vendredi 29 septembre 2006 - par ZEN

Les USA et la guerre 1939-1945 : une « bonne » guerre ou un engagement très intéressé ?

« Le mythe de la bonne guerre » : Le livre récent de l’historien belge, enseignant à l’Université de Toronto, Jacques R.Pauwels, fait certainement date dans la recherche historique sur la dernière guerre mondiale, par la thèse qu’il défend, sur la base d’une recherche documentaire impressionnante.

 Remettant en question les poncifs de l’histoire officielle et convenue sur cette époque , non pas tellement sur les faits, mais sur l’interprétation des faits, le sens général de l’engagement des USA dans la lutte contre l’Allemagne nazie, il bouscule toutes les idées reçues, les images d’Epinal concernant cet aspect de l’histoire, l’idéalisation entretenue sur la prétendue « croisade » contre la barbarie nazie, considérée alors comme une forme de lutte du Bien contre le Mal. Il s’agit en fait d’une sorte de contre-histoire.

 Faisant la synthèse de nombreuses études effectuées aux USA et en Allemagne notamment ,il défend la thèse que la conduite de la guerre par les USA , leur intervention armée ,leurs motivations ont été avant tout guidées par des intérêts commerciaux et industriels à court ou à moyen terme. Les rapports de l’Amérique aux puissances de l’Axe ont de plus subi des variations , parfois des renversements brusques, en fonction des intérêts du moment.  

J’ai été amené à la découverte et à la lecture de ce livre par plusieurs commentateurs d’AgoraVox, qui en avaient souligné le grand intérêt et l’aspect subversif, très dérangeant, mais passionnant.On ne lâche plus le livre quand on s’en est emparé...

Difficile d’en donner un compte rendu exhaustif, tant il est riche de données, plus économiques qu’événementielles. J’avais moi-même cinq ans quand j’ai été baigné, comme tous à l’époque, dans l’euphorie de la Libération, et il me reste encore quelques vagues souvenirs de la liesse du moment et de la fascination qu’avait provoquée sur mon jeune esprit l’apparition des GI’s sauveurs et généreux. J’ai vécu longtemps sur cette mythologie enfantine, confortée par l’histoire enseignée en classe. C’est peu dire que l’interprétation de Pauwels a changé mon regard, même si certaines illusions s’étaient déjà envolées bien avant.

On est frappé par la continuité et la cohérence de la politique de Washington avant, pendant et après la Deuxième Guerre mondiale, politique guidée par les intérêts de l’industrie américaine plus que par des idéaux de justice, de liberté et de démocratie. Certains historiens américains avaient déjà attiré l’attention là-dessus, comme William Appelman, Gabriel Kolko, Gar Alperovitz, Charles Higham , Ed Cray, etc., mais ils sont restés plutôt "ignorés" par les historiens officiels.

Le dernier conflit mondial, du point de vue américain, paraît une "bonne guerre" (l’historien Michael Adams parlait naguère de "The best war ever", la "meilleure de toutes les guerres") si on la compare aux nombreuses mauvaises guerres de l’histoire des USA, telles les guerres indiennes ou la Guerre du Vietnam... Pour l’auteur, ce fut une "bonne guerre" (du point de vue américain) pour trois raisons : elle mit un terme à la grande dépression en suscitant la demande économique, elle profita beaucoup à l’élite au pouvoir en générant des profits considérables, elle contribua à donner au monde des affaires une aura exceptionnelle et une influence beaucoup plus grande sur les centres de décision politique. De plus, comme le dit Pauwels, la "pax americana qui s’annonça promettait de poser les fondations d’un libre-échange mondial, sources de bénéfices permanents pour les dirigeants d’entreprises américains" (p. 282).

Avant l’entrée en conflit de l’Allemagne nazie, des intérêts économiques puissants étaient déjà à l’oeuvre au coeur du système industriel de ce pays.On ne peut les citer tous, mais on peut noter la présence depuis les années vingt des firmes comme Coca-Cola, Opel , Ford, IBM, la Standard Oil, partenanaire de IG Farben. La politique de réarmement d’Hitler déboucha sur des contrats juteux pour les industriels américains, par l’intermédiaire de banquiers comme Schacht, de groupes financiers allemands et... suisses. Ces groupes industriels appréciaient d’autant plus le régime que les syndicats avaient été réduits au silence." A la veille de Pearl Harbor, la valeur totale des participations industrielles en Allemagne était estimée à 475 millions de dollars." (p.35) A noter que l’Union Bank fut associée à l’ empire industriel de Thyssen, sans le soutien financier duquel Hitler n’aurait sans doute pu accéder au pouvoir. Cette banque fut dirigée par Prescott Bush, grand-père de GW Bush senior... Du Pont avait investi dans l’industrie d’armement allemand et fourni au Reich des armes et des munitions, via la Hollande. Le fondateur d’ITT, Sosthenes Behn, avait des relations très étroites avec le régime nazi, de même que Torkild Rieber, grand patron de Texaco. Le président de General Motors décrivait ce qui se passait en Allemagne en 1933 comme "le miracle du vingtième siècle".

Il faut dire que, dans ces années, le fascisme ne posait guère problème aux USA. Il existait même un certain antisémitisme. Henri Ford lui-même, décoré plus tard par Hitler, avait publié, dans les années vingt, un livre virulent : Le juif international, qu’Hitler lut avec passion, et finança également la campagne pro-nazie inaugurée par le fameux aviateur Charles Lindbergh. Ces campagnes associaient antisémitisme et anticommunisme, comme le faisait la propagande nazie elle-même.On comprend mieux pourquoi les intérêts allemands et américains ont pu fusionner à ce point. Pour la petite histoire, Hitler conservait une photo de H. Ford sur son bureau. L’auteur va jusqu’à dire que "sans les camions, chars, avions fournis par les filiales de Ford et de GM, sans les grandes quantités de matières premières stratégiques, notamment le caoutchouc, l’huile de moteur, le gazole et autres carburants acheminés par Texaco et la Standard Oil via des ports espagnols, les forces tant terrestres qu’aériennes n’auraient sans doute pas battu aussi facilement leurs adversaires en 1939-1940... Sans la technologie la plus avancée de communication et d’information fournie par ITT et IBM, Hitler n’aurait pu que rêver de "guerres-éclair." (p.43)

Même si l’opinion américaine était partagée au début de la guerre en Europe, les élites étaient prêtes à sacrifier l’Europe de l’Ouest sur l’autel de l’anti-soviétisme. Le mouvement "America first" s’opposait à toute intervention dans le conflit européen, bien que Roosevelt fût favorable à une intervention aux côtés de l’Angleterre. Mais, dés que l’Allemagne s’installa dans une économie plus "fermée", sans mettre en péril les intérêts américains si nécessaires à la poursuite de la guerre, et lorsque la Grande-Bretagne apparut comme un marché énorme grâce à sa demande de matériels militaires, la politique de Washington s’infléchit : grâce au "prêt-bail", qui ne fut pas un cadeau, la puissance impériale de l’Angleterre pouvait s’affaiblir, sa politique économique s’ouvrir à plus de concurrence, et sa position géographique servir de tête de pont aux intérêts futurs des Américains en Europe.

Mais les USA ne voulaient initialement pas être des belligérants actifs. Ils finirent par accepter que l’URSS, nouvel ennemi des Allemands, soulage l’effort de guerre des Britanniques, qui rapportait beaucoup, même si l’on ne croyait pas à un possible succès de l’Armée rouge. On commença donc à fournir à Moscou les premières armes, moyennant paiement comptant... "Un triomphe nazi sur les Soviétiques n’était plus souhaité parce que cela se serait traduit par une mauvaise opération économique. Une telle victoire hitlérienne aurait en effet asséché l’abondante source de bénéfices que générait le prêt-bail." (p.77) Truman, au début de l’opération Barbarossa, s’exprimait ainsi cyniquement : "Si nous voyons l’Allemagne gagner, nous devrions aider la Russie et, si la Russie est en train de gagner, nous devrions aider l’Allemagne, pour que le plus grand nombre possible périsse des deux côtés."

Mais, en fait, l’attaque allemande contre l’Union soviétique n’aurait pas été possible sans les produits pétroliers venant des USA. L’écroulement allemand sur le front Est entraîna la décision rapide d’élaborer des plans pour une traversée de la Manche. Il fallait aider Staline, "allié mal-aimé mais indispensable", mais aussi se préparer à limiter ses succès et son avancée rapide possible vers l’ouest. Obligé d’abréger une analyse très longue et très détaillée, je renvoie le futur lecteur aux chapitres où l’auteur analyse finement le sens des accords de Yalta, le bombardement parfaitement inutile de Dresde, à seule fin d’impressionner Staline et de l’arrêter dans ses possibles ambitons territoriales, sur l’attitude plutôt conciliante de Roosevelt à l’égard de Staline, sur le rêve un temps caressé par certains chefs militaires d’une croisade anti-soviétique avec ce qui restait des troupes allemandes, sur les conditions assez troubles de la capitulation allemande et du rôle des forces américaines..

Il est intéressant de s’attarder sur le chapitre 16, sur le climat de confiance et d’inquiétude qui régnait aux USA, face à leur nouvelle puissance conquise, dangereusement dépendante des immenses commandes militaires de l’Etat, aux marchés extraordinaires qui s’ouvraient pour eux en Europe et à la nécessité d’inonder la planète de leur produits d’exportation. Désormais, selon l’auteur,"une Union soviétique hostile était désormais beaucoup plus utile qu’une Union soviétique alliée" (p.217) et "pouvait justifier des dépenses titanesques, dites de défense, qui pourraient servir à maintenir l’économie en plein essor dans l’après guerre." Cette option de "keysianisme militaire" (ou de "warfare state") profita évidemment aux plus grandes entreprises, qui bénéficièrent des campagnes anti-syndicales menées sous Mc Carthy, désireux de détruire la puissance des organisations ouvrières qui s’étaient développées pendant la période faste de plein-emploi, durant l’effort de guerre. D’où la propension à développer toujours plus l’industrie militaire (ce qui avait beaucoup inquiété Eisenhower) et la nécessité de se trouver toujours de nouveaux ennemis.

L’auteur, ensuite, décrit la dénazification "sélective" opérée par les troupes d’occupation américaine. On réduisit l’interprétation du nazisme à une opération d’un groupe de "gangsters" ayant pris en otage le peuple allemand, (thèse qui est revenue récemment dans la bouche de Benoît XVI). Il insiste sur l’"indulgence" vis-à-vis des grands groupes industriels qui avaient profité du nazisme et qui l’avaient aidé, sur le redémarrage rapide des usines américaines déjà installées, ayant souvent miraculeusement échappé aux bombardements. Pourtant, Opel avait été déclaré par les autorités nazies "entreprise de guerre exemplaire". IG Farben ne fut pas inquiété... L’Allemagne devint une terre promise, et les USA s’accomodèrent très bien de la partition de l’Allemagne, la partie la plus industrialisée étant sous leur zone d’influence. Le plan Marshall, " qui fonctionna comme une carte de crédit collective dans le but que l’Europe de l’Ouest devienne cliente de l’industrie américaine... et qui permit à l’industrie américaine de tourner à plein régime" (p.275) fut le puissant moyen d’américanisation de l’Europe, avec de magnifiques retours sur investissements.

Le dernier chapitre, intitulé : "Après 1945 : de la bonne guerre à la guerre permanente", ouvre sur l’après-guerre et sur les conflits dans lesquels les USA ont été impliqués afin surtout de ne pas ralentir la production des groupes fournisseurs de matériels militaires. La guerre froide, notamment, "força à investir massivement dans l’armement... et fut également une force de sabotage de la reconstruction de l’URSS"(p.286). Ce fut un effort énorme et délibéré, comme l’affirme l’auteur allemand Jürgen Bruhn, visant à pousser l’Union soviétique vers la ruine économique par le biais de la course aux armements. Les conflits dans lesquels sont engagés actuellement les USA ne visent-ils pas toujours le même but, malgré les dénégations et les justifications idéalistes : faire tourner le "Warfare State" ?

Voilà un livre qui va susciter des controverses. Des historiens pourront sans aucun doute contester telle ou telle interprétation. L’auteur ne cherche pas à être exhaustif, mais fait des choix, et veut mettre en évidence un aspect de la politique américaine qui a été trop souvent méconnu, refoulé, parfois systématiquement occulté. Mais il faut le lire pour en saisir toute la richesse d’informations.

Peut-être arrive-t-il encore trop tôt pour l’opinion américaine, actuellement chauffée à blanc par l’idéologie de nouvelles "croisades" contre le " Mal"...



