lundi 22 mai 2006 - par JDCh

Petite parabole automobile

Le matin, je quitte en général mon domicile entre 7h30 et 7h45, ce qui me permet de franchir la Place de l’Etoile aux alentours de 8h, et d’être au bureau dix minutes plus tard. Mardi dernier, parce que j’étais rentré fatigué de Londres avec le dernier Eurostar, je n’ai quitté la maison qu’à 8h30, et je suis arrivé avenue Foch vers 9h, mais...

...je n’ai finalement atteint le parking du bureau qu’à 9h45, après avoir patienté une très grosse demi-heure dans l’avenue Foch, en haut de laquelle une jeune femme comme celle sur la photo ci-dessus était postée et filtrait consciencieusement le trafic. En arrivant sur la place de l’Etoile, j’ai pu détecter qu’elle avait quelques collègues "actives" en haut des avenues de la Grande Armée et des Champs-Elysées, notamment...

Ayant eu le temps d’y penser (!), j’ai cherché à comprendre quel était le rôle de ces agents de la circulation, capables de bloquer en très peu de temps trois grandes avenues parisiennes, agissant en complète désynchronisation des mécanismes régulateurs habituels (feux rouges) et suscitant une symphonie d’avertisseurs polyphoniques.

Aucune réponse claire ne m’est apparue, et seules deux hypothèses m’ont paru valides :

1/ La Ville de Paris (à moins que ce ne soit la Préfecture) a des fonctionnaires inoccupés et/ou des objectifs de dépenses à atteindre et a donc dépêché cette "squad" de casquettes à damier jaune et noir pour occuper ces fonctionnaires et/ou dépasser ses objectifs de dépense de nos impôts.

2/ La Ville de Paris cherche définitivement à dégoûter les proches banlieusards comme moi de pénétrer dans Paris en voiture, et met les moyens adéquats pour qu’une partie de la population automobile adopte les transports en commun.

Si j’habitais plus près de la gare, et si j’avais des horaires plus réguliers le soir, j’adhérerais assez volontiers au second objectif, mais j’ai du mal à ne pas retenir la première hypothèse comme étant le plus souvent valide et explicative de cette anecdote.

Vous vous demandez sans doute où je veux en venir. Rassurez-vous, je ne suis pas simplement en train de pointer, à la façon de "Combien ça coûte ?", des dépenses inutiles engagées par nos élus. La parabole est ailleurs...

La criante inefficacité du dispositif des "fliquettes à damier" a non seulement un coût mais surtout des impacts négatifs nombreux : des voitures qui consomment et polluent dans les embouteillages, des gens qui vont arriver en retard et énervés à leur premier rendez-vous professionnel du matin, des comportements irrités, voire haineux, qui se révèlent vis-à-vis de ces fonctionnaires ou des autres automobilistes...

De l’exacte même façon, lorsque l’Etat se mêle trop d’économie, y ajoute sa part d’imprévus, de sur-règlementation, de négation des mécanismes régulateurs "naturels" et d’interaction négative avec les acteurs économiques, il entrave l’économie (on trouvera, à ce propos, beaucoup d’exemples dans mes "posts" précédents, notamment Service non compris ou 35 heures : saison 4).

La Place de l’Etoile est comme une place de marché, avec ses règles et sa fluidité naturelle. La semaine, en l’absence de nos amazones casquettées, tout se passe parfaitement : le rythme des feux et les pratiques usuelles trouvent leur équilibre optimal... Tout se coince dès qu’un agent extérieur (surtout investi d’une autorité "souveraine") y apporte contraintes et imprévisibilité. Tracasseries administratives, règlements complexes, taxes sur "tout ce qui bouge"... portent tous une casquette à damier !

Le libéralisme n’est pas, comme chacun ne le sait pas forcément, une théorie économique, il s’agit plutôt d’une pensée politique qui reconnaît que des systèmes sont nécessaires pour organiser la vie collective et la démocratie, mais qui garde farouchement une ultra-vigilance quant au respect de la liberté individuelle : une des libertés fondamentales étant celle d’entreprendre (et de s’enrichir ce faisant), on comprend pourquoi les entrepreneurs sont majoritairement libéraux.

La liberté de pratiquer telle ou telle religion ou la liberté de s’exprimer sont également fondamentales : la prochaine mise en place de péages à l’entrée des églises, temples, synagogues et mosquées et les prochaines taxes touchant artistes, journalistes (et blogueurs) vont être rendues nécessaires par la situation catastrophique de nos finances publiques (je ne fantasme pas tant que cela ; quand on voit les dernières déclarations d’Alain Lamassoure, autre Pyrénéen pathétique, sur les SMS et les emails, cf. ce post...) En fait, je souhaite assez vivement l’introduction rapide de ces nouvelles "gabelles" car elles permettront au camp des libéraux de grossir très rapidement !

