samedi 25 janvier 2020 - par Hamed

Pourquoi Dieu n’est pas aveugle à nos souffrances, il est très proche de nous ? Pourquoi l’être humain peut devenir pervers, criminel ?

Qui ne s’est pas posé la question sur son essence, ou « qui est-il ? » Certes, la réponse est « je suis un être humain  », mais pas de réponse sur ce qu’il est réellement. Il « est » simplement, il est créé « être » avec des facultés de compréhension humaine. Il est donc humain.

 

Cependant nous savons ce que nous sommes, nous sommes réels, et nous ne savons pas exactement ce que nous sommes. Certains peuvent même dire que nous n’existons pas réellement, bien sûr cela dit en absolu. Et ils n’auront pas tort de le dire puisqu’ils avancent que c’est leur pensée qui leur donne le sens de leur être. Et là, on ne peut les contredire qu’accepter ce qu’ils disent puisque nous-mêmes ne savons pas comment nous pensons. Cependant penser nous suffit pour être. Que ceux qui veulent penser leurs pensées, libre à eux de la penser.

 

L’homme sensé dira qu’ils perdent leur temps, leur pensée ne leur est pas accessible. Donc le sensé a raison en fin de compte de penser que ceux qui veulent penser, libre à eux de penser. Mais le dilemme qui se pose pour l’homme sensé est que lui aussi pense sa pensée, bien sûr tout en étant sensé qu’il n’a pas besoin de trop penser.

 

Mais si nous regardons l’Absolu, entre le sensé tout court ne cherchant pas trop penser et celui qui cherche à penser sa pensée, c’est que tous les deux pensent leurs pensées. Et toujours dans l’Absolu, celui qui disant n’est pas très sensé dans le sens qu’il cherche trop, non pas fou, mais philosophe, cherche à comprendre et se comprendre, est-ce lui qui pense sa pensée ? « Et si c’est sa pensée qui pense en lui ? Et qu’au fond il n’est pour rien, dans le sens qu’il n’est pas fautif pour penser trop, c’est plus fort que lui, il pense sa pensée, il cherche sa pensée, et sa pensée le guide à elle. Dès lors, celui qui perd son temps à chercher – selon le raisonnement du sensé qui se suffit à lui-même – n’est pas mû par lui-même mais par quelque essence en lui qui le commande. Donc il n’est pour rien s’il pense plus qu’il ne doit penser. »

 

Prenons maintenant le sensé qui lui n’a pas besoin de penser, il pense tout simplement, et il pense l’utile, le terre à terre, il est pratique. Il pense tout simplement et surtout qu’il fait, qu’il travaille, qu’il vit bien ou mal, peu importe. Il pense l’essentiel, il peut se remettre en question, il peut même gémir sur soi, il n’est pas heureux, mais il laisse passer, il n’a pas le choix, il relativise ou non, mais cela s’arrête là. La pensée globalement ne signifie rien pour lui. Et nous ne prenons pas en compte celui qui a fait de longues études ou celui qui a fait moins, et peu importe où il s’est arrêté, et peu importe leur échelle sociale (riche, pauvre, de classe moyenne, ou haut placé), tous se sentent très sensés et n’ont pas besoin de pensées profondes sur l’essence de leur être.

 

Dès lors se pose la question entre les sensés qui pensent utile, pratique et les penseurs qui pensent beaucoup c’est plus fort qu’eux. Et cela ne signifie pas que ceux qui pensent beaucoup ne sont pas sensés, bien au contraire ils peuvent être même plus sensés dans le sens qu’ils sont plus sensibles, plus responsables des problèmes du monde. Mais il demeure qu’il existe une différence entre les êtres qui pensent.

 

Nous ne pouvons oublier que la pensée est «  une », et elle l’est pour tous les êtres humains de la terre quelle que soit leur race, leur ethnie, leur religion. Tous les êtres humains de la Terre pensent leur pensée, la même pensée pour tous, mais ils la pensent différemment. Et tous les ensembles humains de toutes les races ont cette distinction d’approche dans la pensée.

Si on regarde l’Absolu, et si ce que nous avons dit sur celui qui cherche à penser sa pensée, qui est bien sûr sensé et donc « sensé pensant », peut-on le définir ainsi pour le distinguer du « sensé tout court, qui pense utile, qui est pratique », et que même celui qui ne s’embarrasse de questionnement sur sa pensée, ne fait au final que suivre sa pensée. La même question que l’on a posée supra se pose aussi pour lui. Est-ce lui qui pense sa pensée ? Et si c’est sa pensée qui pense en lui ? Et qu’au fond le sensé tout court n’est pour rien, dans le sens que c’est plus fort que lui, il pense sa pensée dans l’utile, dans l’existant pratique, sans chercher à se compliquer l’existence en s’interrogeant sur sa pensée. Il pense tout court. Il est ce qu’il est, ne pense pas comme le pensé pensant. La même approche se pose pour lui. Puisqu’il ne perd pas son temps à penser le superflu, cela signifie que lui aussi n’est pas mû par lui-même, mais ce que la pensée lui intime d’être. Et donc, par quelque essence en lui qui le commande, il n’est pour rien s’il ne pense pas comme le sensé pensant.

 

Ce qui signifie que tant les êtres « sensés pensants » que les êtres « sensés tout court  » sont tous deux assujettis à leurs pensées, et qu’ils pensent leurs pensées comme elles leur enjoignent de penser. En clair, ni les êtres sensés pensants ne sont libres de leurs pensées, ni les sensés tout court ne sont libres de leur pensées. C’est comme si la pensée s’adapte à chaque être, et fait d’eux ce qu’ils sont. Et ce point est très important, ce ne sont pas les hommes qui font leur pensée mais la pensée qui fait les hommes.

 

La seule différence, c’est l’approche que fait la pensée en eux, soit elle les fait penser trop soit elle les fait penser moins. Et cette vision de l’être humain est capitale dans la compréhension de notre humanité, de notre évolution. Pour étayer cette approche, prenons, par exemple, un être qui, de la perversité, est devenu criminel. Dans les documentaires d’histoires vraies, souvent des criminels déclarés sains d’esprit, donc responsables de leurs actes par des experts, racontent, en plein tribunal, qu’ils ne savent pas pourquoi ils ont commis leurs crimes. Ou devant l’horreur de leurs crimes, ils se taisent, presque s’ils ne sont pas présents dans les salles de tribunaux. Ces criminels ne sont pas fous, pourtant ils commettent des crimes horribles que la raison n’arrive pas à accepter, et sont jugés par des experts psychiatriques sains et responsables de leurs actes. Mais alors quelle force de la pensée les a amenés à commettre de tels crimes ? Est-ce la pensée qui leur a intimé de commettre des crimes consciemment et même inconsciemment ?

 

La pensée peut-elle être perverse ? Il est évident que la pensée dans l’Absolu ne peut être perverse puisque la pensée est l’essence qui fait vivre, qui fait mouvoir, qui fait penser les êtres humains pour qu’ils puissent, en tant que réalité humaine, posséder toutes leurs facultés pour assurer leur existence. C’est la « pensée » qui ouvre à l’homme le monde et tout ce qu’il y a dans le monde, évidemment à l’échelle de l’homme, et strictement à la nature dont il est pourvu. L’homme ne peut pas savoir plus qu’il ne doit savoir. Mais dans l’homme, il n’y a pas que sa pensée, c’est aussi un corps matériel libre, doté d’une pensée libre, d’une volonté libre, capable de sentiments les plus complexes. L’homme n’est pas seulement « pensée ».

 

Il est évident qu’il relève du Sculpteur et Créateur du monde. L’homme est sa création, et l’humanité et l’univers et tout ce qui y existe ou n’existe pas dont il ne sait rien relève de cette « Instance Suprême du Monde ». Et que l’homme croit on ne croit pas importe peu, il est toujours un « résultat de Création  », un «  résultat assujetti à sa pensée mais donné libre. »

 

Cependant, avant d’établir ce qui a mû cet être à devenir un pervers sadique criminel, il est bon d’énoncer que l’auteur, dans son concept de la Pensée de la pensée, dans l’Absolu, n’en est pas l’auteur de cette approche. Bien sûr, l’auteur peut paraître extravaguant voire absurde dans sa pensée, mais, dans l’Absolu, n’est-ce pas que c’est ce qui se passe pour chaque être humain. Quel est l’être humain qui peut oser et dire qu’il parle, qu’il pense, qu’il écrit, qu’il fait tout par lui-même ? De lui-même ? Si cet être est normal, conscient de ce qu’il est, il ne peut que se rendre à l’évidence que, bien que c’est lui qui parle, qui pense, écrit, qui agit, il demeure que c’est la Pensée de la pensée qui le fait agir en toute chose. En clair, c’est l’Esprit du monde en lui, Dieu le Créateur qui lui a donné la vie, et peu importe ce qu’il est pour lui et pour ses congénères.

 

Et cette conceptualisation qui lui est venue par son essence d’être, l’auteur la retrouve aussi dans la pensée d’autres philosophes de renom. Par exemple, Aristote, dans le livre de la Métaphysique, consacre lui aussi la pensée qu’elle vient de la Pensée du monde. La notion de la connaissance pour lui n’est pas seulement une représentation du monde, elle est identification du monde. L’être humain ne peut être extérieur au monde, l’extériorité n’est qu’une situation d’existence. Le monde est dans la pensée de l’être. De la naissance à la prise de conscience, la pensée à l’œuvre qui lui fait prendre conscience du monde. L’être humain, en devenant, il est alors une intériorité extériorisée, une pensée pensante le monde.

 

Le cœur de l’analyse aristotélicienne repose dans la « noêsis noêseôs » la « pensée de la pensée », qui ne signifie en fait que l’Esprit du monde, Dieu. Si Plotin a essayé de réfuter Aristote, en affirmant que « l’Un est l’origine absolue du monde, de lui comme principe que sont nés tout ce qui est du monde, et donc tous les êtres, que l’Un n’est ni être ni un être ni ne peut être une Pensée, ni la Pensée de la pensée, que Principe, il est étranger à tout ce qui dépend de lui  », il demeure qu’il n’a fait que chercher à être plus aristotélicien que Aristote. Et cela lui a été permis par la pensée de la Pensée du monde.