203 réactions


    • armand (---.---.37.23) 30 septembre 2006 09:57

      Il conviendrait de modérer la présentation de ces faits indiscutables par les remarques suivantes : La Guerre du Mexique a été une agression impérialiste dans le plein sens du mot, ceci dit, elle visait un état lui-même dictatorial et menaçant (le Mexique de Santa Anna) et surtout, elle a été voulue essentiellement par les états du Sud des USA-ceux de la N. Angleterre se sont opposées jusqu’au bout à la guerre et ont failli provoquer (déjà) une crise de sécession. La guerre à Cuba a tout de même libéré l’île d’une oppression coloniale à l’ancienne, et beaucoup d’idéalistes - et de Cubains - l’ont défendue dans un premier temps. La guerre aux Philippines a autant divisé les élites U.S. que les opérations contre les Indiens des Plaines - auxquelles elles ressemblaient. Des massacres terribles qui venaient en représailles à des massacres subis par des unités U.S. (Balangiga par ex.). Et certains des généraux U.S. ont été passés en jugement pour atrocités. A la même période, néanmoins, ce sont les USA qui ont joué les bons offices pour mettre fin à la guerre contre le Japon et la Russie. Tout compte fait, le comportement américain a été moins agressivement colonial que celui de la France, par exemple, à la même période (Afrique du Nord, Mexique, Indochine, etc.) ou que toute autre puissance occidentale.


  • (---.---.159.247) 29 septembre 2006 18:22

    « Pauwels, par ce livre, a bien réussi à briser l’image d’ « Épinal » du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique. »

    Ne mélangeons pas le soldat de base qui avec les décideurs cyniques qui sont resté à l’abri chez eux. Certes, le _gouvernement_ US n’avait pas agit pas pure bonté mais n’oublions pas pour autant le sacrifice des soldats américains, c’était effectvement des libérateurs.


  • (---.---.115.196) 29 septembre 2006 19:20

    Réponse :« Quand on lit »Truman, au début de l’opération Barbarossa, s’exprimait ainsi cyniquement : « Si nous voyons l’Allemagne gagner, nous devrions aider la Russie et, si la Russie est en train de gagner, nous devrions aider l’Allemagne, pour que le plus grand nombre possible périsse des deux côtés. » ça donne envie de gerber !(mini-jack (« Les USA et la guerre 1939-1945 : une »bonne« guerre ou un engagement très intéressé ? » par Marcel, vendredi 29 septembre 2006, Agoravox France)).Sans la réstriction du public une représentation de l’histoire de l’angle national doit être relativisée !« Il faut donc relativiser. Il n’y a pas UNE Amérique mais au moins deux : Les braves gars et les gangsters »( mini-jack( « Les USA et la guerre 1939-1945 : une »bonne« guerre ou un engagement très intéressé ? » par Marcel, vendredi 29 septembre 2006, Agoravox France)).Le pêcheur pieux dans l’étang des carpes est également arrivé à cet avis. Le Ike Eisenhower a aimé jouer au plage avec des filles dans les vêtements dorés.Les mortels habituels combattent ceux et rôdaient ceux qu’ils ont créés y compris leurs fantômes.Réponse :« expliquez moi, les Americains qui ont bombardé Dresde, Hamburg, Cologne et ect par leur domination aérienne depuis des mois* , pourquoi n’ont ils bombardé pas les voies ferrovières de la solution finale (début 42) vers Dachau, Auschwitz et ect................. ??? »(par pace( « Les USA et la guerre 1939-1945 : une »bonne« guerre ou un engagement très intéressé ? » par Marcel, vendredi 29 septembre 2006, Agoravox France)).Cela vaut pour des questions sur la destruction des juifs.Confondre une cause et un effet place avec eux la voiture devant le cheval.Les juifs vivent au bord de la société.Partout y compris la vieille province romaine Palestina. Pas de fumée sans les feux. Le four de la combustion sur les prés dans les secteurs polonais Ausschwitz n’est pas un hasard séparé et une singularité mais la conséquence nécessaire d’une longue série de liens. Le four de la combustion brûle avec les vieilles flammes sur le continent arabe. Réponse :« Shaikh Khalaf al-`Ulyan, a member of the Sunni fundamentalist Iraqi Accord Front, emphasized that »The American presence in the country is dependent on the security situation« ( »Generals : Iraq War Has Fueled Terrorism", by Juan Cole, Tuesday 26 September 2006, Agoravox Amérique).Plus de 50% des Kurdes et 17% des Shiite et 2% de la population sunnite veulent que l’armée des ETATS-UNIS reste[More than 50% of the Kurds and 17% of the Shiites and 2% of the Sunni population want the U.S. Army to stay].« Questions surround U.S. efforts to win the hearts and minds of the Muslim world after a National Intelligence Estimate reports that the war in Iraq appears to have become a rallying point for the global Jihadist movement »(NPR Morning Edition, September 28, 2006).Toutes les choses considérés NPR(Radio Publique Nationale ETATS-UNIS) a un impact à l’étranger et à la maison[All things considered NPR(U.S. National Public Radio) has an impact abroad and at home].La représentation nationale de l’histoire est la plus grande collection des mensonges. « National POW/MIA Recognition Day The Heritage of the Past... ...is the seed that brings forth the Harvest of the Future »(« Kremelmauer » d’Arlington).

    "L’Holocauste des Juifs est-il une singularité ? L’Expression - 30 août 2006 ... « Les déclarations de singularité de l’holocauste judéo-nazi (HJN) écrit James Petras, se basent sur quelques arguments fragiles. ... "

    Résultat :« La page demandée n’existe pas »[ ::*EXPRESSION.DZ.COM* :: ].


    • ZEN etienne celmar alias zen 29 septembre 2006 19:41

      @IP:xxx.x3.115.196)

       ??????? smiley


    • @Professeur Emeritus Etienne Celmar (---.---.115.196) 29 septembre 2006 21:27

      Monsieur, je ne voulais pas vous rappeler votre cahier des devoirs en tant que professeur. À mon avis, avec vous tous les enseignants de ce monde partagent ce destin avec vous, beaucoup de points d’interrogation se sont placés dans l’ignorance des faits en Allemagne. Je n’ai pas trouvé votre contribution sans doute importante en Allemagne chez Mommsen et les autres. Les arguments Monsieur vous ne manquent pas du tout et l’État français qui vous paye Votre pain en tant qu’enseignant n’attend pas ceux de vous mais la diffusion officielle de l’histoire nationale. Cela prend fin dans une lumière verte entre nous et dans cet article je vois chez vous ici la première ou n+kième tentative de quitter les vieux dogmes et lemmas.


    • ZEN zen 29 septembre 2006 22:04

      @Professeur Emeritus Etienne Celmar

      Désolé, je ne comprends pas

      Sorry, I do not understand

      Bedaure, ich verstehe nicht

      No comprendo lo que dice Usted


    • @ Monsieur Pace (---.---.115.196) 30 septembre 2006 03:19

      Après les préparations martiales d’une attaque sur l’Allemagne le 19./30.7.1939 entre Général Clayton et Général Ironside et la France le pacte Hitler-Staline a signifié plus et plus le dynamitage de l’encerclement essayé contre l’Allemagne. Général Clayton a promis la France un soutien de force aérienne sur le ciel Bukaresti et sur le ciel de la Gare des Chemins de Fer et des rails sur toutes les territoires encore plus loin que l’état de La Roumanie ainsi comme ses champs du pétrole et les champs du pétrole des autres pays. Apropos cette manoeuvre gigantèsque sur plusieurs étapes pour la destruction des lignes ferrovières pour le transport du pétrole, la force aérienne anglaise et américaine a été exigée et absorbée. Plusieurs centaines des avions bombardiers devraient venir sur le ciel de la Roumanie d’Egypte pour une phase ultérieure de la guerre, notamment des dizaines des avions chasseurs Hurricane de la plus nouvelle construction et de la technologie de pointe. Il faut le souligner : D’Egypte on a promis la livraison de 1’500 avions. La mobilisation générale et l’offensive contre les intérêts roumains et les chemins de fer roumains et ses champs du pétrole avait commencé et jamais plus avait ou etait arrêté(e). Sous ces circonstances données, Monsieur Pace, tirez vos conclusions a discretion pour le plus grand intérêt des Américains et des Anglais concernant la destruction des lignes des rails externes de Bukaresti jusqu’à Stalingrad, où sur le champ de bataille des membres de ma famille 1942 ont vu notres troupes auxiliaires roumaines.

      P.S. : « 15 avril 1939 : La France et la Grande-Bretagne « garantissent » l’indépendance de la Roumanie »(loc. cit. voyez s.v.p. ci-dessus).


    • (---.---.115.196) 30 septembre 2006 23:47

      Frappant sont les références allemandes où dans les carnets « scientifiques » dans l’appareil des remarques le nom Pauwels et le nom Jürgen Kuczynski est fréquemment cumulé. Contrairement le nom H.-U. Wehler est omis bien que tous les trois représentent l’approche economique-statistique de l’histoire. Tous les trois ne semblent pas avoir lu Ranke qui avait défendu la même chose. Kuczynski a traité le rôle de la société IG Farben avant 1946[depuis 1946-1993 casino des U.S.-officiers et moi en personne]. Il pouvait illustrer de façon convaincante le rôle actif de l’entreprise IG Farben[Zyklon B] pour l’entreprise Göring-Werke Birkenau[Gare des Chemins de Fer] Auschwitz-Monowitz. Il a documenté la correspondance de la société « IG Farben Konzern » avec une abondance de noms de la périphérie SS


    • ZEN etienne celmar dit zen 1er octobre 2006 08:02

      @IP:xxx.x3.115.196

      Guten Tag,

      Ich vermute, Sie spechen deutsch, nicht wahr ?

      Bitte, wollen Sie ihre Meinung auf ihrer Spache ausdrücken (oder auf english). Ich begreife mit grossen Schwierigkeit was Sie geben zu vestehen. Danke !


    • ZEN etienne celmar alias zen 1er octobre 2006 09:26

      @Kesed

      Je n’ai fait que six mois d’hébreu...Merci pour la traduction...


  • Fred (---.---.190.10) 29 septembre 2006 19:25

    Il serait interessant de rappeler que des entreprises Europeennes notamment Francaises ont aussi fait des dons a Hitler avant la guerre et que l’interet economique n’est pas uniquement quelque chose d’Americain. Nous sommes tous pareils, il aurait ete bien dans cet article de le rappeler.


    • pace (---.---.252.138) 29 septembre 2006 20:49

      donc histoire secrète de L’Oréal !!!


    • @pace (---.---.115.196) 29 septembre 2006 22:02

      L’Oréal, Nestlé:Je suis aussi en mesure de Vous donner, M. Pace, et transmettre des données sensibles sur des opérations « nuit et brouillard » sur l’histoire secrète de cette entreprise L’Oréal.L’entreprise Nestlé pour des produits alimentaires a acheté l’entreprise L’Oréal pour des produits de la beauté.Dans cette affaire je peux aussi appeler des chevaux et des cavaliers.C.-à-d. noms et adresses !


  • Hal Eurode (---.---.25.23) 29 septembre 2006 21:51

    Devinette et propos autour d’une table.

    Combien y’avait-il de soldat Nord-Américains en 1918 sur le sol Français ? (Voir Pierre Miquel).

    Rapportant au cours d’un repas, des propos qui m’avaient été tenu au cours d’un autre repas : « Je me souviendrai toujours du débarquement des américains en Algérie (Opération Torch - 8/11/1942) et je leur serai toujours reconnaissant de nous avoir libéré des autorités de Vichy (Elles ont bien sûr combattu ce débarquement) ». Cette personne était juive et sa famille présente sur ce sol depuis plusieurs siècle.

    Mon interlocuteur s’exclama : « Ah ! Quel Con ! »

    « Les américains n’on jamais rien fait ! »

    « La guerre était gagnée à Stalingrad. Ils sont juste venu tirer les marrons du feu, pour gérer leurs intérêts. »

    Cette réplique vient d’un tenant des ideologies contenues dans « le monde diplomatique », qui trône toujours en bonne place dans le salon de mon hôte.

    Moi, je crois que sans les Américains, il n’y aurait pas eu de libération de la France, et ceux qui sont mort dans ces combats savaient, pour la plupart qu’ils combattaient pour la liberté.

    80% du PIB de la France occupée (Et collabaratrice) était destiné à L’allemagne nazie pour son effort de guerre (D’où les bombardements alliés avec victimes collatérales - 80.000 - sur les infrastructures et les usines).

    Ce chiffre de 80.000, donné par un article du Monde, à permis de dire à Monsieur tout le monde, que les alliés étaient de véritables salauds, puisque les allemands avaient fait moins de morts avec leurs bombardements.

    C’est autre chose que les petites saloperies des intérêts de certaines grandes firmes que l’on retrouve dans tous les conflits actuels ou à venir ( Intérêts en Iran ? De qui peut-on bien parler ? Quelle firme - Une trés grosse et bien française - Entre autres ?)

    Oui, les Américains ont bien quelque chose à voir avec ce que nous sommes aujourd’hui, ainsi qu’avec tous ceux qui ont combattu (Américains, Indigènes, Militaires aux ordres de Londres, Combattant de la France libre, Résistants,...).

