samedi 17 août 2013 - par Conseillervérif

Les vagues scélérates, ou une faillite de la science

Les vagues scélérates sont aujourd’hui connues de tous les spécialistes du monde marin. Mieux, le ministère de la défense conçoit maintenant en collaboration avec des PME des systèmes capables de les prévenir dans la navigation maritime. Quel changement ! En effet il a fallu attendre 1995 ( !) pour que ces vagues, qui étaient connues par les navigateurs depuis des siècles, soient reconnues comme existant par la science ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, pendant des années et des années, les physiciens et les océanographes ont renié leur vocation scientifique en refusant jusqu’à l’étude sérieuse de ce phénomène, car ils ne voulaient pas remettre en cause les théories existantes sur la mécanique des fluides. Retour sur un fiasco scientifique incroyable.

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Vague scélérate dans le Golfe de Gascogne, en 1940

Les vagues scélérates

D’abord, une petite explication.

Qu’est-ce qu’une vague scélérate ? « Les vagues scélérates sont des  « vagues d'une amplitude et d'une sévérité inattendues par rapport aux conditions de mer lorsqu'elles surviennent », définition reprise du site de l’IFREMER. Pour être plus détaillé, ce sont des vagues extrêmes unidirectionnelles assez rares crées par une combinaison particulière de vent et d’accumulation d’ondes d’houle, mais ses mécanismes d’apparition sont encore aujourd’hui très complexes à décrire. Elles sont extrêmement dangereuses pour la navigation et ce n’est pas étonnant. Ces vagues monstrueuses peuvent atteindre jusqu’à 30 mètres de haut, dépasser de 2 ou 3 fois la taille des vagues environnantes et heurtent les navires comme des murs d’eau à des pressions gigantesques : une vague scélérate de « seulement » 12 mètres de haut exerce une pression de 6 tonnes/m2. En comparaison, un pétrolier supertanker peut supporter une pression maximale de 15 tonnes/m2.

La négation scientifique

Pour autant, ces vagues sont connues depuis longtemps. Un des Français qui les a décrites en premier était l’explorateur Dumont d’Urville au XIXème siècle, lorsqu’il y a été confronté dans l’hémisphère sud. De retour en France, personne ne le croira. La science moderne, elle, va entamer ce qui se révélera un fiasco incroyable, et qui va durer jusqu’en 1995. Elle niera leur existence.

En effet, selon les théories de la mécanique des fluides d’Euler et de Navier-Stokes, il est rigoureusement impossible qu’une vague atteigne 30 mètres de haut. Statistiquement, cela arriverait tous les 10 000 ans seulement. Les modèles mathématiques concernés étaient eux-mêmes seulement des modèles théoriques appliqués aux vagues de l’océan. Les océanographes et les physiciens vont sacrifier l’idée de vérité scientifique. Au lieu de s’intéresser à ce phénomène de vague scélérate, ils prennent le parti bec et ongle de dire que c’est impossible. Cela contredirait trop les théories existantes qu’ils veulent infaillibles. A partir de là, leur croyance irrationnelle est figée : Ces vagues n’ont jamais existé. POINT. Ceux qui disent le contraire violent la science. Quant aux multiples témoignages de marins concernant les vagues scélérates, ils vont trouver une explication : C’était du « folklore marin », des « mythes » !

Et à partir de là commence une longue l’omerta scientifique.

Négation des témoignages

Mais voilà, les scientifiques vont être confrontés à un problème de taille : Face à l’augmentation du trafic maritime, les témoignages de vagues scélérates vont se multiplier, et pas des moindres. Ils sont innombrables mais nous allons en citer trois majeurs, qui ont eu un énorme impact, peut-être à cause de leur importance :

· En 1942, le Queen Mary est touché par une violente vague scélérate de 28 mètres de haut. Il s’en sort.

· En 1978, un cargo allemand, le « München », porte-barges allemand de 39 000 Tonnes, qui était réputé insubmersible, va couler de façon brutale dans l’Atlantique nord, éventré par une vague scélérate. On ne retrouvera que le canot de sauvetage (qui se trouvait à 21 mètres au-dessus de la ligne de flottaison !), et une pièce métallique tellement déformée qu’on verra que seule une pression énorme a pû en être responsable.

· Le phrare de Fastnet, touché par une vague record de 48 mètres ( !) de haut en 1985.

On estime qu’entre 1973 et 1994, 22 cargos ont été coulés à cause des vagues scélérates.

Mais les scientifiques avides de vérité vont tenir bon. Les témoignages seront ignorés, aucune expérimentation scientifique ne va être lancée (ne serait-ce que pour démontrer que ce sont des idioties comme ils le prétendent), aucune opération visant à détecter des vagues scélérates non plus. Les plus téméraires d’entre eux diront qu’il n’y a que peu de moyens pour faire des « mesures objectives » !

La Vague Draupner.

Et enfin, en 1995, va venir l’évènement qui va tout faire bousculer. La plate-forme pétrôlière Draupner, en Mer du Nord, est touchée le 1er janvier 1995 par une vague de 25,6 mètres de haut (qui sera baptisée la vague Draupner). Les systèmes techniques installés sur la plate-forme ont mesuré avec précision cette vague et les données collectées sont transmises au monde scientifique. Cette fois, on ne peut plus nier l’évidence. Les physiciens, océanographes et le monde scientifique en général admettent l’existence des vagues scélérates et annoncent qu’ils feront tout pour en rechercher les causes et caractéristiques et cela notamment afin d’améliorer la sécurité de la navigation maritime (après 22 naufrages de cargo jusqu’en 1994 il était peut-être temps).

Mais voilà, la crédibilité scientifique en a pris un sacré coup quoique l’affaire n’ait pas été si ébruitée, il ne s’agissait que de problèmes scientifiques. Quoiqu’il en soit, certains trouvent alors la parade. Ils disent « nous n’avions jamais nié l’existence de ces vagues, c’est juste que nous n’avions pas assez de moyens de vérifier leurs mesures ! » (Sic)



105 réactions


  • Razzara Razzara 17 août 2013 13:11

    Comme disait Aristote : « l’improbable à toutes les chances de se produire ! » Les vagues scélérates en sont un exemple des plus démonstratifs.

    Razzara


    • Fergus Fergus 17 août 2013 16:46

      Bonjour, Razzara.

      Y compris aux endroits où l’on ne les attend pas : un jour, à Belle-Ile, j’ai vu arriver du large dans une mer plutôt calme une vague de 8 à 10 m de haut sur la côte sauvage. Elle n’a pas fait de victime, mais un homme, descendu voir la Grotte de l’Apothicairerie, a failli être emporté. Quand à mon fils et moi, un peu plus loin et plus haut sur la falaise, nous avons été complètement trempés par les paquets d’eau qui se sont écrasés sur les rochers. Nous étions pourtant à environ 20 m au dessus du niveau de la mer. Conclusion : toujours se méfier de la mer, que ce soit au large ou sur les côtes. 


    • Croa Croa 18 août 2013 11:58

      T’es sûr ? C’est plutôt du Murphy ça ! ( Les lois de Murphy ne sont pas d’une rigueur scientifique très reconnues. )


  • cyaxarte 17 août 2013 13:54

    Merci pour cet article ! Effectivement, le monde scientifique n’a guère de scientifique que le nom. Il est lui-même traversé par des croyances diverses et variées et qui, bien souvent, ne sont fondées sur rien, pas même l’expérience. Par contre, pour s’ériger en donneur de leçons, il est champion. Et pour reconnaître ses erreurs, alors, là comme ailleurs, il n’y a plus personne... !