En effet, le respect de la liberté individuelle a dû être oublié quelque part dans nos raisonnements dits "républicains"... Les êtres censés reconnaissent que la liberté individuelle s’arrête là où commence celle d’autrui, considèrent comme absolument nécessaire qu’il y ait un code de la route (il est à noter, d’ailleurs, que, dans les pays dits "libéraux", celui-ci est respecté bien plus scrupuleusement et docilement que chez nous), mais les libéraux font partie de ceux qui recherchent le PGCD (plus grand commun diviseur) et ne veulent pas que les systèmes collectifs, par une trop forte expansion, s’arrogent prérogatives et pouvoirs contraignant l’individu. En France, malgré nos talents en arithmétique, nous semblons confondre PPCM (plus petit commun multiple) et PGCD quand il s’agit de politique ou d’économie !

Je lisais récemment que "69% des Français déclarent n’avoir confiance ni dans la droite, ni dans la gauche pour gouverner le pays, selon les résultats de la première étude du Baromètre politique français (2006-2007) Cevipof-ministère de l’Intérieur". De la même façon, je prends cela pour une forme de bonne nouvelle. Il y a vraisemblablement au sein de ces 69% une importante frange d’extrémistes de tout poil, mais il y a surtout, j’en suis à peu près sûr, une majorité de gens qui comprend que notre système est comme la Place de l’Etoile à l’heure de pointe, et que nos politiciens traditionnels ne font que s’agiter, avec leurs casquettes à damier.

Il y aurait, contre toute attente, en France, une majorité libérale (consciente ou inconsciente) en train d’émerger !



58 réactions


  • shackelton (---.---.166.228) 22 mai 2006 11:41

    Un polytechnicien a t-il le droit de tout mélanger pour faire croire qu’il a raison ? le lien , le langage est fançais , que signifie ce conditionel " je pourrais prendre les TEC ? evidement si c’était différent ça serait pas pareil ! Je ne suis pas libéral à n’importe quel prix , revoyez les constats des classiques , la dérégulation n’est pas suffisante pour créér la fluidité et le marché . Madelin a peu de supports mais il dit quand mème moins d’inepties , la France aurait certes besoin de réformes libérales mais des propos si bassement polémique dénaturent un progrès souhaitable . Bref cet article est nul , des discours economico-politiques de Polytechnique et la silicon valley peuvent concurrencer l’ ENA mais ils ne sont pas forcément corrects et profitables


  • (---.---.38.190) 22 mai 2006 11:42

    Hé oui Quoi qu’on fasse, on a toujours l’administration dans les pattes. Que ce soit pour créer une entreprise, repeindre ses volets ou inscrire un enfant en études supérieures (trois cas que j’ai étudiés de près récemment...) c’est **la paperasse** et **les fonctionnaires** qui se mettent dans vos pattes. Le reste (trouver les clients-faire le travail/acheter et appliquer la peinture/aller se présenter à l’établissement) c’est du gâteau.

    « La paperasse » étant progressivement remplacée par des sites Internet encore plus abscons que leurs équivalents papier - et d’une lenteur qui laisse à penser que c’est une manière de reproduire virtuellement la traditionnelle « pause café » administrative.


  • Jojo2 (---.---.158.64) 22 mai 2006 12:32

    Encore un à qui la France a financé ses études et qui se vante de l’avoir lachée...Et qui gras comme un verrat de batterie est infoutu de prendre les transports en commun...


  • Henry Moreigne Henry Moreigne 22 mai 2006 12:46

    article singilier tout comme la fiche de présentation de l’auteur. Polytechnicien oui mais qui n’a jamais été fonctionnaire. Recette classique mutualiser les dépenses privatiser les recettes. En l’espèce bénéficier de l’enseignement et du prestige l’ecole de l’élite de la République (Polytechnique) pour mettre les compétences acquises au service du privé. C’est vrai que cette école à la différence des écoles de commerce est-elle gratuite.

    Si c’est ça le libéralisme, je vous le laisse. Je préfére pour ma part une société régulée ou qui cherche à l’être à la loi du plus fort ou du plus braillard.


    • Marc P (---.---.224.225) 22 mai 2006 13:28

      Pas gratuit pour tout le monde puisqu’ils sont rémunérés endant les études...

      Mais peut être peuvent ils racheter le contrat qu’ils ont avec l’Etat ?...

      Voilà qui ne rapproche pas beaucoup les élites de leurs concitoyens... (hum)....

      Cordialement

      Marc P


  • invité provocateur (---.---.28.210) 22 mai 2006 13:44

    Toutes les décisions prises en France , ont un seul but, rendre les choses plus difficiles !!

    Cela se vérifie partout et tout les jours !

    Comparez l’évolution de la france et des français depuis 20 ans avec d’autres pays, et vous aurez aujourdhui :

    La coupe de l’America a Valence Espagne

    Les J O à Londres

    Le musée fondation Pinault a Venise

    Les chomeurs, les déficits, Les émeutes et autres guerres civiles en france !


