vendredi 12 juillet 2013 - par jipebe29

De la transition énergétique

L'article présente les expériences EnR dans quelques pays européens, puis ce qui se passe en France, et détaille les nombreux défauts des EnR, qui sont soigneusement cachés aux citoyens.

La conclusion est que la transition énergétique est une ânerie sans nom, qui a pour conséquence une perte de pouvoir d'achat des ménages et de compétitivté de nos entreprises. Tout cela pour de mauvaise raisons dogmatiques diabolisant le méchant CO2 anthropique...

 

Une fois de plus, le GIEC/IPCC prévoit n’importe quoi…

L’AIE (Agence Internationale de l’Energie) prévoit pour 2035 au plus 14% de Renouvelable (mais plus vraisemblablement 12%) dont 2% de solaire et d’éolien, et 12% d’hydraulique et biomasse. Le GIEC, dans son dernier rapport sur les EnR, prévoit pour 2030, en se basant sur son 164ème scénario, 43% d’EnR, ce qui est complètement irréaliste. On comprend mieux l’origine de ce 164ème scénario lorsque l'on sait que la personne qui l’a élaboré est le Dr Sven Teske, notoirement connu pour être « coordinateur international de Greenpeace pour les questions climatiques ». Non seulement Sven Teske est un membre éminent de Greenpeace, mais il est aussi un représentant patenté du lobby de l'industrie photovoltaïque, au nom de laquelle il défend le principe des subventions à cette source d’énergie, pour le moment éminemment non compétitive. Peut-être est-ce pour ces outrances que le GIEC n’est, pour la première fois, pas invité au COP18.

http://www.thegwpf.org/wanted-ipcc-invited-climate-summit/

 

Le Danemark

Prenons l'exemple du Danemark, porté aux nues par les écolos et les lobbies du Renouvelable. Production par éoliennes : 6,9 TWh, 19% du total de production d'énergie électrique. Le reste : 46% charbon, 3% pétrole, 19% gaz, 2% biomasse. Pour faire face aux variations de puissance fournie par l'éolien, le Danemark vend les surplus en Allemagne, Suède et Norvège, et importe du courant produit par l'hydraulique de Suède et de Norvège. Le coût du kWh pour le citoyen danois est de 25c€/kWh, soit 6 fois plus cher que pour le nucléaire. Le Danemark s'en sort grâce à l'hydraulique de ses voisins scandinaves, mais il faut noter que sa part d'éolien est stable depuis plus de 5 ans, car, au-delà, cela ne serait plus ni gérable ni supportable...

 

L’Espagne

L’Espagne a investi 36 milliards d’euros dans les EnR de 2000 à 2008. Cette politique a permis de créer 50 000 « emplois verts », ayant coûté pour chacun d’eux 570 k€ aux citoyens. Mais ces emplois n’ont été que temporaires, car liés aux phases de construction, et seul un sur dix a été pérenne. Les prix de l’électricité ont tellement augmenté que les entreprises en ont souffert et réduit leurs effectifs, leur compétitivité étant fortement dégradée. Il y a pire : les économistes espagnols ont montré que chaque emploi créé dans le secteur des EnR en a détruit plus de deux ailleurs dans l’économie espagnole. En 2011, le pays a consacré 6,4 M€ aux énergies vertes. Avec la crise, le gouvernement de Mariano Rajoy a mis fin à titre temporaire à toutes les subventions aux EnR. Il est probable que ce caractère temporaire deviendra permanent, compte tenu de la gabegie d’argent public pour moins de 10% de la production électrique annuelle réalisée par des EnR intermittentes et à taux de fonctionnement faible.

 

L’Allemagne

Sa politique énergétique est complètement incohérente. Ce pays a fermé plusieurs centrales nucléaires dans la précipitation, et sans aucune réflexion sur les conséquences, après la catastrophe de Fukushima. Comme si Fukushima pouvait se produire en Allemagne !...

L’Allemagne a construit un million de panneaux photovoltaïques, alors que ce pays est peu ensoleillé, pour une fourniture de moins de 2% des besoins nationaux, et pour un coût de l’ensemble du parc photovoltaïque bien supérieur à 100 M€. Le nord et la zone côtière de mer du Nord sont couverts d’éoliennes. Le surcoût du kWh pour le consommateur est de 3,6c€, et atteindra prochainement 5 c€. Il ne faut pas s’étonner qu’un cinquième des entreprises industrielles allemandes ont déplacé certaines de leurs activité à l’étranger ou projettent de le faire devant les incertitudes concernant l’approvisionnement en énergie électrique. Le Ministre de l’Economie a obligé son collègue de l’Environnement à céder : les subventions au solaire cesseront en 2017. Le secteur de l’éolien est sinistré : deux importantes sociétés, Solon et Solar Millenium, ont fait faillite. Les 150 000 emplois verts créés sont en voie de disparition.