    • lulupipistrelle 17 août 2013 19:06

      De nos jours,la plupart des scientifiques sont avant tout des fonctionnaires, ce ne sont pas des audacieux...


      Une carrière scientifique depuis deux-trois générations, c’est surtout une course aux aux postes et crédits....

      En outre depuis trente ans, on demande de laisser de côté la recherche fondamentale et de se tourner vers un partenariat public-privé... D’où l’émergence de Directeur de labo qui sont avant tout des gestionnaires... 

    • Croa Croa 18 août 2013 12:04

      Mais non la science n’a jamais prétendu à la perfection.


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 17 août 2013 14:08

    Excellent sujet qui décrit parfaitement bien comment les différentes directives européennes peuvent en toute ignorance déclencher la ruine des pays entiers et successifs jusqu’à l’autre bout du monde...


    • Alibaba007 Alibaba007 18 août 2013 01:21

      @ Lisa SION 2 " Excellent sujet qui décrit parfaitement bien comment les différentes directives européennes peuvent en toute ignorance déclencher la ruine des pays entiers et successifs jusqu’à l’autre bout du monde..."

      Ah oui,  ...la vague de scélérats ! ... Les politicards et les fonctionnaires européens dirigés par la troïka et les banques.

      Bien vu également !  smiley


  • Robert Biloute Robert Biloute 17 août 2013 14:22

    La science a pour mission de démêler du mieux possible le vrai du faux. Elle sait qu’elle ne peut approcher cette « vérité » que de manière asymptotique, et avec grande prudence : en se fiant toujours aux observations, qui doivent avoir le dernier mot. Une seule observation rigoureuse et vérifiée peut remettre en cause une théorie centenaire.
    En plus de ce devoir de « progressisme » (ré-étudier les théories dès qu’une observation valable la contredit), elle a de ce fait également un caractère nécessairement conservateur : si l’on changeait les théories à la moindre objection/ la moindre observation supposée et non vérifiable, ces théories n’aurait aucune substance et ne serait que des formes chaotiques ne décrivant rien que nos fantasmes. Alors justement, parceque les hommes sont ainsi, parceque les scientifiques sont aussi des hommes, la science doit nécessairement avoir des garde fous, par exemple attendre une mesure incontestable, et pas juste un ou des témoignages, pour remettre en cause une théorie qui donne par ailleurs de bons résultats prédictifs.
    Pour les évènements rares, il n’est pas étonnant de voir la prudence scientifique jouer à plein : tant que la fréquence et les méthodes d’observation ne sont pas suffisantes, on peut théoriser pour le plaisir, on peut avoir raison avant les autres, mais tout comme un tribunal on a besoin de preuves incontestables pour prendre réellement les choses au sérieux et en tirer les conséquences, encore heureux.


    • Conseillervérif 17 août 2013 19:05

      Vous dites « si l’on changeait les théories à la moindre objection/ la moindre observation supposée et non vérifiable, ces théories n’aurait aucune substance »


      Vous avez raison sauf qu’il y a une grande différence entre le marin isolé qui dirait « j’ai vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu la vague scélérate » sans que l’on ait jamais rien entendu de pareil et des centaines de témoignages venant de personnes aussi diverses que des officiers du Queen Mary ou des passagers ayant survécu qui n’avaient aucun intérêt à mentir. La science ne doit prendre en considération que ce qui est objectivement démontrable mais c’est une chose de ne pas pouvoir prouver une théorie et donc d’attendre de nouveaux éléments pour pouvoir l’établir, et autre chose de faire de la malhonnêteté scientifique comme ça a été le cas ici, en ignorant (je n’invente rien c’est ce terme qui a été utilisé dans l’article scientifique lui-même, regardez le lien) autant que possible les témoignages et en cherchant surtout à ce qu’aucune expérimentation scientifique ne soit menée, tout ça parce qu’on refuse de changer les théories du passé, un peu comme si on se disait que les théories scientifiques étaient des lois divines. En 30-50 ans ils avaient pourtant le temps et les moyens d’essayer de faire des expérimentations. 

      De plus, dès que l’évidence devenait claire à cause de la vague de 1995, comme par hasard, les nostalgiques qui disaient que ca arrivait tous les 10 000 ans seulement ont dit « nous n’avions jamais nié l’existence de ces vagues, c’est juste que nous n’avions pas assez de moyens de vérifier leurs mesures ! ».
      Avouez que c’est gonflé. Qu’est-ce que ca a de scientifique de dire -quand on voit qu’on ne peut plus retenir le passé- « écoutez oui on le niait mais on a jamais douté que les vagues sur lesquelles on n’a jamais lancé d’expérimentation existaient »


    • soi même 18 août 2013 15:27

      ( La science a pour mission de démêler du mieux possible le vrai du faux. Elle sait qu’elle ne peut approcher cette « vérité » que de manière asymptotique ) si cela était vraiment le cas, à l’heure qu’il est la science aurait changer de figure, et malheureusement ce n’est pas une généralité, elle est juste valable que dans une observation lié aux sens, en aucun cas elle veut abandonnée son dogme que tous a une explication rationnelle.

      Cela fait à la fois sa force et sa faiblesse. Car tous n’est pas explicable et prouvable scientifiquement, cela est une autre question qui mérite un article à lui tout seul.
       


    • Deneb Deneb 18 août 2013 15:39

      « La science a pour mission de démêler du mieux possible le vrai du faux »

      non, la science n’a qu’une seule mission : prévoir. Tout le reste, genre « l’amour de la connaissance », ou alors « démêler le vrai du faux », (des notions philosophiques) , la science se fout éperdument. A l’aide des mathématiques, la science cherche à modéliser la réalité pour en tirer des prévisions et nous donne ainsi des outils pour rendre la vie plus agréable, ou alors pour tuer plus d’ennemis dans une guerre. Une épée à double tranchant, tout dépend l’usage que l’on fait de ses prévisions.


    • Croa Croa 18 août 2013 17:07

      Non, le but fondamental de la science est le savoir. Cette recherche est forcément perpétuelle car toujours incomplète. Que le savoir acquis aide les hommes dans tout ce qu’il fait c’est évident mais il est abusif d’accabler les scientifiques qui pourraient se tromper !


    • Deneb Deneb 18 août 2013 17:20

      Savoir, mais pourquoi faire ? Pour prévoir, je ne vois pas d’autre raison.


    • Robert Biloute Robert Biloute 18 août 2013 19:08

      @deneb et croa

      Quand je parle de vrai et de faux, ces notions sont définis par la comparaison entre théorie et expérience. Avec cette définition, une théorie est « vraie » si et seulement si elle est prédictive dans une domaine donné, je ne vois donc pas de contradictions entre ce que nous disons tous les 3.
      (en passant, beaucoup de gens sur ce fil oublie, voire méconnaisse, la partie « dans un domaine donné » : une théorie sans domaine de validité est incomplète)
      Deneb semble cependant plutôt parler du rôle de la science pour les hommes en tant que groupe(s). Au niveau de l’individu c’est tout de même différent : je connais une tripotée de chercheurs qui ne voient dans la science qu’une quête de savoir pure (je vous rassure deneb, ils sont en voie de disparition). Cela dit ils sont aussi astreints à la prédiction, puisque comme dit plus haut c’est en comparant les prédictions d’une théorie aux résultats d’une expérience/observation qu’on peut invalider une théorie.
      D’autre part, si je suis fasciné par ce pouvoir prédictif, je pense qu’il existe d’autres rôles plus complexes de la science. Par ex., certaines théories remettent en cause la place de l’homme dans son univers, je pense que cette connaissance pure a un impact déterminant à plus ou moins long terme, il n’y a qu’à voir l’influence des religions et de leurs mythes cosmogoniques..