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 22 mai 2006 14:31

      ...ITER en France, la coupe du monde de football en 1998 en France, les JO d’Albertville en 1992 en France...

      C’est très con de prendre quelques exemples de trucs qui ne se sont pas fait en France et de dire « Regarder tout va mal !!! ». Si vous partez de ce principe vous pouvez rajouter le barrage des trois gorges qui vient d’être construit en Chine donc pas en France ;o)

      « ... et autres guerres civiles en france ! »
      - La guerre civile, ca c’est vraiment drole. Parlez-en avec un Libanais, un Liberian, un Bosniac, ou un Irakien... ils vous diront ce qu’est une guerre civile !!!


  • boust (---.---.69.18) 22 mai 2006 13:45

    Hum... toujours surprenant ces gens qui font leurs petites conclusions tout seuls... Que savez vous du pourquoi de la présence de ces fliquettes ? Rien. et pourtant vous faites comme si vous saviez : ils sont là rien que pour vous embetez vous... Et par pitié renseignez vous avant de décreter, avec la bonne conscience habituelle des automobilistes, que vous avez raison de ne pas prendre les transports en commun !


    • Bulgroz (---.---.168.31) 22 mai 2006 13:59

      Monsieur l’auteur est favorable à la 6ième république, une république toute entière dévouée à la bagnole et aux bagnolistes.


    • Yasunari (---.---.129.150) 22 mai 2006 15:26

      Une république bagnolière ? Avec des gouvernements démocratiquement élus par Total et Peugeot ? Comme aux USA ? La bas, au moins, l’essence n’est pas chère, il n’y a pas de réchauffement climatiques et personne n’a jamais entendu parler d’un quelconque trou dans une quelconte couche...

      Mais ça ne peut pas être ça, les USA sont couverts de flics, ça ne plairait pas à l’auteur...


    • Redj (---.---.125.44) 22 mai 2006 17:13

      Même si je vous soutient dans le fond, votre propos dit une contre vérité, à savoir que les américains ne savent pas ce qu’est le trou dans la couche d’ozone...c’est faux ! Et oui, c’est eux qui l’on inventé pour pouvoir éliminer du marcher les CFC qui sont brevetés par Rhône poulenc (à l’époque) comme quoi les intérêts economiques peuvent servir l’environement...Le problème c’est que ca n’est que le fruit du hasard, car la finalité est bien la guerre économique...Nous en revenons bien au problème que vous soulevez ;)


  • Dikata Tonga (---.---.250.139) 22 mai 2006 13:50

    @l’auteur

    Le faible score et les réactions négatives obtenues par l’article sont dues au fait qu’une majorité de lecteurs d’Agoravox n’aime pas la liberté.

    Ma réaction ne va pas leur plaire et c’est tant mieux.


  • mouche du c.. (---.---.243.30) 22 mai 2006 14:23

    "je n’ai quitté la maison qu’à 8h30, et je suis arrivé avenue Foch vers 9h, mais... ...je n’ai finalement atteint le parking du bureau qu’à 9h45, après avoir patienté une très grosse demi-heure"

    Tout cela pour une petite demi-heure ??? Que votre temps doit être précieux !! et comme vous devez être important .


  • Mathieu (---.---.212.160) 22 mai 2006 14:39

    Hé ben ! Y’en a vraiment qui ont une vie difficle...


    • Redj (---.---.125.44) 22 mai 2006 17:15

      oui ! Ca devrait faire un bon reportage pour le 13h de TF1 mais sur Agoravox je vois pas l’interet


  • (---.---.64.75) 22 mai 2006 14:53

    Eh bien moi, tous les matins, ces gens à képi quadrillé me permettent de traverser, à pied, l’Avenue du Général Leclerc là ou elle coupe la rue d’Alésia, parce que la station Alesia est fermé, que je dois me rendre à la suivante, c’est à dire Mouton Duvernet, qui n’est accessible que de l’autre coté de la chaussée.

    Parce qu’il faut bien le dire, sans eux, les voitures qui tournent sur la droite ne s’arretent pas pour laisser passer les piétons. Vous poireautez peut être 15 minutes place Charles De Gaulle, moi et de nombreux autres piétons, nous évitons de poireauter 15 minutes en attendant qu’un automobiliste un peu moins décérébré que les autres nous laisse passer, alors que nous sommes prioritaires.

    Vivement que l’accès à Paris en voiture sois payant, comme à Londres.


    • Yasunari (---.---.129.150) 22 mai 2006 15:18

      Le pire, c’est quand il n’y a Ni képis, Ni feux... Le chaos. Et on voudrait nous faire croire que la somme des individualismes forcenés fait le bien commun.... Il suffit de conduire pour savoir que c’est complètement faux.