Autre problème : il faudrait à coût très élevé construire 4000 km de lignes HT pour relier les parcs éoliens très onéreux en mer du Nord aux régions industrielles du sud, avec les oppositions locales à de tels projets, et leur financement est loin de pouvoir être assuré par les opérateurs.

Pour assurer un approvisionnement stable et régulier aux citoyens et aux entreprises, l’Allemagne construit donc en toute discrétion des centrales à gaz et à charbon. Elle ne va quand même pas saborder son industrie !...Elle va donc émettre plus de CO2 et devra importer de France du courant d’origine nucléaire. Ubuesque !....

 

La France

Nos centrales électriques couvrent nos besoins, sauf pendant quelques jours en hiver, par grand froid. Par exemple, en 2011, nous avons importé de l’énergie électrique pendant 4 jours et exporté pendant 361. Mais, pour des raisons dogmatiques, le Grenelle de l'Environnement a décidé de nous inonder d'éoliennes et de panneaux solaires, sans se soucier des conséquences pour les entreprises et les citoyens….

Le taux de charge de l'éolien est 22%, celui du solaire 15% sous nos latitudes (source : RTE), et la fourniture d'énergie est intermittente. Par exemple, en hiver, quand un anticyclone couvre le pays, il n'y a pas de vent et peu de lumière. Donc, les EnR ne fournissent rien quand elles seraient utiles. Je résume : pour satisfaire aux fantasmes des « khmers verts », on nous fait payer des EnR inutiles, onéreuses, et qui défigurent nos paysages. On taxe le contribuable, on augmente les dépenses énergétiques du consommateur, on réduit la compétitivité de nos entreprises, tout cela pour des prunes. La Cour des Comptes a chiffré à 6,7 M€ en 2017 le surcoût que nous devrons supporter suite à des décisions politiques absurdes. Comprenne qui pourra... Or, pourquoi des EnR ? Pour limiter nos émissions de méchant CO2 anthropique, source de tous les maux de la Terre, en oubliant de dire que notre électricité nucléaire n’en produit pas….et que le rôle du méchant CO2 n’est non seulement pas prouvé, mais faux. On oublie aussi de nous dire que les EnR nécessitent des centrales à démarrage rapide (gaz) pour pallier à leurs fluctuations de puissance et à leur intermittence. On oublie aussi de nous dire que les EnR nécessitent un renforcement des réseaux de transport, ce qui coûte fort cher…

 

Les éoliennes

Quant aux éoliennes, voici quelques informations utiles sur leurs défauts majeurs, soigneusement cachés par le mythe de la transition énergétique.

- elles défigurent les paysages et réduisent les surfaces cultivables

- leur fonctionnement est intermittent et imprévisible

- la puissance fournie est fluctuante : elle est nulle pour V (vitesse du vent) inférieure à 5 m/s, soit 18 km/h. Elle augmente continûment pour 5 m/s <V <15 m/s, donc la puissance fournie (P) est fluctuante. P est à peu près stable pour 15 m/s < V < 25 m/s, donc entre 54 km/h et 90 km/h. Au-delà, P est nulle, pour des raisons de sécurité de l’éolienne.

- leur taux de fonctionnement mesuré est de 30%

- elles nécessitent des centrales à démarrage rapide (gaz, charbon, fuel) pour pallier aux fluctuations de production d’énergie.

- le coût du kWh éolien est élevé, et EDF a obligation d'acheter tous les kWh éoliens produits (d'où la taxe CSPE sur nos factures EDF)

- les réseaux de transport d’énergie doivent être étendus et renforcés, ce qui coûte très cher (RTE parle de 30 à 50 milliards d’euros, introuvables en cette période de crise économique, sauf à plumer une fois de plus le pauvre contribuable…)

- elles massacrent les chauves-souris et les oiseaux (ce que l'on nous cache soigneusement), notamment les oiseaux de proie et les migrateurs (source : SOE – Société Ornithologique Espagnole)

http://www.aveniretpatrimoine88.com/

- elles génèrent des nuisances sonores, notamment à cause des infra-sons (en Allemagne du Nord, nombre de citoyens excédés par ces nuisances sonores qui mettent leurs organes internes en résonance, créent des comités de défense et entament des procédures)

 

Quelques chiffres

Sources :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Tarifs-d-achat,12280.html

http://www.cre.fr/documents/deliberations/avis/eoliennes-en-mer/consulter-la-deliberation

Eolien : Coût du kWh : 8,2 c€ pour le terrestre et 20 c€ pour le marin, soit 2 fois et 5 fois plus que le nucléaire.