    • Robert Biloute Robert Biloute 18 août 2013 19:14

      @conseillervérif

      je n’ai aucun mal à croire qu’il y ait eu mauvaise foi.. Il ne faut toutefois pas négliger l’importance et la difficulté d’obtenir des mesures fiables, qui font le tri entre l’observation entachée de subjectivité (et à ce niveau là on est loin de tout connaitre..) et la mesure, imparfaite mais objective.
      Croyez moi, si on lançait des programmes de recherche à chaque observation curieuse, et même en restreignant aux seuls chercheurs professionels, ça ne serait pas 3% de PIB mais bien plus pour la recherche..


    • Deneb Deneb 18 août 2013 19:43

      R. Biloute : "Par ex., certaines théories remettent en cause la place de l’homme dans son univers, je pense que cette connaissance pure a un impact déterminant à plus ou moins long terme, il n’y a qu’à voir l’influence des religions et de leurs mythes cosmogoniques.."

      Pourriez-vous être plus explicite SVP. De quelles théories parlez vous ? Créationnisme ? Ce n’est pas une théorie, mais une connerie (une théoconnerie, à la rigueur).

      Merci de vos lumières, en tout cas.


    • NastyCruncher 18 août 2013 20:15

      Bonjour Robert,

      Il me semble que la théorie doit être démontrée par l’observation de l’expérience et dans le cas présent l’observation n’a jamais pu être faite donc prétendre que ce phénomène n’existe pas relève plutôt de la spéculation que de la science. La science aspire à la noblesse et à la perfection tandis que ceux qui la pratiquent manque d’humilité eu égard à une certaine haute opinion d’eux-mêmes pour conserver ce sacro-saint statut de scientifique, il ne faut pas trop en demander à l’homo sapiens sapiens.


    • Robert Biloute Robert Biloute 18 août 2013 22:27

      @deneb je pensais à des exemples comme le géocentrisme (nous ne sommes plus au centre) ou le bigbang (l’univers a une histoire), mais je suppose qu’on peut en trouver d’autre, éventuellement moins tonitruants mais tout aussi fondamentaux. Ensuite je serais bien incapable de savoir comment ces idées diffusent, mais j’ai l’intuition qu’elles ont un impact sur notre manière d’envisager le monde et notre propre vie.


    • Robert Biloute Robert Biloute 18 août 2013 22:31

      @nastycruncher Bonsoir,
      la dimension des égos est sûrement un des écueils les plus présents chez les savants.. Parfois c’est aussi la source d’énergie d’un homme cela dit, mais cela dure un temps et l’histoire reste seule juge au bout du compte.


    • Mowgli 19 août 2013 13:01

      Deneb : « Savoir, mais pourquoi faire ? Pour prévoir, je ne vois pas d’autre raison. »

      Quand j’étais petit j’avais dévoré « la vie des termites » de Maurice Maeterlinck. Pour prévoir ? Prévoir quoi ? Quand le phare d’Eckmuhl serait bouffé par les termites ? Ça m’étonnerait ! Alors ? Parce que je trouvais ça passionnant, c’est tout.


    • Deneb Deneb 22 août 2013 15:47

      Mowgli, étudier les termites permet de prévoir leur comportement vis à vis des substances et actions qui les empêchent d’envahir les habitations, cela me semble plutôt évident.


  • Robert Biloute Robert Biloute 17 août 2013 14:23

    en ce qui concerne les vagues scélérates, il semble que ce soit un énième exemple de ce à quoi la science contemporaine est confrontée, et pour quoi nous n’avons pas forcément encore l’outillage nécessaire : non linéarité et systèmes complexes.


    • appoline appoline 19 août 2013 12:11

      La science a un éternel besoin de quantifier et de reproduire. Or, bien des phénomènes ne peuvent pas l’être et restent donc en marge de toute étude ou presque


  • Robert Biloute Robert Biloute 17 août 2013 14:26

    En résumé : il faut arrêter de prendre la science pour quelque chose de divin qui doit donner une explication à tout et tout de suite, c’est un grave contre sens.
    La science est imparfaite, elle se plante, elle doute, c’est peut être la seule chose qui la différencie de la religion.


    • herbe herbe 17 août 2013 15:14

      Soit Robert Biloute, admettons...


      Il subsiste un problème de taille c’est poser des passerelles entre disciplines scientifiques qui refusent de le faire spontanément.

      Je ne développerai pas puisque ça a déjà été fait de manière magistrale ici :

      Je répéterai espérant que l’on comprenne (je m’inclus dans le on) que nous avons besoin de manière urgente de cela et de sa mise ne pratique selon un principe d’amélioration continue. (c’est une solution pour échapper à notre impasse systémique).

      extraits de l’article cité en tant que mise en bouche :
      « 

      .....Plus généralement, la méthode s’impose quand il s’agit, comme l’indique James Lovelock, de rapprocher des sciences qui refusent de le faire spontanément, bien qu’elles traitent toutes du même sujet, Gaïa : géologie, vulcanologie, océanologie, météorologie, biologie et anthropologie.

      Il conviendra également d’utiliser MCR dans les domaines qui, suite à telle ou telle pratique particulière (météorologie marine à court terme, par exemple) sont d’ores et déjà abordés par des méthodes véritablement »professionnelles« mais qui sont locales : car cela permettra d’englober les résultats particuliers obtenus, dans un système de connaissances organisé et cohérent aussi vaste qu’on voudra, et d’accomplir cette intégration d’une de manière guidée, normée, consensuelle. »

      « .....Serait-il possible de trouver, par cette voie, sinon des solutions au drame actuel, qui hélas nous paraît être irréversible, du moins des perspectives dessinant les contours d’un monde différent, où les acquis cognitifs du monde actuel seraient conservés, intégrés dans un seul tout, optimisés indéfiniment ?

      Nous en sommes persuadés. Mais il faudrait que se mettent en place des techniques et des procédures de gouvernance représentant des sauts qualitatifs considérables par rapport à ce qui se pratique aujourd’hui.......

       »


    • Robert Biloute Robert Biloute 17 août 2013 15:23

      oui herbe, je suis d’accord je pense, même si en l’occurence pour les vagues scélérates je ne vois pas de problème d’interdisciplinarité.
      Nous avons gagné beaucoup à utiliser une méthode disjonctive depuis plusieurs siècles maintenant : en substance, on fractionne la réalité en petit bouts appréhendables, on résout les pbs à cette échelle infinitésimale, puis on somme le tout pour avoir une loi générale.
      C’est une méthode d’une puissance inouie, sans elle notre monde serait bien différent.. Mais nous arrivons peut être à la fin de la pertinence de cette méthode, ou disons qu’on en voit les limites. Pour certains phénomènes, cette fragmentation du réel (qui porte en lui la négation des interactions entre parties, une autre manière de dire qu’on fait des modèles linéaires) peut mutiler la compréhension, notamment des effets systèmiques. Edgar Morin en parle très bien.


    • herbe herbe 17 août 2013 15:37

      Oui nous sommes bien sur la même longueur d’onde.

      Le monde différent dont vous parlez serait à portée de main et de cerveau...

      En ce qui concerne les vaques scélérates mon hypothèse (c’en est juste une), c’est que aucun champ ne s’est approprié la volonté d’approche, alors qu’il fallait peut-être sortir de de l’espèce de Babel actuelle qui arrange peut-être bien des positions acquises...