 

Et qu’en fait, la contradiction avec Aristote n’est qu’apparente, puisque Plotin ou Aristote n’ont énoncé que ce qu’ils avaient en puissance en eux, leurs pensées dont ils ne savent rien et leur venant de la Pensée du monde, i.e. Dieu. L’Un, la Pensée du monde, la Pensée de la pensée des êtres vivants humains ou non, vivant de l’intellect qui réfléchit ou de l’intellect instinctif des animaux ou des plantes sans intellect mais agissent aussi sur l’écosystème par leur essence d’être en eux-mêmes. Donc la Pensée du monde ou l’Intelligence qui créé et régit le monde, et tout ce qui est conceptualisé se réfère au Sculpteur-Créateur de l’univers, i.e. la Puissance divine. Aucun être humain n’est par lui-même, sinon par la Pensée de la pensée dont les humains sont, qui leur permet de s’identifier à eux-mêmes et au monde qui les entoure.

 

Ce point vu, revenons à l’être humain qui a commis un acte pervers, criminel, et combien même il dit qu’il ne sait pas pourquoi il l’a commis, ou ne dit rien, c’est parce que des forces négatives sommeillent en lui, vivent en lui. Et quand un être passe à l’acte criminel, qu’il sait ou ne sait pas qu’il commet un acte malveillant, il demeure qu’il obéit à ses penchants criminels. Et pourquoi ses penchants criminels ? Sinon parce que dans l’existence humaine, il y a l’amour, et l’inverse de l’amour dans le moi, le soi, et tous les sentiments dans les différents moments de son existence, les joies ou les souffrances que l’être humain, les frustrations, les désirs, a accumulés, ce qui fait de l’être humain un composé de bonnes pensées et de mauvaises pensées. Parce que tout ce qui se passe en l’être humain passe par ses pensées et tous les affects de son existence sont mémorisés dans son inconscient. Qui se rapporte aux contextes existentiels à savoir des problèmes de santé à sa naissance, de son contexte familial et social. Et c’est cela qui fera du mal si l’être est resté confiné dans ses pensées négatives.

 

Ainsi, il existe en l’être humain un dilemme. La pensée certes n’est pas perverse puisque c’est elle l’essence de l’existence de l’être humain. C’est elle qui commande toute son existence, c’est elle l’électricité de la vie, y compris l’acte capable de tuer, si la pensée ne vient pas s’opposer à l’acte malveillant, de dissuader le criminel de passer à l’acte. Et ici se pose la question sur les sentiments négatifs du criminel, ce désir de tuer, ce désir de faire du mal.

 

Le premier principe qui régit la vie de l’être humain, et vient en bas, et donc second et entre aussi dans la pensée de la Pensée du monde qui elle est le premier de tous les premiers principes de l’être humain, et qu’il existe dans l’existence ce qu’on appelle le bien et le mal. L’être humain est, dans son existence, plongé dans ce dualisme qu’est le bien et le mal, et la lutte que celui-ci engendre dans l’essence humaine, en sa conscience et inconscience au sein desquelles se livre le combat pour l’existence humainement morale voué au bien. L’homme est « moral d’essence qui est en lui  », mais demeure aussi que son conscient et inconscient se trouvent dans un champ complexe délimité entre le bien et le mal. La pensée qui est en lui et sous-jacente à tout acte commandant son être, a besoin de l’instance qu’est le bien et le mal, qui est non seulement nécessaire mais essentielle dans l’existence de l’être humain. La pensée, en tant qu’électricité de la vie, a besoin du conducteur qu’est la vie, mais dans ce conducteur, la pensée a besoin du plus et du moins pour avancer.

 

Et le bien et le mal sont duals, sans le mal, l’essence du bien n’aurait aucun sens. Et si le bien n’aurait pas de sens, l’existence humaine va se « déquantifier », à quoi servirait d’exister si l’existence ne serait que béatitude et même la béatitude n’aurait de sens. Un monde fait uniquement de bien ferait perdre le sens même du bien. Et l’existence humaine pour exister doit avoir des référents, et ceux-ci sont ce qu’est le monde où le bien et le mal règnent en maître. L’instance du bien et du mal fait donc partie de la nature humaine et du monde.

 

Et c’est ce qui fait, par cette instance, les penchants de l’homme bon, ou l’homme mauvais, égoïste. Et là encore, l’homme n’est pour rien, ses penchants sont innés, donc donnés. L’homme ne s’est pas conçu par lui-même, mais a été « conçu  » par le Créateur des mondes. Il peut être intelligent, peu intelligent ou simplement normal. Il peut être envieux, méchant, bon, généreux, dur, soumis, tolérant, intolérant, coléreux, anxieux, patient, impatient. Tous ces traits lui sont donnés, et constituent des caractères. Donc, l’homme ne choisit pas son caractère. Il est son caractère, ce qui est propre à lui, il peut être foncièrement bon, comme il peut être mauvais, et entre ces types extrêmes de caractères, il existe une infinité de caractères. Et c’est ce qui les différentie, qui permette aux hommes de vivre en communauté. Les traits de caractères durs, mauvais chez les uns s’atténuent voire même s’estompent au contact des êtres bons qui sont au plus grand nombre.

 

Il existe donc une complémentarité donnée aux hommes dans le vivre ensemble. Et ce dans toutes les communautés du monde. D’autant plus que l’être humain, au-delà de ses penchants et du bien et du mal, a le pouvoir de choisir, de se déterminer par sa conscience du bon et son contraire, du moral et de l’immoral. Le Sculpteur-Créateur, à travers la pensée qu’il octroie à l’homme, a mis l’instance que l’on appelle le libre-arbitre et qui permet à l’homme de réfléchir, de penser son être, à travers le bien et le mal qui est un état de l’existence humaine et du monde, et individuellement ou collectivement à œuvrer pour un même but, qui est le bien.

 

Ce qui nous amène à dire que l’être humain, armé au-dessus de tout de la pensée, de l’état de nature qu’est le bien et le mal, et du libre-arbitre par lequel il se détermine, est un être humain complet, capable de prendre conscience du monde, de « s’identifier lui-même » comme une partie du monde dans ce monde qui est son monde.

 

Si l’être humain devient criminel, il demeure que, quelle que soit la conjecture qui l’a fait devenir ce qu’il est devenu, la seule réponse rationnelle, logique est que tout acte positif ou négatif est inscrit dans son essence. Pourquoi ? S’il n’existait pas de criminel, et là aussi on se réfère au mal, s’il n’existait pas le mal, le bien n’existerait pas. Et l’humanité n’aurait pas de sens pour exister. Par conséquent, l’essence de l’être humain dans l’existence est la lutte constante, permanente du bien contre le mal.

 

Et c’est la raison pour laquelle on a posé plus haut le concept de « sensé pensant » et le « sensé tout court, pensant l’utile ». Le premier pense sa pensée parce qu’il veut comprendre dans son libre-arbitre sa pensée, le second pense aussi sa pensée, sans aller au-delà de sa pensée, de comprendre sa pensée. Par exemple, par son libre-arbitre, le sensé pensant peut être le savant, le chercheur ou l’intellectuel qui réfléchit son être et le monde, et souvent, tout en étudiant la science, quel que soit le domaine étudié, le sensé pensant ne prend pas conscience qu’il est mû par une pensée qui découvre, qui balise la voie du progrès.

 

Par, exemple, Newton, en voyant une pomme tomber, eut l’idée qui permit de conceptualiser les lois de l’attraction terrestre. Ou encore Pasteur, pour ne citer que ses deux savants qui ont fait beaucoup avancer le progrès de l’humanité. Comment Pasteur a découvert le vaccin contre la rage ? Quand on sait que la maladie de la rage, qui, commune à l'époque, était effrayante. Une fois déclarée, elle est inéluctablement mortelle. Qu’a-t-il fait Pasteur ? Il a observé les chiens malades de la rage et a tenté des expériences sur d’autres chiens sains, en leur inoculant le virus de la rage (prélevé de la bave des gueules des chiens malades). Il a surveillé la durée de l’incubation. Cette méthode lui a permis de constater que des chiens traités étaient rendus réfractaire à la rage. Et, essayant une dose de virus moins virulente et répétées sur des êtres humains, touchés par la rage et qui devaient mourir, Pasteur a provoqué un prodige, qui a été de guérir une des maladies les plus affreuses pour les êtres humains.

 

Il est évident que Newton et Pasteur était de formidables « sensés pensants ». Ils ont chacun pensé inlassablement leurs domaines respectifs. Et leurs pensées leur ont souri en les amenant pas à pas à leurs découvertes. Ce qui nous fait dire que les deux savants, que ce soit Newton ou Pasteur, ce n’est pas Newton qui a découvert bien que ce soit lui, mais sa pensée qui a découvert la loi, bien sûr par l’entremise de leur sens humain. Et cela dit évidemment dans l’Absolu. De même pour Pasteur, ce n’est pas Pasteur qui a découvert, bien que ce soit lui, mais sa pensée qui lui a fait découvrir, c’est elle qui l’a amené pas à pas à découvrir. Aussi peut-on dire, dans leur pensée qu’est venue l’« intuition », déjà préparée par leur conscience, par leur recherche inlassable, tant pour Newton dans le phénomène de la chute des corps que pour Pasteur dans la maladie de la rage. On ne peut en disconvenir, et dire que l’être humain est un « tout formidablement organisée », « divinement organisée  ». De plus, qu’ont-ils découverts les deux savants ? Si ce ne sont des « processus existants déjà à l’état naturel  » sauf que la Pensée de la pensée ne leur avait pas encore divulgué, et ne l’a été qu’à travers l’esprit, la pensée de Newton et celle de Pasteur.