Solaire : Coût du kWh : 20 c€ pour les grandes installations et 31 c€ pour les petites installations, soit 5 fois et près de 8 fois plus que le nucléaire.

Hydroliennes : 40c€/kWh 

L’éolien et le solaire ne permettent pas de traiter les pointes hivernales, notamment le soir. En hiver, quand un anticyclone froid s'installe sur le territoire, il n'y a plus de vent, donc la fourniture de l'éolien est quasiment nulle, et celle du solaire est minimale, compte tenu du faible ensoleillement, alors que la demande d'énergie électrique pour le chauffage et l’éclairage est maximale…

 

Conclusion

La politique de l’UE en matière de climat et d’énergie est parfaitement déraisonnable. Est-ce cette Europe que nous voulons ? Voulons-nous cette Europe castratrice, dictatoriale, aveugle à la réalité et aux vrais besoins des citoyens ? Même si le CO2 avait une action mesurable sur Tglobale (ce qui est faux), même si l’augmentation observée du taux de CO2 troposphérique était due essentiellement à nos émissions anthropiques (ce qui est faux), cela n’aurait aucune incidence sur les évolutions du climat, les émissions de CO2 par les pays de l’UE étant marginales par rapport à celles des pays émergents. Et ce déséquilibre ira en augmentant.

Donc, pour traiter un problème climatique inexistant, pour « sauver la planète » (belle absurdité ! La planète se contrefiche de nos émissions de CO2 et de CH4, et elle se portera fort bien, quoi que nous fassions), l’UE, noyautée par les ONG environnementalistes les plus radicales, crée un commissariat chargé du climat (ubuesque !...), met en place un système de bourse d’échange carbone, source de tous les abus et de toutes les malversations, sort nombre de règlements et de normes aussi inutiles que néfastes pour nos économies… et impose aux Etats une transition énergétique qui les mène droit dans le mur.

Toute cette absurdité se décline au niveau national. Le Grenelle de l’environnement a repris à son compte la politique de l’UE et l’Etat nous l’impose à présent sans ménagements. La mécanique techno-bureaucratique est en marche, et les Régions préparent leurs plans climat-énergie, dont on sait qu’ils ne serviront à rien, si ce n’est à plumer le citoyen contribuable-consommateur et à torpiller la compétitivité de nos entreprises.

Faire plus absurde, est-ce possible ?

 

 

Pour en savoir plus sur la problématique climatique et les errances du GIEC/IPCC :

http://dropcanvas.com/#wJc9FpE34332em

 

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ourbes Taux CO2


9 réactions


  • interlibre 12 juillet 2013 10:18

    Bonjour,

    Si on est trop borné idéologiquement pour ne pas voir l’impact de l’homme sur son environnement (climat mais pas que, mers, océans, biodiversité...) je vais essayer autrement : La transition énergétique sera inévitable. Le pétrole va finir par manquer ainsi qu’un grand nombre d’autres ressources ou alors êtes vous aussi défenseur de la « théorie » de la croissance illimité... ?
    Je dis ça sans parti pri pour les guignols qui nous dirigent, sans doute que leurs choix ne sont pas cohérents, comme dans tout les domaines ou presque mais c’est pas parce qu’on a des bouffons en guise de représentants qui préconisent de mauvaises solutions que les problèmes n’existe pas.


  • foufouille foufouille 12 juillet 2013 10:56

    le prix du nuke ne comprend pas la fin de vie des centrales. on a pas de mines d’uranium en france. les déchets couteront cher sur des siècles


    • AtomicBoy44 15 juillet 2013 19:16

      « le prix du nuke ne comprend pas la fin de vie des centrales. »

      C’est faux, la cours des comptes l’a clairement dit et démontré depuis janvier 2012 dans son rapport !
      je cite :
      « Première audition :
      http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video12449.html
      Compte rendu :
      http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20120319/ce_electricite.html#toc3
      Dernier résumé :
      http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video13337.html

      Extrait du compte rendu :
      J’en viens à la question des coûts futurs, lesquels peuvent être discutés.