    • Robert Biloute Robert Biloute 17 août 2013 15:44

      Je pense que le processus est en cours : on a maintenant les moyens d’observation (je viens de voir un article sur la détection des scélérates par satellite, il y a aussi des applications surprenantes de détection de vagues par le couplage océan/ionosphère qui permettent de détecter des vagues par observation radio des perturbations de cette ionosphère.), et on commence à répertorier des incidents assez graves et qui ont un coût : il y a tout lieu de penser que notre société obsédée par l’optimisation prendra donc le phénomène en compte.


    • herbe herbe 17 août 2013 15:50

      j’ajoute que je serai juste un peu plus radical que vous. La méthode que vous qualifiez de puissance inouïe est vraiment plus qu’aux limites, nous avons maintenant tout ce qu’il faut pour envisager un saut qualitatif majeur et donc le faire !


      Et j’ajoute à tout cela car c’est aussi majeur !!!! : la précédente méthode de puissance inouïe comme vous dites a produit des effets qui ont renforcé les inégalités de manière inouïe également
      Il faudra donc, quand on fera le saut qualitatif, s’assurer, car c’est fondamental aussi, que ses effets encore plus formidables, puissent profiter à tous !!!

    • Robert Biloute Robert Biloute 17 août 2013 15:55

      « Nous avons tout ce qu’il faut », hé bien je n’en suis pas si sûr, je pense que tout l’outillage reste à développer, en plus d’une vision épistémologique cohérente.

      Quant à l’impact de la science sur la société, vaste débat.. Effectivement il devrait peut être être mis plu souvent sur le tapis.. Je suis partagé sur ce sujet, entre ma vision de la science comme fondamentalement découplée le plus possible du monde humain et de ses fantasmes, et ma volonté qu’elle profite à tous..


    • herbe herbe 17 août 2013 16:32

      Ok, il faut plutôt interpréter mon « on a ce qu’il faut » par « nous sommes à maturité pour aborder le prochain saut » (step), sinon on tournera en rond et on sera toujours à se considérer perpétuellement en crise...

      Sinon après avoir plaidé pour une certaine pensée complexe en sciences, pourquoi s’arrêter en si bon chemin smiley
      De mon point de vue il y a interdépendance...

    • Croa Croa 18 août 2013 12:09

      C’est exactement ça. L’auteur doit être un scientiste déçu... ce qui est un début de sagesse après tout smiley 


    • Robert Biloute Robert Biloute 18 août 2013 19:15

      @herbe
      bon, je ne m’arrête pas en chemin, disons que je profite du paysage !


  • robin 17 août 2013 15:10

    Si il n’y avait que dans ce domaine où la science faisait faillite, mais elle le fait dans plein d’autres, je cite au hasard de mes pensées : l’étude des OVNIS, la fusion froide, la vie après la vie, les alternatives au Big Bang, les théories alternative à l’évolutionisme etc. etc.


    La science est devenue comme les médias un repère du politiquement et surtout économiquement correct. 

    Résultat : maintenant on fait de la science citoyenne en dehors de la science, comme maintenant on fait du journalisme citoyen en dehors de l’officiel, car l’officiel est vérolé complètement par le contrôle financier et intellectuel.

  • foufouille foufouille 17 août 2013 15:28

    la science remplace Dieu. elle ne peut se tromper


    • Robert Biloute Robert Biloute 17 août 2013 15:40

      C’est pas faux.. ça semble paradoxal mais c’est justement pour prévenir ce genre de dérive qu’il ne faut pas hurler à la faillite au moindre phénomène inexpliqué/ignoré : cela revient à dire que la science devrait être parfaite, divine et tout expliquer. Ce n’est pas le cas, la science est faite par des hommes, et elle cherche un équilibre toujours remis en cause entre progressisme et conservatisme. Sans cet équilibre elle n’est plus rien, en tout cas rien de plus qu’une religion soit complètement foutraque, soit complètement fermée sur son dogme.


    • foufouille foufouille 17 août 2013 17:21

      disons que admettre qu’ils se sont trompés est trop long a mon gout. l’homme singe des cavernes a duré un peu trop longtemps


    • Robert Biloute Robert Biloute 17 août 2013 15:56

      exactement, le terme faillite est un gros contre sens


  • MARMOR 17 août 2013 18:22

    j’ai souvent pensé que ces vagues pouvaient être déclenchées par la chute d’un méteorite, mais........


  • Jean-Marc B 17 août 2013 19:33

    Les courses des navigateurs à la voile ont-elles mentionné ce genre de phénomène ?...
    A moins que la consigne du « Silence il n’y a rien à voir » ait fonctionné encore une fois.
    Par exemple, quand un navigateur solitaire voit sa quille détruite par un heurt avec un élément imprévu, il s’agit toujours d’une rencontre avec une baleine. Cela ferait moins bien de dire qu’il s’agissait d’un container à la dérive comme il y en a des milliers dans les océans ...
    L’océan c’est une part de rêve (en fait un rêve de rentabilité pour les publicistes en tous genres), Ca ne peut pas être une poubelle ou un lieu imprévisible et dangereux ... La science n’a pas à entériner ces idées là . Par là, il n’y a rien à chercher .... Ne gâchez pas la fête des affairistes ...


    • Croa Croa 18 août 2013 17:12

      « d’un container à la dérive comme il y en a des milliers dans les océans ... »

      Oui, de plus en plus de container... Et de moins en moins de baleines !  smiley


  • Julien Julien 17 août 2013 19:54

    Que la science se trompe, c’est normal.
    En revanche, que la recherche soit orientée vers des domaines où il n’y a rien à trouver, c’est très mal.

    William Corliss fut un physicien, qui stoppa sa carrière pour se consacrer à consigner tout ce qui est anormal (où figurent probablement les vagues scélérates) :

    http://en.wikipedia.org/wiki/William_R._Corliss

    Pour lui, les choses inexpliquées sont bien plus importantes que les choses expliquées. Il entreprit un recensement et une classification des phénomènes inexpliqués.

    De ses recherches, plusieurs faits inexpliqués de nature différente lui faisait dire que probablement :
    1/ les soucoupes volantes existent ;
    2/ la théorie de l’expansion terrestre est correcte.

    Pour ce qui concerne l’expansion terrestre, c’est pour moi quasiment une évidence, même si des calculs sont à faire (distance terre-lune, etc.). Trop d’éléments vont dans le sens de la validité de cette théorie. Mais les quelques géologues professionnels qui soutiennent cette théorie sont rapidement excommuniés.

    http://www.dailymotion.com/video/x160xn_1-3-la-terre-en-expansion_shortfilms#.UeFtOeG-_RY
    http://www.youtube.com/watch?v=5Fsg1XJTbKA&feature=related
    http://www.youtube.com/watch?v=zy3_sWF7tv4&feature=c4-overview-vl&list=PLOdOXoiGTICLdHklMhj9Al8G-1ZLXGEP2
    http://www.youtube.com/watch?v=_f6hcGJbjL0
    http://www.amazon.com/Theories-Earth-Universe-History-Sciences/dp/0804713642/ref=sr_1_8?ie=UTF8&qid=1373729424&sr=8-8&keywords=carey+earth
    http://www.amazon.com/Dinosaurs-Expanding-Stephen-William-Hurrell/dp/0952260379/ref=pd_sim_b_1


    • fredvd 18 août 2013 14:29

      la théorie de l’expansion terrestre est correcte ???? Quesaco ???