 

On comprend, par ces deux exemples, que, dans l’Absolu, et seulement dans l’Absolu qui n’est pas accessible à l’humain, qu’il n’y a pas de hasard, que tout ce qui est dans l’univers est régi par un principe « ordonnateur  » métaphysique suprême relevant du Sculpteur-Créateur des mondes. Et la seule rotation de la Terre, par sa formidable précision et de surcroît dans le « vide sidéral », attenante à aucune force ou soutien visible, uniquement par le seul complexe attractif et répulsif qui lie en équilibre les sphères célestes, est suffisante pour montrer qu’il n’y a pas de hasard, que le monde est divinement structuré. Et, à l’instar du monde matériel, l’existence des hommes, les crimes, les guerres, et tout événement bon ou mauvais qui les traversent ont leur raison d’être. Rien n’est fortuit, tout relève d’une « Raison pure ordonnatrice  ».

 

On peut se poser des questions sur les événements et malheurs que vivent les peuples et sont foison aujourd’hui dans le monde arabe. Par exemple, depuis le Printemps arabe, un tiers de la population syrienne a quitté leur pays, suite à la guerre. De même en Libye, au Yémen, en Somalie, dans les pays du Sahel, et tant de conflits qui ne trouvent pas de solution. Sauf des crises sociopolitiques dans quelques pays depuis que le peuple algérien, le 22 février 2019, a manifesté en masse, prenant au dépourvu le gouvernement et surtout, par son pacifisme, a étonné le monde. Le Hirak algérien a été dans un certain sens un exemple pour les autres peuples au Liban, en Irak et même en Iran.

 

Aussi tout développement humain qu’il concerne l’homme ou les peuples relève d’un Principe supérieur, inaccessible, qui ne peut être pensé que par la conscience. Il est intéressant de lire ce que le philosophe français Henri Bergson a écrit, dans son livre « La Pensée et le Mouvant. Essais et Conférences ». On lit page 55. « Le métaphysicien travailla donc a priori sur des concepts déposés par avance le langage, comme si, descendus du ciel, ils révélaient à l’esprit une réalité ultrasensible. Ainsi naquit la théorie des idées platoniciennes. Portée sur les ailes de l’aristotélisme et du néoplatonisme, elle traversa le moyen-âge ; elle inspira parfois, à leur insu, les philosophes modernes. Ceux-ci étaient souvent des mathématiciens, que leurs habitudes d’esprit inclinaient à ne voir dans la métaphysique qu’une mathématique plus vaste, embrassant la quantité en même temps que la qualité.  »

 

Mais bien sûr, Henri Bergson n’a pas si bien dit, bien sûr que les concepts déposés par avance dans le langage sont réellement déposés dans l’être humain, «  soufflés  » par la Pensée du monde dans l’esprit de l’homme. L’homme, au final, n’est qu’un esprit dont l’homme ne sait rien de lui, et il l’appelle esprit venant de l’Esprit du monde, dont il ne sait rien également. Aristotélisme et néoplatonisme, des idées qui ont traversé le moyen-âge, bien sûr qu’ils traversent le moyen-âge, des idées qui viennent des Idées éternelles dont il ne sait rien. Mais bien sûr, ce que dit Henri Bergson, le monde n’est qu’une vaste mathématique embrassant tout de l’infinitésimal noyau de l’atome et ce qu’il contient de nucléons et leurs dérivés jusqu’aux ensembles univers galactiques. Aussi peut-on dire que tout est mathématique dans l’univers et donc dans l’humanité.

 

Page 56 et 57, Henri Bergson développe un sujet sur Dieu. « Qu’Aristote en soit venu à fondre tous les sujets, et à poser comme principe d’explication universel une « Pensée de la Pensée », proche parente de l’idée platonicienne du Bien, que la philosophie moderne, continuatrice de celle d’Aristote, se soit engagée dans une voie analogue, cela se comprend à la rigueur. Ce qui se comprend moins, c’est qu’on ait appelé Dieu un principe qui n’a rien de commun avec celui que l’humanité a toujours désigné par ce mot. Le Dieu de la mythologie et le Dieu du christianisme ne se ressemblent guère, sans aucun doute, mais vers l’un et vers l’autre montent des prières, l’un et l’autre s’intéressent à l’homme : statique ou dynamique, la religion tient ce point pour fondamental. Et pourtant il arrive encore à la philosophie d’appeler Dieu un Être que son essence condamnerait à ne tenir aucun compte des invocations humaines, comme si, embrassant théoriquement toutes choses, il était, en fait aveugle à nos souffrances et sourd à nos prières. En approfondissant ce point, on y trouverait la confusion, naturelle à l’esprit humain, entre une idée explicative et un principe agissant. Les choses étant ramenées à leur concept, les concepts s’emboîtant les uns dans les autres, on arrive finalement à une idée des idées, par laquelle on s’imagine que tout s’explique. A vrai dire, elle n’explique pas grand-chose.  »

 

Il est incontestable qu’Henri Bergson a cru comprendre, par sa pensée ce qu’elle a voulu bien lui dire sur Dieu, un Être que son essence condamnerait à ne tenir aucun compte des invocations humaines, comme si, embrassant théoriquement toutes choses, il était, en fait aveugle à nos souffrances et sourd à nos prières, non que le contenu de sa pensée était juste ou faux, et donc ce que la pensée de Bergson lui a soufflé, comme moi, à cet instant je cherche à comprendre sa pensée à travers ma pensée qui est de même nature que la pensée de Bergson. Cependant, au-delà de la justesse de sa pensée, ce que pose Bergson ici est une question que l’on pourrait dire centrale parce qu’elle touche directement la condition humaine, et, à travers celle-ci, l’essence existentielle de l’humain sur terre.

 

Aussi posons-nous la question sur Dieu. Peut-on penser réellement que Dieu est aveugle à nos souffrances et sourd à nos prières ? Et pourquoi le pensons-nous ? Et comment le pensons-nous ? N’est-ce pas que c’est, par son attribut que Dieu nous octroie la pensée ? N’est-ce pas que Dieu est plus proche de nous que nous avec nous-mêmes, par cet attribut qu’il nous octroie et aussi ce corps par lequel nous nous mouvons ? Et qu’on oublie que l’on se meut avec et par nos pensées, et que l’on est agissant par nos pensées et seulement nos pensées qui impactent notre corps ? Que l’on nourrit ou que l’on se nourrit ou que l’on existe, c’est avant tout grâce à toutes les richesses que la Pensée du monde a mises au service de l’homme pour profiter des bienfaits du monde.

 

Et nos souffrances, la doit-on à Dieu, l’Esprit pensant de l’Univers ? Ne la doit-on pas à nous-mêmes ? A nos semblables et à nous-mêmes ? L’Esprit de Dieu a créé l’esprit de l’homme et lui a donné une existence spirituelle et matérielle, donc avec un corps, une pensée, un sens entre le Bien et le Mal et un libre-arbitre, qui sont tous nécessaires dans son existence sinon l’homme ne pourrait exister. Mais qui commet le mal ? N’est-ce pas l’être humain ? Heureusement que ce ne sont pas tous les hommes sinon on tomberait dans le principe de Thomas Hobbes. «  L’homme est un loup pour l’homme, ou la guerre de tous contre tous. », (Le Léviathan).

 

Non, la guerre de tous contre tous n’est pas possible, elle enlèverait tout sens au sens existentiel de l’humanité. L’humanité n’a pas été créée pour s’entre-dévorer. Ce sont seulement des visions pessimistes. Il y a certes le combat pour survivre, pour vivre, mais il n’y a pas de combat pour s’anéantir parce que cela n’est pas donné à l’homme sauf si sa pensée l’ait ordonné, et qu’en fait ce n’est pas lui mais son « Ordonnateur » qui l’a décrété. Où l’homme, en s’anéantissant, n’est qu’un exécutant de sa propre mort, de sa propre disparition. Et c’est cela que les humains doivent comprendre, en particulier ceux qui ont la haute main sur les affaires du monde.

 

Ceci dit, tout être humain conscient de lui-même, logique avec lui-même, comprendrait que son existence terrestre n’est pas aléatoire, qu’elle ne peut se « dilapider  » par le mal. Il comprendrait aisément que chaque jour que Dieu fait, que le soleil se lève est un baume intérieur à l’être humain, une renaissance quotidienne de son être, pour son être. Que si les souffrances et les laideurs sur terre sont un passage obligé, il y a aussi le bien, et à défaut du bien, il y a l’espoir qui fait espérer le bien.

 

Tout être humain, libre ou non, quelle que soit sa situation, constaterait que ce processus est inné en nous, et que cette harmonie sur terre qui va, au-delà de ce que nous sommes, nous est nécessaire. Elle est en nous, grâce à notre pensée en notre intérieur qui en témoigne. Surtout que l’être humain n’a pas choisi sa destinée ni n’a demandé à venir sur terre. Il est, il existe simplement.

 

Mais le « Qui sommes-nous en fin de compte nous échappe ? De même, le sens de notre existence nous échappe sinon que nous vivons et que nous égrenons le temps de nos existences selon ce que nous sommes et les vicissitudes l’existence à laquelle nous sommes quotidiennement confrontés. » Mais l’humain est ce qu’il est ? Qu’il soit pauvre ou dans le dénuement complet, ou dans la maladie, l’adversité, il doit savoir que Dieu est près de lui, quelles que soient les vicissitudes, il n’est pas abandonné, et surtout il existe par Dieu, il pense par Dieu. Que la richesse matérielle n’est qu’un paravent, souvent elle cache l’égoïsme, la dureté, voire même l’inhumanité de l’homme qui ne voit que son intérêt immédiat au détriment d’autrui. La richesse et la puissance ne le protège pas du décret de Dieu. « Il ne doit pas oublier qu’il est mortel, et que rien ne dure. »

 

Et c’est cela que l’on ne doit pas oublier. Dieu est toujours près de nous, bien plus prêt que nous soyons de nous-mêmes, il nous regarde, nous laisse faire, mais « le dernier mot Lui revient. »

 

Medjdoub Hamed Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective



64 réactions


  • rogal 25 janvier 2020 12:46

    Votre dieu n’existe pas. Pur produit de l’imagination mue par le besoin.


    • Sozenz 25 janvier 2020 14:47

      @rogal
      prouve le .