      S’agissant des coûts de démantèlement, aucun opérateur, à ce jour, n’a démantelé un parc de plusieurs dizaines de réacteurs du même type. Aujourd’hui, trois méthodes peuvent être envisagées pour évaluer ces coûts.

      L’ancienne méthode des coûts de référence, dite PEON, consistait à appliquer un pourcentage au coût complet des investissements. Le montant des charges ainsi calculées représentait 16 % du coût, puis 15 %. On ne comprend pas très bien sur quoi elle était fondée.

      Une deuxième méthode, appliquée par EDF, la méthode dite Dampierre, consistait à analyser, à partir du cas d’une centrale type, ce que coûterait chacune des opérations de démantèlement. Cette méthode nous a paru solide. Elle a déjà été actualisée, mais elle gagnerait à l’être une nouvelle fois, car les paramètres varient dans le temps. Sur le fond, c’est en tout cas une approche cohérente, contrairement à la précédente.

      Enfin, comme personne ne sait réellement comment de telles opérations se dérouleraient dans la réalité, nous nous sommes penchés sur les études menées dans les autres pays.

      L’extrapolation des études internationales au coût du démantèlement du parc d’EDF amène à situer l’évaluation d’EDF, soit 18,4 milliards d’euros, tout en bas de la fourchette. L’un des opérateurs allemands estime le coût du démantèlement à 62 milliards d’euros. D’autres évaluations sont proches de celle d’EDF, comme celle de la Suède -20 milliards d’euros -, qui est probablement l’un des pays ayant le plus exploré ce sujet. D’autres encore avancent des chiffres plus de deux fois supérieurs, soit 44 milliards d’euros ou 46 milliards d’euros.

      Nous avons donc étudié, à titre indicatif, quel serait l’impact du doublement des charges de démantèlement sur le coût : il entraînerait une augmentation de 5 % de celui-ci.

      Le stockage profond des déchets représente une deuxième source d’incertitudes.

      Il existe des désaccords importants à ce sujet entre les exploitants, qui estiment le coût de ce stockage à une quinzaine de milliards d’euros, et l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, l’ANDRA, en principe seul expert en la matière, qui l’évalue à quelque 35 milliards d’euros. Cet écart provient de différences d’appréciation de chaque coût, mais également d’une diversité d’approches, s’agissant notamment de la réversibilité.

      La Cour des comptes n’est pas compétente pour donner un avis sur ce point. Elle évalue la sensibilité du coût à un doublement du devis du stockage profond des déchets à 1 %. En effet, la période considérée étant extrêmement longue, l’actualisation ramène le coût à un niveau peu élevé.

      Enfin, nous nous sommes interrogés sur le taux d’actualisation. Si nous avons constaté que le taux retenu par EDF était dans la moyenne des autres opérateurs, cette moyenne n’est pas mathématique. Un point de variation du taux d’actualisation aurait un impact de 0,8 % sur les coûts.

      Voilà ce que l’on peut dire, au total, sur les coûts futurs et leur sensibilité à une variation des paramètres.

      Je voudrais à présent aborder la question importante de la durée de fonctionnement des réacteurs.

      C’est l’un des sujets qui nous a le plus interpellés. En pratique, la décision de l’Autorité de sûreté nucléaire d’autoriser la prolongation de trente à quarante ans de la durée de vie de deux réacteurs nucléaires a donné lieu à de vifs débats. L’âge moyen du parc actuel est de vingt-cinq ans ; vingt-deux réacteurs, soit 30 % de la puissance installée, auront quarante ans de fonctionnement avant la fin de 2022.

      Si, juridiquement, les réacteurs, à deux exceptions près, ont une autorisation de fonctionnement pour trente ans, l’amortissement comptable que pratique EDF porte sur quarante ans, conformément aux règles de la comptabilité qui préconisent, à tort ou à raison, de retenir la durée de vie la plus probable. En réalité, EDF table, comme en témoignent des déclarations aux analystes financiers et certains articles parus récemment dans le quotidien Le Monde sous la signature d’Henri Proglio, sur une durée de vie de cinquante à soixante ans. À titre indicatif, aux États-Unis, le fonctionnement de ce type de réacteurs est autorisé pour soixante ans ; cela ne signifie pas que les Américains ont raison : c’est un constat.