       


    • Maître Yoda Castel 19 août 2013 09:39

      « Que la science se trompe, c’est normal. »

      Si la science était mieux orientée et les personnes plus humbles, les scientifiques appliqueraient le doute méthodique systématiquement et donc, elle ne se tromperait pas.

      « En revanche, que la recherche soit orientée vers des domaines où il n’y a rien à trouver, c’est très mal. »

      Pour savoir qu’il n’y a rien à trouver, il faut faire des recherches.


    • Julien Julien 19 août 2013 12:53

      Si la science était mieux orientée et les personnes plus humbles, les scientifiques appliqueraient le doute méthodique systématiquement et donc, elle ne se tromperait pas.

      Ce n’est pas le problème d’être humble. Les scientifiques sont généralement humbles. En revanche, il y a des choses qui les intéressent, auxquelles ils ne consacrent pas de temps, pour « leur carrière ».

      Pour savoir qu’il n’y a rien à trouver, il faut faire des recherches.

      Je suis d’accord, mais ma phrase est un peu comme la vôtre : « Si la science était mieux orientée ». Comment sait-on qu’elle est bien orientée ?
      Ce que je voulais dire, je me suis peut-être mal exprimé, c’est que si l’on s’intéresse systématiquement aux choses inexpliquées, on a de grandes chances de faire des découvertes. Donc je n’aurais pas dû écrire « En revanche, que la recherche soit orientée vers des domaines où il n’y a rien à trouver, c’est très mal », mais « Que la recherche néglige les phénomènes inexpliqués où il y a probablement des choses à trouver, c’est très mal ».


    • Maître Yoda Castel 19 août 2013 13:37

      Dans ce cas, je suis bien d’accord avec vous.
      Par contre, il me semble que l’humilité est rarement la qualité première des individus, scientifiques inclus.
      La plupart du temps, chaque individu recherche à s’approcher de l’élite, avec tout l’aspect subjectif que cela amène.


  • smilodon smilodon 17 août 2013 19:58

    La science c’est comme la politique. Quand on n’a pas la solution pour résoudre un problème, mieux vaut ignorer le problème !......


  • REFLEX 17 août 2013 20:23

    Article intéressant.
    De tout temps de nombreux scientifiques se sont comportés comme les mandarins hospitaliers, avec la science infuse.
    « Hormis ce que je déclare, le reste n’est pas bon ni exact,
    On ne connaît quune goutte de savoir pour des océans d’éléments inconnus.
    Le cas de la vague scélérate relève de ce principe difficile à reconnaître par certains .
    Cela nous renvoie à l’affaire tout à fait similaire qui s’était produite à Vienne il y a plus d’un siècle avec SEMMELWEIS qui avait soulevé le problème de l’hygiène des mains des médecins hospitaliers, devant l’Institut de Médecine : il avait été raillé par ses pairs ,qui s’estimaient au dessus » de ce genre d’élucubration".
    Une certaine idéologie et prétention, empêchaient à l’époque l’institution médicale de reconnaître et de mettre en œuvre la découverte de Semmelweis. L’une d’elles était que cette thèse semblait ne reposer sur aucune base scientifique, puisqu’on ne pouvait en donner aucune justification, tout comme les vagues scélérates à l’origine.
    . L’explication scientifique n’est arrivée que bien plus tard, quand Pasteur, entre autres, a développé la théorie microbienne des maladies.
    Voilà en quelques mots ce que m’inspire cet article fort intéressant.
    NB J’ai souvent navigué avec de bons coups de vent, et des bonne grosses vagues, mais jamais vu des vagues scélérates, et j’espère bien ne jamais les voir, sauf en video !
     


  • Paul Jorion 17 août 2013 20:51

    Ce n’est pas sérieux : le première explication scientifique des vagues scélérates a été offerte en 1844 par John Scott Russell : 

    • Russell, J. Scott (1845). « Report on Waves »Report of the fourteenth meeting of the British Association for the Advancement of Science, York, September 1844. London : John Murray. 311–390, Plates XLVII–LVII.
    Voir sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Scott_Russell

    • popov 18 août 2013 09:17
      @Paul Jorion

      Oui, mais il s’agissait de solitons unidimensionnels (produits dans un canal).

      En mer, il n’y a pas de direction privilégiée. Il faut donc résoudre une équation non linéaire à deux dimensions.

    • Julien Julien 18 août 2013 12:57

      C’est surtout que l’article manque singulièrement de références à la littérature. Pour prouver que la science disait « c’est impossible donc on ne s’y intéresse pas », il ne suffit pas de le dire.
      L’article Wikipedia concernant la vague Draupner écrit :

      «  »"
      Contrairement à certaines croyances, les scientifiques ne remettaient pas en cause jusque là l’existence de vagues scélérates, mais les mesures dont ils disposaient, depuis celle d’une vague de 112 pieds (33 mètres) mesurée au théodolite par l’USS Ramapo en 1933 jusqu’à celles des champs pétroliers de Gorm, Frigg ou Alwyn en mer du Nord par exemple, en passant par les 67 pieds (20.4 mètres) enregistrés par la frégate météo britannique Weather Reporter en 1961, ne se prêtaient pas facilement à leurs investigations.
      «  »« 

      Donc, en supposant que cette phrase reflète bien la réalité (cela manque encore de références), les scientifiques ne s’y seraient pas intéressés faute de mesures. Comme pour les OVNI, quoi. C’est là que les »managers" de la science sont coupables, c’est à eux de pointer les recherches vers ce qui est inexpliqué, en commençant par débloquer les budgets pour installer les réseaux de capteurs qui vont bien. Par exemple, pour les OVNI, ça a été fait (lumières de Hessdalen), mais ce sont toujours des initiatives individuelles, les managers du Big Science System ne se mouillent pas là-dedans.

      A méditer :

      http://moire4.u-strasbg.fr/apache2-default/JHideas.htm


    • popov 18 août 2013 16:32
      @Julien

      C’est là que les »managers" de la science sont coupables, c’est à eux de pointer les recherches vers ce qui est inexpliqué

      Sur ce point, tout à fait d’accord.

    • Croa Croa 18 août 2013 17:33

      Non ils ne sont pas coupables justement : Dès que les moyens furent disponibles (possibilités de surveiller la surface des océans par satellites) ils furent employés à l’observation de ce phénomène trop rare pour être étudié avec les moyens préexistants.


    • Julien Julien 18 août 2013 19:22

      En ce qui concerne le phénomène OVNI, bien sûr que les moyens appropriés n’ont pas été déployés.
      De manière plus générale, dès que c’est non reproductible, un phénomène est ignoré, sauf par quelques chercheurs isolés. Le Big Science System ignore ce qui est non reproductible.
      ...
      http://www.amazon.com/When-Snakes-Awake-Helmut-Tributsch/dp/0262200449/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1376846364&sr=8-2&keywords=when+the+snakes+awake
      ...
      Un autre facteur qui joue, c’est la multidisciplinarité. Les sujets qui demandent des compétences multiples sont ignorés ou traités de manière inappropriée (exemple : taille des dinosaures et tous les problèmes de mécanique des structures, des fluides, énergétiques, que ça pose).
      ...


    • Maître Yoda Castel 19 août 2013 17:53

      En ce qui concerne le phénomène OVNI, bien sûr que les moyens appropriés n’ont pas été déployés.

      Par contre, des recherches militaires secrètes ont forcément eu lieu et ont très probablement encore lieu.


    • Julien Julien 19 août 2013 19:33

      Ben disons qu’une expérience non reproductible ne réponds pas aux critères scientifiques actuels, c’est tout.