    • Sozenz 25 janvier 2020 15:02

      @rogal
      l objectif n est pas de vous faire croire . mais de te dire d arreter d annoncer des choses que vous ne puissiez pas prouver .
       il faut au moins avoir l honneteté de dire que c est peut etre possible .
      il y a beaucoup de choses qui interpellent , ou qui devrait interpeller . donc au moins avoir des doutes sur sa capacité a voir toute chose , que cela soit sur les croyances , comme sur le plan scientifique .
      il est important d avoir au moins une honnête intellectuelle .
      si vous ne croyez pas , ça peut se comprendre . mais il est du devoir si vous voulez vous positionner d’ aller jusqu’ au bout du cheminement en regardant tous les aspects et de voir aussi la limite des capacités humaines .
      je ne sais pas la vision de ce que vous avez du dieu qui n existe pas .

      je vois beaucoup de personnes qui sont superstitieuses , mais qui disent qu’ il n y a pas de dieu ; n est ce pas illogique comme raisonnement ?
      je vois des personnes qui ne croient qu au hasard ; mais n est pas absurde quand on voit l ordre des choses entre elles ; *
      bref . un positionnement aussi radical de votre positionnement est une sorte de paresse intellectuelle .


    • rogal 25 janvier 2020 18:59

      @Sozenz
      Bien sûr que l’existence des dieux est possible. Comme moult autres choses...
      Ma déclaration est du même tabac que celle de l’auteur et, avec lui, de tout ceux qui affirment, sans la prouver eux non plus, l’existence de leur dieu : profession de foi contre profession de foi, après quelques décennies de réflexions diverses.


    • rogal 26 janvier 2020 10:40

      @Sozenz
      En tout cas il est facile de prouver de le dieu unique n’existe pas : il y en a tant que leur existence implique contradiction. C’est logique.


    • Sozenz 26 janvier 2020 15:40

      @CLOJAC
      ce qui me fait rire chez vous , c est que vous ne regardz pas pourquoi je demande de prouvez et j explique la démarche .. mais non vous toujours d aisso mauvaise foi comme d hab . vous mettez vos putain d oeillères .
       vous n êtes soit pas un homme intelligent . soit vous avez un putain de maivaise foi .
      je serai enclin a dire les deux .
      revoir mon commentaire sur votre article du frexit .

       dire de bit en blanc ça n existe pas ; il n y a pas de preuve qui affirme que ça n existe pas . alors
      que chacun au moins reste sur le doute ... au moins pour continuer a chercher comme le ferait tout scintifique .
       dire que ça n existe pas pour dire que ça n existe pas . c est plutôt une démarche sans intérêt ..


    • Sozenz 26 janvier 2020 15:58

      @rogal
      on va parler alors ordre de l univers .
      les personnes et la nature est sous lordre des lois physiques de la terre qui est elle regit sous les lois physiques du syseme solaire ; qui regit lui meme par les lois de notre galaxie etc ... 
      mais ce tout est cohérent .

      comme un corps , il y a differents organes qui agissent mais tout est regis par un ensemble qui est l entité humaine de la personne.

      parceque de votre vision vous n allez voir que des organes séparément vous allez refuser l homme dans sa totalité ?

      bref on pourrait prendre plein d’ exemple comme cela ...

      ce qui est dommage c est la limite que vous mettez a votre esprit et de vouloir trancher pour quelque raison que ce soit .
      quand on veut etre cartésien dans son approche il faut l être complètement .
      même si l approche n est pas forcement juste ou veritable . nous n avons pas le droit de couper des solutions tant qu’ il n y a pas de preuve définitive allant contre.

      personnellement , je demande juste de l honnété ..

      ^personnellement tous les jours je me demande si ce que je dis ou fait est juste .
      il faut accepter que nous nous plantons très souvent . car nous avons une vision trop étriquée .
      tentez d imaginer l infini ... c est impossible .


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 25 janvier 2020 13:16

    Parce que le mal et le bien co-existent. C’est grâce au mal que le « bien » nous apparaît comme supérieur. Ce sont le pervers qui indirectement font les la qu’ils connaissent bien puisque qu’ils « jouissent » de la détourner. Pas de Dieu sans diable, son plus fidèle allié ;


    • sound of sound of 25 janvier 2020 20:25

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Vous racontez n’importe quoi ! Dieu est un concept et donc le diable aussi ^^... Quelle crédulité, car croire ceci est une ineptie religieuse ... Et donc le cycle continu CQFD smiley


    • Jean Keim Jean Keim 27 janvier 2020 08:30

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Là où est le mal, le bien est absent, ils ne sont ni des contraires, ni complémentaires.

      Mal agir ce n’est pas agir mais réagir à une situation, une pensée précède toujours une réaction.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 25 janvier 2020 13:16

    Lire : les pervers font la LOI.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 25 janvier 2020 13:25

    Socrate : connais-toi toi-même. Si l’homme était conscient de lui même, il ne ferait pas aux autre ce qu’il ne supporterait pas qu’on lui fasse. La plupart des humains « pensent » selon le prinicipe de plasir. Cette action me procure-elle ou non du plaisir ? Les criminels sont dans le déni de l’existence de l’autre et donc de leur propre fonctionnement de pensée. L’empathie en soi n’existe pas. Elle n’est que la projection de ce que nous pensons que l’autre peut ressentir.


    • sound of sound of 25 janvier 2020 20:21

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Arrêtez avec vos citations et écrivez ce que vous « etes » et pas ce vous aimeriez être smiley


    • Hamed 27 janvier 2020 10:03

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Bonjour,

      Je vous réponds avec retard. Je rattrape. Vous dîtes "Socrate : connais-toi toi-même. Si l’homme était conscient de lui même, il ne ferait pas aux autre ce qu’il ne supporterait pas qu’on lui fasse. La plupart des humains « pensent » selon le prinicipe de plasir. Cette action me procure-elle ou non du plaisir ?« 

      Socrate a cru savoir, en fait Socrate cherchait à comprendre et il n’a pas tout à fait compris, ou plutôt il croyait avoir compris.

      Où est l’erreur de Socrate dans le »connais-toi toi-même«  ? Et vous le dîtes Mélusine vous-même d’une manière éclatante et indiscutable. Oui, »Si l’homme était conscient de lui même, il ne ferait pas aux autre ce qu’il ne supporterait pas qu’on lui fasse.« 

      Mais c’est là la vérité. L’homme est et n’est pas. Il ne se connaît pas et ne peut pas connaître. Il n’en a aucun moyen, et la pensée comme son corps ne sont pas à lui, ils lui ont été donné. Et c’est une vérité. Qui peut dire qu’il maîtrise sa pensée et son corps d’une manière absolue. Oui ! Nous avons un corps et une pensée, et bien qu’ils sont à nous, dans la réalité vraie, ils ne sont pas à nous. Tout au plus »PRÊTE« (avec accent, je ne trouve pas la commande), et qui nous seront repris ensuite.

      Vous dîtes aussi »La plupart des humains « pensent » selon le principe de plaisir. Cette action me procure-elle ou non du plaisir ?« Mais les humains sont ce qu’ils sont, ils évoluent entre le plaisir et le déplaisir ». Et là aussi, les humains ne sont pour rien. Cela leur est imposé. Et encore ils ne peuvent rien faire que ce que sont leurs instincts. Comme j’ai dit à Jonas, l’être humain est « programmé » divinement. 

      Vous dîtes encore "Les criminels sont dans le déni de l’existence de l’autre et donc de leur propre fonctionnement de pensée. L’empathie en soi n’existe pas. Elle n’est que la projection de ce que nous pensons que l’autre peut ressentir." C’est vrai qu’ils sont dans le déni, et ils sont puni par les lois humaines. La prison, etc. Et que dire des guerres qui sont tout aussi criminelles ? Ils sont aussi dans le déni. Des millions d’êtres humains sont ports en environ dix ans. 1914-1918 et 1939-1945.

      C’est le destin de l’être humain qu’il n’a pas choisi. Merci pour vos pensées.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 25 janvier 2020 13:33

    Penser que dieu est avec nous, c’est un peu comme être entouré des bras de notre mère et se sentir protégé. Pourquoi pas...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 25 janvier 2020 13:39

    Le réchauffement de la planète (ou les variations climatiques) ont aussi un sens. CE QUI EST EN HAUT EST COMME CE QUI EST EN BAS. En référence au test de Rorschach. Le climat est pollué parce que l’esprit des humains est pollué par un passé dont ils n’arrivent à se nettoyer (Auschwitz par exemple,...). 


  • Le421... Refuznik !! Le421 25 janvier 2020 19:04

    Dommage pour moi.

    Je ne suis pas croyant, pas de Dieu, pas d’Allah, pas de Bouddha ou autre Jéhovah...

    Pas de bouc émissaire sur qui rejeter les fautes.

    La connerie, comme la bonté, la haine ou l’amour ne sont que natures humaines.

    Et quand ça merde, faut pas rejeter la faute sur les autres...


  • dscheffes 25 janvier 2020 19:59

    Que de blabla, nom de Dieu !!!


  • sound of sound of 25 janvier 2020 20:14

    @ l’auteur

    Bon y’ a du travail, mais c’est très très très mauvais, au final cela ressemble à une masturbation mentale qu’a un article ouvert aux débats ... Et puis c’est lourd, lourd tellement lourd que cela rentre dans le jeu des religions ... Vous seriez un bon prédicateur smiley pour étayer mes propos, je vous mettrez bien quelques explications sur le « concept de dieux »... Mais bon c’est peut être donner de la confiture aux cochons ?! désolé

     smiley


  • sound of sound of 25 janvier 2020 20:54

    Cette connaissance nous donne l’expérience personnelle des richesses multidimensionnelles qui existent, non pas inaccessibles, mais dans notre univers physique. Dire que celui-ci n’est pas réel, c’est nier probablement que la réalité participe de l’apparence. De même, Dieu n’existe pas hors de la réalité physique, Il est probablement en elle comme Il existe dans d’autres systèmes. Autre exemple pour la religion Catholique : Notre image du Christ représente symboliquement notre idée de Dieu et de Ses relations. L’Histoire a fondu en une seule, trois individualités séparées qu’un a appelées le Christ – d’où les nombreuses divergences des récits. C’était à chaque fois un homme parce qu’à cette période nous n’aurions pas accepté de contrepartie féminine.

