jeudi 22 mars 2007 - par JDCh

Dialogue avec un professeur d’EPS...

J’étais samedi dernier au Stade de France pour la belle victoire du Quinze tricolore contre l’Ecosse. Arrivé un peu en avance, j’ai été gentiment interpellé par une jeune femme en survêtement accoutrée d’un tee-shirt un peu grand pour elle portant la mention "Sport scolaire, un droit pour tous".

La dame s’est présentée à moi comme un professeur d’EPS à qui on était en train de retirer trois heures de "décharge" pour s’occuper de sport scolaire le mercredi après-midi au sein de ce qu’on l’on appelait l’ASSU à mon époque et qui a été renommé l’UNSS. Elle semblait souhaiter que je signe rapidement et sans autre forme d’explication une pétition pour faire changer d’avis le ministère de l’Education nationale... (cf. site du SNEPFSU).

Le dialogue suivant s’ensuivit :

JDCh : "Ces 3 heures vont vous être payées tout de même ?"

La sportive : "Heureusement que oui mais on ne sait pas à quoi faire..."

JDCh : "Et si on vous demandait de faire du rattrapage scolaire pour les élèves qui peinent à lire ou à compter ?"

La sportive : "Sûrement pas, on n’a pas été formés pour cela. Moi, ce que je sais faire c’est les activités physiques et sportives... Je vous dis, on ne sait pas ce qu’on fera à la place..."

JDCh : "Désolé, tant que je ne sais pas entre quoi et quoi vous me demandez d’arbitrer, je ne peux pas signer votre pétition."

Notre athlète s’en est ensuite allée, plus surprise que fâchée, recueillir avec une apparente facilité des signatures auprès des amateurs de rugby pour le maintien des fameuses et sympathiques "3 heures d’animation d’AS"...

J’ai depuis effectué quelques recherches sur Internet et j’ai cru comprendre qu’il existait un projet ministériel par lequel les chefs d’établissement se voyaient déléguer l’autorité de maintenir ou de réaffecter ces 3 heures en fonction de la "réalité du terrain". A la lecture de différents forums, il semble, en effet, qu’à côté d’animateurs dévoués et suscitant l’enthousiasme des sportifs en herbe du mercredi après-midi, un certain nombre de leurs confrères s’arrangent pour échapper à cette corvée et sont donc payés à ne rien faire (ou à faire très peu) alors que ce quota d’heures pourraient être utilisé à d’autres fins...

Cette petite anecdote me semble appeler les remarques suivantes :

  • Les professeurs font 17 heures de cours par semaine ce qui semble très peu quand on a du mal à imaginer le temps qu’ils passent réellement à préparer leurs cours et à corriger les copies. J’ai même l’impression polémique que les dix minutes passées par les élèves dans le vestiaire et comprises dans ces fameuses 17 heures sont largement suffisantes pour regonfler un ballon de basket ou compter les tapis de sol disponibles... Peut-être pourrait-on maintenir les 3 heures d’AS et leur demander de travailler quelques heures en plus ?...

  • Même si l’on peut reconnaître une vertu initiatrice au sport scolaire, j’ai le sentiment que les clubs de sport en France ont une offre pléthorique et très bon marché (voire gratuite pour les moins favorisés) qui permet à tout à chacun de découvrir les joies du football, de l’athlétisme, du tennis (de table ou non) voire du curling... Réduire le sport scolaire à quelques sports "mainstream" ne me paraît nullement mettre en danger ni notre système éducatif, ni nos résultats aux JO de 2020 !

  • Je reconnaîtrais volontiers une assez grande légitimité aux professeurs en survêtement pour être auprès des collégiens et lycéens en difficulté scolaire des sortes de "coachs" sur le thème "tu vois, je suis prof d’EPS mais j’ai fait des études aussi bien théoriques que physiques. Sans un travail sérieux et "scolaire", je n’aurais pas pu faire de ma passion mon métier". Des professeurs d’EPS chargés de superviser des sessions de rattrapages scolaires (ou de maintenir une certaine discipline dans les classes d’étude ou de permanence), serait-ce un tabou absolu ?

  • Quant à l’argument du "on a pas été formés pour", je me permets de penser que l’immense majorité des salariés du monde entier effectue quotidiennement des tâches pour lesquelles aucune formation ne leur a été dispensée lorsqu’ils étaient étudiants. Les professeurs d’EPS sont, en principe, formés à la pédagogie et à l’encadrement des élèves et c’est bien de cela que nous parlons ici !

De façon plus générale et ceci est effectivement encore plus valable en période électorale, ne réagissons pas instinctivement par sympathie pour telle ou telle bonne intention sous-jacente de notre égalitarisme paupériste franco-gaulois. Toute chose a un coût, bien gérer c’est décider des priorités, des sous il y en a de moins en moins, il nous faut dorénavant savoir arbitrer entre l’absolue nécessité (réduire l’échec scolaire) et le sympathique (permettre aux enfants de découvrir le ping-pong le mercredi après-midi)...

Suis-je dans la polémique et le tabou en écrivant cela ?



241 réactions


    • (---.---.30.80) 22 mars 2007 19:44

      non ce n’est pas ce que dit cambronne ! il dit seulement que l’auteur doit avoir d’autres chats à fouetter que les notres


    • (---.---.30.80) 23 mars 2007 09:57

      mais phil. vous n’êtes pas obligé de le lire et encore moins de le commenter !! pour ce qui est de la coprologie cambronnienne permettez moi de vous dire que ces champs lexicaux font intégralement partie de la langue française et je ne vois pas pour qu’elle raison il faudrait qu’un auteur s’en affranchisse

      cordialement


  • bernard86 (---.---.84.122) 22 mars 2007 15:43

    Bonjour,

    Entièrement d’accord avec vous, mais il faut aller chercher les compétences beaucoup plus loin....

    Pourquoi, par exemple, ne pas faire appel aux CRS pour encadrer les jeunes de Sciences Po. afin de les initier à la course à pied ?

    Et vous cher monsieur au lieu de glander au stade de France et de se payer la tête des profs, il faut utiliser vos compétences ... vous en avez sûrement !

    Dans notre « belle France » une moitié de la population passe son temps à envier l’autre moitié .. le « vieux monde est là... », Ces « petites mentalités » ne changent pas, seul le monde situé à notre porte évolue rapidement, survivront nous ? Rien n’est moins sûr à vous lire, Monsieur !


  • Guilhem (---.---.91.97) 22 mars 2007 15:50

    Pour dénoncer les abus de certains profs qui gratteraient trois heure, là y a du monde n’est ce pas JDch ?

    Mais ou étiez vous quand Antoine Zacharias viré de Vinci part avec l’équivalent de 5 766 années de la rémunération moyenne d’un salarié de Vinci ?

    Voici un PDG qui n’a même pas créé sa boîte et qui se retrouve assis sur un tas d’or, un parc de concessions transformé en véritable tirelire.

    Pour qq1 si sourcilleux de l’utilisation de l’argent publique (Vinci vit en grande parti grâce aux marchés publiques).

    Ou étiez vous quand celui-ci a décider de partir en Suisse pour ne pas payer d’impôt après avoir siphonner nos finances publiques ?

    J’ai raté votre article dénonçant cet état de fait.

    Par contre vous êtes allé au stade et là vous vous êtes dit quels branleurs ces profs de sport je suis sûr qu’en plus certains ne font même pas les trois heures pour lesquels ils sont payés avec mon argent.

    Tiens je vais en faire un article na !

    Indignation sélective quoi...

    Que d’idéologie...

     smiley


    • JDCh JDCh 22 mars 2007 17:30

      Sur Vinci et Monsieur Zacharias, j’avais écrit mon indignation dans cet article http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=10920

      Sur les commentaires outrés,
      - je vous accord que le ton de mon article est ironico-polémique et c’est bien sûr volontaire,
      - je vous confirme que je trouve que 17H de travail hebodmadaire c’est pas beaucoup... Je serais pour que ces professeurs fassent à la fois leurs 3 heures UNSS ET des heures de soutien scolaire ou équivalent...
      - je ne dénigre absolument pas les compétences de ces professeurs puisque je leur reconnais une légimité de « coach » pour les élèves en difficulté et je suis sûr que, même s’ils n’ont pas été formés, la plupart se débrouilleraient très bien. Pourquoi n’en ont-ils pas envie ? Pourquoi cette grande maison bloque-t-elle tous les changements qu’on lui propose ? Pourquoi un sujet simple comme celui-ci est-il tabou ? Voilà les questions que je pose...


    • Guilhem (---.---.91.97) 22 mars 2007 17:56

      Au temps pour moi vous aviez bien fait un article sur le sujet.

      Pour nous dire que les rémunérations pharaoniques des patron du CAC c’est normal mais que M.Zacharias avait vraiment abusé sur ce coup (l’habitude sans doute)

      Je l’avais raté smiley

      A quand un sujet sur Bouygues, La Lyonnaise et la générale des eaux qui s’entendent sur le prix des marchés publiques et nous siphonnent ainsi +20% minimum sur chaque marché ?


  • (---.---.43.32) 22 mars 2007 15:53

    Non, mais evidemment sont constat est partisan, evidemment qu il noircit le tableau, et que la generalisation comme sur beaucoup de sujet et dommageable. Reste que beaucoup ici, juste par pur experience (et oui qui n est pas allez a l ecole) a eut a faire a de tels exemples ! Rien que pour rester dans l EPS, j ai eu de tout un ou deux profs competents qui aimaient leur boulot et sans etre des modeles, faisait decemment leur travail. Nouveaux sports etc etc, j en ai eu d autres presents, mais qui effectivement nous donnait un ballon et allait faire autre chose (a notre grande joie) et enfin d autres qu on a purement et simplement jamais vu. Il fuadrait se rendre compte quand meme que le corps enseignant cache en son sein un bon paquet de tire au flanc, qui justement decrebilise l opinion des francais sur les profs, a eux de s attaquer a ca et de ne pas nous faire subir des greves pour un oui ou un non.

    PS : en ce qui concerne aussi les deux heures de preparation avant une heure de cours. Euh, encore une fois pas de generalites, je n ai eu je ne sais combien de profs avec leurs fiches de cours datant d au moins 10 ans...


  • Guilhem (---.---.91.97) 22 mars 2007 16:06

    Faut dire en ces temps de forte volatilité des marchés financiers JDch peut difficilement nous faire son habituelle propagande : le néolibéralisme c’est bon mangez en !!

    Du coup il tape sur les fonctionnaires ça défoule...

     smiley


  • cbk (---.---.147.133) 22 mars 2007 16:16

    Bien que je ne veuille surtout pas renter dans la polémique concernant le temps de travail des profs et cautionner un certain discours fustigeant la « fainéantise » de cette catégorie de travailleurs, je vous livre juste cette info : ma fille est en 6°, son professeur principal est celui d’EPS et à ce titre, il assure chaque semaine une heure dite de « Vie de classe ». Il est également chargé d’animer le cours de soutien de mathématiques hebdomadaire. Ma fille est certes dans un collége privé sous contrat...