  • Yasunari (---.---.129.150) 22 mai 2006 15:07

    Pourtant, elle fonctionne bien la liberté individuelle de casser les couilles.... Tous les matins je passe par la rocade de Nanterre qui rejoint le boulevard circulaire. De mon temps, il y avait trois voies, c’était bien. Et puis il y a eu un chantier de construction d’immeubles de bureaux. Pour sécuriser les échaffaudages, « ils » ont commencé par sucrer une voie. C’est rien, une voie... Seulement une voie, ça suffit pas. Il faut aussi que les poids lourds se garent en double file le temps de décharger sur le chantier. Trop cool, il ne reste plus qu’une voie. C’est sympa aux heures de pointe. Bel exemple d’envahissement de l’espace public par un margoulin privé. Si il construisait des logements sociaux, je fermerais ma geule. Mais c’est vrai, à 500m à vol d’oiseau de La Défense, le manque de bureaux et de centres commerciaux se fait douloureusement sentir...

    Sinon, moi, j’aimerais bien laisser tomber la voiture pour les transports en commun. Franchement, ça me couterait moins cher, je pourrais lire pendant les transports, et je m’énerverais probablement moins qu’à conduire dans les bouchons. je devrais juste partir une heure + tôt et rentrer une heure + tard.

    Ca me ferait vraiment chier de ne voir mes gosses que le WE...


    • Mathieu (---.---.212.160) 22 mai 2006 15:59

      C’est bien de penser à vos anfants, dommage que vous y pensiez moins quand vous polluez l’air qu’ils respirent. Mais vous pourrez-vous consoler en vous disant que vous serez-là pour soigner leurs maladies respiratoires grâce au peu de temps que vous mettez pour aller au boulot.


    • Yasunari (---.---.129.150) 22 mai 2006 16:23

      Et c’est quoi votre solution miracle ? Je me pose, j’arrête de bosser et j’attends les allocs ? Mes enfants, quand j’aurais réussi à quitter la région, ils respireront un autre air.

      Mais ca viendra certainement plus de mes actes que de vos incantations


    • Z (---.---.107.65) 22 mai 2006 16:25

      "Sinon, moi, j’aimerais bien laisser tomber la voiture pour les transports en commun. Franchement, ça me couterait moins cher, je pourrais lire pendant les transports, et je m’énerverais probablement moins qu’à conduire dans les bouchons. je devrais juste partir une heure + tôt et rentrer une heure + tard.

      Ca me ferait vraiment chier de ne voir mes gosses que le WE..."

      T’as qu’à trouver un boulot plus près de chez toi. Ou un chez toi plus près de ton boulot. Ou quitter Paris. Bon je sais, c’est compliqué, faut aussi faire avec le boulot de Madame (là je fais des hypothèses). Et puis y a le chômage, la crise du logement. Et puis tu peux quand même pas changer de boulot pour un taff moins bien payé, juste pour augmenter ta qualité de vie et celle (future) de tes enfants...

      Excuse-moi si je te parais extrême et si tu me trouves agressif, mais ça m’énerve toujours un peu, parce que tout le monde est d’accord pour changer ses pratiques et prendre les transports en commun... à condition que ça n’implique aucun changement dans leur vie justement ! Tous les automobilistes veulent faire croire qu’ils n’ont pas le choix. Tous ont une bonne raison pour ne pas prendre les transports en commun, si on les écoute. Mais zut, c’est des choix de vie, à la fin.

      (Ce message a pour unique vocation de faire réfléchir un peu et relativiser. Désolé si ça paraît un peu violent ou rentre-dedans)


    • Mathieu (---.---.212.160) 22 mai 2006 16:49

      Il n’y a pas de solution miracle, il y a des choix à faire et il faut les assumer. On entend toujours des automobilistes dire qu’ils prendraient bien les transports en commun mais qu’ils ne le font pas parce qu’ils n’ont pas le choix pour telle ou telle raison. Vous êtes tout à fait libre de choisir de prendre votre voiture, personne vous en empêche mais il faut en assumer les avantages comme les inconvénients. Parce que oui des fois les voitures sont « handicapées » pour permettre a d’autres de faire convenablement leur boulot, cela fait partie du jeu.


    • Yasunari (---.---.129.150) 23 mai 2006 10:31

      Ce qui me fait enrager, ce n’est pas d’avoir à assumer mes propres choix, c’est d’avoir à faire face à des choix plus ou moins forcés. Il est difficile de nier que le développement des transports à provoqué un éloignement entre le domicile et le lieu de travail. Il est difficile de nier que les bassins d’emplois s’agglutinent aujourd’hui autour des grandes agglomérations. Il est difficile de ne pas y voir l’origine du développement des banlieues et du modèle actuel de travail dans les grandes villes. Excusez moi si je n’ai pas été clair, mais j’ai justement une forte envie d’échapper à ce modèle. Cependant, les solutions ne sont pas innombrables. En fait, soit on s’échappe géographiquement (retour en province), soit on s’échappe socialement (obtenir les moyens de vivre en centre ville), mais ces deux possibilité présentent des difficultés qui ne se résolvent pas en un jour, d’une part, et ont elle même leurs propres limites (on ne peut pas loger tous le habitants de banlieue dans Paris intra muros).