    Ces individualités faisaient partie potentiellement d’une entité. Nous ne pouvions imaginer Dieu que comme un père et sous des apparences humaines. Composantes terrestres, ces trois figures résolvaient un drame hautement symbolique, projeté d’une certaine façon par une énergie puissamment concentrée.

    Pourtant, les événements tels qu’ils ont été rapportés n’appartiennent pas à l’Histoire. La crucifixion du Christ est probablement une fiction purement psychique. Des idées d’une ampleur presque inimaginable furent représentées. Judas, par exemple, ne fut probablement pas un homme au sens où nous l’entendons. Il fut – comme les autres disciples – une personnalité « fragment », bénie, créée, formée par le Christ. Il représentait l’auto-trahison. Il incarna comme dans une dramatique « pièce » cette part propre à toute individualité qui lutte âprement pour accéder à la réalité physique, niant le soi intérieur dépourvu d’agressivité. Les douze apôtres représentaient chacune des individualités de sa personnalité et l’ensemble de ses qualités. Le Christ tel que nous le connaissons n’était autre que le soi intérieur. Les apôtres, donc, plus le Christ (trois figures en une) formaient une personnalité individuelle terrestre – le soi intérieur – et les douze principales caractéristiques liées au soi égotiste. Comme le Christ est entouré de ses disciples, le soi intérieur a tout un faisceau de potentialités qui ne demandent qu’à s’extérioriser dans la réalité quotidienne du monde extérieur tout en vivant dans l’orbite du soi intérieur.

    Les disciples, donc, détenaient leur réalité physique du soi intérieur, tout comme nos caractéristiques terrestres viennent de notre nature intérieure. C’était une parabole vivante, s’incarnant parmi nous, probablement un jeu cosmique étudié à notre intention, transmis dans des termes que nous pouvions comprendre. Les leçons devenaient faciles dans la mesure où les idées qu’elles véhiculaient étaient personnifiées. C’était comme une fable morale localisée, dans notre univers, à notre intention. Cela ne signifie pas qu’elle était moins réelle que nous ne l’avions supposé auparavant. En fait ce qui est dit ici peut être, devrait faire ressortir clairement les aspects les plus convaincants de la divinité. Les trois personnalités étaient nées sur notre planète ; probablement qu’ elles se firent chair au milieu de nous. Aucune d’entre elles ne fut crucifiée. Les douze disciples rassemblèrent en eux les énergies combinées de ces trois personnalités. Ces dernières furent vraiment dotées d’une originalité, mais leur principale tache était de manifester clairement par elles- mêmes certaines capacités inhérentes à tous les hommes. Cette dramatique a été représentée de diverses manières, et bien qu’elle soit toujours différente, elle est toujours la même. Cela ne veut pas dire que le Christ est apparu dans chaque système de réalité. Cela signifie que l’idée de Dieu s’est manifestée dans chaque système d’une façon compréhensible pour ses habitants.

    Ce drame continue à se jouer. Il n’appartient pas à notre passé. Nous l’avons simplement situé là. Cela ne signifie pas qu’il resurgit toujours. Le drame était loin d’être sans signification, et l’esprit du Christ est, dans notre perspective, légitime. C’est le drame divin que nous choisissons potentiellement de percevoir comme d’autres le font à leur propre échelle.

    Que la crucifixion ait eu lieu ou non, c’était un événement psychique, et comme tous les autres, il est en relation avec le drame. Nombre d’entre eux furent d’ordre physique mais quelques-uns non. Il est évident que l’événement psychique a affecté notre monde autant que l’événement probable physique. Le drame dans sa totalité a surgi en réponse aux besoins du genre humain. Il fut probablement créé en fonction de ce besoin ; il prit de l’ampleur à partir de lui, mais son origine n’était pas dans notre système de réalité. D’autres religions reposèrent sur des drames différents ; les idées y étaient interprétées d’une façon qui les rendait compréhensibles par différentes cultures. Malheureusement, les variantes d’un drame à l’autre ont souvent conduit à des malentendus et ont servi d’excuses à la guerre. Sur le plan intime, ces drames trouvent souvent leur solution à l’état de rêve. Les figures de Dieu, personnifiées, furent d’abord présentées à l’homme dans le rêve. Ainsi, le chemin était préparé.

    Dans les visions, l’homme savait que le drame du Christ serait joué. Partant de là, il l’a reconnu pour ce qu’Il était quand Il est apparu dans le monde physique. Son pouvoir et Sa force ont fait retour vers l’univers du rêve. Il avait accru Sa vigueur et Son intensité à travers la matérialisation physique. Dans les rêves particuliers, les hommes étaient alors en relation avec les principales figures du drame, et, à l’état de rêve, ils reconnaissaient sa véritable importance.

    Dieu est probablement plus que la somme de tous les systèmes de réalité qu’Il a créés, et pourtant Il est dans chacun d’entre eux sans exception. Il est donc dans chaque homme et dans chaque femme.



  • sound of sound of 25 janvier 2020 20:56

    Vous voulez la suite ? Ou ça va vous avez compris mon point de vu ? Dan quelle catégorie suis-je donc pour vous ? « sensé pensant » et le « sensé tout court, pensant l’utile » ??! smiley Difficile de rester de marbre devant un article comme le vôtre aussi réducteur qu’une histoire pour enfant !

    P$ : Vous etes un petit chanceux et avez eu, un avant goût de mon prochain ouvrage smiley Coquinou Va !

    A+


    • Hamed 25 janvier 2020 21:43

      @sound of

      Merci pour cette longue réponse. Vous êtes réellement et vous devez remercier le « Suprême » d’être ce que vous êtes. Parce que le remercier, je ne sais i vous me comprenez, mais vous fusionnez avec vous-même, et j’entends par là ce que vous ne pouvez voir. Votre âme, l’esprit qui vous fait écrire des belles choses sans même que vous sentiez que vous écrivez au fond votre âme.

      Vous êtes à la fois « sensé pensant » et « sensé tout court », mais avec un grand plus en « sensé pensant ». Je vous remercie pour ce que vous avez écrit, certes un autre commentaire qui vous a dit que vous vous êtes « lâché » sans que lui prenne conscience-esprit u monde à travers votre pensée qui vous a écrit. Vous écrivez sans presque penser, comme je le constate pareil un fleuve, une marée rugissante s’attaquant aux remparts de blocs de pierre que sont les hommes qui sont malgré eux ce qu’ils sont.

      Oui, vous avez montré que vous existez d’une belle existence, par vos mots, par cette recherche de vouloir vous dépasser. Mais vous transcendez déjà, vos mots en témoignent. Je vous remercie pour votre verbe. Et je suis heureux d’être chanceux puisque j’ai eu un peu de vous, de votre esprit. Et les esprits et âmes se rencontrent sans qu’ils aient besoin de se voir. Parce qu’ils voient par l’Esprit Suprême qui est en eux. Merci


    • sound of sound of 25 janvier 2020 22:31

      @Hamed
      Je ne m’attendais pas à un telle réponse ! 
      Merci à vous d’avoir partager ce moment, même si je suis parfois dur dans mes propos ... Nous avons encore du chemin à faire, moi le premier smiley et Merci pour votre sincérité. j’ai également beaucoup de chance donc smiley


    • Hamed 26 janvier 2020 11:08

      @Zozo canal histrionique

      J’ai bien reçu vos précisons. L’être que je suis est fait de chair et d’esprit et mon esprit ne vous a pas apprécié à votre juste valeur. Pardonnez-lui ou pardonnez-moi, n’oubliez pas que nous sommes seulement humain et se tromper fait partie de notre faible nature.

      J’ai reçu 5 sur 5 ce que vous dîtes « que je suis passé à côté du fait qu’il n’est »que d’empathie, d’admiration, et surtout surtout d’amour désintéressé et partant sans faux-semblants.«  » Je suis heureux de vous entendre le dire et Merci de me ramener à moi-même et que vous corrigiez mon erreur envers vous. Et surtout Merci pour l’admiration pour l’autre et surtout l’amour désintéressé qui vous honore.

      Bien à vous


  • popov 26 janvier 2020 03:31

    @Hamed

    Bonjour

    Article impeccable et inattaquable puisque vous pensez ce que vous pensez parce que votre pensée vous fait penser ce que vous pensez.

    L’encre est noire parce que si elle était blanche, elle ne serait pas noire.

    Un tout petit reproche, cependant : pourquoi étaler sur un texte kilométrique ce qu’on peut dire en deux lignes ?


    • Hamed 26 janvier 2020 11:28

      @popov

      Merci popov, vous me manquiez combien de fois, me suis-je dis « où est popov ? Où grotte-t-il ? » Cela me rappelle le mérou que l’on cherche quand il grotte lorsqu’il est harponné, ou pris dans une hameçon et se réfugie dans sa grotte pour ne pas être pris.

      Pardonnez cette métaphore du mérou, mais reconnaissez que je vous ai harponné ou pris dans mon hameçon avec mon appât métaphysique par « ma pensée que je pense parce que ma pensée me fait penser ce que je pense » C’est un peu du Descartes « Je pense donc je suis ».

      Et je n’ai fait que reprendre mon appât qui vous a fait écrire « vous pensez ce que vous pensez parce que votre pensée vous fait penser ce que vous pensez. »

      Voilà, popov, et surtout que vous avez compris le sens métaphysique de la pensée dans votre penser. Ce qui n’est pas donner à tout être qui pense sans prendre conscience de sa nature. Merci pour cette réponse métaphysique



    • popov 26 janvier 2020 12:00

      @Hamed

      Il y a des questionnements qui font tourner la pensée en rond.
      Le caillou n’a pas besoin de penser pour être et Descartes aurait dû dire « Je pense donc j’ai le vocabulaire pour claironner que je suis. »
      Moi, le gros bourrin peu susceptible de finesses philosophiques, j’ai l’intuition d’exister avant même de le penser et j’ai souvent remarqué que c’est quand on cesse de réfléchir à un problème qu’une bonne idée survient.


    • popov 26 janvier 2020 12:03

      @Zozo canal histrionique

      Salut Shawford. C’est qui Léon ?
      Et Jojo-de-Constantine ? Constant Danslayreur ?