    Il me semble que les professeurs de Philosophie ont un autre devoir depuis ces quelques heures, que de faire de l’histoire occulte, Au moment où l’un des leurs est menacé de mort.

    Le combat pour la liberté continue.

    Hal Eurode


    • Hal Eurode (---.---.25.23) 29 septembre 2006 22:29

      Assertion avec liste d’auteurs

      Pour les références américaines anti-américaines, Chavez brandissait récemment un livre de Noam Chomsky.

      Il vaut mieux éviter d’essayer d’avoir une appréhension du réel avec ce type d’auteur, surtout lorsqu’il parle de la réforme agraire Cambodgienne, ayant fait environ 200 000 morts (Il trouve que c’est tout à fait raisonnable compte-tenu de l’ampleur de la réforme), les autres 1 800 000 morts ayant été faits par les bombardements américains d’avant 1975.

      Cette remarque est pour dire que la justification d’une assertion par une liste d’auteurs américains ne peut être en aucun cas être une justification.

      Hal Eurode


    • ZEN etienne celmar dit zen 29 septembre 2006 22:36

      @Hal

      Avez-vous lu Chomsky ? Moi, oui Un auteur n’est pas responsable de l’usage discutable qu’on peut en faire..


  • DTY (---.---.188.178) 29 septembre 2006 22:10

    Bel exemple d’article révisionniste et anti-américain primaire. En tout cas je remercie avec une immense gratitude le sens du business américain sans lequel je serais soit sous régime nazi soit sous dictat communiste. L’Europe a inventé le totalitarisme nazi et communiste, l’Amérique de la démocratie, de la liberté nous en a défait. Etienne Celmar dit Zen, vous êtes l’incarnation contemporaine de cette France Munichoise puis pétiniste qui s’applatie devant la menace totalitaire. Il est évident qu’il ne faudra pas compter des gens comme Demian West ou comme vous pour faire face a la nouvelle folie totalitaire qui menace la liberté et la démocratie et qui aujourdhui s’acharne sur le philopsophe Robert REDEKER que je salue chaleureusement ici.


  • ZEN etienne celmar 29 septembre 2006 22:13

    @Hal Eurode

    Quelle « histoire occulte » ? Avez-vous lu mes réponses aux commentaires ? Ma personne et mon ex-activité n’ont rien à voir ici. J’ écris en citoyen. C’EST TOUT.

    Je me réfère à une recherche qui n’est pas de moi ...Tout cela a été dit et redit.

    LISEZ le livre , on parlera sérieusement après...


    • ZEN etienne celmar 29 septembre 2006 22:16

      DTY

      Quand vous saurez lire , vous me recontacterez.A bientôt.


    • Hal Eurode (---.---.25.23) 29 septembre 2006 22:58

      Pour la lecture :

      Karl Popper, Jacques Bouveresse, Alexis de Tocqueville et les mémoires de Raymond Aron me suffisent pour l’instant.

      Moi, j’exprime mes opinions, je n’expose pas des recherches qui sont une sélection de faits socio-économiques historiques en fonction de ce que l’on veut établir comme preuve (J’ai fait un peu de socio). Ne me faites pas le coup de nous l’université ! Comme jean Baubérot, Vincent Geisser, etc.. dans le monde à propos du livre de Caroline Fourest.

      Exprimez vos-opinions, cessez d’exposer des recherches qui vont plus rapidement à une conclusion, qu’à une saisie de la réalité historique qui ne peut pas ramenée à ce que ces auteurs prétendent.

      J’ai une opinion ! Mais j’ai mis pas mal de temps à me la faire. J’en change parfois, mais toujours après un travail de recherche (Le mien, pas celui des autres).

      J’ai peut-être tort, car il existe beaucoup de gens qui sont en attente de ce type d’ouvrage. Emmanuel Todd en fabrique aussi.

      Hal Eurode, tout est dit


    • (---.---.188.178) 30 septembre 2006 09:55

      j’ai parfairtement bien lu cet article complotiste. (Précision je suis très hostile à la politique des néos cons actuel). Toutefois je considère que ce discrédit porté sur les USA durant la seconde guerre mondiale suggère un relativisme insidieux qui a pour objectif de laisser croire que la démocratie américaine est équivalente aux pires régimes totalitaires. Que la victoire us ait permis de faire du business je ne contesterai pas ce fait ; mais c’est ce sont les valeurs fondamentales de la démocratie américaine soutenue par une opinion publique hostile à la barbarie totalitaire qui ont permis le D Day ! Ne renversons pas l’enchainement des causes et des conséquences.


    • ZEN etienne celmar alias zen 30 septembre 2006 11:26

      IP:xxx.x8.188.178)

      Non, encore une intention prétée à l’auteur que vous projetez. Pauwels (lisez-le !) analyse uniquement les forces économiques et leurs relais politiques qui ont favorisé alternativement tantôt Hitler, tantôt Staline.

      Encore une fois, il n’a aucun jugement de valeur, ce qui serait une faute grave pour un historien,il ne condamne rien, il relève froidementla convergence des faits et il n’assimile en aucun cas LE PEUPLE AMERICAIN ET LA POLITIQUE DE SES ELITES A UN MOMENT DONNE. Si vous trouvez une phrase de lui qui va en sens contraire, faites-le moi savoir.


    • DTY (---.---.188.178) 1er octobre 2006 11:00

      1 - Le problème de ce genre d’analyse c’est qu’on a l’impression que ce n’est pas l’analyse impartiale des faits (on peut en effet reprocher bcp de choses aux alliés mais pas l’essentiel) qui construit la critique mais bel et bien la critique- elle même- qui conduit son auteur à compiler des faits uniquement à charge(et à la manière d’un Faurisson, très mal sourcés au demeurant) .

      2 - On aimmerait monsieur Celmar que vous nous indiquiez quel aurait été selon vous la meilleure solution POSSIBLE en 1941 pour se débarasser du joug nazi ? Car c’est facile a posteriori de porter des jugements biaisés mais il faut aller au bout de sa logique idéologique, ce que vous ne faites manifestement pas en vous réfugiant derrière l’habit -factice en l’occurence- de l’Historien. Derrière cet article se cache sans aucun soute une forte ligne partisanne qu’il serait honnête de mettre à nu, cher auteur. Je dis cela sans aucun esprit de polémique ni d’agressivité à votre égard mais afin que les lecteurs puissent réinterpréter votre argumentation à travers ce biais. Bien cordialement.


    • ZEN etienne celmar dit zen 1er octobre 2006 13:07

      @DTY

      Je ne suis pas historien professionnel.

      Comparer Pauwels à Faurisson ne manque pas d’audace.Pouvez-vous me préciser le rapport ?

      Qu’aurais-je fait en 1941 ?:peu de choses, je tétais encore ma mère !

      Encore une fois, le nazisme devait être combattu ! Mais on aurait pu éviter cette guerre, pour les raisons que j’ai exprimées plusieurs fois dans plusieurs réponses aux commentaires... on a l’impression que vous n’avez pas pris le temps de LIRE même l’article...

      Le régime nazi a prospéré aussi bien pour des raisons européennes, que par l’aide assez efficace offerte au régime nazi par des groupes industriels américains (voir l’article)

      Lisez donc le livre et voyez toute l’abondante documentation que l’auteur a dépouillée, des sources le plus souvent américaines !...


  • superclikman..... (---.---.158.38) 29 septembre 2006 22:59

    Quel bouillie cliquesque ? ....La guerre, un probleme d’intendance aussi... de petrole deja....


  • cloclo (---.---.54.109) 29 septembre 2006 23:06

    @ l’auteur

    merci pour cette mise en perspective très enrichissante. Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir !

    on peut reflechir sur ce qui s’est passé, on ne peut que fantasmer sur ce qui aurait pu se passer ... si ...

     smiley


  • ZEN etienne celmar dit zen 29 septembre 2006 23:20

    @Hal Eurode

    Vous avez de bonnes lectures, surtout J.Bouveresse, qui fut mon jeune professeur de logique à la Sorbonne en 1967-1970., et qui m’a appris au moins une chose : avancer une opinion sans l’avoir solidement étayée sur une bonne base documentaire, c’est presque à tous les coups glisser vers la pure subjectivité.

    Même si je partage une bonne part des analyses de l’auteur, comme d’autres historiens le font,mon « opinion » n’est pas encore entièrement constituée sur les derniers chapitres de l’auteur(sur les débuts de la guerre froide notamment), que je trouve plutôt faibles et/ou pas assez approfondis.C’est pourquoi je sollicitais plus haut l’avis d’un historien spécialiste de cette époque,assez opaque faute de suffisamment d’archives.


    • Hal Eurode (---.---.26.167) 30 septembre 2006 00:33

      Approche subjective ou non

      Je crois à la force des idées. C’est n’est peut-être qu’une croyance et je crois que pas mal de philosophes ont intégré ce concept. Parler de la seconde guerre mondial, c’est aussi lire Mein Kampf. On trouve là pas mal d’explications.

      Dans les problèmes qui nous occupent aujourd’hui, comme l’islamisme, très peu de gens sont au courant des écrits idéologiques qui sont la base de l’islamisme, ceux-ci s’adossant au coran et surajoutant une idéologie qui donne le résultat que nous connaissons.

      Le principal « A l’ombre du Coran » de Sayed Kutb.

      Les gens pensent qu’il y a des modérés et des intégristes, mais personne ne se penchent sur les maître à penser de ces intégristes (Le livre cité est une vraie bible à Al Qaida, et son auteur est un frère musulman pendu par Nasser en 1966).

      Tirer des conclusions à partir de faits (Qui sont infinis dans le réel et choisis par le chercheur) peut-être complètement partiel et subjectif, car ce n’est pas tenir compte de la force des idées.

      PLein de gens comme Gunter Grass qui nous explique que le terrorisme est une réponse à l’arrogance américaine et Chomsky qui prétend que le terrorisme s’arrêtera quand nous cesserons de l’être nous même.

      Connaissent-ils les maîtres à penser des islamistes ?

      Les subjectifs ce sont eux, car moi je suis comme Bouveresse, je crois qu’il y a un réel et que l’idéologie en fait partie (Toujours la force de idées - 3 ème monde au sens Popperien ).

      Dans les détails des faits, on en fera une sélection en vue d’établir une conclusion.

      Je pense que l’intérêt de ce genre de bouquins est de mettre en évidence des connivences économiques sordides dans le cas des guerres, pour ceux qui ne seraient pas au courant, ce qui n’est pas mon cas. Tout expliquer par ça, en faisant croire à une causalité première, et justifiant par la même les conclusions, me semble appartenir à un révisionnisme historique primaire. Je crois qu’un historien comme Paxton serait plus à même de situer les faits relatés dans le contexte de la seconde guerre mondiale. Peut-on lui demander son avis ?

      Cordialement

      Hal Eurode


    • ZEN etienne celmar alias zen 30 septembre 2006 03:00

      @Hal Eurode

      « Tout expliquer par ça ». Non et non ! L’auteur n’explique pas TOUT par ça.Relisez. Et les causes économiques ne sont pas sordides. Les intentions oui, parfois. Et l’islamisme n’a rien à voir là-dedans.Je crois que les modalités de la recherche historique vous échappent et mon résumé appauvrit forcément un livre qu’il faut lire en confrontant les faits à d’autres.

      Cordialement


  • vigie (---.---.127.222) 29 septembre 2006 23:59

    @ zen

    Merci d’avoir attiré mon attention je vais lire ce livre pour me faire une opinion, mais même si je ne suis pas un anti-américain primaire, je pense que l’on ne peut dissocier les intérêts économiques liés a cette guerre, les décisions servent souvent des intérêts géopolitiques.

    L’Amérique était en pleine récession et certains arguments sonnants et trébuchants ne peuvent être ignorés. La recherche de la vérité est un chemin semé d’embûches mais au combien enrichissant, même si la vérité a plusieurs visage quelquefois il est bon de s’en approcher.


  • David (---.---.248.24) 30 septembre 2006 01:11

    L’amérique est en pleine récession actuellement peut-on s’attendre à une troisième guerre mondiale pour relancer l’économie ? Guerre qui commencerait au moyen-orient...


  • ZEN etienne celmar 30 septembre 2006 03:22

    @Vigie

    Bonjour.

    Moi non plus je ne suis pas un anti-américain primaire...

    Aucun historien ne détient LA vérité, mais seulement un aspect.L’histoire des hommes est tellement riche, complexe et embrouillée qu’il est nécessaire de prendre un angle d’attaque, de privilégier un point de vue pour éclairer les faits et chaque historien sérieux le fait à sa manière et selon sa formation. Le coup de projecteur que donne Pauwels est assez inédit (du moins en France)

    @David

    Je ne suis pas devin,mais je le redoute .L’Iran semble la prochaine cible, pour servir les intérêts pétroliers et des industries d’armement (le « keynésianisme militaire » dont parle Pauwels).La Maison Blanche a déjà demandé aux services secrets de trouver des éléments permettant de considérer l’Iran comme une menace pour les USA...un refrain déjà entendu...Et la planche à billet ne pourra pas fonctionner éternellement,la dette continuer à monter vers des sommets...Sans les liquidités asiatiques,l’économie US s’écroulerait...