      Deux choses me font espérer que ce modèle peut et va changer. A moins d’un miracle, le coût des transports va augmenter, ce qui va déstabiliser le système et amener ses acteurs à faire d’autres choix. Ce qui m’inquiète, c’est de savoir si ils vont avoir suffisament de recul pour faire des choix perennes, d’une part, et si le rapport de force pouvoirs publics/entreprises/employés sera assez équilibrés pour que le cout de ces choix soit équitablement supportés. Ma grande peur serait que les entreprises adoptent une politique de la terre brûlée sans tenir compte de la contrainte urbanistique, que les pouvoirs publiques se contentent d’un immobilisme de bon aloi en attendant des élection, et que les habitants et salariés se contentent d’une action éruptive à coup de manifs et de grèves, sans rien proposer par ailleur.

      De manière + optimiste, je pense que la communication et la possibilioté de travailler à distance va permettre de dissocier partiellement le lien entre lieu de travail et domicile. Mais, en France du moins, les entreprises sont lentes à voir l’interêt de ce changement. Et pour celles qui sautent le pas, la nécéssité de repenser les rapports de travail et les modes de fonctionnement sont bien réels, tant dans leur intérêt que dans celui de leurs employés.

      Pt’ain, on est loin du monsieur qui klaxonne la fliquette sur la place de l’Etoile....


  • niko (---.---.141.11) 22 mai 2006 15:38

    Amon avis l’auteur a confondu la cause et la conséquence. c’est parcque c’est le bordel qu’ils mettent des agents et pas l’inverse !!!

    Putain c’est ça un politechnicien ? J’comprend mieu les politiciens maintenant.


  • M16 (---.---.186.86) 22 mai 2006 16:06

    Bravo à l’auteur pour cette parabole.

    En tant qu’autmobiliste, j’ai toujours constaté la même chose que lui : chaque fois qu’il y a des flics réglant la circulation (sauf cas de feux en panne ou d’accident bien entendu) et modifiant le cycle norma des feux, c’est (encore plus) le bordel.


  • jdch (---.---.206.17) 22 mai 2006 17:58

    La communication est un exercice difficile et la parabole qui conduit au simpliste encore plus. L’objectif de ce post n’etait clairement pas de debattre sur l’utilisation de sa voiture ou des transports en commun mais plutot d’illustrer le debat entre liberte individuelle et efficacite/utilite des systemes collectifs. Je comprends que l’image de l’automobiliste (par essence individualiste forcene) est trop caricaturale pour etre pedagogique. Mea culpa.


    • Yasunari (---.---.129.150) 23 mai 2006 10:39

      Mais non, justement, l’exemple de la circulation est révélateur. Seulement il va dans un sens contraire à ce que semble suggérer votre article. Si la route est un peu plus sûre aujourd’hui,c’est justement parce qu’une contrainte COLLECTIVE s’impose à la liberté INDIVIDUELLE de l’automobiliste. Seule une régulation de plus en plus précise et contraignante a permis d’autre part l’augmentation du traffic urbain. Sincèrement, je n’ose même pas imaginer ce qui se passerait si on supprimait dans Paris toute signalisation autre que les directions, en laissant la seule règle implicite de la priorité à droite...


  • simplet simplet 22 mai 2006 18:18

    perso, j trouve un peu facile les superbes parallèles qu’on nous sert pour défendre le libéralisme sous toutes ces formes. Quelqu’un peut m’expliquer à quoi çà sert de comparer la circulation routière dans une ville surpeuplée et mal desservie et un modèle économique ?? c’est pour vous rassurer sur votre conviction propre ???

    et puis pour éviter de se faire inscendier sur son train de vie, vaudrait mieux ne pas trop la ramener avec les voyages à London, les horaires de ministres et le « calvaire » de se rendre à son lieu de travail avec ( sans doute ) sa superbe berline de marque allemande qui pollue comme c’est pas permis..

    et pour conclureje préfère ne pas revenir sur ce qui a déjà été soulevé par d’autres post, à proposdu polytechnicien qui adore crier à qui veut bien l’entendre que lui ne fait pas partie des planqués qui travaillent dans le public alors que s’il a atteint ce niveau de scolarisation ( qui n’a rien à voir avec un niveau culturel... ) c’est sans doute grâce à la gratuité de l’école et tous les autres services dont disposent tous les ingrats qui peuplent la France...

    voilà c’était mon coup d gueule ( en même temps çà dévie clairement par rapport à l’article mais ya des trucs qui me filent de l’éxéma... )


  • (---.---.102.41) 22 mai 2006 20:57

    Quand on vois comment Delanöe déteste les automobilistes, ça ne m’étonnerait pas que cette idée vienne de lui...


  • (---.---.128.2) 22 mai 2006 20:58

    Remarques sur quelques points un peu gênants :

    Vous vous plaignez de la jeune femme en uniforme qui tente de faire la circulation.