  • Étirév 26 janvier 2020 06:16

    Il y a partout de nombreux croyants, des millions de personnes croient en Dieu et y trouvent leur consolation. Tout d’abord, pourquoi croyez-vous ? Vous croyez parce que cela vous donne du contentement, une consolation, un espoir, et cela donne aussi un sens à la vie. En fait, votre croyance n’a que très peu de valeur, parce que vous croyez en un Dieu universel et vous vous assassinez les uns les autres. Le riche, lui aussi, croit en Dieu ; il exploite cruellement, accumule de l’argent et bâtit ensuite un temple ou devient un philanthrope.
    Ceux qui ont lancé la bombe atomique sur Hiroshima disaient que Dieu était avec eux ; ceux qui s’envolaient d’Angleterre pour détruire l’Allemagne disaient que Dieu était leur copilote. Les dictateurs, les premiers ministres, les généraux, les présidents, tous parlent de Dieu ; ils ont une foi immense en Dieu. Sont-ils au service de l’humanité ? Ils disent qu’ils croient en Dieu et ils ont détruit la moitié du monde et la misère est partout.
    Ainsi, il n’est pas surprenant que l’homme moderne, malgré sa science, soit plus moyenâgeux que l’homme du passé. Comme les dieux n’ont pas été remplacés par sa réalité moderne, l’homme est sans source et sans identité, limité à sa vie matérielle et la mort qui l’achève.
    DIEU ?


    • Hamed 26 janvier 2020 11:45

      @Étirév

      Bonjour,

      Peu importe ce qui se passe dans le monde, et qui n’est pas de votre ressort de juger. Le monde est ainsi fait, le bien et le mal fait partie de nous. L’essentiel est vous, nous, et allions vers le bien. Et surtout la vie est finitude.

      Que gagneriez-vous à juger ? Jugez-vous soi-même, pensez à être soi-même ce que vous désirez. Si vous êtes bon, vous récoltez la bonté intérieurement, si vous êtes mauvais c’est à la fois en vous et en autrui. Et vous ne serez pas heureux.

      L’essentiel est d’être soi.


  • Jonas 26 janvier 2020 12:39

    Bonjour mon cher Hamed,

    sans vouloir vous vexer , votre « sculpteur de l’univers » ( j’emprunte cette expression a un certain Hamed) est tellement déçu du résultat de son oeuvre , qu’il ne veut plus ni la retoucher ni même la voir. 

    C’est une des raisons , de son silence face aux abominations commises par sa création , de tout temps et en tout lieu.

    On devrait traduire le «  sculpteur de l’univers » devant un tribunal composé des toutes les victimes des guerres et des génocides. Et je n’aimerai pas être a sa palace. 

    << Personne au monde , ne peut te dire pourquoi tu existes , mais , puisque tu existes , donne un sens à ta vie >> Kierkegaard. Voilà une voie que doivent suivre , les hommes car nous sommes embarqués sur le même bateau. 

    L’homme a + besoin de son intelligence et de son coeur que de Dieu. Les 1 500 millions de Chinois , doivent compter sur l’aide de leurs « frères humains » parmi lesquels se trouvent des chercheurs des grands spécialistes et savants pour juguler le Coronavirus , que sur Dieu , dont , ils se f... 

     


    • Hamed 26 janvier 2020 14:29

      @Jonas

      Bonjour Jonas,

      Bon vent, vous ne me vexez pas, au contraire vous êtes vous-même comme vous l’êtes. Quelqu’un de retors, de critique et je pense vous avez un bon cœur.

      Ceci étant, Jonas, tout ce que vous dîtes est ce que votre cerveau vous traduit sauf que votre cerveau ne vous fait pas prendre conscience de ce que vous dîtes. Il vous dicte ce que vous voulez dire ou plutôt lui qui vous dicte ce que vous devez dit dire, ce serait plus juste.

      Donc, Jonas, vous pensez être conscient de ce que vous dîtes, mais fait vous le croyez seulement. Pourquoi ? Pour la simple raison que votre cerveau lui-même comme vous-même d’ailleurs vous êtes dans un certain sens « programmé » à dire les mêmes choses.

      En clair, vous n’êtes pas vous-même bien que vous le croyez être. Il en va de moi, de tous les êtres humains. Cela dit bien sûr en Absolu. Peut-être que c’est un point intéressant à développer dans une analyse. Parce que cette approche prête à confusion, on ne comprend pas souvent ce qu’on est, en tant qu’être humain existant.

      Par exemple, quand vous dîtes «  ’est une des raisons , de son silence face aux abominations commises par sa création , de tout temps et en tout lieu.

      On devrait traduire le « sculpteur de l’univers » devant un tribunal composé des toutes les victimes des guerres et des génocides. Et je n’aimerai pas être a sa palace », Ce n’est pas vous qui le dîtes et bien que c’est vous, mais en fait c’est votre cerveau en tant que récepteur décodeur qui vous transmet la pensée que vous devez avoir, et que vous pensez.


      Pourquoi ? Parce que cette pensée s’adresse à vous seul, bien sûr elle peut s’adresser à d’autres qui ont le même profil humain. On est dans un certain sens catalogué dans notre humain. Chaque humain reçoit pour ce qu’il est.

      Maintenant, vous me dîtes « L’homme a + besoin de son intelligence et de son coeur que de Dieu. Les 1 500 millions de Chinois , doivent compter sur l’aide de leurs « frères humains » parmi lesquels se trouvent des chercheurs des grands spécialistes et savants pour juguler le Coronavirus , que sur Dieu , dont , ils se f...  », bien sûr, vous avez à le dire parce que vous devez le dire. C’est votre pensée qui vient de quelque part dont vous ne savez rien.

      Tout d’abord le coronavius est un germe naturel qui naît lorsque les conditions naturelles et non naturelles sont réunies. C’est un peu comme la grippe espagnole qui a tué plus de 40 millions d’êtres humain, à partir de 1919, et qui a touché l’Europe, l’Amérique du Sud... et il n’y avait pas de spécialistes et de savants pour « juguler » la maladie qui emportait par millions de vies humaines. Et la maladie ensuite, comme par enchantement, est partie. 

      Comme d’ailleurs la « mort noire » qui a décimé, après les croisades, au XIIIe siècle, un tiers de la population d’Europe. Idem, la « mort noire » a disparu et a laissé tranquille les humains. 

      Voilà, Jonas, quant à leurs frères humains, c’est leurs cerveaux qui vont leur transmettre la « science qui vient de nulle part » et leur montrer le processus de guérison de ce « germe naturel appelé coronavius » par la pensée, et non par l’homme, qui l’a dénommé ainsi. L’homme n’a fait que s’exécuter en bon soldat humain. 
       Merci pour le post


    • Jonas 26 janvier 2020 19:36

      @Hamed
       
       Je vous rappelle encore une fois qu’AgoraVox , Dieu merci , n’est pas une mosquée , votre GPS, vous a égaré. Peut-être n’est -il pas à jour. Pour prêcher faire des sermons , ou croire , il y a des lieux pour cela, Synagogues, Eglises ,Mosquées, Temples etc où des hommes aux cerveaux formatés s’y rendent. 
      Le mien , de cerveau, sait faire la différence entre les lieux de prières et les sites d’échanges politiques. 

      Comme vous êtes en ligne directe avec le « sculpteur de l’univers ». je suis un peu embêté a votre sujet , je n’arrive pas a faire la différence entre les  écrits qui émanent de votre cerveau, et ceux dictés par le "sculpteur de l’univers. Pouvez-vous me donner quelques indications, pour me mettre sur la bonne voie. 

       


    • Hamed 26 janvier 2020 20:43

      @Jonas

      Merci Jonas pour tant de compréhension de votre être à travers mes mots qui résonnent dans vos pensées. Je sais que vous êtes raisonnable, et même très raisonnable et vous sachiez faire la part des choses.

      Et vous savez très bien que si je parlais avec des gens de culte, et je l’ai fait pour vote gouverne, figurez-vous ils n’ont rien compris, c’est presque si je n’ai pas été lapidé par leurs yeux. Pour eux, c’est un sacrilège, penser la Pensée de Dieu. Alors que Dieu nous a créé libre de penser de croire ou de ne pas croire. Et cela ne veut pas dire qu’il nous punit pour ce que nous ne croyons pas en lui.

      Souvent on trouve chez un un athée plus de piété que chez un croyant. Et je parle par piété, non la piété religieuse, mais le côté humble, aimant, chaleureux, respectueux de l’autre. Et la vraie croyance commence par ces valeurs.

      Ceci étant, j’ai bien reçu votre réflexion. « Le mien , de cerveau, sait faire la différence entre les lieux de prières et les sites d’échanges politiques. » Et je suis comme vous, et je pense tout être normal doit être ainsi. Sauf bien sûr, ceux qui se pensent « illuminés » par Dieu. C’est leur façon d’exister qu’il faut respecter cependant à condition qu’il ne touche pas à la liberté d’autrui, i.e. l’autre de penser librement.

      Vous me dîtes "Comme vous êtes en ligne directe avec le « sculpteur de l’univers ». je suis un peu embêté a votre sujet , je n’arrive pas a faire la différence entre les écrits qui émanent de votre cerveau, et ceux dictés par le "sculpteur de l’univers. Pouvez-vous me donner quelques indications, pour me mettre sur la bonne voie.« , eh bien, je crois que vous touchez là un point précis en la constitution humaine. En clair, je vous ai fait pensé surtout que je me suis permis de vous dire que vous êtes »programmé", et figurez-vous que si je l’avais à un homme de culte, il aurait crié à l’hérésie, et probablement je serais lapidé bien sûr par des mots.

      Ailleurs, où les cieux sont moins cléments, j’aurais probablement été réellement lapidé, et donc tué. Bien sûr je tiens à ma petite vie, je ne suis pas Socrate qui a bu la ciguë. Je manque peut-être de courage.

      Je vais tenter de vous éclairer sur ce qui vous embête, mais je ne sais si je serais assez clair pour vous, parce que l’on explique pas l’humain sans la complexité qui lui échoit. Donc patientez.