    • ZEN etienne celmar 30 septembre 2006 11:01

      Kesed « si les états-Unis s’écroulent comme vous le souhaitez »

      Apprenez à lire : prenez un dictionnaire et voyez la différence entre « redouter » et « souhaiter »...Bonne recherche !

      Si ce n’est pas de l’ignorance, c’est de la mauvaise foi, alors adieu !


  • Hal Eurode (---.---.24.63) 30 septembre 2006 10:41

    Pour l’Iran : Intégrer les informations du site

    www.iran-resist.org

    Vous aurez le point vue d’Iraniens.

    Peut-être sont-ils payés par les EU ?

    Les armes russes (URSS)de la guerre du Vietnam sont une dette très lourde pour un pays qui était sous embargo américain. Il y a quelques années (Vers la fin du XX éme siécle cette dette à été transformée en un espèce de marché d’armement en continu). Le remboursement de cette dette était essentiellement constitué de denrées alimentaires (Haut de gamme, à l’instar des langoustes de Cuba), dure obligation pour un pays qui a eu faim pendant la decennie 80.

    Cette information est absolument inconnue des lecteurs du Monde Diplomatique (Je n’ai trouvé personne autour de moi imaginant que le Vietnam continuait de payer les armes utilisées dans sa guerre - Les gens pensaientt que l’apport de l’URSS était une aide fraternelle ! Cadeau !).

    Les informations ci-dessus ne sont pas des informations de citations, mais issues de mes propres enquêtes. Après recherche, j’en ai trouvé la confirmation dans des dépêches de presse, notamment au moment de la conversion de cette dette en marché d’armement dont le montant annuel à été fixé.

    Vous voyez bien que la guerre et le business, c’est une observation banale.

    Qui sait que le Vietnam est pris dans l’étau du paiement des armes qu’elles a utilisées dans sa guerre contre les américains, puis contre l’armée sud-vietnamienne ?

    Le système Pay-back dont profite la société Total en Iran lui procure du pétrole à un prix très faible, donc pas de sanctions, on discute indéfiniment. Toujours le dialogue.

    Oui, tout cela est assez banal !

    Lorsque je parle de l’Islamisme, c’est pour illustrer une autre méthode que celle qui consiste à expliquer par des faits socio-économiques l’histoire où les avatars de nos sociétés. Il n’existe pas que des victimes, mais aussi des gens qui sont de véritables salauds et en toute liberté, car je crois qu’elle existe et que dans la vie de tout individu, des moments de choix responsables.

    En ne pratiquant que ce type d’analyse et de méthode, on finit par se retrouver en étrange compagnie !

    Je persiste et je ne suis pas subjectif en disant que le business et la guerre c’est banal et ce n’est pas l’apanage des américains. Il ya des milliardaires (Plusieurs fois en $) parmi les dirigeant religieux Iraniens.

    Hal


    • ZEN etienne celmar alias zen 30 septembre 2006 11:15

      @Hal Eurode

      Entièrement d’accord avec vous...mais l’objectif du livre de Pauwels était restreint à un seul problème,sur lequel nous avons déjà pas mal de recul et d’archives...Ce n’est pas parce que l’on fait une analyse critique d’une période historique, que l’on cautionne le reste....C’est étrange cette manière de prêter des intentions cachées à un historien qui ne peut avoir à chaque fois qu’un objectif limité.


    • Zed (---.---.136.22) 30 septembre 2006 19:30

      @ Hal Eurode (IP:xxx.x47.24.63) le 30 septembre 2006 à 10H41,

      "Pour l’Iran : Intégrer les informations du site www.iran-resist.org

      Vous aurez le point vue d’Iraniens.

      Peut-être sont-ils payés par les EU ?"

      Les US mettent le paquet en dollars pour encourager Radios, Sites et Chaines télé. Ce n’est un secret pour personne.

      Los Angeles qu’on appelle aussi Iran Angeles par la forte communauté iranienne qui y vit et prospère sous l’oeil bienveillant de l’oncle Bush car comptant sur cette diaspora de anti-régime actuel en Iran pour un éventuel renversement orange.

      Il est étonnant que vous ne savez pas que le Site d’Iran Resist fasse partie de cette tactique de propagande US !

      Bien à vous

      Zed


  • vigie (---.---.46.195) 30 septembre 2006 11:03

    @ al heurode

    Vous avez raison de le souligner en période de guerre comme de paix business and business, le commerce continue et les intérêts commerciaux aussi, surtout qu’il y a de grosses marges a se faire, ce n’est pas l’apanage des américains et toute nation prise a la gorge n’est pas en posture de négocier les prix.

    Je cherchais récemment des chiffres sur le coût de la libération pour la France, le général de gaulle ayant remboursé la dette, il ne voulait rien devoir aux américains pour ne pas avoir les mains liées, mais je n’ai pas trouvé de sources.


  • Marsupilami (---.---.53.129) 30 septembre 2006 11:56

    Très bon article qui donne envie de lire ce livre. Lire aussi sur ce sujet l’excellent dernier bouquin de Philip Roth, Le Complot contre l’Amérique.


    • ZEN etienne celmar dit zen 30 septembre 2006 12:02

      @Marsu

      Salut et merci.

      J’attends avec impatience ce livre que j’ai commandé.Roth a déjà été excellent à dénoncer le maccarthisme dans son roman :« La tache »


    • Zed (---.---.136.22) 30 septembre 2006 22:23

      Philip Roth avec son roman « Un complot contre l’Amérique » a écrit une fiction politique. Cela n’a rien à voir avec « Le mythe de la bonne guerre » de Pauwels qui est une sérieuse recherche d’historien.

      Je ne vois, pour ma part, rien de commun entre ces deux ouvrages ! Mais bon ! Chacun a ses lectures.

      Zed


    • ZEN etienne celmar alias zen 1er octobre 2006 10:08

      @Zed

      Bien sûr, mais il arrive que des fictions nous fassent parfois mieux sentir émotionnellement ce que peut-être le contexte historique d’une époque . Je pense, par ex. au livre extraordinaire, quoique peu connu, de Hans Fallada :« Seul dans Berlin » (Folio), qui raconte le quotidien de l’Allemagne nazie et les formes de résistance désespérée qui s’y manifestaient.

      Cordialement


  • ZEN etienne celmar dit zen 30 septembre 2006 11:57

    A partir de maintenant, je ne répondrai plus aux commentaires qui sont hors-sujet,qui n’ont manifestement pas lu l’article ou l’ont fait de manière totalement biaisée, qui détournent le débat pour aborder d’autres sujets (sur les discussions concernant l’islamisme, il y a d’autres lieux sur Avox) ou qui se servent de ce fil comme d’une tribune pour leurs propres préjugés.

    Je suis prêt par contre en entrer en débat, dans la mesure de mes moyens, avec les avis de bonne foi qui en restent au niveau des FAITS et de leur interprétation historique.Le livre de Pauwels n’est ni la Bible , ni le Coran et peut et doit être discuté , mais sur son propre terrain, sans concession, mais sans déformation...Puis-je mieux dire ?


  • Torvald (---.---.76.119) 30 septembre 2006 12:36

    Mais, en fait, l’attaque allemande contre l’Union soviétique n’aurait pas été possible sans les produits pétroliers venant des USA. L’écroulement allemand sur le front Est entraîna la décision rapide d’élaborer des plans pour une traversée de la Manche. Il fallait aider Staline, « allié mal-aimé mais indispensable », mais aussi se préparer à limiter ses succès et son avancée rapide possible vers l’ouest.

    Il faut espérer que c’est un résumé rapide du chapitre concernant l’invasion de l’URSS.
    Il y avait bel et bien un blocus économique de l’Allemagne (et du Japon) surtout pour les matières premières stratégiques comme le pétrole.
    Les USA étaient en pleine reconversion pour aider l’Angleterre qui sortait du Blitz bien talée, et pour combler les millions de tonneaux qui coulaient au fond de l’Atlantique, lui-même véritable tonneau des Danaïdes économique.

    Par ailleurs le fait que la et les guerres aient profité à l’industrie américaine est une autre question qui est apparemment bien traitée, mais qui ne peut pas remettre en cause les principes de base des alliances.

    Qu’on ait épargné certaines usines certes, mais le tonnage de bombes déversé sur l’industrie reste le même, c’est-à-dire énorme, et si la machine économique a pu continuer à tourner, c’est avec des méthodes technocratiques avancées pour l’époque, dirigées par un Todt puis un Speer et le fait que des bombardements n’ont jamais pu casser quoi que ce soit dans l’élan d’un peuple, idem au Vietnam.
    Speer, dixit « La chute » dit clairement à Hitler qu’il a saboté ses ordres insensés de destruction.

    On connaît l’imagination des savants chimistes allemands pour contourner le blocus en fabricant des dérivés, le buna par exemple pour remplacer le caoutchouc, sans parler des fameux ersatz pour la population, la margarine à la place du beurre et tutti quanti.
    Le rationnement a toujours existé après la première guerre mondiale. Quand ils sont arrivés en France en 40 les soldats de la wehrmacht mangeaient des plaquettes de beurre avec le papier, et des barres de chocolat qu’ils n’avaient encore jamais vues.

    Pour le pétrole, les nazis ont utilisés les ressources des pays conquis avant juin 41, en Roumanie et dans le Caucase.

    L’auteur va jusqu’à dire que « sans les camions, chars, avions fournis par les filiales de Ford et de GM, sans les grandes quantités de matières premières stratégiques, notamment le caoutchouc, l’huile de moteur, le gazole et autres carburants acheminés par Texaco et la Standard Oil via des ports espagnols, les forces tant terrestres qu’aériennes n’auraient sans doute pas battu aussi facilement leurs adversaires en 1939-1940... Sans la technologie la plus avancée de communication et d’information fournie par ITT et IBM, Hitler n’aurait pu que rêver de »guerres-éclair." (p.43)

    Cette « aide » n’a pu être que marginale compte tenu des besoins faramineux pour les chars, les véhicules et l’aviation.
    Idem pour les livraisons de blé effectuées par Staline dans le cadre du pacte germano-soviétique.
    C’est un peu comme la ligne Maginot dont l’équipement électrique a été réalisé par Siemens. Ca ne change rien au fait que la ligne était un rempart infranchissable. Les nazis l’ont bien compris, qui l’ont contournée.

    Il semble que l’argumentation soit convaincante pour l’après WWII mais pas tant pour le déroulement de celle-ci.

    La bombe atomique constituait « un marteau », comme disait Truman lui-même, qu’il brandirait au-dessus de la tête de « ces gars au Kremlin ».

    Les déclarations de Truman ne sont pas à prendre au premier degré. Comme beaucoup de politiciens il a appris son métier en le faisant. Quand il se retrouve président il n’y connait pas grand-chose en matière de politique internationale, rien au projet Manhattan, il était le relais de Roosevelt dans le pays et le Deep South comme sénateur du Missouri.
    Il a mis 6 ans pour comprendre ce qu’était l’arme atomique, pour en arriver, en 1951, à limoger MacArthur qui voulait l’utiliser en Chine suite à la guerre de Corée.
    D’une part il y a eu la surprise de la mise au point aussi rapide de la bombe par les Russes et d’autre part les deux largages de Hiroshima et Nagasaki ont dû tout de même lui peser *.

    Il utilise un double langage, roulant les mécaniques à l’extérieur, mais en veillant soigneusement à conserver l’arme atomique comme strictement disuasive, même et surtout quand les soviets l’ont eue à leur tour.
    D’ailleurs les républicains ne s’y sont pas trompés. Ils jugeaient la politique de Truman trop molle et ont remplacé le « Containment » par le « Roll-back ».

    * je dois être un incorrigible naïf car je crois toujours au « facteur humain ». En l’occurrence il a pu jouer dans le mauvais sens pour la décision de larger les bombes A, mais dans le bon dans la suite de la guerre froide.

    Toutes choses égales par ailleurs, c’est-à-dire le chaos, les quiproquos, les pataquès, les malentendus habituels dans ce genre de situation : lectures des messages codés par les uns, sous-estimation des mêmes par les autres, religions, fanatismes, croyances diverses et variées, météo etc... la décision d’en finir paraît s’expliquer rétrospectivement par le Vietnam.
    (à ne pas confondre avec l’Irak, le cas est totalement différent)

    L’hyper puissance semble incapable de supporter l’enlisement, a fortiori après 4 ans de combats intensifs et continus. Et il est impératif qu’il y ait une capitulation visible aux yeux du monde entier et pour l’histoire sinon le Japon recommencera 3 mois plus tard.

    cf l’émission sur Arte du 27/09/06, ce serait le conseiller Byrnes qui l’aurait emporté pour des considérations de politique intérieure, pour en finir « une bonne fois pour toute ». Donc l’argument de ramener les boys back home n’est pas totalement infondé.
    D’ailleurs il sera utilisé puissamment à chaque fois comme promesse électorale, non tenue évidemment par définition, par Eisenhower, Johnson, Nixon, et Carter pour les otages en Iran.


