • véronique 8 février 2022 17:10

    @l’auteur

    Déjà un grand merci pour cet article salutaire, qui permet de montrer que nous avons des institutions comme le Senat qui peuvent nous protéger des abus de pouvoir, y compris en cas de menace sanitaire, et qui le font parfois, comme lors du h1n1. 

    De mon côté, je ne compte pas sur la commission d’enquête sénatoriale en cours, car elle n’a rien à voir avec celle qui avait eu lieu en 2010, et dont vous avez parfaitement rappelé une partie du contenu.

    En 2010, les sénateurs ont exercé un véritable contrôle sur l’action du gouvernement. Il en va différemment aujourd’hui. Ce n’est d’ailleurs pas la première enquête sénatoriale de la période covid. Il y a eu celle de 2020 sur l’évaluation des politiques publiques.

    En gros, en 2010 il s’agissait pour les sénateurs de savoir si les mesures prises à l’époque, essentiellement des commandes de vaccins en vue d’une vaccination massive de la population, étaient justifiées (questionnement logique quand l’action gouvernementale a des conséquences importantes). D’où certaines questions de fond essentielles : réalité de la pandémie ? Efficacité de la vaccination ? Conflits d’intérêts ?

    Depuis 2020, ce genre de questionnement est soigneusement évité. La première commission d’enquête du sénat sur l’évaluation des politiques publiques dans la gestion du covid ne s’interrogeait que sur les mesures prises, en tenant pour vrais les chiffres annoncés par le gouvernement ou l’oms. Aucune interrogation sur la réalité de la pandémie covid-19. Et la conclusion du rapport a été de dire que les mesures avaient été insuffisantes (manque de masques et autres).

    La commission d’enquête qui vient d’être lancée est du même genre. Certes elle va examiner si le pass vaccinal est adapté à la situation, mais seulement de manière momentanée. C’est en fait la réaction du sénat contre le refus du gouvernement de mettre en place des seuils liés aux indicateurs épidémiologiques pour l’application du pass vaccinal. L’utilité ou la nécessité du pass n’est pas du tout remise en question. Le sénat a admis sans discuter que toutes les affirmations du gouvernement étaient vraies. Il cherche seulement à se démarquer à bon compte en faisant mine de s’opposer.

    Nous n’aurons donc pas encore cette fois-ci de vraie commission d’enquête sur l’action du gouvernement . Hélas !


    • Captain Marlo Captain Marlo 8 février 2022 20:35

      @véronique
      Nous n’aurons donc pas encore cette fois-ci de vraie commission d’enquête sur l’action du gouvernement . Hélas !

      Ces commissions ne sont pas inutiles. A nous d’en faire bon usage.
      Elles sont reprises par le blogueurs qui les font circuler sur les réseaux sociaux.
      La vidéo de Mac Kinsey au Sénat, a beaucoup circulé sur Internet.


    • véronique 9 février 2022 10:13

      @Captain Marlo
      Vous faites référence à une commission d’enquête qui ne porte pas sur le covid (ce dont je parlais) mais sur l’influence des cabinets de conseil privés. Donc oui c’est très intéressant. Il y a aussi en ce moment une commission d’enquête sur l’hôpital, elle est très intéressante aussi.


    • Captain Marlo Captain Marlo 9 février 2022 18:53

      @véronique
      Les médias n’en feront pas des comptes rendus.
      C’est à nous de faire circuler les informations dans nos réseaux.


    • véronique 10 février 2022 07:51

      @Captain Marlo

      C’est à nous de faire circuler les informations

      Oui tout-à-fait. 


    • véronique 14 février 2022 10:06

      @véronique

      Il y a un article du monde diplomatique à l’occasion de la commission d’enquête sur le recours de l’État aux cabinets privés, très instructif, et en plus je ne savais pas qu’il existait un collectif Nos services publics.
      Son titre est évocateur :  quand l’État paie pour disparaître
      (Je ne peux plus mettre de lien).


  • troletbuse troletbuse 8 février 2022 18:24

    Les sénateurs touchent-ils une rémunération supplémentaire . Ca expliquerait pourquoi ils la font,.

    On a vu leur efficacité avec Benalla  smiley


  • troletbuse troletbuse 8 février 2022 18:25

    Les waxxins contre le Covid sont excellents à condition de ne pas se les faire faire.  smiley)


  • sirocco sirocco 8 février 2022 18:34

    https://francais.rt.com/economie/95572-pfizer-veut-vendre-54-milliards-vaccins-pilule-anti-covid-2022

    Le Covid-19 est une affaire qui tourne ! Un don du Ciel, une manne (pour certains...).

    Y a-t-il encore des naïfs pour croire qu’Omicronne va régler son compte à l’épidémie et que celle-ci va mourir de sa belle mort comme par enchantement ?...


  • Lynwec 8 février 2022 18:37

    Sans une panne internationale des médias, l’épidémie continuera . Toujours rien vu par chez moi, un micro climat hostile aux virus, sans doute...


    • eau-mission eau-pression 8 février 2022 19:06

      @Lynwec

      Le bruit fait par les médias accompagne les divagations du virus (du code viral si vous préférez) pour nous aider à en oublier la source (notre tendance suicidaire) et le vecteur (Fauci, Pasteur, etc).

      Par contre, je ne doute pas que la maladie covid ait ses particularités quand le virus s’installe. Sa façon de circuler hors du corps doit être des plus classiques, ne pas y croire la ferait se détourner de soi ?


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