    • Hamed 27 janvier 2020 10:40

      @Jonas

      Bonjour,

      J’ai réfléchi à quoi devais-je vous répondre. Tout d’abord, je ne suis pas en ligne directe avec Dieu. Je suis comme vous un être humain, et peut-être même vous êtes mieux « programmé » puisque vous dîtes « Le mien , de cerveau, sait faire la différence entre les lieux de prières et les sites d’échanges politiques. », vous avez de la chance, Jonas, et je suis heureux pour vous, et sincèrement heureux.

      Aussi après une réflexion « tout compte fait » 

      et vous me dîtes "Comme vous êtes en ligne directe avec le « sculpteur de l’univers ». je suis un peu embêté a votre sujet , je n’arrive pas a faire la différence entre les écrits qui émanent de votre cerveau, et ceux dictés par le "sculpteur de l’univers. Pouvez-vous me donner quelques indications, pour me mettre sur la bonne voie.« 

      Précisément, Jonas, il vaut mieux être un peu »embêté« à mon sujet et ne pas comprendre la différence entre les écrits qui émanent de mon cerveau, et ceux dictés par Dieu, que de savoir comment je réfléchis ma pensée qui vient de la pensée de Pensée du monde, Dieu.

      Il n’y aucun secret dans mes pensées qui sont tout à fait humaines, et je vous ai déjà trop dit. Aussi, je ne peux vous faire réfléchir la »métaphysique pure« , c’est trop compliqué, très complexe, qui est du domaine du chercheur métaphysicien, et non pour un profane non averti des dangers auxquels il s’expose.

      Or, vous n’êtes ni philosophe ni métaphysicien, et ce domaine demande des épaules robustes dans l’ »herméneutiqu ontogique« , en clair le domaine caché à l’homme.

      Par conséquent, c’est pour vous préserver que je ne peux vous en dire plus. J’ai peur que vous pourriez »disjoncter« , et là il faut faire attention pour le psychisme humain, quel qu’il soit.

      Aussi, »soyez ce que vous êtes, vous êtes très bien, l’essentiel est d’être positif dans la vie." Voilà, Jonas, et merci pour vos questions.


    • Jonas 27 janvier 2020 13:30

      @Hamed
      Bonjour Hamed, 
      Vous avez quelque problème avec le « sculpteur de l’univers » c’est la raison pour laquelle vous le convoquer souvent. Moi, je n’ai aucune difficulté avec lui, je l’ignore et il fait de même. 

      Tant que cela reste une affaire entre vous et lui, cela ne me dérange pas , en revanche quand , vous le mêlez à nos différents terrestres , je trouve cela incongru, 

      Dans votre article , vous avez cité Pasteur, celui-ci qui disait :«  Quand j’entre dans mon laboratoire , je laisse mes convictions au vestiaire ». Donc , quand , vous intervenez sur AgoraVox ,laissez vos convictions a la porte et aborder les sujets qui font l’actualité. 


    • Hamed 27 janvier 2020 14:06

      @Jonas

      Rebonjour,

      Merci pour la phrase de Pasteur. J’en suis même très très heureux, parce que sa phrase que je ne sais pas est un baume, un véritable baume non pour mon cœur mais pour tout mon être.

      J’ai l’impression que Dieu a parlé dans votre bouche et c’est moi le récipiendaire de la phrase de Pasteur. Je ne sais pas comment vous remercier. Encore merci.

      Ceci étant, pour que vous me compreniez je suis un peu comme Pasteur, non pas comme l’illustre savant, mais un peu comme sa pensée.

      Figurez-vous quand j’étudie l’être, la science, l’économie, la politique ; je l’étudie sous un angle que ce n’est pas moi qui l’étudie, un peu comme « Pasteur qui a dit quand il entre dans le laboratoire, il laisse ses convictions au vestiaire. », quand il entre, il est pur, il veut savoir, il veut apprendre, et il a appris et a apporté beaucoup aux hommes. En fait ce n’était pas lui, mais la pureté qui était en lui. 

      Pareil pour moi, quand je rentre dans le laboratoire des hommes, des humains, je laisse mes convictions dehors du laboratoire, au vestiaire si l’extérieur du laboratoire des hommes. J’ai peur que même mes convictions doivent faire partie du laboratoire des hommes puisqu’elles aussi doivent être « défrichées, repensées », comme on dit « séparer le bon grain de l’ivraie ».

      Merci encore Jonas. Vous êtes un homme bien



    • Jonas 27 janvier 2020 18:39

      @Hamed
       Merci pour les compliments , mon cher Hamed , mais , je crois , qu’ils sont autant de fleurs pour mon enterrement. Un enterrement sans Dieu, bien sûr ! 


    • Hamed 27 janvier 2020 19:54

      @Jonas

      Peu importe, vous serez complimenté dans l’au-delà. En attendant, vivez bien votre vie, c’est l’essentiel. Après on verra pour vous pour nous tous, nous sommes éphémères.


  • Areole Areole 26 janvier 2020 13:24

    Bizarre...Bizarre... Lorsque je « moinse » Hamed aussitôt mon vote se multiplie toujours en « plus,plus » ??? Ce doit être l’intervention du Bon Dieu ou de Allah ou de Jupiter, va savoir ?

    Hamed tu es vraiment habité, mais fais gaffe ; le diable est dans les détails...


    • Hamed 26 janvier 2020 13:58

      @Areole

      Merci Areole. Je crois que c’est une des meilleures réponses que j’ai eues par mi les commentaires pour cet article. Oui, Areole, entièrement d’accord avec vous. 

      Oui, je suis habité et si le vote se multiplie en « plus, plus » dans le « moinse », je réponds « Plaît à Dieu », les êtres réfléchissent vraiment. 

      Sauf un point qu’il faut dire, je suis pas seul à « être habité », vous aussi « vous êtes habité, et faîtes gaffe ; le diable est dans les détails ». 

      En ce qui me concerne, je prie le Suprême qui me donne la vie pour me protéger. Faîtes autant. Et toute l’humanité est habitée sans qu’elle ne le sache. Alors prions pour notre humanité. Merci pour la pensée. 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 janvier 2020 14:09

      @Hamed

      Hypocrite...tel est le croyant.


    • Hamed 26 janvier 2020 14:32

      @Aita Pea Pea

      Merci pour votre croyance parce que vous êtes un être humain libre. Et votre droit de juger en vous « pensant juger ».


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 janvier 2020 14:44

      @Hamed

      Je suis athée... Et ma croyance est que je serais bouffé par des vers au cimetière. Sinon dans ma vie je respecte celle des autres.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 janvier 2020 15:23

      @Hamed

      Oui je juge de tout.. Et cinq minutes après je me trouve con ...


    • Hamed 26 janvier 2020 15:50

      @Aita Pea Pea

      Vous êtes athée tant mieux pour vous. Votre croyance que vous serez bouffé par des vers au cimetière vous révulse comme elle révulse tout être humain.

      Mais ce n’est qu’une pensée qui vous dit ce qui vous attend quand vous ne serez plus. Mais quand vous ne serez plus, il n’y a plus de révulsion puisque vous ne penserez plus. Votre corps reviendra d’où il est venu. « La terre revient à la terre ».

      Merci pour le post


  • Delphus Delphus 26 janvier 2020 16:07

    Si nous sommes fait à son image, ce doit être finalement quelqu’un de peu recommandable...


    • Lonzine 26 janvier 2020 16:50

      @Delphus
      Bonjour, l’expression « fait à son image » ne signifie pas que nous lui ressemblons, mais que nous avons été façonnés suivant sa volonté


    • Delphus Delphus 26 janvier 2020 19:33

      @Lonzine
      Je savais bien sûr...mais c’est presque pire.


  • Jean Keim Jean Keim 27 janvier 2020 08:24

    Si nous pensons que Dieu existe, alors il existe, idem pour le diable ou pour toute autre croyance, idem également pour les contraires, ce qui ne présume en rien de la véracité du contenu d’une pensée.

    La pensée est donc un processus, c’est-à-dire une chose mécanique qui exprime ce que la mémoire manifeste, peut-elle être autre chose ? Et bien ça dépend également de ce que nous en pensons..., donc la pensée reste ce qu’elle est, elle est commune à tous les êtres humains, cependant chaque être humain, en fonction de son chemin de vie, a un contenu qui lui est propre et donc un mode de pensée unique.

    C’est un truisme que de dire que la pensée n’a pas accès à c qu’elle ne connaît pas.


    • chantecler chantecler 27 janvier 2020 08:33

      @Jean Keim
      "C’est un truisme que de dire que la pensée n’a pas accès à c qu’elle ne connaît pas.

      "
      Vrai truisme ou faux truisme ?
      Car la pensée se construit à partir des expériences et des découvertes .
      Que pensez-vous de la recherche par exemple ?
      La pensée viendrait d’où selon vous ?


    • Hamed 27 janvier 2020 11:00

      @Jean Keim

      Bonjour,

      Vous dîtes "Si nous pensons que Dieu existe, alors il existe, idem pour le diable ou pour toute autre croyance, idem également pour les contraires, ce qui ne présume en rien de la véracité du contenu d’une pensée.« 

      Tout d’abord, vous ne pouvez pas dire » Dieu existe, alors il existe, idem pour le diable ou pour toute autre croyance« , Dieu existe certes, et personne ne le connait et l’humanité entière témoigne de l’existence de Dieu. Mais le diable existe certes mais n’est pas indépendant de la Création. Qui est le diable ? Sinon ce qui existe en l’homme, c’est le mal. Le diable est en quelque sorte une métaphore qui sert à expliquer un certain sens de l’histoire de l’humanité. Le diable avec les crimes, les maux, les guerres.

      Sans l’humain, le diable n’existe pas.

      Vous dîtes que la »La pensée est donc un processus, c’est-à-dire une chose mécanique qui exprime ce que la mémoire manifeste, peut-elle être autre chose ? Et bien ça dépend également de ce que nous en pensons...« , n’oubliez surtout pas que ce n’est pas Jean qui dit ses mots, parce qu’ils ne sont pas à lui mais sont à sa pensée. Ce qui est totalement différent, bien sûr dans le sens de l’Absolu.

      Et vous le confirmez »donc la pensée reste ce qu’elle est, elle est commune à tous les êtres humains, cependant chaque être humain, en fonction de son chemin de vie, a un contenu qui lui est propre et donc un mode de pensée unique.« Et c’est vrai un mode de pensée unique mais dont le contenu diffère pour chacun. 