    • roumi (---.---.74.206) 22 mars 2007 16:37

      la mienne vis aussi la meme situation dans un collège public .

      et ça lui est très profitable , comme quoi ! la qualité est partout . il y as aussi une bonne dynamique dans l’équipe professorale , malgrés leur peu de moyens .

      et nous parents y sommes très attentif .

      c’est aussi une info .


    • ZEN zen 22 mars 2007 17:03

      @cbk

      L’heure de « vie de classe » est purement réglementaire. Quand à faire du soutien en math quand on est prof d’eps, je ne trouve pas cela sérieux...sauf si cette personne a au moins une licence dans cette matière, ce qui m’étonnerait fort, tant la préparation au Capes d’eps est difficile et hyper sélective.

      Il y a aussi une gestion parfois calamiteuse dans l’EN, qui fait que des vacataires sont amenés du jour au lendemain à enseigner une matière pour laquelle ils ne sont pas vraiment ou pas assez qualifiés. Cela se vérifie aussi dans le privé.


    • cbk (---.---.147.133) 22 mars 2007 17:24

      Il n’était pas question pour moi d’opposer les qualités public/privé mais juste de rebondir sur la suggestion de l’auteur concernant une certaine « polyvalence » des enseignants. Et bien qu’étant diplomée de l’enseignement supérieure en lettres humaines, je suis encore capable d’aider mes enfants en maths (sur des techniques de raisonnement entre autres) au collège, ce qui doit être aussi possible pour un prof. PS : j’ignorais que l’heure de vie de classe était réglementaire, ma fille aînée n’en ayant jamais bénéficié lorsqu’elle était dans le public smiley


    • cbk (---.---.147.133) 22 mars 2007 17:25

      « supérieur » evidemment... smiley


  • Nathanael (---.---.252.201) 22 mars 2007 17:19

    Enfin en attendant je suis sûr que l’auteur a du sécher les siens, de cours de gym ............

    Dommage de faire un article aussi lamentable, alors qu’on pourrait aborder une question de fond intéressante...


  • Rayves (---.---.213.128) 22 mars 2007 17:30

    Je rejoins en grande partie le point de vue de l’auteur de cet article.

    Une précision : Dans les écoles élémentaires, les instits (ou prof des écoles) qui militent à l’USEP (équivalent à l’UNSS des collèges) s’occupent bénévolement, sur leur temps libre des élèves adhérents à cette association le mercredi après-midi.

    Cela s’appelle des activités péri-scolaires et constitue, en partie, l’expression de la vocation et du dévouement d’une grande partie du personnel enseignant.

    L’aspect « engagement personnel, dévouement » du métier d’enseignant ne devrait jamais être mis en cause par les professeurs eux-mêmes. Laissons les ministres s’en charger : ils le font très bien !


  • tchoo (---.---.229.84) 22 mars 2007 17:44

    Pas une seule réaction pour trouver que opposer EPS et enseignement est scandaleux, l’EPS est tout aussi importante que les autres matières.

    J’ai toujours connu des profs enseignant deux matières différentes. pourquoi cela avait disparu ?


  • caramico (---.---.227.132) 22 mars 2007 17:57

    les gros beaufs sont de sortie...


  • Dryss (---.---.52.140) 22 mars 2007 18:07

    Juste au sujet du fameux exemple avec une professeur d’EPS qui demande de signer la pétition.

    Vous dites :

    « la lecture de différents forums, il semble, en effet, qu’à côté d’animateurs dévoués et suscitant l’enthousiasme des sportifs en herbe du mercredi après-midi, un certain nombre de leurs confrères s’arrangent pour échapper à cette corvée et sont donc payés à ne rien faire (ou à faire très peu) alors que ce quota d’heures pourraient être utilisé à d’autres fins... »

    Et bien, je ne pense pas que cela soit vrai. De plus vous faites comme si presque tous les profs faisaient cela « un certain nombre ». Or ce « un certain nombre » derrière lequel vous vous protégez très intelligemment (tout l’art de l’hypocrisie est présent dans cet article : protection derrière des témoignages annexes, choix de la photo très significative à côté d’un texte plus neutre, dernière phrase qui sonne comme une réponse à tous les critiques de cet article : « je l’avais prédit : regardez comment on m’attaque, c’est tabou »), est très imprécis, je trouve. Je propose de le remplacer par une expression plus proche de la réalité : « un petit nombre ».

    Maintenant au sujet de cette fameuse réforme : vous déplorez que certains professeurs ne fassent rien alors pour contrer cette situation, vous proposez que presque tous les profs ne fassent rien ou des choses inutiles(comme si quelqu’un qui n’est pas formé sur une matière très précise comme l’histoire pouvait expliquer quelque chose à un élève du secondaire. Et oui, les terminales connaissent mieux les parties de leurs programmes que la plupart des adultes.). Quelle réforme !

    Et, en plus, grâce à cette réforme, les élèves auront du mal à avoir accès à des activités parascolaires facilement. Car, à cet age, on essaye beaucoup de sports souvent, alors on va pas s’inscrire à un nouveau club à chaque fois qu’on en essaye un nouveau... C’est vraiment la réforme miracle.

    Les profs ne sont pas contre toutes les réformes mais contre celle-là et d’autres du même genre, IL FAUT protéger l’UNSS pour les enfants !


  • Icare (---.---.108.127) 22 mars 2007 18:20

    je ne peux pas resister au plaisir de vous donner l’avis des eleves sur leur prof de sport au travers de cette lettre.

    c’est bien evidement une caricature...mais attention, car si elle grossit le trait, elle n’en est pas moins assez fidele a la realité enseignée aux nouveaux professeurs d’EPS.

    Salut Paulo

    Je n’ai pas eu le courage de t’écrire plus tôt J’espère que ton redoublement au collège des « Myosotis « se passe bien. Moi, depuis la rentrée, je suis en B.E.P., au L.P. « Georges Marché « . C’est cool, sauf que je suis interne et que les soirées sont un peu longues.

    Ici, ce qui m’a le plus impressionné, c’est les cours de Gym (il faut dire E.P.S.) Je me rends compte qu’au collège, avec le vieux DUCHEMIN, c’était la préhistoire ! J’ai Monsieur FOURBANI, et je peux te dire que ça me change.

    Déjà, c’est un seigneur, car au premier cours, il nous a dit qu’il était « CAPETIEN « . Il me semble que le prof d’histoire geo nous avait parlé de sa famille en 4 eme ? En plus, il prépare la GREGATION

    Tu te rappelles les cours de français sur les poètes maudits et les génies incompris ? Hé Bé, mon prof de sport, ça doit être un super mega génie ! Depuis le début de l’année, quand il nous explique un truc, je ne comprends rien et les copains non plus ! J’ai trouvé la solution : j’enregistre tout sur un dictaphone, et le soir, on va voir un jeune pion sympa qui est étudiant a l’UFRSTAPSE. On doit être très cons, parce que lui, il comprend tout. C’est même souvent d’une banalité déconcertante. Pour te donner un exemple : en basket, il arrêtait pas de nous parler du paramètre bondissant qui était le médiateur de nos relations interindividuelles. Hé ben, je te le donne dans le mille... c’était....le ballon.

    Avec DUCHEMIN, on faisait des échauffements, ou des mises en train. Maintenant, on fait des phases de recentration motrices progressives. On a mis un bon mois à comprendre que c’était pareil.

    Les cours sont moins durs physiquement. Avec DUCHEMIN, on passait notre temps à bosser bêtement. Avec Monsieur FOURBANI, on réfléchit, et surtout on évalue. Comme il nous dit, on ne peut pas sacrifier le cognitif au ludique.... On évalue avant, pendant, après, on s’auto-evalue. Bref, on passe plus de temps à remplir des fiches d’observation qu’à travailler. Pour savoir notre note, on fait des « Nains au gramme » C’est bien parce qu’on transpire moins. Par contre, l’hiver, il faut s’habiller chaudement, sinon on chope la crève.

    Monsieur FOURBANI, il sait tout évaluer : Nos connaissances // notre maîtrise // nos compétences // nos ressources...et même nos performances. C’est comme quand tu passes au SCANNER. On ne comprends pas toujours nos notes, parce que des fois, on cours plus vite, ou on lance plus loin que les copains, et ils ont de meilleures notes que nous. Mais on ne dit rien, parce que Monsieur FOURBANI, il ne peut pas se tromper. Il mets en place des « situations référentielles qui objectivisent les potentialités senso-motrices » . Il nous filme au magnétoscope, pendant que 3 ou 4 copains tiennent les fiches d’observation. Apres, il nous passe dans l’ordinateur, et un mois après, on a notre note Tu vois bien qu’il ne peut pas se tromper !

    J’ai bien réussi en Hand Ball le test d’enchaînements débordement tir. Il fallait déborder des plots et tirer sur une cible dans des buts vides. J’ai eu 7 sur 9. Par contre, quand on remplace les plots par des joueurs, et la cible par un gardien de buts, je suis moins bon. Mais Monsieur FOURBANI, il dit qu’on ne peut pas intégrer tous les paramètres signifiants et objectivations d’une intention tactique spontanée. Ca me rassure. A la fin du cycle, on a fait un petit match de 10 minutes. Mon équipe a gagné 10 à 2, mais nous avons eu une note inférieure à nos adversaires. Monsieur FOURBANI, il nous a expliqué qu’il ne pouvait pas mettre la moyenne à une équipe qui manifestait tant de dysfonctionnements dans la mise en œuvre des synergies visio-spatiales. C’est rassurant de savoir que nos notes sont calculées scientifiquement, même si avec ce diplodocus de DUCHEMIN, qui notait empiriquement (comme dit Monsieur FOURBANI ), j’avais de meilleures notes.

    Et puis, ici, on est autonome. On assume notre liberté. C’est à nous de nous approprier les savoir-faire et les connaissances d’accompagnement. DUCHEMIN, c’était un facho qui dirigeait les séances. Fourbani (heu ! Monsieur FOURBANI ), il nous a bien avertis. Il est « l’émetteur » (il dit aussi « consultant ressources « ) et nous on est « les récepteurs « ( il dit encore « sujets apprenants « ) Putain, ça change les relations... Enfin, on nous respecte.

    Le mercredi, je joue au rugby à l’ A.S. avec Monsieur FOURBANI. Au collège, DUCHEMIN, il obligeait tous ceux qui étaient bons en sport à jouer au rugby. Tu te souviens qu’on a été trois fois champions d’académie UNSS Ici, l’A.S., c’est mieux...on s’auto gère.