    Mais n’essayez pas vous aussi avec un « uniforme » pour le moins affiché (j’en connais de mes amis qui restent en civil...) de faire la « circulation dans les idées ».

    La notion de liberté que vous défendez à juste titre ne devrait t’elle pas permettre toutes les formes de pensée d’exister et d’être « défendues »

    Vous présentez le clan des libéraux comme devant dépasser un statut de minorité (« car elles permettront au camp des libéraux de grossir très rapidement ! »),

    N’est ce pas le courant de pensée majoritaire du moment ? J’avais l’impression que le balancier devrait aller dans un autre sens, me suis je trompé ????


    • herbe (---.---.128.2) 22 mai 2006 20:59

      post doublé car oubli de signer le précedent....

      Remarques sur quelques points un peu gênants :

      Vous vous plaignez de la jeune femme en uniforme qui tente de faire la circulation.

      Mais n’essayez pas vous aussi avec un « uniforme » pour le moins affiché (j’en connais de mes amis qui restent en civil...) de faire la « circulation dans les idées ».

      La notion de liberté que vous défendez à juste titre ne devrait t’elle pas permettre toutes les formes de pensée d’exister et d’être « défendues »

      Vous présentez le clan des libéraux comme devant dépasser un statut de minorité (« car elles permettront au camp des libéraux de grossir très rapidement ! »),

      N’est ce pas le courant de pensée majoritaire du moment ? J’avais l’impression que le balancier devrait aller dans un autre sens, me suis je trompé ????


    • Basta (---.---.209.129) 22 mai 2006 21:48

      Le libéralisme est le courant dominant DANS LE MONDE, c’est bien vrai. Mais il est honni en France par 70% de la population. Là est l’étrangeté française.

      Un double exemple significatif : Chirac - président de droite paraît-il - a déclaré que « le libéralisme est plus dangereux que le communisme ». Alors qu’en Italie, la coalition de gauche qui vient d’arriver au pouvoir, a dans son programme l’accélération de... la libéralisation de l’économie, qu’elle reprochait d’ailleurs à Berlusconi d’avoir négligé !!


    • Jojo2 (---.---.149.68) 22 mai 2006 22:25

      Le libéralisme est en train de COULER le monde. D’ailleurs partout on cherche une parade. Même aux outre Atlantique.


    • herbe (---.---.128.2) 22 mai 2006 23:38

      J’avais aussi cette impression... (mais bon restons prudent...)

      Si cette impression est juste,

      Hypothèse optimiste : Ceux qui ont vu juste (minorité mais une majorité de français selon un post précédent) verront leur analyse reconnue.

      Hypothèse pessimiste : la minorité sera désignée en tant que bouc émissaire du fait que le « bateau coule », ce serait un comble mais ce discours là ne se tiendrait-il pas déjà ?


    • Precisons (---.---.28.210) 24 mai 2006 11:38

      Etre libéral aux U S A c’est etre démocrate ( donc de gauche) !!!


  • Ar Brezonneg (---.---.114.209) 22 mai 2006 21:55

    C’est assez bien vu cette parabole. Cela me fait penser à une autre :« Imaginez de superbes mécaniques aux moteurs puissants et chuitants, belles voitures italiennes ou anglaises bien confortables bien équipées, sur une belle route bien plane, tracée dans de superbes paysages, et menant vers des lieux où il fait parait_il bon vivre... Mais , elles ne peuvent rouler bien vite.... En effet, devant il y a des guimbardes pourries et fumantes, puantes, crasseuses. Le convoi est freiné par ces épaves d’un autre siècle. Les belles voitures ne peuvent les dépasser car aussitôt ce serait l’ hallali, la prison, la ferraille, que sais-je ? La route est bordée d interdictions très nombreuses... Eh bien les voitures capables de rouler vite ce sont les français dynamiques , étouffés par l excès de règlementation, et la chiasse administrative, les guimbardes sont les socialo communistes et affidés.... » Voilà le pays compétitif dans lequel nous nous trouvons... Au secours Colbert, ils sont devenus fous !!!!!


    • Jojo2 (---.---.149.68) 22 mai 2006 22:19

      Ca va goemon mécanique, retourne à tes carrioles à chevaux. Si on est freiné par quelquechose c’est par les bouzeux bretonneux qui nous empestent avec leurs cochons de batterie.

      Ahh, ça fait du bien...


    • musil (---.---.196.28) 22 mai 2006 22:56

      Quelle finesse dans l’analyse !...


  • ArBrezonneg (---.---.114.209) 22 mai 2006 22:39

    @jojo2 Lebouzeux te fera remarquer que lorque tu chieras dans ton froc tu seras content de voir les Bretons venir de sortir du merdier dans lequel les gens dans ton genre se mettent tout seuls... Je parie que lorsque tu prends ton RER tu regardes tes pieds de craindre de prendre la branlée avec les nouveaux indigènes !!!!!Quand tu crèveras de faim parceque tes copains ne te donneront pas le moindre grain de coucous nous nous aurons nos cochons.