      En clair, l’humanité est globalement la pensée unique qui vient de la Pensée du Seigneur du monde. Et cette pensée qui est à l’échelle globale de l’humanité est la »somme totale de toutes les pensées qui arrivent aux humains« . Et qu’il ne faut pas oublier de préciser aussi son contenu son »intelligence globale de toutes les pensées humaines".

      Maintenant dire que la pensée n’a pas accès à ce qu’elle ne connaît pas.

      Il faut d’abord dire ce qu’elle connaît et ce qu’elle ne connaît pas. Est-ce que l’homme peut le savoir ?

      J’espère être compris. Merci pour votre pensée



    • Hamed 27 janvier 2020 11:07

      @chantecler

      Bonne réponse. Oui, « la pensée se construit à partir des expériences et des découvertes. » La question qui se pose : Si elle se construit à partir des expériences et des découvertes, alors qui construit à leur tour les expériences et les découvertes puisqu’elles précèdent la pensée ?"

      Et la pensée viendrait d’où ? De même les expériences et les découvertes ?

      Questions essentielles pour comprendre soi, pour comprendre l’humain que nous sommes. Bonnes questions métaphysiques.


    • Jean Keim Jean Keim 27 janvier 2020 13:20

      @chantecler

      Vous poser une question et donnez la réponse, c’est pratique ; en effet la pensée se construit ou plus exactement exprime ce qu’elle puise dans les mémoires, une expérience est mémorisée, une découverte est un ensemble de combinaisons et d’associations plus ou moins ingénieuses, dont les éléments viennent également de différentes mémoires telles que notre propre mémoires et d’autres mémoires comme un livre, un disque dur, internet, le savoir d’une autre personne, etc.

      La pensée exprime un savoir mémorisé, pas de pensée sans mémoire, c’est très facilement observable en soi et chez les autres, songez à l’expression souvent utilisée sans bien y réfléchir : je pense (ou je crois) que ... Je vais me répéter mais la pensée n’est rien d’autre qu’un processus.


    • Jean Keim Jean Keim 27 janvier 2020 13:26

      @Hamed

      Vous écrivez ce que votre pensée suggère, voyez-le c’est observable ! et relisez-moi, je ne dis pas que Dieu existe ou n’existe pas, je dis simplement que tout ce qu’on dit de lui est ce que nous pensons.


    • Hamed 27 janvier 2020 14:24

      @Jean Keim

      J’ai effectivement relu, je constate que ma réponse se tient logiquement. Et c’est vrai ce que vous dîtes, c’est plus qu’elle me suggère. Ma pensée me commande totalement, et je dis totalement.

      Pouvez-vous, vous Jean, vous libérer de votre pensée. Impossible. Jean, c’est sa pensée, vous n’êtes rien d’autre que votre « pensée », vous ne pouvez pas être autre. Et c’est valable pour chaque humain, pour tout être humain.

      Vous ne pouvez pas dire « ce que votre pensée vous suggère », c’est votre pensée qui le dit et non vous, et votre pensée a pris des formes pour vous. Pourquoi ? Pour simplement vous défendre de l’autre, parce qu’elle a vu l’autre vous agresser un « peu », et elle répond en vous donnant une certaine « armure ».

      Sachez simplement que ce que je dis là, ce n’est pour vous blesser ou autre. J’essaie d’être soi avec votre véritable « soi ».

      Merci Jean pour votre pensée


    • Jean Keim Jean Keim 27 janvier 2020 19:22

      @Hamed

      Je n’ai pas non plus le désir de vous blesser, mais encore une fois vous écrivez ce que vous pensez, si vous affirmez qu’il n’y a rien d’autre que la pensée vous exprimez par cette affirmation ce que votre savoir contient.

      Soyez logique, si vous dites que nous ne sommes rien d’autre que notre pensée, alors qui est ce nous sinon dans votre affirmation la pensée elle-même.

      Je ne veux pas me libérer de la pensée, elle est simplement à sa place en tant que processus voilà tout.


    • Hamed 27 janvier 2020 20:26

      @Jean Keim

      Je vous comprends Jean, moi aussi, je m’attendais à cette question. Bien sûr, il y a le « nous », c’est certain, la pensée ne fait que communiquer le « nous », le « vous », le « nous tous » au monde.

      D’autre part, je n’ai pas dit que nous ne sommes rien que notre pensée. Nous avons un corps qui se meut, notre intériorité et nos sentiments et toute la complexité qu’est notre intelligence et notre regard sur le monde. Nous ne sommes pas seulement nous. Sauf que tout ce qui exprime notre nous passe par notre pensée. Nous sommes nous et en même temps notre pensée.

      Pour nous résumer, nous sommes « nous pensant ». Et ce qui pense par nous, c’est notre cerveau qui reçoit, décode et commande notre corps. Quand vous m’écrivez par exemple, vous lisez mon message, c’est vous qui le lisez mais en réalité, ce vous, c’est votre cerveau qui le fait bien sûr par les organes sensoriels.

      Mais ce que vous lisez est transmis à votre pensée avec laquelle le cerveau est en contact. Le cerveau est à la fois commandé par la pensée et par vous. Mais vous, c’est aussi votre propre pensée. Ce qui fait que c’est votre propre pensée qui analyse ce que vous avez lu et vous dicte ce que vous devez répondre. Et parce qu’il y a débat entre vous et moi. En fait le débat se joue entre nos pensées, entre elles.

      Et là, vous avez tout à fait raison en disant "alors qui est ce nous sinon dans votre affirmation la pensée elle-même.

      Je ne veux pas me libérer de la pensée, elle est simplement à sa place en tant que processus voilà tout."

      Précisément nous sommes une affirmation dans l’extériorité, nous sommes une réalité et avons une existence propre, nécessaire dans la marche du cosmos. Mais il faut bien une direction au moyen de laquelle nous agissons. Et ce moyen est notre pensée.

      Par exemple, vous travaillez dans une usine, un bureau ou n’importe quoi, comment travaillez-vous ? Sinon par la pensée ? Tous vos mouvements dans l’usine ou ailleurs sont mus par votre pensée. Et l’intelligence, la mémoire, vos sentiments sont quelque part dans votre pensée. 

      Vous aimez une personne, vous l’aimez par votre pensée. Le coup de foudre, par exemple, c’est votre pensée qui vous le fait sentir. Quand je parle de la pensée, c’est tout ce qui est en elle. Et il est très difficile de la définir.Par exemple, où se trouve la mémoire ? Où se trouve l’intelligence ? Et pourquoi celui-ci est intelligent ? Et un autre moins ?

      J’espère que je me suis expliqué. Il faut se transcender pour comprendre. Le terre à terre est insuffisant. Voyez Jonas, il se transcende à sa façon. Il parle déjà d’enterrement alors qu’il veut vivre. A moins que ma pensée lui a signifié qu’il n’y a pas que la vie...


  • macchia 27 janvier 2020 09:17

    Protagoras a été exilé, il avait compris que existence et non existence des dieux ne peuvent pas être prouvées


  • jjwaDal jjwaDal 27 janvier 2020 11:50

    On se fait du mal à discuter d’une hypothèse hautement improbable et probablement irréfutable, donc non scientifique.
    Se souvenir quand même que la science nous a démontré que nous sommes capables d’imaginer des tas de choses qui n’ont absolument aucun caractère de possibilité, ou qui n’ont jamais été rencontrées et ne le seront jamais en toute vraisemblance. Fantômes, loups garou, elfes lutins et farfadet, licornes et chevaux ailés, dieux ou Dieu, une température de -500°C, une vitesse de 1 million de km/sec, tellement de choses ou de concepts qui soient n’existent pas ou ne peuvent exister. On a par exemple toutes les raisons de penser que le néant absolu, pas le « vide absolu » de la physique moderne ne peut simplement pas exister. On a aussi de bonnes raisons de penser prouver que l’existence du Multivers n’est pas qu’une idée.
    Alors l’application du principe de médiocrité ou de banalité, implique inévitablement que quelque part dans un de ces univers, les lois de la physique étaient suffisamment bien proportionnées pour autoriser l’émergence de la matière, de l’espace temps, des étoiles, planètes et in fine de la chimie complexe.
    Cela n’exclu nullement que nous puissons être dans une simulation informatique (et pas nos créateurs), mais le Dieu des religions monothéistes, extérieur à sa création, comme un artisan l’est par rapport à ses productions est d’évidence une pitrerie dont l’origine s’explique sans trop de peine.
    Que des adultes croient encore à ces foutaises est émouvant et témoigne du chemin qu’il nous reste à parcourir.


    • JC_Lavau JC_Lavau 27 janvier 2020 12:11

      @jjwaDal : « prouver que l’existence du Multivers n’est pas qu’une idée ». Allez ! Chiche !


    • jjwaDal jjwaDal 27 janvier 2020 16:46

      @JC_Lavau
      David Elbaz fait mention dans une de ses conférences d’une observation récente d’une zone de notre univers où une raie d’émission particulièrement forte (attribuée à l’hydrogène) ne semble interprétable que par une collision avec un autre univers où la densité de l’hydrogène serait bien plus grande que dans le nôtre. J’ignore si elle a été réfutée depuis, mais cela semble un moyen d’identifier la trace d’un autre univers pour les théoriciens. Et s’il en existe un autre, alors la théorie du Multivers serait confortée bien sûr.
      On a des raisons théoriques de supposer que l’étude d’univers extérieurs au nôtre est impossible, mais aucune a priori de rejeter que des interactions observables entre notre univers et un autre sont impossibles.


    • JC_Lavau JC_Lavau 27 janvier 2020 17:55

      @jjwaDal. L’Elbaz que j’ai subi était Edgar. Une calamité en enseignement de la quantique. Mérite un détour pour l’éviter.
      L’hypothèse d’Everett est fondée sur le respect de la mythologie Göttingen-København, avec juste encore plus de postulats infondés et farfelus.


  • jjwaDal jjwaDal 27 janvier 2020 16:49

    Je voulais dire « aucune de penser que des interactions observables entre notre univers et un autres sont impossibles... »


Réagir