    Ca nous socialise et ça nous responsabilise à notre avenir citoyen. Nous devons traduire en termes organisationnels un fonctionnement démocratique. D’ailleurs, ça marche : on est 76 inscrits a l’A.S. sur 1500 élèves, mais on fait 27 activités différentes. Ca a même été la galère pour être 15 au rugby.

    Mercredi dernier, on a encore perdu 79 à 3 contre le L.P. « Francis MITTERAND », (des rustres antipathiques qui jouaient pour gagner). Dans, le bus, après le match, on avait pas envie de chanter, comme avec DUCHEMIN. Heureusement d’ailleurs, parce qu’on a fait une « analyse diagnostic » du match pendant deux heures, et Monsieur FOURBANI nous a bien démontré qu’avec un diagramme de relations tecjnocao-tactiques aussi dispersé, et un schéma d’occupation spatio-temporelle du terrain aussi aléatoire, on était vraiment mal. Avec Duchemin, je jouais pilier. Quelle erreur !!! Avec mes 1m75 et mes 102 kg, Monsieur FOURBANI, il a découvert que on profil psycho morphologique me réservait un avenir d’ailier moderne de type Néo-zélandais. Mercredi, je n’ai pas touche une seule gonfle de la partie. Mais c’est normal, parce qu’on jouait contre des imbéciles qui ne comprenaient rien aux combinaisons de nos centres pour franchir la ligne d’avantage. Ces cons ne réagissaient pas comme Monsieur FOURBANI l’avait prévu à l’entraînement, et ils nous ont planté 6 essais sur interception.

    Je m’en fous ! On méprise...parce que mon potentiel de progressivité est énorme, et que d’après les simulations virtuelles qu’on a fait au tableau magnétique, j’aurais du marquer plusieurs essais en débordement.

    De toutes façons, je suis confiant, parce qu’on s’est programmé une séance de video didactique interactive ou on va s’approprier le « bio-fite-baque » , et ou on va intérioriser des comportements créativo-adaptés.

    Quand je vois tout le mal que se donne Monsieur FOURBANI, j’ai honte d’avoir encore envie de gagner, et de toucher des ballons.

    Bon, il faut que je te quitte, parce qu’il faut que j’aille réviser mes connaissances d’accompagnement pour l’évaluation sommaire de « danse de salon « de demain matin Il faut aussi que je revoie les facteurs de traversalité entre le cycle de Babington et l’A.P.P.N. d’escalade.

    Comme tu le vois, l’E.P.S est une matière sérieuse, comme les autres. Il suffit d’avoir un bon prof. La preuve, c’est qu’avant, avec Duchemin, on s’amusait, on était contents d’aller se défouler en cours de Gym.

    Depuis....

    A bientôt Donnes quand même le bonjour a ce pauvre Duchemin J’espère que Gladys et Germaine sont toujours aussi bonnes En attendant de te revoir aux vacances

    Ton ami.


    • Matthao (---.---.244.247) 22 mars 2007 19:19

      Cest tout à fait çà. J’ai un garçon sportif de haut niveau en Triathlon qui a été obligé de se retenir pendant toute sa scolarité...Ses profs ne l’ont jamais su sinon par les journaux. Il y a avait en majeure partie des exercices ludiques avec des mots ronflants. La progression, seul critère effectivement de notation, pas la performance à tel point qu’un nul pouvait avoir de meilleures notes qu’un surdoué. L’égalitarisme, çà tue une jeunesse et un pays. Dans tous les domaines et, en particulier dans celui-ci, on casse les forts.

      Par ailleurs, il manque de bénévoles dans les associations sportives et pour organiser des compétitions. les profs d’EPS sont bienvenus aussi pendant les nombreuses vacances où les gosses sont livrés à eux-mêmes...


    • (---.---.52.140) 22 mars 2007 19:56

      Le pauvre petit garcon, il ne pouvait pas avoir la meilleure note.

      non mais franchement, il faut savoir relativiser les notes(il est vrai que pour un enfant, c’est important mais bon...). Je trouve normal qu’on note aussi bien quelqu’un qui a beaucoup progressé et part d’un niveau très faible à un niveau moyen qu’un « surdoué » qui ne peut pas autant progresser. Il faut savoir encourager les élèves moyens. De plus, ceux qui sont vraiment forts, bien qu’ils ne s’améliorent pas, ont généralement 20/20.

      Ce commentaire est une caricature évidente. On ne sait plus quoi inventer pour dénigrer les professeurs/fonctionnaires

      Il faudrait savoir écrire agrégration et non grégration... De plus, écrire les noms des professeurs en majuscules est vraiment inutile et bête...


    • Matthao (---.---.158.25) 22 mars 2007 20:51

      Avec ce raisonnement, on devrait faire la même chose en maths, en Français, en Philo puis au boulot...Chacun après tout peut faire ce qu’il peut. Sans parler du culte de la performance, il y a un minimum à valoriser...Mai 68, quand tu nous tiens !


    • (---.---.229.90) 22 mars 2007 23:06

      "J’ai un garçon sportif de haut niveau en Triathlon qui a été obligé de se retenir pendant toute sa scolarité...Ses profs ne l’ont jamais su sinon par les journaux.

      Jean Paul Sarte à l’école ça se passe bien, ça marche bien. Faut dire quand même que les profs savaient qui s’était ! Dupontel

      La progression, seul critère effectivement de notation, pas la performance à tel point qu’un nul pouvait avoir de meilleures notes qu’un surdoué.

      Vous en avez d’autres de caricatures grossières dans le même genre ?


    • sery 5 janvier 2008 13:21

      Vous retardez, l’egalitarisme qui tue la jeunesse on la voit plutot en cours mais pas en sport Bientot comme ou vous savez pour faire des etudes serieuses il faudra d’abord devenir champion de basket pour etre retenu Sentiments distingues


  • contre la pensée siliconée (---.---.148.47) 22 mars 2007 18:38

    Le polytechnicien a écrit : << même s’ils n’ont pas été formés, la plupart se débrouilleraient très bien. [...] Pourquoi cette grande maison bloque-t-elle tous les changements qu’on lui propose ? <<

    C’est exactement ce que je dis à tous les DRH (des entreprises privées) que je rencontre... et vous devinez leur réponse... (si vous connaissez la France privée)

    ma réflexion est aussi fournie par notre politechnicien : « Pourquoi n’en ont-ils pas envie ? »

    Mais là je déforme son propos.... Je ne vois pas pourquoi, au sein d’une entreprise, pour faire ses 35 heures, un informaticien ne ferait-il pas comptable ou commercial, ou laborantin, mécanicien, secrétaire, etc.... Je ne vois pas que cela demande plus de compétences... un boulot est un boulot... Nous sommes tous des polyboulots à cette seconde,... alors que les entreprises privées arrêtent de nous demander des années d’expérience, et des diplômes pour travailler chez/pour eux !


    • contre la pensée siliconée (---.---.148.47) 22 mars 2007 18:41

      ma réponse : censurée !


    • contre la pensée siliconée (---.---.148.47) 22 mars 2007 18:42

      en quel honneur ? agoravoxiens


    • Calmos (---.---.245.252) 23 mars 2007 08:29

      Il ne faut pas commencer et finir une phrase par des guillemets.<<...>>

      Ce que vous mettez à l’intérieur n’est pas retranscrit

      Pour avoir le meme effet :

      « Vous faites comme ça »


  • JL (---.---.73.200) 22 mars 2007 18:57

    Julot disait plus haut : «  »Le BAC pour tous et voilà le résultat : Ils ne savent ni lire ni écrire«  » Pour ce qui est de ne pas savoir écrire, apparemment ça n’empêche pas de ’réussir’ quand on lit certains posts ici. Hum, si on appelle ’réussir’, le fait de taper sur les partis qui s’opposent au pillage systématique : les antil-libéraux ne luttent pas contre le libéralisme, mais contre ses dérives et ses abus.

    Tous ceux qui tapent sur l’anti-libéralisme profitent peu ou prou de ce que le libéralisme est selon l’expression de Freud, ’un pervers polymorphe’.

    Les psy me comprendront.

    Le libéralisme économique est une utopie, et une icône qui nous cache de tristes pratiques quand il est mis en oeuvre, c’est-à-dire laissé à l’état sauvage, puisque toute tentative de le civiliser est par définition anti-libérale !.


  • cestcurieux (---.---.146.31) 22 mars 2007 19:16

    @ l’auteur:ce qui est curieux avec vous,c’est votre CV : polytechnicien n’ayant jamais travaillé pour le secteur public, etc dont vous semblez tirer gloire, alors que chacun sait qu’un ingénieur de votre acabit se fait dix fois plus de revenu dans le privé, ce qui est le choix de la majorité...Bizarre !

    Vos articles pour la plupart dénigrent les fonctionnaires, c’est votre droit et surtout, c’est à la mode.

    La dernière fois que je vous ai lu vous parliez du problème d’Airbus et je vous ai demandé qu’en pense les libéraux, vont-ils prendre leurs responsabilités ? Pas de réponse.

    Enfin, vous sortez d’un corps d’élite qui sauf erreur de ma part est public : vos professeurs étaient donc fonctionnaires et vous leur devez, en partie, votre niveau. Vous n’avez de cesse de cracher dans la soupe...Je vous trouve ambigu, cher Monsieur et j’essaie de comprendre...


  • Julot (---.---.102.82) 22 mars 2007 19:19

    Tiens, le coup classique, quand on n’a rien à dire sur l’article, on attaque l’auteur sur sa vie.


  • (---.---.46.33) 22 mars 2007 19:32

    Un petit bémol à vos propos. Vous dîtes que les professeurs d’EPS devraient aider les élèves en difficulté. Ca peut être possible pour les « petites classes » du collège. mais je vois mal un enseignant d’EPS qui a niveau bac dans de nombreuses disciplines, aider un élève de terminale qui a besoin d’aide.


  • alch (---.---.20.183) 22 mars 2007 19:35

    Bonjour, Ce qui ménerve un peu dans votre article chère personne c’est comment pouvez vous juger d’une situation en quelque clics sur internet ??? Avez vous une idée du nombre de licenciés de l’UNSS ? Cherchez sur internet et après vous reviendrez peut être sur votre allusion aux clubs de foot soit disant gratuit. Connaissez vous le prix d’une licence à l’UNSS ? Renseignez vous aussi là dessus. Avez vous déjà vu un prof d’EPS donner un cours ? A votre avis pourquoi appelle-ton les profs d’Education Physique et Sportive des profs d’Education Physique et Sportive et non des entraineur de foot ou de basket ?