      Quoi qu’il en soit, si l’on devait remplacer les vingt-deux réacteurs que j’évoquais à l’instant avant la fin de 2022, compte tenu des délais de mise en oeuvre de sources d’énergie alternatives ou de réalisation d’économies d’énergie correspondantes, l’effort à fournir serait comparable à un effort de guerre. À supposer que l’on continue à recourir à l’énergie nucléaire, une dizaine d’années séparent la décision de construire un réacteur EPR de l’entrée en service de celui-ci. Nous sommes en 2012 : il faudrait donc construire une douzaine de réacteurs EPR - leur puissance étant plus élevée que celle des réacteurs actuels - d’ici à 2022. Cela me paraît hautement improbable, mais vous êtes mieux placés que moi pour en juger.

      La mise en oeuvre de sources d’énergie alternative n’est pas non plus immédiate. C’est un élément important à garder à l’esprit.

      Par conséquent, il est vraisemblable - mais pas certain : les Japonais ont arrêté l’essentiel de leur parc nucléaire sans préavis - que les dépenses de maintenance, qui s’assimileront à des dépenses de prolongation de la durée de vie, vont fortement augmenter. Leur incidence est supérieure à celle des dépenses futures.

      Les dépenses pour investissements de maintenance d’EDF étaient en moyenne de 800 millions d’euros par an entre 2003 et 2008. En 2010, elles atteignaient 1,75 milliard d’euros. Le programme d’EDF, avant l’audit réalisé par l’ASN à la suite de l’accident de Fukushima, prévoyait un budget de 50 milliards d’euros à ce titre pour la période 2011-2025, soit 3,4 milliards d’euros par an. Je précise que les dépenses mises en oeuvre aboutissent à la fois à maintenir les équipements en bon état de fonctionnement et à prolonger de vingt ans leur durée de vie.

      En même temps que le Gouvernement demandait à la Cour des comptes un rapport sur les coûts de l’électricité nucléaire, il chargeait l’Autorité de sûreté nucléaire d’étudier les précautions supplémentaires à prendre après l’accident de Fukushima. Le programme de l’ASN n’a pas été formellement chiffré. L’ordre de grandeur avancé par l’ASN comme par EDF est de 10 milliards d’euros. J’ai été frappé par leur convergence de vues au cours des auditions que nous avons menées. Ils s’accordent également sur le fait que la moitié de ces dépenses sont déjà plus ou moins prises en compte dans le programme de maintenance d’EDF. Le surcoût est donc de l’ordre de 5 milliards d’euros pour la période 2011-2025, sachant que ces dépenses seront concentrées en début de période.

      M. Jean Desessard, rapporteur. - S’agissant du chiffrage du programme de l’ASN, vous avez recoupé les chiffres fournis par EDF avec d’autres, mais vous n’avez pas procédé à vos propres calculs ?

      M. Gilles-Pierre Lévy. - La Cour des comptes n’a pas pu effectuer de tels calculs. Les conclusions de l’ASN ont été remises au mois de janvier 2012, en même temps que notre rapport. Nous en avons discuté avec les équipes d’EDF et avec l’ASN : il est frappant de constater que, alors qu’ils ne suivent pas forcément la même logique, ils arrivent à des conclusions analogues. Des appels d’offres en vue de réaliser des chiffrages détaillés sont lancés ; un délai de six mois a été prévu.

      M. Ladislas Poniatowski, président. - Nous avons tous été surpris de constater que les estimations étaient analogues. Le fait que la moitié des dépenses soit déjà intégrée dans les travaux de maintenance, en revanche, ne fait pas l’objet d’un consensus.

      Mme Michèle Pappalardo. - Nous avons vérifié qu’une partie de ces 10 milliards d’euros était bien prise en compte dans le programme de maintenance. Nous ne saurions préciser si elle s’élève à 4 milliards, à 5 milliards ou à 6 milliards d’euros, mais les ordres de grandeur présentés nous ont semblé tout à fait acceptables. Nous savons quelles sont les grandes masses issues de l’évaluation de l’ASN ; certaines d’entre elles figurent effectivement dans le programme de maintenance de 50 milliards d’euros.

      S’il y a un organisme en lequel on peut avoir confiance pour ce qu’il dit et pour surveiller de près les comptes du pays, c’est bien la cours des comptes, encore plus que Bercy qui ne bouge pas des masses contrairement aux ministres qui y défilent. »

      Au lieu de croire les sornettes des anti-tout, et surtout des antinucléaires financés on ne sait comment et par qui, vous feriez bien de réfléchir et surtout de vous informer plutôt que de calomnier.


    • AtomicBoy44 15 juillet 2013 19:57

      « on a pas de mines d’uranium en france. »

      C’est faux et archi faux. Vous devriez plutot ecrire, nous n’avons pas de mines EN EXPLOITATION ACTUELLEMENT en france. Ce qui ne signifie absolument pas que nous n’en auront jamais ...