  • ZEN etienne celmar alias zen 30 septembre 2006 13:42

    @ Torvald

    Merci de votre contribution intéressante et pleinement dans le sujet !

    Un résumé-condensé est forcément simplificateur et réducteur..Le mieux est de se référer au livre, c’était le but que je me proposais.

    L’aide à l’Angleterre n’était pas désintéressée, comme le montre l’auteur...Même si l’élite américaine était partagée entre des courants contradictoires jusqu’à Stalingrad.

    L’aide des entreprises américaines au Reich n’était pas marginale : par ex.IBM et ITT offraient des moyens de gestion efficace pour la Reichbahn, les liaisons dans les opérations,leur programmation et même celle des sinistres camps.

    Le blocus ne semblait pas efficace puisque le pétrole US arrivait par les ports d’Espagne, sans doute avec la complicité de Franco. Opel et Ford ont joué un rôle majeur dans la fabication de camions militaires notamment(voir mon résumé) et Ford a été décoré par Hitler, par l’intermédiaire de son délégué, à Détroit.

    Pauwels montre que les GI’s ne semblaient motivés par que par le désir de faire leur job pour rentrer le plus vite possible au pays.

    Cordialement


  • ZEN etienne celmar 30 septembre 2006 13:46

    @ Torvald

    Voilà un document(photo) qui confirme ce que je disais..

    http://www.ptb.be/scripts/article.phtml?section=A1AAAGBB&obid=28998&theme=2005


  • Le furtif (---.---.88.32) 30 septembre 2006 14:41

    Au sujet des troubles années 39/40 je me rappelle avoir lu le livre et vu le film à la même époque.

    The remains of the day 1993 avec Emma Thompson Anthony Hopkins et un très inquiétant Christopher Reeves.....et le livre de john Costello : les dix jours qui sauvèrent l’occident

    Tous deux sont très utiles pour avoir une idée de ce qu’était Joseph Kennedy , la politique très futée de Churchill, l’affaire Rudolph Hess and every things of that


  • Hal Eurode (---.---.62.165) 30 septembre 2006 14:59

    Memri 22 Janvier 2004 No.648

    Dans un article intitulé « Les Arabes vus par les Japonais », le président du Conseil national koweïtien de la culture, de l’art et de la littérature, le chroniqueur libéral Mohammed Al-Rumayhi, fait un compte rendu de l’ouvrage « Les Arabes : point de vue japonais », du chercheur japonais Nobouaki Notohara.

    Voici un extrait de son article : (1)

    Les japonais haïssent-ils les américains ?

    Pourquoi les Japonais ne haïssent pas l’Amérique [contrairement aux Arabes] ?

    « L’écrivain relate qu’à plusieurs reprises ses amis arabes lui ont demandé : ‘Les États-unis vous ont détruit en larguant deux bombes atomiques sur vos villes. Pourquoi ne haïssez-vous pas l’Amérique ?’ Il répond : ‘Nous devons reconnaître nos erreurs. Nous étions impérialistes ; nous avons conquis des peuples et détruit plusieurs pays : la Chine, la Corée et l’Océanie. Nous devons procéder à notre autocritique afin de rectifier nos erreurs. Quant aux sentiments, ils sont l’affaire personnelle de chacun et ne contribuent pas à la construction de l’avenir.’

    (1) Al-Qods (Autorité palestinienne), le 8 janvier 2004

    Lu sur www.memri.org

    Voilà une pensée claire, concise, lucide qui éclaire une réalité au sujet de ces bombes. C’est un peu comme la France bombardée qui produit à 80% de son PIB pour l’Allemagne sous le régime de Vichy. Ca ne déclenche pas chez moi une haine des alliés.

    Hal


  • pace (---.---.252.140) 30 septembre 2006 15:53

    à Hal Eurode

    La république Islamique d’Iran remercie Mr Bush pour sa coopération dans : élimination du pouvoir des Talibans(made in reagan) en Afghanistan, et de nous laisser promouvoir notre zone d’influence à l’Ouest de ce pays. élimination de Sadam Hossein(ex-associé US), d’affaiblir notre ennemie directe, l’Iraq et de nous fournir une zone d’influence avec les Chiites Iraquiens. de donner le feu vert aux Israeliens pour la déstruction de Liban, et de donner plus de notorité à notre protégé le Hizbollah. Les 130 000 soldats otages en Iraq dans le cas d’un conflit direct avec nous. grace aux boycotts, de nous laisser raprocher des russes et des chinois. de bien former notre diaspora au USA, 700 000 personnes qui seront notre future élite, si les réformes se réalisent. et.......................

    vive Mr Bush !


  • ZEN etienne celmar dit zen 30 septembre 2006 20:57

    @Tovald

    « Cette »aide« n’a pu être que marginale compte tenu des besoins faramineux pour les chars, les véhicules et l’aviation »

    Réflexion faite ,comme je n’ai qu’une source, il me semble que l’affirmation de Pauwels mérite discussion, si tant est que le problème puisse être actuellement éclaici.J’aimerais trouver d’autres interprétations...

    Aide marginale ?importante ?déterminante ? décisive dans certains secteurs clés ?....difficile à trancher.C’est peut-être un point sur lequel les historiens ne seront jamais d’accord, du moins tant qu’on n’a pas plus de recul et d’archives. La « vérité » historique se constitue dans la durée...


  • ZEN etienne celmar dit zen 1er octobre 2006 08:57

    Merci à tous ceux qui ont pris de l’intérêt à ma recherche et qui ont apporté une contribution positive.

    Le dossier n’est pas clos.J’accepte avec plaisir tout nouvel éclairage, car bien des points restent mal élucidés, demandent une relecture ou un rééquilibrage,peut-être des remises en question.

    Mieux comprendre cette période tragique est important, car notre présent et nos mémoires en portent encore les stigmates. Ne pas ruminer le passé, mais ne pas oublier, en remettant en question une histoire officielle souvent mythique ou simplificatrice,idéologiquement déterminée,pour retrouver une conscience lucide et apaisée de ce passé si proche..


  • ZEN etienne celmar alias zen 1er octobre 2006 09:21

    @Kesed

    Pou vous ce sera gratuit !...

    Vous devriez consulter au plus vite...


  • keiser (---.---.137.140) 1er octobre 2006 11:32

    Kesed de mon coeur

    Il y a une difference entre gratuité et calculs malsains qui mettent certaines regions du monde à feu et à sang , dans l’unique but de faire tourner l’industrie de l’armement . Ne vous deplaise kesed mais l’amerique est une machine a pognon inhumaine et devastatrice , les communistes ne sont pas mieux . Pourquoi n’allez vous pas en amerique ? il y a un paquet d’agités qui pensent comme vous .


  • keiser (---.---.137.140) 1er octobre 2006 12:31

    Dans l’irrationel , je pense que vous etes une reference , une sommité en quelque sorte et la haine est plutot de votre coté

    Si les americains ne viennent pas ... et bien tant mieux , il vous reste Euro-Disney

    Si vous avez un truc pour faire sortir Satan de mon corps , proposez le aux americains , ils en ont besoin .

    Je vous ai deja dit , ne m’appelez pas Kaiser , ça m’excite


  • ZEN etienne celmar dit zen 1er octobre 2006 12:50

    @Kesed

    Allez trollez ailleurs...


    • Marsupilami (---.---.229.2) 1er octobre 2006 14:08

      @ Zen

      Hier j’écoutais l’émission Sur le pont les artistes sur France-Inter. Moussu T., un groupe marseillais que j’aime beaucoup, s’y produisait. Il n’est pas spécialement pro-américain (on peut même dire que c’est l’inverse). Voici cependant texto ce qu’il a dit : « Je ne crois pas au plan Marshall derrière le rock », en évoquant l’arrivée du rock en Europe après la IIe Guerre Mondiale.

      Anecdote, cette citation ? Pas du tout. C’est juste pour rappeler que les étasuniens (enfin, certains) ont aussi un rayonnement culturel et d’authentiques valeurs & idéaux qui ne doivent rien au capitalisme sauvage et aux marchands de canons.


    • ZEN etienne celmar alias zen 1er octobre 2006 15:54

      @ Marsu

      Salut

      Inutile rappel,tu sais Ce n’est pas moi que l’on pourrait accuser d’antiaméricanisme primaire, posture absurde,j’ai dû le répéter une dizaine de fois. Le problème est que certains mélangent tout et ne savent plus opérer de distinctions même logiques (par ex. entre les gens et un système). Cela me désole...

      Je suis un passionné d’un certain cinéma américain, j’ai passé un an à faire un tour de la littérature de ce pays : il y a des trésors et des hommes exceptionnels...et des gens courageux qui luttent difficilement contre cette nouvelle forme de maccarthisme qui s’installe dangereusement là-bas, jusqu’à affoler certains conservateurs :

      Hier, dans le Monde, déclaration de Gordon Smith, sénateur rep. de l’Orégon, à propos de la privation de l’« habeas corpus » pour tous les « suspects » étrangers :« LE POUVOIR DE DETENIR DES GENS SANS AVOIR A PRODUIRE DE CAUSE EST UN OUTIL DE DESPOTISME. » Mais la majorité des gens est tellement conditionnée par la peur que trés peu réagissent et préparent ainsi un avenir de servitude...

      Je renvoie aussi à mon article récent, MEDIA CONTROL,qui salue la réaction trés courageuse de grands journalistes américains pourtant modérés contre la « normalisation »(!) de la presse par les néo-cons.


    • Marsupilami (---.---.229.2) 1er octobre 2006 16:12

      @ Zen

      Ce n’était pas directement à toi que mon commentaire était adressé. Si je te l’ai adressé et mis juste en-dessous d’un de tes commentaires sur fond vert, c’était pour lui donner une chance d’être lu par tous les anti-américains primaires dont je me suis bien rendu compte que tu ne fais pas partie.

      Je ne suis moi-même pas très cinéphile, mais je ne rate jamais un film du gringo Clint Eastwood. La plupart de mes musiciens de rock et de mes écrivains préférés sont étasuniens. Et je vomis Bush & sa bande de criminels néocons.


  • keiser (---.---.137.140) 1er octobre 2006 12:51

    l’avantage avec vous c’est que en trois post , on prend une dose de debilité pour au moins un mois . Vous avez du beaucoup travailler pour en arriver là

    Au fait : Dieu est amour enfin dans votre belle religion , fondatrice de notre belle civilisation

    Maintenant ça suffit , faut pas gacher


    • keiser (---.---.11.190) 1er octobre 2006 19:51

      Petit rectificatif , ce post s’adressait a kesed et non pas à Etienne ou marsupilami , dont je trouve que les interventions sont elle interessantes .


  • Hal Eurode (---.---.27.7) 1er octobre 2006 14:51

    Loin de la pensée Chomskyenne et complotiste, je viens de consulter le site de Philippe Bilger : www.philippebilger.com

    J’en ressort de plus en plus convaincu que la pensée humaine libre existe, et que la soi disante complexité du réel revendiquée par les chercheurs en sciences humaines (de la sorbonne ou EPHE, ou .... - n’est-ce pas M. Geisser !), n’a pour but que d’établir le relativisme post-moderne (Tout est justifié, puisque il n’y a pas de réel !) et de prendre des gens comme moi, engagés dans les combats actuels, pour des cons manipulés.

    Vivre c’est un risque, et il faut faire des choix (Je ne lirai pas tous les livres).

    Je signe la pétition pour R. Redeker et je vous convie à défendre la liberté de la presse, bien que vous trouviez les propos de m. Redeker outrancier.

    Cordialement et sur d’autres approches moins Chomskyennes.

    Hal

    PS : Pour le défendre, il faudrait que l’un des livres étayant les propos de M. Redeker ne soit pas introuvable en France :

    « Pourquoi je ne suis pas musulman » - Ibn Warraq


    • etienne celmar dit zen (---.---.122.230) 1er octobre 2006 15:33

      @Hal

      Encore une fois, vous mélangez tout, j’ai le regret de vous le dire...

      Pour moi aussi, « la pensée libre existe’ », ou plutôt elle doit toujours se libérer de ses préjugés, conditionnements,etc...La liberté, cela se construit, et d’abord par la connaissance.

      Les faits sont têtus.Essayez de réfuter Pauwels sur ce point...Je vous invite à lire Chomsky ,et à ne pas vous fier à ce que l’on dit de lui.J.Bouvresse le tient en haute estime comme Jean Bricmont, qui l’appuie, pour que le peuple américain sorte de la propagande bushienne.