    Alors cher djch et je ne sait pas quoi, allez chercher encore un peu sur internet puis aller faire un tour sur un stade et revenez avec de réels arguments et pas des idées préconçues que vous avez extraites devant votre ordinateur les fesse confortablement assises.

    alch


  • adam0509 (---.---.107.105) 22 mars 2007 19:48

    les profs d’EPS sont pour la plupart de gros flémmart !

    J’ai même eu des profs qui n’ont même pas touché un quelquonque ballon tout au long de l’année !!

    Par contre j’en ai vu qui fesait un excellent travail, avec des croquis travaillé et tout... en général c’était des femmes d’ailleurs...


  • un_passant (---.---.12.78) 22 mars 2007 20:51

    L’un des profs de sport de mon collège admettait ne pas en foutre une, mais il avait des qualités humains enviables (style « je-m’en-foutiste-au-grand-coeur »), ce qu’il faisait qu’il était apprécié et au sens humain, de grande valeur, mais pour ce qui est de la « charge de travail »... c’était très cool. Tou est relatif....

    Et pour répondre à la question : que font ceux qui échouent en cour de route, bin la plupart du temps, comme beaucoup d’autres : des petits boulots, mal payés grâces aux charges...


  • fredo523 (---.---.114.116) 22 mars 2007 21:13

    Pour répondre à la lettre du pseudo élève et au commentaire suivant :

    Peut être que l’eps oppose tout simplement l’idée pyramidale de la logique coubertinienne à la logique visant à donner à chacun ce dont il a besoin... Peut que l’eps à fait le choix de travailler pour tous vos enfants et pas seulement pour les champions, peut être qu’elle a choisi d’aider tous les élèves à découvrir leurs corps, une culture et différents registres de relations aux autres... Peut être aussi que l’élève qui mesure 1m40 et qui saute 1m65 en saut en hauteur mérite une meilleure note que celui qui mesure 1m90 et saute 1m70... Pourtant la logique sportive basée uniquement sur laperformance voudrait le contraire... Peut être que l’élève qui pèse 40kg ne doit pas être opposée en judo à celui qui en fait 120... (la logique culturelle traditionelle du judo pense le contraire —> voie de la souplesse = utiliser la force de l’autre) En restant sur le coté performance brute, l’eps se confondrait avec le sport et ouvrirait la voie à la compétition, à la loi du plus fort, à l’élimination du plus faible... En EPS nous préférons parler de citoyenneeté, solidarité, démocratisation...

    Choisir d’évaluer autre chose que la simple performance a des retombées sur des valeurs que beaucoup ici ne partagent pas et c’est bien dommage...


  • Dryss (---.---.52.140) 22 mars 2007 21:13

    Au fait (et qu’on me dise pas que je critique la vie de l’auteur et non l’article, j’ai écrit un assez long commentaire ci-dessus) pourquoi mettez vous dans votre description « n’ayant jamais été fonctionnaire ou salarié du secteur public »

    pour vous être fonctionnaire est un caractère tellement spécial qu’il est important de dire que vous n’y avez jamais été. Pensez vous que dorénavant, nous devrions dire dans les biographies si celui dont on parle a servi dans la fonction publique ou pas ?

    Pensez vous que les fonctionnaires soient privilégiés et constituent une caste comme beaucoup ?

    Croyez vous que vous pouvez critiquer cette fonction en n’ayant justement jamais été fonctionnaire ? Vous prétendez vous plus au courant des avantages et désavantages des fonctionnaires qu’eux mêmes ?

    Etes vous débile ? (euh mince, j’ai posé la question cachée... le but était, en bon hypocrite comme l’auteur, de cacher ce but pour ne pas être trop facilement accusé)


    • JDCh JDCh 23 mars 2007 08:58

      @Dryss et @Cestcurieux

      La France est dirigée par une élite choisie lorsqu’elle a 20 ans et cette « caste » se partage le pouvoir politique, administratif et celui issu d’une bonne partie des grandes entreprises.

      Lorsque je dis que je n’ai jamais été fonctionnaire ou salarié du secteur public, c’est tout simplement pour signifier que je peux parler librement d’un système dont je ne bénéficie pas et pour lequel je n’ai aucune raison d’être conservateur.

      Ce conservatisme de « caste » est reproduit dans l’ensemble du secteur public, à tous les niveaux, via des corporatismes qui vont « tuer » notre pays. Je les dénonce de façon insolente et provocante car je sais qu’une grosse majorité silencieuse en a conscience et voudrait que les choses changent...

      Sur cette affaire, De Robien essaie « à budget constant » de rendre ré-affectables des heures de travail. Je trouve cela louable... et je mets simplement en garde sur la résistance au changement qui rend notre système public « non manageable ». Je persiste et signe « lutter contre l’échec scolaire et plus important que d’initier des jeunes au ping pong au sein de l’UNSS »...


    • (---.---.52.140) 23 mars 2007 13:15

       :) on change de sujet discrètement : «  »lutter contre l’échec scolaire et plus important que d’initier des jeunes au ping pong au sein de l’UNSS« ... »

      Maintenant parlons de l’échec scolaire, je vais pas m’embêter : un petit copier coller,

      Vous proposez que presque tous les profs ne fassent rien ou des choses inutiles(comme si quelqu’un qui n’est pas formé sur une matière très précise comme l’histoire pouvait expliquer quelque chose à un élève du secondaire. Et oui, les terminales connaissent mieux les parties de leurs programmes que la plupart des adultes.). Quelle réforme !

      L’argument est : il est impossible d’expliquer à un élève de terminale qui a des connaissances ultra spécialisées comme l’application d’une propriété très précise par un prof qui ne connait surement pas cette propriété spéciale mais a une vision globale de la matière.

      Vous demandriez à un professeur de francais de faire le BREVET de mathématiques sans préparation, je peux vous assurer qu’il se ramasserait joliment(entre 5/20 et 15/20).

      Maintenant, je trouve qu’il est important de protéger l’UNSS : chaque enfant a un domaine de prédiliction, pourquoi privilégier le soutien en matière « cérébrales » à des matières physiques ? De plus le soutien dans ces matières de réflexion devrait être fait par des gens qui ne connaissent rien à celles-ci car ultra spécialisé dans les sports (et oui être fort dans tous les sports que les profs d’EPS sont censés enseigner n’est pas simple et ils n’ont jamais été recruté pour leur capacité « cérébrale »)

      « Ce conservatisme de »caste« est reproduit dans l’ensemble du secteur public, à tous les niveaux, via des corporatismes qui vont »tuer« notre pays »

      J’ai lu une fois : jouer avec les guillemets quand on sait écrire est pervers : c’est une forme de lâcheté et d’hypocrisie : vous le dites mais vous ne le dites pas.

      Et bien je vais faire comme s’il n’y avait pas de guillemets et je vais vous dire que la fonction publique n’est pas une caste et d’aller voter Le Pen. Vous serez content avec lui !

      « Lorsque je dis que je n’ai jamais été fonctionnaire ou salarié du secteur public, c’est tout simplement pour signifier que je peux parler librement d’un système dont je ne bénéficie pas et pour lequel je n’ai aucune raison d’être conservateur. »

      Savoir parler tout en ne disant rien est un art très compliqué que vous maitrisez à la perfection.

      Vous me dégoutez de plus en plus, monsieur.


    • sery 5 janvier 2008 13:35

      State cn not solve any problem, state is the problem.Vous la connaissez et vous l’aimez celle-la, j’en suis sure. Polytechnicien ? Seriez pas du genre a les fuir problemes en refusant de prendre cvotre place en ce service public role pour lequel la république vous a « retenu »des vingt ans et abreuver du lait de sa mamelle merito-elitiste (avec defile du 14 juillet,bal debutantes ,beau chapeau et tout).Tout cela pour que vous rendiez tout sur elle en gros roploplo nauseabond et vous en vanter en plus. J’avoue cela frole proces d’intention, ne connaissant pas vos motivations Sentiments distingues


  • philou 22 mars 2007 21:50

    Des gens qui n’ont jamais travaillé dans le privé, qui n’iront jamais travailler avec des adultes, qui ne seront jamais au chomage, qui n’auront jamais dans leur vie professionnelle aucun compte à rendre, dont le rythme annuel c’est de rentrer de vacances pour vite organiser les suivantes, et qui ont un des statuts le plus favorable et privilégié au monde ne peuvent vouloir qu’une chose : que surtout rien ne change. Sincèrement, on les comprend smiley .

    Donc je vote pour la pétition, s’il y ajoutent la revendication que tous les salariés aient les mêmes conditions statutaire dont ils bénéficient eux-même (j’accepte sans problème et même avec plaisir de faire du soutien scolaire décompté sur mes horaires de travail).

    Ou alors, si leur condition est trop dure, qu’ils fassent grève pour avoir les mêmes statuts que les salariés du privé.


    • Dryss (---.---.52.140) 22 mars 2007 22:33

      Quelle description, pour les professeurs (ce que je vais dire ne concerne pas les profs d’EPS, cela est vrai mais il n’en reste pas moins que cette proposition de loi est mauvaise), alors 1) ils n’ont aucun compte à rendre.

      Un professeur qui a 20% de réussite au BAC va avoir quelques petits problèmes, je crois.

      rythme annuel : euh, il est très dur, eux, ils travaillent à la maison : c’est un stress constant. Contrairement aux ouvriers qui travaillent certes plus (et encore en temps de travail, les enseignans

      sinon c’est que du blabla.

      Appuyez vous sur de solides arguments pour prononcer d’aussi violentes accusations.

      5/20


  • (---.---.148.47) 22 mars 2007 21:59

    finis les diplômes et expériences.


  • (---.---.37.81) 22 mars 2007 22:04

    Les profs d’EPS ne sont pas forcément ceux qui se fatiguent le plus mais franchement ils se font enfoncer par les capitaux risqueurs :

    Mon entreprise est le jouet de ce genre d’individus, ils profitent du travail des autres pour passer au tiroir caisse avec la bénédiction de Bercy. Un vrai scandale qui fait réfléchir sur la valeur du travail d’autant que le nom de « risqueurs » est largement usurpée. Dans ce cas le mot de « capital-pompeurs ou capital-shadocks » serait plus adapté.

    Il y a sûrement des tas de problèmes dans l’EN, le plus grave étant que les résultats ne sont pas au rendez-vous puisque le classement relatif aux élèves des autre pays est sans appel. Je crois que 30 - 35 élèves par classe n’est pas raisonnable dans la plupart des cas (on peut être 45 en prépa sans problème). Les enfants des générations post-68 ne sont pas du tout facile à tenir, soyons un peu indulgents avec les fonctionnaires qui sont sur le terrain !

    merci pour les -1 smiley


  • toto (---.---.77.91) 22 mars 2007 22:10

    Si j’ai bien compris, les enseignants devront travaillés plus l’an prochain en gagnant moins (revalorisation inférieure à l’inflation). Quand on voit le successeur du gouvernement actuel scander « travailler plus pour gagner plus », ça sent bien l’arnaque.