      Toutefois, si c’est pour dire que nous ne sommes pas plus indépendant, je vous laisse faire des maths pour mieux comprendre pourquoi la fission nucléaire nous apporte plus d"indépendance que les éoliennes et les cellules solaires fabriquées dans l’atelier du monde : la chine !
      Quand vous aurez compris le facteur 100 000 avec un litre de pétrole (lui même d’un facteur 50 (jambes) a 100 (bras) par rapport a la force musculaire humaine) et que vous vous serez renseigné sur nos 4 ans de stock d’uranium sur notre sol rien que pour la fission actuelle, vous comprendrez pourquoi ces machines, pure produit du génie humain et de la compréhension de la nature a travers la matière par l’homme seront inévitables et même indispensables. Pas que pour la France, non pour l’humanité toute entière !

      Parlons maintenant de prix : Lesantinucléaires sont assez illogiques dans leur raisonnement : Ils voudraient que le prix de l’uranium monte alors qu’ils pensent que le monde va sortir de cette énergie ...Ou est la logique ? Dans quel monde vivent-ils ? Ont-ils oublié que nous vivons dans une économie de marché ou la loi de l’offre et de la demande est la règle de gestion du prix de la ressource ?
      Si vous voulez voir par vous même  : U3O8 Prices

      « les déchets couteront cher sur des siècles »

      Faux, encore une fois ...La cours des comptes a démontré avec l’ANDRA et leurs homologues dans d’autres pays que le cout sur le MWH est minime. Car oui, c’est le cout au KWh qu’il faut compter cher Mr foufouille antinucléaire. mais ça, ça vous échappe avec votre lavage de cerveau qui ne vérifie pas par lui même !
      Alors évidement si nous ne cherchons pas de solutions pour réduire a la fois, leur toxicité, ; leur volume et leur durée de vie, là, oui ça coute cher !
      Mais au fait qui sont les énergumènes qui ne veulent pas que nous cherchions ds solutions ? Les antinucléaires pardi ! C’EST TROP RISQUE qu’ils disent... Trop risqué pour eux de perdre une argument a mon avis !

      C’est aussi pour ça, a mon avis, qu’ils veulent faire arrêter les EPR, alors même que ceux ci permettraient de réduire le volume de plutonium stocké en l’utilisant comme combustible MOX a 100% dans les réacteurs. La encore, une économie de combustible énorme et une réduction du risque de prolifération (par simple réduction de volume stocké) tout en produisant de l’électricité !

      Les antinucléaires ne veulent pas trouver de solution, c’est leur choix, mais il me semble que ce point de vue est tout a fait paradoxal par rapport a la doctrine qui devrait être la leur quand on veut protéger l’environnement.

      Voila un article qui résume bien la situation :
      « Nucléaire ou biologie de synthèse : débats impossibles ?

      http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/05/nucl%C3%A9aire-ou-biologie-de-synth%C3%A8se-d%C3%A9bats-impossibles-.html

       » L’annulation d’une de ses réunions, voire de toutes celles qui sont prévues si les opposants à la tenue de ces débats s’y déplacent et y font obstacle physiquement, serait le signe de ce que ces opposants ne souhaitent pas l’échange d’opinions sur le sujet. Que ce soit par crainte de ne pas emporter la conviction des participants ou par tactique rhétorique - empêcher un débat de se tenir pour pouvoir continuer à dire qu’ils ne sont pas écoutés.« 

       »Enfin, le discours opposé à l’électro-nucléaire souhaite répéter l’argument « il n’y a pas de solution de gestion pour les déchets, donc il faut arrêter d’en produire ». Toute participation à un débat sur une éventuelle solution affaiblit l’argument, il faut donc l’éviter."

      Quand une autre solution moins chère et plus sûre est proposée (Déchets HA VL dans du verre, le tout dans un conteneur en INOX), lesquels conteneurs seront stocké en profondeur avec un accès unique et sous contrôle. C’est une avancée par rapport a la surveillance humaine, mais les antinucléaires bornés et obscurantistes font tout pour que ce projet soit abandonné, alors même que les français sont a plus de 54% POUR la préservation du parc actuel , soit 75% d’électronucléaire ! Ce n’est pas ça la démocratie ! Ce ne peut etre une minorité fanatique et régressioniste qui force les représentants a décider selon le bon vouloir de ces gens, bien plus par pure idéologie que par logique et raison.
      Autre article sur le sujet :
      http://www.sauvonsleclimat.org/articles-selectionneshtml/les-dechets-radioactifs-une-raison-pour-sopposer-au-nucleaire/35-fparticles/1352-les-dechets-radioactifs-une-raison-pour-sopposer-au-nucleaire.html

      Et pourtant :
      Synthése du projet ASTRID

      Réacteurs nucléaires de 4ème génération : produire de l’hydrogène avec le nucléaire

      Le projet MYRRHA : l’avenir de l’humanité passe par la transmutation des déchets nucléaires

      Réacteur Myrrha : réduire la toxicité des déchets radioactifs !