    • Jojo2 (---.---.149.68) 22 mai 2006 22:41

      Vous les avez déjà. C’est pas la peine de le crier sur les toits, vous allez avoir des ennuis avec vos évèques.


  • normand (---.---.221.254) 22 mai 2006 22:46

    Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ? Hong-Kong avec ses vingt millions d’habitants, la circulation c’est le bordel. Paris avec sa douzaine de millions, c’est le bordel. Montréal, avec ses trois millions, c’est le bordel et Puerto Vallarta au Mexique avec ses 250000 habitants, eh bien c’est toujours le bordel.


  • Torvald (---.---.22.137) 23 mai 2006 08:04

    Juste une remarque au passage.

    le titre Petite parabole automobile. De prime abord on croit à une new IT de guidage par satellite, sous-entendu pour améliorer le flux de la circulation. Encore un mirage technique délirant.

    Mais non ça a trait à l’économie politique.

    « Les êtres censés reconnaissent que la liberté individuelle s’arrête là où commence celle d’autrui... »

    Mis à part cette grande ouverture de porte ouverte

    1- êtes-vous censé ou insensé ?

    2- êtes-vous inclus dans le census et donc...

    3- souhaitez-vous redevenir un électeur censitaire ?

    4- seriez-vous un censeur qui s’ignore ?

    PS je suis allé dans la Silicon Valley en 1984, tiens comme Orwell.

    Avis aux amateurs, ce n’est plus là que ça se passe.


  • Chitah (---.---.91.222) 23 mai 2006 13:31

    Les commentaires sont de haut niveau, entre les contenus purement haineux envers un courant de pensée à qui ils doivent leur liberté*, soit dit en passant, et ceux parlant de la qualité de polytechnicien de l’auteur, on aboutit à un résultat très décevant.

    JDCh, tu n’aurais jamais dû poster ton texte en ce lieu, symbole du mainstream intellectuel français (quelquefois, je trouve que Agoravox est une sorte de mix entre Marianne et Libération)

    * Je parle bien sûr du libéralisme, mais la propagande anti-libérale en France est bien trop forte pour que l’on puisse en parler dignement.


    • Chitah (---.---.91.222) 23 mai 2006 13:37

      PS : je note, hilare devant mon clavier, la remarque concernant la « gratuité » de l’enseignement à l’Ecole Polytechnique, les professeurs de cette école et les employés sont bénévoles ?

      Savez-vous que cette école est financée par l’impôt, et que la moitié des recettes de l’Etat proviennent de la TVA, payée par tout le monde, polytechniciens riches et bedonnants compris, clochards compris ?

      Les mythes ont la vie dure, et les ennemis du libéralisme sont nombreux, mais peu intelligents, cela devrait nous apporter des chances de victoire à court terme je pense.


    • (---.---.107.66) 23 mai 2006 14:38

      « les ennemis du libéralisme sont nombreux, mais peu intelligents, cela devrait nous apporter des chances de victoire à court terme je pense. »

      Si vous saviez combien votre contre-raisonnement précédent sur la gratuité de l’Ecole Polytechnique rend cette petite phrase délectable !


    • Gnol (---.---.192.187) 23 mai 2006 20:11

      Effectivement, dire une chose et son contraire et en le revandiquant c’est prèsque hilarant.

      Quand au libéralisme qui est à l’origine de la liberté... y a quand même des baffes qui se perdent je trouve :)


    • herbe (---.---.158.115) 23 mai 2006 21:21

      Oui tout a fait...

      Un certain discours ressemble beaucoup à de la propagande, qui se permet de dénoncer en sus la supposée propagande du camp d’en face (une autre variante de l’histoire de la paille et la poutre dans l’oeil)

      Le vocabulaire guerrier employé est aussi un signe...

      Le lien suivant donne un éclairage (contre propagande ?) :


    • Shed (---.---.148.210) 31 mai 2006 02:27

      Et oui, ne vous en déplaise, le libéralisme et la Révolution Française on bien des racines communes (les Lumières ça doit vous dire quelque chose, non ?). Malheureusement les Français méconnaissent tout autant leur histoire que les bases mêmes du libéralisme qu’ils sont bien incapables de définir convenablement.

      Quand on entend courament Chirac ou Sarkozy qualifiés d’ultra-libéraux on comprend combien de chemin il reste encore à faire...

      Il est assez amusant (et déprimant) de constater d’ailleurs qu’aux États-Unis aussi ’liberal’ est devenu une insulte complètement détachée de son sens original. Là-bas ’liberal’ signifie gauchiste, ça en ferait bondir plus d’un de ce côté-ci de l’Atlantique.


  • JDCh JDCh 24 mai 2006 11:06

    Merci à Chitah pour son conseil de ne pas publier ce type d’article sur Agoravox.

    Je suis sans doute naïf mais je crois au débat d’idées.

    S’interroger sur les libertés individuelles semble tabou sur ce média parce que je revendique mon appartenance au mouvement « libéral » !?