    Comme pour l’auteur de cet article, ça vol bas...

    Il est temps que la campagne électorale aborde les problèmes de fond. Entre autre, quelle école voulons nous pour la France et nos enfants ?

    Assuremment FILLON, ROBIEN et toute la clique UMP-UDF n’ont en vue qu’une école au rabais laissant un boulevard à la marchandisation de l’école. Votons MG BUFFET.


  • hélly 22 mars 2007 22:14

    Bonsoir je suis enseignant EPS depuis 6 ans en seine saint denis et je voulais juste répondre à l’auteur sans polémique.

    Je trouve dommage que vous commenciez votre article avec « La dame s’est présentée à moi comme un professeur d’EPS à qui on était en train de retirer trois heures de »décharge« pour s’occuper de sport scolaire ». Baser un article sur un seul commentaire avec une seule personne (qui ne maitrise peut etre pas vraiment toute la donne du probleme en question), ca n’a pas beaucoup de poids. Il est clair que pour moi, les mobilisations actuelles ne sont pas uniquement tournées vers le retrait de 3h d’AS. Je retrouve dans ce procédé le fonctionnement du journal de 20h (quelle que soit la chaine) qui les soirs de greve, montrent un passant outré des fonctionnaires, un passant qui dit que les oiseaux chantent et qu’il prendra le prochain rer, et le syndicaliste de toute une vie, outré egalement mais dans l’autre sens. Bref,tout pour monter le privé contre le public et vice versa !

    Vous reprenez ce procédé dans votre dialogue : « La sportive : »Heureusement que oui mais on ne sait pas à quoi faire...«  » montre que la personne ne maitrise pas vraiment le sujet ! Mais il fallait du monde pour effectivement essayer de faire passer un message ! Certains profs sont surement meilleurs dans leur travail que dans la defense de celui ci ! Idem pour « La sportive : »Sûrement pas, on n’a pas été formés pour cela. Moi, ce que je sais faire c’est les activités physiques et sportives... Je vous dis, on ne sait pas ce qu’on fera à la place...«  » Avec de l’experience, on change sensiblement d’avis. N’oubliez pas que beaucoup d’enseignants (mais vous n’en parlez pas, c’est dommage) sont contre leurs collegues payés en cours privés ET refusant d’aider gratuitement. Moi le premier. Maintenant, qi l’enseignant accepte d’aider au collège dans son temps libre et souhaite en plus faire des cours privés, je dis oui.

    Je passe sur cette phrase : « Notre athlète s’en est ensuite allée, plus surprise que fâchée, recueillir avec une apparente facilité des signatures auprès des amateurs de rugby pour le maintien des fameuses et sympathiques »3 heures d’animation d’AS« ... » pleine de préjugés et de dédain envers les gens et le monde sportif.

    Ensuite, concernant vos remarques, une seule réponse de ma part : venez, si vous trouvez du temps libre, assister à une journée d’un prof EPS en tant que simple rapporteur, voire si vous avez le courage en tant qu’aide-enseignant. Je vous invite dans mon collège quand vous voulez et vous parie que vous changerez d’avis sur certains points. Une heure de cours, meme d’EPS, se prépare chez soi car de notre époque, le but n’est plus simplement de donner un ballon aux élèves (comme j’ai pu le connaitre etant elève). Il y a de nombreux objectifs derrière une heure de cours, purement sportifs dans l’apprentissage d’un sport, de socialisation, de santé....

    Je vous remercie néanmoins de parler de nous. C’est dommage ensuite de ne pas maitriser son sujet. Je suis en accord avec vous pour dire qu’il y a des enseignants feineants, absentéistes... mais c’est le cas dans chaque profession. J’ai plein de préjugés sur polytechnique mais n’ayant jamais été à la place d’une de ces personnes pour voire réelement leur travail, je m’abstiendrais de jeter un pavé dans la marre. J’attend votre réponse et si l’envie de voir réelement le travail d’un prof EPS vous prend, je vous invite sans aucun problème dans mes cours.

    Hélly


    • Julot (---.---.102.82) 22 mars 2007 23:25

      Qu’est ce qu’il y a de si dur à comprendre ?

      Les gens du privés rament et en bavent, ils connaissent el chomage, la compétition forcenée.

      Et de l’autre coté du manche, on a la garantie de l’emploi, une meilelur retraite, des avantages paretout (cartes, reducs), et on prends plus de vacances.

      Et il faudrait en plus que le privé remercie à genoux le public qui livre un service de moins en moins bon.

      La révolution francaise, deuxième du nom, supprimera aussi ces privilèges honteux. Quelle hypocrisie que de parler d’égalité soir et matin, et de défendre des privilèges ecoeurants.

      Vous êtes à gerber. Mais ca ne va pas durer. Le coup de pied au cul, massif, sévère, arrive. Et vous ne serez pas prêt de l’oublier.


    • Dryss (---.---.52.140) 22 mars 2007 23:45

      Allez, un petit extrémiste vient.

      Alors, je vais vous poser une question : pourquoi y a t il des profs au privé si les conditions sont tellement inégales(je suppose que vous parlez de l’enseignement privé sinon un petit argument rapide : les cadres sont beaucoup mieux payés que les fonctionnaires à même niveau d’étude) ? Le capés n’est pas si dur or tous les profs du privé ne sont pas incompétents.

      Il doit bien y avoir une raison, non ?

      Et bien, oui, il y en a : les enseignants privés gagnent plus ; c’est une réalité.

      Leur travail est plus simple car les enfants qui vont dans des écoles privées sont souvent plus sages, studieux, ect.

      Les installations sont beaucoup plus nombreuses et mieux entretenues (dans un lycée public, les pannes de photocopieuse sont fréquentes alors que dans un lycée privé, cela est plus rare en général)

      les « reducs » : cela ne vous serait pas vraiment utiles, en voyant votre post on dirait que profiter de 2 euros d’économie par musée, cela ne vous servirait à rien :)

      Des arguments pour tout les fonctionnaires sont facilement trouvables.

      Allez dans la fonction publique si vous trouvez cela si facile, vous verrez...


    • Leekid (---.---.150.125) 23 mars 2007 12:49

      Julot : niveller par le bas, bravo, belle idée. Il vaudrait mieux se battre pour que le privé soit aussi attractif que le public, pas rabaisser le public au niveau du privé.


    • Julot (---.---.208.241) 23 mars 2007 13:49

      Je n’ai jamais dis ca.

      Vous imaginez serieusement que je em soit dis, « il faut que tout le monde ait un salaire de merde »

      Le seul véritable problème avec le secteur public, c’est la garantie de l’emploi. Faites sauter ca, et tiut ira vite beaucoup mieux.


    • (---.---.229.162) 24 mars 2007 11:45

      @ Julot

      « Le seul véritable problème avec le secteur public, c’est la garantie de l’emploi. »

      Vous êtes stupide ou quoi ? en quoi garantir la sécurité de l’emploi serait un problème. Y’a pas assez de précarité et de gens qui galèrent ?

      Allez Julot battons nous pour favoriser la précarité.


    • Julot (---.---.102.82) 24 mars 2007 12:05

      Le truc mon ami, c’est que tu oublie que 60 millions de francais, c’est une goutte d’eau à l’echelle du monde.

      Ou as-tu vu que sans la garantie de l’emploi, il y a de la précarité.

      Ne serait tu pas quelque peu lache, ou peu confiant dans ta capacité à trouver du travail.

      Les suisses ont supprimés la garantie de l’emploi pour leur fonction public, et ca ne s’est pas traduit par de la précarité.

      Seulement quand on va taffer le matin, on sait qu’on doit être bon. Je sais que pour toi, c’est le comble de l’horreur. Mais moi je suis fier quand on me dit que mon travail est de bonne qualité.

      Paresseux.


  • ericx62 (---.---.176.178) 22 mars 2007 23:32

    1/ L’attaque est trop facile contre les profs d’E.P.S. Je suis président d’association de parents d’élèves dans un collège de 650 élèves. Reprenons au début. L’éducation s’arrête t-elle aux matières théoriques ? Sans l’école, 70 % des enfants ne pratiqueraient aucun sport, n’en découvriraient aucun. L’école, c’est avant tout l’école de la vie, et les profs sont des co-éduacateurs, les premiers étant les parents. Heureusement qu’ils sont là pour pallier aux déficiences de ceux-ci ! Rien n’est parfait, je l’accorde, certains professeurs de sport n’ont aucune formation psychologique et martyrisent des élèves, et je m’insurge le premeir contre les réactions inhumaines de certains envers des enfants en difficulté sportive. Pour moi, le sport ne devrait pas être noté, l’important n’est il pas de participer ? comme ne devraient pas être notées les arts plastique, la musique etc... Qu l’on fasse une note globale de participation, celà suffirait. Actuellement ces matières ne servent qu’à faire remonter des moyennes, pour la plupart des enfants. Mais gardons nous de tomber dans le piège et de juger le travail de l’un et de l’autre. Je suis aussi un fainéant de fonctionnaire, je travaille 45 haures par semaine , payé 35, dans le social, chef de service , niveau bac+2 je suis payé 1200 € par mois net. Je gagnais plus dans le privé mais ai laché pour servir. Pas à me plaindre , j’ai un emploi . SVP arrêtez les clichés. Les profs, tenez bon, faites valoir vos droits et acquis, je vous suis, on les verra quand on s’attaquera au privé ( rappellez vous les retraites ). On cherche à diminuer les (entre parenthèses ) avantages des fonctionnaire, pour mieux attaquer ceux du privé. NE MARCHONS PAS LA DEDANS !


  • guigui (---.---.13.215) 23 mars 2007 03:06

    C’est bizarre mais moi, mes profs de sports, ils étaient en général petits, gros et fumaient comme des pompiers... Comment on dit déja ? ... Charité bien ordonnée commence par soi-même. D’ailleurs il y en a à qui ça ne ferait pas de mal d’aller faire quelques tours de terrain avec leurs éléves.... Ceci dit, il faut admettre qu’être prof de sport demande beaucoup, pardon, énoooormément de travail : préparer les interros, corriger les copies, aider les éléves en difficulté (pourtant, les filles ne comprennent toujours pas la régle du hors-jeu smiley ) mais surtout quand arrivent les belles journées de printemps et les week ends à rallonge, il faut préparer plein de jolies banderoles pour les gréves annuelles...

    Ils ont bien raison de se plaindre : 18h par semaine et quatre mois de vacances par an c’est vraiment dur... A quand une gréve pour demander la semaine de 15h ?