      MYRRHA home - SCK•CEN

      L’accélérateur de type ADS pour le projet MYRRHA (PDF)

      N’oubliez pas, la parc électronucléaire Français a déjà produit plus de 22 000 milliards de KWh, et en produira encore autant , sinon plus ...

      Ce qui vous empêche de chercher par vous et de réfléchir, c’est la peur. Elle est utilisée par les antinucléaires dans les mass-médias complices, car ces derniers font de l’audience grâce aux émotions.
      Apprenez donc a maitriser vos peurs en allant chercher par vous même au lieu de réciter vos leçons antinucléaires produites par des ONG plus qu’opaques dans leur financement.

      Pourquoi les antinucléaires sont dangereux ?
      ou du même auteur :
      Le discours de la méthode (XII) : remettre les ONG à leur place !


  • Scual 12 juillet 2013 11:05

    J’ai accordé le bénéfice du doute jusqu’au moment où j’ai lu que le nucléaire était moins cher... allez hop poubelle, on passe aux articles sérieux. Et j’espère que l’auteur va nous expliquer que la région de Fukushima, tout ses habitants, toutes ses infrastructures, toute sa faune, son histoire valent moins que la totalité des dépenses qui ont été faites par le Japon sur le nucléaire.

    J’imagine d’ici ce que ça donnerai en France, Mesdames et messieurs nous avons perdu la ville d’Avignon ainsi que le reste du Vaucluse. Mais rassurez vous ce département chargé d’histoire, sa faune, ses habitants, ses infrastructures, les frais de santé de tout les irradiés, la ville d’Avignon, bref tout ça n’est pas cher du tout ça perdu pour plusieurs dizaines de... millénaires, c’est pas cher allons ! Pas cher du tout, c’est tellement évident !

    Le nucléaire couplé à une société ultra-capitaliste dans laquelle la sécurité, la précaution et l’intérêt général n’existent pas, c’est un investissement aussi sûr que de faire systématiquement tapis de toute sa fortune au poker, on gagne... jusqu’à ce qu’on perdre TOUT et pour TOUJOURS ce qui en rend le prix tellement élevé qu’il est absolument incalculable.


  • Roberton 12 juillet 2013 15:36

    Il vaut mieux ne pas détruire un patrimoine (centrales nucléaires) de 60 Milliards d’euros, Nous importons par an 8000 t de minerai d’uranium à un coût de 900 Millions , transformé en France en 2 Milliards de pastilles utilisables dans les centrales. Le remplacement par de l’éolien + gaz ou charbon, augmenterait nos importations de 20 milliards d’euros en produits fossiles, sans parler de l’investissement initial. L’Espagne a 20.000MW d’éolien et a dû installer 15.000MW au gaz et grâce à cela importe pour 6 milliards d’euros de gaz, le Japon est aussi devenu déficitaire pour les mêmes raisons après Fukushima. Le stock d’uranium en France peut durer deux ans alors que le pétrole et gaz ne passe pas de 3 mois, en cas de crise.....

    Qu’elles sont aujourd’hui les choses les plus importante pour la France ? L’emploi et la diminution de nos dettes internes et externes. C’est sur ces bases que je constate que le nucléaire au kWh coûte 50 fois moins en importation par rapport aux fossiles. Je préférerais que l’on développe des centrales aux sels fondus de thorium, plus sûres et propres. Toutes les formes de production électrique sont très énergivores comme le ciment (60 à 120 litres d’équivalent pétrole/tonne), le verre (2500kW/tonne), l’acier, l’aluminium, le cuivre, plastiques, câbles, isolants (alternateurs, moteurs, transformateurs, condensateurs), toute l’électronique de contrôle (90% de pétrole), etc..Sans parler du réseau électrique complexe et fragile avec son armada d’engins.