      « Il n’y a pas de réel » ? Quel est le fantasme ? Relisez Bouveresse...

      Le complotisme n’existe que dans votre tête.Vous confondez histoire et procès, dans une attitude manichéenne désolante.

      J’ai déjà dit ce que je pensais du pamphlet de Redeker.bien que cela ne soit pas le sujet( encore une fois), j’ai évoqué ma position trés voltairienne:malgré ses abus, je suis prét à le défendre en tant que personne, même si je critique ses méthodes...

      « Faire des choix », oui, mais éclairés...


    • Antoine Diederick (---.---.189.211) 1er octobre 2006 16:59

      ...que la soi disante complexité du réel revendiquée par les chercheurs en sciences humaines (de la sorbonne ou EPHE, ou .... - n’est-ce pas M. Geisser !), n’a pour but que d’établir le relativisme post-moderne (Tout est justifié, puisque il n’y a pas de réel !) et de prendre des gens comme moi, engagés dans les combats actuels, pour des cons manipulés.

      Pourquoi penser que vous êtes un « con manipulé » (sic) ?

      Le principe de complexite du réel n’induit mais alors pas du tout le relativisme post-moderne. Désolé, c’est comme si vous confondiez la méthode avec son effet.

      L’appréhension du réel nécessite des paradigmes relatifs pour qu’elle se laisse cerner. De là sort à travers un modèle une part du réel. Le réel et sa définition sont un produit de notre vision humaine et seul l’homme produit une vision du réel. En fait, il n’y a que l’homme qui observe la nature et le réel qu’elle produit. La nature ne s’observe pas elle-mme. Par contre, nous pouvons nous observer nous-mmes, ce qui peut induire de l’intelligence et de l’interprétation et la pensée et des idées etc...


    • Hal Eurode (---.---.27.177) 2 octobre 2006 09:33

      Je ne pense pas être un con manipulé, mais c’est en général ce que vous disent ces initiés de points de vue historiques (Toujours le Monde Diplomatique), parcequ’ils pensent découvrir quelque chose, qui pourtant reste banal !!!

      l’intérêt et la guerre.

      Je connais des gens qui dans d’autres domaines vous démontrent que la laïcité (Un intégrisme comme les autres - pas une valeur et surtout pas universelle !) n’existe pas et qu’elle est le faux nez du Catholicisme ! Et pour vous contredire, ils prétendent qu’en tant que chercheur, ils appréhendent la complexité du réel et vous pas.

      Réduire qu’à des aspects économiques des conflits comme la deuxième guerre mondiale, avec des conclusions à connotation morales (Voir le titre de l’article), comment analyser le conflit en Afrique qui a fait le plus grand nombre de morts depuis la seconde guerre mondiale (Plus de 10 millions de morts - Itrurie - Nord-est du Congo).

      J’aimerai bien comprendre qu’est-ce qui a fait que cette horreur existe et continue.

      S’il y a des explications économiques, je n’ai trouvé personne pour les exposer. Peut-être parce que les EU n’y sont pour rien ?

      Exposer des faits historiques oui, en faire un idéologie : non !

      Dans tout cela, il ne s’agit pas de sciences, mais d’opinion militante.


    • Hal Eurode (---.---.27.177) 2 octobre 2006 09:38

      Je ne pense pas être un con manipulé, mais c’est en général ce que vous disent ces initiés de points de vue historiques (Toujours le Monde Diplomatique), parcequ’ils pensent découvrir quelque chose, qui pourtant reste banal !!!

      l’intérêt et la guerre.

      Je connais des gens qui dans d’autres domaines vous démontrent que la laïcité (Un intégrisme comme les autres - pas une valeur et surtout pas universelle !) n’existe pas et qu’elle est le faux nez du Catholicisme ! Et pour vous contredire, ils prétendent qu’en tant que chercheur, ils appréhendent la complexité du réel et vous pas.

      Réduire qu’à des aspects économiques des conflits comme la deuxième guerre mondiale, avec des conclusions à connotation morales (Voir le titre de l’article), comment analyser le conflit en Afrique qui a fait le plus grand nombre de morts depuis la seconde guerre mondiale (Plus de 10 millions de morts - Itrurie - Nord-est du Congo).

      J’aimerai bien comprendre qu’est-ce qui a fait que cette horreur existe et continue.

      S’il y a des explications économiques, je n’ai trouvé personne pour les exposer. Peut-être parce que les EU n’y sont pour rien ?

      Exposer des faits historiques oui, en faire un idéologie : non !

      Dans tout cela, il ne s’agit pas de sciences, mais d’opinion militante.

      Cordialement, on ne milite pas dans la même crèmerie !


  • Antoine Diederick (---.---.174.139) 1er octobre 2006 18:47

    Je n’ai pas lu le livre de Pauwels et voici donc une occasion de découvrir ce que l’auteur de l’article nous propose. Une lecture, tout simplement.

    Aurais-je eu l’occasion d’entendre parler de ce livre autrement, sans doute. Mais je suis content d’avoir une info et une approche d’un livre que je ne n’aurais sans doute pas le temps de lire.

    Anti-américanisme primaire.

    Je crois qu’il ne s’agit mais alors pas du tout de cela, ds ce livre.

    Je pense que ce livre tombe bien, car depuis la fin de la guerre mondiale n°2, du siécle passé (eh oui le temps passe vite) nous vivons avec certaines idées qui ne demandent qu’à être précisées.

    S’il est possible de revoir l’histoire de cette époque, et si le livre tombe bien, c’est que les usa ont aussi changé et que le mythe parfait du vainqueur généreux n’est plus aussi précis qu’au temps de la libération.

    Je crois aussi qu’une époque se termine et au moment de tourner la page, nous sentons bien qu’il nous faut comprendre autrement la joie que nos parents ou grands parents ont ressenti en sortant de l’oppression nazie.


    • ZEN etienne celmar dit zen 1er octobre 2006 19:59

      @Antoine Diederick

      Bonnes remarques épistémologiques au précédent post.

      Si vous pouvez me dire ce que vous pensez du livre après l’avoir lu , j’en serais trés heureux.

      cordialement


    • Antoine Diederick (---.---.242.249) 1er octobre 2006 21:58

      merci pour votre commentaire me concernant.

      Je crois que vous avez eu la main heureuse avec ce livre.

      Souvenez-vous, ds les années 80 il y avait une polémique autour de l’attitude des américains a propos de l’attaque de Pearl Harbour : Roosevelt était-il au courant ? C’est à dire se serait-il tu pour permettre l’entrée en guerre des EU ? Il semble que les services secrets anglais était au courant et avaient prévenu Washington. Quand les archives anglaises seront publiques alors sans doute les historiens verront plus clair. Donc, Pauwels fait à mon avis un travail qui sera suivi d’autres interprétations concernant cette période au combien importante.

      J’espère que j’aurai le temps de lire le livre de Pauwels.


    • ZEN etienne celmar dit zen 1er octobre 2006 22:09

      @ Antoine Diederick

      Oui, il y encore du travail pour les historiens du futur...sur une période largement recouverte d’un voile d’ignorance. Pour la recherche pointue et sans concession, les Américains sont trés bons, comme Paxton, mais il ne faut pas oublier ...les BELGES, comme Pauwels. smiley

      Bonne nuit !


  • Zéro pour cent de matière grise 1er octobre 2006 21:05

    Merci pour cette note qui donne envie d’aller lire ce livre.

    Une historienne américaine avait déjà clairement mis en évidence le lien entre certains lobbies industriels et le plan Marshall.


  • NicoM (---.---.173.124) 1er octobre 2006 21:48

    Très bon article. On peut jeter un autre regard sur l’histoire. A+


  • haina (---.---.20.176) 2 octobre 2006 04:50

    un article éclairant, merci a son auteur.

    Une remise en question des enseignements dispenses a l’école en France devrait s’en suivre. Car si le groupe nominal Anti-américanisme est aujourd’hui chargé de sens de non-sens, il n’en reste pas moins que nous apprenants français sommes sujets a croire les thèses pro-américaines.

    Les commentaires des quelques bons élèves qui se croient avoir été sauves par les américains du joug communiste témoignent de cette réalité.

    Aussi cette redécouverte de l’histoire devrait nous permettre d’appréhender d’une façon plus objective les relations internationales contemporaines.

    Et si l’anti-américanisme était une simple réaction humaine d’une multitude qui se sent et qui se sait flouée ?

    Notre regard et celui de nos enfants est conditionne par des manuels d’histoire qu’on nous force a apprendre. De grands évènements historiques sont délibérément réinterprétés, occidentalises, qu’ils soient ou non ayant lieu en territoire occidentale.

    Aussi, formates que nous sommes nous n’arrivons plus a dialoguer avec ceux qui nous sont présentés comme rivaux.

    Mais restons zens et espérons que les choses changeront.


  • Sulim (---.---.162.167) 2 octobre 2006 10:27

    Si les filiales de GM (Opel) et de Ford ont construit des véhicules de transport en Allemagne, encore faut-il mesurer réellement son impact sur les victoires nazies du début de la guerre puisque Jacques Pauwels prétend que cette fourniture est décisive dans la guerre éclair.

    Contrairement aux idées réçues., l’armée allemande souffre d’une sous mécanisation chronique. En 1940, La mécanisation concerne environ 10 % des divisions mobilisées : 10 divisions blindée et 4 divisions d’infanterie motorisée (sur un total de 142 divisions d’infanterie).

    Ce déficit mécanique est encore plus flagrant dans la logistique de l’armée allemande. Pour le ravitaillement, la Heer dispose en 1940 de 120 000 camions prioritairement réservé aux divisions motorisées. Par comparaison, la logistique française dispose 300 000 camions soit plus du double.

    Plus manifeste, La production nationale allemande ne couvre même pas les pertes matérielles. Je rappelle que le régime Nazi a refusé en début de conflit de sacrifier le ravitaillement civil à l’économie de guerre (spectre de la défaite de 1918).

    C’est pourquoi, L’Allemagne mettra à contribution les économies des pays annexés ou occupés : Steyr en Autriche, Skoda en Tchécoslovaquie, puis Renault ou Berliet en France. Par exemple, les chars tchèques équiperont plusieurs divisons blindés allemande.

    La même appréciation vaut pour le Pétrole. Si avant guerre, les 2/3 des importations proviennent du Venezuela, du Mexique et des Etats Unis. Les stocks accumulés par le Reich ne couvre que 3 mois de consommation en tant de paix.

    Lors du déclenchement des hostilités le volume des importations passent de 5 165 000 tonnes en 1939 à 2 075 000 tonnes en 1940 en raison des mesures d’embargo et de blocus prises par les alliés.

    La principale source d’approvisionnement devient le gisement de Ploesti en Roumanie (qui a rejoint l’axe en 1940). Un accord commercial prévoie la création d’une société mixte pour la production de 1 500 000 tonnes de Pétrole en 1940 ( 1 million sera effectivement livré).

    Par ailleurs, l’URSS dans le prolongement du pacte germano-soviétique s’engage à livrer 2 millions de tonne de Pétrole en 1940 (900 000 tonnes seront effectivement importées).

    L’idée selon laquelle : « l’attaque allemande contre l’Union soviétique n’aurait pas été possible sans les produits pétroliers venant des USA » est largement fausse.

    D’ailleurs, la guerre éclair répond à un double impératif.

    1/ Pallier les insuffisances matérielles de l’armée allemande : il faut concentrer les blindés pour en optimiser les effets et simplifier le ravitaillement.

    2/ Eviter une guerre d’usure longue : Il faut une guerre rapide basée sur la rupture, faute de réserve stratégique suffisante. Ainsi, lors de la campagne de France, la consommation d’essence par les unités mécanisées allemande sera compensée par les saisies effectués dans le pays occupé.


  • ZEN etienne celmar dit zen 2 octobre 2006 10:38

    @Sulim

    Merci pour ces informations, que, je crois, l’auteur n’ignore pas.

    « L’idée selon laquelle : »l’attaque allemande contre l’Union soviétique n’aurait pas été possible sans les produits pétroliers venant des USA« est largement fausse »

    Là il faudrait vérifier de plus prés, en tous cas les excellentes relations de la Standard Oil avec les Nazis,les livraisons via l’Espagne de pétrole et surtout du carburant spécial pour l’aviation semblent indiquer que ce fut plus qu’un appoint...Mais là encore, il faudrait approfondir et confronter les sources, du moins celles qui sont à notre disposition.


  • ZEN etienne celmar dit zen 2 octobre 2006 10:45

    @Sulim

    « cette fourniture est décisive dans la guerre éclair »

    Plus haut (hier) nous en avons déjà discuté. « Décisif » est une notion problématique,difficile à apprécier, il faudra sans doute nuancer au vu de nouvelles sources.Restons prudents...