    • GUIGUI (---.---.13.212) 23 mars 2007 18:56

      C fou le nombre de neomarxistes et de communistes qui sont sur ce forum...


    • (---.---.229.218) 24 mars 2007 13:45

      «  »«  »« Ils ont bien raison de se plaindre : 18h par semaine et quatre mois de vacances par an c’est vraiment dur... A quand une gréve pour demander la semaine de 15h ? »«  »"

      Avant de critiquer, il faudrait se renseigner : les professeurs d’EPS font 20h par semaine...é oui, plus que les autres matières.


    • guigui (---.---.13.109) 24 mars 2007 13:54

      . « Personnellement, il me faut au moins une heure pour construire un cours de deux heures ! et sachez que les profs d’EPS donnent 20 heures de cours, alors que les autres enseignants ont 18 heures »

      Waouh.... 20 par semaine... pas trop dur la vie ? Dire que certains professions ne travaillent que 45h par semaine...


  • misstigris (---.---.15.116) 23 mars 2007 07:29

    je suis quelque peu étonné par le faible niveau de ce débat : cela m’inquiète dans la mesure ou la recherche de boucs émissaires masque en général une absence de réflexion de fond ; le statut des enseignants est envié car la financiarisation de la vie économique depuis les années 80 a baissé le niveau de vie des autres professions : ce contre quoi vous devriez réagir, c’est le transfert de la richesse aux rentiers et actionnaires de toute sorte c’est à dire le modèle néolibéral que l’on veut nous imposer .


  • ZEN zen 23 mars 2007 08:06

    @Ericx62 et Mistrigris

    Vous avez tous les deux raisons.On prend prétexte de toutes les défaillances de la fonction publique et de certaines pratiques enseignantes (qui nécessiteraient bien sûr des réformes) pour faire une critique en règle du statut des fonctionnaires. Colère, ressentiment, jalousie sont habilement exploités et orchestrés pour détourner les esprits des remises en question qui se préparent dans le public comme dans le privé (plus de précarité, c’est possible !) et pour détourner l’attention de l’essentiel (scandales financiers,inégalités croissantes ,profits faramineux, etc...)

    La théorie du bouc émissaire, ce n’est pas un mythe, c’est même vieux comme le monde... Ne nous trompons pas de colère !


  • jmbc (---.---.26.55) 23 mars 2007 09:10

    Il y a beaucoup de commentaires et je ne les ai pas tous lu, mais ce que je ressens à la lecture de tout ça, c’est un gros mélange de choses qui n’ont rien à voir entre elles.

    Perso, je dirais que :
    - comme dans toute population, il y a chez les profs de gym des gens dévoués et des gens malhonnêtes (j’ai connu les deux) ;
    - un prof qui prend son boulot à coeur n’a pas assez de temps pour tout faire (comme dans tous les boulots) ;
    - si un prof ne glande rien, c’est peut-être que son supérieur (l’EN) et ses clients (les parents) n’en ont pas vraiment grand chose à faire ;

    Arrêtons de dire ’les profs’, ’les fonctionnaires’, ’les salariés du privés’ ! Comment affirmer sérieusement que telle ou telle catégorie a tel ou tel comportement ?

    Vous qui n’êtes pas content des profs, qu’avez-vous fait pour que ça change ? Rien sans doute ; vous estimez probablement que ce n’est pas votre rôle. Vous êtes pourtant le principal intéressé, mais vu le nombre de personnes présentes aux réunions de parents (organisées par les profs, en dehors du temps de travail soit dit en passant), il y a parfois vraiment de quoi en avoir rien à faire !


    • Julot (---.---.208.241) 23 mars 2007 09:46

      « Vous qui n’êtes pas content des profs, qu’avez-vous fait pour que ça change ? Rien sans doute ; »

      Argument spécieux. L’état a bein essayé sous mitterand de casser l’école privé. Il a fallu à cette époque se bouger le cul.

      Jusqu’à preuve du contraire cher monsieur, ce n’est pas moi qui est fait des promesses et ne les ais pas tenues.

      Comme j’imagine que vous vous interdisez de parler de tout sujet en rapport avec votre métier, on ne doit pas beaucoup vous entendre. Nos candidats doivent être content, voilà un francais bien docile !


  • Expression citoyenne (---.---.71.30) 23 mars 2007 09:46

    ATTENTIONIl est 9h40, 54 commentaires sur l’article de Raoul de Saint Venant ont été supprimés sans explication. smiley

    Proscrastination à la Française


    • Troll de service (---.---.73.200) 23 mars 2007 11:02

      Oui, la prescription c’est pour demain ! smiley


  • (---.---.3.132) 23 mars 2007 09:56

    Je vais tenter de répondre en toute intelligence. Cette attaque gratuite contre les profs d’EPS me semble malheureusement bien anecdotique. Cela s’apelle une brève de comptoir. Pour être capable d’assumer le pavé dans la marre que l’on vient de lancer, il faut en effet s’informer un minimum sur le sujet. S’appuyer sur les lieux communs et les clichés s’appelle aussi « poujadisme ».

    A mon sens la question est déjà bien biaisée dès le départ et ressemble malheureusement plus à un défouloir anti-fonctionnaire et anti-prof. Je salue le courage et la patience des interlocuteurs qui ont répondu contre cette attaque avec calme et diplomatie.

    Je vais tenter de répondre à des aspects sur lesquels vous n’avez pas trop répondu.

    Ne vous trompez pas de cible ! Le professeur d’EPS, et là je parle des nouvelles génération est unique en europe. En effet, la France est le seul pays qui les valorise, tant au niveau de l’emploi que de la sélection et de la formation. Contrairement aux clichés, les profs d’EPS sont des pratiquants sportifs fédéraux,(actifs ou anciens)... Et soyons intelligents, ils peuvent vieillir et s’empâter comme tous les être humains qui suivnet le même chemin. A noter que leur vécu sportiuf d’un niveau d’exigence important de dépassement de ses limites (prore à tout sport) peut entraîner des séquelles qui s’agravent avec le temps. Des anciennes blessures contrindiquent parfois malheureusement la poursuite d’une activité physique maintenue. Et puis pour enseigner l’expérience,et la pédagogie valent mieux que le niveau de performance personnel pur. Regardez les entraîneurs des sportifs de haut-niveau, beaucoup sont eux aussi devenus rondouillards.

    Les professeurs d’EPS sont les seuls profs en France qui suivent vraiment des cours de psychologie, et de pédagogie poussés. L’EPS touche en fait à beaucoup de matières mises en commun biologie, physique, histoire. Un cours d’EPS peut-être très riche tout en restant ludique. On y touche à tout, à la culture, à la connaissance de soi en tant qu’acteur et en tant qu’observateur, vis à vis du respect de la règle et du respect d’autrui... Aucun autre cours ne propose une telle opportunité.

    A ceux qui avancent que le cours d’EPS ne sert à rien, je dirait que ce cours n’est pas stigmatisant (contrairement aux idées reçues) car il n’est pas un outil sélectif de l’école (la note n’a que peu d’impacte au conseil de classe), puisqu’il s’adapte à tous (c’est le but d el’EPS à contrario du sport) pour que chacun puisse tenter de pratiquer et de s’améliorer en fonction de ses capacitées de départ, chacun partant de son niveau personnel.

    La note est toutefois nécessaire, car elle participe de la logique de l’école et peut servir d’élément motivant, mais aussi de repère aux élèves pour se situer les uns par rapport aux autres, par rapport à la demande scolaire en EPS dans tous les établissements de France, et ainsi les stimuler à se dépasser, et à s’épanouir dans la réussite.

    L’éducation scolaire dans sa multiplicitée est donc une chance qu’il ne faut pas occulter et remettre en cause par des débats de brèves de comptoir. Les cours d’EPS ont beaucoup évolué depuis, mais malheureusement pas leurs clichés gratuits.

    Les cours d’EPS et leur profs ne sont pas arrivé ainsi à l’école par hasard (rien est gratuit). Il y a toute une histoire, et c’est une histoire qui s’inscrit dans une longue lutte méconnue de nombreux humanistes et pédagogues. Avec la montée des maladies cardiaques et respiratoire (merci la pollution), ainsi que le phénomène d’obésité et de surpoids, le cours d’EPS par la connaissance et le goût de l’effort que l’école tente d’inculquer et de faire partager à toutes les générations, participe à un élan sanitaire de générosité de l’école dans l’épanouissement de chacun.

    Posez-vous cette question, êtes vous égoïstes au point de ne pas laisser cette chance (même si vous n’en avez pas vraiment profité) à vos enfants et aux générations futures ?

    Un professeur d’EPS altruiste qui aime son travail (et pas que ses vacances), et faire partager son goût de l’effort, de la solidarité, du jeu et de l’apprentissage, en permettant à ses élèves de gagner confiance en eux et d’apprécier voir d’accepter leur image pour se sentir bien et mieux dans leur peau et dans leurs baskets.


    • parkway (---.---.18.161) 23 mars 2007 10:44

      à (IP:xxx.x35.3.132) le 23 mars 2007 à 09H56

      merci de votre commentaire qui remet les pendules à l’heure !

      JDCH est un zobsédé de la rentabilté. Le cerveau bourré de chiffres, il tape joyeusement sur tout ce qui s’appelle fonctionnaire sans savoir grand-chose de ce qui s’y passe.

      Ayant travaillé 20 ans dans le privé,puis 4 ans comme travailleur indépendant, puis 5 ans au chômage, puis 6 ans comme contractuel, maintenant stagiaire à l’EN au rectorat, je pense savoir mieux que lui ce qui s’y passe.

      sa petite expérience de la vie devrait lui donner un peu plus d’humilité, mais apparemment il est bien bouché...


    • parkway (---.---.18.161) 23 mars 2007 11:03

      à (IP:xxx.x49.79.167) le 23 mars 2007 à 10H16

      je ne connais pas trop le privé.

      une petite erreur de votre part : il n’y a pas de proviseurs dans le privé, ce sont des directeurs.

      je vous dis ça au cas où vous liriez des statistiques liées au privé et au public, auquel cas il faut bien faire la différence.

      Cordialement,


  • (---.---.79.167) 23 mars 2007 10:16

    Vous avez dit

    «  »"Allez, un petit extrémiste vient. Alors, je vais vous poser une question : pourquoi y a t il des profs au privé si les conditions sont tellement inégales(je suppose que vous parlez de l’enseignement privé sinon un petit argument rapide : les cadres sont beaucoup mieux payés que les fonctionnaires à même niveau d’étude) ? Le capés n’est pas si dur or tous les profs du privé ne sont pas incompétents.

    Il doit bien y avoir une raison, non ?

    Et bien, oui, il y en a : les enseignants privés gagnent plus ; c’est une réalité.

    Leur travail est plus simple car les enfants qui vont dans des écoles privées sont souvent plus sages, studieux, ect.