    Ceux qui ne veulent pas adopter la pensée unique distillée par nos médias et dirigeants politiques comprendront que cette interrogation est saine, pas si polémique que cela et peut-être porteuse de changement de mentalités...

    PS : j’ai remboursé les 200.000 FF de frais de scolarité dans les années 1980 à l’Ecole Polytechnique puisque j’ai opté pour une carrière dans le privé.


    • (---.---.212.160) 24 mai 2006 11:44

      « S’interroger sur les libertés individuelles semble tabou sur ce média parce que je revendique mon appartenance au mouvement »libéral«  !? »

      Pourquoi trouvez-vous que c’est tabou ? Parce que les gens ne sont pas d’accord avec vous ? Vous avez tout à fait le droit de vous sentir libéral, comme les commentateurs ont aussi le droit d’être opposé à ce mouvement. C’est ça le débat d’idées, poster un article et en pas avoir que des commentaires qui aillent dans le même sens, vous n’êtes pas d’accord ?

      Bon je passe sur les commentaires sur le fait que vous soyez polytechnicien, il ne peut pas y avoir que des commentaires argumentés.


    • Mathieu (---.---.212.160) 24 mai 2006 11:50

      Pour en revenir à votre parabole, on restreint votre liberté d’utiliser votre voiture (qui pollue je vous le rappelle) comme bon vous semble et où bon vous semble afin de permettre de renforcer la liberté collective de pouvoir respirer un air pas trop malsain (j’aurai pu dire un air pur mais je ne suis pas naif à ce point). Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec ça, mais en France les liberté collectives prennent encore le dessus sur les libertés individuelles (pour faire simple) et il y a encore pas mal de français qui ont envie de se battre pour ces libertés collectives.


    • Shed (---.---.148.210) 31 mai 2006 02:36

      Matthieu, vous devriez relire l’article. Le sujet n’est pas la restriction de sa liberté d’utiliser sa voiture, mais le fait que le contrôle (ici de la circulation, parabole de l’activité économique) par des agents de police (parabole de l’État) est contre-productif. C’est-à-dire conduit à un ralentissement du trafic (de l’activité économique) qui pénalise l’ensemble des usagers de la route (des acteurs économiques).

      C’est étrange que la plupart des commentaires portent sur l’usage de la voiture en ville, la parabole était pourtant explicite.


  • Fran c ..... (---.---.28.210) 24 mai 2006 11:36

    Ils ne faut pas critiquer les français, ils sont des champions , de quoi déja ? a oui c’était en 1998 !ou en 45 ?

    Tout est fait pour que Paris et la France deviennent une ville musée un pays musée ! Avec des touristes riches, des français, fonctionnaires ou chomeurs , chauffeurs de taxi ou guides touristiques ou SDF.

    Le temps perdu n’est pas précieux en France , alors qu il l’ai partout ! Le monde bouge , la france pas beaucoup, a quand un nouveau ministère du temps libre( comme en 81) et des R T T ( smiley


  • dom (---.---.102.41) 7 juin 2006 14:57

    reponse des « flicquette à damiers » : ce monsieur se permet comme tant d’autre automobiliste à nous critiquer , mais sachez que si nous sommes là à la place de l’etoile ce n’est pas pas pour notre bon plaisir mais uniquement sur ordre de la SIC circulation qui dispose sur ses ecrans de controle le flux s’automobiles entrant sur paris , si celui ci devient tres critique comme par exemple le matin entre 8h et 10h30 nous interveneons donc sur ces points afins de fludifier la circulation . Mais un axe est toujours privilegié par rapport à un autre , ainsi à la place de l’etoile le matin c’est l’avenue de la grande armée qui est prioritaire par rapport aux autres axes , c’est laxe principal avec l’avenue des champs elysée , on evite ainsi d’engorger la porte maillot .

    comme beaucoup d’automobiliste je suis sur que ce monsieur emprunte toujours le mème itineraira pour aller au boulot , il ne vous est jamais venue a l’idée d ’utiliser toutes les autres possibilites ....

    mais nos chers damiers seront toujours là de si bon matin pour vous desengluer de ces flots de circulations .


  • (---.---.247.237) 12 juin 2006 23:16

    C’est bien vrai que toute organisation accroit la pagaille. Je pense que sans les feux tricolores ce serait encore mieux. Et sans la priorité ni l’obligation de rouler à droite, ce serait le paradis. Soyons sérieux ! Les casquettes à carreaux sont peut-être incompétentes... mais le plus efficace est celui qui prend les transports en commun ! Quant à la parabole de l’économie libérale, elle peut s’analyser de même : un défaut de la régulation ne milite pas pour son abrogation... sauf peut-être dans la Silicon Valley (voir le temps moyen de route entre SF et san José aux heures de pointe !! Un autre polytechnicien (mais pas ultra-libéral, seulement social libéral (Peyrelevade plus que Minc) !


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