      A ceci près que certains phénomènes non reproductibles à l’envi sont étudiés : supernovae par exemple. Alors, pourquoi pas les OVNI ? Mais c’est vrai que l’aspect non reproductible ne facilicite pas les choses. Ce n’est pas une excuses, il y a moyen de faire beaucoup mieux.


  • popov 18 août 2013 09:19
    Et la science gnagnagna... et les scientifiques gnagnagna...

    Bon maintenant que l’existence de ces vagues est prouvée, il ne vous reste plus qu’à résoudre, avant tous ces scientifiques, une équation non linéaire en deux dimensions pour expliquer comment elles se forment.

    • COLLIN 18 août 2013 09:38

      L’existence des « freak waves » (vagues scélerates en Français) est connue depuis l’antiquité,il en est fait allusion dans le récit de Sinbad le marin ( les « mille et une nuits »),elles ont été décrites par les marins Portugais et Arabes qui ont navigué le long de la cote Est de l’Afrique du sud,où le phénomène est particulièrement dangereux entre Durban et Port-Élisabeth,en raison de la rencontre du « courant des Aiguilles » et des dépressions polaires.

      Il y a,enfin,différents types de « vagues scélérates »,dont entre autres,les vagues pyramidales,conséquence de la phase entre des trains de houle de différentes directions et périodes.

       Ce n’est donc pas l’existence de ce type de phénomène qui était inconnu avant les années 90,mais peut être leur mise en équation mathématique....ce dont les marins n’ont à peu près rien à faire...


    • popov 18 août 2013 14:40
      @COLLIN

      mais peut être leur mise en équation mathématique....ce dont les marins n’ont à peu près rien à faire...

      Le but de la mise en équation, et surtout de la solution de ces équations, c’est l’espoir de pouvoir prévoir dans quelles conditions elles se produisent.

      Il n’est pas dit que même si le phénomène était parfaitement compris, on pourrait le prévoir, mais cela vaut la peine d’essayer.

    • Croa Croa 18 août 2013 17:47

      On peut commencer par là... Mais le phénomène pourrait être bien trop complexe pour qu’une simple équation non linéaire en deux dimensions suffise !

      à priori cela déborde largement la seule mécanique interne à la houle. smiley


    • COLRE COLRE 18 août 2013 23:50

      Ah, merci popov de dire enfin ce qui me semblait une évidence connue depuis longtemps (avant même les théories du chaos et les attracteurs étranges). Les phénomènes non linéaires à deux dimensions ont des manifestations imprévisibles (chaotiques)


    • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 19 août 2013 11:24

      il ne vous reste plus qu’à résoudre, avant tous ces scientifiques, une équation non linéaire en deux dimensions pour expliquer comment elles se forment.

      Juste une proposition, comme ça, en passant : et si vous teniez compte du vent ? Introduisez dans votre modèle des variations en force et en direction de plus ou moins 10% et observez le modèle de houle qui en résulte. Dix pour cent, c’est pour être gentil ! Dans une dépression le vent tourne, les trains de houle se chevauchent et les rafales peuvent dépasser de moitié la force moyenne du vent. Tout ça, ça fait une mer... souvent bizarre. Mathématiquement, je ne sais pas faire (au delà de 2x2, je prends un tableur), mais en mer, à chaque mauvais temps, on rencontre des vagues moitié plus forte que la moyenne. Alors, le double... le triple... Dans un ouragan ! Pour ma part, j’irais demander au vent pourquoi il est si méchant. La houle, elle fait ce qu’elle peut.

      Je subodore qu’un jour, on s’étonne que ces vagues ne sont pas plus nombreuses...


  • Francis, agnotologue JL 18 août 2013 09:54

    Bonjour,

    article et débats intéressant.

    Mais si je peux me permettre, la question n’a pas été traitée dans toutes ses dimensions.

    L’auteur écrit : ’’...les scientifiques avides de vérité vont tenir bon. Les témoignages seront ignorés, aucune expérimentation scientifique ne va être lancée (ne serait-ce que pour démontrer que ce sont des idioties comme ils le prétendent)’’

    Et conclut : ’’Mais voilà, la crédibilité scientifique en a pris un sacré coup’’’

    Il y a confusion entre experts et scientifiques. Je m’explique.

    Comme dans tous les domaines sujets ici et là, à des expertises pour raisons financières, la science et la techniques sont malmenées, pour ne pas dire, violées. Pendant des années, des décennies, pour ne pas dire des siècles, compagnies maritimes et compagnies d’assurances ont trouvé plus commode et lucratif de nier ces vagues, au détriment des tiers, notamment les passagers des paquebots.

    Et qui d’autre que ces compagnies aurait eu intérêt à financer des recherches sérieuses pour faire éclater la vérité ? Je vous le demande. Aujourd’hui les faits sont là, impossibles à nier, et les experts de chaque camps auront à en tenir compte, du moins, je l’espère.


    • Croa Croa 18 août 2013 17:52

      Tout à fait, ce ne sont jamais les savants qui nient l’inexpliqué mais toujours les gens que ça gène !

      (Par ailleurs je m’étonne du nombre de gens qui approuvent la position de l’auteur !)


  • ekarlate 18 août 2013 12:24

    Moi, ce qui m’épate, ce sont ces scientifiques qui croient tout savoir. Ils nous expliquent comment naissent les galaxies (excusez du peu) mais ont parfaitement incapables de nous expliquer comment fonctionnent ces vagues.

    Alors, Messieurs, restez un peu plus modestes .


    • popov 18 août 2013 14:28
      @ekarlate

      Citez-moi un scientifique qui a déclaré tout savoir.

      Si vous savez quelque chose qu’ils ne savent pas, écrivez donc un article dans une revue scientifique, avec des arguments increvables.

  • Theodore 18 août 2013 12:26

    La négation des vagues scélérate par les scientifiques est étonnante et probablement pas substantivée, quiconque ayant fait de la mécanique vibratoire sait que c’est possible et probable (sur le nombre d’événement le phénomène est probablement sous estimée). Hors la mise en phase de plusieurs vagues ou la génération de vagues exceptionnelles par des phénomènes telluriques (landslide) , la mise en phase de plusieurs houles (houle de tempete, de courant, de marée) semble logique du point de vue scientifique car tendant à minimiser l’énergie dissipée.

    Notons également que depuis quelques années nous subissons plusieurs tempêtes « centennales » par an ce qui devrait interpeller et remettre en cause les calculs de navires et d’installations offshorre.


  • soi même 18 août 2013 15:16

    Très bon article de fond, très bien documenté et qui met bien en évidence, la pratique que utilise la science pour évincer tous ce qui va la bousculer dans ces fondement théorique.
    Il y a une foule de chercheurs qui se sont vues du jour aux lendemain mis sur le banc du chalentalisme, car ils contredisaient les dogmes conservateur de la science officielle.

    Le dernier en date, Jacques Benveniste et sa découverte de la mémoire de l’eau, on peut se poser la même question au sujet de Nicolas Teslas .


    • popov 18 août 2013 16:19
      @soi même

      Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi tous ces partisans des théories de conspiration sur le net ne s’unissent pas, en formant un groupe de recherche et en le finançant à la mesure d’un euro par conspirationniste pour prouver que Jacques Benveniste ou Tesla avaient raison là où les autres scientifiques ont donné de bonnes raisons pour dire qu’ils s’étaient trompés.

      C’est comme cela qu’on progresse, pas avec des Benveniste gnagnagna et des Tesla gnagnagna.

    • soi même 18 août 2013 16:22

      @ popov va un peut plus loin dans tes explications, ! je ne saisie pas !