    Les installations sont beaucoup plus nombreuses et mieux entretenues (dans un lycée public, les pannes de photocopieuse sont fréquentes alors que dans un lycée privé, cela est plus rare en général)

    les « reducs » : cela ne vous serait pas vraiment utiles, en voyant votre post on dirait que profiter de 2 euros d’économie par musée, cela ne vous servirait à rien :)

    Des arguments pour tout les fonctionnaires sont facilement trouvables.

    Allez dans la fonction publique si vous trouvez cela si facile, vous verrez... «  »"

    Bon y’a pas mal de contres verités de dites la.

    Tout d’abord Les professeurs qui enseignent dans les ecoles privés (etablissement sous contrat, c’est la majorité) touchent le même salaire que les prof du public. D’ailleurs ils ont le meme employeur : l’education nationnal. Par contre ils ont une moins bonne retraite et une fois leur concours passé (exactement les mêmes epreuves que le CAPES mais batisé CAFEP) ils n’ont pas de poste pourvu directement, il faut qu’ils demarchent les etablissements (ce sont les proviseur qui embauchent).

    Concernant les enfants ils ne sont pas forcement plus sages dans le privée. Il y a effectivement des etablissements privés d’exellence ou la discipline ne pose pas de gros probleme, mais c’est egalement le cas dans le public (Louis Le Grand ou Henri IV par exemple pour les plus connu mais c’est loin d’etre les seul). Il faut savoir qu’il y a equalement beaucoup d’etablissements privée qui sont dans dans une demarche de rentabilité (par choix ou par necessité) et qui du coup accpetent tout le monde dont beaucoup d’èleves qui se sont fait renvoyer du public, du coup il gardent aussi des èleves qui se sauraient fait virer dans un autre etablissement. Ce n’est pas si rare croyez moi.

    Sur les moyens ca reste voir ca peu enormement varié d’un etablissement à l’autre que ce soit dans le public ou le privée par contre les classe sont plus surchargé dans le privé car c’est la seul façon qu’on les etablissement d’obtenir des ouverture de classes.


  • sport (---.---.53.5) 23 mars 2007 10:59

    Votre article est interressant mais ne mélangez pas sport scolaire et sport en club :

    1/ le sport scolaire est gratuit pas le sport en club (mini 100€ par an, pour de nombreuses familles ça compte)

    2/ le sport scolaire ne se déroule que le mercredi après midi et ne demande pas aux parents d’accompagner leurs enfant de ci, de là les soirs et les we

    Alors non oui le sport scolaire participe aux valeurs de la république et permets à certains gamins dont j’étais :
    - de découvrir et pratiquer plusieurs sport
    - d’occuper utilement nos mercredi après midi.

    Le tout encadré par des éducateurs sportifs.


  • na_mo (---.---.228.83) 23 mars 2007 18:16

    Pauvre naze ! viens faire cours d’EPS à 27 élèves de banlieue, on va voir si tu donne un ballon et si tu peux glander !


    • Julot (---.---.208.241) 23 mars 2007 18:37

      Un référent bondissant, un référent bondissant on dit, sinon comment voulez-vous qu’on vous comprenne ?

      Alalala.


  • GUIGUI (---.---.13.212) 23 mars 2007 18:58

    C fou le nombre de néomarxistes et de coco qu’il y a sur ce forum... Moi qui croyait que c’était une espéce en voie de disparition...


  • Jaï (---.---.19.35) 23 mars 2007 19:07

    Ma femme a travaillé dans un collège, elle me décrit des profils psychologiques absolument calamiteux.

    Elle me dit :

    - Leur sujet de conversation favorit est de se plaindre toute la journée !

    - Ils vivent dans une telle bulle, qu’ils ne se rendent même plus compte des avantages qu’ils ont !

    - Ils n’ont aucune idée de la vie réelle, ils ont affaire à des enfants toute la journée et jamais ne sont confrontés à des adultes, par conséquent ils n’ont aucune notion de ce que les gens vivent dans le privé !

    Moi-même je travaille à proximité de plusieurs écoles et j’ai une clientelle d’enseignants, et je peux dire en toute sincèrité toutes professions confondues, les enseignants sont ceux qui méprisent le plus les autres catégories professionnelles, qui ont le moins de respect, aucune écoute, absolument aucun sens de l’organisation.

    Les fonctionnaires en général, sont très près de leur sous, mais avec les enseignants on atteind les sommets de la radinerie.

    Au restaurant ou au café, vous ne verrez jamais un enseignant laisser le moindre pourboire !


    • Jaï (---.---.19.35) 23 mars 2007 19:16

      @ GUIGUI,

      «  »«  »C fou le nombre de néomarxistes et de coco qu’il y a sur ce forum...«  »«  »

      C’est normal, ce sont les seuls qui disposent d’une majorité de temps libre, des fumistes qui postent à partir de leurs ordinateurs de bureaux, tandis que nous on se casse le cul à bosser pour les financer.

      Ca ne les empêche pas d’être la catégorie sociale la plus puissante de France, tellement leur nombre est grand !


    • ZEN zen 23 mars 2007 19:24

      @ Jai

      « Des fumistes qui postent à partir de leurs ordinateurs de bureaux, »

      Bienvenue au club !...


    • Jaï (---.---.19.35) 23 mars 2007 19:39

      @ zen,

      Je suis barman dans un quartier chaud du centre ville, et ce que je vois tout les jours est à l’identique de que l’on peut voir dans les serie américaines des années 80. C’est tout les jours un balet d’ambulances et de voiture de police. J’assite à des bagarres et parfois je suis acteur.

      Quand ça chauffe les petits bobos gauchistes sont bien content de nous trouver, dans le fond ont leur en veut pas !


  • (---.---.3.132) 23 mars 2007 19:41

    Bien dépassons les ragots afligeants et revenons à quelques petites corrections par rapport au 6e message juste un peu plus haut que celui-ci.

    1)Il faut distinguer d’abord le Sport Scolaire des Cours d’EPS.

    - En effet, le premier est facultatif et nécessite une inscription (payante, voir 3° ci-dessous) à l’Association Sportive du collège ou du lycée. Il permet au élèves d’un même établissement et d’âges et de niveaux différents de se rencontrer au cours d’entraînements sportifs, de matchs et de compétitions, mais aussi d’aller à la rencontre d’autres élèves d’autres établissements (matchs, compétitions). Les élèves peuvent y pratiquer une ou plusieurs activités sportives de leur choix proposées par leur établissement.

    - Les seconds sont obligatoires pour tous les élèves des collèges et lycées, et sont soumis à un programme national. On y pratique l’Education Physique et Sportive et non le Sport, c’est-à-dire des activités physiques tirées des pratiques sportives fédérales (des clubs), mais qui sont adaptées pédagogiquement par les professeurs d’EPS à l’enseignement scolaire pour tous, avec un recul important vis à vis des rencontres sportives et de leurs entraînements.

    2)Les Associations Sportives (AS) sont encadrées par des PROFESSEURS d’EPS. Certains de ces profs font ça en partenariat avec des clubs fédéraux (présence d’un moniteur et d’un prof), mais c’est très rare et plutôt mal vu par la profession (un prof n’a pas à se reposer sur un entraîneur de club). Après, tout dépend comment ça se passe, mais l’AS est un prolongement de l’EPS scolaire et non pas d’un club fédéral (au niveau des valeurs c’est très différent : d’un côté celles du sport fédéral, et de l’autre celles de l’école de la république).

    3)A l’AS la licence de l’UNSS (Union Nationale des Sports Scolaires) n’est pas gratuite, mais certains établissements la rendent entièrement gratuite, d’autres n’en paient qu’une partie, question de principe : les élèves respectent d’autant plus une pratique si elle représente un coût (même un faible coût), c’est une question de responsabilisation.

    Toujours est-il que le paiement d’une inscription à l’AS est très bas (entre 0€ et 20€ en moyenne) par rapport à une inscrition en club (...80€,120€ et +). Une inscription permet de faire plusieurs activitées ce qui n’est pas négligeable non plus. L’objectif est de rendre accessible le sport scolaire à tous. Il s’agit aussi de permettre à des élèves qui pratiquent un sport en club, d’en découvrir d’autres à l’Association Scolaire à moindre coût, dans un cadre qu’il connaît et avec des professeurs connu.

    4)Suivant les emplois du temps, le sport scolaire de l’AS peut avoir lieu selon les établissements, tous les soirs après les cours, sur le temps de la pause du midi (en gros de 12h à 14h), et le mercredi après midi (réservé pour les déplacements des rencontres sportives : matchs et compétitions).


  • cile (---.---.26.6) 23 mars 2007 20:01

    Enseignante d’EPS, je me permets de réagir sur quelques points essentiels. Oui, l’éducation nationale doit évoluer car sa population a évolué. Des réformes bien menées prenant en compte le travail réel des professeurs consciencieux et soucieux de la réussite dse élèves (oui, il y en a beaucoup et on en parle pas !!), les besoins différents des élèves selon leurs caractéristiques (milieu favorisé ou non, primo-arrivants ect....)avec pour ambitieux commune leur réussite ne seront pas rejetées.

    C’est le cas de l’EPS, où l’on veut voir réussir nos élèves.

    EPS : discipline scolaire légitime soumise à des programmes, à des évaluations et donc bien évidemment à des préparations de cours bien différentes selon les classes de collège, de lycée général ou de lycée professionnel. Pour information, l’EPS est une des rares disciplines où la formation des enseignants en terme de pédagogie se fait sur le terrain tout au long des années de formation...eh oui...

    En ce qui concerne plus spécifiquement l’UNSS, activités du mercredi après midi compétitives qui supposent donc une formation régulière des élèves, des déplacements, nombreux, parfois éloignés sur un voir parfois plusieurs jours. Le professeur d’EPS qui s’investit en UNSS fait donc plus d’heures que son forfait de trois heures semaine. Il le fait parce que ce cadre permet à des élèves qui n’en ont pas toujours la possibilité de sortir de leur lieu de vie, de rencontrer d’autres élèves souvent différents et de se former par là même à ce que l’on appelle à une conduite citoyenne.

    En conclusion, comme dans toute profession, il y a des gens qui font leur travail avec sérieux et conscience professionnelle, qui ne s’en tiennent pas à ces fameuses 17 heures : s’investir c’est garantir une confiance des élèves et permettre par la même une réussite. Même si l’éducation nationale doit subir il est vrai des réformes, la société se doit de respecter ses enseignants qui travaillent, qui cherchent, s’investissent, au delà d’un décompte horaire, d’ailleurs insultant pour leur dévouement du quotidien. Merci de respecter ces enseignants encore nombreux qui malgré la tempête et les critiques oeuvrent sans relâche.