  • Sulim (---.---.162.167) 2 octobre 2006 11:07

    Pour les sources, je peux vous citer deux livres :

    « Le mythe de la guerre éclair » de K.H Frieser ed Belin 2003

    « 1939-1935, une guerre totale » de P. Masson ed Taillandier

    Concernant l’aviation, les chimistes allemands mettent au point un carburant synthétique pour avion. Cependant, l’insuffisance du ravitaillement contraint la luftwaffe à réduire le programme d’entrainement des nouveaux pilotes.


  • Nico (---.---.156.2) 2 octobre 2006 11:26

    Bonjour,

    Article trés intéressant, qui confirme mes connaissances.

    Un autre fait intéressant. En 44 (le 14 Juin), De Gaulle a « fait la course » avec les américains pour être le premier à arriver à Bayeux. En effet, le premier « dirigeant » à arriver à cette sous préfecture (la première libérée) pouvait de fait diriger la France. Si les américains étaient arrivés les premiers, ils avaient l’intention de fonder un « protectorat » pour aider les français à se libérer de leur tyran.

    Ca ne vous rapelle rien...

    Depuis 60 ans, la politique de guerre des USA n’a pas varié !


    • Ed (---.---.155.221) 3 octobre 2006 17:33

      Si De Gaulle n’était pas arrivé à Bayeux, les américains auraient créé un protectorat ?

      Hu Hu. Depuis 10 ans que je parcoure le monde, je constate une chose : les français sont toujours donneurs de leçons, toujours plus « perspicaces » car ayant un sens critique qui perçoit à coup sûr la vérité cachée...

      Alors résumons :

      Le parlement français n’exerce aucun pouvoir de contrôle de l exécutif. Les documents secret défense ne sont JAMAIS DECLASSIFIES en France. L’Etat s’y refuse (contairement aux USA pour le plus grand bonheur des historiens et du public).

      1) Vous avez laissé faire un gouvernement et un président qui ont sabordé le Rainbow warrior en faisant 1 mort !!!! Aucun censure du gouvernement. AUCUNE ENQUETE DIGNE DE CE NOM.

      2) Votre président actuel est trempé dans des affaires :
      - de faux électeurs
      - d’emplois fictifs
      - « frais de bouche »
      - témoignages de l’affaire de la cassette Méry
      - l’affaire des billets d’avion

      Plus récemment, un premier ministre est mis en cause dans un scandale incroyable (Clearstream). Et ce qui est incroyable, ce nest pas l’affaire, mais l’absence de réaction de l’opinion. Mr Villepin parade toujours avec autant d’affront. Il a raison : si Chirac a pu le faire, pourquoi s’en priverait il ???

      Pour moins que çà, une ministre en Suède à dû démisionner pour avoir réglé un achat avec sa carte bleue de fonction...

      Un président américain a dû s’expliquer en public sur la fellation d’une stagiaire.

      2) Quels secrets d’état ont été divulgués en France ? Vous qui êtes si malins, pourquoi ne savez vous toujours pas :
      - en échange de quoi les otages français du Liban ont été lâchés qqs jours avant les élections dans les années 80 ? Pourquoi les personne ne constate que ce sont les iraniens qui étaient derrière les attentats ces années là ? Et pourquoi les attentats se sont ils arrêtés ? pour les beaux yeux de Chirac ? Oou pour le nucléaire iranien ??
      - AUCUNE COMMISSION d’enquête sur les CENTAINES d’algériens tués lors des manifs pro FLN à Paris dans les années 60. Et plus récemment, rien sur la coopération militaire à plein régime des services français avec leurs homologues algériens pour lutter contre les terroristes islamistes (qui bizarrement, sont appelés « terroristes » par les médias fançais, eux qui ergotent dûment pour conclure que le Hamas n’est pas terroriste mais « militant »).
      - AUCUNE COMMISSION D ENQUETE digne de ce nom sur les méfaits des essais nucléaires répétés en Polynéise française à la fois sur les lagons et surtout sur les popululations locales. Bizarrement, la thyroide est fréquente ? circulez, y a rien voir.
      - TCHRNOBYL : il vous a fallu 20 ans pour un procés. Pour accoucher de quoi ? Rien. Si un tel scandale avait eu lieu aux USA, il y aurait eu des émeutes dans toutes les villes du pays.

      Bref, moi qui suis néérlandais je pourrais encore en parler des heures.

      Mais à quoi bon ? La France a une telle réputation dans le monde et en Europe que ce n’est pas la peine d’en rajouter. Chirac en est le parfait exemple. Lui qui tance les USA en « ami » ne supporte pas la critique venant de ses « amis » polonais, les considérant avec un mépris incroyable.

      Au lieu de chercher des poux dans la têtes aux USA sur des faits qui remontent à 60 ans (et qui sont tout de même l’hstoire de la libération de l’europe par les yankees), vous devriez plutôt avoir le courage (mais en connaissez vous le sens ?) de censurer vos gouvernements et d’exiger de comptes sur vos PROPRES AFFAIRES.

      Dernier exemple en date : l’armée française a tiré l’an dernier sur la foule des manifestants ivoiriens autour du consulat (ou ambassade française, je ne sais plus, à Abidjan). TIRER A BALLES REELLES. Un seul journaliste a parlé de cette affaire, prouvant que les soldats ont tiré à plusieurs reprises, et sans qu’aucun coup de feu n’ait été tiré au préalable. Des dizaines de morts : mais qui en parle ? Tt que ce ne sont pas les méchants ricains, on s’en fout... Un scandale pour nos bien pensants français ? La ministre française de la défense a t elle démissioné ?

      J’ai honte pour vous. Ré élisez donc Chirac : çà fera bien rire l’Europe. Ou mieux : portez au pouvoir votre facteur communiste... ! Les « rares » hommes politiques qui ont un minimum d’intégrité ( je pense à Jospin, ou Sarkozy), vous les virez pour le premier ou vous le traitez de « facho » en le ringardisant pour le second.

      Ne changez pas pas : continuez donc à être « intelligents » avant tout le monde.


    • ZEN etienne celmar dit zen 3 octobre 2006 18:14

      @Ed

      D’abord, Bravo pour votre maîtrise de notre langue !

      Votre constat est souvent vrai. Notre démocratie est bien malade...Je n’en suis pas fier non plus

      Mais cela n’était pas le but du livre de Pauwels, c’est un autre sujet pour les historiens du futur... Bonsoir


    • (---.---.7.48) 8 octobre 2006 10:02

      « Hu Hu. Depuis 10 ans que je parcoure le monde, je constate une chose : les français sont toujours donneurs de leçons, toujours plus »perspicaces« car ayant un sens critique qui perçoit à coup sûr la vérité cachée... »

      Quelle analyse ! Et les hollandais comment sont-ils ? smiley


    • ZEN zen 8 octobre 2006 13:21

      @huhu

      J’ai un ami hollandais à Utrecht qui partage mes vues...


  • ZEN etienne celmar dit zen 2 octobre 2006 18:40

    @Sulim

    Merci pour la bibliographie.

    « Le mythe de la guerre éclair » de K.H Frieser ed Belin 2003

    Dans ce livre (ou plutôt son compte-redu), j’ai lu que la supériorité allemande a résidé dans une large mesure dans les moyens modernes de communication...Nulle doute que ITT ont contribué indirectement au succès. A vérifier...


    • Sulim (---.---.4.151) 2 octobre 2006 22:32

      Tous les chars allemands étaient effectivement équipés de radios leur conférant à l’usage une supériorité tactique. Les blindés français communiquaient entre eux par fanions sauf les blindés de reconnaissance comme la Panhard 178P.

      Les systèmes radio allemands étaient essentiellement fournis par les firmes A.E.G et Telefunken.

      Encore une fois, l’implication des milieux d’affaires américains dans l’économie allemande de l’entre deux guerres est un fait connu (revoir par exemple le film Mille Milliards de dollars d’Henri Verneuil). Cependant la lecture qui est faite par le livre par Pauwels n’a pas la neutralité de l’historien.


  • ZEN etienne celmar dit zen 2 octobre 2006 23:21

    @Sulim

    L’hypothèse que je formulais à propos d’ITT était de moi. Merci d’avoir rectifié.

    Si vous n’avez pas lu Pauwels, malgré vos désaccords sur ces points de détail, prenez le temps de la faire d’un oeil critique, bien sûr.

    Mon résumé survole trop rapidement ses longues analyses, qui visent surtout à faire comprendre les fluctuations de la politique de guerre des USA.

    Quand vous aurez fini, reprenez contact avec moi ,ça m’intéresse...

    Merci et bonsoir.


    • Sulim (---.---.165.212) 3 octobre 2006 11:02

      « Mon résumé survole trop rapidement ses longues analyses, qui visent surtout à faire comprendre les fluctuations de la politique de guerre des USA ».

      L’entrée en guerre des Etats Unis n’est pas une fluctuation mais une parenthèse entre deux politiques isolationnistes : politique de neutralité avant la guerre - politique de « containement » après la guerre.

      La politique des USA pendant la guerre en particulier sa stratégie militaire consiste à refermer au plus vite cette parenthèse principalement pour limiter les pertes humaine qui pourrait retourner l’opinion publique comme plus tard au Vietnam.

      Ainsi, Pauwels se trompe lorsqu’il expose que « L’écroulement allemand sur le front Est entraîna la décision rapide d’élaborer des plans pour une traversée de la Manche. Il fallait aider Staline, « allié mal-aimé mais indispensable », mais aussi se préparer à limiter ses succès et son avancée rapide possible vers l’ouest. »

      En effet, le choix du lieu du débarquement a fait l’objet d’une profonde divergence entre la Grande Bretagne et les Etats Unis. Churchill voulait un débarquement dans les Balkans pour limiter l’expansion à l’ouest de l’Union Soviétique. Les stratèges américains optaient pour un débarquement sur les cotes de la manche pour atteindre plus rapidement la Ruhr, cœur économique de l’Allemagne dans le but d’abréger la guerre.

      De même, l’usage de la bombe atomique au Japon est décidé dans le but principal d’abréger le conflit surtout après les déboires de l’armée américaine à Okinawa.

      « Si vous n’avez pas lu Pauwels, malgré vos désaccords sur ces points de détail, prenez le temps de la faire d’un oeil critique, bien sûr. »

      Mes désaccords ne portent pas sur les détails mais sur le fond de ce livre. Les exemples que j’expose servent ma critique qui est double :

      En premier lieu, Pauwels s’enferme dans une grille de lecture selon laquelle les faits historiques ne peuvent être analyser qu’en fonction des intérêts de la classe dominante en l’occurrence le milieu des affaires.

      En second lieu, ce parti pris de départ dans l’analyse des faits donne vision réductrice et déformée de la politique étrangère des Etats Unis. Notamment, l’auteur ne perçoit pas que l’isolationnisme ou l’interventionnisme des USA trouvent ses racines dans la culture américaine plus que dans l’économie.

      Si on souhaite réellement comprendre pourquoi l’interventionnisme des Etats Unis prend si souvent l’allure d’une croisade du bien contre le mal, mieux vaut faire référence aux valeurs et aux idéaux de ce pays.


    • ZEN etienne celmar alias zen@ 3 octobre 2006 11:17

      @Sulim

      « Pauwels s’enferme dans une grille de lecture selon laquelle les faits historiques ne peuvent être analyser QU’EN FONCTION des intérêts de la classe dominante en l’occurrence le milieu des affaires »

      Je n’ai pas dit cela .Relisez mon résumé et mes réactions à certains commentaires.L’auteur le précise aussi.Il montre aussi les contradictions qui parcourent les milieux industriels sur l’engagement militaire.Tous ne s’alignaient pas sur Ford.

      Je n’ignore pas l’importance des , des mentalités, croyances religieuses qui surdéterminent les intérêts.En ce sens je suis assez weberien.Il est vrai que l’auteur n’insiste pas assez là-dessus. Mais l’idée même de « croisade », trés fortement ancrée dans les mentalités, montre bien qu’il ne s’en désintéresse pas, même si elle fut une idéologie bien commode, jusqu’à la guerre du Vietnam et celle d’IraK.


  • www.jean-brice.fr (---.---.144.73) 3 octobre 2006 00:00

    Ce blog a une certaine valeur, car il oblige les internautes à ouvrir les yeux et à se poser la question : pourquoi on a pu masquer si longtemps la VERITE ? N’oublions pas que la Grande Bretagne est depuis 1815 la maîtresse du Monde et que lorsqu’elle s’est rendue compte qu’elle perdait le leader ship, elle l’a refilée à sa cousine américaine ! Le résultat a été qu’après la première guerre mondiale, elle a continué la politique des Pitt et de Disraeli avec les résultats que l’on sait c’est-à-dire la DIVISION de l’Europe continentale : ne nous étonnons pas donc que l’Europe soit si difficile à faire ...


  • Hal Eurode (---.---.26.12) 3 octobre 2006 15:02

    Esprit de croisade !