    La vrai transition serai celle des fossiles, actuellement ce sont les algues avec une production proche de 300T/ha/an et 50% de lipides les plus prometteuses, nous utilisons 12 millions de tonnes/j de pétrole, donc nous avons besoin pour transformer ces algues du double et même plus pour fabriquer l’équivalent en carburant, soit 30Mt/j ou 900Mt par mois ou 10,8Gt/an, ou trouverons la matière première, le carbone ou CO² ? Dans l’atmosphère, pas assez concentré (0,04%), seule les industries ou centrales brûlant des fossiles nous intéressent et encore faut-il quelles soient en bord de mer. Aujourd’hui le monde produit 60Mt d’agrocarburant pour une consommation de 4000Mt, soit 1,5% et pour cela les USA transforme 40% de leur maïs (5% de leur consommation automobile) et les Brésiliens (25%) ont besoin d’une surface équivalente à ¼ de la France avec la canne à sucre. Donc se poser la question de la transition énergétique est une fausse question, elle n’existera pas pour des raisons physiques et malheureusement la seule variable d’ajustement comme l’a très bien démontré le Club de Rome est la population, entre 1 à 2 milliards avant la fin du siècle.


  • yvesdemars 12 juillet 2013 16:05

    et pourtant EDF vend son KWh nucléaire aux producteurs concurrents 40€ le MWh et gagne de l’argent ... son Prix de revient étant de 26€/MWh.


    Remarque la CJCE est en train d’annulmer les tarifs de rachat imposés à EDF au titre d’aides d’Etats déguisées (puisque cela revient à créer un impôt pour tous les usagers qui profite à des entreprise privées ainsi non soumises à la concurrence)

    L’éolien terrestre est acheté 88 € le MWh (nota 150 € l’offshore ...) ce prix ne comprend pas le coût des centrales de back up indispensables et qui sont moins productives que des centrales gaz à cycle combiné ni les réseaux supplémentaires (lignes HT bonjour les paysages !!) pour parer aux à coup^s de production.
    D’ailleurs la surproduction éolienne est vendue à vil prix par les danois et les Allemnads

    Fable : j’ai deux boulangers dans mon village, le premier fournit tous les jours des baguettes à 0,80€ pièce. Le second fournit des baguettes à 1,50€ un jour sur quatre sans pouvoir faire de prédiction à l’avance et mpême parfois on est obligé d’acheter du pain dont on n’a pas besoin qu’il faut jeter mais il est membre de Greenpeace et on(une dictature verte) m’oblige à me fournir chez lui sans quoi il aurait fait faillite depuis longtemps

    http://www.cnisf.org/upload/pdf/eoliennes.pdf l"Académie de technologie est défavorable au développement de l’éolien en France

  • verseau 13 juillet 2013 00:02

    Tant qu’on n’aura pas trouver le moyen de stocker l’électricité... les problèmes de rentabilité de cette énergie ne seront pas résolus.

    Qu’elle soit d’origine nucléaire ou fossile, notre énergie se paiera au prix fort.

    Quant au solaire, le seul rentable (puisque gratuit en transport) peu de pays s’y interesse vraiment. Pourquoi ? il ne rapporte pas assez d’argent aux financiers et aux politiciens. CQFD


    • AtomicBoy44 15 juillet 2013 23:55

      Les photopiles rentables toutes seules et sans transports ? Je suis curieux de lire votre démonstration ! Non parce que je ne vois pas pourquoi TOUS LES PAYS EUROPÉENS ont adopté le système de « la parité réseau » !?
      En effet s’ils n’y avaient pas eu besoin des réseaux, pourquoi les producteurs se sont ils tous battus pour être les premiers a y connecter leurs installations ?
      Vous en avez trop dit ou pas assez. hélas, je crains déjà trop connaitre la réponse a ma question.

      Les photopiles sont ce qui a rapporté le plus, mais ça va changer sans les subventions. il suffit de voir les producteurs allemands se casser la gueule les uns après les autres ...Dés que les subventions (payées sur nos factures et obligeant EDF a emprunter a la place des producteurs eux mêmes. Et nous savons tous qu’un emprunt n’est pas gratuit !)

      Je voudrait tout de même vous rappeler que si le vent et le soleil sont « gratuit » les extracteurs convertisseurts ne le sont pas. Le pétrole naturel et le gaz naturel sont aussi gratuits. C’est juste qu’il faut payer pour les trabnsporter et les stocker et es raffiner, et les trouver ...etc
      Même chose pour le charbon !
      Car je vous le répète, personne n’a payé pour que se forme le pétrole, le gaz, le charbon, es forêts, les montagnes ...etc
      Pas plus que pour le soleil ou la terre, ou l’atmosphère ou encore la supernova qui a explosé avant de permettre la naissance du système solaire !


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