  • Jaï (---.---.19.35) 23 mars 2007 22:30

    «  »«  »il n’a aucune idée du travail des enseignants et surtout le contexte dans lequel ils l’exercent.«  »«  »

    On se fout complètement des conditions de travail des enseignants, des heures qu’ils font ou ne font pas, ça ne nous intéresse pas !!

    Je pose une question, comment se fait-il que leurs syndicats s’opposent constamment à des mesures gouvernementales qui ne les concernent en rien, mais ont avoir avec la société civile, de mobiliser et manipuler une jeunesse entière dans un défèrlement de violence rarement égalé sous des prétextes fumeux ?

    De quel droit la fonction publique en particulier les enseignants, vivant grassement de nos impôts durement gagnés, prennent en otage la société civile et nous imposent leurs règles, quand bien même ils n’ont aucune notion de comment créer des richesses alors qu’ils en vivent ?

    De plus ils imposent les conditions de travail aux élèves les plus pénibles de la Communauté Europénne et se mobilisent massivement pour maintenir des systèmes d’enseignement qui sont de façon criante des échècs.

    Arrêtez de nous faire croire que vous faites de la pédagogie dans l’EN c’est entièrement faux, la seule pratique concrète est le système des cotas pratiqué avec zèle par les enseignants car cela est en droite ligne des concéptions trotskistes de militarisation du prolétariat, et c’est à ce ramassi de fachistes rouge que l’on confie nos enfants !


  • Pedrolito (---.---.178.179) 23 mars 2007 23:12

    Bonjour à tous....

    je ne vais pas m’étaler sur ces différents commentaires... Simplement je suis tout jeune enseignant d’EPS (23 ans) et je suis complètment écoeuré de ces pseudo représentations qui sont généralisées à toute notre profession... Certains propos frolent même l’irrévérence... ! Merci à vous...


  • Jaï (---.---.19.35) 24 mars 2007 00:31

    @ Philippe Renève

    Le corp enseignant c’est les Dents de la Mer qui veut se faire passer pour Flipper le Dauphin !

    C’est le Grand Méchant Loup qui veut se faire passer pour les Trois Petits Cochons !

    C’est la fée Carabosse qui veut se faire passer pour Blanche Neige.

    Le corps enseignant est un bastion du trotskisme, théorie la plus nauséabonde à égalité avec Mein Kampf.

    L’échec scolaire et la montée de la délinquance ont été planifiés à partir des cercles d’extrême gauche du corps enseigant, qui vise à faire de l’immigration son nouveau prolétariat révolutionnaire.

    Je comprend l’écoeurement de certains enseignants en lisant mes posts et je crois en leur sincérité, cependant si j’ai un message à leur dire, c’est, ouvrez les yeux !

    Je suis en relation avec des enseignants, et même des profs d’économie formant des Masters et tout ce que je dis est confirmé.


    • ZEN zen 24 mars 2007 07:59

      @ JAI

      Holà ! Pour résoudre les problèmes de sommeil peuplé de vilains cauchemars, un demi Lexomil peut suffire...


  • 400M (---.---.190.140) 24 mars 2007 06:19

    J’ai decouvert l’athlétisme à l’ASSU (ancetre de l’UNSS), mes parents travaillaient et ne pouvaient s’occuper de nous le mercredi apres midi bref, 7 ans de pratique, 2 participations aux championnats de France et un titre en cadette Merci l’UNSS/ASSU, merci les profs, ce sont parmi mes meilleurs souvenirs d’enfance http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png


  • bouli bill (---.---.170.2) 24 mars 2007 11:40

    C’est pas avec des mentalités comme ça que l’on va réussir à faire bouger grand chose ! il y a une chose que vous oubliez : les choses ont changées ! de quand date votre dernier cours d’EPS ? Arrêtons de comparer des choses qui ne sont pas comparables ! je suis prof d’EPS (débutante certes), on a des exigences à respecter : au même titre que les autres enseignants nous avons des projets de classe, de cycle à faire des leçons à construire. Il faut sortir du stéréotype du prof d’EPS en survet avec ballon et sifflet. Personnellement, il me faut au moins une heure pour construire un cours de deux heures ! et sachez que les profs d’EPS donnent 20 heures de cours, alors que les autres enseignants ont 18 heures ! Vous croyez qu’on fait quoi pendant nos 4 ans de formation ? Renseignez-vous : souvent quand il y a des problèmes de relations avec les élèves qui va-t-on voir ? Le prof d’EPS bien sûr ! En ce qui concerne l’AS, ça dépend vraiment des établissements : là où je suis on fait plein d’activités comme du step, de la danse africaine, du tir à l’arc, escalade, natation,... activités qui ne sont pas si courantes que ça non ? En conséquence, mieux vaut parfois se taire plutôt que de débiter de pareilles con.....


    • guigui (---.---.13.109) 24 mars 2007 14:01

      Ben moi, j’ai 21 ans donc mon dernier cours d’eps au lycée c’était il y a 4 ans... Je ne pense pas qu’il y ai eu de si gros changement dans l’éducation nationale pendant ce temps.

      . « Personnellement, il me faut au moins une heure pour construire un cours de deux heures ! et sachez que les profs d’EPS donnent 20 heures de cours, alors que les autres enseignants ont 18 heures »

      1- Une heure pour construire un cours de 2 h : Il faut arreter les blagues un peu... Quiconque à déjà eu des cours de sport dans sa vie sait pertinement que ce n’est pas vrai (ou alors vous reflechissez trééés lentement...)

      2- 20 h par semaine... Wahouuu trop dure la vie... Dire que certaine professions ne travaillent que 45h par semaine...

      Y a pas, c’est toujours ceux qui en font le moins qui se plaignent le plus...


  • (---.---.3.132) 24 mars 2007 15:10

    Les changements sont surtout à voir du côté des nouvelles générations de professeurs (donc les derniers formés), et des plus anciens qui se remettent en question et continuent de se former pour être au goût du jour.

    Tout dépend sur quel prof de quelle génération tu tombes, et de quels motivation et professionalisme il fait preuve.

    Ton message me semble bien anecdotique jeune homme. Il est vrai qu’à 21 ans on peut bien facilement tout savoir d’une profession.

    Mais peut-être que je me trompe et que nous avons affaire à un génie... Alors rejoins nous, deviens professeur d’EPS et à toi la belle vie. Nous pourrons aussi profiter ainsi de tes fructueux enseignements. smiley


  • levoisin (---.---.0.137) 24 mars 2007 16:44

    Hé oui, un prof d’EPS, c’est cinq années d’études supérieures qui demandent des grandes connaissances en biologie, en psychologie, et des formidables résultats sportifs, d’un niveau départemental ou régional dans au moins deux voire trois disciplines.

    Tout ça pour que la moitié de l’année, les gamins courent autour du terrain de foot, car il n’y a pas assez de crédit pour faire autre chose. Tout ça pour que les gamins aient trente heures de natation dans toute leur scolarité. Tout ça pour que seuls ceux qui font du sport en club aient des notes supérieurs à 15 tandis que les autres tournent entre 8 et 12 quelques soient leurs efforts.

    Prof d’EPS aujourd’hui, c’est un peu comme si on demandait à un ingénieur informaticien de former des enfants à Internet Explorer. Ils sont surpayés pour ce qu’ils ont à faire et souspayés par rapport à ce qu’ils savent faire.


  • (---.---.62.230) 24 mars 2007 17:11

    Je me sens absolument révolté par ces commentaires que je viens de lire. Il me parait difficile de porter des jugements quand nous ne sommes pas dans la réalité du terrain ; pourquoi n’y a t’il pas plus de volontaires au métier d’enseignant si cela est si facile ????? Quand on ne sait pas, on se tait ; ou on s’informe judicieusement et on ne se base pas sur des a-priori, des idées reçues véhiculés depuis bien trop longtemps si on considère l’évolution de notre sociéte et de nos gamins !!!Un prof d’EPS, n’est pas qu’un prof de ballon et oui, il a des cours à préparer !!! D’autre part (et c’est un autre exemple de votre manque de savoir !!!) les mois de juillet et aout ne sont pas payés, notre salaire est calculé sur 10 mois et réparti sur 12, alors calculez, en n’oubliant pas vos RTT !! et du coup, nos vacances, nous, on les paye 2 fois plus cher que les autres !!! Alors, SVP, merci de vous renseigner et de cesser vos commentaires sans fondement.


    • (---.---.30.80) 24 mars 2007 18:51

      c’est l’hopital qui se fout de la charité !! saches que 77% des jeunes veulent devenir fonctionnaire et que les prépas capes et agreg sont plus que surchargées !! alors non vraiment avant de dire des bêtises en disant que personne ne s’informe tu devrais te renseigner un peu plus....


  • (---.---.62.230) 24 mars 2007 17:16

    Ah, j’oubliais ! Merci aussi de ne pas généraliser, dans tous les métiers, il y a des branleurs et des incapables (et j’imagine qu’il y en a parmi ceux-même qui ont écrit ici, vu qu’ils sont mal renseigné !!!)Mais il ya aussi du personnel compétent et investi qui passe beaucoup plus de temps au boulot que vous ne semblez le croire (et c’est plus courant que vous ne le pensez !!!)


    • (---.---.62.230) 24 mars 2007 17:31

      Quand on parle de glandeur, que doit-on penser de nos représentants europeens qui dorment aux assemblées ou ne daignent même pas venir alors qu’ils sont payés (et bien plus q’un prof !!!!) ?


    • (---.---.62.230) 24 mars 2007 17:35

      C’est bizarre, encore des généralisations !!! Le problème, ce n’est pas le prof, c’est L’éducation nationale et ses ministres incapables et ignorants ; chacun y va de sa petite réforme sans s’occuper de la réalité du terrain Et le 2è problème, ce sont les parents qui attendent du prof de jouer leur propre rôle, alors évidemment, ils ne peuvent pas être satisfaits puisque ce n’est pas leur rôle !!!


    • (---.---.30.80) 24 mars 2007 18:52

      la paille ... la poutre ... et après tu reproches aux gens de faire des généralités !!!


  • (---.---.225.122) 24 mars 2007 17:28

    Nous avons les meilleurs profs du monde dans les meilleures ècoles du monde et les facultés françaises sont les premières du monde.

    (On me dit que la première fac française est classée 50° sur les 200 première facultés du monde, m’aurait on trompé ?)

    La réaction des profs et de leurs zélateurs est idiote car les gens voit bien que l’enseignement français est mauvais, L’enseignement privé refuse du monde, les cours de soutien explosent, les professeurs sont de plus méprisés(et je pèse mes mots) par les parents, par leur hiérarchie, et surtout par leurs élèves (Ce qui est dramatique).

    Nous allons vers un enseignement à deux vitesses et c’est tant mieux.


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