    • popov 19 août 2013 11:33
      @soi même

      Par exemple, au lieu de propager des théories de complot non prouvées sur Jacques Benveniste et sa découverte de la mémoire de l’eau, essayez de lui donner raison en vous cotisant pour offrir un prix à celui qui prouvera cette idée de manière irréfutable.

      Il y a tellement de complotistes de nos jours que le montant devrait être motivant.

    • soi même 19 août 2013 18:23

      @ popov, (au lieu de propager des théories de complot non prouvées sur Jacques Benveniste et sa découverte de la mémoire de l’eau, ) un peut fort de café t’as remarque !
      .


    • soi même 19 août 2013 18:25

      @ cogno5 difficile de vous répondre tellement que vous volez au raz de la bouse .
      .


  • alinea Alinea 18 août 2013 16:38

    Je me demande bien ce que l’on peut avoir à faire de l’avis des scientifiques en ce qui concernent des faits réels !
    Ces gentils douteurs vont-ils pouvoir supprimer ce phénomène, que l’on puisse naviguer en paix ?
    Non ? Alors !


    • gaijin gaijin 18 août 2013 17:25

      alinéa
      vilaine fille !
      on t’avait prévenu il ne faut pas dire du mal de la science sinon la police de la pensée rapplique
      .........
      pour ta pénitence tu répètera 100 fois :

      « le carré de l’hypothénuse
      est égal si je ne m’abuse
      a la somme des carrés
      inscrits sur les autres cotés »


    • Deneb Deneb 18 août 2013 17:34

      Ils cherchent plutôt dans quelles conditions cette vague survient, pour pouvoir l’éviter la prochaine fois.


    • fredvd 18 août 2013 17:38

      « Peut-être que des chercheurs vont arriver à modéliser le phénomène... »
      « Peut-être que d’autres chercheurs vont pouvoir faire des prévisions... »

      On peut espérer, mais si ce sont les même que ceux qui ont fait les modèle climatologique qui sont censé prédire les changement climatique du au « réchauffement », on est pas dans la M---- !!!!


    • Deneb Deneb 18 août 2013 17:46

      La mécanique des fluides est un outil d’une complexité inouïe, les ordinateurs les plus puissants n’arrivent pas à modéliser correctement une situation météorologique, la preuve, la prévision météo est fausse une fois sur 2.


    • Croa Croa 18 août 2013 18:02

      Tout à fait Deneb d’autant que l’on déborde peut-être ici de la seule mécanique des fluides (eau = fluide incompressible + interaction avec les fonds=solide et plus encore avec l’atmosphère= fluide compressible à gradients thermiques.)


    • alinea Alinea 18 août 2013 18:12

      Ça y’est ! ouf !!


  • Bien mais un peu court en termes d’explications scientifiques ;
    Je vous renvoie à notre article http://www.automatesintelligents.com/labo/2005/jan/freakwave.html


  • chmoll chmoll 19 août 2013 07:39

    ça s’trouve les physiciens et les océanographes, n’ont jamais vu la mer
    ou alors ils faisaient des expériences dans une bassine d’eau


    • chmoll chmoll 19 août 2013 12:36

      ben ouié obligatoirement le cogno


    • chmoll chmoll 19 août 2013 16:22

      si le monde avait été creer par un cogno sur orbite obligatoirement il aurait fallu le détruire
      c’est vrai que la vie c plus agréable sans les cogno
      contrairement à la race des cogno ben un âne c utile
      é ouié


    • chmoll chmoll 19 août 2013 19:21

      j’vais te donner un semblant d’existance ,en daignant te répondre à ton , fin se que tu crois être intelligent
      laisse l’âne te guider ,il t’apprendras l’humanité ,p’t’ètre même l’intelligence d’esprit,mais y a du boulot là

      NOTE PERSO : pour les insultes ta réputation est bien établie sur ago

      sur ce , bon voyage sur ton orbite


  • engorharam 19 août 2013 08:42

    Un tas d’explications, notamment dans les commentaires, pour dire tout simplement que les scientifiques sont imbus de leur personne. Ils ont la science infuse et surtout ne les mettez pas en doute. Mais, eux, pour sortir des fausses données, des études manipulées ne se gênent pas... En réalité ils manipulent pour sauver leurs subsides et in fine leur job. C’est prouvé et on en parle enfin de plus en plus et il était grand temps. 


    • Maître Yoda Castel 19 août 2013 09:34

      Oui
      Les scientifiques, ils se prennent pour des experts qui savent forcément mieux que les ouvriers.
      Mais la réalité du terrain, ils n’en savent rien.


    • Maître Yoda Castel 19 août 2013 13:39

      On connait trop la nature humaine pour ne pas la dénigrer.

      Cogno, vous êtes cogné quelque part ?


    • Maître Yoda Castel 19 août 2013 15:46

      Dites-donc, vous pourriez être plus tranquille, non ? Vous ne savez pas à qui vous parlez là, alors, calmez-vous !
      S’ils connaissaient la réalité du terrain, ils auraient acceptés de faire des recherches sur ces vagues scélérates bien avant 1995.


    • Maître Yoda Castel 19 août 2013 16:35

      Vous êtes sur Agoravox, votre manière de discuter est plus adaptée à ce qu’on trouve dans un hôpital psychiatrique.


    • Maître Yoda Castel 19 août 2013 17:30

      Moi aussi je m’en cogne de ce que vous pensez. Sortez de votre HLM de temps en temps, Avox est un forum citoyen, pas un défouloir pour abrutis assistés.


  • dom y loulou dom y loulou 19 août 2013 13:11

    @cogno


    tu prieras alors le spaghetti volant devant la vague scélérate de 300 mètres de haut et le continent de plastique que le pacifique s’apprête à jeter sur les mensonges sans fin de ta jolie « famille (damnée) » qui s’insulte toutes les deux minutes et met le monde à feu et à sang 

    bon courage 

  • krachunka 19 août 2013 14:35

    Il est rigolo ce sujet, on trouve exactement le même avec les mêmes réactions sur tout les pontons (tout du moins ceux que j’ai eu la chance de fréquenter).

    Je ne me considère pas comme marin (juste j’ai la chance de passer la plupart de mes vacances en voilier) mais je le suis surement plus que scientifique, malgré tout j’ai toujours été gêné par cette (pseudo) polémique :

     - L’argument majeur est « nous on sait mais par prétention/bêtise/paresse etc.. ils ne veulent pas nous croire ». La question n’est pas de croire justement mais il ne me semble pas idiot de dire que pour qu’un phénomène puisse être pris en compte par un scientifique ...il doit être mesuré scientifiquement. Des générations de marins étaient intimement persuadées de l’existence des sirènes par exemple, leurs témoignages étaient de bonne fois (peut être pas tous mais bref), ils avaient probablement entendu des chants (baleines, phoques peut être) etc... mais le scientifique ne peut pas prendre ça en compte avant de l’observer scientifiquement sinon ce n’est pas un scientifique mais un marin et le problème est réglé ! D’ailleurs dès que les satellites on permis ces mesures la théorie a été revue et voilà !!

    - derrière cela on sent pointer quand même un rejet de groupe : « ils expliquent les galaxies mais pas les vagues, les nuls » par exemple. C’est franchement ridicule, déjà ce ne sont pas du tout les mêmes chercheurs et il y a un monde entre parler de la naissance d’une chose et de prédire son comportement au jour le jour ! Il y a peut être des vagues cosmiques tueuses mais aujourd’hui on ne sait les mesurer ni les prédire ! Ce n’est bien sur pas le cas de tout le monde mais ce genre d’argument ressemble quand même beaucoup à « j’y comprend rien ils ont donc tout faux ».