    Ca c’est du rationalisme critique !

    A l’esprit de croisade, c’est à dire à ceux qui ne se reconnaissent pas dans le vulgate antiaméricaine qui règne ici, j’ai des remarques personnelles du même niveau, je les appelle : « les porteurs de valises ».

    Je considère que le commentaire (Ci-dessus, quelque part) suivant exprime complètement la problèmatique du livre.

    "Mes désaccords ne portent pas sur les détails mais sur le fond de ce livre. Les exemples que j’expose servent ma critique qui est double :

    En premier lieu, Pauwels s’enferme dans une grille de lecture selon laquelle les faits historiques ne peuvent être analyser qu’en fonction des intérêts de la classe dominante en l’occurrence le milieu des affaires.

    En second lieu, ce parti pris de départ dans l’analyse des faits donne vision réductrice et déformée de la politique étrangère des Etats Unis. Notamment, l’auteur ne perçoit pas que l’isolationnisme ou l’interventionnisme des USA trouvent ses racines dans la culture américaine plus que dans l’économie.

    Si on souhaite réellement comprendre pourquoi l’interventionnisme des Etats Unis prend si souvent l’allure d’une croisade du bien contre le mal, mieux vaut faire référence aux valeurs et aux idéaux de ce pays.".

    Cordialement

    Hal Eurode


  • ZEN etienne celmar alias zen 3 octobre 2006 20:19

    @ Hal Eurode

    Là, je crois que nous tournons en rond ou que nous ne nous comprenons plus

    Reprenons contact après votre lecture du livre, vous verrez que, malgré ses limites, il est plein d’intérêt...

    Cordialement


  • Jo Mannix (---.---.179.105) 9 octobre 2006 02:56

    J’ai pas lu ce livre mais j’ai rencontré un gars en Californie qui presentait son documentaire dans des villages minuscules pour pouvoir le produire. Ce documentaire hallucinant expose le fait que les banques suisses ont encaissé les comptes de leurs clients Juifs quand ceux-ci etaient deportes. D’autre part les objets en or (dents ou autre) pris sur les deportés dans les camps etaient souvent reexpedies en lingots dans ces meme banques suisses. On imagine le pauvre gars miracule des camps de la mort et de retour chez lui a qui on annonce que desole ses comptes ont ete soldés.

    De fil en aiguille le film appuie surtout sur le fait que les Suisses ont mange a tous les rateliers en profitant d’une neutralite bien pratique... L’auteur disgresse sur des sujets annexes comme le fait que nombre de trains de deportés sont passés par la Suisse qui fermait les yeux et passait donc outre sa soi-disant neutralité.

    Toujours au nom de cette derniere on apprend que pdt que militaires de tous poils se massacraient allegrement les salons helvetes resonnaient des tractations entres industriels de tous bords. Ainsi des entreprises de la France dite « libre » proposaient a des entreprises allemandes des matieres premieres (acier notamment) pour fabriquer des armes qui forcement tueraient des « alliés ».

    Bref au depart je pensais assister a un enieme doc sur la Shoah mais au final j’ai realisé a quel point les argentiers de ce monde se sont bien foutus de la tronche de ceux qui partaient au front dans une gigantesque mascarade ou la chair a canon n’est mm plus un enjeu, tout juste une commodité. Il n’etait pas question de juif, de nazi, d’allemand ou de francais, juste des pauvres gusses manipules de tous cotés.

    Et aujourd’hui le vrai drame c’est que malgré de nombreux commentaires comme quoi « tout cela est connu » je suis desolé mais quand on ouvre un livre d’Histoire aucun mot de tout ca toujours la mm « bullshit » a base de conflits ideologiques...

    Je suis sorti de la petite projection bien degoute, et je vous dis pas mon voisin de chaise le cher Jay Frankston, prof d’Universite d’origine francaise rescapé des camps avec sa femme.... dur, dur

    Le petit documentaire a finalement fait le tour du monde grace a la BBC et aura plus ou moins contribué a la lourde condamnation de diverses banques suisses dans un des proces les plus exceptionnels de l’histoire des US... Il aura surtout montre a quel point les interets economiques ont vite pris le pas sur toute autre consideration pdt la WWII.

    J’espere ne pas etre taxé « d’anti-suissisme » primaire mais pour ceux que ca interesse le doc s’appele « THE NAZI GOLD » donc surement « L’OR NAZI » en french.

    Sur ce bon courage a Etienne, et restez Zen n’est ce pas ?

    et rdv en 2065 pour la verite sur JFK et vers 2318 environ pour les dessous du 9/11 smiley


    • ZEN zen 9 octobre 2006 08:04

      Jo Mannix

      Merci pour ces précisions historiques, que je connaissais en partie.Etes-vous Suisse ?

      C’est tout à fait révulsant.Et le plus grave,c’est que cela soit masqué ou censuré. Y a-t-il en Suisse des débats là-dessus chez certains historiens ?

      Je vais essayer de trouver ce document.

      Cordialement et bon courage à vous aussi.


    • ZEN zen 9 octobre 2006 08:17

      @Jo Mannix

      Je n’ai pas trouvé le document dont vous parlez, mais seulement une référence au livre de Thierry Feral, qui semble traiter le sujet et un résumé de l’étude de Jean Ziegler : http://www.monde-diplomatique.fr/1997/06/PATZOLD/8766.html


    • Jo Mannix (---.---.179.105) 9 octobre 2006 13:58

      Bjour,

      non je ne suis pas Suisse ! Et j’ai rien contre eux en particulier. Mais d’une part le business etant ce qu’il est on peut penser que le mm genre de mentalité régnait aussi dans notre douce France, et de toute facon l’interet du doc c’est de montrer que toutes les nationalités du monde, en guerre ou pas, etaient réunies autour de ces tables ou on jouait au monopoly sur le dos des peuples ignorants et manipulés.

      Bon je dois ici preciser que le doc est bien sur controversé, surtout par les officiels suisses en fait ce qui n’est guere surprenant vu l’importance accordee par ces derniers a leur reputation de neutralité.

      L’histoire dans l’histoire des trains nazis passant par la suisse, chargés d’humains dans un sens, et d’or dans l’autre, n’a pu etre verifiee qu’en partie, donc forcement sujette a caution. En fait le realisateur s’eloignait un peu de son sujet principal et vu qu’a la simple mention de ces faits les rares temoins en vie se murent dans le silence il n’a pas trop insisté (mm si on se dit que creuser la chose serait interessant d’en savoir plus). Visiblement mm pour lui il y a un moment ou remuer la m.... degage des odeurs tellement nauseabondes que personne n’ose plus y toucher.

      Encore une fois le pire dans tt ça cest la volonté, inconsciente ou non, d’oublier cette facette de l’histoire. Au final il est nettement plus confortable de penser qu’un fou furieux comme Hitler a créé les camps de la mort pour assouvir son ideologie plutot que d’imaginer que les businessmen toutes nationalités confondues se sont arrangés pour que la guerre rapporte un max, quelque soit le contexte et les consequences humaines.

      C’est a ce point vrai que par exemple personne ou presque n’a entendu parler du documentaire en question, malgré une diffusion sur la BBC (et PBS aux USA). Ou plutot presque personne ne semble vraiment vouloir le voir. A part de vagues mentions sur le net ici ou la rien de rien sur ce film. Pourtant la plupart des faits ont ete admis et mm jugés, on est donc loin d’un film « conspirationniste »...

      Enfin bref moi je me suis interessé aux batailles de la WWII qu’adolescent jai lu en long, large et travers grace a HISTORIA, mais apres avoir realise que cette guerre n’avait ete qu’un immense jeu de dupes la vision manicheenne des gentils Alliés et des méchants Nazis s’effondre, bien au-dela des faits connus comme le bombardement de villes allemandes juste avant (et mm juste apres) l’Armistice, ou les bombes atomiques sur le Japon et autres joyeusetés du genre.

      Je voulais surtout repondre a ceux qui disent que « ces faits sont connus », et leur dire que peut-etre ils sont connus d’eux-mm mais un sondage informel aupres de connaissances leur ouvrira peut-etre les yeux sur le gouffre entre la version communement admise et la realité mise en evidence par des faits plus ou moins passés sous silence.

      D’ou le besoin de livres et documents permettant de mieux saisir les effets pervers de la « democratie » et du capitalisme exacerbés au nom d’une liberté qui est en fait bafouée et entachée d’une « inhumanité » sans limite.

      PETITE NOTE SUR LES USA : Libre a chacun de voir des paralleles ou pas avec l’histoire et la geopolitique contemporaine, en particulier en ce qui concerne les USA, terre de « democratie » et de capitalisme entre toutes. Petite note concernant « l’anti-americanisme » soi-disant sous-jacent a ce genre de revelations, je constate que bcp bcp de gens et donc de bloggeurs confondent « gouvernement americain », « peuple americain » et « business US ». Si on regroupe le tout sous le seul label « americain » on est a peu pres sur d’enoncer des contre-verites donc merci de preciser chers bloggeurs.

      QQ RESSOURCES WWW SUR LE SUJET de « L’OR NAZI »=======>

      Mention du fiml dans VARIETY : http://www.variety.com/article/VR1117471221?categoryid=13&cs=1

      Reportage PBS FRONTLINE « NAZI GOLD » http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/nazis/

      QQ liens qui expliquent bien tout (ames/consciences sensibles s’abstenir) :

      « LES VICTIMES DE L’HOLOCAUSTE GAGNENT LA BATAILLE POUR LEUR PROPRIETE PERDUE » http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/73224.stm

      « LE PLUS GRAND VOL DE L’HISTOIRE » http://news.bbc.co.uk/hi/english/special_report/1997/nazi_gold/newsid_35000 /35981.stm

      « LES SUISSES CONFIRMES LES PRINCIPAUX BANQUIERS DES NAZIS » http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/newsid_35000/35938.stm

      US State Department report on Nazi Gold http://www.ita.doc.gov/media/assets1.htm


    • Jo Mannix (---.---.179.105) 9 octobre 2006 14:05

      argh les liens ont pas marché encore un coup du gouvernement mondial smiley

      re -

      Mention du doc dans VARIETY http://www.variety.com/article/VR1117471221?categoryid=13&cs=1

      The greatest theft in history http://news.bbc.co.uk/hi/english/special_report/1997/nazi_gold/newsid_35000 /35981.stm

      Swiss confirmed as main Nazi bankers http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/newsid_35000/35938.stm

      US State Department report on Nazi Gold http://www.ita.doc.gov/media/assets1.htm

      Information on dormant Swiss banks accounts http://www.dormantaccounts.ch/

      Frontline documentary on Nazi Gold http://www2.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/nazis/

      AUCUNE VIDEO SUR LE SUJET DANS GOOGLE VIDEOS smiley smiley


    • Jo Mannix (---.---.179.105) 9 octobre 2006 14:08

      ca marche toujours pas grrrrrrrrrrrrrrrrr smiley

      lien VARIETY

      www.variety.com/article/VR1117471221 ?categoryid=13&cs=1

      lien BBC NEWS (les autres liens sur la colonne de droite de cette page)

      http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/73224.stm


    • Pak 1er juin 2007 23:44

      La version Suisse est que cela a existé (il y a eu des remboursements récemment sur le sujet). Le « scandale » est parti des Etats-Unis et leur est revenu dessus comme un boomerang car eux aussi possèdent de nombreuses banques smiley

      @l’auteur, merci pour votre article, cela donne l’envie de lire le livre. En revanche les phrases du type « Il ne s’agit en rien d’un procès, c’est un travail d’historien neutre » me laissent songeur... Je ne connais pas d’exemple de descriptions neutres, ou neutre comme la Suisse peut-être smiley


    • ZEN zen 2 juin 2007 09:34

      @ Pack

      Bonne précision. Remplacez « neutre » par « soucieux d’objectivité » (l’essentiel de ce qui est exigé d’un historien), par opposition à « polémique » ou « partisan ». Merci de votre intérêt et bonne journée !


    • ZEN ZEN 24 août 2008 09:09

      @ Christian

      Grand merci pour ces précisions !
      Je vais prendre le temps de parcourir les liens et revoir ce point du débat, un peu "refroidi" dans mon esprit
      Bonne journée !


    • Christian 24 août 2008 16:30

      Merci Zen

      Si vous avez des questions n’hésitez pas j’ai bien étudié cette Histoire, càd celle de la Suisse de 39-45, Histoire par ailleurs fort intéressante et qui intéresse de plus en plus ...les Américains

      cordialement

      Christian


  • L'enfoiré L’enfoiré 7 juin 2007 15:29

    @L’auteur,

    Merci pour cette nouvelle présentation de l’histoire. Mais il ne faut pas mettre cela dans les livres d’histoire. Cela ferait peur.

    Un Belge qui écrit. Bravo.

    Le début du livre d’Eric Laurent « La face cachée du pétrole » abonde dans ce sens aussi.


Réagir