    - Et puis rapidement ça repart vers les tesla/ovni/WTC etc... Justement tout le monde devrait se réjouir et se dire que ce que des braves gens voyaient, la science ne pouvant le mesurer elle même ne pouvait y travailler, mais la technologie aidant elle permet au bout d’un moment de valider ou non la théorie populaire née de ces observations !

    Enfin perso je trouve dommage que les scientifiques ce soient penchés sur la question car sur les pontons ça fait un sujet de débat interminable de moins pour accompagner le ti punch.... bon nous reste quand même les calamars géants et autres joyeusetées. Sil vous plait messieurs les scientifiques, contrairement à ce qu’il vous est souvent reproché, n’expliquez pas tous, laissez nous en un peu pour les pontons ;)


    • gaijin gaijin 20 août 2013 08:48

      « Dans de nombreux domaine, l’esprit humain a été dépassé »
      vous savez quoi de l’esprit humain au juste ?


  • joletaxi 19 août 2013 16:01

    Curieux, cet article ?

    L’auteur prend argument d’un phénomène rare, difficilement observable avec les moyens de l’époque, dont la survenance se limite généralement à des zones peu fréquentées,pour accuser les scientifiques d’incompétence ?

    Ou est le rapport ?
    Et quand bien même,et ce phénomène de résonance ,de couplages d’ondes (les vagues sont avant tout des phénomènes ondulatoires) est tout à fait expliqué depuis longtemps, on parviendrait à élaborer un modèle mathématique pour le prévoir,encore faudrait-il avoir en temps réel des observations assez fines ,ce qui est impossible matériellement.
    La seule chose importante, c’est que suite aux observations, ce phénomène est maintenant pris en compte pour sécuriser les navires, et installations en mer,processus qui sera mis en oeuvre par des scientifiques, des ingénieurs,des bouffons quoi.

    Ce qui me sidère dans cet article, c’est que sur un sujet aussi particulier, qui demain ne changera pas la vie des milliards de gens,l’auteur se permet de dénigrer les scientifiques, alors que sur un sujet aussi controversé que le climat, qui lui est l’archétype de tout ce que l’auteur dénonce,il traitera les sceptiques de négationnistes,alors que les décisions prises sur base d’une sciences on ne peut plus fragile, va nous coûter notre prospérité.

    Cette histoire de vagues est surement un complot turbocapilaiste


  • diogene95 20 août 2013 02:30

    J’aimerai en savoir plus quand même, « les scientifiques » c’est un peu vague, je parie qu’ils étaient nombreux à croire les marins. Ces derniers savent la hauteur de leur bateau et peuvent évaluer assez facilement la taille des vagues qu’ils prennent, alors l’argument du mythe, c’est un peu limite... Des gens qui n’ont pas envie de savoir, ou qui mentent pour des raisons financières ( cf le nuage de tcherno ) racontent n’importent quoi, ça n’est pas nouveau. Mais ils ne représentaient à mon avis pas « les scientifiques », surtout que le phénomène est difficilement classable dans la catégorie des sirènes et Yétis, dans certaines régions du monde on en voit près des côtes, pas besoin des marins... Demandez à des Irlandais par exemple, ils devaient bien rire en entendant les dénégations de certains.

    J’aurai aimé entendre parler de lobbys, c’est peut-être une raison non ? Ça coute cher de faire un bateau conçu pour résister à ça, plus cher que de soudoyer un « expert » qui retardera l’arrivée de normes en disant que y a pas de soucis. Encore aujourd’hui, un sacré paquet de cargos n’y résisterait pas, bientôt 20 ans pourtant. Et je me demande si ceux qu’on construit aujourd’hui le sont, pas d’infos là-dessus. Plusieurs risques, le bateau qui se renverse, qui se casse au milieu parce que deux vagues soulèvent les extrémités alors que le milieu est dans le creux, et l’électronique qui est en danger jusqu’à 30m au-dessus du niveau de la mer.

    Aujourd’hui, on connait des régions à risque où le vent est contraire au courant, ce qui favorise l’apparition de murs d’eau, mais ce n’est pas le seul déclencheur, on ne sait pas encore tout je crois. Par contre, des observations par satellites ont montré que c’était un phénomène tout sauf rare, c’est surprenant qu’il n’y ait pas plus d’accidents, ou alors c’est qu’ils ne sont pas relayés.

    Bref, j’ai voté non, surtout parce que j’aime pas qu’on confonde les scientifiques avec les minables qui se font passer pour, et parce que j’ai appris que dalle en lisant cet article.


    • gaijin gaijin 20 août 2013 08:44

      " j’aime pas qu’on confonde les scientifiques avec les minables qui se font passer pour, et parce que j’ai appris que dalle en lisant cet article. "

      ben oui ce n’est jamais la faute de cette pauvre science ni des scientifiques
      sauf que ............
      on nous abreuve a longueur de journée de pseudo vérités scientifiques et que l’on n’entend pas beaucoup de scientifiques protester par contre quand on a le malheur de se foutre un peu de votre gueule dans un coin pas de soucis la patrouille rapplique.

      c’est le problème de la position de domination un peu comme un président de la république :
      il n’ y est pour rien si le monde est pourrit mais c’est sur lui qu’on tape !

      la science c’est un un peu pareil alors quand vous aurez retrouvé les 90 % de la masse de l’univers que vous avez pommés vous pourrez causer !
      bande de petits distraits smiley


    • diogene95 20 août 2013 13:22

      Marrant comme réaction de me mettre directement dans leur case, au vu de ma position. Mais raté, j’en suis pas un...

      Qui vous abreuve de vérité ? Vous discutez avec des gens qui font des recherches dans un bureau, des conférences, ou des expériences sur le terrain ? Parce que si vous évoquez la télé/les médias en général/les blogs amateurs, faut arrêter d’être surpris ^^

      Pourtant y a sûrement des hommes de science avec la bonne attitude, qui se posent toujours des questions, toujours des vérifications, et y a aussi ceux que vous désignez qui sont des idiots, quelque soit leur Qi/diplômes. Mais les généralités ne mènent souvent à rien, puisqu’il y en a forcément qui ont eu la bonne attitude vis à vis de ces histoires de vagues. Qu’ils n’aient pas réussit à l’observer/démontrer et à se faire entendre, c’est autre chose.


    • gaijin gaijin 20 août 2013 13:40

      Marrant comme réaction de me mettre directement dans leur case, au vu de ma position. Mais raté, j’en suis pas un...

      tant qu’ a généraliser je n’en suis pas a ça près et comme disais le loup « si ce n’est toi ...... »

      Qui vous abreuve de vérité ? Vous discutez avec des gens qui font des recherches dans un bureau, des conférences, ou des expériences sur le terrain ? Parce que si vous évoquez la télé/les médias en général/les blogs amateurs, faut arrêter d’être surpris ^^

      ajoutez l’école, les politiques, les lobbys ........ toute notre société est pétrie de pseudo science vendue pour de la vraie c’est devenu un des argumentaires principaux, des publicistes a la mivilude en passant par les instituts de sondages .......

      Pourtant y a sûrement des hommes de science avec la bonne attitude, qui se posent toujours des questions, toujours des vérifications .....

      oui bien sur mais c’est comme les poissons volants ........

      si les scientifiques avaient un peu moins d’ arrogance et de mépris envers les autres ( ces êtres inutiles et irrationnels ) on se foutrait moins de leur gueule


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